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Afrique

Procès Vincent Dabilgou : L'affaire renvoyée au 15 juin 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 15:31

Le procès du président du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), Vincent Dabilgou, a repris au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, ce jeudi 25 mai 2023. Aussitôt reprise, l'audience sera levée et renvoyée au 15 juin 2023. Le nouveau conseil de Vincent Dabilgou veut s'imprégner du dossier. En tout cas, a déclaré le juge, "ce renvoi est un renvoi ferme".

La raison du énième renvoi du procès de Vincent Dabilgou, ce jeudi 25 mai 2023, est que le nouvel avocat de sieur Dabilgou a prétexté qu'il venait de se constituer et qu'il n'avait pas connaissance de toutes les pièces du dossier. Pour Me Marcelin Ziba, avocat de la partie civile aux côtés du REN-LAC, cela cause problème parce que depuis février 2023, que M. Dabilgou est poursuivi, il pouvait se constituer autant d'avocats qu'il le voulait. « Mais qu'a la dernière audience, il se constitue un nouvel avocat, nous nous voyons ici une intention en réalité de provoquer un renvoi du dossier. Pire l'avocat qui avait soulevé l'exception d'inconstitutionnalité ne s'est même pas présenté », a-t-il regretté.

Les renvois précédents étaient liés à des questions d'exceptions de procédures qui ont été soulevées pour la plupart par les conseils de M. Dabilgou. Ces derniers stipulent que le tribunal correctionnel est incompétent pour juger les faits reprochés à M. Dabilgou du fait de sa qualité d'ancien ministre. Ils ont multiplié les exceptions, a fait savoir Me Ziba. La dernière en date, c'est l'exception d'inconstitutionnalité qui a été soumise au Conseil constitutionnel et qui obligeait à surseoir au jugement, le temps de permettre à cette juridiction de statuer.

Me Marcellin Ziba

« Comme vous l'avez entendu ce matin, le Conseil constitutionnel a décidé, en date du 9 mai 2023, que les dispositions incriminées n'ont rien de contraire à la constitution et que les juridictions de droit commun, c'est-à-dire, la juridiction actuellement saisie, a bien une compétence résiduelle qui lui reviendra de déterminer pour connaitre de certaines infractions reprochées à l'ex ministre », a rappelé l'avocat de la partie civile. Il a martelé que ce énième renvoi est encore du fait des avocats de M. Dabilgou. « Ce sont eux qui mènent la danse dans ce dossier. Mais cette fois-ci, c'est un renvoi ferme. A partir donc d'aujourd'hui, ce procès ne sera plus renvoyé sauf force majeure », a-t-il terminé.

Pour rappel, l'ex ministre en charge du Transport est poursuivi pour détournement de fonds, blanchiment de capitaux, financement occulte de parti politique commis à l'occasion de l'exercice de ses fonctions de ministre.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Un conteneur rempli de cocaïne à destination du port d’Oran intercepté en Espagne

Algérie 360 - Thu, 25/05/2023 - 14:26

Une importante cargaison en provenance de l’Amérique du sud et à destination du port d’Oran a été découverte par les douaniers espagnols ce mardi, rapporte […]

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Burkina/Médias : Dr Cyriaque Paré propose une alternative pour faire face à la révolution technologique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 14:15

Dans un monde en perpétuelle mutation, la digitalisation a profondément transformé la manière de communiquer et d'accéder à l'information produite par les médias traditionnels. Un état de fait qui a ouvert de nouvelles perspectives, permettant ainsi, à pratiquement tout le monde de devenir à la fois consommateur et créateur de contenus, selon Dr Cyriaque Paré, fondateur de Lefaso.net, pionnier des médias en ligne au Burkina Faso. À l'occasion du cinquantenaire du journal L'Observateur Paalga, l'expert de la communication digitale a été invité à partager son expérience lors d'une conférence initiée ce mercredi 24 mai 2023 à Ouagadougou, à l'université Joseph Ki-Zerbo. Le thème de sa communication aborde les défis et opportunités de la presse écrite dans un contexte de digitalisation.

La révolution numérique a entraîné une multitude de défis pour l'industrie de la presse et en particulier pour la presse écrite. Autrefois considérée comme le bastion de l'information, la presse écrite se retrouve aujourd'hui confrontée à des enjeux majeurs pour maintenir sa pertinence et sa viabilité économique face à la prolifération des journaux en ligne. C'est dans ce contexte que le fondateur de Lefaso.net, Dr Cyriaque Paré, apporte sa contribution à l'innovation de la presse écrite burkinabè face aux enjeux du moment.

Après avoir planté le décor avec un aperçu historique sur la naissance et l'évolution de la presse en ligne dans le monde et au Burkina Faso, Dr Paré articule son exposé en trois parties. La première aborde les enjeux d'une révolution technologique et industrielle avec la digitalisation. La seconde, elle, confronte la presse écrite burkinabè à la digitalisation. Et la dernière partie quant à elle, fait un focus sur les défis et les opportunités de la digitalisation.

Quatre personnes ont intervenu lors de la présente communication, ce sont de la gauche vers la droite, Abdoulaye Tao, Dr Cyriaque Paré, Dr Régis Dimitri Balima (modérateur) et Cyr P. Ouédraogo

Les enjeux d'une révolution technologique

D'entrée de jeu, Dr Paré rappelle que la révolution technologique a été facteur de plusieurs enjeux dans le domaine des médias, précisant que le développement de la presse électronique au milieu des années 1990 a coïncidé avec une crise structurelle des médias.

D'une crise conjoncturelle avec la baisse des ressources publicitaires, dit-il, la presse est entrée dans une crise structurelle avec la remise en cause de son utilité. « On se demande de plus en plus pourquoi payer pour des informations que l'on peut trouver aisément et gratuitement sur le Net », souligne-t-il.

Cette tendance s'explique, selon Dr Paré, par le fait que le Web a entraîné aujourd'hui une mutation de la logique du schéma traditionnel de communication où le journaliste était le seul à avoir le monopole de l'information. Ce monopole du journaliste prend donc fin avec l'avènement de nouveaux acteurs que sont notamment les bloggeurs, journalistes citoyens.

« Notre média est né en 2013, et pendant qu'on le déployait, il y a eu l'avènement de l'insurrection… », Abdoulaye Tao qui explique comment L'Economiste du Faso a basculé vers le numérique (panéliste)

Ainsi, le Web induit l'accélération du traitement de l'information et la vitesse de circulation de l'actualité. Conséquence, le journaliste qui travaillait selon un timing bien déterminé (livraison des articles, correction, mise en page, bouclage, distribution, etc.) se retrouve dans une tout autre logique. Il est désormais confronté à un média fluide, mouvant, qui ne connaît pas de “deadline” : il produit une information qu'il doit réactualiser en permanence.

Une industrie des entreprises de presse en crise

De par son expérience, Dr Paré affirme que les journalistes des nouveaux médias doivent désormais raconter les événements à mesure qu'ils se produisent. « Du journaliste, l'on est donc passé à “l'immédiatiste'' : les lecteurs veulent savoir ce qui se passe et non plus ce qui s'est passé. Comme le relèvent certains observateurs, le lecteur ne veut plus être informé, il veut être au courant. Ce qui souligne le succès de plus en plus grandissant des médias d'information en continu. Cela entraîne aussi la course au scoop, avec des risques de désinformation, et d'intoxication », soutient-il.

« Il y a assez de difficultés dans le monde de la presse écrite car de nombreux partenaires ne sont pas honnêtes… », assure Cyr P. Ouédraogo, directeur de publication de Infos sciences culture (panéliste)

Le modèle industriel des entreprises de presse est en crise. Beaucoup de grands titres ont simplement disparu ou alors ont enterré leur version papier pour passer au numérique. C'est l'analyse que fait Dr Cyriaque Paré, avant de présenter le modèle économique de Google en vogue, comme étant celui le plus solide, pour sa capacité à générer des revenus à travers la gratuité des contenus contre de la publicité.

Presse écrite burkinabè et digitalisation

À travers une étude de contenus de sites médias qu'a menée le conférencier pour sa thèse de doctorat en 2007, il ressort que la plupart des médias en ligne étaient de pâles copies des versions imprimées. « C'était de simples copier-coller d'une partie du contenu des journaux imprimés que l'on retrouvait sur leurs sites. Sidwaya reprenait en ligne 96% de ses articles et L'Observateur Paalga 40% », révèle Dr Cyriaque Paré.

Ce qui l'amène à comparer cette situation à un premier virage raté du Web par les journaux burkinabè, qui, mentionne-t-il, ne sont pas les seuls dans ce cas de figure. Car de son analyse, beaucoup de journaux ont mal compris au départ les avantages que le Web pouvait vraiment leur apporter en termes d'offre éditoriale, voire commerciale.

« Aujourd'hui, si vous n'êtes pas sur Facebook, vous avez beaucoup de risques de perdre vos lecteurs », Dr Cyriaque Paré, fondateur de Lefaso.net

Si Dr Paré déplore tout ce temps perdu par la presse imprimée pour migrer vers le numérique au Burkina Faso, il admet qu'aujourd'hui, les choses semblent avoir changé sur beaucoup de plans. Cependant, il relève tout de même qu'il y a des stratégies éditoriales et commerciales qui restent encore improbables. Et comme illustration, Dr Paré fait cas des journaux L'Observateur Paalga et Le Pays qui ont pris l'initiative de créer des pures players totalement différents de leurs sites-mères. Toute chose qui lui paraît incompréhensible, alors qu'ils auraient pu profiter de la notoriété de leurs marques et sites existants, a-t-il confié.

Dr Paré annonce par la même occasion que la quasi-totalité des médias burkinabè, toutes catégories confondues (journaux, radios, télés) ont leur version numérique (MEL). Quant aux NEL (pures players), ils sont estimés au nombre de 200, officiellement enregistrés auprès du Conseil supérieur de la communication (CSC). Ceux-ci n'ont rien à voir avec les dizaines d'autres qui fonctionnent de façon informelle sous forme de blogs amateurs, signale-t-il.

« On a compris à travers la communication de Dr Paré, que les médias traditionnels qui n'auront pas bien négociés la transition numérique sont appelés à disparaître », Mafarma Sanogo, participante

Afin de pouvoir sortir la tête de l'eau, plusieurs défis sont à relever. Ce sont ceux de la désintermédiation, de la substituabilité, des nouveaux acteurs, de la polyvalence et de l'instantanéité, selon l'expert des sciences et techniques de l'information et de la communication. Sur le plan de la désintermédiation, Dr Paré estime que le citoyen ordinaire, grâce à la démocratisation de la technologie, est devenu lui-même producteur et diffuseur d'informations et peut, de ce fait, se passer des médias professionnels. Ce qui oblige ces derniers à être davantage professionnels dans le but d'inverser la tendance.

Les défis

Dans un contexte où la situation économique des médias bat de l'aile, comment mettre en place une franche collaboration entre les professionnels du secteur et les infomédiaires ? Voici l'un des défis sur lequel Dr Paré suscite la réflexion de son auditoire. Ces infomédiaires sont les nouveaux acteurs de l'univers médiatique parmi lesquels l'on retrouve les agrégateurs (Opera News, Phoenix…), les régies pub internationales (Google AdSense…).

« Les infomédiaires comme Google et Facebook exploitent les contenus des médias sans leur verser un rond », dénonce Dr Paré, président de la Fédération des associations de professionnels de presse et éditeurs en ligne d'Afrique de l'Ouest

Pour ce qui est de la substituabilité, qui n'est rien d'autre que la difficulté de monétiser l'information, Dr Cyriaque Paré recommande le développement de nouvelles stratégies pour rentabiliser la production de l'information. Ce, d'autant plus qu'il est impossible de vendre ce qui est gratuitement disponible ailleurs.
La polyvalence quant à elle, représente pour Dr Paré à l'ère de la digitalisation, la production de contenus, l'écriture d'un article pour le journal imprimé, adaptée par la suite pour la radio, la télévision et Internet en y ajoutant des liens vers d'autres sources. Sans oublier la capacité d'interagir avec les lecteurs.

Parfois synonyme de course au scoop et à la superficialité, l'instantanéité est à l'origine de la diffusion de fausses informations et, en conséquence, de perte de réputation et du fonds de commerce qu'est la crédibilité du média.

Les alternatives pour la presse écrite

Dans cette partie, le conférencier présente les différentes opportunités qui s'offrent à la presse écrite à l'ère de la digitalisation. Ainsi, Dr Paré invite les acteurs de ce domaine à innover. Et cela commence pour lui par le multimédia qui est d'un grand avantage, en ce sens que l'écrit, accompagné du son et des images, permet à cette presse de produire et d'offrir des contenus enrichis et diversifiés. Sans oublier qu'en plus des articles traditionnels, chaque rédaction peut aujourd'hui mettre en place une webtélé et une webradio pour enrichir et diversifier ses contenus avec des vidéos et des podcasts multilingues.

Parmi les atouts que la presse écrite peut tirer de sa mise en ligne, il y a le fait qu'elle puisse désormais tenir la concurrence face aux autres médias. Puisqu'elle obtient dès lors la capacité de publier ses scoops sans délai grâce à l'instantanéité.

« Je trouve que les journalistes ont aujourd'hui pour concurrents sérieux, les professionnels des réseaux sociaux… », Dr Émile Bazyomo, participant

À partir de la réactivité et de l'instantanéité, la presse écrite peut aussi travailler en flux continue comme la radio et la télé et n'est plus astreinte au deadline. « Avant, on disait que la radio annonce, la télé montre et la presse écrite explique. Avec le numérique, la presse écrite peut annoncer (alerte), montrer (photo ou vidéo) et commenter avec des articles long format (slow journalism) », a montré Dr Paré.
L'autre atout évoqué, est l'interactivité. Celui-ci sert à entretenir la conversation avec les lecteurs, créer des communautés et les fidéliser tout en bénéficiant de l'intelligence collective des lecteurs à travers le crowdsourcing (témoignages, expertise, proposition de sujets d'articles en lien avec les vraies préoccupations des lecteurs, etc.).

Des étudiants en journalisme et communication ont aussi pris part à cette conférence

Dès lors que la presse imprimée aura intégré ces innovations, cela favorisera à coup sûr selon Dr Paré, le désenclavement, la décentralisation, la déconcentration. « L'information digitalisée s'affranchit des frontières et voyage plus loin et plus rapidement. Le journaliste a désormais devant lui un espace rédactionnel illimité », argumente-t-il.

Toute chose qui produit de la richesse car, insiste-t-il, le modèle économique des plates-formes numériques, c'est la gratuité des contenus contre la publicité. L'audience ainsi générée est vendue aux annonceurs, selon la logique de l'économie de l'attention. Les plates-formes des entreprises de presse ne servent donc pas qu'à vendre de l'information mais à vendre aussi toutes sortes de produits (licites) aux audiences ainsi générées.

Lire aussi : https://lefaso.net/spip.php?article119690

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Que pourrait signifier l'élection présidentielle turque pour le reste du monde ?

BBC Afrique - Thu, 25/05/2023 - 14:10
Les deux candidats encore en lice dans la course à la présidence de la Turquie - Recep Tayyip Erdogan et Kemal Kilicdaroglun proposent des politiques étrangères très différentes.
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Sciences spatiales : La maîtrise de l'espace, un impératif pour le développement socioéconomique et la sécurité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 14:04

Le Burkina Faso vit une crise sécuritaire depuis 2015. A cette situation s'ajoute les crises alimentaires, sanitaires à répétitions. Aussi engagé dans la communalisation intégrale depuis 2005, le développement des différentes localités tarde à venir. La maîtrise des ressources minières se pose aussi. En conséquence, un satellite en orbite pour un pays comme le Burkina Faso, lui permettra de solutionner ses différents maux. La conquête spatiale d'un pays, en s'appuyant sur ses experts, dans un cadre bien défini, apparaît aujourd'hui comme une nécessité stratégique de développement et de protection. L'Union africaine est en phase avec cette donne. C'est pourquoi elle a organisé la deuxième conférence internationale New Space Africa (nouvel espace pour l'Afrique) à Abidjan, en Côte d'Ivoire, du 25 au 28 avril 2023.

Abidjan a été le point de convergence des pays africains pour la conquête spatiale. Les experts en sciences spatiales venus de plusieurs continents ont relevé que les technologies spatiales offrent « une formidable » plateforme pour améliorer le renforcement des capacités, la gestion des risques de catastrophe, la surveillance météorologique et climatique, la connectivité avec les zones reculées, la sécurité du territoire, des éléments qui sont essentiels au développement socio-économique durable.

A travers le programme spatial initié en 2019 par le géophysicien le Pr Frédéric Ouattara, le Burkina Faso est dans cette dynamique. Dans cette optique, un nano satellite a été construit par le Professeur et son équipe, au Burkina Faso. « BurkinaSat-1, à vocation scientifique, vise à observer les terres. Il permettra aux agriculteurs d'adapter leurs pratiques aux conditions climatiques changeantes et aux pasteurs nomades d'optimiser les points d'eau pendant la transhumance », explique le Pr Ouattara.

La création d'une agence spatiale au Burkina Faso, permettra de définir les différents programmes spatiaux en fonction de nos priorités comme la lutte contre l'insécurité ; l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire ; l'exploitation minière ; la surveillance du territoire en général.

L'industrie spatiale au niveau mondial est en profonde mutation. Pour ce faire il faut associer les experts du domaine aux rencontres pour mieux orienter le politique. A l'image du Rwanda, de l'Angola, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, comme nous l'avions compris à la conférence Newspace d'Abidjan, la volonté politique est nécessaire pour la création d'une agence spatiale et pour le lancement des satellites. Maitriser son espace est aujourd'hui crucial, tant pour des enjeux de développement économique que ceux de la sécurisation du territoire. C'est aussi une question de souveraineté nationale.

Les organisateurs ont honoré le Pr Frédéric Ouattara, invité en expert des sciences spatiales à Abidjan

Pr Frédéric Ouattara, expert des sciences spatiales

L'Union Africaine a invité le Pr Frédéric Ouattara, à Abidjan, pour son expertise. « Nous sommes venus pour montrer aux collaborateurs Africains comme ceux d'ailleurs ce que nous savons faire, ce que nous sommes en train de faire et aussi notre vision. Il y a eu des échanges de données, une future collaboration dans le domaine des sciences spatiales. Chacun connait maintenant les compétences de l'autre en Afrique. Ce qui nous permettra de mieux nous mettre ensemble, dans le domaine des sciences spatiales, pour être plus forts » a déclaré Pr Ouattara à l'issue de la rencontre.

Au-delà des panels est des rencontres de haut niveau qu'il a animé, l'ancien président de l'Université Norbert Zongo a échangé avec des Burkinabè de la diaspora spatiale, pour une implication dans la mise en œuvre du programme spatial au Burkina Faso.

L'initiateur du programme spatial du Burkina Faso a aussi rencontré des constructeurs de satellites, les fournisseurs de logiciel pour le traitement des données, des partenaires lanceurs de satellites. Ces derniers ont promis d'accompagner notre pays pour le lancement de son cube-sat, aussi, pour les programmes à venir.

Au plan de la formation des compétences, il a pris contact avec des formateurs en ligne. « Nous allons amener des étudiants à s'inscrire pour ces formations à distances pour le traitement des images satellitaires et pour des certificats dans ce domaine » a-t-il promis.

Au plan de la collaboration, le Pr Frédéric Ouattara a eu un entretien avec le Dr Maram Kaire, directeur général de l'Agence sénégalaise d'études spatiales et avec les docteurs Arsène Kobea, Vafi Doumbia, tous des enseignants et des cadres au ministère de l'enseignement supérieur en Côte d'Ivoire pour une synergie d'action en Afrique de l'Ouest francophone.

Le Burkina Faso a déjà une voix qui compte dans le concert des sciences spatiales. Mieux, le nano satellite a été fabriqué par nos compétences locales. C'est un fait majeur salué à la conférence Newspace Africa. Experts et décideurs doivent regarder dans la même direction pour l'honneur du Faso.

Simon Céphas BAMOUNI
Communicateur pour le Projet BurkinaSat1
cephas.bmouni@gmail.com
De retour d'Abidjan

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Journée de l'Afrique : Me Guy Hervé Kam invite les Etats africains à l'union

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 13:57

Dans une tribune, à l'occasion de la journée de l'Afrique, le coordonnateur national du mouvement SENS Me Guy Hervé Kam invite les Etats africains à l'union. « Nous devons par conséquent nous engager dès à présent pour la création des États Africains Unis ou de toute autre forme de fédération politique à l'échelle continentale à même de garantir au continent une réelle indépendance et souveraineté », a-t-il écrit. Lire la tribune ci-joint.

Mes chers compatriotes Africains du continent et des diasporas,

La célébration de la Journée de l'Afrique, ce jour 25 Mai 2023, me donne l'occasion de m'adresser à vous toutes et tous Africain-e-s et Afrodescendant-e-s. Ce jour est aussi la date anniversaire des soixante (60) ans de l'Organisation de l'Unité Africaine devenue Union Africaine en 2002.

Je voudrais d'abord saisir cette occasion pour saluer respectueusement l'engagement, le combat et l'idéal des pères fondateurs du panafricanisme. À l'exemple d'Henry Sylvester-William, Marcus Garvey, William Du Bois et Benito Sylvain, tous nés dans la Diaspora, les pères fondateurs du panafricanisme ont d'emblée inscrit ce mouvement dans la conscience collective de l'humanité non seulement comme une lutte de libération du continent africain des griffes du colonialisme, mais aussi et surtout comme un combat pour la restauration de la dignité du peuple noir et des personnes d'ascendance africaine victimes du racisme sécrété par l'esclavagisme puis le colonialisme.

Je voudrais ensuite rendre hommage et saluer la mémoire des pionniers de l'indépendance africaine qui ont œuvré aussi bien sur la scène politique, intellectuel, social, culturel et économique pour redonner à l'Afrique sa fierté, sa liberté et sa dignité. En dépit d'une histoire douloureuse faite de traites esclavagistes arabo-musulmane et euro-chrétienne, d'humiliation, d'exploitations et de pillages sur près d'un millénaire, l'Afrique a certes plié l'échine, mais elle n'est pas tombée et elle n'a pas disparue. Elle a résisté, survécu et reconquis son indépendance et sa souveraineté sur la scène internationale. Elle s'est aussi engagée dans un processus d'unification au niveau régional et même continental, dans le but de faire entendre sa voix dans le concert des nations.

Tout en saluant tous les efforts faits dans ce sens par les différentes organisations sous régionales et continentales, qu'elles soient politiques, économiques, culturelles ou intellectuelles, j'appelle à un dépassement de ces organisations. Car malgré leur utilité sectorielle, elles ne peuvent faire face, dans leur forme actuelle, aux grands défis politiques, économiques, industriels, environnementaux, intellectuels, culturels, sécuritaires et militaires qui fragilisent l'ensemble de nos micros États respectifs.

Nous devons par conséquent, tous ensemble, nous engager dès à présent pour la création des États Africains Unis ou de toute autre forme de fédération politique à l'échelle continentale à même de garantir au continent une réelle indépendance et souveraineté. Cette tâche, dont l'urgence nous est chaque jour rappelée du fait de la déliquescence de la plupart de nos micros-États face aux défis sécuritaires en particulier, n'incombe pas qu'aux hommes et femmes politiques. Elle nous concerne tous, en tant que citoyens Africains et des diasporas, quel que soit notre secteur d'activité ou notre position sociale. Nous devons tous œuvrer pour une Afrique unie politiquement, avec des institutions fortes à l'échelle continentale pour faire face aux défis de notre temps.

Pour ce faire, je lance un appel solennel aux intellectuels, aux politiques, aux artistes, aux femmes et hommes de culture panafricanistes afin qu'ils s'engagent toujours davantage et fassent entendre leurs voix, pour ne pas laisser le champ libre aux marchands d'illusions et autres manipulateurs, très présents et nombreux aussi bien sur le terrain que virtuellement sur les réseaux sociaux.

J'en appelle aussi à la solidarité et à la coordination de l'ensemble des forces et organisations panafricanistes en vue de la conquête et l'exercice du pouvoir au niveau micro-étatique. Car cette étape constituera, sans aucun doute, un accélérateur pour la réalisation de l'objectif commun qui est l'unification politique du continent.

D'ores et déjà, je soumets à votre appréciation la proposition d'organiser des rencontres régulières et des actions communes panafricaines en vue de la création de l'État fédéral africain ou des États Africains Unis.

L'heure est venue de « faire basculer l'Afrique sur la pente de son destin fédéral », comme l'écrivait Cheikh Anta Diop.

Voilà pourquoi dès sa création, le Mouvement SENS s'est inscrit dans cette dynamique panafricaniste.

Vive l'Afrique, et en avant pour les États Africains Unis !

Je vous remercie.

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Polémique sur l’appropriation du patrimoine culturel algérien : un ministre marocain s’en mêle

Algérie 360 - Thu, 25/05/2023 - 13:47

Le débat sur l’origine de quelques éléments du patrimoine culturel algérien ne se calme jamais. Le dernier en date, concerne les origines du caftan. En […]

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Inondations en Algérie : « aucune perte humaine n’est à déplorer », ministre de l’Intérieur

Algérie 360 - Thu, 25/05/2023 - 13:36

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a rassuré les citoyens sur les conséquences des dernières intempéries qui […]

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50 ans de L'Observateur Paalga : Le colloque international s'achève sur une note de satisfaction

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 13:30

Débuté le mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, le colloque international, l'une des activités commémoratives des 50 ans de L'Observateur Paalga, a pris fin le mercredi 24 mai. Il était placé sous le thème « Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : résilience, opportunités et défis ».

Durant 48 heures panelistes, professionnels de médias, journalistes, communicateurs, étudiants et participants se sont entretenus sur plusieurs points à savoir : les pratiques journalistiques à l'ère du numérique, les enjeux économiques à l'ère du numérique ; médias TIC et espace public ; femme et médias.

Pour Magloire Somé, historien et président du comité scientifique du colloque, « les échanges ont été très riches. Il y a eu d'excellents exposés qui ont été faits et qui ont suscité beaucoup de débats ». Il soutient que lorsque « vous allez à un colloque, une rencontre scientifique et qu'il n'y a pas beaucoup de débats, ça donne l'impression que les communications n'ont pas intéressé les gens. Mais ici, nous avons constaté qu'au cours des deux jours, les présentations étaient dans le cœur du sujet et c'étaient des présentations innovantes qui ont suscité beaucoup d'intérêt auprès des participants ».

Remise d'attestations aux participants

Le président du comité scientifique du colloque a fait remarquer que les communicateurs se sont appesanti sur les nouvelles technologies qui offrent de nouvelles possibilités de publication tout en présentant des risques pour les médias traditionnels. « Il faut savoir se réadapter. Celui qui maîtrise le numérique et celui qui sait que le numérique offre d'immenses possibilités, pourra se repositionner et suivre la mutation », a-t-il résumé.

Une des problématiques qui est ressortie des débats, est que la presse écrite est menacée par la venue des supports électroniques. D'ailleurs, Magloire Somé a confié que « beaucoup de gens, grâce au téléphone portable et aux supports électroniques, ne s'embarrassent plus de papier. Ils préfèrent faire l'abonnement à partir du numérique pour pouvoir lire l'information online. Et aujourd'hui, vous voyez que dans les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'informations qui circulent. La presse est donc obligée de tenir compte de cela pour se réadapter. Si elle ne se réadapte, pas elle est obligée de disparaître ».

Magloire Somé /Historien, président du comité scientifique

Après ce colloque, les actes seront réunis et mis à la disposition du public. « Nous allons les faire instruire et publier. D'ici trois mois, nous allons pouvoir distribuer l'ensemble des communications pour évaluation et après cela, on les retournera aux auteurs qui vont prendre en compte les observations. Passé cette phase, le comité scientifique va procéder à l'édition des actes », annonce Magloire Somé.

À la sortie de ce colloque, nombreux sont les participants qui ont reçu des attestations. Des moments fructueux et bénéfiques pour les participants. Inès Kaouané, participante estime que ce colloque est le bienvenu. « Au terme des échanges, il faut dire que l'idée de proposer un axe dédié spécifiquement à la femme est une très bonne idée, parce que, de plus en plus, la femme doit être encouragée dans le domaine des médias », dit-elle.

Inès Kaouané/ Participante, paneliste

Les activités commémoratives des 50 ans de l'Observateur Paalga se poursuivent avec la journée portes ouvertes et l'exposition de photos d'archives ce jeudi 25 mai 2023 et l'action caritative en faveur des personnes déplacées internes le 26 mai 2023.

Marina Ouédraogo
Lefaso.net

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7e édition de Africallia : Un cocktail pour souhaiter la bienvenue aux entrepreneurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 13:30

Quatre ans après sa sixième édition en Côte d'Ivoire, Africallia revient au bercail avec l'organisation au Burkina Faso de la septième édition de ce forum. A l'aube de la cérémonie d'ouverture, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a reçu les hommes et femmes d'affaires autour d'un cocktail pour souhaiter la bienvenue à tous les participants à ce rendez-vous. La cérémonie s'est tenue dans la nuit du mercredi 24 mai 2023, à Ouagadougou.

Après quatre ans, le forum ouest africain de développement des entreprises (Africallia) se tient au Burkina Faso, pays des hommes intègres. 48 heures durant, plus de 300 chefs d'entreprises venus de partout à travers le monde parleront affaires à travers des dîners et des rencontres spécialement organisés pour l'occasion. Cette septième édition de Africallia se tient dans un contexte particulièrement difficile pour le pays hôte qu'est le Burkina Faso, en raison des crises multiples qui émaillent sa vie politique et institutionnelle.

Une photo de famille réunissant quelques entrepreneurs présents pour le cocktail de bienvenue

Des bémols qui n'ont pas empêché le comité d'organisation de tenir ce pari, mieux, de mettre les bouchées doubles pour que les activités des hommes et femmes d'affaires s'effectuent en toute quiétude. « Il est évident que les crises internes dont celles d'ordre sécuritaire que connaissent les pays de la sous-région et notamment le Burkina Faso ont pu faire naître des inquiétudes légitimes chez certains partenaires et potentiels participants au forum. Cependant, je voudrais vous rassurer qu'avec l'appui et la détermination des plus hautes autorités du Burkina Faso, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité et la quiétude à tous les participants » a rassuré Mamady Sanoh, deuxième vice-président de la CCI-BF, représentant le président de ladite institution, Mahamadi Sawadogo.

« Africallia offre le cadre pour l'établissement de partenariat, représente une plateforme de mise en contact et de rendez-vous d'affaires » Mahamadi Sawadogo, par la voix de Mamady Sanoh

Pour Christophe Eken, président de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF), la tenue de cet évènement bien que n'ayant pas déjà débuté dans le fond, est déjà une réussite. De ses dires, cette détermination à tenir ce cadre d'échanges dénote de la résilience des pays d'Afrique de l'Ouest et du Burkina Faso en particulier, à toujours tenir la dragée haute, nonobstant les défis immenses auxquels ces derniers font face.

Christophe Eken, président de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones est aussi président de la Chambre de commerce du Cameroun

« Un proverbe de chez nous dit qu'il n'y a pas d'homme incapable, il n'y a que des paresseux. Aujourd'hui en organisant Africallia et en l'emmenant à ce niveau montre que vous êtes capables » a-t-il dit puis, s'adressant aux pays d'Afrique de l'Ouest, il conclura en ces termes : « c'est à travers des unions de forces comme celles que vous êtes en train de construire que la zone de libre-échange continentale va prospérer ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Boucle du Mouhoun : Le « Mois du patrimoine burkinabè » lancé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 13:30

Renforcer les liens sociaux par l'entremise du patrimoine culturel ; ainsi s'articule l'un des objectifs de l'institution du « Mois du patrimoine burkinabè » dont le lancement régional dans la Boucle du Mouhoun est intervenu ce mercredi 24 mai 2023 à Dédougou.

Le lancement local du « Mois du patrimoine burkinabè » dans la région de la Boucle du Mouhoun a permis de mettre au goût du jour trois sites historico-culturels : « La place des Héros de la Révolte bwa de 1915 à 1916 », « Le Rond-point Nazi Boni » et « Le Puits sacré de Dédougou ». Présidant la cérémonie officielle régionale de lancement, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a apprécié positivement le choix du gouvernement de la transition de consacrer, désormais, trente jours de chaque année à la cause du patrimoine national.

Babo Pierre Bassinga, gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun

« La proposition du gouvernement d'instaurer le « Mois du patrimoine burkinabè » est une initiative patriotique dont l'ambition est de mobiliser les citoyens et les pouvoirs publics ainsi que les leaders d'opinion autour des curiosités, lieu de mémoire et d'histoire du Burkina Faso », a-t-il professé. Il a ajouté que la culture est l'une des réponses majeures pour éradiquer les conflits, les tensions, les incompréhensions et les divisions sociales. Toutefois, l'autorité régionale regrette que dans le contexte de crise qui est celui du Burkina Faso, certaines populations soient tentées de « reléguer la culture au second plan en omettant sa place primordiale » en période de fragilité sociale. Car, tout ce qui promeut le développement de la culture, travaille également contre la guerre, avoue le gouverneur.

Nazi Boni, une icône culturelle, politique et historique du Burkina.

A l'en croire, le riche patrimoine culturel, historique et touristique de la région de la Boucle du Mouhoun est « largement » méconnu du grand public. C'est pourquoi il juge que l'action gouvernementale est porteuse de plus d'attraction et de visibilité du patrimoine local en vue de booster le tourisme interne. Le gouverneur a invité la jeunesse à découvrir et fréquenter les curiosités et les sites patrimoniaux de la Boucle du Mouhoun afin de jouer le rôle « d'ambassadeurs de la promotion et de la valorisation de ce riche patrimoine culturel et touristique que nos devanciers nous ont légué ».

Devoir de mémoire … Découverte de l'histoire du Burkina …

Selon les dires du directeur provincial en charge de la culture du Mouhoun, Sanou Dembélé, les sites visités à l'occasion du lancement régional du « Mois du patrimoine burkinabè » sont chargés de symboles. Il souligne qu'il y en a plein d'autres dans la région. Il appartient donc à la génération actuelle de s'approprier ces espaces riches en enseignements sur « notre histoire passée » et de se souvenir de ces hommes et femmes « qui ont tout fait pour nous » en accomplissant la mission de précurseurs dans presque tous les domaines du développement. En vue de contribuer à la découverte et à la promotion de ce patrimoine culturel et touristique, la direction provinciale œuvre à la documentation dudit patrimoine, a informé le directeur provincial.

Sanou Dembélé, directeur provincial en charge de la culture du Mouhoun

De la place des Héros de la révolte au Puits sacré en passant par le Rond-point Nazi Boni, les visiteurs du jour ont eu droit à un cours d'histoire sur les significations respectives des sites, de la part de Pierre Dakuyo, porte-parole du chef de canton de Dédougou. De ces trois patrimoines, le Puits sacré présente une particularité. Il est formellement interdit de faire des images du lieu.

Pierre Dakuyo jouant le rôle de guide touristique lors de la visite des sites

Pour rappel, le conseil des ministres, en sa séance du jeudi 13 avril 2023, avait décidé de la consécration d'une période d'un mois de chaque année, du 18 avril au 18 mai, dédiée à la célébration du patrimoine burkinabè. L'initiative vise à renforcer le rôle social des curiosités du patrimoine culturel burkinabè à travers la promotion de l'habitude de la fréquentation des lieux patrimoniaux par les Burkinabè afin « de découvrir et de comprendre leur histoire ». Le lancement au niveau local est une application de cette instruction gouvernementale.

La place des Héros de la révolte, un symbole de la liberté et de la résistance

En marge de l'activité du jour, le gouverneur s'est prononcé sur la crise du carburant qui secoue la ville de Dédougou depuis environ une semaine. Il rassure les populations des dispositions prises pour le ravitaillement de la ville. « Avant de venir ici, j'ai fait tenir une réunion avec l'ensemble des tenanciers de stations-services pour me faire une proposition concrète de la façon dont on peut acheminer, dans les conditions sécuritaires réunies, les citernes et les véhicules qui transportent les hydrocarbures. Nous sommes en train d'y travailler pour que les populations puissent avoir le carburant afin de vaquer à leurs occupations », a laissé entendre le premier responsable de la région.

Yacouba SAMA

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Burkina : « Pour 2023, le ministère de la Sécurité souhaite recruter 2100 élèves policiers et policiers élèves »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 13:20

Le conseil des ministres en sa séance du 25 mai 2023, le Conseil a adopté, au titre du ministère en charge de la Sécurité, un rapport relatif au bilan de l'organisation des concours de la police nationale, session 2022 et une demande d'autorisation de recrutement sur concours professionnel et direct au profit de la police nationale au titre de l'année 2023. D'après le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire de police Mahamadou Sana, au compte de l'année 2022, le département en charge de la sécurité a recruté 810 élèves policiers et policiers élèves. Et pour 2023, le ministère de la Sécurité souhaite recruter 2100 élèves policiers et policiers élèves.

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Conseil des ministres : « Le timbre sera bel et bien produit au niveau national » (Bassolma Bazié)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 13:00

A la sortie du conseil des ministres le 24 mai 2023, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Bassolma Bazié, a expliqué que le Burkina va produire lui-même et très bientôt ses propres timbres fiscaux. « Un Burkinabè a déjà été identifié et a été reçu par le chef de l'Etat sur la question du timbre », a indiqué M. Bazié. Il est aussi revenu sur les chiffres de déplacés internes annoncés par le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation et sur le cas des entraîneurs des équipes nationales de football (petites catégories) qui seraient sans salaire depuis plusieurs mois.

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Décès de KABORE Kurtis : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 12:30

« Une personne chère ne nous quitte jamais…Elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux ».

Sa Majesté Naba Sanem de Zorgho ;

La grande famille KABORE à Zorgho, Ouagadougou, Bobo et Dakar ;

Les grandes familles PAMOUSSO, OUASSIN, TOE, KOBE, BORO et ZERBO à Tougan, Toma et Ouagadougou ;

Les familles alliées.

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leurs endroits lors du rappel à Dieu et de l'inhumation le 17 mai 2023, à Ouagadougou de leur fils :

KABORE Kurtis élève en classe de 3ème au Lycée Marie Poussepin de Dassasgho dans sa 15ème année.

Renouvèlent leurs sincères remerciements aux autorités religieuses et coutumières, aux parents, amis, collègues, voisins, connaissances, au personnel, élèves et écoliers de Marie Poussepin de Dassasgho, au personnel du Service National pour le Développement (SND), à Monsieur Zoumani TRAORE Directeur du Cabinet Afrique Expertise Technique (AFET) et son personnel, aux différentes délégations pour leurs soutiens multiformes.

La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.

Que DIEU le tout puissant dans sa grande miséricorde, rende à chacun au centuple de ses bienfaits.

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Délestage en Afrique du Sud : Les racines du problème d'électricité d'Eskom

BBC Afrique - Thu, 25/05/2023 - 12:07
Comment la corruption, soutenue par un réseau criminel, a conduit aux pires coupures d'électricité que l'Afrique du Sud ait jamais connues.
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Dix choses à savoir sur Chakib Alj, le discret patron des patrons marocains

Jeune Afrique / Economie - Thu, 25/05/2023 - 12:00
Réélu à la tête de la CGEM à l’issue d’une campagne sans concurrent, le dirigeant entend profiter de ses bonnes relations avec Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement du royaume, pour obtenir de nouvelles réformes en faveur des entreprises.
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Avis de demande de proposition : Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 25/05/2023 - 12:00

1. Contexte

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'études pour l'Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.

2. Objectifs de la mission

L'objectif général de la mission est d‘assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP.

3. Participation

La présente demande de proposition est ouverte aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.

4. Constitution du dossier de candidature

Dossier administratif :

Attestation de situation cotisante valide
Attestation de situation fiscale valide

Dossier technique :

• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;

Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.

Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.

 La soumission ;
 Le devis estimatif.

5. Soumission des propositions

Les propositions devront être soumises en Français au plus tard le 11 juin 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de

L'objet du courriel portant votre proposition DOIT être libellé comme suit :

« DAOP N°83439786–ProPFR_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet »

La proposition doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.

Chaque fichier doit être nommé comme suit :

DAOP N° 83439784_proposition_administrative_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439784_proposition_technique_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439784_proposition_financière_nom du bureau d'étude.
Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre proposition dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
Le non-respect de ces conditions entraine une disqualification de votre proposition.

6. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 09 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83439784_ Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP

7. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toutes questions supplémentaires, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel à proposition jusqu'au 09 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_DAOP N° 83439784_Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP

8. Conditions supplémentaires d'appel à proposition

Veuillez noter que votre participation à cette demande à proposition public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel à proposition.

Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel à proposition en cours entraînera la disqualification automatique de votre proposition.

L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre proposition.

La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel à proposition public en cours à tout moment.

Fait à Ouagadougou, le 25/05/2023

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Les aéroports africains à la recherche du temps perdu

Jeune Afrique / Economie - Thu, 25/05/2023 - 10:57
Enregistrement en ligne, files prioritaires, salons, connectivité… Pour limiter l’attente des passagers et se développer, les aéroports du continent se modernisent.
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Guerre en Ukraine : Qui sont les combattants qui infiltrent la Russie depuis l'Ukraine ?

BBC Afrique - Thu, 25/05/2023 - 10:00
La Russie affirme avoir mis en déroute deux groupes qui ont franchi la frontière depuis l'Ukraine.
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