Plusieurs chefs de parti ont évoqué hier, au quatrième jour de la campagne pour les législatives du 4 mai, le contenu de leurs programmes destinés à améliorer les conditions socio-économiques des citoyens, notamment les jeunes, appelés à voter massivement le jour du scrutin.
En ce sens, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, à partir de la maison de la culture de Batna, a plaidé pour la préservation de l’unité et la stabilité du pays, mettant en valeur les programmes économiques consentis par l’Etat dans les dernières années.
Le SG du RND a réitéré son soutien au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que pour le décollage économique, la réduction de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et la défense des intérêts nationaux. Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a estimé dans un meeting animé à Souk-Ahras que sa formation disposait d’un projet de société cohérent et un programme électoral porteur d’une « vision importante et décisive pour l’avenir du pays ». Il a rappelé, à cet égard, que le programme du parti compte plusieurs propositions touchant les principaux secteurs du pays dont la santé, l’éducation et la réforme de la justice, tout en considérant que le scrutin du 4 mai prochain sera l’occasion pour consolider « l’éthique politique ». Dans la wilaya de Boumerdès, le chef de parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a mis en valeur l’unité nationale et territoriale et le caractère républicain de l’Etat et de consacrer « l’Etat républicain » qui protège les acquis sociaux des citoyens algériens. Tout en mettant en valeur les sacrifices consentis par les citoyens et les forces de l’Armée Nationale Populaire (ANP), le chef de parti de l’ANR a appelé les citoyens à préserver ces acquis en allant voter massivement. De son côté, le président du parti Ennahda, membre de l’union « Ennahda-El Addala-El Binaâ », Mohamed Douibi, a estimé à Ain Temouchent que son parti entend mettre à profit les élections législatives pour traduire dans la réalité le credo de sa formation politique, en l’occurrence la bonne gouvernance. Pour lui, les élections constituent une opportunité pour entamer l’édification d’institutions « fortes, solides et capables de résister au changement des hommes et des politiques ».
Animant un meeting dans la wilaya de Batna, le président du parti Tajamoue Amal El Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a affirmé que sa formation politique disposait d’un programme « alternatif » pour l’Algérie et le citoyen. Il a indiqué que le nouveau programme de son parti œuvrera à « assurer un essor civilisationnel, économique et politique », s’inspirant des profondes préoccupations des citoyens, dont essentiellement le logement, le chômage et le transport. A partir de la maison de la culture Mohamed Laid Al Khalifa de Constantine, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a considéré que sa formation politique avait besoin d’une « large dérogation populaire » pour une représentation forte au Parlement, permettant la protection des acquis du peuple algérien. Elle a également invité les citoyens à exprimer leur voix et à œuvrer à « porter leurs aspirations », affirmant que le PT a présenté dans le cadre de cette échéance électorale des candidats « intègres et fidèles ». A Ain Sefra dans la wilaya de Nâama, le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a indiqué que les prochaines législatives ouvriront des perspectives d’une nouvelle scène politique apte à faire face aux défis socio-économiques. Après avoir appelé à exploiter toutes les compétences dans les secteurs vitaux, Benhamou a insisté sur la nécessité d’associer toutes les potentialités pour mettre en place une économie forte, basée sur le développement de l’investissement productif, notamment dans la région des Hauts Plateaux et du Sud.
Le Conseil de la nation a abrité hier une séance plénière, présidée par M. Abdelkader Bensalah, président de cette institution parlementaire, consacrée à la présentation du rapport annuel sur les évolutions financières et monétaires du pays pour 2015, ainsi que les grandes orientations de l’année écoulée.
Lors de son allocution d’ouverture, le président du Conseil de la nation a de prime abord souligné l’intérêt accordé par les sénateurs au «devenir des réserves de changes et de la situation financière et économique du pays, dans ce contexte difficile». Évoquant ensuite la situation politique caractérisée, ces jours-ci, par le début de la campagne électorale en prévision des législatives du 4 mai prochain, M. Bensalah a émis le souhait de «voir les candidats fonder leurs interventions sur des données réelles, sans occulter les acquis réalisés dans tous les domaines».
Convié ensuite à prendre la parole, pour présenter son exposé, le Gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué que «les réserves de changes de l’Algérie dépassent toujours la barre des 100 milliards de dollars». Il déclare que «de février 2017 à ce jour, les réserves de changes sont toujours supérieures à 100 milliards de dollars». «Ces réserves étaient de 144,13 milliards de dollars (mds usd), à fin 2015, et de 178,94 mds usd, à fin 2014», précise le Gouverneur de la Banque d’Algérie. Il convient de rappeler également, dans ce même contexte, que lors de sa présentation du même rapport de conjoncture à l’APN, en janvier dernier, M. Loukal avait indiqué que les réserves de changes avaient atteint 114,1 mds usd, à fin décembre 2016, contre 121,9 milliards usd à fin septembre de la même année. Entre fin décembre 2015 et fin décembre 2016, le matelas de devises de l’Algérie a baissé de 30 milliards de dollars. Il faut dire que sous l’effet combiné de la baisse des cours pétroliers et des exportations des hydrocarbures, ainsi que la hausse fulgurante enregistrée alors en matière d’importations, les réserves de changes de l’Algérie ont commencé à connaître un fléchissement depuis 2014, après de successives et considérables hausses. En effet, l’élan que prenait le niveau du matelas de devises fut freiné dès le début 2014, lorsque le niveau des réserves s’approchait des 195 milliards usd à fin mars 2014 mais amorça, par la suite, une tendance baissière en s’établissant à 193,27 mds usd à fin juin 2014, avant de descendre encore à 185,27 mds usd à fin septembre de la même année. Auparavant, et particulièrement depuis 2006, les réserves de changes montaient à hauteur, parfois, de 20 milliards usds annuellement, en s’établissant à 77,8 mds usd en décembre 2006, à 110,2 mds usd à fin 2007, à 143,1 mds usd à fin 2008, à 147,2 mds usd à fin 2009, à 162,2 mds usd à fin 2010, à 182,2 mds usd à fin 2011, à 190,6 mds usd à fin 2012 et à 194 mds usd à fin 2013.
Cela dit, l’envolée des importations et la forte chute des cours pétroliers avaient alors fortement contribué à l’amenuisement des flux alimentant les réserves de changes du pays. Il faut savoir qu’après avoir fluctué entre 101,45 et 115,79 dollars au cours de l’année 2013, le baril de Brent a viré depuis l’été 2014 en dégringolant jusqu’à moins du seuil critique de 30 dollars début 2016, avant de stabiliser autour de 55 dollars, fin janvier dernier et autour de 56 dollars actuellement.
« La situation financière externe du pays est solide et relativement confortable »
Le rapport fait ressortir, notamment que dans la situation de dépendance de l’économie nationale aux ressources issues de l’activité dans le secteur des hydrocarbures, la chute des prix du pétrole, à partir de juin 2014 et tout au long de l’année 2015 (-47,1%), a constitué «un choc d’une ampleur considérable sur l’économie nationale, principalement sur les finances publiques et les comptes extérieurs». Cependant, et même dans ce contexte de crise économique, la situation financière externe du pays est «solide et relativement confortable», comme assuré d’ailleurs par le Gouverneur de la Banque d’Algérie, lors de l’exposé détaillé qu’il a présenté hier matin devant les membres de la chambre haute du Parlement. Le gouverneur de la Banque d’Algérie a mis aussi en avant l’accumulation antérieure d’épargnes financières et de réserves de changes importante qui a permis d’amortir l’impact de la forte chute des prix du pétrole sur l’activité économique et l’emploi, notamment à travers le maintien d’un niveau de dépenses publiques élevé. L’expansion de l’activité économique s’est donc poursuivie, en 2015, au même rythme que l’année précédente, grâce, notamment à la croissance de la demande intérieure qui a tiré celle des différents secteurs d’activité hors hydrocarbures et au rebond, quoique timide, de l’activité dans le secteur des hydrocarbures, après près de neuf années de récession. À retenir, cependant, que le choc pétrolier s’est impacté sur la sphère monétique, où un tournant a caractérisé l’évolution de certains agrégats par rapport à la période de 2001-2014. Il a donc été enregistré, un amenuisement progressif de l’excès de liquidités bancaires et, corrélativement, un moindre recours à son absorption, dans le cadre de la conduite politique monétaire. Dans ce contexte de crise économique, le financement de l’économie a continué son expansion à un rythme soutenu, l’activité bancaire est demeurée rentable et le système bancaire est resté stable et solide, comme en témoignent les indicateurs financiers pertinents, met en exergue le rapport de 2015. Le même document signale, d’autre part, que la désinflation des années précédentes s’est interrompue en 2015, et que «l’inflation des prix à la consommation croît de nouveau, en rythme annuel moyen, pour atteindre 4,8%». Le rapport indique, également, que la flexibilité du taux de change du dinar, en contexte de choc externe — et de son impact sur les fondamentaux de l’économie — et de volatilité accrue sur les marchés de changes internationaux, s’est traduite par la dépréciation de la monnaie nationale, notamment vis-à-vis du dollar US et, dans une moindre mesure, vis-à-vis de l’euro.
La croissance du PIB a atteint 4% en 2016, contre 3,8 en 2015
Le rapport de la Banque d’Algérie, présenté hier par M. Mohamed Loukal, recèle et analyse les principales évolutions macroéconomiques, financières et monétiques de l’année 2015, ainsi que quelques chiffres des années 2016 et de 2017, comme c’est le cas par exemple pour cette information qui concerne les réserves de changes de notre pays dépassant, à ce jour, la barre des 100 milliards de dollars. Autre chiffre important intéressant l’année 2016, la croissance, en volume, du PIB algérien qui a atteint 4%, contre 3,8% en 2015, avec une évolution soutenue du PIB des hydrocarbures. On saura, en effet, qu’à la fin 2016, l’économie algérienne a réalisé une croissance de 4% avec une croissance hors hydrocarbures de 3,7% (contre 5% en 2015) et une croissance de 5,6% du secteur des hydrocarbures (contre 0,4% en 2015). Le rapport a enfin mis en relief toute l’importance des différentes mesures s’inscrivant dans le cadre des politiques économiques ayant été décidées par l’Algérie, pour faire face à la crise économique et financière actuelle. Le débat, très riche, qui s’en est suivi avec les sénateurs — qui étaient, il faut le dire, nombreux à demander à prendre la parole — a traduit le grand intérêt porté par les membres du Conseil de la nation à l’évolution économique et monétaire de notre pays. Les sénateurs ont, de prime abord, tous salué la décision de remboursement de la dette extérieure du pays, ainsi que l’accumulation antérieure d’épargnes financières et des réserves de changes, grâce à la politique sage et judicieuse du Président de la République. Ils ont ensuite souhaité avoir davantage de détails sur certains points, de même qu’ils ont émis leurs préoccupations et même nombre de propositions. Pour sa part, le Gouverneur de la Banque d’Algérie a donné de plus amples éclairages sur la situation économique et monétaire, et toutes les précisions nécessaires, assurant et réitérant que la situation financière externe du pays est «solide» et «relativement confortable».
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Workneh Gebeyehu. Cette audience «a permis de procéder à l’évaluation des relations bilatérales dans tous les domaines, notamment le volet politique et celui lié à la coopération économique», précise la même source. Saluant la «qualité» de la relation politique qui unit les deux pays et «qui demeure marquée par une longue tradition de dialogue et de concertation», le Premier ministre a exprimé le souhait de voir le volet de la coopération économique «gagner en consistance», ajoute le communiqué. Au plan international, et après avoir abordé des questions d’intérêt commun liées à l’évolution de certains dossiers, la rencontre a été l’occasion d’un échange de vues sur la situation politique et sécuritaire prévalant dans l’ensemble de la sous-région. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et des ministres éthiopiens du Commerce et de l’Élevage et de la Pêche. Les relations entre l’Algérie et l’Éthiopie sont «stratégiques et très efficaces», notamment au plan politique, a déclaré le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Workneh Gebeyhu. «En dehors des pays voisins, l’Algérie figure parmi les quelques pays avec lequel nous entretenons une relation stratégique», a déclaré le chef de la diplomatie éthiopienne, à son arrivée à Alger. «Nos relations bilatérales au plan politique sont très efficaces, et nous avons beaucoup à faire au plan économique», a-t-il souligné, ajoutant que sa visite en Algérie sera l’occasion pour hisser ces relations «au plus haut niveau». Le ministre éthiopien a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. (APS)
BRUXELLES – L’Union européenne (UE) a annoncé mercredi l’octroi d’une aide de 90 millions d’euros à la Libye pour empêcher les migrants de gagner l’Europe via la route de la Méditerranée centrale.
Officiellement, le programme de 90 millions d’euros adopté par le fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique vise à « renforcer la protection et la résilience des migrants, des réfugiés et des communautés d’accueil en Libye ».
Selon l’Organisation internationale de la migration (OIM), la route de la Méditerranée centrale a été, en 2016, la principale voie d’accès à l’Europe pour plus de 180.000 personnes, venues en grande majorité d’Afrique, à travers la Libye.
Elle continue également de provoquer de nombreux décès avec plus de 10.000 noyades recensées en Méditerranée depuis 2014, dont 5.000 rien qu’en 2016.
Les chiffres des traversées de la Méditerranée centrale inquiètent les dirigeants européens, décidés à verrouiller cette route, deuxième grand axe de migration après la route des Balkans.
En effet, après l’accord scellé en mars 2016 avec la Turquie et la quasi-fermeture de la « route des Balkans », laissant, pour seule voie « praticable », celle de Méditerranée centrale, les Européens veulent s’appuyer sur la Libye pour tenter de freiner l’afflux en Europe des migrants, notamment africains.
Pour arrêter les migrants africains avant qu’ils n’atteignent l’Europe, les dirigeants européens s’appuient sur les garde-côtes libyens, qui ont reçu des équipements, pour empêcher les traversées. Des formations leur ont même été dispensées.
Les Européens comptent également sur l’Organisation mondiale de l’immigration (OIM) et le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) pour lesquels des aides seront allouées pour prévenir les arrivées en Libye à partir des pays voisins d’Afrique.
A travers ces aides, l’UE compte également soutenir les camps où les migrants seront retenus « jusqu’à leur expulsion ou leur retour volontaire dans leur pays d’origine ».
Un document interne élaboré par le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) dont des extraits ont été publiés, il y a près d’une année, dans la presse, esquissait déjà un projet d’accord avec le nouveau gouvernement libyen pour stopper la traversée des migrants vers l’Italie.
Dans le cadre d’une coopération avec l’UE, les autorités libyennes pourraient ainsi mettre en place des « centres d’accueil temporaires pour migrants et réfugiés « , est-il préconisé dans le document qui souligne la possibilité d' »envisager la création de centres de détention ».
Le 25 janvier dernier, la Commission européenne a présenté de nouvelles propositions visant à juguler le phénomène migratoire via la route de la Méditerranée centrale.
Cependant, si dans le cadre de l’accord controversé avec la Turquie, l’UE s’est engagée à apporter une aide de 6 milliards d’euros, l’enveloppe consacrée à la Libye pour empêcher les migrants d’atteindre l’Europe est bien plus réduite: elle ne dépasse pas les 400 millions d’euros.
Plusieurs ONG de défense des droits de l’homme ont dénoncé les décisions de l’UE vis-à-vis des migrants et des réfugiés.
Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelouahab Derbal, a appelé au respect des lois pour la réussite des élections. Il a réaffirmé la détermination de l’État à organiser «des élections propres, dans la sérénité et le respect des lois de la République», tout en relevant que tout rendez-vous électoral est aussi «tributaire de la participation des citoyens».
Intervenant en marge d’une réunion des coordinateurs des commissions des wilayas de son Instance, M. Derbal a insisté sur la neutralité et l’objectivité dans la surveillance du scrutin. « J’insiste sur la neutralité car c’est une responsabilité très lourde », a-t-il souligné. « Je suis un allié de tous les partis politiques et de tout le monde », a insisté Abdelouahab Derbal qui rappelle que la mission de la Haute instance est plus noble et vise la légitimité des élections. Elle reste indépendante dans ses actions. Ses déclarations montrent bien que la conduite d’un processus électoral équitable, transparent et inclusif dans un climat apaisé est la condition sine qua non pour que l’Algérie continue d’avancer sur la voie de la stabilisation.
Dans ce sillage, M. Derbal a rappelé la conjoncture nationale, régionale et internationale, dans laquelle se tiennent les élections. Ainsi, il a appelé à être vigilant et sérieux et ce dans l’intérêt de l’Algérie. D’ailleurs il a invité les journalistes et les représentants des partis à ne pas se focaliser sur les petits problèmes de l’instance qu’il préside. Sur ce sujet, il dira que les membres de la Haute instance qui se sont portés candidats aux législatives du 4 mai en ont été éloignés.
M. Derbal avait également donné une série de directives affirmant que la HIISE « est un allié naturel de toute partie qui veut concourir à un processus électoral régulier », qu’il s’agisse de l’Administration ou des partis politiques. Il a appelé à « ne pas exploiter la qualité de membre de l’Instance à des fins personnelles, au service d’un parti ou au profit de certaines idéologies ».
Aussi, la HIISE est, très vite, devenue « une référence pour tous les partenaires du processus électoral et un refuge aussi bien pour les candidats que pour les représentants des partis et des listes indépendantes », ce qui constitue un « indicateur positif » de son bon fonctionnement, a-t-il ajouté tout en se félicitant de la manière dont cette instance gère les saisines et les plaintes déposées par les candidats et les partis. Les saisines et les plaintes ont été traitées « légalement en veillant à faire la distinction entre celles qui s’articulent autour de la régularité des procédures légales et celles motivées par l’engouement irréfléchi à la candidature ».
D’autre part, M. Derbal a appelé à élargir le champ d’interaction avec les médias pour « inculquer la culture du dialogue serein et responsable loin du sensationnel ».
La transparence une affaire collective
De ce fait, M. Derbal a indiqué à maintes reprises, que la garantie de la transparence des élections ne dépendait pas seulement de son organisme, mais que cela relevait, également, des partis, du gouvernement, des médias et de la société civile. « Nous faisons partie de cette composante. Nous allons défendre la propreté des élections, en appliquant la loi et en faisant barrage à toutes les personnes qui voudraient être élues par tous les moyens ».
M. Derbal a observé qu’à l’occasion de ces joutes électorales, la HIISE allait essayer de bâtir les « fondations d’une élection transparente pour une démocratie qui dure dans le pays ».
Questionné sur les soupçons de fraude brandis déjà par certains partis, M. Derbal a observé qu’il y avait « beaucoup de murmure » sur les fraudes des candidatures notamment, ajoutant que son Instance n’avait pas été beaucoup saisie à ce sujet.
« Nous avons eu deux à trois cas sur des fraudes sur les candidatures, mais les personnes (impliquées) ont été appréhendées et incarcérées, a-t-il dit, relevant que « tout le monde peut nous saisir ».
M. Derbal a assuré, dans ce sillage, que son instance ne subirait « d’influence » d’aucune partie, « ni parti politique ou autorité », ajoutant qu’il comptait travailler « doucement mais sûrement ». S’agissant de la collaboration avec l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), il a assuré que son instance et l’ARAV avaient établi une coordination des efforts pour éviter justement « des dérives » dans les médias.
Concernant la neutralité de l’administration, M. Derbal a rassuré sur « l’engagement » du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à l’assurer.
M. Derbal a rappelé également que les observateurs de la Ligue arabe sont déjà en Algérie et que ceux de l’Union africaine, de la Coopération islamique et de l’Union européenne ont donné leur accord.
Par ailleurs, et pour ce qui concerne l’enrichissement constitutionnel, il y a lieu de préciser, que les prochaines élections seront les premières à se tenir après l’entrée en vigueur de la Constitution amendée ainsi que les révisions apportées aux lois régissant le régime électoral. Il s’agit notamment de la mise en place d’une Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE).
Ce nouveau mécanisme de supervision institué à la faveur de la révision de la Constitution de 2016, est composé du président et de 410 membres, nommés à parité par le Président de la République, de magistrats proposés par le Conseil supérieur de la magistrature et de compétences indépendantes, choisies parmi la société civile.
La clinique spécialisée en orthopédie et en rééducation fonctionnelle des victimes d’accidents du travail de Misserghine (Oran) sera bientôt dotée d’un bras robotisé assisté par ordinateur pour la conception et la fabrication d’organes artificiels, a-t-on appris auprès de cet établissement de santé publique.
Cet appareil doté d’une technologie de pointe, de fabrication algérienne, sera utilisé dans la conception et la fabrication d’équipements artificiels, notamment les orthèses, les atèles et les corsets, afin de prendre en charge les handicapés, particulièrement ceux atteints de scoliose, a-t-on appris de cette clinique qui dépend de la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) des salariés. Cet équipement dépend de programmes informatiques dans la conception et la fabrication des organes artificiels et permet de gagner du temps et d’augmenter la quantité des produits.
A titre indicatif, cet appareil peut fabriquer au moins 15 corsets par semaine, alors que l’établissement ne pouvait produire, jusque-là, qu’un seul corset par semaine, indique la même source. La clinique, qui prend en charge les handicapés moteurs, a équipé, l’année dernière, 53 enfants handicapés moteurs en organes artificiels et a offert quelque 5.324 séances de rééducation fonctionnelle à 72 handicapés, selon des statistiques de l’établissement. (APS)
L’armée irakienne a annoncé vendredi que ses frappes aériennes dans la journée avaient tué plus de 150 membres du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daech) dans une région près de la frontière avec la Syrie. Trois cachettes dans les environs de la ville de Baaj ont été bombardées et 150 à 200 terroristes, qui étaient entrés en Irak depuis la Syrie ont été tués au cours de l’opération, a précisé le Commandement des opérations conjointes irakien dans un communiqué. La ville de Baaj, située à environ 135 kilomètres au sud-ouest de Mossoul, est toujours sous le contrôle de l’EI, et, est considérée comme un important corridor par les terroristes pour traverser la frontière.
Après avoir modifié la comptabilisation des caractères et changé les « favoris » en « likes », Twitter poursuit sa mutation. Vendredi soir, le réseau social, créé en 2006, a remplacé l’une de ses icônes phares : l’œuf, utilisé comme photo de profil par défaut lors de son inscription. Un symbole pourtant cohérent avec l’oiseau bleu du logo et le nom de « Twitter », qui s’inspire de la traduction anglaise de « gazouillis ».
« Nous avons remarqué que beaucoup d’utilisateurs gardaient volontairement l’œuf comme photo de profil parce qu’ils trouvaient ça mignon et marrant, mais nous souhaitons que les internautes utilisent cet espace pour nous montrer qui ils sont vraiment ! », explique le réseau social sur son site internet.
Désormais, en lieu et place de l’œuf, un pictogramme plus neutre représentant une personne humaine. « La nouvelle photo de profil par défaut ressemble davantage à un espace vide à personnaliser, et nous espérons que cela encouragera les utilisateurs à télécharger une image qui leur correspond », ajoute le communiqué. Nul doute que cette nouvelle photo sera très commentée sur le réseau social.
Vingt personnes ont été assassinées et quatre autres blessées tôt ce dimanche dans un sanctuaire soufi au Pakistan.
Quatre femmes figurent parmi les personnes tuées au sanctuaire de Mohammad Ali dans la province du Punjab par des hommes armés de bâtons et de couteaux, selon la police qui a arrêté trois suspects, dont le gardien du sanctuaire.
« Le gardien du site, Abdul Waheed, âgé de 50 ans, a avoué avoir tué ces gens car il craignait qu’ils ne veuillent le tuer. Le suspect semble paranoïaque ou psychotique, mais cela pourrait aussi être lié à une rivalité pour le contrôle du sanctuaire », a déclaré le chef de la police régionale, Zulfiqar Hameed, précisant qu’une enquête était en cours.
Le Premier ministre du Punjab Shahbaz Sharif a demandé à la police un rapport préliminaire sous 24 heures.
Le soufisme, un culte régulièrement pris pour cible par les islamistes radicauxPendant des siècles, le soufisme a dominé le territoire formant aujourd’hui le Pakistan. Mais cette branche mystique et tolérante de l’islam, propagée dans le sous-continent par des prédicateurs errants au XIIIe siècle, a été supplantée ces dernières décennies par des versions plus conservatrices de la religion.
Des mouvements comme les talibans ou le groupe jihadiste Etat islamique (EI) ont pris pour cible ces derniers temps les sanctuaires soufis, un courant qu’ils jugent hérétique.
Le ministère du Commerce a annoncé hier l’ouverture des contingents quantitatifs pour l’importation des produits et de marchandises au titre des licences d’importation pour l’année 2017, lesquels concernent 21 produits, indique l’APS. Ces contingents sont ainsi ouverts du 1er avril 2017 à 8h00, et ce, jusqu’au 15 avril 2017 à 17h00, conformément au décret exécutif 15-306 de 2015 fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licences d’importation ou d’exportation de produits et marchandises, selon un avis publié sur le site web du ministère. La liste porte sur 21 catégories de produits industriels et agricoles. Il s’agit, pour les produits industriels, des véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles destinés à la revente en l’état, à l’exclusion de certaines sous-positions tarifaires (quinze) et des collections destinées aux industries de montage et les véhicules spéciaux et engins (camions, ambulances, engins ).
La liste comporte également l’acier rond à béton, le fil machine, les bois (bois blanc, bois rouge, bois hêtre, contreplaqué. Les céramiques (carreaux et dalles de pavement, carreaux et dalles) sont également concernés par les licences. Pour ce qui est des produits agricoles et agricoles transformés, la liste inclut les viandes bovines, fraîches ou réfrigérées, les fromages, les citrons frais, les pommes, les bananes, l’orge, l’ail, le maïs, les tourteaux de soja, le concentré minéral vitaminé, les polyphosphates, ainsi que le double concentré de tomates, ajoute la même source.
“Si crise il y a, a affirmé le député du PT, c’est celle du système politique”. Et cette crise est “aggravée par la politique du gouvernement qui s’appuie sur une fausse majorité des députés FLN-RND”.
“La chute du prix du pétrole n’est pas la raison principale de la crise. Celle-ci a plutôt dévoilé les lacunes et surtout la réalité du parti unique. Notre pays va mal, très mal même. Sur le plan politique, il y a une décomposition ambiante, une situation délétère, une remise en cause des acquis, le pouvoir d’achat divisé par deux sinon plus, l’explosion du chômage, la nature sociale de l’État a été aussi remise en cause avec des lois régressives, notamment le code du travail moyenâgeux”, c’est ce qu’a déclaré, hier, Ramdane Youssef Tazibt, député et responsable au sein du Parti des travailleurs (PT), à Annaba.
Des propos qu’il a tenus en marge de la réunion du comité de la campagne législative du PT des wilayas d’Annaba et d’El-Tarf. Pour ce responsable, ce qui se prépare est extrêmement dangereux car, selon lui, une fois adopté, le code du travail permettra aux entrepreneurs de faire ce qu’ils veulent avec les droits des travailleurs, le droit syndical, le droit de la grève et autres.
Lors de ce meeting avec les comités locaux de campagne, en présence des candidats têtes de liste de ces deux circonscriptions, Snani Mourad et Bouchemma Nasr-Eddine, l’orateur a annoncé que “le PT mènera une campagne politique offensive et acharnée à l’occasion des élections”, dans le but, explique-t-il, “de construire un rapport de force à même de stopper les dérives actuelles sur les plans politique, économique et social”. Et ce, enchaîne-t-il, “avec les forces vives de la nation, les syndicats, les jeunes qui refusent de payer la pseudocrise”. “Si crise il y a, a-t-il affirmé, c’est celle du système politique, c’est la crise aggravée par la politique du gouvernement qui s’appuie sur une fausse majorité des députés FLN-RND, qui ont avalisé tous les coups contre la majorité du peuple avec, notamment, les lois de finances d’austérité 2016 et 2017. Le gel des salaires, le gel des recrutements, le gel de 5 000 projets de développement à l’échelle nationale, l’appauvrissement des APC par la réduction de 50% de la TAP (taxe sur l’activité professionnelle).”
Affirmant que l’État “est gangrené par la corruption et avec la montée en puissance des nouveaux riches” qui “dictent leurs lois, y compris dans la confection des listes électorales”, Ramdane Youssef Tazibt soutient qu’il est certain que “les décideurs veulent dominer la future assemblée pour légiférer directement à leur profit exclusif”. Dénonçant encore le pouvoir de l’argent, il évoquera les scandales qui ont émaillé la collecte des signatures, et ce, jusqu’à l’achat du positionnement des candidats sur les listes sans que la justice bouge. “Le scrutin a pris un coup supplémentaire en terme de crédibilité, avant même qu’il ne soit entamé. Pourquoi mettre des milliards pour le siège de député si ce n’est pour acheter l’immunité et l’impunité ?”, s’interrogera-t-il. Abordant la question des bilans de la mandature qui s’achève, Tazibt annonce que le PT se prépare à faire son propre bilan, mais il demandera aux autres de présenter également le leur, dans le but, dira-t-il, de permettre aux citoyens de faire la différence, car, “en politique, il n’y a pas de responsabilité collective”. “Le climat actuel est une copie conforme de la situation qui a prévalu à la veille de la chute de Hosni Moubarak. Corruption, peuple affamé, hommes d’affaires dans le gouvernement et les institutions et fraude des élections, avec beaucoup de provocations contre le peuple. Beaucoup de citoyens, qui refusent de payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables, veulent sanctionner ceux qui sont responsables de leurs souffrances. Nous avons entendu un responsable prédire la récolte de la majorité absolue à l’APN. De qui se moque-t-on ? Par quel jeu de passe-passe comptent-ils réaliser un tel hold-up ? Qui peut croire, par exemple, qu’à Annaba, les citoyens vont voter pour une liste ayant en son sein un candidat prédateur notoirement connu ?”, conclura ce responsable.
Le meeting du secrétaire général du parti MPA (Mouvement populaire algérien), prévu dans la matinée d’hier, a été annulé et les raisons de cette annulation seraient, selon M. Boucetta Noureddine du bureau national, liées à une intoxication alimentaire.
Attendu à 9h à la Maison de la culture de Sidi-Bel-Abbès, le SG n’a pas fait son apparition. Son staff a tenté de faire patienter les militants et sympathisants du parti dans l’espoir de le voir arriver. Mais près de 3 heures après, la tribune de l’orateur était toujours vide et le public désappointé. C’est à ce moment que M. Boucetta a déclaré officiellement que M. Amara Benyounès, SG du parti qui devait animer le meeting, ne le ferait pas. Il a renoncé à le faire car victime d’une intoxication alimentaire et qu’il s’excusait auprès de ses militants et sympathisants.
M. Boucetta a, par la suite, parlé du parti, déclarant que ce dernier est représenté dans 38 communes de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès et que la tête de liste à SBA est M. Ziani Abdelkader, ajoutant que sur la liste figuraient 2 femmes.
Enfin, il a signalé que leur campagne électorale commencera le 9 avril prochain et que le premier meeting sera animé à Mostaganem.
A. M.
Le 1er ministre a rassuré un intervenant qui se plaignait de n’avoir pas pu récupérer son fusil de chasse qui lui a été retiré par les services de sécurité durant la décennie noire. « Le ministère de la Défense nationale a acheté auprès de la Russie 68 000 fusils de chasse pour les remettre aux citoyens dont les fusils ont été endommagés, », a déclaré Sellal. Il fera savoir aussi que « nous en avons saisi 250 000 durant la décennie noire, et nous en avons remis sur les trois dernières années ce qui équivaut à un taux de 56%. » L’opération de restitution continue, selon lui. Le 1er ministre répondait dans l’après-midi d’hier aux doléances des représentants de la société civile de la wilaya d’El Oued.
Durant ces trois derniers mois, le baril de pétrole a reculé de 7% suite à l’accord de limitation de production, engagé par l’OPEP et 11 autres producteurs, qui a pris officiellement effet.
Depuis la réduction des extractions de près de 1,8 million de barils par jour au total, les cours du brut se sont nettement redressés, atteignant même des niveaux proches de 60 dollars le baril.
Cependant, depuis quelques semaines, le baril de brut ne cesse de reculer, les efforts de l’OPEP en vue de réduire l’offre sur le marché ayant été quelque peu contrebalancés par les prémices d’une reprise dans le secteur du schiste américain, qui retrouve ainsi une meilleure rentabilité à la faveur de la remontée des cours. Ainsi, selon des sources spécialisées, le pétrole a baissé d’environ 7% sur les trois premiers mois de l’année en cours, soit à mi-parcours de la durée prévue pour l’application de l’accord entre l’OPEP et des non-OPEP, qui devrait arriver officiellement à terme à la fin du mois de juin prochain.
C’est la reprise de la production de schiste américain qui a engendré cette nouvelle baisse. Selon le fournisseur de services pétroliers Baker Hughes, le nombre de plateformes de forage aux Etats-Unis a, pour la onzième fois consécutive, progressé encore de 10 la semaine dernière, atteignant un total de 662, soit un plus haut depuis septembre 2015.
Par ailleurs, les cours pétroliers ont tout de même enregistré une légère amélioration durant la semaine dernière. Une perspective relancée cette semaine, rapporte l’AFP, par des propos engageants du ministre du Pétrole du Koweït, cité par l’agence nationale Kuna. Aussi, la possibilité d’une extension de l’accord de l’OPEP au-delà des six mois prévus initialement devrait être au centre des négociations lors de la prochaine réunion de l’Organisation devant se tenir le 25 mai à Vienne (Autriche). Vendredi dernier en fin de journée, le prix du baril du light sweet crude gagnait en tout cas 25 cents pour s’établir à 50,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), tandis qu’à Londres, le cours du baril de brent avait en revanche concédé 13 cents à 52,83 dollars sur le contrat pour livraison en mai.
Selon les chiffres hebdomadaires publiés mercredi passé par le département US de l’Energie (DoE), les cours ont quelque peu profité de stocks américains moins élevés qu’attendu, même si ce dernier constate une nouvelle hausse de la production, sachant que le nombre de puits de forage en activité a encore augmenté, selon le dernier décompte du groupe privé Baker Hughes.
La régulation du marché des fruits et légumes se pose toujours avec acuité. À cet effet, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, après avoir visité une exploitation agricole privée d’une superficie de 45 hectares et suivi une présentation sur le développement du secteur agricole dans la wilaya d’El-Oued, n’a pas manqué de pointer du doigt la situation du marché de la pomme de terre dont le prix a atteint la barre de 100 DA le kilogramme ces jours-ci. Il a évoqué le phénomène illégal de la rétention des stocks de pomme de terre, notamment à Aïn Defla pour suggérer aux agriculteurs de la région de réguler le produit par un stockage adéquat de ce produit. Point d’annonce de mesures pour réguler l’ensemble du commerce des fruits et légumes dont les circuits de distribution connaissent des dysfonctionnements quitte à le répéter : présence d’une multitude d’intermédiaires, prédominance de l’informel, absence de traçabilité, désorganisation au sein des marchés de gros de fruits et légumes, non-respect des règles de fardage et d’affichage des prix. Une situation qui perdure depuis des décennies sans que les différents gouvernements puissent y remédier. Les citoyens, du fait de ce laisser-faire de l’Exécutif Sellal, sont pénalisés. Ils assistent impuissants à des flambées périodiques des prix des fruits et légumes. Celle qui touche le plus leur pouvoir d’achat est celle du prix de la pomme de terre, l’un des produits les plus consommés par les ménages. Dans ce domaine de la régulation, le gouvernement s’est limité à la réalisation de marchés de gros modernes et de développer la capacité de stockage des produits frais.
Le Premier ministre a également exhorté les agriculteurs d’El-Oued à exporter leurs produits. Une intention louable, mais sans que soit mis en relief la nécessité de réunir les conditions pour assurer le succès de ces opérations : une production et un conditionnement de qualité, une offre abondante respectant ces prérequis précis, une capacité de stockage importante, une logistique efficace. À noter qu’El-Oued assure 40% de la production de la pomme de terre du pays. Sans l’offre de cette wilaya, les prix de la pomme de terre auraient dépassé la barre des 100 DA ces dernières années.
Le Premier ministre a, en outre, appelé l’administration locale à régler le problème du foncier agricole dans lequel se débattent des milliers d’agriculteurs et qui limite l’expansion rapide de la production des fruits et légumes ainsi que l’offre de lait et de viande du pays. Autre chantier inachevé : l’habitat. Bien qu’il faille reconnaître l’effort énorme de l’État dans la construction de logements pour les citoyens, une question se pose toujours : à quel coût ? En effet, le Premier ministre a pointé du doigt le retard dans le programme AADL à El-Oued. Cause de surcoût. Et rejeté une conception architecturale dans un projet de promotion immobilière de la wilaya. Ce qui présuppose que l’Algérie est toujours en déficit de cohésion urbanistique, de conception immobilière en harmonie avec l’environnement ou le développement durable (collecte et recyclage des déchets, isolation moderne des logements), l’usage des matériaux de construction en fonction des caractéristiques de la région, ainsi que d’intégration esthétique au tissu urbain.
Fais toi-même cet excellent apéritif, à dévorer devant ta série préférée ou encore à déguster entres amis! Tu vas craquer sur ces croquettes faciles et savoureuses !
Temps de cuisson : 8 minutes
Temps de préparation : 15 minutes
Alors, pour deux personnes, tu auras besoin de:
INGRÉDIENTS :
-2 escalopes de poulet
-1 oignon
-1 gousse d’ail
-1 cuillère à café d’huile de tournesol
-persil
-huile d’olive
-sel et poivre
-Mozzarella
-Chapelure
PRÉPARATION :
Commence par mixer les escalopes avec l’oignon, l’ail, une pincée de sel et de poivre, persil et l’huile de tournesol.
Puis, forme une boulette et mets un petit dé de mozzarella au centre (ou du fromage que tu préfères), puis referme.
Roule chaque boulette dans de la chapelure et mets à cuire dans une poêle chaude avec de l’huile d’olive environ 5 à 7 minutes.
Une fois les croquettes dorées, dépose-les sur du papier absorbant (pour enlever l’excès d’huile).
Parfait pour l’apéritif !
Riche en magnésium, sélénium, fer, potassium, vitamines C et B6, le lait de coco est un excellent ajout à diverses boissons et desserts, ainsi qu’un substitut du lait végétal et des produits laitiers en général.
C’est qui est bien avec cette recette, c’est qu’une petite quantité de noix de coco râpée (disponible au niveau des supérette) peut faire une grande quantité de lait de coco, en plus c’est très délicieux. Tu auras besoin de:
INGRÉDIENTS:
2 Verres de noix de coco râpée
1 L d’eau
Vanille et miel (facultatif)
PRÉPARATION:
Place la noix de coco râpée et 50 cl d’eau dans un blender et mixe à pleine puissance pendant 2 min.Résultat de recherche d’images pour « noix de coco rapée commerciale »
Filtre le liquide obtenu avec une passoire à maille fine, et appuie bien afin de presser autant de liquide que possible.
Place à nouveau cette préparation dans le blender, ajoute-y les 50 cl d’eau restante, et mixe pendant encore 2 min. Tu peux y ajouter une cuillère à soupe de miel ou une cuillère à café de vanille (selon tes goûts).
Ton lait de coco est prêt! Tu peux le garder dans le réfrigérateur jusqu’à 4 jours. Vu qu’il ne contient pas de conservateurs, une croûte grasse peut se former à la surface, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter. La croûte grasse est en fait de la crème de coco, que tu peux collecter chaque jour et conserver dans un bocal plus petit ou tout autre récipient. Elle peut être utilisée comme un complément à la crème glacée, une garniture pour les gâteaux, et d’autres desserts.
Bien agiter avant de servir.
Très facile à réaliser, idéal pour les personnes vegan, et celles au régime. Même pour les personnes intolérantes au lait végétal.
L’alopécie androgénique touche près de 70% des hommes.
Plus ou moins précoce, plus ou moins importante, cette chute de cheveux n’est pas toujours bien vécue. Lorsque c’est le cas, il est conseillé de consulter un dermatologue afin d’envisager des solutions.
1) La chute des cheveux est-elle due à une baisse de sécrétion hormonale ?
C’est faux. Stress, maladie de la peau, médicaments, etc., sont autant de facteurs pouvant être à l’origine d’une chute de cheveux, mais la cause la plus courante est hormonale : alopécie androgénique. Les hormones sexuelles masculines (testostérone) accélèrent le cycle capillaire et finissent par épuiser le bulbe capillaire.
2) Les hommes qui perdent leurs cheveux sont-ils plus à risque d’hypertension ?
C’est vrai. Il s’agit d’une constatation dont le lien de cause à effet n’a pas été élucidé : les hypertendus sont plus souvent sujets à la perte de cheveux et inversement. On peut donc recommander aux personnes qui ont tendance à perdre leurs cheveux de vérifier leur tension (l’hypertension favorise aussi les maladies cardiovasculaires).
3) L’alopécie est-elle héréditaire ?
C’est vrai. L’alopécie androgénique, forme la plus fréquente, a une composante héréditaire. Autrement dit, un enfant dont le père est dégarni a de fortes chances de le devenir également à âge égal, mais ce n’est pas une certitude absolue.
4) Les femmes peuvent-elles aussi souffrir d’une alopécie androgénique ?
C’est vrai. La ménopause provoque souvent un excès de production de testostérone, ce qui s’accompagne d’un éclaircissement de la chevelure. On peut prescrire un traitement neutralisant l’action de ces androgènes.
5) Les fumeurs perdent-ils davantage leurs cheveux ?
C’est vrai. Fumer 20 cigarettes ou plus par jour augmente le risque d’alopécie de 134%. En revanche, le mécanisme reste à élucider.
6) La chimiothérapie s’accompagne-t-elle d’une chute de cheveux ?
C’est vrai. La chimiothérapie, en voulant s’attaquer aux cellules cancéreuses, détruit toutes les cellules qui ont la capacité de se renouveler rapidement et donc aussi les cellules à l’origine des cheveux et des poils.
7) L’alopécie peut-elle débuter dès 18-20 ans ?
C’est vrai. Les premiers signes apparaissent vers l’âge de 18-20 ans avec une évolution plus importante aux environs de la trentaine. Il s’agit d’une forme précoce, mais elle est rare. L’alopécie débute plus couramment après 35 ans.
Si 90% des allergies se déclarent au cours de l’enfance, de plus en plus d’allergies se déclenchent sur le tard, passé 40-50 ans et même chez les seniors !
Et comme ces personnes n’ont jamais souffert d’allergies avant de, soudainement, en déclencher une, elles tardent souvent à consulter. Autre évolution, l’apparition de nouvelles «allergies croisées», c’est-à-dire causées par des allergènes de structure voisine.
Comment éviter de transmettre son propre stress à son enfant
Quand on est très stressé(e), par exemple par une journée de travail, on a tendance à s’énerver. Cela peut stresser les enfants qui deviennent stressants, c’est le cercle vicieux. Respirer un grand coup avant de céder à l’énervement, en réfléchissant à ce qu’on va dire et comment on va le dire, est un bon truc pour arrêter le mécanisme. Si on parvient à parler calmement, on baisse le degré de stress possible chez l’enfant et chez soi aussi.
On est au top entre 14h et 15h
Ben non ! Juste après le déjeuner, la concentration et la disponibilité intellectuelle ne sont pas vraiment au top. En revanche, à 15h, c’est reparti !
Avec une remontée de la glycémie, des hormones de la vigilance et de la température, nous connaissons une nouvelle phase d’efficacité optimale. Le moment idéal pour abattre une tonne de travail… sans oublier de faire une pause toutes les 90 minutes.
Cette mousse est légère en bouche et chaque bouchée est une explosion de saveur avec le petit goût subtile de l’orange et surtout est très facile à réaliser.
Ingrédients
1 kg d’oranges à jus
2 œufs
Quelques goutes d’eau de fleur d’oranger
100 g de sucre en poudre
2 c à s de maïzena
Préparation :
Commence par presser les oranges. Râper les zestes pour en obtenir la valeur de 1 c à soupe et fais bouillir 40 cl de jus d’orange.
Casse ensuite les œufs et sépare les jaunes des blancs. Mélange les jaunes avec le reste du jus d’orange et la maïzena. Ajoute ce mélange d’un seul coup au jus bouillant puis laisse mijoter à feux doux pendant 2 ou 3 min tout en remuant jusqu’à ce que le mélange devienne très épais.
Retire du feu et laisse refroidir.
Battre les blancs d’œufs avec le sucre en neige ferme. Les incorporer délicatement à la crème froide en essayant de ne pas casser les blancs.
Ajouter ensuite l’eau de fleur d’oranger et le zeste d’orange et mélange.
Verse la mousse dans des coupes individuelles et réserve au réfrigérateur pendant 4 h avant de servir.
Tu peux décorer la mousse avec une fine tranche d’orange, une feuille de menthe, une fraise ou tout autre fruit coloré.