ALGER- Les partis politiques en lice pour les législatives du 4 mai prochain ont brandi, au cours de la campagne électorale qui a pris fin dimanche, des slogans différents même si les meetings populaires ont été marqués par un même appel au changement dans le cadre de l’unité du peuple et du pays et avec des programmes focalisés sur la jeunesse.
Sous le slogan « Passé et présent riches, et un avenir optimiste », le secrétaire général du parti du Front de libération national (FLN) a mis en avant, lors de ses nombreux meetings, la nécessité de remettre le flambeau à « des mains sûres » et jeunes, réitérant l’impératif de préserver « l’unité territoriale du pays » et « l’union du peuple algérien ».
Le vote est une « période charnière » dans l’histoire du peuple au vu de son importance dans la préservation de l’unité territoriale et la protection des frontières contre les dangers qui guettent le pays et visent à le déstabiliser.
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui a mené sa campagne sous le slogan « loin des slogans et à travers un discours direct et franc », a appelé à « préserver la sécurité, la stabilité et l’unité du pays », soulignant que les axes du programme de sa formation politique, notamment la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays, et de l’unité territoriale et l’union du peuple algérien. « L’édification et le développement escomptés ne peuvent se réaliser sans la sécurité, la stabilité et l’unité du peuple et du pays », a-t-il soutenu lors d’un meeting populaire à Boumerdes, affirmant que le RND « oeuvrait à la concrétisation des axes de son programme à travers l’attachement à la réconciliation nationale, notamment à la lumière des graves évènements qui émaillent des pays voisins ».
Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a appelé les différentes franges de la société à se rendre massivement aux urnes le 4 mai prochain pour choisir des « personnes compétentes et intègres aptes à opérer un changement positif à même de servir l’intérêt du pays dans tous les domaines ».
Sous le slogan « Pour l’équité et la Justice », M. Touati a exhorté les citoyens notamment les jeunes à « ne pas laisser passer l’opportunité des législatives qui sont décisives pour l’avenir du pays », affirmant que son parti « accorde un intérêt majeur à ce genre de rendez-vous dans le but d’améliorer les conditions économiques, sociales et sanitaires » du citoyen.
Il a appelé également tout un chacun à « contribuer à mettre fin à l’économie rentière pour favoriser une croissance économique à long terme et faire de l’Algérie un pays leader parmi les nations ».
De son côté, l’Alliance Mouvement de la société pour la paix (MSP) a plaidé, durant sa campagne électorale sous le slogan « Ensemble pour une Algérie prospère et sûre », pour le changement. Son président, Abderrazak Makri a affirmé à plusieurs occasions que le programme de sa formation politique vise l’amélioration du cadre de vie des citoyens, notamment dans les volets sensibles qui connaissent « une grande dégradation » en termes de services à l’instar de la santé, de l’enseignement, de la justice et de l’industrie, promettant de faire de l’Algérie « une force économique et une destination pour ceux qui aspirent à de meilleurs prestations sanitaires dans les cinq années à venir ».
Sous le slogan « Notre Alliance…pour l’Algérie », le secrétaire général de l’Alliance nationale démocratique (ANR), Belkacem Sahli, a appelé à une forte participation aux législatives du 4 mai pour préserver « l’unité nationale » et les « réalisations » de l’Algérie en matière de stabilité et de sécurité, estimant que le boycott ne sert ni les intérêts suprêmes du pays ni ceux du citoyen. Les prochaines législatives sont une opportunité pour la continuité et la pérennité des institutions et des Assemblées élues, a-t-il soutenu.
Pour la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, la participation au prochain scrutin est une voie de militantisme pour « le changement pacifique », affirmant que la défense de l’unité nationale, la protection du droit à l’information et des libertés et l’indépendance de la justice sont les thèmes essentiels du programme électoral de sa formation politique qui a choisi « ça suffit » pour leitmotiv. Réitérant que le PT « ne toléra aucune atteinte à l’unité nationale », Mme Hanoune a affirmé que le pari de la prochaine étape est « la préservation de la paix et de la souveraineté nationale à travers la défense des droits démocratiques, sociaux et politiques ».
Sous le slogan «Journalistes des pays musulmans contre l’extrémisme», s’est ouverte jeudi dernier, la troisième rencontre internationale sur l’extrémisme islamiste.
Plus d’une quarantaine de journalistes, écrivains, chercheurs et hommes de religion venant de 18 pays musulmans se sont rencontrés au «Président Hôtel» au centre de Moscou pour débattre de la lancinante question de la radicalisation via les réseaux sociaux. Cette rencontre organisée par le Groupe stratégique Russie et monde islamique a été rehaussée par la présence de Mikhael Bougdanov représentant spécial du président russe pour les affaires africaines et du Moyen-Orient et également vice-ministre des Affaires étrangères. De même que la rencontre a vu la présence du mufti de Moscou Albert Krganov ainsi que le représentant de la République du Tartaristan Rawil Akhmetshin. La rencontre intervient dans un contexte sécuritaire international très tendu. Le monde fait face à une montée très inquiétante de la radicalisation qui se manifeste par des attentats terroristes sanglants. La Russie a eu son lot. Une dizaine de personnes ont trouvé la mort, et plus de 35 autres ont été blessées, il y a quelques semaines, lors d’une explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie.
«Les rapports de force évoluent et la situation est compliquée. Nous assistons à une guerre médiatique féroce et de ce fait le rôle du journaliste devient central et la quête de la vérité est tout aussi compliquée», a affirmé l’ambassadeur Viniamin Popov, le coordinateur de ce groupe de vision stratégique ajoutant que cette situation est encore plus compliquée avec la montée en puissance de l’islamophobie à travers les pays occidentaux, «ce qui n’existe pas en Russie», a-t-il noté.
L’Algérie a bien évidemment marqué sa présence à ce forum. «Nous savons ce que l’Algérie avait subis durant les années de sa lutte contre le terrorisme. De ce fait, la voix de l’Algérie et son expérience sont nécessaires et importantes pour nous en tant que Groupe de vision stratégique», a souligné l’ambassadeur Popov. Aussi, les participants ont eu à s’imprégner de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme en tant que premier pays dans le monde à avoir connu l’émergence fulgurante de l’islamisme politique avec ses dégâts humains et matériels. Pour la première fois depuis la création de la confrérie des Frères musulmans en Egypte en 1928, l’extrémisme islamiste allait accaparer le Parlement en Algérie empruntant le marchepied des législatives de décembre 1991 avant de déclarer que la démocratie est une hérésie occidentale qu’il faudra désormais bannir dans la gestion des affaires de la cité. La menace extrémiste était donc claire et le processus électoral arrêté, le pays a basculé dans une guerre civile atroce.
La facture a été lourde: elle s’est soldée par 200.000 morts et des centaines de milliers de blessés, d’orphelins et de veuves, quant aux pertes matérielles, elles ont été estimées à plus de 20 milliards de dollars. Un véritable cas d’école pour les participants à ce forum mondial, qui ont également eu à constater par quels mécanismes l’Algérie est sortie du lugubre tunnel. Plus de 10 années de lutte antiterroriste menée sans merci par les services de sécurité doublée d’une action de déradicalisation unique en son genre. Ainsi, cette guerre sur le terrain est appuyée par des mesures politiques économiques et sociales.
La politique de la Rahma promulguée en 1995, a été suivie par le référendum sur la Concorde nationale en 1999 avant d’aboutir à la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale en 2005. Au plan économique, des programmes quinquennaux ont été élaborés avec des actions ciblées envers la frange des jeunes comme l’accord de crédits sans intérêts et des encouragements pour la création de PME par le système Ansej et Andi. A ces actions s’ajoutent la récupération et la maîtrise des discours religieux aux niveaux des mosquées, la réforme du système éducatif et d’autres actions encore…une véritable expérience de la déradicalisation qui a même interpellé certains participants à expliquer un fait très marquant dans la crise du Moyen-Orient.
En effet, de tous les contingents de jeunes mobilisés par le Net pour se rendre au djihad notamment en Syrie, le nombre d’Algériens est infime comparé à celui des Tunisiens, Marocains, voire même de certains pays occidentaux comme la France, la Grande-Bretagne et la Belgique. Cette expérience unique de déradicalsiation a-t-elle donné ses fruits? La question est posée et le sujet a interpellé bien des spécialistes des questions sécuritaires. Le mufti de Moscou a résumé la situation en avançant que dans cette «guerre contre l’extrémisme» toutes les actions doivent se focaliser essentiellement sur la jeunesse. Il en veut pour preuve ces chiffres effrayants: «Près de 80% des combattants de Daesh sont âgés entre 25 et 30 ans» et «cette organisation terroriste agit sur près de 170.000 sites sur la Toile». Il ajoute dans ce sillage que «pour parer à cette vague de radicalisation, la Russie a décidé de créer une organisation de la jeunesse et qui aura des sections à travers tout le territoire de la Russie. Il faut aller vers cette jeunesse, la rencontrer, l’écouter et la former» appuie-t-il. Si l’objectif de la rencontre était de trouver les moyens de détruire le discours extrémiste, le conflit idéologique éternel entre l’Arabie saoudite et l’Iran a trouvé le moyen de refaire surface même s’il a été vite étouffé par le modérateur Popov. Prenant la parole, Mohamed Marandi, enseignant universitaire iranien, n’a pas ménagé l’Arabie saoudite qu’il a accusée frontalement d’être «le nid du terrorisme» par ses actions à travers le monde musulman. Ces propos ont fait sortir de ses gonds le représentant de l’ambassade saoudienne à Moscou qui a demandé une mise au point pour rétablir les choses. Il a estimé que c’est plutôt «l’Iran qui déstabilise la région avec ses ambitions expansionnistes». Il reste que la tendance générale s’oriente vers une demande d’organisation d’une conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme de demander la criminalisation du cyberterrorisme ainsi que l’élaboration d’une stratégie claire pour combattre les deux phénomènes de l’extrémisme et du terrorisme.
Animant un meeting, hier, à Tizi Ouzou, les représentants de la direction nationale du FFS et les candidats sur la liste de la wilaya, tout en évoquant la mémoire et le combat de feu Hocine Aït Ahmed et les martyrs de la Révolution et de la démocratie ont tenu un discours à la limite de la vindicte en s’attaquant ouvertement à des partis au pouvoir, notamment le FLN et le RND, ainsi que les forces politiques implantées en Kabylie, à savoir le RCD et le MAK.
Pour le premier responsable de la fédération de Tizi Ouzou, Farid Bouaziz, dont l’épouse est candidate sur la liste du FFS à Tizi Ouzou, le RCD et le MAK, deux entités politiques qui disputent la scène à son parti dans la région, sont tous les deux une création des services de l’ex-DRS. «Si le RCD a été créé dans un bureau du général Larbi Belkhir, je dirai à Monsieur Ferhat Mehenni que le MAK l’a été aussi dans un autre bureau juste à côté», accuse-t-il non sans tirer, également, à boulets rouges sur le FLN, un parti dont la mission s’est achevée au lendemain de indépendance. «Le vrai FLN est fini en 1962, mais ils ont créé un autre qui a mené le pays à la dictature», affirme-t-il non sans adresser, pareillement, des fléchettes au patron du RND Ahmed Ouyahia.
«Monsieur Ouyahia a osé parler ici même à Tizi Ouzou d’un projet de décentralisation de la gestion des affaires du pays, lui qui est l’un des premiers responsables dans la mauvaise gestion du pays et surtout d’être derrière l’emprisonnement injuste de centaines de cadres compétents», lance-t-il à l’adresse d’une assistance acquise. Pour Hocine Haroun, sénateur et directeur de campagne du FFS à Tizi Ouzou «tous les projets accordés par l’Etat à la wilaya de Tizi Ouzou ces dernières années ont été arrachés par l’APW FFS alors que ceux qui étaient avant nous à la tête de cette Assemblée n’ont pas hésité à faire alliance avec le wali pour enlever les subventions aux associations locales», lance en guise de critique aux élus du RCD celui qui était à la tête de l’APW avant d’être élu sénateur au Conseil de la nation. S’exprimant devant leurs militants et sympathisants au niveau de la placette Mbarek Aït Menguellet à la sortie ouest de la ville, les responsables locaux et nationaux du FFS n’ont pas cessé d’évoquer à chaque fois le parcours et le combat de feu Hocine Aït Ahmed pour l’instauration d’une véritable démocratie dans le pays.
«Hocine Aït Ahmed, qui a refusé des funérailles officielles, a milité durant 70 ans de sa vie politique pour la démocratie et un Etat de droit. Il a refusé d’être désigné comme chef de l’Etat par des généraux car il a toujours milité pour la vraie démocratie. Nous sommes toujours fidèles au combat de Si El Hocine et le FFS qui est un parti propre et le protecteur de l’Algérie et de la kabylie», ajoute Farid Bouaziz. Pour Azizl Baloul, tête de liste à Tizi Ouzou, le FFS veut à travers sa participation aux législatives «porter son message à travers les institutions et surtout oeuvrer pour un consensus national seul à même de sortir le pays de la crise». Pour Mohamed Klaleche, P/APW de Tizi Ouzou et deuxième sur la liste pour les législatives, «à chaque crise nationale, le FFS propose des solutions» en évoquant le contrat de Rome en 1995, le mémorandum aux généraux en 2001 et la conférence de consensus national depuis deux années. De son côté, Mohand Amokrane Cherifi, membre de la direction nationale, ancien ministre et expert à l’ONU, tout en dressant un tableau noir de la situation économique du pays, en affirmant que «l’argent est en haut et la misère en bas», a évoqué dans son discours la nécessité d’un vote massif le 4 mai prochain. «Seul un vote massif permettra un changement du système en place. Voter pour le FFS, c’est surtout honorer la mémoire de Hocine Aït Ahmed, un homme qui n’est, certes, plus de ce monde, mais son idéal et son aura dans le parti sont toujours omniprésents», lance-t-il en direction des nostalgiques du zaïm.
La Chine fait désormais partie du club très fermé des nations capables de construire un porte-aéronefs moderne, avec les États-Unis, la France, la Russie, la Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure l’Italie et l’Espagne. Pékin a en effet mis à flot mercredi 26 avril son nouveau porte-avions, en construction depuis 2013 au chantier naval de Dalian (nord-est). Le navire, dont on ignore encore le nom, doit subir une série d’essais en mer et être progressivement armé, puis rejoindre le service actif à l’horizon 2019-2020.
En affirmant ainsi sa puissance navale, quelques jours après le 68e anniversaire de la Marine de l’Armée populaire de libération, Pékin parle directement à Washington. Pour le gouvernement chinois, qui a soigneusement mis en scène le lancement en grande pompe, il s’agissait en effet d’envoyer un signal fort à Donald Trump. Le président américain avait répondu aux récentes tensions dans la péninsule coréenne en promettant d’envoyer « une armada » au dictateur Kim Jong-Un après de nouvelles avancées supposées de son programme nucléaire (une armada américaine qui, en réalité, n’avait pas fait route dans la bonne direction…).
Plus gros, mais moins high-tech que le Charles de GaulleLa construction de ce navire chinois (nom de code « Type 001A », ça ne s’invente pas) avait fait l’objet de nombreuses spéculations, comme le raconte le site spécialisé Zone militaire : ce n’est que grâce à la maladresse d’un fabricant de câbles qui se vantait en 2015 d’avoir remporté le marché du « second porte-avions », que l’on a eu confirmation que le chantier était en cours.
Le porte-avions jauge 50 000 tonnes. C’est un cinquième de plus que le Charles de Gaulle français (42 000 tonnes), mais deux fois moins que les monstres américains de l’US Navy, des classes Nimitz et, depuis peu, Gerald R. Ford (100 000 tonnes). Disposant d’un pont d’envol incliné, il n’est pas équipé de catapultes pour les avions, contrairement aux navires américains et français, et accueillera essentiellement des chasseurs multirôles J-15. De même, il n’est pas équipé d’un réacteur nucléaire mais d’un système de propulsion classique.
Première étape « indigène »« Il est très probable qu’il s’agisse du premier d’une série de porte-avions indigènes », estime Juliette Genevaz, spécialiste de la Chine à l’institut de recherche stratégique de l’École militaire française, interrogée par l’AFP. Pour James Char, expert à l’école S. Rajaratnam d’études internationales à Singapour, il faudra attendre des navires équipés de catapultes et d’un réacteur nucléaire pour pouvoir parler de « bond technologique » des ingénieurs navals chinois. Ces étapes qui seront peut-être franchies avec la construction de nouveaux porte-avions chinois de nouvelle génération, dont l’un est déjà en chantier.
Le nouveau navire n’est pas le tout premier porte-avions chinois, le pays ayant acquis en 1998 un ancien navire soviétique auprès de l’Ukraine. Après avoir été rénové et rebaptisé Liaoning, ce porte-avions de conception rustique (fin des années 1970) était devenu en 2011 le tout premier porte-avions à entrer en service au sein de la marine de l’empire du Milieu. Il permet aujourd’hui au groupe aéronaval chinois de s’entraîner et d’acquérir des compétences essentielles, en prévision d’une montée en puissance dans les décennies à venir. La marine russe possède le navire-jumeau du Liaoning, l’Amiral Kouznetsov, qui a été récemment déployé au large de la Syrie.
Dans une carte des bases américaines déployées dans le continent africain à août 2014, l’on peut constater une base près de la frontière algérienne. En effet, il s’agit d’une « base d’urgence » définie par la mission des Etats-Unis en Afrique, AFRICOM, dans le Sud-Est libyen, dans la région d’Al-Wigh.
Plus inquiétant encore et contrairement à ce qu’avait affirmé le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, une mission militaire américaine est bel et bien présente en Tunisie. Cette présence est identifiée, peut-on constater sur la carte, au Nord de la Tunisie et est définie comme étant une zone de facilité HT/HR (atterrissage ou départ des troupes).
Par ailleurs, AFRICOM se serait inquiété d’une présence militaire russe et même chinoise en Afrique. Une base chinoise aurait été, selon un rapport américain, installée dans un pays d’Afrique du Nord.
MARRAKECH (Maroc) – Les sélections algériennes de lutte (cadets, juniors, seniors et féminine) ont décroché 36 médailles (14 or, 15 argent et 7 bronze), à l`issue de la cinquième et dernière journée des championnats d`Afrique qui ont pris fin dimanche soir à Marrakech au Maroc.
Dans la catégorie des seniors (lutte libre, gréco-romaine et féminine), les sélections algériennes ont terminé la compétition avec 14 médailles (3 or, 5 argent et 6 de bronze).
Chez les cadets (garçons et filles), les lutteurs algériens se sont distingués de fort belle manière en décrochant 10 médailles (6 or et 4 argent).
Dans la catégorie des juniors (garçons et filles), les Algériens se sont illustrés en remportant 12 médailles (5 or, 6 argent et 1 bronze). L`Algérie a pris part à ce rendez-vous africain avec 35 athlètes dans les catégories (cadets, juniors et seniors) ainsi que six athlètes représentant la lutte féminine.
Les sélections algériennes ont été conduites par le staff technique composé des entraîneurs: Benjedaa Mazouz, Aoune Fayçal, Salim Chami, Benrahmoun Mohamed et Messaoud Zeghdane.
ALGER – Le coordinateur sahraoui avec la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), M’hamed Khedad, a affirmé lundi, que l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution portant prorogation du mandat de la Minurso et appelant à engager des négociations entre le Maroc et le Front Polisario sans conditions préalables, est une « grande victoire » pour la cause sahraouie, et remet sur les rails le processus politique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
« Cette résolution remet sur les rails le processus politique qui a été bloqué par le Maroc depuis mars 2012. Le secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité ont appelé à une nouvelle dynamique et un nouvel esprit dans les négociations », a déclaré M. Khedad.
Selon le coordinateur, la nomination d’un ex-président allemand « qui est d’un gros calibre » comme envoyé personnel du SG démontre d’une bonne volonté de donner une nouvelle dynamique et une nouvelle force aux négociations mais aussi l’engagement ferme du Conseil de sécurité dans l’objectif de laisser le peuple sahraoui décider de son destin ».
M. Khedad, a, à cette occasion, affirmé la disposition du « Front Polisario à négocier avec le Maroc » sur la base politique du droit des Sahraouis à l’autodétermination. « Oui nous sommes pour la négociation avec le Maroc sur la base de l’autodétermination, mais pas sur la nature du conflit qui est purement coloniale », a-t-il dit.
Le diplomate sahraoui a fait savoir que la décision de l’ONU au sujet de la crise à Guerguerate vient confirmer encore une fois que la construction de la route reliant le Maroc à la Mauritanie, « constitue une violation des clauses du cessez-le-feu de 1991 et nous avons eu gain de cause parce que le Maroc ne les a pas respectées et par conséquent n’a pas pu achever cette construction illégale », et que la crise de Guerguerate a remis le dossier « dans le radar de l’ONU ».
« Les accords sont clairs, a-t-il dit, il ne faut pas qu’il y ait d’activités militaires ou civiles à Guerguerate », affirmant que la présence aujourd’hui des Nations unies sur cette partie du territoire démontre « que ce n’est pas un territoire marocain, qu’il y a un réel problème, une contestation et que ces territoires qui restent à décoloniser figurent dans la liste de l’ONU ».
M. Khedad a soutenu que « la présence des casques bleus aujourd’hui à Guerguerate est l’expression du reflet de la communauté internationale d’abdiquer et d’accepter le fait accompli colonial marocain ».
Au Conseil de sécurité, poursuit-il, « les 15 pays membres s’accordent à dire qu’il faudrait qu’il y ait une révision et une analyse sur ce qu’a fait la MINURSO depuis sa mise en place, et que tous les pays y compris la France et le Sénégal, alliés du Maroc, ont affiché le même voeu celui de poursuivre le processus politique pour trouver une solution définitive au conflit. »
Selon la résolution, au paragraphe 3, la crise survenue récemment dans la zone d’El Guerguerate « suscite un nombre de problèmes et d’interrogations quant à l’accord de cessez-le-feu et aux conventions y afférentes, et la crise impose un règlement qui encourage le Secrétaire général de l’ONU à prendre toutes les initiatives nécessaires pour trouver une solution ».
M. Khedad a expliqué, en outre, que la France a essayé d’influencer des pays, mais n’a pas été suivie par notamment par la Russie, l’Uruguay, la Bolivie et la Suède.
En réponse à une question sur le rôle de l’Union africaine (UA) dans le suivi du processus politique et son implication, M. Khedad a assuré que l’UA est toujours présente et a toujours montré son intérêt, citant la dernière visite du président de la Commission de l’UA et du commissaire chargé pour la paix et la sécurité à New York avant les débats du Conseil de sécurité, durant laquelle il a été décidé dans un communiqué commun que le dossier du Sahara occidental doit être traité conjointement par l’UA et les Nations unies ».
Par ailleurs, il a fait observer que « l’administration américaine ainsi que le Conseil de sécurité ne veulent pas d’un cessez-le-feu éternel au Sahara occidental et ne sont plus capables de financer si la MINURSO est incapable d’atteindre ses objectifs de missions de paix, tel que prévu par le Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé lundi les chefs d’entreprises à se mobiliser davantage pour renforcer les investissements dans tous les secteurs, assurant que l’Etat est déterminé à accompagner la promotion de l’investissement national.
« Le défi exige du patronat local de se mobiliser, aujourd’hui plus que jamais, pour accroître l’investissement dans tous les secteurs et le déployer, ainsi, à travers tout le territoire national », a insisté M. Bouteflika dans un message adressé aux travailleurs algériens à l’occasion de la fête internationale du Travail, lu en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, lors des festivités officielles de célébration de cette journée à Tiaret.
A ce propos, il a relevé la détermination de l’Etat « à accompagner la promotion de l’investissement national et en partenariat, par son soutien multiforme et par la promotion de l’environnement économique ».
Pour le Président de la République, si les progrès réalisés dans tous les domaines du développement, sont, certes, encore insuffisants, ils sont, cependant, « une source d’espoir pour tout notre peuple, et de courage pour redoubler d’efforts afin de surmonter la nouvelle crise financière induite par la chute des prix du pétrole, et pour rejoindre le peloton des pays émergents ».
L’Algérie « possède les moyens des avancées qu’elle doit encore accomplir », a-t-il réaffirmé, en soulignant que le pays « interpelle ses enfants pour mettre davantage en valeur ses atouts réels, et les travailleurs et les travailleuses sont de nouveau interpellés par ce nouveau défi ».
Ce défi exige « la préservation de la paix sociale dans les entreprises et dans tous les espaces de travail » afin que les efforts investis produisent leurs résultats en matière de modernisation de l’outil de production et de progrès dans les réformes de l’environnement économique.
De surcroît, il a relevé que ce défi exigeait que les pouvoirs publics « préservent le pouvoir d’achat des citoyens par une action résolue contre toutes les formes de spéculation qui se manifestent sur le marché ».
Tiaret, un exemple des avancées réalisées ces dernières années
S’agissant de la wilaya de Tiaret, M. Bouteflika a indiqué qu’à l’instar des autres régions du pays, cette wilaya avait bénéficié de son lot de réalisations publiques dans tous les domaines du développement humain, même si les demandes ne sont pas totalement satisfaites.
Mais c’est en matière de développement économique que Tiaret est « un exemple des avancées » réalisées ces dernières années, a observé le Président en citant essentiellement l’agriculture et l’industrie.
Dans ce sens, il a précisé que la mise en valeur des terres de cette wilaya de Tiaret témoignait de la pertinence du Programme national de soutien à l’agriculture qu’il avait annoncé à Biskra en 2009, et dont le gouvernement « doit préserver le contenu, en dépit des contraintes budgétaires, pour ne pas remettre en cause le renouveau agricole en expansion dans tout le pays ».
Outre l’agriculture, le Président a affirmé que la wilaya de Tiaret était également devenue une « nouvelle citadelle industrielle » grâce à la conjonction des capacités du secteur public économique, de la puissance publique représentée par l’Armée nationale populaire (ANP), ainsi que des partenaires étrangers de grandes références.
Sur ce point, le président de la République a avancé que le pôle mécanique de Bouchekif se développerait davantage grâce à l’apport d’autres partenariats conclus et ceux déjà lancés par des investisseurs privés nationaux avec des partenaires étrangers, en ajoutant que cette wilaya sera renforcée, à court terme, par l’apport d’une raffinerie d’hydrocarbures.
Toutes ces réalisations rentabiliseront davantage l’important réseau d’infrastructures routières et ferroviaires qui débouchent dans la wilaya, à l’image de la rocade et de la voie ferrée des Hauts plateaux, de l’aéroport, et des pénétrantes ferroviaires et autoroutières vers les ports, a-t-il détaillé.
Le Procureur de la République auprès du tribunal de Tizi-Ouzou a révélé aujourd’hui, au lendemain de la libération de l’enfant Mahdad Salim, des informations sur l’auteur principal de l’enlèvement.
En effet, il s’agit d’un entrepreneur âgé de 39 ans, résident pas loin d’Ath Zmenzer, où a été enlevé l’enfant Salim le 27 avril dernier. Ce dernier, qui a avoué avoir kidnappé l’enfant pour demander une rançon, car il est en difficultés financières.
L’auteur a motivé sa démarche d’écriture du livre par l’insuffisance d’écrits nationaux sur les aspects historique et militaire de la guerre dans cette région, mais aussi par la volonté d’apporter sa contribution aux recherches sur l’histoire du pays
Histoire politique et militaire de la Wilaya historique VI (1956-1962) est le titre du nouvel ouvrage, signé Slimane Kacem, mettant en exergue les importantes haltes de l’histoire de la guerre de libération nationale dans cette région, qui vient enrichir la scène culturelle de Djelfa. L’ouvrage, publié par Djelfa Infos et imprimé par la maison d’édition Impression et distribution Dar El Khaldounia, est le deuxième livre écrit par le chercheur Slimane Kacem qui avait commis une première publication sur le même thème, parue il y a trois ans de cela sous le titre «Histoire de la Wilaya historique VI, zone II : de la Constitution à la fin de Bellounis».
Interrogé par l’APS sur les raisons de cette nouvelle publication, Slimane Kacem a souligné qu’il aspirait à une recherche plus approfondie, voire très élaborée, de l’histoire de la Wilaya historique VI, l’objectif étant «de préserver l’histoire de notre glorieuse guerre à travers la transmission, l’analyse et l’écriture des témoignages de ceux qui l’ont faite».
L’auteur de Histoire politique et militaire de la Wilaya historique VI (1956-1962) a motivé sa démarche d’écriture du livre par «l’insuffisance» d’écrits nationaux sur les aspects historique et militaire de la guerre dans cette région, mais aussi par le fait d’apporter sa contribution aux recherches sur l’histoire du pays en «mettant en exergue la vision algérienne des choses, loin des écrits français» et, pourquoi pas, enrichir le stock livresque sur l’histoire de l’Algérie. Slimane Kacem a tenu à souligner, à ce sujet, que son livre s’appuie, en grande partie, sur une «matière historique purement locale» (témoignages et archives), sans pour autant négliger, si besoin est, les archives françaises.
A travers cet ouvrage historique, l’auteur entend apporter sa contribution aux recherches afin de braquer les lumières sur la Wilaya historique VI et
son rôle durant la guerre de libération nationale en tant que base arrière importante pour les moudjahidine des Wilayas historiques I, IV et V qu’elle approvisionnait en armes. Plus que tout ça, la Wilaya historique VI, a-t-il noté, fut le berceau de grands noms de la Révolution algérienne, à l’image des chefs historiques Ziane Achour, Omar Idriss et Si El Haoues.
L’ouvrage a été divisé en cinq chapitres, un épilogue et un index d’information et autres annexes explicatives. Le premier chapitre du livre aborde la géographie et la création de la Wilaya historique VI, suite au Congrès de la Soummam, avant de s’intéresser, dans le second chapitre, au parcours de Si El Haoues et son rôle dans la réunification de cette wilaya. L’auteur consacre le troisième chapitre au nouveau commandant de la Wilaya historique VI, colonel Tayeb Djeghlali, alors que dans son quatrième chapitre, l’auteur met en lumière le rôle de cette Wilaya dans la mise en échec du projet colonialiste visant à séparer le Sahara algérien du reste du pays. Le dernier chapitre du livre traite des aspects médical et communicationnel dans la même Wilaya historique. S’ensuit une conclusion pour achever en beauté cet ouvrage parsemé d’une multitude de témoignages vivants ou écrits et autres mémoires de moudjahidine ayant survécu à la guerre au niveau de cette Wilaya historique.
L’auteur ne s’est d’ailleurs pas contenté de ces témoignages et mémoires, puisqu’il s’est aussi basé, dans son ouvrage, sur les quelques sources et documents historiques de valeur, écrits par des Algériens, mais aussi sur des rapports français résumant ce qui se disait dans la presse coloniale de l’époque sur la guerre d’Algérie. Slimane Kacem a soutenu, à ce sujet, avoir rencontré beaucoup de difficultés dans l’écriture de ce deuxième livre historique, à cause, a-t-il dit, d’un manque de sources et de documents sur cette région. Il a notamment fait part de difficultés rencontrées avec des moudjahidine qu’il a essayé d’interroger sur certains faits incompris par lui, ce qui l’a contraint, a-t-il dit, à s’appuyer sur des enregistrements disponibles au niveau de musées, ou alors des écrits de presse sur le sujet.
L’autre difficulté rencontrée dans l’écriture de son ouvrage, est liée à la «sensibilité» du sujet, a-t-il relevé, s’étonnant qu’après «plus de 50 ans passées sur l’indépendance de l’Algérie, je n’ai pu trouver de diplômés en histoire pour les citer comme référence dans mes recherches sur l’histoire de notre région». D’où, a-t-il soutenu, «l’écriture de cet ouvrage, dans lequel j’ai voulu souligner le grand rôle de la Wilaya historique VI dans le succès de la libération du pays du joug colonial».
A travers la manifestation aux multiples facettes, il s’agit d’aborder la question du jardin en tant que patrimoine culturel. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 29 septembre prochain, est évolutive et accueillera des artistes, des artisans, des designers, des architectes et des conférences d’universitaires abordant différents aspects liés à cette thématique
À l’occasion de la célébration du mois du Patrimoine, célébré chaque années du 18 avril au 18 mai, l’exposition «Jardins d’Alger, Djenan Dzair» a été inaugurée jeudi au Palais des Rais (Bastion 23), dans une ambiance conviviale aux effluves des senteurs fleuries, en présence du ministre de la Culture, Azzedinne Mihoubi, et des nombreux exposants. L’exposition organisée par le ministère de la Culture et le Centre des arts et de la culture du Palais des Rais en partenariat avec l’agence Lafabrik, et la collaboration du Musée du Bardo, du Musée des arts et traditions populaires, de l’Ecole supérieure des Beaux arts de Mostaganem et de l’ambassade des Pays-Bas , a été marquée lors de cette première journée par le vernissage de multiples expositions de peinture, de design, de photographie et de plantes, ainsi qu’un défilé de tenues traditionnelles algéroises et un récital de la chorale Nagham.
Dans la présentation de l’exposition, il est souligné que «nombreux sont les voyageurs, les poètes et les artistes qui ont déclaré leur fascination face à la beauté de la cité-jardin d’Alger. Les charmants Djnein qui jouxtaient la ville ont été décrits avec affection et émerveillement. Déjà au XIIIe siècle, El Abdari lors de son voyage à travers l’Afrique septentrionale, s’exclamait ainsi : «El-Djezaïr, ville qu’on ne peut se lasser d’admirer et dont l’aspect enchante l’imagination. Assise au bord de la mer, sur le penchant d’une montagne, elle jouit de tous les avantages qui résultent de cette position exceptionnelle; elle a pour elle les ressources du golf et de la plaine. Rien n’approche de l’agrément de sa perspective.»
Ainsi, c’est dans cet esprit que Boualem Belacheheb, directeur du palais des Rais, soulignant à propos de cette manifestation aux multiples facettes qu’il s’agit d’aborder la question du jardin en tant que patrimoine culturel. Il explique que cette exposition qui se poursuivra jusqu’au 29 septembre prochain, est évolutive et accueillera des artistes, des artisans, des designers, des architectes et des conférences d’universitaires abordant différents aspects liés à cette thématique.
Au cœur du Bastion 23, un jardin éphémère a été installé par les étudiants de l’école des Beaux-arts de Mostaganem où les mosaïques côtoient des œuvres contemporaines entourées de fleur et d’herbes harmonieusements disposées.
Il y a également l’exposition des designers qui se sont adaptés avec et symbiose dans les dédales du Bastion 23, intitulé «Design moi un jardin », où l’exposition est coordonnée par Ratiba Ait Chafaa, les artistes designers Hamida Benmansour, Leila Mammeri, Nawel Hagui, Badia Lamani, Radia Zitouni, Chafika Amel Ait Aoudia, Radia Zitouni, Billel Bachemmar, Mourad Ourad et Reda Selmi.
Citons aussi l’exposition du photographe Nadir Djama en collaboration avec le Jardin d’essai d’El Hamma, où le visiteur est convié à découvrir l’histoire de ce jardin séculaire, se trouvant au cœur d’Alger, à travers des photos emblématiques de ce mythique lieu qui nourri l’imaginaire de plusieurs générations.
Le Musée du Bardo, participe à la manifestation avec une exposition intitulée «La culture assaillie», en collaboration avec l’ambassade du Royaume des Pays-Bas qui aborde les menaces planant sur le patrimoine mondial au cœur de l’actualité récente.
Pour sa part le Musée des Beaux-arts d’Alger présente une exposition de l’artiste polonaise Marta Banaszak. Qui met en relief la beauté de l’architecture islamique où les jardins ont une place prépondérante.
Au premier étage du palais 17, les visiteurs sont également conviés à découvrir jusqu’au 15 mai prochain, un autre volet de l’événement «Djnan Dzaïr» avec l’exposition des œuvres pleines de fraicheurs printanières de l’artiste peintre Djahida Houadef, intitullée «Mon uni-vert». A ce propos, Djahida Houadef, tel un échos au réveil de la nature et tel un échos au bastion 23 qui reprend vie à travers cette manifestation où le vert, l’exaltation de la nature et la pétulance des exposants sont omniprésentes, écrit dans la présentation de cette exposition : «Le vert paradisiaque, je le peins et le repeins sans me lasser.
Ce vert a bien marqué mon enfance, son histoire avec moi ne s’est pas arrêté de se répéter, je l’ai mangé en melons et concombres dans les vergers de mes oncles, je l’ai touché et caressé sur les draps satinés couvrant les saints de «Sebââ Ergoud», je l’ai grimpé jusqu’à la dernière tige des amandiers de notre ferme, je l’ai cajolé lors de mes siestes sur l’herbe». L’artiste peintre et poetesse conclue que «ce vert donne sens à mon existence, il nourrit en moi tous les degrés de la beauté jusqu’au lait, il me rapproche de cette œuvre divine, il me rapproche de Dieu»
Les pays d’Afrique sub-saharienne ont atteint un stade critique. Eprouvée par l’effondrement du prix des matières premières et par le ralentissement économique de la Chine, la région a vu sa croissance chuter pour atteindre 3,4% en 2015 – chiffre inférieur de presque 50% au taux moyen des 15 dernières années. Le taux de croissance économique estimé pour 2016 est par ailleurs inférieur à un taux de croissance démographique d’environ 2%, ce qui implique une contraction du PIB par habitant.
Les pays d’Afrique sub-saharienne ont atteint un stade critique. Eprouvée par l’effondrement du prix des matières premières et par le ralentissement économique de la Chine, la région a vu sa croissance chuter pour atteindre 3,4% en 2015 – chiffre inférieur de presque 50% au taux moyen des 15 dernières années. Le taux de croissance économique estimé pour 2016 est par ailleurs inférieur à un taux de croissance démographique d’environ 2%, ce qui implique une contraction du PIB par habitant.
Une croissance économique soutenue est indispensable au maintien des progrès accomplis en matière de réduction de la pauvreté ainsi que de lutte contre la mortalité infantile, les maladies et la malnutrition. Elle seule peut créer suffisamment d’emplois décents pour la jeunesse bourgeonnante d’Afrique – la plus rapidement croissante au monde. Comme l’a souligné le ministre allemand du Développement Gerd Müller lors d’une récente conférence de presse, «si les jeunes Africains ne peuvent ni trouver un emploi, ni espérer un avenir dans leur propre pays, ce ne sont pas quelques centaines de milliers mais plusieurs millions d’entre eux qui prendront le chemin de l’Europe».
L’un des moyens de pérenniser la croissance et de créer des emplois consisterait en une collaboration autour de la planification et de la mise en œuvre d’une augmentation massive des investissements en infrastructures sur le continent africain, et notamment dans les infrastructures publiques. L’Afrique a besoin d’autoroutes, de ponts et de voies ferroviaires pour relier les producteurs ruraux des pays enclavés aux consommateurs africains des villes ainsi qu’aux marchés extérieurs, besoin de transports publics et d’infrastructures Internet permettant une plus grande activité commerciale, ainsi que de lignes de transmission électrique intégrant centrales et réseaux financés par le secteur privé.
D’importants projets régionaux sont également nécessaires au rassemblement des nombreuses économies sub-sahariennes d’envergure réduite. C’est seulement à cette condition que pourront être créées les économies d’échelle nécessaires au déploiement du potentiel d’exportation des secteurs agricole et industriel d’Afrique, ainsi qu’à la diminution des prix domestiques de l’alimentation et des produits manufacturés.
Bien que les gouvernements africains fournissent eux-mêmes davantage d’efforts de dépenses dans les infrastructures publiques, des financements extérieurs sont également nécessaires, notamment aux fins de projets régionaux qui constituent rarement une priorité pour les gouvernements nationaux. Or, l’aide à l’Afrique en provenance de donateurs étrangers traditionnellement généreux, tels que les Etats-Unis et l’Europe, est aujourd’hui sur le point de diminuer en raison de contraintes politiques et économiques.
Il existe néanmoins une solution qui permettrait à l’Afrique de renouer avec la croissance, une solution acceptable pour les dirigeants occidentaux et leurs électeurs : c’est ce que nous appelons le «Big Bond», une stratégie visant à lever des fonds d’aide extérieure sur les marchés de capitaux internationaux pour générer des financements en faveur d’investissements massifs en infrastructures.
Il s’agirait plus précisément pour les donateurs d’emprunter sur les apports d’aide futurs au niveau des marchés de capitaux. Ces donateurs pourraient ainsi exploiter chez eux l’actuel niveau faible de taux d’intérêt, et générer en même temps de nouvelles ressources. Pour des taux du Trésor américain à 30 ans d’environ 3%, il leur suffirait de titriser environ 5 milliards de dollars pour lever pas moins de 100 milliards de dollars. Cet argent pourrait provenir des 35 milliards d’aide publique au développement (APD) fournis chaque année à l’Afrique (qui totalise environ 50 milliards de dollars d’aide) sous la forme de simples subventions.
Les donateurs transmettraient le coût des intérêts aux pays africains, réduisant ainsi leurs propres coûts fiscaux. Du côté des pays africains, ces modalités seraient plus favorables que celles prévues par les eurobonds. Mieux encore, aussi audacieux que cela puisse paraître, le fait de transférer le coût des intérêts aux pays bénéficiaires pourrait en réalité renforcer la durabilité de leur dette.
D’après une étude relative à huit pays menée par le laboratoire d’innovation politique de la Banque africaine de développement, un taux d’intérêt de 3% en dollars américains se révélerait inférieur au coût marginal des emprunts commerciaux contractés par plusieurs pays africains au cours des cinq dernières années. En outre, la possibilité d’échéances et de délais de grâce beaucoup plus étendus qu’en matière de finance de marché viendrait soulager la pression exercée sur les réserves de change.
Ce type d’aide par financement anticipé n’est pas une nouveauté. Cette méthode a permis au début des années 2000 de financer des vaccins qui ont sauvé plusieurs millions de vies humaines dans les pays en voie de développement. Les ressources du Big Bond, gérées par la Banque africaine de développement, pourraient être utilisées pour contribuer à garantir le financement de grands projets régionaux d’infrastructure depuis longtemps en attente, tels que la voie de chemin de fer d’Afrique de l’Est destinée à relier la Tanzanie au Rwanda et au Burundi, ou encore l’autoroute s’étendant du Nigeria à la Côte d’Ivoire. Ces projets pourraient également être cofinancés par des investisseurs privés.
Le Big Bond pourrait par ailleurs contribuer à redynamiser les relations entre donateurs et pays africains. De même, en soutenant des investissements à retombées bénéfiques importantes au niveau des Etats, cette démarche pourrait inciter les pays africains à entreprendre des réformes visant à accroître leur capacité d’absorption quant au choix et à la mise en œuvre des investissements publics en infrastructures.
L’approche du Big Bond est une approche nouvelle qu’il convient absolument d’intégrer au cadre de l’APD – approche propice à une croissance plus forte et plus durable dans les pays bénéficiaires, en même temps qu’à un allégement de la charge pour les pays donateurs. À l’heure où l’aide internationale subit une pression politique, sans doute une approche audacieuse de ce type, consistant à maximiser l’efficience des ressources des donateurs, constitue-t-elle précisément ce dont le monde a besoin.
Des années 1920, jusqu’au années 1970, l’orchestre de Tours a revisité les plus grands standards de jazz. Dans la deuxième partie de la soirée, des musiciens algériens ont rejoint l’orchestre pour des solos et des moments de fusions harmoniques.
A l’occasion de la célébration de la «Journée Internationale du Jazz», l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) a organisé, vendredi dernier, pour la première fois en Algérie, un big band jazz composé de près d’une trentaine de musiciens pour un concert unique, en hommage au pianiste, compositeur et chef d’orchestre de jazz Duke Ellington. Décrétée par l’Unesco en 2011, la Journée internationale du jazz consacre cette musique comme un «vecteur de liberté et de créativité qui favorise le dialogue interculturel et rapproche les peuples».
Cet esprit de créativité et de dialogue était présents à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, où les mélomanes étaient nombreux pour cette soirée exceptionnel marquée par le projet, «Jazzaïr Big Band» animée par le Dumoulington Orchestra de la ville de Tours en France et des musicien algériens qui avaient participé à une résidence de création à la villa Abdellatif.
Durant plus de deux heures, le Big Band talentueusement dirigé par le chef d’orchestre Rémi Dumoulin a captivé les présents par l’enthousiasme des musiciens, des solistes et des surprises qui ont marqué cette soirée dédiée à l’esprit jazzy de celui qui a donné ces lettres de noblesse au jazz, Duke Ellington.
En première partie de soirée, les musiciens du «Dumoulington Orchestra» composée d’étudiants et de professionnels tourangeaux, autour de transcriptions fidèles du répertoire Ellingtonien, ont transporté les présents dans l’univers du jazzman américain qui a marqué près d’un demi-siècle de ce style de musique. Le chef d’orchestre a su créer une véritable symbiose entre le public et l’orchestre, en présentant les différentes partitions et arrangement pour cette soirée hommage, ponctuant les intermèdes d’anecdotes sur l’histoire des pièces choisies et le parcours de l’un des piliers du jazz américain.
Des années 1920, jusqu’au années 1970, l’orchestre de Tours a revisité les plus grand standard de jazz interprété par les pétillants pianiste Ludovic Yapaudjian, les trompettistes Jean-Baptiste Réhault, Paul Cadier, Etienne Quezel, Romain Meunier, Florent Michaud, Tom Grigne, Adrien Colas, Martin Declercq, Nicolas Fernandes. A la guitare Pierre Guimbail, à la batterie de Lorenzo Rotini, à la contrebasse Simon Buffaud et aux Quentin Longepe Alexis Persigan et l’envoutant Benjamin Augé. Le public a également apprécié des pièces plus longues telles que la suite en quatre mouvements et les solos que le maître avait composés pour ses compagnons de route.
La première surprise de la soirée est la présence d’Aïda, la chanteuse du groupe Garage Band interprétant Kissing my baby chaleureusement applaudie par le public. Cette première partie s’est clôturée avec un tour du monde avec Duke qui, tel le souligne le chef d’orchestre Rémi Dumoulin, «rapporte de ces tournées mondiales des images sonores et des atmosphères. Il transcrivait cela dans ses compositions avec finesse et subtilité sans tomber dans la carte postale».
Ainsi, l’orchestre «Dumoulington Orchestra» a fait voyager le public à travers les différents continents de l’Afrique, à l’Asie en passant par l’Europe avec la Suisse, l’Amérique latine, au cœur de l’Amérique jazzy en Louisianne et également l’Australie ainsi que le Moyen-Orient. Ponctuant chaque voyage de retentissant applaudissement, les mélomanes présents ont apprécié «El Barbero Loco» «Néo Créole», «Ahmad»et «Didgeridoo» où Duke a reproduit au saxophone baryton le son de cette longue flute aborigène aux sonorités envoutantes.
Dans la deuxième partie de la soirée, c’est au tour des musiciens algériens de rejoindre l’orchestre pour des solos et des moments de fusions harmonique. Le public a pu découvrir le talent des saxophonistes Arezki Bouzid, Mouhamed Shihadeh et Hacene Zemrani, du trompettiste Mohamed Amine Naas, à la Basse électrique : Nadjib Gamoura, le guitariste Nazim Kridech et au Trombonne Bakli Zatout.
Cette seconde partie a également été marquée par l’entrée en scène le chanteur Hamidou à la grande surprise du public. Hamidou a d’emblée séduit les connaisseurs présents dés les premières de «My funny valentin» standard mytique de Frank Sinatra. Un défi relevé avec brio par Hamidou avec sa voix de ténor, les envolées lyriques et la tessiture vibrato de crooner sous un standing ovation du public. Hamidou enchaîne ensuite avec un autre grand standard «Sunny».
Cette soirée se clôture avec un hommage à l’Algérie où la jeune chanteuse Aïda interprète en duo avec Hamidou «El Bareh» du regretté El Hachemi Guerouabi. Avec un arrangement jazzy et une orchestration de cuivre saluée par un standing ovation du public.
Les premières greffes à partir de cellules reprogrammées en cellules de la rétine ont eu lieu au Japon ces trois dernières années. Elles ouvrent la voie à la création d’une banque de cellules souches.
C’est une première mondiale. Des cellules de rétine obtenues à partir de cellules souches issues d’un donneur ont été transplantées dans la rétine d’un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette opération s’est déroulée mardi 28 mars à Tokyo au Centre de biologie du développement de l’institut Riken (Japon) et a été pilotée par l’ophtalmologiste Masayo Takahashi. Il ne s’agit encore que d’un essai clinique de phase 1: cette opération ne visait pas à guérir ce patient déjà trop atteint pour espérer retrouver la vue, mais plutôt à prouver que cette technique ne présente pas un danger immédiat pour la santé.
Cellules «remises à zéro»
«La prochaine étape de ces essais cliniques sera probablement de transplanter des cellules d’EPR chez des personnes qui n’ont pas encore perdu leurs photorécepteurs, pour voir si cela permet de sauvegarder ces neurones photosensibles et ainsi se traduire par une amélioration significative de la vision», explique Olivier Goureau, directeur de recherche à l’Institut de la Vision axé sur le développement de la rétine et les stratégies de thérapie cellulaire.
Des cellules matures de peau ont été retirées à un donneur anonyme puis «remises à zéro» pour revenir à leur état embryonnaire, devenant ainsi des cellules souches pluripotentes (c’est-à-dire capable d’évoluer en plusieurs types de cellules). Elles ont été ensuite à nouveau différenciées pour, dans ce cas précis, devenir des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR), qui ont été implantées sous la rétine du patient. L’homme de 60 ans est ainsi la première personne au monde à recevoir une greffe de cellules de rétines issues de cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS). Tous les autres essais jusqu’à maintenant avaient été réalisés avec des cellules souches embryonnaires humaines, qui ne s’étaient pas encore différenciées.
Une première opération trois ans auparavant
Une opération presque similaire avait été menée avec succès, il y a trois ans, dans les mêmes locaux, avec une patiente âgée de 77 ans et également atteinte de DMLA à un stade très avancé. Mais lors de cette opération, ce sont des cellules de rétine obtenues à partir de ses propres cellules, et non de celles d’un donneur, qui avaient été implantées. L’équipe japonaise a publié les résultats de cette approche «autologue» mi-mars dans la revue The New England Journal of Medicine.
Les chercheurs japonais ont ainsi implanté sous la rétine de la patiente un feuillet de cellules d’épithélium pigmentaires rétinien (EPR) différenciées. Cet épithélium – qui fait face aux photorécepteurs à l’intérieur du globe oculaire – est indispensable au bon fonctionnement de la rétine, notamment via l’absorption du surplus de lumière qui arrive à l’œil, mais également via l’évacuation des «déchets» présents dans la rétine.
Le dysfonctionnement et la dégénérescence progressive de cet épithélium de la rétine, correspondent au début de la DMLA, une maladie incurable et qui fait perdre la vision centrale.
Le succès de la chirurgie «autologue»
Une année après la chirurgie, l’acuité visuelle de l’œil traité chez la patiente de 77 ans ne s’était pas améliorée. C’était attendu car d’autres zones de la rétine étaient déjà atteintes par la maladie, notamment les photorécepteurs chargés de transformer la lumière en signal électrique.
Mais sa pathologie ne s’était pas non plus aggravée, ce qui constitue le succès de cette opération. Les chercheurs notent qu’elle s’est tout de même dite «satisfaite d’une vision «plus brillante», probablement due à l’ablation lors de l’opération de la membrane nécrosée.
«L’avantage évident de cette technique est qu’il n’y a pas de rejet de greffe, dans la mesure où nous sommes dans un processus autologue, autrement dit, une autogreffe», explique Olivier Goureau. «Mais l’inconvénient c’est que cette médecine hyper-personnalisée coûte plusieurs millions par patient.»
La compatibilité donneur-receveur
L’opération de la semaine dernière, avec les cellules d’un donneur, est donc une nouvelle avancée dans la recherche sur les cellules souches avec la possibilité de greffer des cellules issues de donneurs. Le but serait désormais pour l’équipe japonaise de créer une banque de cellules iPS pour traiter les différentes maladies (dont la DMLA). Une telle banque permettrait de disposer d’un «stock» de cellules souches accessible dès qu’un patient en aura besoin.
Une telle banque est imaginable au Japon car la population y est assez peu variée génétiquement: cinq à dix donneurs permettraient de traiter 30 à 50% de la population japonaise. L’équipe espère y parvenir d’ici à 2018.
«Il a appelé à sensibiliser les citoyens pour voter massivement le 4 mai prochain.»
Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès ,a animé hier un meeting à Mostaganem. Dans ce contexte, il a appelé à sensibiliser les citoyens afin de voter massivement le 4 mai prochain. Il a souligné, lors d’un meeting électoral organisé au palais des sports, au chef-lieu de la wilaya, que les citoyens «doivent se rendre aux urnes», assurant que les prochaines échéances seront «transparentes, démocratiques et que toutes les voix seraient respectées».
Il a appelé ses militants à se mobiliser pour remporter les neuf sièges de la future APN qui reviendront à la wilaya de Mostaganem. Il a mis l’accent sur le programme du FLN, inspiré de celui du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, signalant que son parti oeuvrait à remettre le flambeau aux jeunes. Il a également réaffirmé que l’unité du peuple algérien et l’intégrité territoriale du pays sont deux principes sacrés pour le FLN.
Il a fait l’éloge des réalisations accomplies à la faveur du programme du président Bouteflika, depuis l’avènement de sa magistrature, dans divers domaines. Pour les habitants de la wilaya de Mostaganem, il a promis la réalisation de 6000 ha de superficies irriguées pour renforcer le secteur agricole local, l’ouverture de quatre lignes maritimes pour le transport de marchandises, la réalisation d’un aérodrome spécialisé dans le fret et l’encouragement de l’investissement touristique».
A Bordj Bou-Arréridj, il a réitéré que «le FLN, est le dépositaire de l’indépendance du pays et la colonne vertébrale de l’Etat». Le parti sera toujours la première force politique, avait-il noté, soulignant que sa formation vise à gagner la majorité absolue confortable lors du prochain scrutin. L’orateur estime que ces élections, qui viennent après la révision de la Constitution revêtent une importance particulière. Le patron du FLN fait allusion au fait qu’en vertu de la nouvelle Constitution, le Premier ministre sera désigné après consultation du parti majoritaire. Ce texte ouvre une ère nouvelle pour l’Algérie, a-t-il insisté.
A Annaba, Ould Abbès s’en est pris à Ahmed Ouyahia, sans le citer. «Oui au FLN, nous nous accaparons fièrement le président Bouteflika. Et celui qui touche à n’importe quel militant au FLN, cadre ou de la base, je m’érigerai devant lui pour le protéger», a-t-il menacé à Annaba. Encore une fois, il a exhibé une copie de la dernière page des Accords d’Evian, pour dire que «ces accords ont été signés par le grand Krim Belkacem, au nom du FLN».
Tout au long de cette période électorale, le secrétaire général du FLN ne cesse d’évoquer et de mettre en avant song glorieux passé révolutionnaire, un parcours qui a été mis en doute par d’anciens moudjahidine. «Je suis un moudjahid, un condamné à mort et j’ai les documents qui le prouvent», a-t-il rétorqué au moudjahid de Tlemcen qui l’a accusé d’inventer son passé révolutionnaire. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, lui a rappelé que le président Bouteflika appartenait à tous les Algériens. Enfin, il a affirmé à Setif que le FLN allait gouverner le pays pour un siècle à venir»…
Affaiblis par les quinze jours de meetings non-stop, les acteurs politiques sont à bout de souffle, mais n’ont pas droit au répit.
C’est, sans doute, la semaine la plus éreintante pour eux. Les partis politiques et les candidats doivent carburer à fond pour convaincre. Affaiblis par les quinze jours de meetings non-stop, les acteurs politiques sont à bout de souffle, mais n’ont pas droit au répit.
A une semaine de la fin de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, les animateurs de la scène politique doivent passer à la vitesse supérieure raffler le maximum de voix. Un défi difficile à relever. Devant le peu d’enthousiasme affiché par les citoyens pour cet événement politique, les craintes d’une abstention élevée provquent la panique chez la classe politique.
Pour les partis, tout se joue durant ces derniers jours de campagne. Ainsi, la tension va monter d’un cran. Il faut s’attendre à des attaques virulentes et des déclarations incendiaires, entre les uns et les autres qui vont marquer le discours politique. Chaque parti tente de sauver sa peau en épinglant son rival. Cette semaine, le discours sera marqué par une surenchère sans précédent. Les hostilités ont déja bien commencé entre eux. Le bras de fer n’est pas engagé seulement entre les ennemis traditionnels coalition-opposition. Même les partis alliés se livrent une guerre larvée entre eux en public. C’est le cas du FLN et du RND.
Les deux formations majoritaires, qui constituent les piliers du pouvoir, sont minées par des divergences. Leurs leaders politiques s’amusent à échanger des tirs croisés. Les deux hommes proches du sérail se donnent en spectacle en se disputant le président de la République. Le secrétaire général du FLN qui veut s’approprier des réalisations faites par les responsables politiques à commencer par la révolution jusqu’au jour d’aujourd’hui a irrité ses amis de l’alliance.
Le RND n’a pas pu résister pour riposter en apportant un mise au point à son rival. «Le président de la République appartient à tous les Algériens», a déclaré Ahmed Ouyahia qui s’est permis d’épingler son compagnon en affirmant que le RND combat la politique de l’argent sale «chkara».
Une déclaration qui a fait sortir Ould Abbès de ses gonds. «Le FLN n’est pas né avec des moustaches», a-t-il affirmé en faisant allusion à la création du parti RND en 1997, qui a raflé la majorité trois mois après sa création. Amara Benyounès qui fait partie de la coalition a également répondu à Ould Abbès qui prévoit d’arracher la majorité absolue.
«Ceux qui pensent avoir la majorité absolue lors des prochaines élections pour revenir à l’ère du parti unique se trompent», a soutenu le patron du Mouvement populaire algérien. En dehors de ce pôle, les animosités s’accentuent entre la coalition et l’opposition.
Cette dernière ouvre le feu sur les partis majoritaires en les accusant de mener le pays à la dérive.
«Il est au pouvoir depuis l’indépendant, mais le FLN n’a rien fait», a martelé hier Djamal Benabdeslam, président du Front de l’Algérie nouvelle en accusant le parti majoritaire d’user des moyens de l’Etat pour animer la campagne et remplir les salles. Ce dernier n’est pas le seul. Mohamed Saïd, président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), a appelé à partir de Tébessa, de ne pas voter pour le FLN. «Ne renouvelez pas votre confiance à ceux qui ont échoué comme députés.
Ils ont eu plusieurs mandats sans servir l’intérêt général», a-t-il dit. Mohamed Saïd a accusé Ould Abbès de mener une guerre psychologique. «Si une génération se compte en années, ils ont passé plus qu’une génération au pouvoir, qu’ils partent!», a déclaré Moussa Touati, président du FNA qui a chargé Ould Abbès de critiques. Le Parti des travailleurs fait du FLN sa cible privilégiée. Depuis le début de la campagne, sa secrétaire générale ne rate aucune sortie pour tirer à boulets rouges sur ce parti majoritaire qu’elle accuse de tous les torts.
Ouyahia a ajouté que «nous devons soutenir l’agriculture et investir dans l’exportation».
«Nous ne resterons pas otages de la dette extérieure.»
C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, ce vendredi lors d’un rassemblement populaire au Centre des conventions d’Oran. Tel un véritable dirigeant des grands challenges, Ahmed Ouyahia accompagne ses propos d’un véritable argumentaire, notamment en ce qui concerne les questions sensibles liées à la souveraineté nationale comme le partenariat avec des pays étrangers et la dette extérieure. «Le président Bouteflika interdit l’endettement extérieur», a-t-il affirmé devant un parterre composé essentiellement de militants, cadres et sympathisants du parti.
En tenant de telles déclarations, Ouyahia réitère les positions de son parti vis-à-vis du recours aux prêts extérieurs, tout en préconisant un traitement de choc, permettant la renaissance de l’économie nationale dans le cadre de partenariats algériens avec des entreprises étrangères tout en maintenant le principe de la règle des 51/49%. «Nous resterons souverains dans notre économie», dira Ouyahia ajoutant que «le partenaire restera partenaire, sans plus».
Faisant le tour d’horizon sur les différents segments pouvant faire renaître l’économie nationale, Ouyahia arbore un bloc de solutions concoctées par son parti à commencer par la réduction des importations et le développement de plusieurs secteurs, qui, pour Ouyahia, engrangeront d’importants dividendes comme l’agriculture et le tourisme. «Nous avons consommé tous les produits venant de toutes les régions du monde», a déploré Ouyahia avant de s’interroger en affirmant: «Est-ce que l’Algérie est stérile ou encore ne produit pas?» Sur sa lancée, il a ajouté que «nous devons soutenir l’agriculture et investir dans l’exportation».
Ouyahia se lance après dans un véritable réquisitoire en défendant l’idée d’exploitation du gaz de schiste sans pour autant verser dans les diatribes à l’encontre des opposants au projet. Pour Ouyahia, la force de l’argumentaire constitue l’un des moyens les plus appropriés pour pousser le chantier de l’avant.
Le but recherché est, selon Ouyahia, d’attirer la devise. En ce sens, il dira que «nous devons développer le secteur de l’énergie». Une telle déclaration a été vite suivie par une autre à travers laquelle le patron du Rassemblement national démocratique dira que «nous devons exploiter le gaz de schiste». Là aussi, Ouyahia ne tarit pas d’explications en liant l’exploitation du projet controversé à la lutte contre le chômage et l’alimentation des ménages par une telle énergie.
«Le gaz de schiste permet la pérennité de l’emploi, le fonctionnement de la zone pétrochimique d’Arzew et l’alimentation des foyers en gaz de ville.» «Il faut continuer l’exploitation de toutes les ressources pétrolières du pays, ainsi que le phosphate et les autres ressources», a-t-il indiqué, soulignant que «l’Algérie doit jouer toutes ses cartes et en premier lieu sa principale richesse, avant le pétrole, qui est la jeunesse».
Toujours dans le même ordre d’idées, le secrétaire général du RND revient encore en faisant état d’un bloc de solutions préconisées par sa formation à commencer par «la nécessité de la décentralisation de la décision en accordant plus de prérogatives aux responsables locaux dans le domaine de l’investissement». En plus de l’assainissement du milieu de l’investissement en levant les entraves bureaucratiques, la corruption et autres embûches, les réformes proposées par Ouyahia reposent essentiellement sur l’ouverture de l’investissement au niveau local tout en dotant les responsables locaux d’un pouvoir leur permettant de booster et pousser de l’avant toutes formes de projets économiques. «Nous voulons que tous les dossiers d’investissements soient traités au niveau de chaque wilaya», lance Ahmed Ouyahia.
La question des privatisations n’a pas été en reste du discours du premier responsable du Rassemblement national démocratique. «Nous défendons la privatisation des entreprises», a lancé Ahmed Ouyahia du haut du podium du Centre des conventions.
Poursuivant son discours il dira: «Que peut faire l’Etat dans des secteurs devant être privatisés? D’autant qu’une telle privatisation est, selon Ouyahia, réglementée par des lois rigoureuses à commencer par la règle des 51/49%. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter quant à la privatisation des entreprises.» «Nous devons produire», précisera Ouyahia. Au sujet de la baisse des prix du pétrole, le secrétaire général du Rnd a souligné le fait que «la crise va durer encore plusieurs années et la solution pour en sortir doit venir des Algériens qui doivent se mobiliser et travailler pour la construction du pays».
Ayant entamé son speech, Ouyahia a rendu hommage aux hommes et femmes qui ont mené la guerre de Libération nationale. Au passage, il n’a pas non plus oublié les hommes et les femmes qui se sont soulevés contre le terrorisme. Dans ce chapitre, il a plaidé pour «plus de vigilance vu, ce qu’il a qualifié, de cercle infernal entourant l’Algérie». Là aussi, Ouyahia aborde la question sécuritaire en faisant implicitement référence aux sectes et autres fractions religieuses qui se créent un peu partout dans le pays. Il dira en ce sens que «notre religion est l’islam. Nous sommes des sunnites et malékites ni plus ni moins».
Sur sa lancée, il a, d’un revers de main, rejeté les autres factions religieuses en déclarant que «je n’accepterai jamais que l’Algérie soit perturbée ni par les chiites ni encore moins par la secte El Ahmadiya». «Nous devons rester mobilisés pour l’unité et la réconciliation nationale», a souligné le premier responsable du Rassemblement national démocratique, avant d’exhorter les Algériens à rester mobilisés aux côtés de l’Armée nationale populaire et les autres corps de sécurité qui protègent le pays et les citoyens.
Dans ce contexte, il a rendu hommage aux patriotes et aux gardes communaux, qui ont lutté pour la sauvegarde de l’Algérie. Dans le cinéma Le Maghreb, ex-Régent, le chef du parti El Moustakbal, Belaïd Abdelaziz, a, pour sa part, tenu un rassemblement populaire à travers lequel il est revenu sur la nécessité de prendre en compte le secteur de l’Education nationale.
Amar Ghoul, du TAJ, a, lui aussi, réuni ses troupes dans la salle omnisports d’Es Senia. Dans son speech, il est longuement revenu sur plusieurs sujets d’actualités tout en axant son verbe sur le programme de son parti reposant sur plusieurs projets dont l’agriculture, l’industrie, le tourisme, la santé etc.
Très satisfait de la cadence de réalisation de la nouvelle-ville de Draâ Erich, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé à soutenir les autorités locales, pour l’éradication de l’habitat précaire.
La visite du ministre de l’Habitat est venue mettre fin au calvaire de milliers de souscripteurs de la formule Aadl 2001-2002 à Annaba.
En effet, deux haltes très importantes ont marqué la visite du commis de l’Etat qui s’est rendu au site de Boukhadra III, où il a remis 30 clés symboliques aux bénéficiaires de 330 unités Aadl, sur un total de 1073. Affichant une satisfaction bien compréhensible, Abdelmadjid Tebboune n’a pas hésité à manifester une grande satisfaction quant aux réalisations, opérées dans ce secteur. «Comme à chaque fois que nous venons à Annaba, la plus belle ville d’Algérie, nous constatons les efforts que les responsables déploient pour ce secteur, notamment en matière de lutte contre l’illicite et l’embellissement de la ville», s’est exclamé le ministre.
Ce dernier, pour plus d’encouragements, a mis en relief devant chacune de ses déclarations, les efforts de Youcef Cherfa, wali d’Annaba. «J’ai remarqué le nouvel élan de développement dans cette wilaya, depuis la prise des commandes, par ce responsable», a-t-il indiqué. Face à une telle détermination du wali d’Annaba, le ministre de l’Habitat a fait savoir que toutes les demandes introduites par ce responsable, devant son département, à la faveur du secteur de l’habitat ont été satisfaites. Cela reflète l’intérêt que porte le président de la République à la wilaya d’Annaba, selon ses déclarations.
Dans une ambiance conviviale, Abdelmadjid Tebboune et lors de la remise des clés aux souscripteurs du segment Aadl 2001-2002, a fait signifier avec une forte insistance que «pour mettre fin à l’habitat précaire, le wali mise sur 100% et nous, nous le soutenons». Ce qui signifie que l’Etat algérien vise à satisfaire toutes les demandes. D’ailleurs, c’est dans cette optique que les instructions et les recommandations du commis de l’Etat ont été orientées «Nous souhaitons que la cadence des travaux soit encore plus positive à la faveur d’une attribution avant la fin de l’année, car nous soutenons le projet de développement du président Abdelaziz Bouteflika», a estimé Tebboune. Se rendant à la nouvelle-ville de Draâ Erich, le ministre de l’Habitat a procédé à la remise de 430 réaffectations sur un total de 756 unités Aadl.
Une remise qualifiée par plusieurs bénéficiaires d’actes rassurants puisque les souscripteurs à cette formule ont dû attendre 17 ans durant. Ces derniers et si les précisions apportées par les acteurs en charge, occuperont leurs appartements en juin prochain. La visite du ministre de l’Habitat, entre, selon ses propos, dans le cadre de l’achèvement du chef de l’Etat.
«Le programme du président de la République sera appliqué dans toutes ses dimensions», a-t-il dit, lançant en direction des souscripteurs: «J’assume toute la responsabilité, jusqu’à ce que les 2500 unités Aadl, pour ce sites soient achevées et livrées», a rassuré le ministre. Il est visible que l’Etat mise beaucoup sur ce secteur, puisque rien que pour la wilaya d’Annaba, il a été retenu depuis 2005 et jusqu’en 2015 plus de 70.000 unités tous segments confondus. Un chiffre impressionnant, pour satisfaire la forte demande à Annaba. «La politique engagée par l’Etat dans ce secteur a évité une catastrophe pour le pays», a révélé Tebboune.
Sur les mesures de son département contre la prolifération, depuis quelques semaines, des constructions illicites, le commis de l’Etat s’est montré intransigeant. «Toute attribution se fera en référence au fichier national», a affirmé Tebboune qui a promis solennellement qu’aucun ne sera relogé sauf passage par le fichier national. En attendant que ces dispositions soient appliquées par le ministre de l’Habitat, le bonheur des souscripteurs Aadl à Annaba est démesuré et les nouveaux bidonvilles continuent de pousser au su et au vu des autorités locales, qui bien que mises au parfum, persistent dans l’indifférence.
Relégué en second plan, Hichem Mokhtar travaille d’arrache-pied pour gagner sa place dès la reprise de la compétition. L’ancien joueur du RCR avec qui nous nous sommes entretenus hier nous fait un bilan de cette première semaine de préparation et nous a affirmé que l’équipe sera encore plus forte d’ici quelques jours avant la reprise officielle de la compétition.
Tout d’abord, comment se passe la préparation actuellement ?
Elle se déroule dans de bonnes conditions. Tout se passe bien, le groupe la vit bien. Une bonne ambiance règne au sein du groupe. La plupart des joueurs répondent présents pour exécuter le travail demandé par le coach. Ce qui est très important pour réussir notre préparation. Avec un peu de temps et du travail, on réussira à retrouver notre forme habituelle. C’est de bon augure à quelques jours de la reprise de la compétition officielle, car pour atteindre notre objectif, on doit finir le championnat en force.
Est-ce que cela veut dire que NAHD va revenir en force lors de cette fin de saison ?
C’est très possible. On peut s’en apercevoir à travers la grande détermination que les joueurs affichent. On sait que le Nasria ne jouera que pour les premiers rôles, et c’est la raison pour laquelle tout le monde se donne à fond aux entraînements. Je pense que décrocher une place qualificative pour une compétition africaine est jouable, il faut seulement croire à nos chances.
Comment évaluez-vous cette première étape de préparation ?
Elle a été réussie. Jusqu’à présent, elle s’est super bien déroulée. On a été mis dans de bonnes conditions donc on n’a pas à se plaindre. On a disputé deux matchs amicaux, et cela va nous faire énormément du bien. Je pense qu’il va y avoir d’autres confrontations à disputer. Ce ne sera qu’une occasion pour les membres du staff technique afin d’améliorer nos points faibles.
Qu’avez-vous à nous dire à propos de votre prochaine sortie qui vous opposera à la JSS ?
Notre adversaire est une équipe accrocheuse. C’est une belle affiche. Il faut bien la préparer pour être à la hauteur. Nous jouerons à domicile, ce sera une bonne occasion pour renouer avec la victoire. Notre tâche s’annonce compliquée mais on va faire de notre mieux pour se réconcilier avec nos supporters. Ils n’ont à aucun moment cessé de nous soutenir, et il faut bien les récompenser pour tout le spectacle qu’ils font à chaque fois dans les tribunes.
Comment se présente pour vous la suite du parcours ?
C’est clair, elle ne va pas être facile à gérer, mais, il faut mettre les précédents échecs de côté et passer à autre chose. Il reste encore six rencontres à jouer, on a les moyens pour rebondir, il suffit seulement de croire en nos chances. Je pense qu’avec l’implication de tous les concernés, responsables, membres du staff technique et joueurs, on réussira à redresser la barre et finir ainsi la saison sur une bonne note.
Vous avez fait objet de virulentes critiques suite à l’occasion de but manquée en fin de partie et qui a privé votre équipe de prendre les trois points de la rencontre…
Je comprends les supporters qui ont parcouru des kilomètres pour assister à la rencontre, et il est de leur droit de me critiquer d’avoir raté le but de la victoire dans les dernières secondes des arrêts de jeu, mais ils doivent me comprendre aussi car même moi je voulais marquer le but et aider mon équipe à gagner.
A quoi attribuez-vous ce manque de confiance qui s’est répercuté négativement sur vous ?
Il est évident que lorsque vous ne jouez pas, vous manquez de réussite, et je ne vous cache pas que je voulais rentrer bien avant car je connais bien ce stade Zabana, où j’ai des repères. Mais une fois sur le terrain j’ai eu une occasion qui ne se répétera même pas dans mes rêves. Je n’ai pas donc à parler plus et je dirais seulement que la malchance me poursuit.
Qu’avez-vous ressenti après avoir manqué cette opportunité d’offrir les trois points à votre équipe ?
Je n’en revenais pas. Croyez-moi, je n’ai pas fermé l’œil durant toute la nuit à cause de cette occasion en or et qui pouvait me remettre en confiance. Une fois de plus, je dirais que les supporters ont le droit de me critiquer après avoir manqué un but tout fait.
Les supporters sont plus mécontents après avoir vu une photo en fin de partie où vous étiez en train de rigoler…
Vous me donnez l’occasion pour bien m’expliquer sur ce sujet. En rejoignant les vestiaires, je mes suis mis le maillot sur le visage, pour cacher ma déception, mais sur l’action l’un des journalistes que je connais m’a appelé pour me dire que je manquais terriblement de chance et je me suis tourné vers lui tout en souriant malgré le fait que j’avais la mort dans l’âme. C’est à ce moment-là qu’on m’a pris en photo et tout le monde pensait donc que je rigolais, croyant que j’étais indifférent au sort du match, malgré le fait que j’étais très déçu.
On laisse croire que vous avez refusé de rentrer lorsque Mouassa vous a demandé de prendre votre place sur le terrain…
Effectivement, j’avais refusé de rentrer car je voulais avoir plus de temps de jeu et je me suis dit qu’en bénéficiant seulement de cinq minutes de jeu, je n’allais pas bénéficier de suffisamment de temps pour toucher le ballon. Mais par la suite j’ai respecté la décision du coach et j’ai pris ma place sur le terrain et personne ne sait ce que lui réserve le destin, car une occasion de but s’est présentée à moi, que je n’aurai peut-être pas eue même si j’avais été aligné d’entrée.
Peut-on dire que votre refus de prendre votre place sur le terrain vous a déconcentré ?
Oui, il se pourrait, car en effectuant m’a rentrée sur le terrain j’étais un peu perturbé et c’est la raison pour laquelle j’ai raté cette occasion. Il faut savoir aussi que j’ai un peu perdu confiance, ce qui peut expliquer aussi le penalty raté face à la JSK. Cependant, il ne faut pas oublier qu’il y a une grande pression au Mouloudia et cela contrairement à celle des autres équipes, et il faut que tu marques dès que tu effectues ta rentrée sur le terrain.
Après tout ce que vous avez enduré cette saison, est-ce que vous pensez à changer d’air en fin de saison ?
Il est prématuré pour parler de la fin de saison et une fois qu’on terminera cet exercice, il se pourrait que je pense à mon avenir. Il ne faut pas oublier que je n’ai pas eu l’occasion de jouer beaucoup de matchs cette saison et si j’avais eu plus de temps de jeu, les choses auraient pu changer pour moi.
Mais vous n’avez jamais réussi à donner un plus lorsque vous jouez…
Je n’ai jamais aligné de matchs de suite comme titulaire, car à chaque fois je me retrouve même en dehors de la liste des dix-huit. Contrairement aux autres joueurs, je n’ai pas bénéficié de beaucoup de chance, car certains éléments et malgré le fait qu’ils n’aient pas eu le rendement souhaité, ils ont continué à jouer ce qui leur a permis de gagner en confiance, contrairement à moi. Par exemple, ce sont tous les joueurs qui sont passés complètement à côté de leur sujet face à l’USMA, mais j’étais le seul qui s’est retrouvé en dehors de la liste des dix-huit le match suivant. Je peux dire toutefois que la faute n’incombe pas aux entraineurs, pour me donner plus de chance, car lors de la phase aller on ne pouvait changer une équipe qui gagne et de mon côté je peux vous dire que la chance m’a tourné le dos.
Le coach n’a pas manqué de vous défendre en fin de partie…
Je connais bien Mouassa et je demande seulement qu’il me donne plus de chance pour jouer deux à trois rencontres d’affilée, et si je n’arrive pas à le convaincre, il n’y a aucun problème si je ne rejoue pas.