Le député provincial Mike Mukebayi jugé en flagrance notamment pour incitation à la haine tribale, par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, a été transféré, mardi 23 mai, à la Prison centrale de Makala, a appris de cette juridiction, l’Agence congolaise de presse (ACP).
Peu à peu l'affaire Ousmane Sonko et Adji Sarr est en train de connaître son dénouement. Dans la nuit du mardi au mercredi 24 mai 2023, le procureur du tribunal de Dakar a requis dix ans de réclusion criminelle pour viols contre l'opposant sénégalais Ousmane Sonko. L'audience s'est déroulée en l'absence de l'accusé et de ses conseils.
Le procès s'était ouvert le 16 mai, dans un contexte de heurts et avait été reporté au bout de quelques minutes.
Dans un tribunal placé sous haute protection policière, il a fini mardi par entrer dans le vif du sujet après le rejet de nouvelles demandes de report, avec la lecture de l'acte d'accusation et l'interrogatoire de la co-accusée de M. Sonko, Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté.
En effet, la plaignante Adji Sarr avait maintenu la veille ses accusations, assurant avoir été violée cinq fois par l'opposant Sonko dans un salon de beauté de la capitale où elle travaillait. Elle a relaté sans détour les actes que M. Sonko lui a imposés entre fin décembre 2020 et début février 2021.
La patronne de Sweet Beauté, dans les toutes dernières semaines de sa grossesse, a nié les faits de complicité de viol qui lui étaient reprochés. "Adji Sarr ne m'a jamais parlé de viol.
Elle n'en a jamais parlé à mon époux", a-t-elle dit. Elle a répondu aux questions d'elle-même, sans l'assistance de ses avocats qui, eux, avaient quitté la salle.
Au final, cinq ans de réclusion criminelle ont été requis contre cette dernière pour "complicité de viols" et un an d'emprisonnement ferme pour diffusion d'images contraires aux bonnes mœurs et incitation à la débauche.
Pour ce qui est de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, principal accusé dans cette affaire. Le procureur du tribunal de Dakar a requis dix ans de réclusion criminelle pour viol.
Selon le journal le Point Afrique, le jugement a été mis en délibéré et la décision est attendue pour le 1er juin, a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi le président de la chambre criminelle dans un climat de haute tension politique.
Défense et accusé absents au procès.
Très populaire auprès de la jeunesse, l'opposant de 48 ans a reconnu être allé se faire masser pour apaiser des douleurs de dos chroniques. Mais il a toujours réfuté les accusations dans les dossiers de viols présumés et de diffamation et crie au complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. Sa défense s'était retirée après avoir demandé en vain le report du procès (https://lefaso.net/spip.php?article121354).
Les rendez-vous de M. Sonko avec la justice dans cette affaire et une autre de diffamation dans laquelle, il vient d'être condamné et qui pourrait elle aussi le priver de ses droits électoraux, ont régulièrement donné lieu à des incidents et des affrontements.
YZ
Lefaso.net
Source : Le Point Afrique
La campagne de vaccination contre la rougeole démarre ce mercredi 24 mai à Bukavu (Sud-Kivu).
L’épidémie de rougeole est actuellement notifiée dans toutes les trente-quatre zones de santé de la province du Sud-Kivu.
C’est ce qui justifie l’organisation de cette campagne qui vise les enfants âgés de 6 à 59 mois.
Plus de six-cents maisons d’habitations en paille et plus de trois-cents autres en durs, ont été affectées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit du 20 au 21 mai sur la commune rurale de Kalima(Maniema).
Certaines maisons ont perdu de toiture, pour d’autres ce sont les murs qui se sont écroulés.
Le gouvernement congolais a soumis une nouvelle situation de la RDC à la Cour pénale internationale(CPI), mardi 23 mai.
Un mois après l’incendie survenu au lycée Mwanga de Kolwezi(Lualaba), la ville est replongée dans l’émoi depuis lundi 22 mai, à la suite de l’annonce du décès d’une autre élève blessée lors de ce drame.
Agée de neuf ans, l’élève Kasongo Ngoy Kabila Emmanuella est morte lundi à Lubumbashi où elle était transférée pour des soins appropriés après l’incendie de son lycée, le 24 avril dernier. Elle souffrait d'un traumatisme crânien.
Le Premier ministre, Sama Lukonde a rassuré, mardi 23 mai, le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) de l'accompagnement du gouvernement qui s'est engagé à disponibiliser les fonds nécessaires pour la concrétisation du chronogramme du processus électoral.
Sama Lukonde s’est ainsi exprimé lors des discussions qu’il a eu, mardi, avec le président de la CENI, Dénis Kadima.
Les Forces armées de la RDC(FARDC) et les forces de la MONUSCO ont résolu, mardi 23 mai, de renforcer leur collaboration pour la neutralisation des groupes armes qui continuent de commettre des violences sur la population.
La presse guinéenne est confrontée à une tentative de musèlement sans précédent ces derniers jours. La preuve, l'émission de plusieurs médias a été interrompue et des sites d'information ainsi que des réseaux sociaux sont sous restriction. En vue de mieux appréhender cette atmosphère tendue entre la presse guinéenne et les autorités, nous avons joint en ligne le mardi 23 mai 2023 Maïmouna Bangoura, journaliste, fondatrice du site laguineenne.info.
Lefaso.net : Pourquoi la presse guinéenne a-t-elle observé ce mardi 23 mai 2023 une journée presse morte ?
Maïmouna Bangoura : Nous avons observé une journée presse morte pour montrer notre mécontentement suite au démentelement des émetteurs du groupe de presse Afric Vision et au brouillage des ondes, la restriction des sites d'informations guinéens ainsi que des réseaux sociaux. C'est également pour exprimer notre ras le bol face aux menaces proférées par le ministre Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement.
Quel est en ce moment l'état de la liberté de presse en Guinée ?
La liberté de presse va de mal en pis en République de Guinée. Les journalistes sont victimes de menaces, de violations, de censure etc.. Et aujourd' hui, c' est le porte-parole du gouvernement qui profère, lui aussi, des menaces contre la presse.
En tant qu'hommes de médias, nous estimons que l'État veut museler la presse. Et pour parvenir à ses fins, le pouvoir a démantélé des émetteurs de certains groupes de médias, brouillé des ondes, restreint des sites d'information et des réseaux sociaux. C'est qui est regrettable.
Que proposent les acteurs des médias pour améliorer cette situation ?
Les acteurs des médias comptent boycotter toutes les activités du gouvernement, faire une marche de protestation dans tout le pays, informer et interpeller les ambassades, la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l'homme et la Haute autorité de la communication (HAC).
Si toutefois le gouvernement ne lève pas toutes les restrictions à savoir, restituer les émetteurs d'Afric Vision, cesser le brouillage des ondes et débloquer les sites et réseaux sociaux ; des synergies des médias seront organisées pour parler de la situation de la presse.
Ensuite les associations et les organisations professionnelles de presse en Guinée vont suspendre leur participation au sein du conseil d'administration du Fonds d'appui au développement des médias (FADEM), à la HAC et au Conseil national de la transition.
Lefaso.net