Un essoufflement à l’effort et une toux grasse matinale sont des symptômes d’alerte qui doivent amener à consulter son médecin rapidement. Ces symptômes ne doivent pas être considérés comme normaux, même chez un fumeur ! Ce sont les symptômes d’une BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), maladie respiratoire très grave qui est en passe de devenir la 3e cause de mortalité dans le monde, avant même le cancer du poumon !
00 g de fraises, 4 blancs d’œufs, 25 cl de crème fraîche, 100 g de sucre glace, jus d’1 citron
Laver et équeuter les fraises, égouttez-les. Garder quelques fraises pour la décoration et mixer le reste avec le sucre glace et le jus de citron jusqu’à l’obtention d’une purée lisse. Monter les blancs d’œufs en neige ferme, incorporez-les délicatement à la purée de fraises. Mettre la crème fraîche dans une terrine et montez-la à l’aide d’un fouet électrique, incorporez-la délicatement au mélange précédent. Tapissez un moule rectangulaire avec une feuille d’aluminium, remplir avec la mousse, placer le moule au réfrigérateur pendant 3 heures, démouler au moment de servir. Décorer la mousse avec les fraises et la purée de fraises. Servir très frais.
Mincir, 6 petites lettres qui nous causent tant de contrariétés ! Pourtant, inutile de perdre le moral et de plonger dans d’intemporels régimes draconiens. Parfois, il suffit simplement de connaître les bonnes astuces !
A bas les régimes draconiens qui vous obligent à vous priver dans la douleur pendant des périodes interminables ! Il est grand temps de se ressaisir. Pour mincir, et rester mince, il suffit parfois de connaître quelques bonnes astuces.
Rappelons toutefois que le mot «astuce» ne signifie pas «miracle».
Mangez 5 repas par jour
Un conseil qui ravira les gourmandes ! Alimentez votre métabolisme en mangeant cinq petits repas par jour toutes les trois heures, de 7 heures à 19 heures, avec votre repas principal à 13 heures. Manger des protéines maigres à chaque repas vous aidera à garder la ligne. Ce qu’il ne faut pas faire ? Sauter des repas ! Cela encourage votre corps à stocker la graisse. Le corps fait en effet des réserves pour compenser le manque de ressources à venir.
Débarrassez votre corps de l’excès d’eau
La rétention d’eau peut provoquer des ballonnements, faire apparaître la cellulite et vous donner l’impression d’avoir pris du poids. En somme, rien de plus désagréable ! Dans ces cas-là, privilégiez les cures détox et les aliments diurétiques comme le céleri et le persil. Enfin, quelques séances de sauna vous permettront de transpirer, et donc d’évacuer, et de vous détendre, ce qui ne gâche rien !
ORAN – Le programme « Ciné-office 2017 » a été lancé dans la soirée de jeudi à la salle Es-Saâada (ex-Colisée), avec la projection de « La La Land », le film aux 06 Oscars de Damien Chazelle, permettant au public oranais de renouer avec les salles obscures.
L’Office national de la culture et de l’information (ONCI), au cœur de cette initiation, avait d’abord lancé ce programme en avril dernier à Alger, puis à Constantine, avant de l’étendre au public oranais, avec pour objectif « la relance de l’activité cinématographique par l’exploitation des salles de cinéma à travers le territoire, et ce, après avoir acquis les droits de distribution de films de renommée mondiale actuellement à l’affiche », a indiqué à l’APS le chargé de communication de l’ONCI, Abdelhamid Bouhala.
Et d’ajouter : « Une seconde salle, Le Maghreb (ex-Le Régent), entrera également en service, dans le cadre du même programme, après l’installation de nouveaux équipements de projection modernes », en cours actuellement. M. Bouhala a également assuré que l’activité cinématographique dans les salles de cinéma gérées par l’ONCI ne s’arrêtera pas à ce programme, mais continuera l’année durant à raison de trois (03) séances par jour avec toujours de nouveaux films.
« Le programme actuel comprend une dizaine de films internationaux ainsi que des films algériens célèbres afin de satisfaire les goûts de tout le public », a-t-il expliqué.
Concernant la relance de l’activité cinématographique, Abdelhamid Bouhala a souligné que l’opération avait débuté dans les salles de cinéma déjà équipées à travers quatre (04) wilayas du pays, à savoir : Alger, Constantine, Boumerdès, Oran et bientôt à Saïda, ainsi que dans d’autres wilayas du pays.
Pour l’instant, sept (07) salles de cinéma sont gérées par l’ONCI dans le cadre du programme « Ciné-office 2017 », dont deux (02) à Alger, deux (02) à Oran, une (01) à Tipaza, une (01) à Boumerdès et une (01) à Constantine.
Mais l’office compte bien généraliser l’activité dans toutes les wilayas du pays. « Ce qui nous intéresse c’est d’avoir à notre disposition le plus grand nombre d’espaces de projection possible dans le but de faire renouer le public avec le cinéma et l’activité culturelle en général et ceci demande un effort considérable que l’ONCI n’hésite pas à déployer », a expliqué M. Bouhala.
De son côté, le wali d’Oran, Abdelghani Zaâlane, qui a procédé à l’inauguration du programme, a indiqué, lors d’un point de presse précédant la projection du film, que ce programme intervenait suite à la décision du gouvernement de rouvrir les salles de cinéma du pays.
« C’est le retour du cinéma au public et le retour du public vers le cinéma », a souligné le wali d’Oran, relevant : « Le gouvernement a, dans ce cadre, pris les mesures adéquates, en coordination avec l’ONCI et le ministère de la Culture, pour l’application de cette décision ».
Des films de renommée mondiale, dont certains sont encore à l’affiche dans les grandes métropoles européennes, seront proposés, a-t-il poursuivi, ajoutant que d’autres salles de cinéma d’Oran pourraient également rejoindre le programme, après leur réhabilitation.
« Ceci entre dans le cadre de la politique du gouvernement de promouvoir l’activité culturelle », a-t-il relevé.
Le wali d’Oran a, par ailleurs, déclaré qu’un programme culturel important avait été concocté pour le mois de Ramadhan et la prochaine saison estivale. « Il sera divulgué dans les prochains jours ».
S’agissant de la projection de jeudi, le public oranais a suivi avec beaucoup d’intérêt « La La Land », le film aux six oscars qui se décline en quatre parties correspondant aux quatre saisons de l’année et dont les événements se déroulent à Los Angeles.
« La La Land » met en avant les péripéties de Mia (Emma Stone), une actrice en devenir qui sert des cafés entre deux auditions, et de Sebastian (Ryan Goslin), passionné de jazz qui joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.
Le film de Damien Chazelle sera projeté à la salle Es-Saâada jusqu’au 31 mai, à raison de trois séances par jour : 14h, 17h et 20 heures, puis à raison d’une séance par jour durant le mois de juin. Entre-temps, d’autres films du programme seront proposés aux cinéphiles oranais, notamment les films « A war » de Tobias Lindholm, « Les folles aventures de Max & Léon » de Jonathan Barré avec David Marsais et « Bigger splash » de Luca Guadagnino ainsi que bien d’autres films réputés.
Des films algériens comme « Omar Gatlato », « les Vacances de l’inspecteur Tahar », « Hassan Terro », « Vent du sud » et bien d’autres seront également au rendez-vous.
Oran comptait 24 salles de cinéma parmi les 432 salles répertoriées en Algérie en 1962.
Actuellement, seules quatre salles sont en activité : Es-Saâada (ex-Colisée), Le Maghreb ex-Le Régent), utilisées durant le Festival du film arabe, Le Murdjadjou (ex-Le Balzac) géré par un privé qui s’est spécialisé dans le cinéma pour enfants, et la Cinémathèque.
Pour les autres, seul un cinéma est en cours de rénovation : le cinéma Marhaba (ex-L’Escurial), qui à l’époque projetait essentiellement des films indiens. Le reste se trouve dans un état de dégradation très avancé et certains ont même disparu ou détournés de leur vocation. Une salle de cinéma est même devenue un hôtel.
Quand les oranais redécouvrent des sensations uniques du passé
De nombreux cinéphiles oranais ont retrouvé, jeudi, à l’occasion de la projection du film « La La Land » de Damien Chazelle à la salle Es-Saâada des sensations spéciales et uniques dont seules les salles obscures ont le secret.
La projection de ce film aux six oscars est intervenu à l’occasion du lancement officiel à Oran du programme « Ciné-office 2017 », initié par l’Office National de la Culture et de l’Information (ONCI) et qui marque le retour des projections dans les quelques salles de cinéma encore disponibles dans la capitale de l’Ouest et dans autres villes du pays.
Le public, assez nombreux, était composé de toutes les catégories d’âge et de profils : vieux retraités, jeunes étudiants ou encore fonctionnaires des deux sexes. Certains sont venus, par curiosité, découvrir un cinéma qu’ils n’ont vu qu’à la télévision ou sur Internet, d’autres espérant retrouver quelques sensations vécues dans les salles obscures du temps où l’activité cinématographiques battait son plein à Oran, ainsi que des souvenirs de jeunesse d’un temps révolu.
Des professionnels du cinéma sont également venus redécouvrir les effets d’une projection sur grand écran dans une salle obscure.
Mokhtaria et Halima, deux retraitées du secteur de la santé et cinéphiles invétérées, ont été parmi les premiers spectateurs à se rendre à la salle Es-Saâada. Elles étaient déjà devant la porte à 17 heures, alors que la projection ne devait commencer qu’à 18 heures.
« Nous venons renouer avec le cinéma dans une vraie salle de cinéma. Je croyais que c’était fini à jamais. Je me suis souvenue du temps où on allait au cinéma au moins une fois par semaine et puis, d’un seul coup tout s’était arrêté », relate Mokhtaria, ajoutant : « On a beau regarder un film à la télévision ou sur Internet, rien n’égale une salle de cinéma, un grand écran et, surtout, l’ambiance très spéciale et feutrée qui y règne. J’espère que cela va durer « .
Halima, son amie, est du même avis. « Lorsqu’on m’a dit que la projection de films reprenaient au Colisée et bientôt au Régent ça m’a rappelé les années 60 et 70 et un peu des années 80. On était beaucoup plus jeunes et on allait au cinéma en famille, surtout pendant l’été. C’était de belles sorties. Et puis, d’un coup, tout cela s’est arrêté. Les cinémas ont baissé leurs rideaux, plus de films, plus de sorties de la sorte », raconte Halima.
« On s’est rabattu sur la télé, mais ce n’était pas du tout la même chose », poursuit-elle, ajoutant : « aujourd’hui, avec la reprise, nous sommes entrées dans la salle obscure, nous avons vu le film qui était merveilleux, une belle comédie musicale, et nous nous sommes rendues compte de tout ce que nous avons perdu pendant des années ».
« Aujourd’hui, moi et mon amie Mokhtaria nous sommes à la retraite et nous comptons revenir autant que possible et nous ramènerons avec nous nos petits enfants pour les initier au cinéma à travers le grand écran. Ils sauront tout de suite que c’est différent. Un film déjà vu à la télé ou sur DVD est différent au cinéma », a-t-elle encore ajouté.
Adel, un jeune étudiant de 19 ans qui n’a jamais vu un film dans une salle de cinéma mais sorti conquis, a déclaré de son côté : « J’en suis sorti bouche bée, incrédule. J’ai découvert quelque chose de nouveau que je ne soupçonnais même pas, c’est indescriptible mais ce n’est pas la même chose qu’à la télé. Je reviendrai, c’est sur, surtout pendant le mois de Ramadhan avec des amis ».
Pour sa part, Samira, 23 ans, adore le cinéma. Elle aussi n’a jamais mis les pieds dans une salle de cinéma pour voir un film, sauf une fois pour un spectacle de musique. Cette fois, elle a été « touchée par le virus et dès la première fois », dit-elle.
« Ce qui m’a le plus impressionné c’est le son extraordinaire d’un film dans une salle de cinéma. C’est fort, avec des effets qu’on ne peut percevoir à la télé ou sur un ordinateur », ajoute-t-elle.
Karim, 27 ans et propriétaire d’un cybercafé. A la fin du film, il est encore tout ébloui par sa nouvelle expérience. « J’adore le cinéma. Il ne passe pas un jour sans que je regarde un film à la télé, sur Internet ou sur un DVD. Je ne suis jamais entré dans une salle de cinéma et c’est pour moi une grande découverte. C’est vraiment différent. Le grand écran et les effets visuels et sonores donnent lieu à un spectacle grandiose et à des sensations uniques que je ne j’ai jamais ressenti ni à la télé, ni sur Internet. J’espère que cela va continuer », confie-t-il.
Réda, la cinquantaine bien entamée, renoue lui aussi avec la passé, pas si lointain, dit-il. « Quand j’ai su que la cérémonie de lancement du programme était ouverte au public, je suis venu. De plus, on ne peut pas rater un film pareil, plusieurs Oscars et plusieurs autres récompenses, c’est du solide », explique-t-il, ajoutant que cela lui rappelait des souvenirs d’enfance et d’adolescence. « Regarder un film au cinéma est une expérience qu’on ne peut oublier. C’est un retour pour les autres et une découverte pour d’autres, mais c’est extraordinaire ».
Pendant la projection de « La La Land », la salle se remplissait a vu d’œil et, chose curieuse, les spectateurs étaient plutôt disciplinés : pas de sonnerie gênante de téléphone, ni discussions animées et à haute voix entre amis. Tous regardaient le film, découvraient ou redécouvraient le grand écran dans une vraie salle de cinéma.
TAMANRASSET – Une convention-cadre de coopération a été signée entre le Centre universitaire (C.U) Hadj Moussa Ag-Akhamoukh (Tamanrasset) et l’Université Akli Mohand Oulhadj (Bouira), a-t-on appris vendredi des responsables du Centre universitaire de Tamanrasset.
Cette convention-cadre de coopération, signée jeudi à Tamanrasset, vise le développement de la recherche, l’enseignement et la formation, ainsi que la diffusion du savoir à travers l’organisation de conférences, journées d’études et rencontres scientifiques, notamment sur des thématiques d’intérêt commun.
Elle prévoit des échanges scientifiques entre enseignants pour pallier les déficits dans leurs domaines respectifs, à travers des sessions de formation dans différentes disciplines visant à améliorer la pédagogie et ainsi le degré d’assimilation scientifique et culturel des étudiants, et rendant nécessaire l’échange inter-établissements universitaires nationaux avant de se tourner vers l’étranger, a-t-on souligné.
Ce type de conventions ouvre la voie à des échanges d’expériences entre les structures et de visites entre les enseignants, notamment dans des segments où sont constatés des insuffisances d’encadrement et de formation, a estimé le directeur du C.U de Tamanrasset, Dr Abdelghani Choucha, qui s’attend ainsi à une consolidation du partenariat dans la recherche scientifique entre les structures universitaires de Tamanrasset et de Bouira.
Dans une première étape d’exécution de cette convention-cadre, qui s’étale sur une durée de quatre (4) années (renouvelable) et englobe cinq volets de partenariat, la coopération va concerner la recherche scientifique et l’échange d’expériences dans le domaine des ressources en eau et de l’hydrogéologie, ainsi que des sciences techniques.
Elle sera ensuite élargie pour toucher à l’avenir toutes les filières et spécialités, y compris le tourisme, a expliqué le responsable.
Des chefs de départements au C.U Hadj Moussa Agh-Akhamoukh ont mis l’accent sur l’importance de cette convention dans le développement du partenariat entre les régions du Nord et du Sud du pays, en particulier dans le domaine de la recherche scientifique et de l’encadrement, susceptibles de consolider les conditions d’éligibilité du C.U de Tamanrasset au rang d’Université.
Chez les messieurs, Mbishei Titus Kipjum s’est imposé avec un chrono de 1h 10min 39 sec, alors que le premier algérien sur la ligne d’arrivée, Abdelhakim Dellal, a signé un temps de1h 06min 08sec.
Chez les dames, Limo Marion Jepkurui a parcouru la distance en 1h 11min 38sec, soit plus de six minutes avant l’Algérienne Kenza Dahmani (1h 17m 56sec).
Cette 12e édition du semi-marathon de Bejaia a été marquée par la participation de 5748 concurrents venus des 48 wilayas du pays, ainsi que des coureurs représentants 11 pays.
Le départ de la course et la cérémonie de remise des prix et des récompenses aux lauréats a été rehaussée par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali.
ALGER – Le GS Pétroliers a été sacré champion d’Algérie de handball (messieurs) 2016-2017, en s’imposant devant l’ES Ain Touta sur le score 25 à 19, en match comptant pour la dernière journée des play-off, disputé vendredi.
Les Pétroliers qui conservent le trophée terminent la phase des play-off avec un total de 21 points devant le CR Bordj Bou Arréridj et l’ES Ain Touta.
Le GS Pétroliers (ex MC Alger) décroche à cette occasion le 28e titre national de son histoire, dont le 7 septième sous sa nouvelle appellation.
Le club est également qualifié pour les demi-finales de la Coupe d’Algérie prévue la semaine prochaine contre Ghali Boufarik.
Palmarès complet du championnat d`Algérie de handball, après le sacre du GS Pétroliers du titre de la saison 2016-2017:
1963: SEPS Oran 1964: SEPS Oran
1965: MC Saïda 1966: JSM Skikda
1967: MC Saïda 1968: USM Annaba
1969: CR Belcourt 1970: CSS Alger
1971: CSS Kouba 1972: NAR Alger
1973: NADIT 1974: NADIT
1975: NADIT 1976: CS DNC Alger
1977: CS DNC Alger 1978: NADIT
1979: DNC Alger 1980: DNC Alger
1981: NADIT 1982: MC Alger
1983: MC Oran 1984: MC Alger
1985: NADIT 1986: ERC Alger
1987: MC Alger 1988: MC Alger
1989: MC Alger 1990: MC Alger
1991: MC Alger 1992: MC Alger
1993: MC Oran 1994: MC Alger
1995: MC Alger 1996: ERC Alger
1997: MC Alger 1998: MC Alger
1999: MC Alger 2000: MC Alger
2001: MC Alger 2002: MC Alger
2003: MC Alger 2004: US Biskra
2005: MC Alger 2006: MC Alger
2007: MC Alger 2008: MC Alger
2009: GS Pétroliers 2010: GS Pétroliers
2011: GS Pétroliers 2012: non joué
2013: GS Pétroliers 2014: GS Pétroliers
2015: JSE Skikda 2016: GS Pétroliers
2017: GS Pétroliers.
Une rencontre littéraire prévue pour ce samedi 13 mai 2017 avec la romancière Hiba Tayda dans la commune de Bouzeguene à Tizi Ouzou a été interdite par les autorités locales. Selon le café littéraire de cette localité, organisée par l’association TiƐwinin, cette conférence a été annulée au centre culturel Ferrat Ramdan par le chef de la daïra « sans donner le moindre motif ».
Hiba Tayda, enseignante et romancière devait animer la conférence, ponctuée par une vente-dédicace, ce samedi à 14H autour de son livre « Un slow avec le destin », selon le Café littéraire de Bouzeguene.
La rencontre a toutefois été interdite par le chef de la daïra éponyme, a annoncé jeudi 11 mai 2017 l’association TiƐwinin, organisatrice de cet événement, dans un post publiée sur sa page Facebook.
Cette association a affirmé que le chef de daïra n’a donné aucun motif de l’interdiction de cette rencontre littéraire. Ses membres ont dénoncé dans une déclaration publiée ce vendredi des « agissements vils et méprisants » de la part de ces autorités locales.
La même association culturelle a ensuite appelé la société civile à un rassemblement ce samedi devant le centre culturel où devait se tenir la vente-dédicace, pour protester contre une « interdiction de trop » et des « pratiques tyranniques et autoritaires ».
Ses membres ont ensuite accusé les autorités « de vouloir d’un désert culturel » « d' »assassiner la culture à Bouzeguene », invitant ainsi « les forces vives et progressistes » à se joindre à ce rassemblement.
Enième interdiction
La décision du chef de la daïra de Bouzeguene a fait réagir le Café littéraire de Béjaïa, qui a dénoncé dans un communiqué paru ce vendredi l’interdiction de la conférence de la romancière Hiba Tayda.
Cette association a exprimé « son inquiétude » à la suite de cette interdiction, estimant que ces agissements « expriment clairement a persistance du pouvoir à vouloir mettre un terme à la liberté d’expression et au débat d’idées qu’animent habituellement nos auteurs ».
Ce Café littéraire a rappelé que cette annulation est la troisième dans son genre « en très peu de temps ». L’association TiƐwinin a déjà subi une décision identique au mois de mars dernier, lorsqu’une rencontre avec l’écrivain Kamel Daoud a été interdite.
Le café littéraire de Béjaïa a également regretté le mutisme et l’inertie du monde de la culture, face à cette « série d’interdictions de conférences visant indifféremment de plus en plus d’associations, d’écrivains et d’organisations des Droits humains ».
« Ce silence compromettant encourage le pouvoir à poursuivre son offensive contre toute initiative culturelle échappant à son contrôle tatillon », rajoute-t-on.
ALGER – Les habitants d’Alger auront l’eau potable 24/24h durant le mois de Ramadhan prochain, a indiqué le directeur par intérim des ressources en eau de la wilaya d’Alger, Kamel Boukercha.
Dans une déclaration à l’APS en marge d’une cérémonie de signature de conventions de partenariat au profit de startups à Alger, M. Boukercha a indiqué que « la wilaya d’Alger avait enregistré l’année passée durant la même période (Ramadhan) des perturbations dans l’alimentation en eau potable, notamment dans la région ouest d’Alger (Bouzaréah, Dely Brahim, Beni Messous…) affirmant que des mesures ont été prises cette année en coordination avec la Société des eaux et de l’assainissement de la wilaya d’Alger (SEAAL) et le ministère des Ressources en eau et de l’environnement afin d’assurer une distribution régulière notamment durant le mois sacré » dont la réalisation de 15 puits et des conduites d’adduction d’eau potable à partir de Douéra au profit de la même région.
Dans le même contexte, le même responsable a indiqué que plusieurs projets ont été lancés par la direction en coordination avec la SEAAL, pour « assurer l’alimentation en eau potable 24/24h pour les habitants d’Alger à travers l’augmentation du nombre des châteaux d’eau et des puits et la lutte contre le phénomène de fuites d’eau.
LONDRES – L’Algérie est « un grand pays avec des potentialités inestimables » qui peuvent lui permettre d’atteindre un niveau mondial de développement économique, affirme le Conseil algero-britannique des affaires (ABBC: Algeria British Business Council).
« L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique du nord et d’Afrique, l’une des plus grandes économies en Afrique du nord et au Moyen Orient qui possède des potentialités lui permettant de réaliser un meilleur avenir », a estimé le président d’honneur d’ABBC , Sherard Cowper-Coles, jeudir, lors d’un diner d’affaires à la chambre des Lords à Londres.
Il a ajouté que « l’Algérie a un passé historique extraordinaire. C’est une puissance qui mérite mieux si l’on tient compte de ses potentialités ».
Citant des chiffres de la Banque Mondiale, M. Cowper Coles a mis en exergue les « grandes avancées » réalisées par l’Algérie dans le développement humain.
Il a relevé que le nombre des enfants scolarisés, la qualité de l’enseignement et le niveau de l’engagement des femmes sont « extraordinairement impressionnants », affirmant que le pays « peut utiliser tout cela de manière à faire bénéficier son économie ».
L’ancien diplomate a assuré que le Royaume-Uni est disposé à accompagner l’Algérie, dans « sa longue marche de diversification de son économie ».
Pour sa part, la présidente d’ABBC, Olga Maitland, a rappelé que le rôle du conseil est de « rendre facile » les relations entre Alger et Londres.
« L’Algérie est importante pour nous, c’est un pays extraordinaire qui possède des talents remarquables et des opportunités inestimables », a-t-elle dit.
Elle a invité les hommes d’affaires britanniques et algériens présents au diner d’affaires à explorer toutes les possibilités de partenariat.
De son côté, l’ambassadeur britannique à Alger, Andrew Nobel, a encouragé les britannique à visiter l’Algérie « ce grand pays » pour « découvrir la place qu’il occupe dans le monde ».
« L’Algérie fait face avec un immense succès aux défis économiques que posent la chute des prix du pétrole et autres facteurs », a-t-il estimé.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Algérie à Londres, Amar Abba, a souligné dans son intervention, que face à la chute des prix du pétrole, le pays s’en tire à bon compte, faisant preuve d’une résistance remarquable, illustrée par une croissance économique de 4% en 2016.
Abordant les relations Algero-britannique, il a indiqué que les perspectives sont immenses en raison des possibilités significatives des deux économies.
Il a également énuméré les potentialités qu’offre l’Algérie pour les britanniques, dont un marché de consommation de 40 millions d’habitants, un produit intérieur brut significatif ainsi qu’une source d’énergie sure pour l’Europe.
L’ambassadeur a aussi cité la proximité géographique, Alger étant la capitale non-européenne la plus proche de Londres, la stabilité politique du pays et son expérience politique pluraliste de 30 ans.
Le partenariat entre Alger et Londres pourrait être développé dans les secteurs des services financiers, les technologies de l’information et la communication, les énergies renouvelables, l’agriculture, le tourisme et l’industrie automobile, a relevé M. Abba.
Par ailleurs, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, en visite de travail au Royaume-Uni, a appelé à un renforcement des échanges économiques entre les deux pays, relevant qu’elles ont reculé ces deux dernières années.
Il a affirmé que la situation en Algérie est « favorable pour donner un nouvel élan » au partenariat algéro-britannique. M. Haddad a invité les entreprises des deux pays à explorer les secteurs de partenariat, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire, énergétique et numérique.
ORAN – Le cycliste Abderrahmane Mansouri, sociétaire du vélo Club Sovac, a remporté vendredi la première étape de la 23ème édition du Grand Prix de la ville d’Oran.
Cette première étape, disputée sur le circuit fermé du boulevard de l’ALN (ex-Front de mer), a vu Mansouri s’imposer en solitaire avec un temps de 1h52mn, 10s, devant les cyclistes du GS Pétroliers, Hamza Mahdi et Abdelghani Fellah qui ont réalisée 1h 53mn 13s.
Chez les juniors, la première place est revenue à Mansouri Hamza du club Vélo Club Sovac (1h 30mn 14s), suivi de Alaeddine Cherhabil du club de l’IRB Kantara de Biskra en 1h30mn, 40s et de Oussama Cheblaoui de l’équipe des lions de l’Atlas de Blida avec le même temps.
Les coureurs ont parcouru une distance de 86 km sur un circuit fermé de 4,8 kilomètres parcouru 18 fois pour les seniors et 15 tours pour les juniors, encouragés par un public très nombreux.
Plus de 103 cyclistes ont participé à cette compétition, dont 44 juniors et 59 seniors, issus de 18 clubs représentant huit wilayas du pays (Alger, Blida, Chlef, Mostaganem, Relizane, Ain Témouchent, Sidi Bel-Abbes et Oran).
La deuxième et dernière étape de ce Grand Prix sera disputée samedi à Haï Es-Sedikkia sur un circuit fermé de 4,1 km à parcourir 20 fois pour les seniors et 17 tours pour les juniors.
Cette manifestation sportive est organisée par la Ligue oranaise de cyclisme en collaboration avec la Direction de la jeunesse et des sports (DJS).
ALGER – La sécurité est une « condition » essentielle pour assurer la stabilité et le développement, a indiqué vendredi à Rome (Italie), le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, précisant que la prise de « conscience croissante » des risques sécuritaires, dans l’espace euro-méditerranéen incite à « plus de coordination » et à une « solide coopération », pour pouvoir éradiquer le terrorisme.
« La prise de conscience croissante des risques sécuritaires, dans l’espace euro-méditerranéen est une conviction partagée par tous, devrait nous inciter à plus de coordination et à une solide coopération, au plus haut niveau, entre les deux rives de la Méditerranée, pour pouvoir enfin éradiquer le terrorisme, ce qui relève de la responsabilité de tous », a déclaré M. Bensalah dans une allocution prononcée au 4ème Sommet des présidents des Parlements, membres de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (l’AP-UpM).
Rappelant à l’occasion, l’expérience de l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme, qui a été un combat qu' »elle a mené seule, avec ses seules capacités et moyens, et qui a payé un lourd tribut tant humain que matériel », M. Bensalah a fait savoir que « la sécurité est une condition essentielle pour assurer la stabilité et le développement », soulignant que tout en étant conscient de toutes les réalités, « il n’en demeure pas moins que la réalisation de ces objectifs restera difficile tant que l’on n’assurera pas un environnement empreint de confiance et propice à la coopération dans le domaine sécuritaire en premier lieu ».
« Aujourd’hui comme par le passé, nous insistons sur la nécessité d’établir des normes de coopération dans le cadre de la stratégie globale des Nations unies et des mécanismes régionaux », a-t-il relevé, exhortant les pays à « redoubler d’efforts afin de trouver des solutions politiques aux crises qui affectent beaucoup de pays méditerranéens, telle la Syrie, le Yémen, la Libye pour mettre fin à la discorde et à l’effusion de sang ».
Le président du Conseil de la nation a appelé l’Assemblée méditerranéenne à déployer plus d’efforts et d’appui au peuple palestinien, afin qu’il recouvre, a-t-il dit, ses droits légitimes et établisse son Etat indépendant, avec El Qods pour capitale et pour mettre fin à la politique de colonisation que pratique toujours Israël dans les territoires occupés ».
Il a estimé, dans le même cadre, que l’AP-UpM est tenue de mettre en œuvre tous les mécanismes pour faire face aux défis actuels, provoqués par les changements au niveau régional et international.
Par la même occasion, M. Bensalah a mis en exergue la réussite des dernières élections législatives, tenues dans « une atmosphère démocratique, en toute transparence et en présence de nombreux observateurs internationaux », notant que « le déroulement de ces élections traduit bien la réalité de la pratique démocratique dans notre pays et confirme la stabilité politique, institutionnelle, sociale et économique avérée ».
Il a fait savoir que ces élections revêtent une « importance particulière » car elles sont les premières tenues, a-t-il rappelé, depuis l’adoption des amendements à la nouvelle Constitution qui consacre plus d’acquis démocratiques pour les Algériens dans « un plus vaste espace de libertés, de pratique démocratique et de bonne gouvernance ».
« Elles se sont déroulées dans le cadre de la dynamique politique résultant des réformes menées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et qui touchent tous les domaines » a-t-il soutenu.
Revenant par ailleurs, sur le but du Sommet, M. Bensalah a indiqué que la rencontre constitue une initiative « opportune » qui réunit les chefs des Parlements nationaux membres de l’Assemblée parlementaire de l’UpM en sa quatrième Session, afin « d’examiner les voies et moyens pour réaliser les objectifs » de l’UpM et engager un dialogue sur les perspectives d’avenir pour mieux répondre aux aspirations des peuples de la région ».
Il a tenu à rappeler toutefois, que cette conférence qui se tient sous le thème « travail, croissance inclusive et développement durable dans la région euro-méditerranéenne » se réunit dans des circonstances régionales et internationales « tout à fait particulières » et qui ont un impact direct sur l’espace euro-méditerranéen.
« L’emploi est également une préoccupation, tout comme la lutte pour réduire le chômage et le ramener à un taux de 9 %. Les jeunes bénéficient d’attentions particulières, pour leur insertion dans la vie active et pour les protéger de l’éventuelle influence des courants extrémistes », a ajouté M. Bensalah, rappelant que l’Algérie a mis en place une série de mécanismes pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, dont l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes et la Caisse nationale d’assurance chômage.
« L’emploi, la croissance, le développement durable constituent la priorité et relèvent de la responsabilité première de nos gouvernements, cependant cela requiert le soutien et l’appui à l’accompagnement de nos partenaires de la rive opposée », a-t-il fait remarquer, estimant que si ces dispositions sont présentes, « elles viendraient renforcer la paix et la stabilité non seulement des pays de la rive sud-orientale de la Méditerranée, mais aussi de tous les pays de la région ».
« Nous avons espoir que les recommandations résultant de nos travaux seront à la hauteur des aspirations de nos populations », a conclu M. Bensalah, faisant savoir que de nombreux facteurs qui « nous motivent proviennent de la réalité qui est la nôtre, telle la proximité géographique, l’histoire commune, les relations humaines, et les échanges économiques, la volonté politique commune avérée de nos Etats ».
CHLEF – A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, les prix des fruits et légumes à Chlef, semblent enregistrer une stabilité notable, qui les a rendu à la portée de la bourse des citoyens modestes, considérant que la période a vu la récolte de nombreux produits de saison, à l’instar de la pomme de terre, la tomate, et les petits pois notamment, induisant un équilibre entre l’offre et la demande.
Une tournée au niveau du marché Ben Souna de Chlef, a permis à l’APS de constater une certaine satisfaction chez les chalands, à l’égard des prix affichés pour les légumes de base notamment, les qualifiant de raisonnables, dont notamment ceux de la pomme de terre proposée, vendredi, à des prix fluctuant entre 45 et 50 da/kg, contre 50 DA pour le kg de tomate, 60 DA pour l’oignon, et 70 DA pour la carotte.
Chez les grossistes de la wilaya, la mercuriale des légumes et fruits s’affiche comme suit : la tomate à 32 DA/kg, le concombre à 28 DA/kg, la courgette à 15 DA/kg, la pomme de terre à 35 DA/kg, la carotte à 40 DA/kg, et la banane à 300 DA/kg.
Pour M. Amer, un citoyen approché par l’APS, cette stabilité des prix contribue à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, tout en mettant un terme à la flambée des mois écoulés , au moment où sa concitoyenne Aicha, une femme au foyer, a émis le souhait que ces pris « perdurent, au moins, jusqu’au mois sacré du Ramadhan, afin de nous départir de la sempiternelle habitude qui veut que les prix flambent à la veille du mois sacré » .
Le président de l’association des commerçants de gros de fruits et légumes, Laid Boutira a, quant à lui, estimé que les prix de gros sont à la portée des détaillants, de façon à ce que ces derniers proposent des prix cléments aux citoyens, non sans souligner la contribution des produits maraichers introduits, à partir de wilayas voisines, dans la baisse de leur cours .
A son tour, le président de l’association de protection et sécurité du consommateur, Djilali Kasmi a expliqué cette stabilité des prix des fruits et légumes, comparativement aux années précédentes, par un équilibre dans l’offre et de la demande, constaté sur le marché, conjugué à une prise de conscience chez le citoyen, qui n’acquiert plus désormais de grandes quantités de produits en vue de leur stockage.
Il a, d’ailleurs, plaidé en faveur d’une culture de consommation de produits frais, tout en évitant le stockage et la congélation de produits, qui, outre, leurs risques sur la santé, sont à l’origine d’un déséquilibre sur le marché, qui mène à la spéculation, a-t-il estimé.
Une campagne de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire…
Selon M. Kasmi, l’association de protection et sécurité du consommateur s’apprête au lancement durant la dernière semaine précédant le mois sacré, d’une campagne de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire.
L’objectif visé, a-t-il déclaré, est d’inciter le citoyen à éviter le gaspillage des produits alimentaires de large consommation, durant le mois sacré du Ramadhan, connu justement par une prolifération de ce phénomène (gaspillage), pourtant très loin des préceptes de notre religion islamique, a-t-il déploré.
Une autre campagne de prévention contre les intoxications alimentaires est, également, programmée du 14 au 20 courant, en collaboration avec la direction du commerce de la wilaya et des associations du domaine, a signalé M. Kasmi.
ALGER – Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé récemment à l’arrestation de 15 mis en cause dans la circonscription administrative de Rouiba pour des crimes divers, notamment « possession et trafic de drogue et de psychotropes, constitution d’un groupe de malfaiteurs et vol qualifié », a indiqué vendredi un communiqué des services de sûreté de la wilaya d’Alger.
Les 15 criminels ont été arrêtés suite à des informations parvenues aux services de sûreté de la wilaya d’Alger qui ont procédé à « leurs arrestation et à la saisie de 500 grammes de drogue (cannabis) et 1460 comprimés psychotropes ainsi qu’une somme d’argent s’élevant à 25 millions de centimes ».
Les mis en cause ont été présentés devant le procureur général territorialement compétent dont 10 d’entre eux ont été mis en détention provisoire, conclut le communiqué.
OUARGLA – Une grande affluence du public est enregistrée au jardin de Touggourt (nord d’Ouargla), plus connu sous l’appellation de « Ghabet El-Merabtine », qui a rouvert récemment ses portes après une large action d’aménagement et de remise en état, a constaté un journaliste de l’APS.
Composé d’espaces verts ainsi que de lacs artificiels et de jeux pour enfants, ce jardin public constitue un véritable atout pour la ville de Touggourt dépourvue d’espaces de loisirs et de détente, estiment des visiteurs rencontrés par l’APS.
Couvrant une superficie de 3,7 hectares au niveau de la commune de Nezla, « Ghabet El-Merabtine », dont la réalisation remonte à l’époque du Royaume des Béni-Djellab (1414-1854), était un site laissé à l’abandon et devenu, durant plusieurs années de ce fait, un repaire pour les délinquants, selon des sources locales.
Cette action de rénovation, qui traduit la volonté de l’Etat de préserver et valoriser le patrimoine naturel et culturel de cette région du sud du pays, a permis au jardin, qui abritait jusqu’au début des années quatre-vingt une belle palmeraie et de nombreuses espèces de plantes à fleurs, de retrouver sa beauté et sa splendeur, gravées dans la mémoire des habitants de la ville, notamment l’ancienne génération.
L’appellation des Merabtine (en arabe dialectale) ou Mourabitine (en arabe littéraire) réfère aux gardes-frontières du Royaume historique des Béni-Djellab (descendants des Mérinides), basé à Touggourt, a indiqué Mohamed Lakhdar Saadaoui, chercheur et chef de l’antenne locale de l’Union des écrivains algériens (UEA).
Le Royaume s’étendait de la région d’Ouled Djellal (Biskra) au nord au Chott Djérid (sud Tunisien) à l’est, via Oued-Souf (El-Oued), et à Ouargla et N’goussa au Sud-ouest, avant d’être détruit par les autorités coloniales, selon des études historiques.
Le territoire de la wilaya déléguée de Touggourt renferme aussi un patrimoine culturel matériel composé de nombreux sites archéologiques et monuments historiques qui représentent une importante phase de l’histoire collective locale et nationale, a souligné le chercheur.
« Malheureusement, la grande majorité de ces sites, dont de vieux ksour, mosquées et autres, n’est pas protégée et connait actuellement une dégradation très avancée », a-t-il déploré.
ALGER – Le CR Belouizdad fait face à une grave crise financière, due en particulier à l’accumulation de ses dettes qui ont atteint la somme de 125 millions de dinars, a révélé vendredi à Alger le président de cette formation de Ligue 1 algérienne de football, Mohamed Bouhafs, pointant du doigt l’ancienne direction du club.
« Nous sommes confrontés à une situation financière délicate, comme l’attestent les 125 millions de dinars de dettes laissées par l’ancienne direction », a déploré Bouhafs au cours d’une conférence de presse animée au siège du club au Caroubier.
Bouhafs a succédé à Réda Malek qui avait démissionné de son poste en décembre 2016.
Le règne de Bouhafs jusque-là a été marqué par des mouvements de protestations à répétition des joueurs réclamant la régularisation de leur situation financière. Le successeur de Malek en a profité pour préciser que « contrairement à ce qui se dit ici et là, le club doit à ses joueurs seulement deux salaires », s’est-il défendu.
Le président des Rouge et Blanc de la capitale s’est engagé d’ailleurs à débloquer les deux salaires en question avant le prochain rendez-vous de l’équipe en Coupe d’Algérie puisqu’elle va accueillir l’USM Bel Abbès (Ligue 1) en demi-finales, dont la date n’est pas encore fixée officiellement.
En évoquant justement l’épreuve populaire, Bouhafs a indiqué que la direction de son club en fait une priorité en cette fin de saison, dans l’espoir de renouer avec la consécration qui fuit le »Chabab » depuis 2009, soit depuis son 6e trophée en Coupe nationale.
Par ailleurs, le premier responsable des gars de Laaquiba a qualifié de « décisif » le match qui opposera son équipe face au voisin, le NA Hussein Dey, samedi au stade du 5-juillet (16h00), dans le cadre de la 26e journée du championnat.
« Nous tablons sur la victoire qui va nous permettre d’assurer définitivement notre maintien parmi l’élite, et nous concentrer par là même pleinement sur la Coupe d’Algérie », a poursuivi Bouhafs qui n’a pas tari d’éloges sur ses joueurs après avoir réussi à redresser la barre, eux qui avaient démarré en catastrophe la première partie de la phase aller.
Sur un autre registre, l’orateur a mis en exergue « les efforts » qu’il est en train de consentir dans le cadre de son projet de réaménagement du siège du club à Caroubier et les différentes autres installations sportives dont dispose, « pour offrir au club un outil de travail d’envergure ».
ALGER – Une importante quantité de kif traité s’élevant à huit quintaux a été saisie vendredi par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) dans les wilayas de Bechar, Tlemcen et Sidi Bel Abbes, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’ANP a arrêté, le 12 mai 2017 à Bechar/3ème RM, deux (02) narcotrafiquants en possession d’une importante quantité de kif traité s’élevant à cinq (05) quintaux, tandis qu’un autre détachement a saisi, en coordination avec des éléments de la Gendarmerie nationale et des Gardes-frontières, une autre quantité de trois (03) quintaux à Tlemcen et Sidi Bel Abbes/2ème RM », précise la même source.
« Dans le même contexte, des détachements de l’ANP ont saisi à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6ème RM, deux (02) camions chargés de 1,7 tonne de denrées alimentaires et divers outils d’orpaillage, tandis que d’autres détachements ont déjoué à Souk-Ahras, Tébessa et El-Taref/5ème RM, des tentatives de contrebande de 8 866 litres de carburant », ajoute le communiqué du MDN.
Par ailleurs, un détachement de l’ANP et des éléments de Gardes-frontières ont arrêté 42 immigrants clandestins de différentes nationalités à Tlemcen/2ème RM et Illizi/4ème RM, selon le même source.
ALGER – Un terroriste a été éliminé vendredi matin dans la wilaya d’Ain Defla par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Dans le cadre de lutte antiterroriste, grâce à l’exploitation de renseignements et suite à une embuscade tendue dans la zone de Zougagha à la wilaya de Ain Defla/1ère RM, un détachement de l’ANP a éliminé, ce matin 12 mai 2017, un (01) terroriste et récupéré un (01) pistolet mitrailleur de type kalachnikov », précise la même source.
« Cette opération, menée après deux jours de celle ayant permis l’élimination d’un dangereux terroriste à El Milia, wilaya de Jijel/5ème RM, vient confirmer les efforts de l’ANP dans la poursuite des groupuscules terroristes et leur élimination à travers les quatre coins du pays », ajoute le communiqué du MDN.
L’artiste architecte designer Chawki Atia dévoilera demain 13 mai sa nouvelle installation « After Life » à la cathédrale du Sacré-Coeur d’Alger. Cette exposition se poursuivra jusqu’au 24 mai prochain.
Chawki est architecte d’intérieur âgé de 28 ans et diplômé de l’École des beaux-arts d’Alger en 2012. Après avoir pris part à des expositions collectives organisées à Alger, aujourd’hui, il expose individuellement ses nouvelles créations.
Sa nouvelle installation « After Life » est, selon l’artiste « inspirée principalement de son imaginaire et sa vision du passage de la vie à la mort ».
Pour mettre sur pied ce travail, Chawki Atia a multiplié tant les matériaux que les techniques : papier, tissu, pierres, bois, plumes naturelles et objets anciens tels que les disques vinyles. Le tout assemblé et monté via du collage, du montage ou encore du découpage laser.
Outre cette exposition l’artiste a travaillé sur une collection de meubles faits à partir de matériaux de récupération.
Un décret présidentiel publié dans le Journal Officiel numéro 25 du 23 avril 2017 a porté la création de l’institut des hautes études de sécurité nationale (IHESN), une structure de formation supérieure en sécurité nationale et en études stratégiques.
Rattaché à la Présidence de la République, l’institut sera « orienté », selon l’article 3 du décret, par Athmane Tartag, le conseiller auprès du Président chargé de la coordination des services de sécurité (successeur du DRS dissous). L’IHESN est dirigé par un directeur général nommé par le président sur proposition de M. Tartag.
L’IHESN, un établissement d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, assurera des formations universitaires de 2e et 3e cycles en sécurité nationale, en études stratégiques et en relations internationales. Il peut également dispenser, selon l’article 6, des formations continues aux personnels militaires et civils de l’armée et aux agents de l’Etat.
Il peut aussi organiser des séminaires internationaux et des journées d’études sur son domaine de compétence et même assurer des formations au profit d’officiers et de cadres de pays étrangers.
Cette nouvelle structure est par ailleurs appelée à contribuer au développement de la recherche scientifique en matière de sécurité nationale à travers des travaux, des études et autres activités dans ce cadre.
Le décret présidentielle a en outre établi l’organisation, le fonctionnement et les dispositions financières de l’IHESN.