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Afrique

Burkina : « Forcé, on ira à la réconciliation un jour pour apaiser les cœurs », pense Karim Tapsoba (M30)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 22:30

Suite au décret du gouvernement instituant la mobilisation générale, le Mouvement M30 Naaba Wobgo a décidé de marquer une pause. Un black-out sur les sorties médiatiques. Le chef trésorier dudit mouvement, Karim Tapsoba, a été reçu dans le studio de Lefaso TV, le mercredi 17 mai 2023, en tant que leader d'opinion pour donner sa lecture de la situation nationale. La lutte contre le terrorisme, les guéguerres au sein de l'armée, l'arrestation de leaders d'organisations de la société civile et l'actualité du M30 ont été au menu de cette interview.

Interview réalisée par Cryspin Laoundiki
Montage : Ange Auguste Paré
Lefaso.net

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Burkina/Lutte antiterroriste : Une centaine de terroristes foudroyés à Sawenga

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 22:29

Dans la localité de Bittou, dans le Centre-est du Burkina Faso, précisément dans la forêt de ‘'Sawenga'', la puissance de feu venue des vecteurs aériens, a consumé une centaine de terroristes et leurs équipements, a appris l'AIB ce mardi 23 mai 2023, de sources sécuritaires.

Cette prouesse attribuée aux services de renseignements et aux forces combattantes a permis de sauver de nombreuses vies, car la centaine de malfaiteurs préparaient une attaque de grande ampleur, précisent les interlocuteurs de l'AIB.

Les forces de défense et de sécurité (FDS) en synergie d'action avec les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont également investi une grande base terroriste dans la forêt de Guibga située dans le Centre-nord du pays. Cet espace qui servait de repaire aux assaillants a été complètement détruit, des camions et des citernes volés ont été retrouvés, rapporte l'Agence.

Aussi, des tonnes de médicaments et de vivres, des motos et des véhicules pickup appartenant aux ennemis, ont été calcinés pendant l'assaut. Les sources de l'AIB assurent que les opérations se poursuivent sur plusieurs fronts, afin de restaurer l'intégrité territoriale et la paix.

Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina

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Vivre-ensemble dans le Centre : « Nous devons bannir de nos comportements la haine et l'intolérance pour maintenir notre drapeau à la verticale » Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 22:29

Du 22 au 28 mai 2023, la région du Centre tient la 1ère édition de la semaine régionale de promotion du vivre-ensemble. L'initiative qui est du gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, vise à rappeler les valeurs chères à l'épanouissement de la société et expliquer davantage la vision du gouvernement sur les questions de réconciliation nationale et de cohésion sociale. La cérémonie de lancement s'est tenue ce lundi 22 mai 2023, dans la commune rurale de Saaba.

« La défiance de l'autorité de l'Etat, le non-respect des lois et du bien public, les troubles en milieu scolaire et universitaire, le non-respect du code de la route, les attaques terroristes » tels sont entre autres les comportements aux antipodes des valeurs cardinales de la société et qui fragilisent du même coup le vivre ensemble.

"Votre présence massive témoigne de l'intérêt que vous portez à la question du vivre-ensemble" Kassoum Kaboré

Selon le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Saaba, Kassoum Kaboré, ces situations qui vont en grandissant imposent de nouvelles attitudes pour que la société puisse retrouver son lustre d'antan. A l'occasion donc du lancement de la semaine régionale du vivre-ensemble du Centre initiée par le gouverneur de la région Abdoulaye Bassinga, ce fut l'occasion pour Kassoum Kaboré de saluer l'initiative à sa juste valeur.

La commune de Saaba a offert 1076 sacs à 1076 PDI à l'occasion de la cérémonie

« La délégation spéciale de la commune de Saaba remercie le gouverneur de la région du Centre qui a pris l'initiative d'organiser la semaine du vivre-ensemble sous le thème « Promotion du vivre-ensemble harmonieux dans un contexte de défi sécuritaire dans la région du Centre ». Ce thème est une illustration de l'assertion de Blaise Pascal lorsqu'il dit « l'homme seul est quelque chose d'imparfait. Il faut qu'il trouve un second pour être heureux. » Et à Nelson Mandela de renchérir : « aucun de nous en agissant seul ne peut atteindre le succès », s'est-il exclamé.

"La conférence sur le thème choisi va se tenir le 25 mai à la mairie centrale à 9h" Abdoulaye Bassinga

Pour la réussite de cette semaine régionale, Abdoulaye Bassinga dit avoir sollicité l'accompagnement des autorités coutumières et religieuses. En outre, des missions ont été entreprises dans les six communes de la région pour la coordination des actions avec les différents PDS de chaque commune. « Les échanges ont partout été francs, fructueux, constructifs, empreints de courtoisie et de respect mutuel. Les facteurs à même de mettre à mal le vivre ensemble dans notre région ont été identifiés et des pistes de solutions dégagées. Des leaders communautaires et religieux, des femmes en passant par les jeunes - engagement a donc été pris de travailler à promouvoir le vivre-ensemble dans la tolérance dans un pays historiquement pluriel » a-t-il laissé entendre.

Le cross populaire a réuni les hommes, les femmes, les enfants, les jeunes et de tout âge et de toute situation sociale

Un cross populaire réunissant les habitants des six communes que sont Koubri, Komsilga, Pabré, Komki Ipala, Tanghin Dassouri et Saaba a marqué le début des activités de cette semaine régionale. Les six jours à venir seront consacrés à « l'organisation d'une conférence publique, une journée porte ouverte du gouvernorat, des activités de sensibilisation et des formations à l'endroit des jeunes, des activités de promotion des droits de l'enfant, des campagnes de vaccination contre l'hépatite B et des activités culturelles et sportives. »

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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RDC : en Ituri, la guerre interminable des milices communautaires

LeMonde / Afrique - Tue, 23/05/2023 - 22:00
La majorité des groupes armés actifs dans la province de l’est du pays refuse la démobilisation et le processus gouvernemental de désarmement.
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Burkina : Les chercheurs s'interrogent sur la crise sécuritaire afin de rechercher des solutions

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 20:20

C'est une armée d'enseignants-chercheurs, de chercheurs et de doctorants du Burkina et d'ailleurs, qui ont été mobilisés, ce 23 mai 2023 à Ouagadougou, pour questionner la situation du Burkina, notamment la crise sécuritaire. Cette journée de questionnement sur la crise se tient dans le cadre des activités mensuelles du Laboratoire genre et développement de l'université Joseph Ki-Zerbo, organisée en collaboration avec le Programme pilote african postgraduate academy (PAPA). L'ouverture de ladite journée a été présidée par le représentant du président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Martin Tiendrébéogo, aux côtés de l'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, et de la responsable du laboratoire, Pr Valérie Rouamba/Ouédraogo.

Au cours de cette journée, les chercheurs interrogeront les dynamiques sociopolitiques au Burkina, en questionnant les différentes mutations sociales. Il sera également question pour eux de voir comment la résilience va se créer, comment les populations vivent la crise, quels sont les fondements de la crise, quel peut être l'apport du sociologue et d'autres disciplines sur la crise.

Ce sont autant de questionnements qui seront menées au cours de cette journée d'étude placée sur le thème « Le Burkina face à la crise sécuritaire : Dynamiques sociopolitiques, mutations sociales et résistance », a fait savoir la responsable du laboratoire genre et développement, Pr Valérie Rouamba/Ouédraogo.
C'est ainsi que différents spécialistes des sciences sociales du Burkina et d'ailleurs ont été conviés pour accorder leurs violons afin de faire des propositions.

Pr Valérie Rouamba/Ouédraogo, responsable du Laboratoire genre et développement

Issus donc de ces différentes spécialités des sciences sociales des universités et instituts de recherche burkinabè et d'ailleurs, ces chercheurs s'interrogeront sur ces différents aspects de la crise cités plus haut.
Ce questionnement montre, selon le président de la cérémonie, Pr Martin Tiendrébéogo, l'engagement du monde de la recherche dans la résolution des problèmes de la société, en réaffirmant leur rôle de boussole qui guide l'action publique.

L'organisation de cette journée d'étude ne s'est pas tenue sans la présence des pairs. Parmi les pairs présents, l'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga pour qui, cette activité permet au monde scientifique d'occuper la place qui est la sienne. Car, il s'agit d'exercer le service rendu à la population et de trouver des perspectives d'adaptation face à cette crise.
Tout en montrant que c'est en mettant ces différents enseignants-chercheurs ensemble qu'ils pourront jouer leur rôle de service à la nation et à la population.

Vue partielle des chercheurs mobilisés pour mener le débat sur la crise sécuritaire au Burkina et l'apport du monde scientifique

Grandir dans la recherche et mieux connaître le monde scientifique

Pour l'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur, l'Etat et la nation ont beaucoup fait pour la plupart d'entre eux, pour qu'ils arrivent là où ils sont. « C'est pourquoi, ils ne peuvent s'asseoir pour regarder la nation dans le péril et ne rien faire. Non seulement, nous avons les capacités et nous pouvons décupler nos capacités, parce que nous sommes convaincus qu'on a besoin que nous réfléchissons », affirme-t-il.

Pr Alkassoum Maïga, l'un des pairs du domaine du département de la sociologie et ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur

Cette journée est par ailleurs l'occasion pour eux de rendre visible, dit-il, ce qui a été fait et qui pourra déboucher sur des solutions éventuelles. Pour l'enseignant-chercheur, la portée majeure de leurs recherches, c'est de mettre à la consommation du grand public, à la consommation des décideurs, les réflexions qui ont été menées dans le laboratoire, mais aussi des laboratoires partenaires. Et selon lui, elle est essentiellement organisée au profit de leurs doctorants, mais derrière, c'est la notion de services rendus à la communauté. « Parce qu'un scientifique, l'appréciation qu'on fait de lui, c'est surtout la portée de sa production scientifique par rapport au devenir de sa communauté », a-dit l'enseignant-chercheur.

Pr Ludovic Kibora, représentant du Programme pilote african postgraduate academy

Même son de cloche chez le représentant du PAPA au Burkina, Pr Ludovic Kibora pour qui cette journée permettra aux doctorants de grandir dans la recherche et de connaître mieux le monde scientifique.
Au sortir de cette journée, il est attendu, selon la responsable du laboratoire, des propositions de solutions endogènes qui pourront être opérationnalisées, mais aussi permettre aux chercheurs d'apporter leurs contributions dans la lutte contre le terrorisme au Burkina.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina Faso/Financement des chaînes de valeurs agricoles : L'ONG TRIAS réunit les différents acteurs pour un partage d'expérience

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 20:20

L'Organisation non gouvernementale (ONG) TRIAS, avec le soutien de l'Agence belge de développement (ENABEL) tient, ce mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, un atelier national de partage d'expériences sur le financement des chaînes de valeurs agricoles. Il s'agit au cours de cette rencontre, de partager avec l'ensemble des acteurs évoluant dans le domaine agro-sylvo-pastoral, les pratiques dans l'aménagement de l'accès du financement des entrepreneurs agricoles à travers des mécanismes inclusifs et innovants.

Le financement agricole dans l'espace UEMOA et en particulier au Burkina Faso fait face à des défis multiples. Parmi ceux-ci, on peut citer le sous financement du secteur, l'inadéquation en termes de gamme des services financiers, la méconnaissance du secteur agricole et la crainte des risques par les institutions de financement. Cet atelier initié par l'ONG TRIAS avec le soutien de l'ENABEL, revêt un caractère particulier. En effet, c'est une opportunité pour partager avec l'ensemble des acteurs évoluant dans les chaînes des valeurs agricoles du Burkina Faso des mécanismes de financement inclusifs et innovants.

Les participants sont appelés à partager leurs expériences

Le coordonnateur des projets et programme de TRIAS, représentant le directeur régional de TRIAS Afrique de l'Ouest, Delmas Kinda, a indiqué que l'ONG TRIAS, depuis 2017, met en œuvre des initiatives visant à faciliter l'accès des entrepreneurs familiaux principalement agricoles et leurs organisations aux financements, à travers essentiellement des mises en relation avec des institutions de micro-finance et un accompagnent de proximité. Il y a des mécanismes comme « AgriFin » qui financent exclusivement les chaînes de valeurs agricoles dans le Centre-nord. Il est actuellement à l'étape de mise à l'échelle dans plusieurs autres régions du Burkina Faso. Il y a le « SCM » (Sociétés de cautionnement mutuel) mis en œuvre dans la région du Centre-est avec l'appui financier de ENABEL.

Le coordonnateur des projets et programme de TRIAS, Delmas Kinda, a indiqué que l'ONG TRIAS, met en œuvre des initiatives depuis 2017 pour faciliter l'accès au financement

De l'entretien d'un espace d'échange

La tenue de cette activité a connu l'accompagnement d'ENABEL. Pour le chargé d'affaires de l'ambassade du royaume de Belgique au Burkina Faso, Wim Schalenbourg, si le maigre financement des chaînes de valeurs agricoles est lié en partie à un faible appétit pour le risque des banques classiques et des institutions de micro finance, il l'est aussi du fait de l'inadaptabilité des produits financiers aux besoins réels des entrepreneurs agricoles et aussi à la faible connaissance des filières par les institutions financières, entre autres. « Je reste convaincu que les expériences de TRIAS qui portent des résultats forts intéressants aussi bien pour les demandeurs de crédits que pour les services financiers décentralisés, nous inspirerons », a-t-il persuadé.

Le chargé d'affaires de l'ambassade du royaume de Belgique au Burkina Faso, Wim Schalenbourg, a assisté à l'ouverture de cet atelier

Le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutique, Dr Denis Ouédraogo, a nourri l'espoir, que cet atelier sera entretenu par un espace d'échanges entre les partenaires pour un meilleur maillage dans le partage et la diffusion de mécanismes mis en œuvre dans les différentes régions du Burkina Faso.

Le ministre en charge de l'agriculture, Dr Denis Ouédraogo, a fait savoir que son département accordera un intérêt particulier aux différentes initiatives.

D'ores et déjà, il a rassuré ses hôtes, que son département accordera un intérêt particulier aux différentes initiatives qu'ils entreprendront dans le sens de l'accompagnement des producteurs. De ce fait, Dr Ouédraogo a invité l'ensemble des partenaires qui se distinguent par le volume et la qualité de leurs interventions avec le concours des populations bénéficiaires, à maintenir le cap de l'excellence et à toujours accompagner le gouvernement et les structures à la base.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Ministère de l'Agriculture du Burkina : Les communicateurs du secteur agro-pastoral accordent leurs violons

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 20:00

Le ministère de l'Agriculture a organisé un cadre de concertation des communicateurs du secteur agropastoral ce mardi 23 mai 2023. Cette première rencontre, prévue pour deux jours, regroupe une vingtaine de communicateurs de tous les projets et programmes et des directions du ministère de l'Agriculture.

Le ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, dans l'exécution d'actions de développement, a mis en place plusieurs projets et programmes. C'est donc pour une meilleure synergie dans les actions de ces différentes structures qu'elle a initié un cadre de rencontre entre les communicateurs de ces projets et programmes.

L'objectif poursuivi par la rencontre est de renforcer la collaboration entre les acteurs du secteur agro-pastoral en vue de favoriser une synergie dans la mise en œuvre des actions. « Il s'agira de permettre une meilleure connaissance des communicateurs du secteur agro-pastoral entre eux ; de créer un cadre permanent d'échanges ; de mettre tous les acteurs au même niveau d'information ; de favoriser un partage d'expériences entre les différents acteurs et susciter une synergie dans la conduite des actions de communication », a indiqué le ministre de l'agriculture, représenté par le directeur de communication, Ernest Kambiré.

Ce cadre de concertation est aussi une occasion pour les communicateurs du secteur agro-pastoral de désormais parler d'une même voix pour plus de visibilité dans leurs actions. Les participants échangeront sur la communication pour le développement et les voies et moyens de faciliter le partage d'informations entre eux.
Des propositions d'actions concrètes en vue de faciliter cette collaboration sont attendues au sortir de la rencontre.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro hors jeu pour les élections locales

LeMonde / Afrique - Tue, 23/05/2023 - 19:44
La commission électorale a maintenu la radiation de ces trois opposants majeurs pour les scrutins locaux prévus début décembre.
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Moise Katumbi empêché de se rendre au Kongo-Central

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/05/2023 - 19:41


L'accès dans la province du Kongo-Central a été refusé à Moise Katumbi ce mardi 23 mai par les forces de l’ordre. Le leader d’Ensemble pour la République est frappé par la décision du gouverneur de province lui demandant de décaler de 48 heures sa tournée dans cette province.   

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Changement climatique : WASCAL veut apporter sa contribution

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 19:30

Le Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l'utilisation adaptée des terres (WASCAL) a organisé ce mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, un atelier régional de validation du document d'opérationnalisation du Hub régional du Bilan mondial indépendant pour l'Afrique de l'Ouest. Une centaine de personnes prennent part à cet atelier de validation.

Le Bilan mondial indépendant (Independant global stockage - iGST en anglais) est un consortium de plateformes et d'acteurs régionaux de la société civile et de quatre groupes de travail sur les thématiques suivantes : l'atténuation, l'adaptation, le financement et l'équité. Ces groupes travaillent ensemble pour soutenir la mise en œuvre de l'Accord de Paris et pour contribuer efficacement au processus global du Bilan mondial (Global stocktake - GST en anglais).

Le Hub régional du iGST pour l'Afrique de l'Ouest est un réseau d'organisations de la société civile engagées sur les questions climatiques et d'autres parties prenantes en Afrique de l'Ouest.

Le but du Hub régional du iGST pour l'Afrique de l'Ouest est de mettre en avant les priorités de la sous-région en matière de changement climatique et de rassembler la communauté ouest-africaine militant contre le changement climatique pour plaider en faveur d'un GST représentatif, pertinent et réactif.

Le directeur adjoint de WASCAL, Pr Kehinde Ogunjobi.

Les objectifs du projet Hub sont entre autres de :

Rassembler les acteurs de la société civile, y compris les activistes et les chercheurs sur les questions climatiques, afin de soutenir le processus du GST et d'encourager plus d'actions climatiques en Afrique de l'Ouest.
Créer une plateforme commune pour l'engagement des parties prenantes afin de communiquer un ensemble d'enjeux pertinents au niveau régional pour l'Afrique de l'Ouest et au niveau international.
Servir de plateforme pour l'apprentissage mutuel et le partage des connaissances entre les parties prenantes, en reconnaissant la nature évolutive des besoins et des réponses des pays respectifs en Afrique de l'Ouest.

Le document qui a été présenté ce jour aux participants a été élaboré avec le soutien des acteurs de la société civile de l'Afrique de l'Ouest. Après la validation du document, il y aura un renforcement des capacités et des compétences des participants sur le GST. Et aussi une réflexion sera menée pour voir comment les acteurs de la société civile de l'Afrique de l'Ouest peuvent contribuer au Bilan mondial, a fait savoir le directeur exécutif adjoint de WASCAL, Pr Kehinde Ogunjobi.

Selon le directeur exécutif adjoint, WASCAL compte outiller les acteurs de la société civile pour qu'ils puissent prendre part aux débats mondiaux sur les changements climatiques.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Le temple satanique : la « religion » qui cherche à contrecarrer l'influence des groupes religieux aux États-Unis

BBC Afrique - Tue, 23/05/2023 - 18:48
Que se passe-t-il lors d'une convention d'adeptes de Satan ? La BBC s'est rendue au SatanCon de Boston, aux États-Unis, probablement le plus grand rassemblement de satanistes au monde.
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TotalEnergies publie enfin son rapport sur la situation au Mozambique

Jeune Afrique / Economie - Tue, 23/05/2023 - 18:38
Malgré un rapport, commandé à Jean-Christophe Rufin, écrivain et ancien diplomate, qui relève une amélioration de la situation humanitaire et sécuritaire au Mozambique, le groupe pétrolier ne fixe pas encore de date pour la reprise de son projet gazier de Cabo Delgado.
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Sécurité et navigation aérienne : L'ASECNA va continuer à appuyer et soutenir les efforts des autorités burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 18:30

Ce mardi 23 mai 2023, en début de matinée, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a reçu en audience le Directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Mohamed Moussa. Après avoir fait le point de la mise aux normes internationales de l'aéroport de Bobo-Dioulasso et de l'élection de notre compatriote Louis Bakiénon au poste de Secrétaire exécutif de l'AAMAC, il a marqué la volonté de l'ASECNA de continuer à appuyer et soutenir les efforts des autorités burkinabè dans le domaine de la sécurité et de la navigation aérienne.

A l'invitation des autorités, le Directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Mohamed Moussa, séjourne au Burkina Faso.

Il a mis à profit son séjour pour échanger avec le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, sur les activités de l'agence en charge de la sécurité et de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

Sous son égide, a-t-il expliqué, l'ASECNA a évolué dans son organisation.
Selon lui, par exemple, à l'heure actuelle, le Président du conseil administration (PCA) est élu à la majorité absolue des Etats membres, ce qui n'était pas le cas auparavant.
"Il nous faut révolutionner l'ASECNA. Il faut que cette organisation soit réellement africaine et appartienne à 100% aux Africains", a-t-il exprimé.

L'autre sujet qui a meublé les échanges entre les deux personnalités est la mise aux normes internationales de l'aéroport de Bobo-Dioulasso.
"L'aéroport de Bobo-Dioulasso remplit aujourd'hui les exigences internationales, en matière de sécurité et de navigation aérienne. Nous sommes heureux de savoir que cet aéroport fonctionne 24h/24, avec des avions qui décollent et atterrissent à toute heure. Nous sommes heureux que cet aéroport puisse accueillir de gros porteurs et qu'il puisse servir au transport des produits burkinabè à l'international", s'est-il réjoui.

Le Directeur général de l'ASECNA a également informé le Chef du Gouvernement de l'élection de notre compatriote Louis Bakiénon au poste de Secrétaire exécutif des Autorités africaines et malgache de l'aviation civile (AAMAC).

Pour lui, cette élection est une victoire diplomatique à mettre à l'actif des autorités de la Transition.

"C'est une élection qui honore le Burkina Faso. Ce n'est pas un poste de nomination mais un poste électif. C'est un véritable plebiscite. Sur 17 pays votants, le candidat du Burkina Faso a obtenu 15 voix. C'est aussi le résultat de la qualité et du professionnalisme du nouveau Secrétaire exécutif de l'AAMAC", a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Mohamed Moussa a fait cas de la disponibilité de l'ASECNA de continuer à soutenir et à appuyer les efforts des autorités burkinabè dans le domaine de la sécurité et de la navigation aérienne.

Avant de prendre congé de son hôte, le Premier ministre a exhorté l'ASECNA à réformer certains de ses textes pour être en phase avec les réalités du moment.
"Il faut que les Africains se prennent en charge, sinon ils seront d'éternels assistés", a-t-il conseillé.

DCRP/Primature

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Whatsapp : Modifier un message déjà envoyé dans les quinze premières minutes sera bientôt possible

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 18:29

C'est une fonctionnalité qui était particulièrement attendue. La messagerie Whatsapp a annoncé ce lundi 22 mai 2023, qu'elle va permettre à ses utilisateurs de modifier les messages qui ont été déjà envoyés. Ainsi, que ce soit pour apporter une précision ou corriger une faute d'orthographe, les usagers pourront faire des modifications dans les quinze minutes qui suivent l'envoi.

Pour ce faire, rien de plus simple. Il s'agira d'appuyer longuement sur un message et de sélectionner la fonctionnalité "Modifier" dans le menu. La personne à qui est destiné le message pourra savoir que celui-ci a été modifié, puisqu'il s'accompagnera de cette mention. Mais elle n'aura pas accès à l'historique des modifications.

Selon la messagerie chiffrée de Meta, qui revendique deux milliards d'utilisateurs dans le monde, la fonctionnalité, en cours de déploiement, « sera disponible pour tout le monde dans les semaines à venir ».

Lefaso.net
Source : TF1 Info

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Guinée : Le ministre Ousmane Gaoual Diallo déclaré ennemi de la presse guinéenne

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 18:18

Suite notamment au démantèlement par effraction des émetteurs du Groupe de presse Afric Vision, à la restriction des sites d'informations guinéens et des réseaux sociaux mais aussi, en réaction aux menaces proférées contre la presse par le gouvernement, les organisations professionnelles de la presse ont entrepris plusieurs actions à compter de ce lundi 22 mai 2023.

C'est ainsi qu'elles décident entre autres de déclarer le ministre en charge des postes et télécommunications, Ousmane Gaoual Diallo, ennemi de la presse guinéenne et de boycotter toutes les activités du gouvernement ainsi que celles des autres organes de la Transition jusqu'à la levée de toutes les restrictions.

Plus de précisions dans la déclaration ci-dessous.

Lefaso.net

Les associations et organisations professionnelles de la presse en Guinée se sont réunis d'urgence ce lundi 22 mai 2023 à 10h à la maison de la presse de Guinée, à la minière. C'est suite à la sortie médiatique du Ministre porte-parole du Gouvernement avec des menaces directes à l'encontre de la presse et des hommes de médias

Déclaration des organisations professionnelles et du syndicat de la presse

Suite au démantèlement par effraction des émetteurs du Groupe de presse Afric Vision, au brouillage des ondes des radios FIM FM et Djoma FM, la restriction des sites d'informations guinéens et des réseaux sociaux, et en réaction aux menaces proférées contre la presse par le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, les organisations professionnelles de la presse ont décidé ce jour des actions suivantes :

1-Déclarer à partir de ce lundi 22 mai 2023, le ministre Ousmane Gaoual Diallo, ministre des postes et télécommunications, porte-parole du Gouvernement ennemi de la presse Guinéenne ;

2- le Boycott à partir de ce jour de toutes les activités du gouvernement et les autres organes de la Transition jusqu'à la levée de toutes les restrictions ;

3-Une Journée sans presse le mardi 23 mai 2023 ( de 5h à 00h) ;

4- le Boycott de la Semaine Nationale des Métiers de l'Information et de la Communication (SENAMIC) ;

5- Informer et interpeller les Ambassades, la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l'Homme et la HAC sur les menaces qui pèsent sur la presse guinéenne ;

6-Une marche de protestation le jeudi 1er juin 2023 sur toute l'étendue du territoire national. Les organisations professionnelles se réservent le droit d'entreprendre des actions plus vigoureuses si le Gouvernement ne restitue pas immédiatement les émetteurs d'AfricVision, ne cesse pas le brouillage des ondes et ne débloque pas les sites et les réseaux sociaux. Ces actions seront, entre autres :

D'organiser des synergies des médias sur la situation de la presse

De suspendre la participation de la presse au sein du conseil d'administration du FADEM (Fonds d'Appui au Développement des Médias), de la HAC et du CNT.

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Haut-Uele : l’exploitation minière de Kibali Gold contribue à la pacification de la région de Durba

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/05/2023 - 17:56

  


A Durba, dans la province du Haut-Uele, Kibali Gold, entreprise du Canadien Barrick, en partenariat avec le Sud-africain Anglo Gold et la société de l’Etat congolais SOKIMO, a totalisé 4,4 milliards de dollars d’investissements en RDC depuis 2009. Beaucoup d’habitants témoignent que l’exploitation industrielle de l’or par Kibali Gold a contribué à la pacification de la zone. 


  Amélioration du social des Congolais 

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Burkina/Université Joseph Ki-Zerbo : Les étudiants de l'UFR SVT invitent leurs camarades à redoubler d'ardeur

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 23/05/2023 - 17:51

Après plusieurs revendications pour l'amélioration des conditions d'études concernant l'UFR SVT de l'université Joseph Ki-Zerbo, l'Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), sous la coupe de l'Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) invite ses camarades à redoubler d'ardeur.
Dans cette déclaration parvenue ce mardi 23 mai 2023 à Lefaso.net, l'ANEB de Ouagadougou affirme que l'UFR SVT manque cruellement d'infrastructures notamment de salles de cours, de travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP).

Les laboratoires R+2 dont la construction a été obtenue en 2008 à l'issue de la lutte des étudiants sont en mauvais état et ont été mis hors usage sans qu'aucune communication ne soit faite pour situer les responsabilités, déplore-t-elle.

Face à cette situation, la corporation félicite l'ensemble des étudiants pour leur mobilisation aux dernières activités et les invite à redoubler d'ardeur avec courage, détermination, persévérance et esprit de sacrifice afin d'obtenir des acquis conséquents à leurs revendications.

Les détails dans la déclaration ci-dessous.

DECLARATION SUR LA SITUATION A L'UFR/SVT

Camarades étudiantes et étudiants

Le jeudi 02 mars 2023 les étudiants ont adopté en Assemblée Générale sous la direction de la corporation ANEB de l'UFR/SVT un programme d'activités assorti d'une plateforme revendicative. Cette plateforme revendicative qui fait la synthèse des problèmes que vivent les étudiants de notre UFR sur le plan académique, infrastructurel, social et sur les libertés a été déposée le 07 mars 2022 à l'administration à la suite d'une marche organisée à l'UFR.

Cette Assemblée Générale s'est tenue pendant que les étudiants de l'UFR/SVT étaient déjà en lutte contre l'application du nouveau régime général des études après plusieurs rencontres avec l'administration. Cette lutte s'est matérialisée par un sit-in de 72 heures les 15, 16 et 17 Février 2023 observé par les étudiants de la promotion de master I. Face à cette juste et légitime préoccupation, les autorités de l'UFR vont faire la sourde oreille et tenter un passage en force en usant de menaces et d'intimidations, en atteste la convocation en commission interne d'instruction de 18 étudiants de la dite promotion. Pour cette raison l'AG du 02 mars avait décidé du blocage des évaluations des étudiants de master I dans le but d'inviter l'administration à répondre aux préoccupations des étudiants.

Suite à cela, l'administration va opter de diviser les étudiants de la dite promotion en isolant les « redoublants » pour programmer leurs évaluations de façon séparée espérant les utiliser pour réprimer les autres étudiants (non-redoublants) et saboter la lutte en cours. Cette tentative de division a consisté à dire aux redoublants qu'ils ne relèvent pas de la promotion de 2022-2023 et qu'ils ne sont pas concernés par les revendications que posent les étudiants de cette promotion. Cependant, à la demande des étudiants de clarifier la situation des redoublants par une note officielle l'administration a marqué un refus.

En lieu et place du dialogue mainte fois souhaité par la corporation l'administration de l'UFR/SVT a décidé d'user de la violence en faisant intervenir la police sur le campus en violation flagrante des franchises et libertés universitaires pour réprimer des étudiants aux mains nues qui ne demandent que de meilleures conditions pour étudier.

Camarades étudiantes et étudiants

Pour comprendre la situation qui prévaut actuellement à l'UFR un rappel s'impose. En effet, notre UFR traverse l'une des plus graves crises de son histoire depuis l'application du système LMD. Choisie comme UFR cobaye du LMD en 2009 parce qu'elle était l'une des UFR la plus en avance elle est devenue très vite au fil des années le lieu par excellence des retards académiques et des chevauchements d'années et de semestres. Les multiples reformes entreprises depuis lors pour résorber les retards académiques sont restées inefficaces jusqu'à ce jour. Il s'agit du blanchiment technique de l'année académique 2011-2012 dans les promotions d'alors de L2-S3 bac 2009, L1S2 bac 2010 et L1S1 bac 2011. Cette mesure sera suivie de l'adoption des textes de Kombissiri en 2015 qui remettaient en cause le principe de la double inscription et la composition par crédits (le fait de prendre des crédits dans les semestres supérieurs sans forcement validé tous les crédits de l'année antérieure). Ces textes qui étaient une préfiguration du nouveau régime des études ont été vigoureusement combattus par les étudiants.

En 2019 à la faveur de l'adoption du nouveau régime des études l'administration décidera d'appliquer de manière unilatérale un plan de normalisation des années académiques qui consistait à ne pas recruter en Licence 1 et en Master 1 respectivement dans les années académiques 2020-2021 et 2021-2022 et à relire les curricula de formation. La relecture des curricula a permis à l'administration de supprimer définitivement les TP de chimie et de physique qui se faisaient en première année au début de l'application du LMD. Ce plan de « normalisation » prend également à son compte les textes du nouveau régime d'études.

Les générations d'étudiants qui se sont succédées à l'UFR ont pu constater qu'aucune reforme ne se faisait en leur faveur. De plus elles n'apportaient aucune solution aux problèmes posés. Pire les conditions de vie des étudiants continuent de se détériorer. En effet, l'UFR compte toujours quatre années académiques : 2022-2023, 2021-2022, 2020-2021 et 2019-2020. Les bacheliers de 2017 en Sciences de la Terre par exemple n'ont toujours pas bouclé la L3. Les taux d'échec et d'abandon continuent d'être très élevés atteignant des records inégalés. L'année dernière par exemple en P21 on notait 1180 étudiants lors du semestre 1 et 627 étudiants au semestre 2. Soit 553 étudiants qui ont abandonné entre le semestre 1 et le semestre 2 avec l'application du nouveau régime d'études. Les résultats de cette même promotion en session normale de L1S2 étaient de 27 admis sur 627 étudiants.

Dans le fond, les reformes opérées ont toujours eu comme objectif de chasser les étudiants de l'UFR. C'est pour cette raison d'ailleurs que la note éliminatoire de 7/20 a été instituée en master dans le but d'aligner les taux d'échec qui sont jusque là faibles en Master au même niveau que les promotions de Licence afin de décourager les étudiants à poursuivre les études supérieurs conformément aux programmes néocoloniaux adoptés par notre pays en 1990 qui consacrent le désengagement de l'Etat.

C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la logique des alchimistes sournois juchés à l'ombre de l'administration, qui au lieu de préparer paisiblement leur retraite jurent par tous les dieux qu'il faut appliquer les textes anti-étudiants. Pourtant, certains d'entre eux ont étudiés en Russie (ex Union soviétique) avec la bourse de l'Etat et sans que des textes de ce genre ne leurs soient appliqués. Ceux qui ont étudié au pays il y en a parmi eux qui ne seraient pas enseignants aujourd'hui s'il y avait eu une telle disposition dans leur cursus académique. Certains d'ailleurs ont toujours validé en session de rattrapage avec par moment des rachats.

Camarades étudiantes et étudiants

Nous devrons nous mobiliser pour faire barrière non seulement à l'application du nouveau régime en master mais aussi faire en sorte que son application soit suspendue en licence. Nous devrons aussi nous mobiliser pour que les autres points de la plateforme revendicative soient satisfaits. En effet, en plus du nouveau régime des études notre UFR manque cruellement d'infrastructures notamment des salles de cours, de TD et TP. Les laboratoires R+2 dont la construction a été obtenue en 2008 à l'issue de la lutte des étudiants sont en mauvais état et ont été mis hors usage sans qu'aucune communication ne soit faite pour situer les responsabilités.

Pendant ce temps, les étudiants n'ont pas de laboratoires dignes pour la réalisation de leur TP. Sur le plan académique, le manque d'enseignants, les réductions des volumes horaires, les suppressions de certains TP et TD, le manque d'accompagnement des étudiants pendant les stages, l'insuffisance des bourses d'études et l'irrégularité de l'aide FONER sont entre autres les points contenus dans notre plateforme revendicative adoptée le 2 mars dernier. C'est au prix de notre mobilisation que nous allons contraindre l'administration à y apporter des solutions appropriées.

Actuellement, la lutte se présente sous une forme pernicieuse. L'administration est entrain d'exécuter un plan anti-étudiant en prônant à qui veut l'entendre que tout se déroule normalement à l'UFR. Elle pense pouvoir profiter de la fin de l'année pour assommer les étudiants avec des décisions iniques et anti-étudiantes mais c'est sans compter avec la vigilance et la mobilisation constante des étudiants.

Dans le même temps, certains responsables de l'administration et même certains enseignants font un travail de sape de la lutte en essayant de mobiliser des étudiants pour qu'ils demandent pardon d'une façon ou d'une autre. Ces tentatives de manipulation pour diviser les étudiants ne réussiront pas.

La corporation félicite l'ensemble des étudiants pour leur mobilisation aux dernières activités et les invite à redoubler d'ardeur avec courage, détermination, persévérance et esprit de sacrifice. C'est la seule manière pour nous d'obtenir des acquis conséquents par rapport aux problèmes que nous avons posés. L'expérience du mouvement étudiant nous enseigne que c'est par la mobilisation et la détermination que nous arrivons à engranger des acquis.

En avant pour la satisfaction de notre plateforme revendicative !

Non aux mesures scélérates à l'UFR/SVT !

Non à la manipulation !
Vive la corporation !
Vive l'ANEB/Ouaga !
Pain et Liberté pour le Peuple.

La direction

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Marche de l’opposition à Kinshasa : la MONUSCO condamne l'usage disproportionné de la force

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 23/05/2023 - 17:20


La MONUSCO condamne, lors de la manifestation de l’opposition du samedi 20 mars, l'usage disproportionné de la force par la police nationale congolaise.


La Mission onusienne invite les autorités à « respecter strictement les principes sur l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et à respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique ».

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L'intelligence artificielle au travail : comment l'IA va transformer la journée de travail

BBC Afrique - Tue, 23/05/2023 - 15:26
L'essor de l'IA générative sur le lieu de travail est inévitable. Il y a de nombreuses raisons de s'en réjouir.
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