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La sûreté du transport ferroviaire au cœur du débat européen

EU-Logos Blog - mer, 16/09/2015 - 11:19

14 ans après l’attentat au World Trade Center, une réunion entre un groupe d’experts et une rencontre entre les Etats membres a eu lieu à Bruxelles, le 11 septembre dernier, au sujet de la sûreté des transports terrestres face à la menace terroriste. En effet, suite à l’attentat avorté du Thalys du 21 août,  une réunion ministérielle extraordinaire a été organisée en toute urgence à Paris, le 29 août, et les neuf Etats membres y participant ont demandé à la Commission européenne de proposer des mesures opérationnelles en matière de sûreté pour le prochain Conseil Transports. Ce dernier se tiendra le 8 octobre prochain et aura pour thème principal le pilier politique du quatrième paquet ferroviaire. La recherche d’une position commune et européenne en ce qui concerne la sécurité dans les transports terrestres est d’autant plus importante que, contrairement à l’action européenne en matière de sûreté  du transport aérien, il n’existe aucune loi à ce sujet. Il est important dès lors d’analyser ce que les réunions de préparation du prochain conseil ministériel ont proposé en vue d’une prise de position commune et peut-être d’une législation européenne sur la sécurité ferroviaire.

 Le matin du vendredi 11 septembre 2015, une réunion extraordinaire entre experts en sûreté des transports terrestres, le LANDSEC, et les principaux représentants européens du secteur ferroviaire, a été organisée en cette date symbolique, afin de trouver des mesures pour la sécurité dans les gares européennes. Malgré la volonté européenne de réagir de manière forte en matière de coopération transfrontalière contre le terrorisme et pour la sécurité ferroviaire comme l’ont demandé la Belgique, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume-Uni et la Suisse le 29 août,  seules des mesures mineures on été évoquées lors de la réunion matinale du 11 septembre.

En effet, les participants à cette réunion, suite à un échange de points de vue, ont simplement évoqué des mesures mineures déjà existantes, comme par exemple la mise en place, dans les gares, de poubelles transparentes afin de pouvoir voir leur contenu ou la formation de « profilers » capables de détecter, parmi les voyageurs, les personnes ayant des attitudes suspectes. Mais lors de cette réunion, les experts ont surtout mis l’accent sur la nécessité que les compagnies ferroviaires établissent un plan de sécurité dans les gares ce qui exclut l’extension du PNR dans le secteur des transports terrestres ou la modification du pilier politique du quatrième paquet ferroviaire. La mise en œuvre de plans de sûreté adaptés aux risques est donc préférée.

Mais la position des Etats membres, réunis l’après-midi du 11 septembre, est différente par rapport à Landsec. Ils privilégient  l’adoption d’une soft law : non règlementaire et flexible. La Commission européenne est appelée à créer des lignes directrices du cadre de sûreté dans le domaine des transports ferroviaires tandis que ce sera à chaque Etat à devoir définir le contenu d’un plan de sûreté nationale. Malgré cela, les Etats membres ont suivi l’avis des experts afin de laisser les compagnies ferroviaires créer des plans en fonction de la situation des lignes ferroviaires, ce qui comporterait notamment la formation du personnel ferroviaire face à des situations de danger ou l’installation de systèmes de vidéosurveillance.

L’engagement dans ce domaine des Etats membres et des experts européens semble alors faible et privilégie plutôt la voie nationale. Mais lors de la réunion de Paris du 29 août à laquelle ont participé les Ministres des affaires intérieures et les Ministres des transports de 9 pays (Belgique, Allemagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et Suisse) et Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen pour la Migration, les Affaires intérieures et la Citoyenneté, et Violeta Bulc, Commissaire européenne aux Transports, les positions étaient différentes.

Les objectifs de cette réunion extraordinaire étaient, en effet, de trouver des mesures transnationales et européennes pour la lutte contre la menace terrorisme dans le secteur du transport ferroviaire. Selon Dimitris Avramopoulos « l’attaque dans le Thalys a confirmé que nous devons lutter résolument contre les actes criminels et terroristes qui mettent en danger notre sécurité, nos valeurs, nos libertés. Le terrorisme ne connaît pas de frontières. Nous devons agir ensemble en renforçant la coopération transnationale et européenne. C’est le moment de montrer notre détermination en mettant pleinement en œuvre les dispositions et les actions prévues par l’Agenda Européen sur la Sécurité ».

La volonté de créer une politique de sûreté commune est donc claire et cela est renforcé par la déclaration prononcée le même jour après la réunion par le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui affirme la volonté européenne de « poursuivre la coopération avec l’ensemble des acteurs de la sécurité et des transports afin de prévenir, détecter et mieux lutter contre les actions violentes que des individus radicalisés pourraient vouloir commettre sur le sol de l’Union européenne». Tout en condamnant les attaques terroristes et la violence dont ont été victimes les passagers du Thalys, le 21 août, la réunion  européenne organisée à Paris a mis l’accent sur le renforcement de plusieurs mesures dans le domaine de la sûreté des transports ferroviaires. Ces mesures comprennent notamment :

  • Le contrôle de l’identité des passagers ainsi que le contrôle des bagages
  • Le renforcement de la sécurité notamment par le biais de « patrouilles mixtes, composées d’agents des forces de l’ordre de plusieurs pays sur le parcours des trains internationaux »
  • La création de billets nominatifs pour les trains internationaux
  • La possibilité pour les agents de police ferroviaire de consulter la base de données lors des missions dans les transports
  • Le renforcement des services douaniers et de la cybersécurité

Les ministres réunis à Paris ont voulu lancer un message claire : l’action européenne est nécessaire. C’est pour cela qu’ils ont invité la Commission « à considérer les options envisageables pour une coopération plus grande et concrète entre les Etats-membres, ainsi qu’une étude d’impact visant à analyser l’intérêt d’une éventuelle initiative dédiée spécifiquement à la sûreté dans le transport ferroviaire, ce qui peut être fait avec le soutien du groupe d’experts LANDSEC. » et ont lancé un appel pour une meilleure utilisation des « ressources des agences européennes judiciaires et policières (telles qu’Europol, Eurojust et Frontex) ».

La politique européenne sur la sûreté des transports terrestres est donc à ses débuts et il faudra attendre le 8 octobre pour voir si une législation européenne en la matière se profilera à l’horizon dans l’Union Européenne.

Emilie Gronelli

 

 -. Déclaration de Paris du 29 août 2015 :http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Declaration-de-Paris-du-29-aout-2015

-.  Article de EULogos sur le PNRhttp://europe-liberte-securite-justice.org/2015/09/08/pnr-un-premier-feu-vert-donne-par-le-parlement-europeen-un-compromis-entre-securite-et-droit-a-la-vie-privee-des-nouvelles-pressions-pour-ladoption-du-dossier-apres-lattaque-du/


Classé dans:Actualités, COOPERATION INTERNATIONALE, COOPERATION JUDICIAIRE POLICIERE, Lutte contre la criminalité, Lutte contre le terrorisme
Catégories: Union européenne

FYROM Defence Minister Zoran Jolevski visits EDA

EDA News - mer, 16/09/2015 - 11:16

On September 16th , Mr. Zoran Jolevski, Minister of Defence of The former Yugoslav Republic of Macedonia visited EDA’s Chief Executive at EDA headquarters. During the visit Minister Jolevski expressed the interest of his country to cooperate closely with the Agency in the future. Jorge Domecq thanked Minister Jolevski and outlined the process on how Third Parties may cooperate with EDA.

Catégories: Defence`s Feeds

Európa máig támogatja a terrorszervezeteket Szíriában

Hídfő.ru / Biztonságpolitika - mer, 16/09/2015 - 11:13
Szíria elnöke szerint az európai országok máig támogatják azokat a terrorszervezeteket, melyekkel a kormányerők hadban állnak. A terrorszervezetek támogatása az Európát sújtó migrációs válság fő okozója.
Catégories: Biztonságpolitika

102/2015 : 16. September 2015 - Urteile des Gerichtshofs in den Rechtssachen C-361/13, C-433/13

Kommission / Slowakei
Freizügigkeit
Die Slowakei hat dadurch, dass sie Beihilfen für Behinderte und eine Weihnachtsgratifikation für Personen mit geringem Einkommen auf Einwohner der Slowakei beschränkt hat, nicht gegen ihre Verpflichtungen aus einer Unionsverordnung verstoßen

Catégories: Europäische Union

102/2015 : 2015. szeptember 16. - a Bíróság C-361/13, C-433/13. sz. ügyekben hozott ítéletei

Bizottság kontra Szlovákia
Személyek szabad mozgása  
By limiting entitlement to disability benefits and the Christmas bonus for persons on a low income to Slovak residents, Slovakia has not failed to fulfil its obligations under an EU regulation

102/2015 : 16 septembre 2015 - Arrêts de la Cour de justice dans les affaires C-361/13, C-433/13

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - mer, 16/09/2015 - 11:10
Commission / Slovaquie
Libre circulation des personnes
En limitant aux résidents slovaques le bénéfice des allocations liées à un handicap et la prime de Noël accordée à des personnes à faible revenu, la Slovaquie n’a pas manqué aux obligations qui lui incombent en vertu d’un règlement de l’Union

Catégories: Union européenne

102/2015 : 16 September 2015 - Judgments of the Court of Justice in Cases C-361/13, C-433/13

European Court of Justice (News) - mer, 16/09/2015 - 11:10
Commission v Slovakia
Freedom of movement for persons
By limiting entitlement to disability benefits and the Christmas bonus for persons on a low income to Slovak residents, Slovakia has not failed to fulfil its obligations under an EU regulation

Catégories: European Union

Daech en Syrie : solution militaire ou politique ?

IRIS - mer, 16/09/2015 - 11:10

L’Etat islamique ne cesse de progresser en Syrie et menace des sites classés par l’Unesco, comme celui de Palmyre. La communauté internationale dispose-t-elle encore de marges de manœuvres afin de repousser efficacement ces attaques ?
Après la mise en place de la coalition internationale sous l’égide des Etats-Unis et le début des bombardements intensifs il y a plus d’un an, il faut admettre que le bilan est mitigé. L’avancée spectaculaire des milices de Daech du printemps 2014 a certes été ralentie, mais nous ne pouvons pas considérer que le mouvement a été totalement arrêté et encore moins éradiqué. Les bombardements aériens ont été incapables d’enrayer véritablement cette progression comme l’illustre la conquête du site historique de Palmyre qui est en cours de destruction par les djihadistes. Les frappes aériennes ne sont donc pas suffisantes, même si elles sont nécessaires car Daech continue de recevoir un flux de combattants étrangers assez important et surtout semble s’enraciner dans les zones qu’elle a conquises depuis quelques mois par la mise en place des attributs d’un Etat.
A deux reprises, à Kobané et à Tal Abyad, les combats terrestres menés par les milices kurdes ont été capables d’arrêter les offensives et les avancées de Daech. Cette leçon est à méditer : il semble que les bombardements aériens ne seront efficaces qu’en coordination avec des opérations terrestres. On peut alors se demander si ladite communauté internationale est disposée à envoyer des troupes au sol, avec bien sûr un mandat de l’ONU. Nous ne sommes pas dans cette situation, mais si nous voulons véritablement battre et éradiquer Daech, il faudra envisager des opérations terrestres mais ces interventions devront être coordonnées avec le gouvernement légitime d’Irak et le régime syrien.

Comment les Etats arabes voisins se positionnent-ils face à ce conflit en Syrie ?
Les Etats arabes ne sont pas unanimes : la Ligue des Etats arabes a majoritairement exclu le régime de Bachar el-Assad de son enceinte mais sans unanimité. Les Etats arabes favorables à la chute du régime syrien sont majoritaires mais l’Irak ou l’Algérie, par exemple, sont contre toute intervention extérieure car ils considèrent que le régime de Bachar el-Assad reste un rempart face aux groupes djihadistes (l’Irak est évidemment concerné par Daech au premier chef et l’Algérie entretient le souvenir de la lutte de l’Etat contre les groupes islamistes pendant la guerre civile). Il est commun de considérer que les Etats sunnites, par définition, soutiennent les combattants rebelles syriens mais la réalité est plus nuancée et les facteurs confessionnels ne sont probablement pas le moteur principal du conflit. Il me semble que le facteur politique est l’élément central de cette crise et les facteurs religieux ne sont qu’un des paramètres parmi ceux qui permettent de comprendre les évolutions de cette situation. Comprenons donc que la crise syrienne est instrumentalisée par des puissances régionales pour asseoir et renforcer leur puissance.

Le président syrien Bachar el-Assad est affaibli mais toujours au pouvoir. La coalition anti-Daech doit-elle s’appuyer sur son régime ?
Le terme « s’appuyer » n’est pas le mieux adapté, mais la question du rapport au régime se pose depuis plusieurs années : toutes les assertions formulées à de multiples reprises sur la chute imminente du régime de Bachar el-Assad se sont avérées erronées. Le président syrien, même très affaibli, est toujours présent. Il est nécessaire pour un certain nombre d’Etats, dont la France qui était très engagée dans la volonté de destruction du régime syrien, de revoir leur position. Cet infléchissement incontestable s’est illustré lors de la conférence de presse du président François Hollande du 7 septembre, lorsqu’il a expliqué que l’aviation française avait pour ordre de mener des missions d’observations qui seraient peut-être le prélude de missions de bombardements en Syrie contre Daech. Pas franchi le 14 septembre lorsque le même président a annoncé que la France participerait désormais aux bombardements en Syrie, ce qu’elle s’était refusée de faire jusqu’alors. Malgré des critiques légitimes contre le régime de Bachar el-Assad, il faut comprendre, d’un point de vue réaliste, que si ce régime est partie au problème de la Syrie, il est également partie de la solution. Il est tout à fait désagréable d’être obligé de négocier avec des éléments de son régime mais il n’y aura pas d’autre solution.
De plus, s’il y a des bombardements contre les positions de Daech en Syrie, ils doivent se réaliser en coordination avec le régime syrien qui est d’ores et déjà prévenu lors de ces opérations menées depuis un an. Il serait hypocrite de ne pas reconnaitre ce régime, même si l’idée n’est certes pas attractive. Il me semble, dans tous les cas, qu’il n’y aura pas en Syrie de solution efficiente sur les plans humanitaire et matériel sans une solution politique
Est-ce que le danger principal est le maintien d’éléments du régime de Bachar el-Assad ou bien de voir Daech arriver à Damas ? Il me semble que le choix est clair : il faut tout faire pour éviter que Daech ne parvienne à ses fins. Il est donc nécessaire d’intégrer, de façon appropriée des éléments du régime syrien dans le jeu des négociations. Pour cela, il faudra s’appuyer sur deux puissances importantes et influentes : l’Iran et la Russie. Ces deux Etats sont absolument incontournables dans une future conférence internationale destinée à mettre en œuvre une sortie politique de la crise. Cependant, le départ de Bachar el-Assad ne doit pas être la condition préalable de cette négociation, car cette question ne se posera qu’à l’issue du processus et de la formulation d’un compromis.
Tous ceux qui persistent à mettre le départ de Bachar el-Assad comme condition préalable se refusent en réalité à une solution politique. Pour certains Etats, il faudra procéder à des révisions douloureuses comme c’est le cas pour la France qui n’a cessé de répéter qu’il fallait détruire le régime et qui s’aperçoit aujourd’hui qu’il est nécessaire de changer de perspective et de logiciel si elle veut être efficace et peser un tant soit peu sur la situation.

Kubában tanulnak a Dél-Afrikai Légierő katonái

JetFly - mer, 16/09/2015 - 11:02
Kuba és Dél-Afrika katonai együttműködés keretei között megegyezett arról, hogy a latin-amerikai ország szeptembertől kezdődően 24 dél-afrikai katona kiképzését vállalja. Az afrikai katonák a légierőnél szolgálnak, közülük 4-en 4 éves pilótaképzésen vesznek részt, míg öt fő 2 éven keresztül légi irányítónak tanul, a többiek pedig különböző szintű (6 éves mérnöki és 3 éves technikusi) repülőműszaki képzést kapnak.
Catégories: Biztonságpolitika

Migrants en Allemagne: l’Etat fédéral et les régions vers un consensus

RFI (Europe) - mer, 16/09/2015 - 10:40
L'Allemagne, qui occupe une place prépondérante dans la crise des migrants, pourrait recevoir cette année 800 000 demandeurs d'asile. Depuis le début de la crise, Angela Merkel s'est montrée particulièrement accueillante. Mais la chancelière n'en appelle pas moins les autres pays de l'Union européenne à s'engager dans l'accueil des migrants. Elle appelle même à l'organisation d'un nouveau sommet européen sur la question des migrants. Mardi soir, elle organisait une réunion de crise.
Catégories: Union européenne

Les voitures diesel, une catastrophe écologique pour l’UE

Euractiv.fr - mer, 16/09/2015 - 10:31

Neuf nouveaux véhicules diesel sur dix dépassent les limites de pollution fixées par l'UE quand ils sont testés sur les routes et non pas sur des pistes d'essai.  

Catégories: Union européenne

Over 70,000 displaced camp in Unity state Payinjiar county

Sudan Tribune - mer, 16/09/2015 - 10:24

September 15, 2015 (KAMPALA) - At least 78,000 people displaced in Koch, Leer and Mayiandit counties have arrived in Payinjiar county of Unity state as a result of continued fighting, the United Nations Office for Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) said.

A view of the Protection of Civilians (POC) site near Bentiu, in Unity State, South Sudan, which houses over 40,000 IDPs 25 August 2014 (Photo UN/JC McIlwaine)

According to the agency, insecurity and lack of access to vital supplies to South Sudanese was making it hard for humanitarian actors to deliver the necessary assistance to the most affected groups of displaced persons in parts of the country.

Fighting resumed last month despite a signed peace accord between South Sudan government and the armed opposition forces led by the country's former vice president, Riek Machar.

“Over the past month, insecurity and lack of access to vital supplies have continued to force South Sudanese to flee in search of safety, assistance and protection,” said OCHA.

In August, the report says, there was increased displacement of people due to fighting in and around Koch, Leer and Mayiandit counties in Unity state and Wau Shilluk in Upper Nile.

As offensives continue between forces loyal to both factions in the south of Unity state, 18,000 people reportedly reached Nyal payam in Payinjiar in search for food and safety last week.

The UN Mission in South Sudan (UNMISS) has been housing nearly 200,000 displaced people, majority of whom came from the conflict-affected Unity and Upper Nile states.

Most South Sudanese are less optimistic about possibilities of last month's peace deal between government and rebels loyal to the nation's former vice president to end war.

Ten of thousands of people have been killed after a political debate for reforms within the ruling Sudan People Liberation Movement (SPLM) turned violent in mid December 2013.

(ST)

Catégories: Africa

Tsipras envisage une coalition progressiste

Euractiv.fr - mer, 16/09/2015 - 10:22

Faute de majorité claire, les élections en Grèce dimanche devraient se solder par la formation d'une coalition.

Catégories: Union européenne

South Sudan's Kiir says ruling party split inevitable

Sudan Tribune - mer, 16/09/2015 - 10:08

September 15, 2015 (JUBA) – South Sudanese President Salva Kiir, also the chairperson of the country's ruling party (SPLM), observed that the peace accord where by power will be shared by three party factions meant the division in the party was inevitable.

South Sudanese president Salva Kiir (Photo: Reuters)

Addressing reporters on Tuesday, Kiir said his offer to keep the SPLM united had been ignored

“The realities of our political differences within the SPLM which happen in 2013 managed to surface clearly again in the signing of the compromise peace agreement,” said Kiir, who did not take questions from journalists after reading a prepared speech.

The conflict, which was meant to end with the signing of a peace agreement last month started on December 15, 2013 following intensive power struggle between President Kiir and his former deputy Riek Machar for the leadership of the ruling SPLM party.

A dozen SPLM leaders were detained at the onset of the conflict, including the party's secretary general, Pagan Amum. They were released four months later and went on to form a third bloc known as the SPLM former detainees. The government, rebels led by former vice president Machar and former detainees will have 53%, 33% and 7% of executive powers at the national level respectively. The rest will go other political parties.

President Kiir said the agreement, mediated by regional bloc, the intergovernmental governmental authority on development (IGAD), has divided the SPLM party and the entire country.

“This IGAD prescribe peace document on the resolution on the conflict in the Republic of South Sudan is the most divisive, unprecedented peace deal ever in the history of our country and the African Continent at large,” he said.

The objectives of the Arusha Agreement, he said, have unfortunately been "under-mined” by some clauses of the IGAD agreement. He was referring to the Tanzanian and South African-led SPLM reunification deal signed in January this year in Arusha, Tanzania. The accord reinstated all members of the SPLM, including Machar and Amum to their positions in the SPLM. Amum was in July reinstated as the party's secretary general.

President Kiir insisted that the SPLM should remain one if the accord was to be fully respected.

“It must be stated clearly that the reality of political differences within the SPLM, which has been cemented in the peace agreement and accepted fully by our colleagues in the opposition, required all of us to reorganize ourselves on a new bases. This simply means that SPLM will never be one again as long as we follow the implementation of this compromise peace agreement,” he stressed.

Meanwhile, Kiir hinted on new changes to be made in the SPLM, reiterating his earlier fears for possible disintegration of the former guerrilla movement on the basis of the IGAD mediated accord made “with full consent of our brothers; the former detainees.”

“The methods for the selection and distribution of the national ministries among the three groups of the SPLM as stipulated in the agreement on the resolution of the conflict in the Republic of South Sudan does not reflect the sprite of members of one party who abide by common principles and discipline as enshrines in the SPLM constitution including the rules and regulations of the party,” said the South Sudan leader.

The Sudan People's Liberation Movement was formed after the outbreak of Sudanese civil in 1983 by John Garang, who died twenty one days after becoming the first vice president of Sudan in accordance to the 2005 Comprehensive Peace Agreement (CPA).

Later on, Kiir took over and became the president of the new country in 2011 when South Sudanese voted for independence, a plebiscite promised in the CPA. Disagreement in SPLM over leadership styles and democracy are common. In 1991, Machar, the current leader of the SPLM in Opposition (SPLM-O), broke away from the late Garang. Disagreements over the ascension to SPLM leadership is blamed for causing the war, which was to end through the peace deal, where Machar becomes first vice president.

(ST)

Catégories: Africa

Une université européenne de la Défense, avec quels pays ? Dans quels objectifs ?

Bruxelles2 - mer, 16/09/2015 - 10:00

L’Ecole royale militaire (belge) pourrait être le coeur de l’université européenne de défense prônée par Jean Marsia, qui vient de défendre une thèse à l’ULB (crédit : ERM)

(BRUXELLES2) Comment approfondir l’Europe politique ? Avec qui faire l’Europe de la Défense ? Comment créer un esprit de corps européen ? C’est en quelque sorte à ces questions fondamentales que s’est attaqué Jean Marsia. Cet ancien colonel de l’armée belge, et ancien conseiller d’Elio di Rupo (quand il était Premier ministre), a trouvé une réponse : la création d’une université européenne de la Défense. Un projet ambitieux qu’il a décrit dans une thèse qui vient d’être soutenue à Bruxelles (1). En voici quelques éléments principaux

Une Europe politique toujours bloquée

Pour l’auteur, l’Europe de la défense est inséparable de l’Europe politique. Or celle-ci est aujourd’hui bloquée. « L’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er décembre 2009, n’a pas effacé l’échec, en 2005, du traité constitutionnel. En mars 2012, j’ai eu l’opportunité de faire remarquer à Herman Van Rompuy que le Conseil européen n’avait plus discuté de la défense depuis 2005. » Un nouveau processus s’est mis en place. Il a conduit les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne à fixer, en décembre 2013, un plan d’action et un nouveau rendez-vous en juin 2015. « Mais en juin dernier, le Conseil européen a reporté l’examen des questions de défense au second semestre 2016. L’Europe politique et l’Europe de la défense à 28 sont toujours bloquées. »

Une sécurité acquise à bon compte

L’Europe, dans sa globalité dispose de moyens importants. « Les 28 États membres de l’Union européenne comptent aujourd’hui un million et demi de militaires ». Mais la réalité est légèrement différente. « Seuls 80.000 soldats, environ 5%, sont utilisables en opérations extérieures. Faute de réelles capacités militaires, ces États membres ne peuvent assurer notre sécurité. Ils font, pour la plupart, appel à l’OTAN, c’est-à-dire aux USA. Cela a permis aux États membres de réduire drastiquement leur effort de défense, mais celui-ci est encore de 200 milliards d’€ par an, qui sont largement gaspillés : en dépensant plus de la moitié du budget de défense des USA, les Européens n’obtiennent qu’un dixième de leurs capacités militaires. »

Reprendre le processus d’intégration vers des Etats-Unis d’Europe

« Charles de Gaulle avait raison en 1953 de s’opposer à la Communauté européenne de défense, et d’exiger une Europe politique, capable de définir une politique européenne de sécurité, comme préalable à une armée européenne » écrit Jean Marsia. « Former des militaires, et spécialement des officiers, n’a de sens que s’ils sont au service d’une entité politique, pour mettre en œuvre sa politique de sécurité et de défense. Le développement de l’EDU doit donc suivre, et non précéder, la création des États-Unis d’Europe. Ceux-ci relanceraient l’Europe politique et l’Europe de la défense, créeraient l’armée européenne et fonderaient l’Université européenne de la Défense (EDU). »

Un noyau pour une Europe politique sans la France et le Royaume-Uni

« il faut reprendre notre processus d’intégration politique et militaire avec un noyau restreint d’États membres, qui constitueraient les États-Unis d’Europe » estime l’auteur. Des pays qui ne placent pas leur souveraineté au-dessus de tout et n’ont pas un statut privilégié « Dès la chute du mur de Berlin, l’Allemagne réclame un approfondissement de l’Europe politique, ce que refusent la France et le Royaume-Uni, eu égard à leur qualité de membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU. Ce statut privilégié leur ferme la porte des États-Unis d’Europe. »

Avec quels Etats membres créer ce noyau ?

L’auteur passe ensuite en revue les pays qui pourraient faire partie de ce noyau dur et ceux qui ne le pourraient pas. « Six États, membres de la zone euro ne le sont pas de l’OTAN. Leur neutralité les écarte également. Enfin, une défense commune intéresse d’abord les États aux moyens modestes, en termes de budget de défense et de base industrielle et technologique de défense. Sur base de ces critères, dix États sont potentiellement membres des États-Unis d’Europe. Ce sont : la Belgique, l’Estonie, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie. » Le BENELUX et les États baltes devraient être ainsi « les moteurs de cette initiative ». « Un premier noyau pourrait à terme absorber l’Espagne, puis l’Italie, puis l’Allemagne. Pour rejoindre les États-Unis d’Europe, certains États membres de l’Union européenne pourraient adopter l’euro ou rejoindre l’OTAN. Les États-Unis d’Europe finiraient par reprendre le siège français au Conseil de sécurité. Cela permettrait à la France de les rejoindre. »

Une université européenne de la défense pour former et intégrer les forces armées

Pour constituer « un pilier européen crédible de l’OTAN, les États-Unis d’Europe auront besoin de capacités militaires, mais aussi d’une base industrielle, technologique et scientifique de haut niveau ». Dans ce cadre, la création d’une université européenne de la Défense (EDU), chargée de former (ou compléter la formation) des officiers, serait un élément clé du processus d’intégration. Cette université partirait de l’existant avec des fonctions diversifiées, permettant de pallier un déficit de financement. « Pour dispenser cette formation, les États-Unis d’Europe grouperaient au sein de l’EDU leurs universités de défense, pour remplir de façon coordonnée leurs trois missions : donner une formation universitaire au commandement ; faire de la recherche et effectuer des prestations pour tiers. »

La rationalisation du dispositif existant

Dans ces périodes de difficulté budgétaire, l’auteur préconise aussi une rationalisation des dispositifs existants. « Pour réduire les dépenses qui ne créent pas de capacités opérationnelles, les autres institutions militaires d’enseignement supérieur seraient rationalisées : les États membres de l’Union européenne disposent aujourd’hui d’environ 60 écoles militaires et de 40 collèges de défense. Les institutions qui ne sont pas habilitées au doctorat voire au master seraient supprimées ou associées à l’EDU en tant que collèges. »

…et un véritable campus à l’européenne

L’EDU devant à terme pouvoir orienter, coordonner, gérer de multiples implantations, dispersées aux quatre coins de l’Europe, un modèle a été sélectionné après analyse comparative : The University of California, qui compte 10 campus de haut niveau, dont Berkeley, Los Angeles, San Diego. »

Une fraternité d’armes à créer

« L’EDU susciterait, chez les officiers des forces armées des États-Unis d’Europe, la fraternité d’armes qui leur permettra de s’y intégrer, sans se couper de leurs racines. Le personnel, détaché par les États membres à l’OTAN, à l’Eurocorps ou à l’état-major de l’Union européenne, est loyal à l’institution qu’il sert. Mais c’est son corps d’origine qui décide de ses futures promotions et affectations. Les forces armées des États-Unis d’Europe devraient donc être un corps européen d’officiers, de sous-officiers et de volontaires. Cela exige une formation commune qui développe l’aptitude au commandement, essentielle pour un officier. »

Viser l’excellence…

« Pour dispenser cette formation d’officiers, tout au long de la vie, l’EDU devrait disposer d’un concept de formation qui tende à former l’esprit, le corps et le caractère des élèves et des stagiaires, pour que les officiers européens soient aptes à maintenir ou à rétablir la paix, tout en préservant autant que possible la vie de leurs soldats. Ce concept devrait envisager le long terme : il ne s’agirait pas uniquement de former des sous-lieutenants, mais bien de futurs colonels et généraux. Produire des officiers de qualité implique de viser l’excellence scientifique. Pour l’atteindre, l’EDU serait un espace de liberté, de débat intellectuel, de recherche et d’innovation, capable de promouvoir la tolérance, l’équité et la démocratie. »

… et développer une culture européenne de défense

« L’EDU devrait être impartiale, ouverte sur monde civil et l’étranger, tout en développant une culture, une citoyenneté et un patriotisme européens. (…) L’EDU devrait contribuer au développement de la culture européenne de sécurité et de défense, ainsi que d’une doctrine militaire et d’un style de commandement, adaptés aux valeurs européennes et aux défis du XXIe siècle. Ils seraient donc spécifiques aux États-Unis d’Europe.  »

(1) Thèse intitulée « De l’École royale militaire de Belgique à une université européenne de défense. La clef d’une défense européenne ! » et soutenue, brillamment, à l’ULB (l’Université libre de Bruxelles), le 7 septembre.

Catégories: Défense

Communiqué de presse - Les députés votent pour réduire la pollution d'engins non routiers - Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 16/09/2015 - 09:52
Des projets visant à réduire les émissions des principaux polluants atmosphériques provenant de machines non routières, allant des tondeuses à gazon à des bulldozers, des tracteurs et des bateaux de navigation intérieure, ont reçu le soutien des députés de la commission de l'environnement mardi. Ces engins émettent environ 15% de tous les oxydes d'azote et 5% des particules dans l'UE.
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire

Source : © Union européenne, 2015 - PE
Catégories: Union européenne

Peszkov: Oroszországot nem lehet nemzetközileg elszigetelni

Orosz Hírek - mer, 16/09/2015 - 09:34

Dmitrij Peszkov, az orosz elnök sajtófőnöke szerint Oroszországot nem lehet nemzetközileg elszigetelni sem most, sem a jövőben, és mint eddig, továbbra is a nemzetközi közösség értékes tagja lesz. „Oroszország nemzetközi elszigetelésére való törekvés eddig is volt, bár most az erre utaló szándék és retorika is egyre agresszívebb, habár hatásuk kétségbevonható és nagyon viszonylagos” – jelentette ki Dmitrij Peszkov.

Catégories: Oroszország és FÁK

La chute des matières premières pénalise l’industrie du recyclage

Euractiv.fr - mer, 16/09/2015 - 09:32

Les entreprises délaissent les matières premières recyclées, plus chères. L’industrie française du recyclage, dont le chiffre d'affaires a reculé de 2 % en 2014, déplore l'abandon par Bruxelles du paquet Economie circulaire.

Catégories: Union européenne

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