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Afrique

Burkina/Inscriptions sur la poterie dagara : Ecriture symbolique d'une pensée vivante

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/07/2024 - 00:00

Si les objets d'art africains ont longtemps été considérés comme un mystère auquel on ne peut y accéder par l'étude rationnelle, il y a maintenant de plus en plus d'efforts constants qui sont faits pour percer ce mystère. La poterie dagara au Burkina Faso est un objet d'une signification importante dans l'univers de l'esthétique négro-africaine. Une attention particulière des inscriptions sur cette poterie permet d'y voir des formes symboliques d'écritures à travers lesquelles le Dagara interprète le monde, communique ses idées et ses pensées. Dans notre chronique, nous décrirons ces inscriptions et révéleront les significations qu'elles portent.

La poterie est une activité artisanale que l'on retrouve dans plusieurs ethnies du Burkina comme chez les Lobis, les Sénoufos, les Mossis, les Pougouli, les Bobo et aussi bien chez les Dagara. La poterie, dagara, les vases notamment, de par ses inscriptions décoratives attirent une attention particulière. Ces inscriptions, au-delà du souci artistique, recèlent beaucoup de sens : l'on peut constater tout d'abord une forme symbolique d'écriture.

Si toute écriture est constituée de signes qui doivent pouvoir se déstructurer et se structurer pour donner un sens, la poterie dagara est décorée d'écritures. A l'observation, on y voit une surface divisée en quatre zones distinctes.

Premièrement, la base est traditionnellement sans décorations, souvent marquée par de simples impressions superficielles sur sa surface en points creux et pratiquées au deuxième jour du modelage, grâce à un objet pointu ou le plus souvent à l'aide d'un épi du mil. Mais de nos jours, il arrive souvent que l'on constate des décorations dans cette surface inférieure de la poterie. Des innovations dues à une volonté d'embellissement pour la concurrence sur le marché et à la recherche de prix dans les foires et dans les manifestations culturelles en vogue.

Deuxièmement, la zone médiane, décalée légèrement vers le haut, à la partie supérieure du récipient, avec une forme ovoïde. C'est dans cette zone que l'on trouve à profusion les inscriptions décoratives que l'on va interpréter par la suite.

Troisièmement, il y a la zone haute, coincée entre la zone médiane et le col du récipient. Cette zone est particulièrement soignée des inscriptions décoratives réduites en nombre mais qui portent des significations importantes.

Quatrièmement et finalement, la zone suprême du col (avec ou sans lèvres) qui est ouverte et met en relation l'extérieur et l'intérieur du vase. Elle est délimitée de la zone haute par une écriture ornée le plus souvent à la limite par le côté de l'ouverture.

Sens possible des écritures

Ces quatre zones, symboliques d'une écriture montrent la manière dont les Dagara concevaient l'univers, leurs pratiques culturelles et le sens de leur être, leur vie. La surface du récipient montre un univers ordonné suivant des degrés. Le premier degré correspond à la zone basse et le quatrième à la zone du col qui est l'être universel : ce dont tout est fait. L'ordre des univers va de l'informel au plus complexe et structuré des univers : le quatrième. Cet univers signifie l'infini et l'illimité. Cette structuration correspond à toute conception générale de l'univers : le ciel et la terre (Saa, tênga) sorti de l'être premier (n min).

Dans cette structuration en quatre univers, la zone basse représente le domaine de la nature, de l'existence qui n'a pas encore pris forme et vie, celle antérieure à l'apparition des êtres individualisés. La zone médiane, la plus complexe de par ses inscriptions décoratives, représente celle de la rencontre nature-culture, que l'on peut transposer en termes métaphysiques d'espace-temps. La zone médiane est donc celle donc de l'identité culturelle, de la formation de l'être, de son initiation aux rites et coutumes. La zone haute apparaît comme celle de la totalisation, de la plénitude cultuelle, de la destination finale de l'être. La zone suprême nous introduit enfin dans l'eschatologie du rayonnement culturel, c'est-à-dire le degré unissant l'origine et la fin, l'infini et l'illimité.

De façon générale, ces degrés divers à travers les quatre zones sur la poterie dagara signifient que tout être a une origine et un créateur, évolue inévitablement vers une fin.

Réf : Burkina Faso, Cent ans d'histoire 1895-1995, Galli Medah,2027

Wendkouni Bertrand Ouédraogo
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Huit ans après, la Super Coupe du Congo va reprendre le 17 août

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 23:51


Champion de la Ligue 1, le TP Mazembe défiera l'AS Vita Club - vainqueur de la Coupe du Congo, le 17 août 2024, dans un classico spécial qui va lancer la saison 2024-2025.

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Burkina : Un accident sur la RN1 fait trois morts et sept blessés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 22:55

Un accident impliquant un car de transport en commun et un camion de transport de marchandises est survenu dans le village de Nimpoui, situé entre les communes rurales de Kokologo et Sabou.

"Malheureusement, nous déplorons trois (03) victimes décédées et sept (07) blessés dont trois (03) en état critique. Tous ont été évacués par les Sapeurs-Pompiers avec l'appui de tierces personnes", nous informe la Brigade nationale de sapeurs pompiers sur sa page Facebook, qui recommande aux citoyens, le respect des règles de la circulation routière.

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Prix francophone de l'innovation dans les médias : Les candidatures ouvertes jusqu'au 26 août 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 22:30

La huitième édition du Prix francophone de l'innovation dans les médias a été lancée ce 29 juillet 2024, par Reporters sans frontières (RSF), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et France Médias Monde (FMM).

La compétition est adressée à toutes les initiatives médiatiques (radio, télévision, presse écrite et nouveaux médias) des 88 États et gouvernements membres de la Francophonie.

Les meilleures productions seront récompensées comme suit : 15 000 euros (1er prix), 10 000 euros (2e prix) et 5 000 euros (3e prix). Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 26 août 2024.

Les candidats peuvent soumettre leur projet en ligne aux adresses suivantes : cyril.ntone@francophonie.org
shamine.dolne@francophonie.org

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Sud-ouest/ Projet SPARK : L'ONG Light for the World fait le bilan de la promotion d'outils agricoles adaptés pour les agriculteurs en situation de handicap

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 22:00

Pour faciliter l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la transformation rurale, l'ONG Light for the World, a tenu les 25 et 26 Juillet 2024, à Dano, dans la province du Ioba, région du Sud-ouest, le dernier atelier d'une série de trois afin de faire le point de l'utilisation d'équipements agricoles adaptés aux agriculteurs/agricultrices en situation de handicap en collaboration avec le PAFA-4R, la coordination des OPHs, les services déconcentrés de l'agriculture et de l'élevage . L'objectif pour les acteurs, est de permettre aux agriculteurs/agricultrices handicapés et les ingénieurs d'évaluer le degré d'adaptation de ces équipements agricoles pour les personnes en situation de handicap.

De nouvelles techniques agricoles sont de plus en plus vulgarisées pour accroître les rendements et réduire la pénibilité du travail des agriculteurs/agricultrices handicapés dans la région du Sud-ouest.

Dans une dynamique d'inclusion dans le domaine de l'agriculture, des techniques agricoles adaptées aux personnes en situation de handicap sont expérimentées à travers l'approche d'agriculture inclusive dénommée (AGRILAB). Le chef d'antenne de l'unité de coordination régionale du PAFA-4R Gaoua, Adama Kafando explique l'utilité et les impacts des trois outils en expérimentation : « Le premier outil adapté est le guide de semis qui permet aux personnes handicapées visuelles de semer en ligne. Le 2e outil est la brouette adaptée qui permet aux personnes de petites tailles de l'utiliser dans les travaux agricoles pour le transport des fumures ou intrants. Le dernier outil est le motoculteur local adapté qui permet aux agriculteurs/agricultrices handicapés physiques d'améliorer la qualité des labours et des rendements dans les exploitations agricoles ».

Les programmes de développement doivent inclure la problématique du handicap à tous les niveaux. Et cette phase pilote s'est déroulée dans une dynamique d'inclusion, se satisfait, le responsable des programmes de l'ONG Light for the World, Philippe Compaoré : « Nous sommes réellement satisfaits de ce processus participatif qui permet aux principaux bénéficiaires que sont les agriculteurs/agricultrices handicapés d'utiliser et de faire des recommandations sur les différents outils en expérimentation. Ces actions permettent de tenir compte des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap pour qu'ils puissent utiliser les outils adaptés de manière convenable, de produire, d'augmenter leur production et aussi de réduire la pénibilité des travaux champêtres ».

Le présent atelier, troisième du genre de la technique du laboratoire d'agriculture (Agri-Lab) permet d'évaluer avec les ingénieurs et les producteurs de riz des localités pilotes que sont Koper, Dissin, Oronkua et Dano, le degré d'adaptation de ces outils agricoles pour les personnes handicapées. Somé N'ganibe une des bénéficiaires témoigne de l'impact de ces nouvelles techniques agricoles sur leur productivité. « Ce sont des équipements qui nous soulagent énormément. Le motoculteur adapté par exemple nous a permis d'aller plus vite et d'augmenter les superficies de terre cultivées cette année ».

Pour une bonne adaptation de ces outils pour les agriculteurs/agricultrices en situation de handicap, des recommandations ont été faites pour mieux les adapter, nous confie la conseillère en inclusion du handicap à l'ONG ‘'Light for the World'', Annick Bambara. Puis d'ajouter : « nous devons tenir compte des personnes en situation de handicap, les accepter et les inclure dans toutes les actions de la communauté parce qu'elles ont des capacités. Il faut juste leur demander la façon dont elles souhaitent être incluses dans les actions au sein des communautés ».

Le chef d'antenne PAFA4R Gaoua (micro), le responsable des programmes de l'ONG Light for the Word (droite), la chargée de l'inclusion de l'ONG Light for the world

A la fin de l'atelier, un mécanisme de gestion au niveau communautaire a été mis en place par deux coopératives inclusives et les deux bénéficiaires d'équipements adaptés pour faciliter l'appropriation endogène des équipements adaptés. Et pour faire la promotion et la vulgarisation de ces équipements adaptés et de l'approche Agri-lab, un plan de mise à l'échelle a été proposé par les structures déconcentrées du ministère de l'Agriculture, la Chambre régionale d'agriculture et l'unité de coordination du PAFA-4R.

Pour rappel, le programme « Stimuler l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la transformation rurale » est co-subventionné par le FIDA et mis en œuvre par un consortium dirigé par l'ONG Light for the World. Le coût global du projet est de 280 millions de FCFA et le coût d'adaptation des outils à travers la technique du laboratoire d'agriculture (Agri-Lab) est estimé à 2 101 000 FCFA.

Boubacar Tarnagda
Gaoua
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L'usine PEPSI/RDC produit 1,2 millions de bouteilles par jour à Kinshasa

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 21:12



L'usine PEPSI/RDC de la société Varun Beverage produit 1,2 millions de bouteilles par jour, a annoncé lundi 29 juillet Julien Paluku, ministre congolais du Commerce extérieur, alors qu’il faisait le compte rendu de sa visite dans la zone économique spéciale pilote de Maluku.

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Transport en commun : la situation est redevenue normale à Kinshasa

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 20:58


La situation est redevenue normale dans une bonne partie de la ville, notamment à l’Ouest et au centre, après le mouvement de grève déclenché lundi 29 juillet, par les conducteurs privés de transport en commun.

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Agroécologie en Afrique de l'Ouest : Des acteurs à Ouagadougou pour élaborer une feuille de route des mouvements sociaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 20:00

L'ONG COPAGEN organise un atelier régional articulé autour de l'élaboration d'une feuille de route, du 30 juillet au 1er août 2024 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture officielle s'est tenue ce mardi 30 juillet 2024.

Selon les experts, de nos jours, l'agroécologie apparaît de plus en plus comme l'une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière d'environnement et de développement économique et social. Parmi les Objectifs du développement durable (ODD), elle figure dans la vision de l'amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique.
À Ouagadougou, dans la capitale du "pays des hommes intègres", des acteurs sont réunis pour contribuer au renforcement des capacités d'action et de réaction des mouvements sociaux favorables à l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest.

Durant les trois jours de travail, les participants vont évaluer les capacités, les potentialités, les contraintes et les limites réels des réseaux et des plateformes favorables à l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest. Il va également s'agir d'évaluer les besoins réels des réseaux et des plateformes favorables à l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest.

« Nous pouvons dire que les mouvements sociaux autour de l'agroécologie sont bien en marche dans notre pays », a rassuré Isidore Della

Un atelier historique

La quarantaine de participants, venus de plusieurs pays de l'Afrique l'Ouest, va élaborer, de manière participative et concertée, une feuille de route pour une meilleure mise en commun des actions. « Nous espérons que l'atelier de Ouagadougou restera gravé en lettres d'or dans les annales de l'histoire de la promotion de l'agroécologie en Afrique à travers le cadre qui sera mis en place, vu que les résultats attendus sont d'une grande importance pour le développement de ce modèle agricole aujourd'hui perçu comme un mode de vie », a formulé le point focal de COPAGEN Burkina, Isidore Della.

« La lutte n'est pas terminée »

Le chef du service agroécologie du ministère de l'Agriculture, Boureima Traoré, représentant son ministre de tutelle, a indiqué que la mobilisation du jour est un devoir. « L'agroécologie ne se présente plus comme une option mais une nécessité à laquelle tous doivent souscrire. Du politique au paysan, chacun doit pouvoir faire siennes les pratiques agroécologiques qui, aujourd'hui, représentent la panacée à la crise alimentaire qui sévit dans nos pays », a-t-il affirmé.

Selon Boureima Traoré, cet atelier régional donne un signal fort dans la lutte pour une transition agroécologique

À en croire Aïssata Yattara, de la COPAGEN Guinée, par ailleurs membre du groupe de la coordination régionale, l'intégration de l'agroécologie dans les politiques est un combat pour les acteurs. Ainsi, elle a fait l'historique de cette lutte dans plusieurs pays des différents continents. « La lutte n'est pas terminée. Nous allons continuer avec le plaidoyer pour qu'il y ait une prise en compte effective dans les politiques », a-t-elle clarifié.

Vers une mise en place d'un cadre de concertation permanent

Le thème principal de cette rencontre ouverte ce matin est : « La contribution des mouvements sociaux dans la promotion de la transition agroécologique en Afrique de l'Ouest : défis, enjeux et perspectives ». C'est le communicateur Mamadou Goïta du Mali qui va présenter le thème et animer les échanges.
Il faut noter qu'au cours de cet atelier régional, il sera également question de la mise en place d'un cadre de concertation permanent des mouvements sociaux autour de l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest.

« L'agroécologie est un mode de vie », a déclaré Aïssata Yattara

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina/ Projet Accord-Cadre Eau-phase V : Plus de 100 000 bénéficiaires directs bientôt touchés grâce à la Croix-rouge

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 20:00

La Croix-rouge burkinabè et celle luxembourgeoise ont organisé, ce mardi 30 juillet 2024, à Koudougou (province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest), une cérémonie de lancement officiel des activités du « Projet de renforcement de la résilience des communautés par l'amélioration de l'accès à l'eau potable et l'assainissement au Burkina Faso (Accord-Cadre Eau-phase V) ». Il ambitionne de renforcer la résilience des communautés cibles grâce à l'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans le pays.

Les communes de Pabré, Tanghin Dassouri, Dapélogo, Imasgo, Nandiala et Koudougou sont les bénéficiaires de cette initiative qui va s'étaler sur cinq ans (2024 - 2028). Concrètement, le projet Accord-Cadre Eau - phase V va permettre de réaliser et de réhabiliter des infrastructures d'accès à l'eau potable dans ces localités. Aussi, d'améliorer des centres communautaires en postes d'eau potable. En outre, de renforcer les capacités de gestion des communes. Puis, de contribuer à l'assainissement de l'environnement des communautés à travers des initiatives pilotes. De participer à la connaissance des communautés cibles en matière d'assainissement et de prévention des maladies hydriques. Enfin, les zones touchées par la crise sécuritaire qui ont été identifiées vont constater une amélioration de leur accès à l'eau potable.

Les parties prenantes ont pris l'engagement de contribuer au succès du projet

Ce projet compte impacter positivement 103 713 personnes de manière directe et 428 593 indirectement. Plus de deux milliards de FCFA ont été mobilisés. Le ministère des Affaires étrangères et européennes de la défense, de la coopération et du commerce extérieur du Luxembourg est le principal partenaire financier de ce projet. L'ONG "Soleil dans la main" et l'État burkinabè sont également des partenaires.

En rappel, depuis 1961, l'aide internationale de la Croix-rouge luxembourgeoise œuvre conjointement avec celle burkinabè pour subvenir aux besoins des populations vulnérables dans plus de 12 régions du Burkina Faso dont celle du Centre-ouest

Un projet en phase avec la réalité actuelle du Burkina Faso

Le coordonnateur du projet Accord-Cadre Eau, Noufou Guiré a précisé que l'approche nexus humanitaire a été prise en compte dans la phase V. Il a fait savoir qu'un fonds a été prévu pour être injecté dans les zones touchées par la crise sécuritaire. L'objectif de cette démarche s'inscrit dans la continuité de l'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement des populations. Il a affirmé que les parties prenantes à ce projet vont s'appliquer à la tâche pour permettre aux populations cibles d'adopter les bonnes pratiques d'hygiène. Les infrastructures bientôt dressées et réhabilitées vont améliorer considérablement les conditions de vie des bénéficiaires, a espéré Noufou Guiré.

Noufou Guiré (en face du micro) a souligné que le projet prend en compte la situation humanitaire au Burkina Faso

Le secrétaire général de la région du Centre-ouest, Séverin Zoumèsègh Somé a déclaré que : « la problématique liée à l'eau et à l'assainissement est d'actualité. L'État fournit beaucoup d'efforts en la matière dans diverses localités. Malheureusement, présentement, certaines zones n'ont pas accès à l'eau potable. Elles ont un assainissement déplorable et une gestion des eaux lamentable. Un projet de ce type est à féliciter car il vient accompagner nos populations. J'ai engagé tous les services techniques qui sont en lien avec sa mise en œuvre à se mettre à la disposition du projet, afin que les objectifs soient atteints dans un court ou moyen termes », a-t-il dit.

Séverin Zoumèsègh Somé (en veste) a demandé aux populations d'être perméables aux sensibilisations s'inscrivant dans le cadre du projet Accord-Cadre Eau - phase V

A noter que la première phase du « projet de renforcement de la résilience des communautés par l'amélioration de l'accès à l'eau potable et l'assainissement au Burkina Faso (Accord-Cadre Eau - phase) » a débuté en 2009. Au regard du succès engendré, s'en sont suivies les phases II, III, IV et celle V qui a été lancée à la cité du cavalier rouge (Koudougou).

SB
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RDC : la Banque mondiale va mobiliser 1,4 milliard USD pour soutenir le secteur de l’éducation

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 19:39



Une délégation de la Banque mondiale (BM), conduite par son directeur des opérations, Albert Zeufack, a présenté, lundi 29 juillet à la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, le portefeuille du secteur de l’éducation en République démocratique du Congo.

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Bukavu : 3 blessés graves après incendie d'une station-service

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 19:30


Un incendie s’est déclaré ce mardi 30 juillet dans une station-service près de l’hôpital général de Bukavu dans la commune de Kadutu. Le bilan provisoire est de trois personnes grièvement blessées, deux maisons, deux véhicules et deux motos calcinés.


Des témoins rencontrés sur le lieu du drame racontent que le feu est parti d’un camion qui chargeait des bidons d’essence à l’intérieur de la station. 

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JO Paris 2024-Boxe : la Congolaise Marcelat Sakobi éliminée aux 16es de finale

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 19:23


La boxeuse congolaise Marcelat Sakobi a été éliminée, ce mardi 30 juillet, aux 16e de finale des Jeux Olympiques Paris 2024.


La pugiliste congolaise est tombée devant l’Ouzbeke  Sitora Turdibekova  au points 2-3 dans un combat très serré à trois rounds, catégorie de -57 kilo 

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Plan International Burkina : Deux millions de personnes touchées par une trentaine de projets mis en œuvre entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 17:59

L'ONG Plan International Burkina tient ce 30 juillet 2024, la revue annuelle de l'année fiscale qui s'est étalée du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Une occasion pour faire le bilan des activités menées durant cette période, analyser les forces et acquis, faire des recommandations pour l'année fiscale 2024 et présenter la planification de l'année fiscale 2025. On note qu'au cours de l'année fiscale écoulée, ce sont une trentaine de projets qui ont été mis en œuvre et plus de 10 milliards investis au profit de plus de deux millions de personnes.

Malgré un contexte sécuritaire difficile et une mobilisation des ressources rendue difficile par les différentes crises à travers le monde, Plan International Burkina a pu dérouler son programme d'activités de l'année fiscale 2023-2024. Une trentaine de projets répartis dans trois domaines, ont été implantés dans 4 régions du pays, afin de faire progresser les droits des enfants et l'égalité en faveur des filles. Ces domaines sont l'éducation de qualité et inclusive et le développement de la petite enfance ; l'autonomisation économique des jeunes et l'entreprenariat ; la santé et droits sexuels et reproductifs et la protection contre la violence.

En ce qui concerne l'éducation inclusive et de qualité, ce sont plus de 148.000 personnes qui ont été touchées. 129 centres d'apprentissage ont été ouverts au profit des élèves déplacés et communautés hôtes, 3 491 enfants y ont été inscrits et 3 404 d'entre eux ont été transférés dans les écoles primaires. La construction et la réhabilitation de salles de classes équipées, la réalisation de latrines et de forages et l'appui à la cantine scolaire, a aussi permis d'améliorer l'offre éducative au profit de 25.041 élèves dont 14.780 filles.

Pour ce qui est des opportunités d'emploi et d'entreprenariat pour les jeunes, on note que 777 personnes ont été formées en agro écologie, maraîchage et saponification ; 776 jeunes formés en entreprenariat et gestion des petites unités économiques ; 1 922 jeunes formés en coupe-couture, coiffure, mécanique, énergie solaire, tissage, soudure, etc. 159 d'entre eux ont bénéficié de financement pour leurs plans d'affaires.

Vue des participants

Au niveau de la santé sexuelle et reproductive, 66 646 personnes ont bénéficié de diverses activités. Celles-ci ont consisté en des séances de sensibilisation et formation sur les droits sexuels et reproductifs, le mariage et les unions précoces des enfants, la gestion des menstrues, l'éducation à la sexualité et au dialogue positif, etc.

Les activités en lien avec la protection contre la violence, ont permis de sensibiliser plus de 14 000 personnes sur les mesures de prévention et de protection, les violences faites aux enfants, le mariage précoce, les mécanismes de référencement des cas, etc. De plus, 2 223 femmes et filles à risque de violences basées sur le genre ont été dotées en kits de dignité et 22 familles d'accueil soutenues en vivres et matériel d'hygiène au profit de 97 enfants. Au total, ce sont plus de 26 000 personnes qui ont bénéficié des actions menées dans le domaine de la protection contre la violence.

Rafiou Aboudou, représentant pays résident par intérim de Plan Burkina

Pour le représentant pays résident par intérim de Plan Burkina, Rafiou Aboudou, ces chiffres sont plus que des statistiques, « ils représentent des vies transformées, des communautés renforcées et des espoirs ravivés ». Il se dit pleinement satisfait des résultats atteints, au regard des deux millions de personnes impactées par les projets, dont plus de la moitié est constituée de femmes et de filles.

Pour l'année fiscale 2024-2025, Plan International entend poursuivre ses actions, pour l'avènement d'un monde plus juste et équitable pour tous les enfants, en particulier les filles. 33 projets seront déployés à cet effet. Un plan stratégique pays est également en cours d'élaboration.

Armelle Ouédraogo
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Soutenance de thèse à l'université de Lomé (Togo) : Mariam Bationo/ Congo élevée au rang de docteure en Sociologie de la santé, avec la mention très honorable

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 17:59

« Genre et santé de la reproduction au Burkina Faso : Implication des hommes dans la santé de la mère et de l'enfant et jeu d'acteur dans la cellule familiale à Koudougou ». C'est sous ce thème que Mariam Bationo/ Congo a soutenu sa thèse de doctorat en Sociologie le vendredi 7 juin 2024 à l'université de Lomé au Togo. Cette thèse qui a été rédigée sous la direction du Pr Tossou Atchrim, Pr titulaire en Socio-anthropologie de la santé à l'université de Lomé (Togo), lui a valu à l'issue de l'appréciation du jury d'être élevée au rang de docteure avec la mention très honorable avec félicitation du jury.

À l'issue de la présentation des résultats de recherche de l'impétrante, ainsi que les questions et observations du jury présidé par le Pr Ali Pitaloumani Gnakou, Pr titulaire à l'université de Lomé(Togo), Mariam Bationo/ Congo est admise au grade de docteure avec la mention Très honorable, avec félicitation du jury. A travers cette thèse, l'impétrante s'est penchée sur les questions de santé maternelle et infantile et l'implication des hommes au niveau du Burkina Faso. Car les taux de décès de ces cibles constituent un problème de santé publique et de société.

En clair, selon elle, plusieurs facteurs ont été étudiés, mais ces taux restent alarmants. La présente recherche interroge de ce fait l'implication des hommes dans l'accompagnement de la santé mère-enfant au sein de la cellule familiale dans la zone de Koudougou.

Dr Mariam Bationo/Congo

Avec pour objectif d'analyser les perceptions sociales, les interactions et le milieu de résidence sur la participation des hommes dans les questions de santé de la mère et de l'enfant.

Adoptant une approche qualitative, 85 entretiens individuels semi-structurés et quatre focus groups ont été réalisés avec une diversité d'acteurs, (femmes enceintes, mères d'enfant, hommes, professionnels de santé et leaders religieux). Aussi, des groupes de discussion ont été animés avec des hommes mariés (4 groupes de discussion de 6 à 8 participants par groupe). Des observations directes et des prises de vue ont également été effectuées. Ces personnes ont été recrutées dans cinq centres de santé et de promotion sociale du district sanitaire de Koudougou, dont 2 en périphérie de la ville et 3 à l'intérieur et parmi les 3 figure un centre privé.

Photo de famille

Les résultats démontrent que les perceptions socioculturelles sont fondées sur des normes de genre (féminisation et masculinisation de la maternité), les interactions entre les membres de la famille, entre agents de santé et les hommes d'une part, et le milieu de résidence (urbain/rural et le type d'habitation), influencent l'engagement des hommes dans le parcours des soins maternels et infantiles dans la cellule familiale.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Gestion du Programme de restructuration des zones d'habitat spontané et d'apurement du passif du foncier urbain : Les membres de l'unité officiellement installés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 17:59

Le Ministère de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, a organisé la cérémonie officielle d'installation des membres de l'unité de gestion du Programme de restructuration des zones d'habitat spontané et d'apurement du passif du foncier urbain (PRO-REST-APUR), le lundi 29 juillet 2024, à Ouagadougou.

Mettre en œuvre la stratégie de résorption des habitats spontanés encore appelés zones non-loties dans les 13 capitales régionales ainsi que Pouytenga. C'est la mission assignée à l'unité de gestion du Programme de restructuration des zones d'habitat spontané et d'apurement du passif du foncier urbain (PRO-REST-APUR), installée le lundi 29 juillet par le Ministre de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé.

Selon lui, le programme dont l'objectif est de contribuer à l'amélioration du cadre et des conditions de vie des populations urbaines a pour finalité, entre autres, d'améliorer la fonctionnalité du tissu urbain, faciliter l'accessibilité des quartiers et de résorber le passif du foncier urbain. « Les nombreux lotissements conduits au lendemain de la communalisation intégrale, ont laissé un lourd héritage en termes de difficultés d'attribution de nombreuses parcelles issues desdits lotissements. Ces espaces ‘'lotis'', partiellement ou pas attribués, ont pris, au fil des années, la configuration d'habitat spontané dense avec des constructions en matériaux définitifs. Conséquence, nombreuses sont les populations qui n'arrivent pas à accéder à leurs parcelles tandis que d'autres cherchent encore à être recasées pour leur bien-être. C'est fort de ce constat que mon département a élaboré le Programme de restructuration des zones d'habitat spontané et d'apurement du passif du foncier urbain, qui pour rappel, est en gestation depuis 2014 », a expliqué le ministre.

Le ministre a fait une mention spéciale aux membres de l'équipe chargée de l'évaluation du passif de la promotion immobilière privée, installés en août 2023

Il a, en outre, soutenu que suivant les orientations des premières autorités, le programme mettra l'accent dans un premier temps, sur l'apurement du passif du foncier urbain dans l'arrondissement 7 de Ouagadougou et dans l'arrondissement 5 de Bobo-Dioulasso. Et pour y arriver, un ensemble d'actions sont prévues par le programme dont la mobilisation sociale et foncière, l'aménagement et la viabilisation des sites, la réalisation des équipements socio-collectifs de base, la facilitation de l'accès au logement décent et l'appui institutionnel.

Le ministre Sidibé a fait savoir que le programme comporte plusieurs étapes partant des concertations jusqu'à la viabilisation des sites avec des phases intermédiaires d'enquêtes foncières, de levé d'état des lieux, d'aménagements urbains, d'implantation parcellaire. C'est pourquoi, il a sollicité la participation de plusieurs départements ministériels à travers leurs services techniques pour l'atteinte des objectifs.

Le Coordonnateur de l'unité de gestion du PRO-REST-APUR, Solimane Hamed Ouattara a remercié le ministre pour la confiance placée en eux pour conduire cette mission. « Nous prenons la pleine mesure de la mission qui nous est ainsi confiée. Nous tacherons de la mener avec rigueur et probité », a soutenu M. Ouattara.

Le ministre en charge de l'Habita, Mikaïlou Sidibé a dit compter sur l'engagement des membres de l'Unité et l'accompagnement de l'ensemble des structures du Ministère ainsi de tous les partenaires étatique

Il a précisé que le programme doit s'exécuter sur une durée de sept ans et consistera entre autres, à l'aménagement et la viabilisation de plus de 40 563 hectares pour la restructuration au sens strict, l'apurement et la viabilisation de plus de 6 354 hectares concernés par le passif du foncier urbain à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, la mise en place d'une base de données informatisée des parcelles et des attributaires. A l'occasion de cette cérémonie, le ministre a fait une mention spéciale aux membres de l'équipe chargée de l'évaluation du passif de la promotion immobilière privée, installés en août 2023.

« Il vous souviendra qu'en août 2023, j'installais ici même une autre équipe. C'était celle qui avait la charge d'évaluer le passif de la promotion immobilière privée. Je voudrais saisir cette tribune, pour faire une mention spéciale à l'endroit des membres de ce comité dont l'abnégation et l'engagement ont permis à notre département de formuler, à l'endroit du gouvernement, des recommandations pratiques dont certaines sont déjà en cours de mise en œuvre, notamment par le Ministère en charge de l'économie », a-t-il déclaré.

Sosthène NIKIEMA

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Basket/M : Ami BK croise Chaux Sport en finale de l’Entente urbaine de Bukavu

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 17:44


Le BC Ami BK joue, ce mardi 30 juillet, le BC Chaux Sport à la série de 5 finales à l'Entente urbaine de basketball de Bukavu.


Le coup d'envoi du premier Game est prévu au Stadium de l'Institut supérieur et pédagogique (ISP) de Bukavu à partir de 16h heure locale.


C'est le remake de deux saisons précédentes ayant vu les guérillas (Chaux Sport) remporter le titre face aux Bakonzi ya terrain (Ami BK).

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Est de la RDC : João Lourenço échange avec les chefs de la diplomatie congolaise, rwandaise et angolaise

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 30/07/2024 - 16:54



La situation de sécurité et de paix dans l'Est de la République démocratique du Congo a été au centre des échanges que le Chef de l'Etat angolais, João Lourenço, a eus mardi 30 juillet à Luanda avec les chefs de la diplomatie de la RDC, du Rwanda et de l'Angola, rapporte l’Agence angolaise de presse.

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Burkina Faso : Issa Tiendrébéogo, une des valeurs sûres du cinéma

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 30/07/2024 - 15:56

Jeune réalisateur documentariste, la trentaine, Issa Tiendrébéogo ne se contente plus de filmer le réel, il y ajoute désormais sa vision, sa touche, ses ressentiments. Ex pensionnaire de l'Institut supérieur de l'image et du son-Studio école (ISIS-SE) au Burkina Faso où il a étudié pendant cinq ans le cinéma, Issa décide de mêler documentaire et fiction : le documentaire de création, ce genre cinématographique pas très connu des Burkinabè. Portrait !

Le rêve d'Issa en intégrant une école de formation en cinéma, était de faire de la fiction. Il voulait « passer de l'autre côté de la caméra », confie-t-il. Dans le monde cinématographique, il a deux casquettes. Il a une formation de comédien de théâtre et de cinéma. Dans la pratique professionnelle, Issa Tiendrébéogo a joué dans plusieurs pièces, des films et des séries. Même si le métier de l'audiovisuel est une passion inhérente en lui, il avoue arriver dans le documentaire par contrainte.

« Je peux dire que je suis venu au documentaire un peu par contrainte », a-t-il confié. Cette situation, explique-t-il, est due aux difficultés auxquelles l'école était confrontée pour produire les films de fiction de fin de cycle de la licence. Du coup, ajoute-t-il, nous sommes tous devenus documentaristes en Master. Mais très vite, la passion va prendre le dessus. Face à des enseignants de renom comme Issaka Konaté et Issa Traoré de Brahima, Issa est fasciné par ce genre cinématographique.

Venu au documentaire par le fait d'un hasard, aujourd'hui Issa loue ce hasard. Pour lui, le genre documentaire de création est le meilleur support pour s'exprimer. Il est moins budgétivore que la fiction, a-t-il fait savoir. « Le documentaire, tu peux aller juste avec ton cadreur et ton ingénieur de son et vous travaillez », explique-t-il.

A l'entendre, le documentaire de création permet une plus grande flexibilité esthétique et formelle que la fiction. « En documentaire, vous pouvez faire de telle sorte que la caméra soit plus proche de votre sujet, donc il n'y a pas besoin de s'encombrer d'accessoires », raconte-t-il.

Original dans son approche créative, il commence un film par une poésie qu'il griffonne, affine, avant de passer au scenario (le traitement pour le cas du documentaire). Cette touche particulière se retrouve le long du film où une poésie est déclamée. C'est son fil conducteur.

Déjà auteur de plusieurs courts métrages et lauréat de plusieurs festivals, Issa Tiendrébéogo travaille sur un projet de série documentaire : La danse des devins.

Ce projet lui tient énormément à cœur, surtout à cette étape de sa carrière. La danse des devins, c'est une fenêtre ouverte sur les pratiques ancestrales. Issa nous plonge avec sa caméra dans ce monde mystérieux et fermé. Il nous amène au contact de ces hommes d'une autre époque qui ne jurent que par la spiritualité africaine.

Un seul épisode, sur les dix de ce projet, a été réalisé. Le deuxième épisode a reçu le soutien du ministère de la Culture à hauteur de 500 000 francs CFA pour le développement du scenario. Le jeune réalisateur est toujours en quête de soutien pour réaliser les huit autres épisodes de cette série documentaire.
« On va postuler au Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africains (MICA) pour chercher des fonds afin de réaliser ne serait-ce que cinq épisodes », espère-t-il.

En attendant l'aboutissement de ce projet, il finance ses initiatives sur fonds propres par sa petite maison de production. « On fait de petits boulots, puis quand on a 5 000 ou 10 000 francs, on remet le sac au dos et on fait ce qu'on peut avec ces maigres moyens », a-t-il indiqué, parlant des difficultés auxquelles font face les jeunes cinéastes pour trouver des financements.

Issa Tiendrébéogo, confiant, malgré les difficultés, espère présenter un court métrage au prochain Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Auguste Paré
Lefaso.net

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