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Mis à jour : il y a 2 mois 1 semaine

Diasporas : Le parcours atypique de Samba Souna Aclassato dit Pap entre recherches doctorales et vente de pièces détachées

mer, 17/07/2024 - 22:58

Originaire du Sénégal, Samba Souna Aclassato, plus connu sous le nom de "Pap" est établi en Allemagne, plus précisément à Bayreuth, depuis une dizaine d'années. A côté de ses recherches doctorales, Pap s'est spécialisé dans la vente de pièces détachées automobile d'origine de toutes marques qu'ils livrent dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest. Rencontre.

Parlez-nous un peu votre parcours…

Mon parcours est assez atypique. Après des études d'informatique au Sénégal, je suis passé à l'économie, puis à la géographie en France pour finir en sciences géomatiques au Canada.

Pourquoi avez-vous décidé de vous établir en Allemagne ?

Au Canada mon épouse et moi avions du mal à nous intégrer professionnellement. Apres réflexion et pour ne pas sacrifier toutes nos années communes d'études pour un rêve d'une immigration canadienne hypothétique, nous avons décidé de changer nos plans. C'est ainsi que mon épouse allemande qui avait mis son emploi en mode sabbatique a décidé de reprendre, histoire de nous refaire une santé financière après des années cahoteuses au Canada. Une fois en Allemagne, j'ai trouvé un emploi bien mieux que tout ce que je pouvais m'imaginer au niveau professionnel. De même, Bayreuth notre ville d'accueil, et sa connexion insoupçonnée avec l'Afrique nous a fait revoir nos plans. Nous étions au cœur de l'Allemagne et de l'Afrique et tout cela á la même place. C'était pour nous, je veux dire ma femme et moi, un environnement parfait pour nous établir.

Quelles sont alors vos principales activités ?

En plus de mon activité professionnelle dans le domaine automobile, je suis inscrit pour une thèse de doctorat à l'Université de Bayreuth et mon sujet porte sur les échecs des parcours migratoires.

Comment vous êtes retrouvé dans le secteur de l'automobile ?

Je me suis retrouvé dans le secteur par pur hasard. Une entreprise spécialisée dans l'offre de pièces de rechange en ligne dans la région de Bayreuth cherchait un employé parlant français pour son service client en France et en Belgique. C'est comme cela que l'aventure a commencé. Je me suis formé dans l'entreprise car ils m'ont tout appris. Tout ce que je connais de l'automobile, c'est chez ATP Pöllath ici en Allemagne où j'ai tout appris.

Quelles sont les services que vous offrez ?

J'offre des services de conseil, d'information, d'amélioration du rythme de travail, pour la maitrise des gestes de bases afin d'aider à mieux préserver la durée de vie des véhicules. J'offre également des ateliers pour une meilleure connaissance des cycles de réparations et d'entretiens.

Comment peut-on y avoir accès ?

Sur demande. On évalue vos besoins et on vous fait des propositions.

Pour d'éventuels clients du Burkina, comment faudrait-il procéder ?

D'abord, le client prend contact avec moi ; par mail (samba.aclassato@piecesexpert.de), par téléphone ( +49 921 16323087) ou sur notre site (https://www.piecesexpert.de). Ensuite, nous procédons ensemble à l'évaluation de ses besoins et des disponibilités sur place pour lui offrir le meilleur service.


En matière d'achat de voiture ou de pièces détachées, quels conseils donneriez-vous de façon générale ?

Pour les achats de voiture, je conseille de partir sur les modèles disponibles dans l'environnement proche et de se tourner vers ces derniers. L'avantage est que ce sont des modèles connus par les réparateurs du coin. Il y a aussi l'accessibilité des pièces de rechange. Les expériences de réparation et des pannes déjà éprouvées. Surtout, éviter les voitures venant du Canada. La raison est que le climat rude et les températures basse font que du sel liquide est utilisé pour empêcher le gel des routes. Ce sel étant très corrosif affecte tous les organes de la voiture et on se retrouve avec des pannes á répétition et l'explosion des frais de réparations.

Concernant les pièces de rechanges, je conseille toujours des pièces de qualité pour allonger la durée de vie de la voiture et éviter les surconsommations dues à des pièces de bas de gamme. Surtout changer les filtres à carburant pour ne pas calamiter ses injecteurs (moteur diesel surtout) et changer assez souvent les filtre à air (2 fois an), éviter de les faire souffler car cela produit des micro-perforations et ils n'assurent plus le rôle protecteur de filtre à air et peuvent causer des casses moteurs ou casse turbo engendrant des frais de réparation dispendieux.

Il y a aussi les bougies que les utilisateurs négligent et une bougie usagée ou de mauvaise qualité augmente la surconsommation en carburant et de nombreux utilisateurs n'en prennent pas conscience. Cela peut représenter jusqu'à 60 % de surconsommation en carburant. Si vous deviez faire une utilisation du carburant pour 4000F, vous en consommer pour 10000f. Ce qui vous fait une perte de 6000F juste par manque d'informations. Donc c'est tous ces détails que je partage afin d'aider à mieux connaitre le domaine automobile.

Et le dernier conseil que je donne c'est surtout d'éviter de faire lire son calculateur moteur par des appareils de diagnostic non homologués. Cela est souvent la cause des destructions des OB ordinateurs de bord, appelés Casette ou ECU « Engine Control Unit ou Unité de contrôle du moteur » ; c'est l'ordinateur qui gère toutes les opérations autour et reliées au moteur. Elle est installée dans toutes voitures récentes depuis 2008.

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Catégories: Afrique

Session Techinique pour Aligner les Contenus des Curricula Harmonisés de Formation de Base et de Formation Spécialisée dans les Trois Langues Officieles de la CEDEAO.

mer, 17/07/2024 - 22:53

Lomé, Togo - 15 juillet 2024. La Session Technique d'Alignement des Contenus des 54 Curricula Harmonisés de la formation de Base et la formation spécialisée dans trois blocs de langues officielles de l'espace CEDEAO a débuté aujourd'hui à l'Hôtel 2 Février à Lomé, République du Togo. Cet événement, réunit des représentants de tous les pays membres de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé pour discuter de l'harmonisation des programmes éducatifs dans le domaine de la santé.

La session d'ouverture a été marquée par un message de remerciements et de solidarité du Président du Conseil Régional pour la Formation des Professionnels de Santé (CRFPS), suivi de l'allocution du Pr. Adebimpe OLALEKAN en tant qure porte parole du représentant pays de la CEDEAO

Dans son discours de bienvenue, le Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), a mis en avant plusieurs initiatives de l'OOAS ainsi que les problèmes de ressources humaines en santé dans notre région.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a souligné dans son discours l'importance de l'harmonisation et du renforcement des programmes de formation en santé, en allant de la formation de base jusqu'au super-spécialités, et incluant toutes les catégories professionnelles.

Il a mis en avant la création de modules unifiés pour les agents de santé communautaires, visant à standardiser et améliorer les services dans la région.
Cette initiative a également permis la formation de 44 professionnels de la santé dans des domaines critiques, renforçant ainsi leurs compétences, ainsi que le soutien financier aux États membres pour la mise en œuvre des programmes. Un plan d'action régional a été élaboré pour motiver et retenir les professionnels de santé, en particulier dans les zones reculées et difficiles d'accès.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a saisi l'occasion pour remercier la présence et le soutien des partenaires de l'OOAS, y compris le CAMES, l'OMS,l'USAID sans oublier les structures de régulation de la formation en santé, les collèges, les universités, les institutions de formation et les associations de professionnels de santé.

La session d'ouverture a également compté sur la présence du représentant du Ministre de la Santé du Togo, M. Balogou KOFI, qui s'est exprimé avec enthousiasme sur la tenue de l'événement. Dans son discours, il a souligné l'importance de la Session Technique pour l'alignement des contenus des 54 programmes harmonisés de formation spécialisée dans les trois langues officielles de la CEDEAO.

"L'espace CEDEAO est le premier au monde à procéder à l'harmonisation des programmes de formation en santé", a déclaré M. KOFI, en saluant l'initiative il a conclut en précisant la pertinence de cette initiative pour l'amélioration de la qualité de la formation des professionnels de santé.

END

Catégories: Afrique

Tracasseries routières : Les acteurs du transport renforcent leurs capacités sur la problématique à Bobo-Dioulasso

mer, 17/07/2024 - 22:48

Les acteurs et partenaires du secteur du transport routier sont réunis à Bobo-Dioulasso pour une session de renforcement des capacités. Cette session porte sur la problématique des rackets et des tracasseries routières, et se tient du 17 au 19 juillet 2024 dans la ville de Sya. L'ouverture des travaux a eu lieu ce mercredi 17 juillet 2024, sous la présidence de Bienvenu Claude Bado, le coordonnateur de la Coordination nationale de contrôle des forces de police (CONACFP), représentant le ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.

Cette session de formation est organisée par la Coordination nationale de contrôle des forces de police (CONACFP), en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Elle vise à renforcer les capacités des acteurs et partenaires du transport et du contrôle routier sur le respect de la règlementation en vigueur sur les bonnes pratiques. Ce, pour un renforcement de la confiance entre les personnels chargés des opérations de contrôle routier et les usagers de la route.

L'organisation de cet atelier est financée par le PNUD. Elle s'inscrit dans le cadre d'un projet mis en œuvre conjointement par le PNUD et l'Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et financé par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF). Pour le coordonnateur de la coordination, Bienvenu Claude Bado, cet atelier vise à sensibiliser tous les acteurs du secteur du transport routier à prendre conscience que les tracasseries routières et les rackets causent beaucoup de mal au Burkina.

Les acteurs de transport routier présents à l'atelier de formation à Bobo-Dioulasso

En effet, les phénomènes de l'insécurité, de la corruption en général, des rackets et des tracasseries routières constituent des préoccupations majeures particulièrement de la sous-région ouest africaine. Et le Burkina Faso, qui était jadis classé parmi les pays les plus stables et les moins corrompus de l'Afrique de l'Ouest, est devenu un pays dans lequel la corruption et l'insécurité prennent une ampleur inquiétante. L'une des manifestations du phénomène de la corruption se constate à travers les rackets et les tracasseries routières imposés aux chauffeurs professionnels et autres usagers de la route par certains agents des forces de sécurité intérieure, chargés des opérations de contrôle routier.

L'exploitation de rapports récents du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) fait ressortir que les services de sécurité du pays sont les plus corrompus alors même qu'au regard de leur position stratégique, ils devaient être en bonne place dans le dispositif national de lutte contre la délinquance sous toutes ses formes. Cette situation est d'autant plus préoccupante que la sécurité du pays est, depuis l'année 2015, mise à rude épreuve par des actes terroristes qui se propagent de plus en plus dans le temps et dans l'espace. Comme contribution à la recherche des solutions pour une paix sociale durable, la CONACFP et son partenaire technique et financier, le PNUD, envisagent l'organisation de trois sessions de formation sur la problématique des rackets et des tracasseries routières au profit des acteurs et partenaires de transport routier.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Ces sessions sont prévues se tenir à Bobo-Dioulasso, Tenkodogo et Manga. Pour cette première phase qui se tient à Bobo-Dioulasso, elle regroupe environ 45 participants de profils divers, tous intéressés par la problématique. Au cours des travaux, il s'agira de faire connaître aux participants, les personnels habilités à faire des opérations de contrôle routier, ainsi que les principaux documents requis pour circuler sur un engin ou à bord d'un véhicule automobile ; de permettre aux acteurs et partenaires du contrôle routier de comprendre qu'il y a un lien entre la corruption sur les axes routiers et l'insécurité ; et de poser les bases d'une amélioration de la confiance entre les personnels chargés des opérations de contrôle routier et les populations civiles.

Les travaux se dérouleront en plénière, sous forme de projections suivies d'échanges. Au total, six communications sont prévues. Il s'agit des modules portant sur « les bonnes pratiques en matière de contrôle routier pour une amélioration de la confiance entre personnels chargés des opérations de contrôle et populations civiles » ; « les conditions de délivrance, de validité et de mise à jour de la carte d'affiliation : finalités, enjeux et défis à relever à travers le contrôle routier » ; « aperçu sur la législation en matière de prévention et de lutte contre la corruption en général, les rackets et les tracasseries routières en particulier » et « la contribution des acteurs du secteur privé à la promotion du civisme et de la sécurité routière au Burkina Faso ».

Le cinquième module porte ainsi sur « le rôle et la place de l'Observatoire pour la célérité des opérations douanières au Burkina Faso dans l'amélioration des relations douane-secteur privé au Burkina Faso » et le dernier sur « les mécanismes non juridictionnels de prévention et de gestion des conflits violents ».
A en croire le coordonnateur de la CONACFP, Bienvenu Claude Bado, qui a présidé cette cérémonie au nom de son ministre de tutelle, il est attendu des participants, à l'issue de ces travaux, un changement de comportement à tous les niveaux pour un renforcement de la sécurité nationale au Burkina Faso.

Le coordonnateur de la CONACFP, Bienvenu Claude Bado, rappelant les objectifs de l'atelier

Il a saisi cette occasion pour rappeler les missions de la CONACFP. « La coordination nationale de contrôle des forces de police est une structure administrative opérationnelle du ministère en charge de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité créée en 2016 pour veiller au respect des règles de déontologie et lutter contre les pratiques anormales dans les postes de contrôle routiers », a-t-il expliqué.

Il s'agit essentiellement de contrôler la qualité des prestations des services de sécurité intérieure sur les axes routiers ; de lutter contre les mauvaises pratiques et particulièrement contre les rackets sur les axes routiers ; contribuer à assurer la sécurité et la fluidité du trafic routier et de diffuser les meilleures pratiques en matière de contrôle de police, afin d'assurer la fluidité de la circulation sur les axes routiers. Dans son mot introductif, le chef du sous-bureau PNUD Bobo, Daouda Yahaya, se réjouit de la tenue de cet atelier. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à son organisation et rappelé l'importance que le PNUD accorde à la problématique des rackets et tracasseries routières. Par ailleurs, il a réaffirmé la disponibilité du PNUD à accompagner le ministère dans ce domaine.

Romuald Dofini
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Burkina/Diplomatie : L'ex-ministre de la Justice nommée ambassadeur au Japon

mer, 17/07/2024 - 22:46

La magistrate Bibata Nébié, épouse Ouédraogo, a été nommée, au conseil des ministres de ce mercredi 17 juillet 2024, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Japon. Elle a occupé notamment occupé la fonction de ministre de la Justice dans le premier gouvernement de Me Appolinaire Joachimson de Tambèla.

Titulaire d'une maîtrise en droit des affaires, obtenue à l'Université de Ouagadougou, en 1997, Bibata Nébié intègre la même année l'École nationale d'administration et de magistrature. Elle en ressort en 1999 avec son diplôme de magistrate en poche.

Elle rejoint en 2010 le ministère des Droits humains, où elle occupe le poste de directrice de l'Éducation aux droits humains, puis de directrice de cabinet du ministre de la Justice de 2015 à 2017.

En 2017, elle est nommée présidente de chambre à la Cour d'appel de Ouagadougou, avant d'occuper d'octobre 2021 à 2022 le poste de conseillère à la Cour des comptes.

À partir de mi-2022, elle est nommée secrétaire générale du ministère de la Justice. Mais à l'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration 2, elle est promue, le 25 octobre 2022, ministre de la Justice et des Droits humains dans le gouvernement Tambèla. Après neuf mois passés à la tête de ce département, elle est remplacée
lors d'un remaniement gouvernemental, le 25 juin 2023, par l'avocat Me Edasso Rodrigue Bayala.

Nommée ambassadeur au Japon ce 17 juillet 2024, Bibata Nébié remplace à ce poste Pascal Batjobo, officiellement en poste depuis le 18 janvier 2018.

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Burkina/Police nationale : Jean Alexandre Darga est le nouveau directeur général (Conseil des ministres)

mer, 17/07/2024 - 22:37

L'inspecteur général de police, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga, a été nommé directeur général de la police nationale à l'issue du conseil des ministres tenu, ce mercredi 17 juillet 2024. Il remplace à ce poste Roger Ouédraogo, en service depuis mai 2022.

Il occupait depuis le 13 avril 2023 le poste de Secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), une structure rattachée à la Primature.

L'inspecteur général de police, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga, a également occupé le poste de directeur général adjoint de la Police nationale (nommé en 2017). Et quelques années auparavant, il était Commissaire central de police de la ville de Ouagadougou.

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CURRICULUM VITAE RESUME

Inspecteur Général de Police

DARGA Wennélebsida Jean-Alexandre
Date de naissance : 21/01/1968
Situation matrimoniale : Marié
Niveau d'études : Maitrise + 02.
Téléphone ; +(226) 72 72 72 05
E-mail : wdarga@yahoo.fr
Adresse postale : 14 BV 30363 Ouaga Zad 14

I. PARCOURS
 26 avril 2023 à nos jours : Secrétaire Permanent du Centre National pour la Coordination du Mécanisme d'Alerte Précoce et de Réponse.
 13 juillet 2017 au 13 janvier 2022 : Directeur Général Adjoint de la Police Nationale.
 06 juin 2011 au 27 septembre 2016 : Commissaire Central de Police de la ville de Ouagadougou.
 16 décembre 2010 au 05 juin 2011 : Chef de la Division des Investigations Criminelles.
 06 décembre 2006 au 02 novembre 2010 : Chef du Service Régional de la Police Judiciaire de Ouagadougou.

 06 février 2004 au 16 novembre 2006 : Directeur Provincial de la Police Nationale de la Kossi/Nouna.
 07 janvier 2002 au 13 février 2004 : Chef de la Brigade Criminelle du Commissariat Central de Police de la ville de Bobo-Dioulasso.
 1er Février 1995 au 07 mars 2000 : Superviseur et Directeur Adjoint du projet de Réadaptation à Base Communautaire des Aveugles et autres Handicapés à Ouargaye/Koulpélogo.

II. PALMARES
 Quatre (04) décorations au bout de 18 ans de service :

• 05 décembre 2020 : Médaille d'Officier de l'Ordre de l'Etalon ;
• 11 décembre 2017 : Médaille d'Honneur des Collectivités Locales ;
• 09 décembre 2012 : Médaille de Chevalier de l'Ordre National ;
• 08 décembre 2009 : Médaille d'Honneur de la Police.

 Vingt-sept (27) Lettres de Félicitations au bout de treize (13) ans de service.
 De nombreux stages en Amérique (New-York, Washington DC, Caroline du Nord et Arizona – USA), en Asie (Tokyo –Japon), en Europe (Saint-Malo et Lyon –France) et en Afrique (Egypte, Bénin, Ghana, Mali, Niger et Togo).

III. COMPETENCES
Très solide expérience dans la lutte contre les bandes armées, les enquêtes criminelles, le renseignement opérationnel, la procédure pénale policière, le management, la couverture sécuritaire des grandes manifestations, le commandement, le maintien de l'ordre, les missions spéciales, la gestion des conflits, l'animation de points de presse, les relations avec la presse, le travail sous pression et le travail d'équipe. Très bon esprit d'initiative.

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Burkina : Le gouvernement prend un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins

mer, 17/07/2024 - 22:31

Le Conseil des ministres de ce 17 juillet 2024 a pris un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins, pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux. Selon le ministre Edasso Rodrigue Bayala, ce décret octroie des droits aux pupilles de la Nation. Il s'agit de la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d'un soutien moral, matériel et financier.

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Lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme : un avant-projet de loi sur le code des douanes adopté

mer, 17/07/2024 - 20:19

(Ouagadougou, 17 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d'importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a analysé le dossier relatif au passif social du Médiateur du Faso dissout, et qui comptait 109 agents. Selon le ministre d'Etat Bassolma BAZIE, certains agents venaient de la Fonction publique et y ont été déployés. Par contre, d'autres dont le recrutement n'a pas respecté les procédures en vigueur, avaient soit des contrats à durée déterminée (CDD), soit des contrats à durée indéterminée (CDI). Il ressort de la situation globale du personnel qu'en fin juin, une seule personne avait un CDD qui prend fin en décembre 2025. Pour ceux disposant de CDI, il y avait des retraités qui ont été libérés sur la base des textes qui régissent le monde du travail. Il reste 34 autres qui ont des CDI.

« Le Conseil a donné l'autorisation de gérer ce passif non pas en les intégrant en tant qu'agent de la Fonction publique, mais en les déployant au ministère de la Fonction publique qui pourra les mettre à la disposition de toute structure qui sera dans le besoin de personnel », a indiqué le ministre Bassolma BAZIE.
Le ministre BAZIE a saisi l'occasion pour interpeller les différents responsables qui devront éviter les recrutements irréguliers lesquels engendrent des passifs sociaux à gérer après leur départ.

Au titre du ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective, un avant-projet de loi portant code des douanes a été adopté. Selon le ministre en charge de l'Economie, Aboubakar NACANABO, ce code qui est une relecture de l'ancien, prend en compte les réalités actuelles et comporte des innovations. En termes d'innovations, il a évoqué la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, et le contrôle de l'importation des armes. Il prend également en compte le commerce électronique au plan national et international, afin de renforcer le dispositif de collecte des ressources.
Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a pris un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins.

Selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ce décret octroie des droits aux pupilles de la Nation. Il s'agit de la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d'un soutien moral, matériel et financier.
Au titre du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un décret portant organisation de l'électrification dans les zones rurales avec pour objectif d'améliorer l'accès à l'électricité dans ces zones. Selon le ministre en charge de l'Energie, Yacouba GOUBA, il y a un certain nombre de difficultés et d'insuffisances qui ne sont pas en faveur du relèvement du taux d'électrification dans les zones rurales.

« Le Conseil a entériné un décret qui va apporter un certain nombre d'innovations. Il y a le découpage du territoire en zone administrative qui va coïncider avec les régions administratives. Chaque zone devrait faire l'objet d'une ou de plusieurs concessions. Et chaque entreprise postulant doit arrêter un plan d'investissement et un plan d'extension sur la base d'un cahier de charges », a expliqué le ministre GOUBA.
Au titre du ministère de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, le Conseil a adopté un projet de décret portant règlementation des servitudes inondables, des canaux primaires d'évacuation des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles dans la ville de Ouagadougou.

Le ministère a conduit une étude qui a permis de sérier les différents cas, et d'adresser chaque canal primaire, chaque barrage, et les servitudes inondables, a précisé le ministre en charge de l'Urbanisme Mikaïlou SIDIBE.
Le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO a indiqué que le Conseil a pris connaissance, en communication orale, de la situation de 173 Burkinabè refoulés de la Côte d'Ivoire « au mépris des règles humanitaires » et accueillis le 16 juillet à Yendéré, à la frontière. Ces 173 personnes sont d'une même communauté et constituées en majorité de femmes et d'enfants.

Le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement a déclaré que le Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a donné des instructions pour qu'une mission gouvernementale se déporte à Yendéré pour non seulement faire le point de la situation et s'assurer que les dispositions idoines sont prises pour assurer un accueil digne à ces compatriotes.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Région cotonnière de Dédougou : La Sofitex en forum de précampagne à Safané

mer, 17/07/2024 - 14:35

La Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex) a organisé, à l'attention des producteurs de coton de l'Union départementale de Safané un forum préparatoire de la campagne cotonnière 2024-2025. L'activité s'est déroulée le mardi 16 juillet 2024 dans la commune rurale de Safané dans la province du Mouhoun, région de la Boucle du Mouhoun. La rencontre aura permis des échanges concluants entre la Sofitex et les producteurs de cette localité pour une issue gagnante de la campagne agricole qui s'est déjà installée.

Les dirigeants de la Sofitex (Société burkinabé des fibres textiles), avec à leur tête le directeur général himself de la société, Bonossokom Gislain Arsène Somda, ont échangé à bâtons rompus avec les producteurs de coton du département de Safané au cours de la journée du 16 juillet 2024 au siège de l'Union départementale des producteurs de coton de cette localité. Ces échanges s'inscrivent dans le cadre des rencontres habituelles que la Sofitex tient avec ses partenaires cotonculteurs à l'orée de chaque nouvelle campagne agricole, selon le directeur général. Celui-ci a pourtant regretté l'organisation tardive de ce forum, particulièrement dans la région cotonnière de Dédougou. « Nous avons accusé un grand retard dans l'évacuation du coton et dans le paiement des revenus coton qui a fait qu'on était obligé de décaler cette rencontre dans la région de Dédougou à cette période du mois de juillet ; le temps de pouvoir payer les producteurs et échanger sur une base un peu plus apaisée », a apprécié le premier responsable de la Sofitex.

Arsène Somda, directeur général de la Sofitex

Avec 17 000 tonnes de coton produites à la campagne écoulée, les producteurs de l'or blanc du département de Safané s'illustrent comme des acteurs professionnels, selon Arsène Somda qui a saisi cette occasion pour dresser un bilan de la dernière campagne dont il s'est réjoui et a jugé d'ailleurs satisfaisante. Des producteurs de coton et des groupements de cotonculteurs se sont vus alors décerner des attestations de reconnaissance pour les uns et des numéros d'identification pour les autres en guise de reconnaissance de leurs efforts appuyés pour la valorisation de la culture du coton dans la zone.

Abdoulaye Séré, président de l'Union départementale des producteurs de coton de Safané

22 000 tonnes de coton au moins attendues

Se projetant sur la campagne agricole qui s'est déjà installée, le directeur général dit noter un retard qui, pourtant, n'empêche pas d'espérer. « La campagne accuse un grand retard car tout le mois de juin on n'a pas eu de très grandes pluies, mais à l'étape d'aujourd'hui, on est à plus de 15 000 hectares emblavés à Safané. C'est la preuve qu'ils (les producteurs : ndlr) n'ont pas attendu qu'on vienne leur dire ce qu'ils doivent faire. Ils sont déjà à l'œuvre. Notre message, c'est celui d'encouragement à faire mieux que ce qu'ils ont déjà réalisé », a lâché M. Somda avant de révéler que l'objectif de production cotonnière attendu du département de Safané est d'au moins 22 000 tonnes.

Des fiches d'immatriculations comme des attestations sont décernées à des producteurs en signe de reconnaissance ou de distinction

Des informations relatives au coût des intrants et au prix d'achat du coton ainsi que des échanges sur les préoccupations des cotonculteurs se sont également invités au forum. La Société burkinabé des fibres textiles s'est engagée à éponger dans un très bref délai sa dette vis-à-vis de quelques groupements de producteurs de coton toujours en attente de leur argent et confie avoir pris des dispositions pour que de tels retards de paiement ne se reproduisent plus. Il n'en fallait pas plus pour redonner confiance et remobiliser les paysans au sortir de la rencontre, à en croire le président de l'Union départementale des producteurs de coton de Safané, Abdoulaye Séré.

Le directeur général mettant en terre un manguier pour l'histoire

« Nous avons posé nos problèmes qui ont eu des réponses satisfaisantes. Nous sommes rassurés et croyons au directeur général qui a fait le déplacement de Safané pour nous écouter », a-t-il fait remarquer. Le responsable local d'avouer qu'en dépit des difficultés de toutes sortes, les producteurs du département de Safané se sont déjà résolument mis au travail pour assurer l'atteinte des objectifs de production attendus. M. Séré a par ailleurs estimé que la réduction des prix des intrants agricoles décidée par les autorités gouvernementales est une source de motivation pour les producteurs.

Les cotonculteurs venus nombreux pour écouter et discuter de leurs préoccupations.

Le directeur général de la Sofitex a, à l'issue du forum, procédé à une plantation symbolique d'un arbre fruitier sur le site du siège de l'Union départementale des producteurs de coton de Safané avant de prendre congé de ses partenaires.

Yacouba SAMA
Lefaso.net

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Burkina/Multiples cas de noyades : Les sapeurs pompiers invitent à la vigilance

mer, 17/07/2024 - 14:35

Face aux nombreux cas de noyades constatés dans plusieurs villes du Burkina du fait de la saison pluvieuse, la brigade nationale de sapeurs pompiers invite les parents à être sur leurs gardes.

Pour cause, la compagnie d'incendie et de secours basée à Dori a repêché le 14 juillet 2024, le corps sans vie d'un enfant de 7 ans, qui était tombé dans une marre.

"Svp chers parents, chers adultes, redoublez de vigilance dans la surveillance des enfants. Et ce, même à la piscine. La vie est précieuse, protégeons la", peut-on lire sur une publication faite sur la page Facebook de la brigade.

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Burkina/Enseignement supérieur : Les étudiants de l'ISSP reçoivent des ordinateurs pour de meilleures conditions d'études

mer, 17/07/2024 - 14:30

L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a organisé dans l'après-midi de ce mardi 16 juillet 2024, une cérémonie de remise d'ordinateurs portables aux étudiants de la première année de Licence professionnelle en analyse statistique et ceux de la première année en Master professionnel en statistique-économie. Une cérémonie de remise qui a connu la présence du Pr Bernard Zouma, vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l'université Joseph Ki-Zerbo, du Pr Abdramane Soura, directeur général de l'ISSP et de Boureima Ouédraogo, directeur général de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

Dans le but d'améliorer leurs conditions d'études, les étudiants de la première année de Licence professionnelle en analyse statistique et ceux de la première année en Master professionnel en statistique-économie de l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) ont reçu des ordinateurs portables. Ce don entre dans le cadre du projet d'harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest (PHASAO) financé par la Banque mondiale. Au total 43 ordinateurs portables ont été remis aux étudiants afin d'améliorer leurs conditions d'études.

Le présidium lors de la cérémonie de remise des ordinateurs

Pour Boureima Ouédraogo, directeur général de l'INSD et coordonnateur du PHASAO, ces dons visent à renforcer les capacités d'apprentissage des étudiants et améliorer leur productivité. « Nous venons de remettre des ordinateurs aux étudiants de l'ISSP. C'est l'accompagnement que le projet PHASAO fait dans le cadre de la formation des étudiants en statistique. Nous sommes heureux de participer à cet évènement qui va contribuer à donner plus de capacités aux étudiants, plus de moyens de pouvoir suivre et de pratiquer les enseignements qu'ils vont recevoir. Les ordinateurs sont un outil nécessaire dans le cadre de la formation des statisticiens mais aussi pour le futur dans le cadre de l'exécution de leurs missions. C'est véritablement quelque chose qui va apporter un plus à ces étudiants. Nous sommes très heureux d'être là et d'accompagner les responsables de l'ISSP dans les efforts qu'ils sont en train de faire pour mettre en place cette école, que nous voulons un pôle d'excellence de formation des cadres supérieurs en statistique », a-t-il indiqué.

La cérémonie de remise des ordinateurs a été présidée par le Pr Bernard Zouma, vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l'Université Joseph Ki-Zerbo

« L'accompagnement du projet PHASAO, ce n'est pas seulement l'équipement pour les étudiants mais c'est aussi à travers des bourses, des équipements mobiliers, la mise en place des curricula de formation, la prise en charge d'un certain nombre d'enseignants de cette école. C'est pour cela que nous nous sommes mobilisés pour accompagner l'ISSP afin d'obtenir les objectifs qui sont visés dans la mise en place de l'ISSP », a précisé Boureima Ouédraogo.

Boureima Ouédraogo, directeur général de l'INSD

Du côté des bénéficiaires, ce sont des sentiments de joie et de gratitude. Selon le Pr Abdramane Soura, directeur de l'ISSP, ces ordinateurs sont nécessaires pour de meilleures conditions d'études et de meilleurs rendements académiques. « C'est un sentiment de joie qui m'anime et je voudrais traduire toute ma reconnaissance à l'INSD ainsi qu'à la Banque mondiale qui finance le projet PHASAO. Avec l'INSD, nous travaillons en tandem, nous faisons en sorte que le pays puisse être doté d'une école de qualité, une école de référence internationale, capable de former des statisticiens de haut niveau à l'image de ce qui se fait dans les écoles africaines de statistique qui sont membres du réseau des écoles de statistique africaines (RESA) », a souligné le directeur de l'ISSP.

Pr Abdramane Soura, directeur de l'ISSP

Pour lui, dans sa formation, le statisticien pratique sur des données et les données étant sous forme numérique aujourd'hui, il est plus que nécessaire d'utiliser les ordinateurs. « Pour analyser ces données, il faut nécessairement disposer d'un ordinateur. Il y a des logiciels qui peuvent supporter des grosses bases de données allant jusqu'à des millions d'observations et le cerveau humain à lui seul, même connaissant les formules qu'il y a derrière ne peut pas traiter ces millions d'observations. Il faut des ordinateurs, des programmes qui roulent sur ordinateur et ce sont ces programmes qui permettent de traiter les données. L'étudiant en statistique qui apprend les cours théoriques, a besoin d'application pratique sur des données et forcément sur ordinateur pour pouvoir parfaire sa formation. Donc, ces ordinateurs sont importants pour la formation de nos étudiants, ça permet aux étudiants à la sortie de l'école, d'être des théoriciens mais aussi et surtout des praticiens. Et c'est de ça qu'on a besoin, parce qu'il faut analyser les données qui vont aider à la formulation des politiques par les décideurs », a soutenu, le Pr Abdramane Soura.

Arthur Ouédraogo, délégué général des étudiants de l'ISSP et représentant les bénéficiaires

Le directeur de l'ISSP a invité les étudiants à faire bon usage de ces ordinateurs afin de renforcer leur rendement académique et de réussir leur programme de formation.

Arthur Ouédraogo est le délégué général des étudiants de l'ISSP et représentant les bénéficiaires. Pour lui, ces dons viennent soulager les étudiants dont certains étaient obligés de veiller jusqu'à des heures tardives pour finaliser leurs travaux académiques. Il a également souhaité que cette activité de dons soit maintenue au fil du temps pour permettre aux futurs étudiants de l'ISSP de continuer à bénéficier de ces ordinateurs.

Photo de famille

« On ne peut qu'être satisfait de ces dons. Déjà, c'est un geste qui est vraiment à féliciter de la part de notre administration et des partenaires qui accompagnement notre institution à savoir l'INSD, la Banque Mondiale à travers le projet PHASAO. En recevant ces ordinateurs, notre productivité va s'améliorer. On peut dire que le monde s'est numérisé, le travail sur papier est de plus en plus mis de côté pour un travail numérique avec des ordinateurs. Ces dons viennent nous soulager et ce que l'on faisait avec le papier en 10 minutes, maintenant en quelques clics, ce sera le même résultat. Les difficultés en terme de délai de travail vont s'améliorer », a-t-il confié.

Pour rappel, le PHASAO est un projet de l'Etat burkinabè, financé par la Banque mondiale, qui accompagne le renforcement du système statistique national pour la production, la diffusion et l'utilisation de statistiques économiques de base.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Le Management des Non-Conformités, le Défi de la Performance de nos Entreprises

mer, 17/07/2024 - 14:00

La Non-Conformité est un outil essentiel de gestion d'Amélioration Continue du Système de Management de la Qualité qu'il est important de rappeler à périodicité régulière à tous les employés de l'Entreprise. L'objectif est de traiter tous les Non-Conformités et de ne laisser aucun produit ou dossier Non Conforme aux exigences spécifiées être livré au client, ou aussi, ne laisser aucune activité ou service Non Conforme aux procédures être conduite [1].

Les Non-Conformités de Qualité jouent un rôle très important dans le fonctionnement quotidien des Entreprises. Si elles ne sont pas gérées correctement, elles pourraient constituer une source importante de perte d'Efficacité et de Productivité, et ralentir l'Amélioration Continue des Entreprises.
Tout Système de Management de la Qualité nécessite la mise en place d'une Démarche de Management des Non-Conformités. Ces Non-Conformités, qu'elles soient d'origine réglementaire, technique ou organisationnelle, peuvent constituer des sources d'incidents ou d'accidents très coûteux pour l'Entreprise.

Une Non-Conformité montre une défaillance dans un processus, un produit ou un service, et traduit un résultat non conforme aux exigences initiales. La Qualité des Produits et Services pourrait ainsi être impactée, de même que la Santé et la Sécurité des employés de l'Entreprise. Alors, sachons repérer ou identifier les Non-Conformités et les gérer rapidement. La gestion des Non-Conformités incombe inévitablement aux Responsables, Dirigeants ou Managers d'Entreprises Qualités.

Cependant, ils doivent chercher toujours la meilleure méthode pour rationaliser leur processus de traitement. Il faut noter que dans le contexte actuel de mondialisation et de concurrence, où la satisfaction du client est très importante et surtout vitale, la mise en place d'un système de gestion des Non-conformités doit être une priorité des Entreprises pour assurer leur amélioration continue. La Non-Conformité est donc un outil essentiel de gestion et d'amélioration continue du Système de Management de la Qualité qu'il est important de rappeler régulièrement à tous les employés, afin de ne laisser aucune activité ou service se dérouler sans respecter les exigences définies par l'Entreprise [1].

Dans tout Système de Management et dans nos Entreprises, nous rencontrons quelques fois des écarts dans nos activités, c'est-à-dire des Non-Conformités. Ces écarts peuvent être dus à plusieurs facteurs et leur impact peut être plus ou moins important. La gestion des Non-Conformités demeure ainsi une obligation au sens de la norme ISO 9001, version 2015. Toutefois, toutes les Entreprises qui sont inscrites dans une dynamique de Démarche Qualité se doivent de mettre en place des dispositions pour collecter, analyser, évaluer et traiter leurs Non-Conformités.
Cet article explique la Non-Conformité, ses enjeux, ses différents niveaux et la méthode pour la traiter rapidement et efficacement.

Contrairement à certaines idées reçues, la détection et le traitement de plusieurs cas de Non-Conformités est le signe d'une Entreprise qui fonctionne bien [1]. La détection de ces dysfonctionnements montre une bonne organisation et une certaine culture Qualité ; elle démontre également que les employés ont été sensibilisés aux Non-Conformités. Rien n'est plus agaçant pour un auditeur qu'un responsable d'Entreprise ou un Manager Qualité qui pense être stratège en annonçant avec fierté : ‘'Cette année, nous avons de la chance ! Nous n'avons enregistré aucune Non-Conformité'' ….

Face à une telle déclaration, un auditeur avisé, cherchera à investiguer davantage pour en savoir plus ! en effet, certains n'ayant pas une culture Qualité penseraient que déclarer les Non-Conformités serait signe de non-performance ; c'est pour cela qu'ils tentent de les dissimuler et ne mettent pas un système en place pour les détecter et les corriger. La détection d'une Non-Conformité ne vous sera aucunement reprochée lors d'un audit ; au contraire, la non-détection des Non-Conformités ou l'absence d'action entrainant une correction efficace pourrait vous être reprochée et signalée comme une Non-Conformité !

La question que tout Manager devrait se poser est : tous les employés accordent-ils la même importance à la Culture Qualité dans mon Entreprise ? Pour garantir une Culture de Prévention efficace et de détection rapide des Non-Conformités, l'implication ne devrait pas se limiter seulement aux Responsables de la Qualité et au Responsable de l'Entreprise. Au-delà de ces responsables, l'implication de toutes les parties prenantes est cruciale.

Quels types de Non-Conformités existe-t-il ? Quelles sont les étapes de Management des Non-Conformités ?

Une Non-Conformité peut-être source de diverses problématiques pour une Entreprise à des degrés de gravité plus ou moins importants. Tous les secteurs et domaines d'activités sont concernés par les Non-Conformités. Il peut s'agir par exemple du non-respect des conditions de transport des médicaments dans l'industrie pharmaceutique ou d'une déviation de température dans la gestion des produits à l'investigation dans les centres de recherche, d'une contamination bactérienne ou de pesticide dans l'industrie agroalimentaire, d'un défaut de maintenance des équipements dans l'industrie pharmaceutique, ou encore d'une erreur d'identification d'un patient dans les établissements de santé... Prenons quelques illustratifs :

 Cas de non-respect des procédures de préparation de produit à l'investigation entrainant un surdosage : les participants ayant reçu un surdosage auront des évènements indésirables liés probablement au surdosage.
 Cas de non-respect de procédure réglementaire liée à l'introduction de Produits Pharmaceutiques non enregistrés au niveau National. Le fournisseur a été interpelé et les produits interdits à la vente car n'ayant pas été enregistrés ni reçu d'attestation dérogatoire d'importation.

 Cas de non-respect de procédure réglementaire liée à l'introduction de produit à l'investigation sans autorisation spéciale d'importation ; en cas d'audit ou d'inspection du site, l'étude et ou le site pourrait être suspendu, et les investigateurs interpellés par l'autorité règlementaire.
Ces exemples nous montrent à souhait la nécessité de respecter les procédures, de repérer au plus tôt les Non-Conformités et de les gérer en interne afin d'éviter une rupture d'activités ou un accident préjudiciable à la pérennité de l'Entreprise ou à sa renommée. La Non-Conformité pourrait nuire à la renommée de l'Entreprise ; renommée qui prend des années à se construire une image et qui, du jour au lendemain, peut être détruite [2]. En effet, la Non-Conformité peut influencer les relations avec tout type de partenaire (clients, fournisseurs, banquiers, investisseurs…), et être à la base des difficultés à retenir les ressources humaines clés, et voire, à long terme, porter atteinte à la réussite de l'Entreprise.

Qu'est-ce que la Non-Conformité ?

La Non-Conformité est un dysfonctionnement ou un écart qui survient au cours d'une activité ou d'un processus. La conformité se traduit donc par le respect de l'ensemble des exigences applicables.
Les Non-Conformités peuvent-être générées par une anomalie au cours de la réalisation d'une activité, par la survenue d'un élément extérieur compromettant la Qualité du service ou par l'inadéquation entre le mode opératoire/procédures et les résultats attendus.
La Non-Conformité peut être définie comme un écart, comme une défaillance, une insatisfaction par rapport aux exigences ou aux procédures.

Elle peut être aussi définie comme l'écart entre la Qualité voulue qui résulte de la compréhension des attentes du client et la Qualité réalisée. Tous ces écarts peuvent déboucher sur une Non-Conformité.
Une Non-Conformité demandera systématiquement une action corrective. Qu'elle soit mineure ou majeure, celle-ci représente un danger pour la santé, la sécurité ou la Qualité d'un service ou des produits [3], donc une menace pour l'Entreprise.

Il existe deux types de Non-Conformité :
 La Non-Conformité mineure : il s'agit d'un dysfonctionnement mineur qui n'entraîne pas de conséquences importantes. Ce genre de Non-Conformités est facilement repérable et peut être résolu rapidement.
Une NC mineure signifie une prise en compte partielle de l'indicateur, ne remettant pas en cause la qualité de la prestation délivrée.
Exemples : absence de mise à jour des procédures, absence de calibrage d'un équipement ou d'une machine, lancement d'un bon de commande sans approbation préalable, etc... [3]

 La Non-Conformité majeure : il s'agit d'un dysfonctionnement majeur qui s'effectue rarement, mais qui affecte de manière importante les activités ou les processus de l'Entreprise. Ce type de Non-Conformités est difficilement repérable et peut avoir un fort impact sur la qualité de service ou du produit. Une Non-Conformité majeure indique la non prise en compte de l'indicateur ou une prise en compte partielle, remettant en cause la Qualité de la prestation délivrée [4].
Exemples : expédition de produits non contrôlés, dispensation de produit expiré, défaut d'étiquetage, allergène sur un produit, utilisation de procédures non signées, des modifications non autorisées de documents etc.

Notons qu'une Non-Conformité, jugée mineure et non traitée à un instant T donné, peut très rapidement évoluée en une Non-Conformité majeure à ‘' l'instant T +1''.
Soulignons donc que la différence entre ces deux types de Non-Conformité réside dans le nombre de mesures correctives à réaliser. Cela permet de remettre votre Entreprise en conformité. Cependant, il faut savoir que peu importe le type de Non-Conformité, il est essentiel de la traiter rapidement.
Pour déterminer si une Non-Conformité est mineure ou majeure, il faut examiner : Sa fréquence, Sa durée, Sa détection et surtout Son impact [5].

La Non-Conformité mineure ne bloque pas en principe l'émission du certificat, mais demande un traitement à l'aide d'un plan d'action clair et détaillé à présenter à l'auditeur.
La Non-Conformité majeure bloque l'émission du certificat Qualité et demande d'être traitée après l'audit avec preuve à l'appui pour être levée [6]. Cependant, les Non-Conformités ne sont pas synonymes d'échec ou d'incompétence car un temps, variant de 1 à 6 mois, selon la gravité est donné aux Entreprises pour traiter les Non-Conformités. Toutefois, une certification peut être :
 Suspendue ou retirée au regard de la gravité et/ou du nombre ou de la récurrence de Non-Conformités détectées, [7]

 Retirée en cas de non mise en œuvre des actions correctives Non-Conformités détectées lors de l'audit initial ou de surveillance.
Et aussi, dans le cas de Non-Conformités majeures non levées sous trois mois ou de Non-Conformités mineures déjà détectées pour lesquelles l'Entreprise n'a pas proposé ou mis en œuvre des actions corrective pertinentes.
Pour gérer les Non-Conformités, une analyse des risques s'avère nécessaire et peut être réalisée par le Service ou le Département de Management de la Qualité pour des procédures de retrait/rappel, ou encore par l'intervention d'un Service de contrôle externe.

La mise en place d'une procédure de gestion des Non-Conformités en Entreprise est alors indispensable et doit être mise à la disposition de tous les employés.
Établir un système de gestion des Non-Conformités permet donc d'éviter toute répétition, et d'identifier les responsabilités de chacun en cas d'anomalie ou de mauvais fonctionnement.

Quand peut-on parler de Non-Conformité ?
On parle de Non-Conformité lorsque l'écart, le dysfonctionnement a des impacts, des conséquences plus ou moins directes sur la réalisation du Produit, sur le déroulement de la prestation/service et plus globalement sur la performance [1]. C'est aussi le cas, lorsque le produit ou la prestation ne correspond pas à ce qui était attendu. Ce type de Non-Conformité a un impact direct sur la qualité du produit ou des services [1].
Dès l'apparition d'une Non-Conformité, il est important de réagir rapidement en deux temps :
 Maîtrise du problème : Cela permet de réduire les risques, et cela peut s'effectuer en informant le client, en mettant en quarantaine un produit ou en révisant immédiatement un processus. [9]
 Action Corrective efficace et immédiate : il s'agit de prévoir les étapes nécessaires et obligatoire pour ramener le produit ou le processus concerné en Conformité. [4]

Quelles étapes à suivre pour la gestion des Non-Conformités ?

La notion de Non-Conformités est abordée dans le chapitre 10.2(“Non-Conformité et Action Corrective”) de la norme ISO9001 : 2015.
Sur la base de cette norme, l'Entreprise ou l'Organisation peut déployer un système de gestion des Non-Conformités, à travers plusieurs étapes qui doivent être décrites dans une procédure claire dédiée.

1- Détection immédiate et enregistrement de la Non-Conformité

L'identification des Non-Conformités est sans aucun doute le cheval de bataille de toute Démarche de Gestion des risques et contribue ainsi à l'Amélioration Continue du SMQ.[5] Idéalement, elle doit être rapide, c'est à dire le plus tôt possible, pour éviter qu'un incident ne vienne impacter l'activité. ‘ [3]. En effet, l'Entreprise doit agir rapidement pour la maîtriser, la corriger et surtout, être à même de prendre en charge les conséquences.
Il s'agit d'inciter et encourager l'ensemble des travailleurs et des équipes à déclarer toute Non-Conformité dès que cela s'avère nécessaire. Il est ainsi impératif de préciser qu'aucun travailleur ne doit être sanctionné et/ou blâmé pour avoir déclaré une Non-Conformité. Cependant, j'ajouterais que l'on peut plutôt sanctionner ou blâmer un travailleur qui ne déclare pas, ou qui dissimile des Non-Conformités. C'est le Service de Management de la Qualité qui est généralement chargé d'enregistrer l'ensemble des Non-Conformités dans l'Entreprise. Pour le cas de Non-Conformités majeures notamment, le Responsable Qualité doit être immédiatement informé !

2- Mise en place d'actions correctives immédiates

Lorsqu'une Non-Conformité est détectée, il est urgent et indispensable d'agir efficacement pour supprimer ou atténuer le risque à la source. L'arrêt ou la suspension de la chaîne de production et le blocage des produits est généralement de mise pour éviter l'aggravation de la situation.

3- Analyse des causes possibles

Après avoir déclaré, enregistré la Non-Conformité et mis en place les Actions Correctives immédiates, le Service ou Département Qualité va effectuer une Analyse des Causes possibles. Un groupe de travail doit être mis en place, avec les acteurs concernés par la Non-Conformité, afin d'évaluer les différentes causes techniques, humaines ou organisationnelles.
Pour l'analyse des causes, il pourrait être intéressant d'utiliser des outils Qualité comme le diagramme des 5M, le QQOQCCP ou l'Arbre des Causes. [3]

4- Évaluer la nécessité de mener une action

L'évaluation permet de déterminer si la ou les causes de la Non-Conformité peuvent être réduites et éliminées de sorte qu'elles n'apparaissent ou ne se reproduisent plus ailleurs, et cela en :
 Effectuant la revue et en analysant la Non-Conformité ;
 Recherchant et en analysant les causes de la Non-Conformité ;
 Recherchant l'existence de Non-Conformités similaires qui pourraient éventuellement se produire.[9]

5- Mise en place d'actions correctives

Une fois les causes identifiées, il s'agit de mettre en place des actions afin que cette Non-Conformité ne se reproduise plus.[5] C'est-à-dire, déployer toutes les actions requises pour corriger les Non-Conformités. L'ensemble de ces actions sont affectées à un ou plusieurs pilote(s), qui vont s'assurer du traitement et de la clôture de la Non-Conformité. Il est primordial de veiller à ce que chaque Pilote propose des actions correctives, efficaces et surtout, dispose des moyens et des ressources nécessaires pour mettre en œuvre les actions correctives [3]. Une fiche de suivi de la Non-Conformité peut alors être rédigée et enregistrée. Cette dernière va reprendre l'ensemble des éléments cités dans les étapes précédentes.

6- Suivi des Actions et Amélioration Continue

La méthode du PDCA (Plan, Do, Check, Act) permet d'assurer l'Amélioration Continue du SMQ et le suivi des Actions Correctives. L'audit Interne et la mise en place d'indicateurs de performance et de risques permettent de suivre et de mesurer la performance du système [3]. Le suivi des Non-Conformités au quotidien peut être source de stress lorsque l'on n'a pas l'habitude et que l'on ne possède pas les bons outils. [5]. Analyse, suivi d'actions, reporting…

Chaque étape est fastidieuse car, prend beaucoup du temps et nécessite une assiduité qui peut être prise en charge par un outil digital. En effet, les fiches de Non-Conformité peuvent être renseignées directement sur le terrain à partir du téléphone ou tablette, alertant en temps réel le Service ou Département Qualité. Des photos et vidéos peuvent être associées en tant qu'éléments de preuve aux formulaires numérisés.[3] Toutes les actions lancées à partir des fiches de Non-Conformité peuvent être centralisées dans le Plan d'action Global de l'Entreprise. En même temps, il est possible d'assigner automatiquement à chaque Pilote, les Actions Correctives qui lui sont attribuées [5].

7- Évaluer les Actions correctives et Amélioration Continue

Il s'agit :
 D'examiner l'efficacité de toute Action Corrective mise en œuvre.
 De tirer profit sur les acquis pour assurer la prévention ou traitement rapide des Non-Conformités similaires [2].

8- Mettre à̀ jour si nécessaire

Actualiser les risques et opportunités qui ont été déterminés durant la planification.

9- Modification du Système de Management de la Qualité, si nécessaire

Les Actions Correctives doivent être adaptées et conformes aux conséquences des Non-conformités rencontrées [1]. En effet, le Système de Management de la Qualité (SMQ) doit évoluer en fonction des Non-conformités constatées. Les documents du SMQ sont revus, modifiés le cas échéant, en tenant compte des Non-conformités identifiées et corrigées. Ainsi, la documentation est rendue accessible et les procédures sont toujours mis à jour, pour augmenter les chances de prévenir les risques de Non-Conformité.

Les Non-Conformités peuvent avoir d'importantes conséquences à la fois pour l'Entreprise et le consommateur ou le client. Il est ainsi indispensable de se préserver face à d'éventuels incidents/accidents pouvant exposer la santé et la sécurité des employés, la Qualité des services et des produits ainsi que l'image de marque de l'Entreprise.

Il s'agit de sensibiliser et former les employés à l'identification, à la déclaration et à l'enregistrement des Non-Conformités, tout en veillant à instaurer en interne une véritable Culture Qualité et une Culture d'Entreprise basée sur les principes liés à la Qualité et à la Gestion des Risques.
Nous devons savoir que les Non-Conformités ont un impact négatif sur la notoriété, la Qualité de Vie des Employés, les Coûts ainsi que la Performance des Entreprises. De ce fait, les Entreprises doivent instaurer des contrôles spécifiques durant les différentes activités et services. Cela est dans le but de s'assurer que toutes les démarches mises en place dans nos Entreprises sont conformes aux normes de Qualité, de Santé de Sécurité, d'Hygiène et de préservation de l'environnement.

En résumé, il est évident que les Non-Conformités ne doivent pas tout simplement être considérées comme ayant un impact négatif sur la renommée de l'Entreprise ou des obstacles frustrants à surmonter, mais plutôt comme des opportunités d'Amélioration Continue significatives et d'innovation pour les Entreprises.
Références

1. Comment traiter les non-conformités + Modèle de fiche NC, https://blog-gestion-de-projet.com/non-conformites/.
2. Assurer la conformité de votre entreprise - Partie I - CFO Centre, https://www.cfocentre.com/fr-ca/assurer-la-conformite-de-votre-entreprise-partie-i/.
3. Comment traiter efficacement les non-conformités, https://www.strategik.net/blog-iso-9001/comment-traiter-efficacement-les-non-conformites-et-capitaliser-sur-lexperience-acquise/.

4. Précision sur les non-conformités (NC) https://netpresta.fr/qualite/precision-sur-les-non-conformites-nc
5. Non-conformités : 5 étapes à suivre pour optimiser leur gestion, https://www.blog-qhse.com/non-conformit%C3%A9s-5-etapes-suivre-pour-optimiser-leur-gestion.
6. Quelle est la différence entre non-conformité mineure et non-conformité ..., https://certif-icpf.org/faq/difference-non-conformite-mineure-et-majeure.

7. Réforme de la formation : Quel est le cadre juridique de la ..., https://www.digiformag.com/actualite-formation/quel-est-le-cadre-juridique-de-la-certification-unique-des-prestataires-de-formation/.
8. Non-conformité : qu'est-ce que c'est ? Comment la gérer - Picomto, https://www.picomto.com/non-conformite-quest-ce-que-cest-comment-gerer-les-non-conformites/.
9. 8.7 - Action corrective - demarcheiso17025.com, http://www.demarcheiso17025.com/action_corrective.html.

Dr Bougouma Edith Christiane
Pharm., PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management des Risques)
BECqualityculture@gmail.com

Catégories: Afrique

Burkina/Tapoa : La ville de Diapaga ravitaillée

mer, 17/07/2024 - 13:30

La ville de Diapaga dans la province de la Tapoa a été ravitaillée dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 juillet 2024, nous apprend l'agence d'information du Burkina.

Un important convoi escorté par les Forces de défense et de sécurité (FDS), est venu soulager les populations qui manquaient de tout.

Grâce à ce ravitaillement, les boutiques de la ville seront bien fournies, l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), la téléphonie mobile et la connexion internet dont le fonctionnement est tributaire de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) reprendront vie.

Outre Diapaga, ce convoi a également ravitaillé Tanwalbougou, Ougarou, Matiacoali et Kantchari.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Décès de NOUGTARA Pousnoaga François : Remerciements et faire-part

mer, 17/07/2024 - 12:48

Le Gann-Naaba de Tanghin, grand Samba

La grande famille NOUGTARA à grand Samba, Ouagadougou, France, Canada, Côte d'ivoire

Dr NOUGTARA Adrien famille, frères, sœurs et grand père

Les enfants : Stéphane et Monique,

Les familles NOUGTARA alliées : ZOROME, KAMBOULE, MILLOGO, ZOUNDI, KONKOBO, DJIGUINDE, KOLOGO, SANOU, ZOMBRE et SOMARE sont profondément touchées par les marques de soutien adressées à la suite du décès survenue le mardi 9 juillet 2024 de NOUGTARA Pousnoaga François ont apporté un grand réconfort à toute la famille. Nous souhaitons exprimer, à chacun de vous, notre plus profonde gratitude.

La Famille NOUGTARA ET ALLIEES vous remercient très sincèrement de vos soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve.

QUE LE TOUT PUISSANT VOUS LE RENDE AU CENTUPLE

NB : la première messe aura lieu le jeudi 18 juillet 2024 à 5h45 à L'EGLISE NOTRE DAME DES APÔTRES.

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Décès de Laurent Blaise KABORE : Remerciements

mer, 17/07/2024 - 12:30

Le Naaba Kiiba, Chef de canton de Bazoulé ;

Le Senguedin -Nabiga ;

Le Songkglogo-Naaba de Beguegnan ;

La grande famille KABORE, à Beguegnan et Ouagadougou ;

Les familles alliées KABORE à Kokologho, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Côte-d'Ivoire, France et HEMA, à Niangoloko ;

La veuve KABORE/HEMA Awa Danielle, ses enfants Kévin et Yann ;

Maman KABORE Rihanata Marguerite au quartier OUIDI à Ouagadougou ;

Les frères et sœurs : Justin, Augustine, Pauline, Clémentine et Bernadette ;

Les cousins, cousines, neveux et nièces ;

Très touchés par votre présence massive et compatissante, votre soutien moral, spirituel, financier et matériel, vos nombreuses marques de proximité, d'affection, de solidarité et d'amitié, lors des obsèques de leur époux, père, frère, oncle, cousin, gendre, beau-frère,

Laurent Blaise KABORE, précédemment Inspecteur divisionnaire des Douanes, Ancien Vice-Président de la Fédération Burkinabè de Football,

Ancien Président de l'Union Sportive de Ouagadougou(USO), Ancien Trésorier de l'USO,

Ancien Chargé de Mission à la Direction Générale des Douanes, rappelé à Dieu à Ouagadougou le vendredi 14 juin 2024.

Ils remercient du fond du cœur les autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières, les représentants d'institutions, d'associations et de structures confessionnelles et professionnelles notamment :

• La délégation du Ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective ;
• Monsieur le Directeur Général de la Douane et sa délégation ;
• Messieurs les anciens Directeurs Généraux des Douanes ;
• Monsieur le Directeur Général du CBC et sa délégation ;

• Monsieur Simon COMPAORE, Maire Honoraire de la ville de Ouagadougou ;

• La délégation du Comité International de la Croix-Rouge ;

• Monsieur le Président de la Fédération Burkinabè de Football et sa délégation ;

• Monsieur le Président de l'Union Sportive de Ouagadougou (USO) et sa délégation ;

• La délégation des Présidents de clubs de football du Burkina Faso ;

• La délégation des internationaux et anciens internationaux de football ;
• La délégation des journalistes sportifs du Burkina ;
• Le 1er vice-président chargé de l'intérim du Mouvement du Peuple pour le
Progrès et sa délégation ;

• La délégation des commissionnaires agrée en Douane ;

• Les différentes délégations de promotionnaires ;

• Le personnel de la Clinique Médicale Centre d'Or ;
• La délégation des amis du Burkina et des pays amis ;
• La paroisse notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie et la Communauté
Chrétienne de Base (CCB) notre Dame de Toute Grace de Ouaga 2000 ;

les nombreux amis, collègues et connaissances que nous ne saurions citer de peur d'en oublier, les voisins du quartier et les nombreux anonymes.

Ils implorent Dieu Tout Puissant et Miséricordieux, de vous bénir tous et toutes et de vous récompenser abondamment.

Calendrier des messes commémoratives pour nos parents décédés

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Appel à candidatures pour le recrutement d'auditeurs aux Certificats professionnels en Commande publique en partenariat avec l'ARCOP

mer, 17/07/2024 - 12:00

Appel à candidatures pour le recrutement d'auditeurs aux Certificats professionnels en Commande publique en partenariat avec l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP)

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la deuxième session de recrutement d'auditeurs pour les Certificats Professionnels en Commande Publique délivrés par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) en partenariat avec l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), au titre de l'année académique 2023-2024.

Trois niveaux de certification sont proposés :
Certificat en gestion des marchés publics (CGMP)-niveau 1
Certificat en Contrôle des marchés publics (CCMP)- niveau 2
Certificat en régulation des marchés publics (CReMP)- niveau 3

Ces certificats ont pour objectif d'outiller les participants à une meilleure maîtrise du cycle de gestion des marchés publics afin de réduire les coûts et les délais de passation des Marchés financés sur fonds propres ou sur emprunts auprès des Bailleurs de fonds internationaux.

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

Être titulaire d'un baccalauréat ;
Justifier d'une expérience professionnelle de 5 ans dont deux ans dans les marchés publics pour les candidats ayant uniquement le BAC ;
Justifier d'une expérience professionnelle de 2 ans dans les marchés publics pour les candidats ayant au moins la Licence ;
L'inscription au Certificat CCMP est conditionnée par l'obtention du Certificat CGMP ;
L'inscription au certificat CReMP est conditionnée par l'obtention du Certificat CCMP.

I- Composition des dossiers d'inscription

Les candidats doivent déposer au Secrétariat de l'IUFIC un dossier de candidature, comprenant :
1) Niveau 1 : Certificat en Gestion des Marchés Publics (CGMP)
• Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;

• Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs ;
• Un Curriculum Vitae daté et signé du candidat ;
• Une copie certifiée conforme des diplôme(s) y compris le diplôme du baccalauréat ;
• Une copie légalisée d'un document officiel d'identité (Passeport, CNIB,) ;
• Un extrait d'acte de naissance.

2) Niveau 2 : Certificat en Contrôle des Marchés Publics (CCMP)

• Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;
• Une copie de l'attestation provisoire du Niveau 1 « Certificat en Gestion des marchés publics ».

3) Niveau 3 : Certificat en Régulation des Marchés Publics (CReMP)

• Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;
• Une copie de l'attestation provisoire du Niveau 2 « Certificat en Contrôle des marchés publics ».

 Durée des cours : 3 mois

 Frais de gestion des dossiers : 15 000 F CFA (non remboursable),

 Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :

 400 000 F CFA (candidatures personnelles)
 500 000 f CFA (candidatures institutionnelles).

Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.

II-Procédure d'inscription

 Lieu de dépôt des dossiers : Les dossiers sont recevables les jours ouvrables au secrétariat de l'IUFIC aux horaires suivants :
 08 heures à 15 heures 30 (du 26 juin au 31 juillet 2024) ;
 08 h30 heures à 14 heures (du 1er au 09 août 2024).

L'IUFIC est situé à Ouagadougou dans le quartier Patte d'Oie, Secteur 52, non loin du monument des droits humains sur l'Avenue Père Joseph WRESINKI, à 20 mètres de l'Eglise Catholique (bâtiment R+4).

 Calendrier de recrutement :
• Période de dépôt des dossiers : 27 juin au 9 août 2024.
• Résultats de la présélection des dossiers : 23 août 2024 (Affichage à l'IUFIC).
• Début des cours : 02 septembre 2024.

Les formations sont dispensées en présentiel et en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures. Les candidats souhaitant bénéficier des cours en journée sont invités à indiquer leur requête dans leur demande.

NB : Pour de plus amples informations, bien vouloir appeler aux 25 37 66 87//70 79 13 77//76 58 06 07, de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 16 heures (du lundi au vendredi).

Le Président

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite Congolais

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IN MEMORIA El Hadj OUATTARA Kinta Soumaïla

mer, 17/07/2024 - 09:30

" C'est D'ALLAH que nous venons, c'est à Lui que nous retournons "
18 Juillet 2004 – 18 Juillet 2024
Voilà déjà vingt ans, qu'il a plu à Allah de rappeler à lui son serviteur, notre bien aimé

El Hadj OUATTARA Kinta Soumaïla
Officier de l'Ordre du Mérite National.

En ce douloureux anniversaire et en sa douce mémoire, les grandes familles OUATTARA, BARRO, TRAORÉ ET COULIBALY À TOUSSIANA, TAGA, SEREKENI, MOUAMI ET BOBO,
Les familles alliées et amies COULIBALY,
OUÉDRAOGO, TRAORÉ, SARR, DIALLO, DIABY, ZONGO, SANOU ET SANOGO ;
Les Enfants, Petits Enfants, Arrière Petits Enfants,
Neveux, Nièces et Petits Neveux ;

le recommandent à vos prières et vous prient d'assister ou de vous unir d'intention aux cérémonies commémoratives en sa mémoire selon le programme suivant :

• Samedi 27 juillet 2024, veillée de prière à partir de 20H00 à son domicile au quartier Donona (Bobo Dioulasso) en face de la mosquée de Marahaba SANOGO.
• Dimanche 28 juillet 2024, DOUA à partir de 08 h 00 à son domicile au quartier Donona (Bobo Dioulasso) en face de la mosquée de Marahaba SANOGO.

Union de Prières

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Décès de KYELEM Marie Georgette : Remerciements

mer, 17/07/2024 - 08:30

⁃ La famille KYELEM à Tambéla, Ronsin (Koupéla) et Ouagadougou ;
⁃ La famille KABORE à Pouytenga (Natenga), Ouagadougou et Bobo-
Dioulasso ;

⁃ Le Tambél'Naaba ;
⁃ Le Responsable coutumier de Ronsin (Koupéla) ;
⁃ La famille de feu KOUDOUGOU Marcel à Naftenga (Koupéla) ;
⁃ La famille de feu KYELEM Edouard à Kamsaoghin, ouagadougou
⁃ La famille de feu BAGBILA Julien à Lelgum (Koupéla)
⁃ La famille de feu KYELEM Albert à Gounghin, Ouagadougou
⁃ La famille de feu KYELEM Cyprien à Ouagadougou ;
⁃ La famille de KYELEM Ignace à Ouagadougou ;
⁃ La famille de KYELEM Paul Goudma et de KYELEM Jean Marie à Ouagadougou ;
⁃ Les enfants de feu KYELEM Joachim : KYELEM Céline Marie et KYELEM Claude Marcel à Kamsaoghin, Ouagadougou

⁃ Les familles alliées BELEMSAGHA, MALGOUBRI, YAMEOGO, SAGNON, NACOULMA, OUBDA, KOROGHO et POUYA, profondément touchées par les nombreuses marques de sympathie témoignées à leur endroit lors du decés le 25 Juin 2024 de suite de courte maladie et de l'inhumation le 27 Juin 2024 de leur fille, sœur, tante et belle-sœur : KYELEM Marie Georgette, remercient de tout cœur tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté des soutiens multiples et multiformes.
Elles se gardent de citer des noms de crainte d'en oublier et vous invitent à toujours rester en union de prières pour le repos éternel de son âme.
Puisse Dieu tout puissant rendre à chacun au centuple ses bienfaits

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Burkina/Cohésion sociale : Les forces de sécurité intérieure et les autorités administratives renforcent leurs capacités sur les valeurs socioculturelles de la région du Nord

mer, 17/07/2024 - 00:34

Ouahigouya abrite du 16 au 18 juillet 2024, une session de formation des forces de sécurité intérieure et des autorités administratives régionales et locales, sur les us et coutumes de la région du Nord. Organisée par le PNUD dans le cadre du projet Réforme du secteur de la sécurité, cette formation vise à améliorer la connaissance des forces de sécurité, sur les us et coutumes des communautés vivant dans la région du Nord, afin de faciliter la collaboration civilo-militaire.

Le présent atelier de renforcement de capacités réunit les forces de sécurité intérieure, les autorités administratives régionales et locales, les coutumiers et religieux, les organisations féminines, des représentants des personnes déplacées internes, tous issus de la région du Nord. Au cours de l'atelier, les participants vont en apprendre davantage sur les us et coutumes des communautés Mossi, Peule, Fulsé, Samo, Nyonnionssé et Dogon. Il leur sera également présenté l'état des lieux de la collaboration entre civils et militaires et les enjeux liés à la cohésion sociale. Les mécanismes locaux de prévention et de gestion des conflits leur seront également exposés. Un plan d'action devrait être élaboré à la fin des travaux, pour une meilleure prise en compte des us et coutumes des communautés dans les opérations de sécurisation.

Selon le point focal du PNUD dans la région du Nord, Marie Joséphine Thama, la méconnaissance des us et coutumes des communautés par les forces de défense et de sécurité, engendre bien souvent des conflits et empêchent les dernières citées d'accomplir pleinement leur mission de protection des populations. Le PNUD engagé aux côtés du gouvernement burkinabè depuis l'avènement de la crise sécuritaire et humanitaire, espère à l'issue de cette formation, voir s'améliorer les relations entre civils et militaires, pour une franche collaboration en vue d'un retour de la paix et de la cohésion sociale.

Marie Joséphine Thama, point focal du PNUD dans la région du Nord

Kuilga Albert Zongo, secrétaire général de la région du Nord, représentant le gouverneur, fait remarquer que la construction de la paix et la réconciliation nécessitent une concertation et une bonne collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité. Et lorsque cette collaboration est « entachée d'allégations, d'exactions ou de stigmatisations à l'endroit de certaines communautés », la collaboration est mise à rude épreuve. C'est pourquoi il a salué la tenue de la présente session de formation, qui va sans nul doute améliorer la bonne entente et la bonne collaboration entre forces de sécurité et populations.

Kuilga Albert Zongo, secrétaire général de la région du Nord

« Cette bonne collaboration va sans doute faciliter la participation de l'ensemble des acteurs de la région dans la promotion du dialogue, de la paix partant du développement. Pour éviter d'éventuelles dérives, il est impératif de multiplier les actions susceptibles de restaurer la confiance entre les populations et les forces de défense et de sécurité (FDS) pour une meilleure synergie d'actions dans le cadre de la lutte antiterroriste », a-t-il ajouté.
Un plan d'action visant une meilleure prise en compte des us et coutumes des communautés dans les opérations de sécurisation, sera élaboré par les participants au cours des travaux.

photo de famille

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Ouagadougou : Des acteurs des systèmes alimentaires sensibilisés sur l'importance d'une alimentation saine et durable

mer, 17/07/2024 - 00:30

Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a procédé au lancement des « dialogues alimentaires » et du « dialogue multi-acteurs » de la ville de Ouagadougou, ce mardi 16 juillet 2024 à l'hôtel de ville. Ces dialogues, qui se dérouleront du 16 au 19 juillet 2024, visent à renforcer la gouvernance inclusive des systèmes alimentaires urbains, tant formels qu'informels de la ville de Ouagadougou.

La ville de Ouagadougou, en pleine expansion avec une population atteignant 3 204 000 habitants en 2023, connaît un taux de croissance de 4,84% par an, selon les chiffres des nations unies de 2023. Cette croissance rapide pose des défis majeurs en termes de gestion alimentaire urbaine, d'occupation des espaces verts et de stabilité des prix alimentaires face aux crises mondiales.

Pour répondre donc à ce défi de sécurité alimentaire, l'ONG RIKOLTO et Inades-Formation ont mis en place le projet AfriFOODlinks depuis décembre 2022.
Financé par l'Union européenne, ce projet de recherches et d'innovation cherche à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans 15 villes africaines et 5 villes européennes. Il promeut une approche circulaire des systèmes alimentaires urbains, encourage une gouvernance inclusive et multi-acteurs et stimule la création d'entreprises agroalimentaires innovantes dirigées par des femmes et des jeunes.
Pour parvenir à cette sécurité alimentaire, AfriFOODlinks organise des dialogues alimentaires et multi-acteurs des systèmes alimentaires de la ville de Ouagadougou. Durant 96 heures, des panels, des discussions multi-acteurs et une célébration des mets locaux seront organisés.

« Cet atelier est crucial pour nous orienter vers des systèmes d'approvisionnement alimentaire sain afin de garantir à nos populations un accès à des produits de qualité », Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou

A entendre le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, cet atelier revêt une importance cruciale pour la ville de Ouagadougou, en ce sens qu'il permettra aux experts de réfléchir et de proposer des orientations sur les systèmes à adopter afin que la population puisse accéder à des systèmes d'approvisionnements alimentaires sains, ce qui est essentiel pour le bon déroulement des activités.
« Nous venons de lancer officiellement les travaux de l'atelier qui porte sur la gouvernance des systèmes alimentaires sur la ville de Ouagadougou. Une population en bonne santé dépend en partie du système alimentaire dont elle s'approvisionne. (…) Les cultures urbaines que nous allons enclencher aujourd'hui doivent vraiment être bien surveillées pour que nos populations puissent avoir des produits qui répondent aux normes. A l'issue des travaux, les collectivités de Ouagadougou doivent s'engager à suivre les consignes qui nous seront données pour que nous puissions donner une alimentation saine à nos populations », a déclaré le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.

« Les deux premiers jours seront consacrés à ces panels, tandis que les deux derniers jours seront dédiés à l'élaboration d'une stratégie pour une alimentation saine », Isidore Della, directeur de Inades-Formation

« Durant ces quatre jours d'atelier, nous allons en premier lieu avoir des panels qui seront focalisés sur un certain nombres de thématiques. Nous allons d'abord échanger ensemble sur la gouvernance alimentaire sur la ville de Ouagadougou ; échanger sur l'alimentation saine sur la ville de Ouagadougou tout en touchant tout ce qui est aspect qualité et pour la santé humaine. Nous allons ensuite parler des questions de la gestion des infrastructures marchandes, infrastructures liées au système alimentaire. Enfin, nous allons inviter aussi des acteurs qui sont dans l'agroalimentaire et qui sont dans l'alimentation de la ville de Ouagadougou pour que nous puissions échanger sur leurs expériences en termes de succès mais également de difficultés et voir comment nous pourrions trouver ensemble des solutions », a détaillé le directeur de Inades-Formation, Isidore Della.

La représentante pays de l'ONG RIKOLTO, Bernadette Ouattara, a souligné l'importance de ce projet coordonné par RIKOLTO et qui concerne, pour le Burkina Faso, la ville de Ouagadougou.
« Nous allons accompagner à la facilitation du processus multi-acteur, la concertation des acteurs pour amener chaque acteur à exprimer son avis sur ce qu'il faudrait faire pour trouver des solutions aux problématiques qui auront été mises en exergues », a-t-elle déclaré.

« Nous allons faciliter le processus multi-acteurs pour permettre à chacun d'exprimer ses idées et trouver des solutions aux problématiques soulevées », Bernadette Ouattara, représentante pays de RIKOLTO

Les résultats attendus au sortir de ces échanges incluent la sensibilisation des acteurs à l'importance d'un système alimentaire sain et durable, la promotion des produits locaux et la consommation responsable, et l'engagement accru des acteurs pour une gouvernance inclusive et durable des systèmes alimentaires urbains.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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Burkina / Journée des doctorants de l'INSS : La 4e édition placée sous le thème « Recherches doctorales en période de crise »

mer, 17/07/2024 - 00:25

L'Institut des sciences des sociétés (INSS) du Burkina Faso a organisé ce mardi 16 juillet 2024, à Ouagadougou, la 4e édition de la Journée des doctorants, un événement annuel destiné à promouvoir la recherche et à encourager les échanges académiques entre les jeunes chercheurs. Co-parrainée par Dr Marie Thérèse Arcens/Somé et Dr Cyriaque Paré, cette édition est placée sous le thème « Recherches doctorales en période de crise ».

La 4e Journée des doctorants a été ponctuée par trois principaux panels, animés exclusivement par les présentations des travaux de thèse des doctorants. Le premier panel est intitulé « Philosophie, lettre et sociologie ». Regroupant le plus grand nombre de communications de la Journée, le deuxième panel, intitulé « Sciences juridiques et politiques », a été subdivisé en deux parties. Le troisième et dernier panel, quant à lui, est intitulé « Éducation et géographie ».

Dix-sept travaux de thèse à présenter

Alors que dix-sept communications au total ont été présentées par les doctorants, la communication inaugurale, elle, a été livrée par le Dr Alain Joseph Sissao.
La directrice de l'INSS, Dr Aoua Carole Bambara/Congo a affirmé lors de son discours, que les doctorants sont les coeurs battants de la recherche. « Ils apportent de nouvelles perspectives, des idées innovantes, et une belle énergie qui sont essentielles à l'avancement de la recherche », a-t-elle ajouté.

« Nous avons choisi le présent thème au regard de la situation nationale qui exige des chercheurs en sciences humaines et sociales, d'y apporter des solutions », Dr Aoua Carole Bambara/Congo, directrice de l'INSS

Rappelant que le parcours doctoral est parsemé de défis, de rigueur intellectuelle, de résilience personnelle, d'un engagement sans faille, de longues heures d'études, des moments de doute et d'obstacles imprévus, Dr Aoua Carole Bambara a souligné que le travail du doctorant ne se limitait pas qu'à la production de thèses. Ce travail contribue justement, selon elle, à l'évolution des connaissances et au développement de nouvelles perspectives face aux défis multiformes.

L'humilité en toute circonstance scientifique

Pour la présidente du conseil scientifique, Dr Edwige Traoré, les doctorants doivent faire preuve d'humilité en toute circonstance scientifique. Cela constitue, renchérit-elle, la voie royale pour accéder à la connaissance. « Je présente mes remerciements également à nos collègues des universités Joseph Ki-Zerbo, Thomas Sankara de Ouagadougou, Norbert Zongo de Koudougou et Nazi Boni de Bobo-Dioulasso qui ont accepté d'être à nos côtés pour écouter nos chers doctorants et apporter leurs contributions à l'avancée de leurs travaux de thèse », a-t-elle mentionné.

« Nous vous demandons d'être à l'écoute des remarques et suggestions à l'endroit de vos communications », Dr Edwige Traoré, présidente du conseil scientifique

Cette journée, tenue dans les locaux de l'INSS, est un moment unique et précieux dans la vie académique des doctorants. Et c'est avec honneur qu'ont accueilli Dr Marie Thérèse Arcens/Somé et Dr Cyriaque Paré, le choix de leurs personnes pour le parrainage de cet évènement scientifique. « Il va sans dire que la préparation d'un doctorat n'est pas donnée à n'importe qui. La rigueur qui en est exigée, l'organisation de sa vie autant professionnelle, familiale, sociale, que de chercheur, la recherche à mener avec méthode, la posture à prendre en matière d'éthique et de déontologie sont les maîtres-mots sur lesquels le parrain et la marraine ne peuvent qu'être vigilants, voire intransigeants », a porté à la connaissance de ses filleuls, Dr Marie Thérèse Arcens.

« Nous souhaitons à tous de sortir grandis professionnellement de cet exercice ô combien périlleux », Dr Marie Thérèse Arcens/Somé, marraine de la 4e Journée des doctorants

La nécessité de soutenir les doctorants

Le Dr Cyriaque Paré, co-parrain des doctorants de l'INSS, a souligné l'importance de l'accompagnement des jeunes chercheurs dans les moments cruciaux de leur parcours académique. Il a mis en lumière les défis auxquels les doctorants sont confrontés, en particulier ceux qui obtiennent un emploi avant d'avoir terminé leur thèse. « Certains doctorants après avoir trouvé un travail, sont tentés d'abandonner leurs recherches en raison des exigences professionnelles et personnelles qui viennent s'ajouter à la préparation de leurs thèses » a-t-il confié. Cette situation, bien que compréhensible, menace la réussite académique de nombreux doctorants, compromettant ainsi leurs aspirations et la contribution potentielle de leurs recherches à la société.

« Nous attendons de nos filleuls qu'ils réussissent l'exercice doctoral et soutiennent avec toute la rigueur scientifique », Dr Cyriaque Paré, co-parrain de la 4e Journée des doctorants

Dr. Paré a également révélé que l'accompagnement des doctorants ne se limite pas à un soutien moral et académique. Parfois, il est nécessaire de leur offrir une aide matérielle et financière pour qu'ils puissent mener à bien leurs travaux de recherche. « Il nous faut parfois fournir un soutien matériel et financier à nos filleuls, afin de leur permettre de surmonter les obstacles qui se dressent sur leur chemin » a-t-il expliqué.
Cette assistance est essentielle pour aider les doctorants à rester concentrés sur leurs objectifs académiques et à atteindre l'excellence malgré les défis qu'ils rencontrent. Par cette approche, Dr. Paré et ses collègues démontrent un engagement profond envers le succès de leurs protégés, renforçant ainsi la communauté académique de l'INSS.

Les participants à la 4e Journée des doctorants de l'INSS

La 4e Journée des doctorants de l'INSS offre une plateforme précieuse pour la diffusion et le débat des recherches en sciences sociales. Elle permet non seulement de mettre en lumière les travaux des jeunes chercheurs mais également de renforcer les réseaux académiques et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour la recherche au Burkina Faso.

Cette journée annuelle s'inscrit désormais comme un rendez-vous incontournable pour les doctorants et l'ensemble de la communauté scientifique burkinabè, contribuant ainsi, à l'émergence d'une recherche solide et pertinente pour les défis du développement national.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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