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Mis à jour : il y a 2 mois 1 semaine

Ambassade des Etats-Unis d'Amérique : Vente aux enchères sous plis fermés de véhicules

mer, 14/08/2024 - 12:35

L'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, sis à Ouaga 2000, Avenue Sembene Ousmane, non-loin du Ministère de l 'Agriculture, organise une vente aux enchères sous plis fermés de véhicules dans les locaux de son Entrepot sis à Ouaga Extension à l'Intersection vers SALITASS, Ouaga 2000.

• Tout soumissionnaire doit s'inscrire au préalable et obtenir une carte de participation dans les locaux de l'Entrepot de l'Ambassade des États-Unis sis à Ouaga Extension, à l'Intersection vers SALITASS, Ouaga 2000.

• Les inscriptions, les visites et les soumissions des offres se feront selon le programme suivant :

Mardi 13 Aout, 2024 – de 9h à 16h ;
Mercredi 14 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Vendredi 16 Aout 2024 – de 8h à 12h ;
Lundi 19 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Mardi 20 Aout 2024 – de 9h au 16h ;
Mercredi 21 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Jeudi 22 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Vendredi 23 Aout 2024 – de 08h à 12h ;
- Lundi 26 2024 – de 08h à 12h.
Mardi 27 Aout, 2024 – de 9h à 16

• La participation à la vente se fait sous plis fermés.

• Les véhicules en vente sont constitués en lots, et seront vendus en l'état (sans aucune garantie). L'Ambassade se réserve le droit de rétirer tout ou partie des lots de la vente.

• Date limite – Aucune offre ne sera reçue après la date limite du mardi 27 Aout, 2024 à 16h.

• Dépouillement, compilation et annonce des résultats suivis de paiements – Les soumissionnaires retenus seront informés à partir de mercredi 28 Aout par appel telephonique, par courriel electronique ou par messagerie WhatsApp.

Seuls les paiements en espèces, ou par chèques bancaires certifiés seront acceptés. Les sommes versées sont non-remboursables.

Les soumissionnaires gagnants auront à partir du jeudi 29 de 08h30 jusqu'à 16h00 pour effectuer les paiements intégraux auprès de la Caisse de l'ambassade.

Si aucun paiement n'est reçu avant la date limite du vendredi 30 Aout à 16h00, les enchérisseurs gagnants perdront leurs droits et les enchérisseurs suivants sur la liste seront contactés ;

• Formalités administratives et douanières – après les paiements, les gagnants recevront les documents nécessaires pour remplir les formalités administratives et douanières.

• L'enlèvement des véhicules ne sera autorisé que sur présentation des reçus (quittances) et des documents douaniers confirmant le paiement effectif des droits et taxes de douane. L'Ambassade se réserve le droit de vérifier l'authenticité desdits documents.

• NB : La signature des différents « ACTES DE VENTE » n'interviendra qu'après l'accomplissement effectif des formalités douanières.

• Pour plus d'informations, appelez-le : 25 49 54 18/ 25 49 54 07/ 25 49 54 06/

WhatsApp : 77 28 02 21

Catégories: Afrique

5e édition de formation certifiante aux normes comptables internationales IFRS/IPSAS

mer, 14/08/2024 - 12:00

CERTIFICATION AUX NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES IFRS/IPSAS

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI), en partenariat avec GLOBAL EXPERT à Abidjan organise la cinquième édition de formation certifiante aux normes comptables internationales IFRS/IPSAS

 Objectif

Ce double certificat de spécialisation a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser les normes IFRS destinées au secteur privé et IPSAS pour le public.

 Public cible
Experts comptables, consolidateurs, DAF, Cadres comptables, financiers et fiscaux, contrôleur de gestion, Enseignant, étudiants, etc

 Contenu indicatif
Module 1 : Cadre conceptuel et pratique des normes IFRS,
Thèmes abordés

• Les fondements des normes comptables internationales IFRS ;
• Le cadre conceptuel des normes comptables internationales IFRS ;
• Panorama des normes de présentation de l'information financière ;
• Panaroma des normes d'évaluation des actifs et passifs financiers ;
• Panaroma des normes d'instruments financiers ;
• Panaroma des normes d'évaluation des produits, impôts, variation des cours ;
• Consolidation en normes comptables internationales IFRS ;
• Normes spécifiques et sectorielles ;
• Interprétations SIC , IFRIC et IFRS Pour PME ;
• Mise en œuvre du projet IFRS dans l'entité ;

Module 2 : Cadre conceptuel et pratique des normes IPSAS.

Thèmes abordés
• Fondements et principales caractéristiques des normes comptables internationales IPSAS ;
• Présentations des états financier IPSAS ;
• Traitement des actifs selon les normes comptables internationales IPSAS ;
• Traitement des passifs selon les normes comptables internationales IPSAS ;
• Charges, produits et reconnaissance des revenus ;
• Les autres normes comptables internationales IPSAS.

 Coût du certificat

Le coût de la formation est de 500 000 pour les candidatures individuelles et 600 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.

 Calendrier de formation

 Dépôt des dossiers : jusqu'au 23 Août 2024
 Durée de la formation : 23-31 Août 2024
 Période de formation : 16h à 21h30 en semaine (8h à 16h30 les week-ends)

 Condition de validation

Les modules feront l'objet d'une évaluation des compétences. La délivrance du certificat est conditionnée par la validation des modules avec une moyenne de 12 au moins.

 Formateur
La formation est assurée par Joël MABUDU, Expert-comptable diplômé, certifié aux normes internationales, co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA, co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYSCEBNL)
Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
 les normes comptables internationales,
 la gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
 la finance de marché,
 la cession, acquisition et transmission d'entreprise.

Pour vous inscrire ici
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9
Pour plus d'informations sur nos offres, merci de visiter notre site
www.lecagei.com

Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com

Catégories: Afrique

Décès de KOUDA Kougri Valentin : Remerciements et faire-part

mer, 14/08/2024 - 10:30

La grande famille KOUDA à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Koudougou, Côte-d'Ivoire ….

Les famille alliées : Noungou, Sanfo, Ouedraogo, Zida, Nassa, Yelkouni, Sawadogo, Bonkoungou, Nanema, Dipama, Koudougou, Sankara,… à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Koudougou, Côte-d'Ivoire ….

La veuve : Noëlie

Les enfants : Achille, Alain, Thérèse

Expriment leurs sincères remerciements à la chorale et aux fidèles de la coordination Saint Jean-Baptiste de Toecin, l'ensemble des commerçants de rood-wock, des yars, les voisins, parents et amis ; pour leurs soutiens multiformes ; lors du rappel à Dieu de leurs fils, frère, époux, père, beau-père, grand-père ; survenu le dimanche 28 Juillet 2024 à la clinique Sandonf, suivi de l'inhumation le mardi 30 Juillet 2024 au cimetière de municipal de Goughin à Ouagadougou.

Par ailleurs, elles s'abstiennent de citer les noms de peur d'en oublier, que le Seigneur, Dieu de miséricorde vous le rende au centuple.

Par la miséricorde de Dieu l'âme des fidèles défunts reposent en paix !

Catégories: Afrique

Décès de GOLANE Pierre : Remerciements et faire-part

mer, 14/08/2024 - 10:00

La grande famille : GOLANE à Tô, Toma, Ouagadougou, Bobo- Dioulasso, Dédougou, Koudougou, Abidjan, New- york et Italie ;

La famille ZOURE à Garango, Bobo- Dioulasso et Ouagadougou ;

Les familles alliées : Ky, Zanté, Karambiri, Toé, Foro, Boro, Garané, Kawané, Paré, Zerbo, Yélémou, Débadé, Aoué, Toni, Ouléné, Koffi, Sow, Ouédraogo, Dama, Diallo, Kaboré, Sanou, Kafando, Bassolé, Bonané, Zida, Bancé, Guissou et Kiemdé ;

La veuve GOLANE/ZOURE Marie Solange ;

Les enfants : Jean- Paul Kader, Iverneste Inès Woudie, Virginie Marie Clémentine, klébert Adonis Mesmer, Franceline Mireille, Mendelsshon Melchicedeck, Jocelyne Mirabelle Konwoma, winston Jean Salvador, Rodrigue Ulrich, Fabrice, Louis Hernandez et Didier Télesphor ;

Les petits- enfants : Mahazou, Elvire Ornela, Marie Rose, Pierre Aston, Jackira Marie- Joseph, Pierre Arnold, Lawankilia Franck Nathaniel, Manuel Ludvig, Mohamed Abdoul Aziz, Maïmouna, Fabrice Sorène, Donald Adonis Mesmer, Yirkossili Pierre Abdoul Khalid, Ariel Arnold, Ya Adingra Héna, Joseph Jordan, Lawakoudouin Gérald par ce canal vous traduisent toutes leurs reconnaissances lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, père, grand- père, époux GOLANE Pierre, précédemment Inspecteur des Eaux et Forêts à la retraite survenu le Mercredi 31 juillet 2024 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 02 Août à Toma.

Leurs remerciements vont : aux collègues, aux amis, voisins et connaissances au Burkina et ailleurs, qui de près ou de loin ont compati à leur douleur.

Elles s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.

Par ces mots, nous tenons à vous assurer de notre reconnaissance pour vos marques de sympathie et de soutien à notre égard, suite à la perte de cet être qui nous était si cher. Du plus profond de notre cœur, nous vous remercions.

Nous vous informons par ailleurs que la messe pour les funérailles chrétiennes sera célébrée le samedi 30 Novembre 2024 à l'Église Sacré- Cœur de Toma à 10h.

Nous vous invitons à toujours rester en union de prières pour le repos éternel de son âme.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » Saint Jean 11 :25

Catégories: Afrique

Procès ONEA contre usagers fraudeurs : L'audience renvoyée au 20 août 2024

mer, 14/08/2024 - 00:15

L'audience du dossier dit « Procès ONEA contre usagers fraudeurs » avait lieu ce mardi 13 août 2024 au Tribunal de grande instance (TGI Ouaga 1). Aussitôt appelé, le dossier a été renvoyé au 20 août 2024 « pour extraction des prévenus ».

Au cours des débats, on note que les prévenus ne sont pas venus au palais parce que le procureur ne l'avait pas ordonné, explique un avocat de la défense.

Il faut noter que ce sont cinq personnes poursuivies pour soustraction frauduleuse d'eau courante à l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA).

Note: ">Lire aussi : Ouagadougou : Des présumés auteurs de soustraction frauduleuse d'eau courante causent un préjudice financier de plus de 30 millions de FCFA à l'ONEA

Le 27 juin 2024, la Cellule économique et financière de la section de recherches de la troisième légion de gendarmerie nationale les a présentées au cours d'une conférence de presse.

Selon le directeur régional du Centre de l'ONEA, Moussa Siemdé, pour l'année 2023, ce sont plus de 150 millions de francs CFA qui sont évalués comme préjudice financier dans les cinq agences ONEA de Ouagadougou.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Journée internationale des gauchers : « Les parents avaient enchaîné les doigts de ma main gauche pour m'empêcher de l'utiliser », Sékou Ouédraogo

mer, 14/08/2024 - 00:10

La journée internationale des gauchers est célébrée chaque 13 août. Cette journée dédiée aux gauchers est l'occasion de les mettre en lumière dans une société majoritairement dominée par les droitiers. À travers un micro-trottoir, des gauchers partagent leurs histoires, en révélant des anecdotes de leur enfance, marquée le plus souvent par des adaptations forcées et des incompréhensions culturelles.

Abdoulazize Bamogo, ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC)

« Aujourd'hui, être gaucher ne me cause pas trop de problème. Il n'y a pas de véritables difficultés depuis qu'on est adulte. C'est durant l'enfance que c'était un peu plus compliqué. Même avant que je n'aille à l'école primaire, c'était difficile surtout pour manger parce que comme je suis issu d'une famille musulmane, en islam on préfère utiliser la main droite pour beaucoup de choses et c'est interdit d'utiliser la main gauche pour un certain nombre choses notamment pour manger. Et moi quand j'étais gamin, c'était vraiment difficile, parce que quand on posait le repas, c'est souvent ensemble, avec les mamans et les frères, qu'il fallait manger.

En général, les gens commençaient à manger et moi je suis là, je cherche la main à utiliser. Et souvent, ceux qui voulaient plaisanter un peu avec moi me regardaient et attendaient que j'essaie de plonger une main pour qu'on m'attrape la main gauche pour dire que ce n'est pas cette main qu'il faut utiliser mais plutôt la main droite. Après quand on devient grand, ce n'est vraiment pas un problème particulier. Pour saluer, ça ne cause pas trop de problème parce que quand vous êtes en face de quelqu'un et que la personne tend généralement la main droite, même quand tu te trompes, tu te ressaisis rapidement avec la main qui correspond à celle que celui qui est en face de vous vous a tendu.

Tout cela s'est posé en termes de problèmes durant l'enfance. Quand on grandit, ça devient un peu plus simple à gérer. Au niveau de l'écriture, ça ne m'a pas causé de problème. Par contre, c'est à mon grand-frère que cela a causé des problèmes, parce que lui, il avait poursuivi dans l'école coranique et là-bas, on l'a plutôt obligé à utiliser la droite pour écrire. Et ça fait que son écriture jusqu'aujourd'hui, quand tu regardes, tu sens que ce n'est pas trop ça parce que ça été un peu trop forcé. Mais il arrive aujourd'hui à se débrouiller avec les deux mains, contrairement à moi qui suis pleinement gaucher et qui ne peux pas faire grande chose avec la main droite ».

Armelle Ouédraogo/ Yaméogo, journaliste reporter à Lefaso.net

« Il faut dire que ma vie au quotidien est comme celle des droitiers. Je fais normalement tout avec la main gauche. Ce sont peut-être les droitiers qui voient que je le fais avec la gauche sinon pour moi, tout se fait naturellement. Ecrire, manger, faire les travaux domestiques, tout se fait naturellement. Je fais tout avec la main gauche de la même manière que les droitiers utilisent leur main droite. Moi j'utilise le plus ma main gauche pour couper les condiments, écrire, me laver, laver les enfants, laver les habits, même nouer le pagne. Utiliser la main gauche, la plupart du temps, ne pose pas de soucis, sauf quelques rares fois où j'ai connu des situations pas très agréables.

Par exemple, j'étais au mariage d'une cousine. J'étais en train de servir le repas. Avec la droite je n'y arrivais vraiment pas, donc j'ai préféré utiliser la gauche. Je servais les gens avec la gauche et arriver à une dame, elle m'a dit non, c'est bon, de déposer la louche qu'elle allait se servir elle-même, parce qu'elle n'aime pas la gauche. Je ne l'ai pas pris trop mal, je l'ai laissé faire et ensuite, j'ai cherché un coin, je me suis mise de côté. Ça ne me touche pas plus que ça, parce que je me dis c'est leur façon de voir les choses, libre à eux.

C'est peut-être dans la conception culturelle, notamment chez les Mossis, que les gens disent que la main gauche est celle qui n'est pas bonne, donc les gens ont des idées arrêtées et voient ça comme un truc pas bien. Sinon, être gaucher ou droitier, c'est la même chose, c'est la capacité à utiliser la main gauche plus que la droite. Donc je ne vois pas de mal à ça. Ce que je veux dire aux parents qui ont des enfants gauchers, que ce n'est pas la peine de forcer l'enfant à utiliser la main droite. C'est une prédisposition naturelle et il faut laisser la personne développer naturellement l'usage de sa main gauche. Je ne vois pas de problème à cela parce que j'ai mon fils de quatre ans qui est aussi gaucher comme moi, ce n'est pas un souci. Ce n'est pas la peine de frustrer les enfants, de les obliger à utiliser la main droite. Je ne vois pas de mal à être gaucher ».

Yaya Boudani, journaliste à radio Pulsar

« A vrai dire, nous nous efforçons pour nous adapter aux autres. L'utilisation de certains objets du quotidien est parfois compliquée, puisque certains objets sont faits uniquement pour être utilisés par les droitiers. Pour manger avec la main, c'est avec la droite, mais quand il faut utiliser une cuillère ou une fourchette, il faut la gauche. Mais avec le temps, on finit par s'habituer. Je tends toujours la main droite pour une poignée de main. Il faut souligner qu'on s'excuse régulièrement auprès de certaines personnes, quand on tend la main gauche pour récupérer un objet ou remettre un objet.

Ce n'est pas toujours que les gens comprennent cette situation. Je me rappelle avoir subi toutes sortes de punitions à l'école pour me pousser à écrire avec la main droite. Mes parents avaient été convoqués plusieurs fois au niveau de l'école (surtout au primaire) pour leur demander de m'obliger à utiliser la main droite. La proposition avait été faite de plâtrer ma gauche, mais mon père a dû expliquer que depuis ma naissance, j'utilise la main gauche donc il fallait me laisser continuer. Je suis gaucher de la main et du pied, du coup je sais à quoi m'en tenir en fonction des situations ».

Koti Ange Laurentia Da

« La plupart du temps, les gens sont surpris dès qu'ils me voient écrire avec la main gauche : ah tu écris avec la main gauche ! Les gens me demandent tout le temps comment je fais pour rester gauchère parce qu'il y a de nombreuses personnes qui ont été contraintes de changer de main car elles étaient gauchères ».

Sékou Ouédraogo, journaliste à Burkina Info

« C'est à l'âge de trois ans qu'on a constaté que je suis gaucher car en faisant certains travaux, j'utilisais plus la main gauche que la droite. Je buvais l'eau et je mangeais avec la main gauche, mais entre-temps, les parents avaient enchaîné mes doigts et ma main gauche pour m'empêcher de l'utiliser. Dans la société africaine surtout chez nous les musulmans, on pense que l'être gaucher est une forme de malédiction. Même avec les parents, ce n'était pas facile parce que chaque fois que je faisais une tâche avec la main gauche, c'était des punitions à n'en point finir.

Il arrivait même qu'on me fasse passer une journée sans manger tout simplement parce que j'ai tenté d'enlever la nourriture avec la main gauche. A l'école aussi, ce n'était pas facile parce que j'étais le seul gaucher et mon enseignant voulait que j'écrive avec ma main droite parce que pour lui, il était inadmissible qu'un gaucher puisse intégrer l'école. Lorsque j'écrivais avec la main gauche et que l'enseignant arrivait, j'étais obligé de changer de main, sinon il me frappait.

Aujourd'hui, je fais pratiquement tout avec la main gauche, sauf quelques exceptions comme saluer quelqu'un. Je ne mange pas non plus avec la main gauche, même si je me surprends quelques fois en train de le faire mais je change dès que je m'en rends compte. Je prends mes ablutions et cuisine avec la main gauche. Il est vrai que c'est mal vu, mais lorsque j'utilise ma main droite pour faire quelque chose, je n'ai pas le même rendu que si c'était avec ma main gauche. On m'a surnommé gaucher et ce nom m'a suivi. Toute personne qui ne connaît pas mon prénom m'appelle ainsi. C'est une forme de stigmatisation mais je n'en fait pas un problème. Naître gaucher est une chance et je le prends avec plaisir.

J'interpelle les parents qui n'ont toujours pas compris qu'on naît avec et qu'en aucun cas on ne pourrait changer. On doit sensibiliser les parents pour qu'ils encouragent les enfants qui naissent gauchers et qu'ils ne voient pas cela comme un handicap mais plutôt comme une valeur ».

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Entrepreneuriat : Les encadreurs nationaux formés pour mieux assurer leur mission sur le terrain

mer, 14/08/2024 - 00:05

Le ministre de la Jeunesse et de l'Emploi a, à travers la direction générale de la jeunesse et de l'éducation permanente, organisé un atelier pour former les encadreurs nationaux sur les outils du programme de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes. La rencontre de formation a débuté ce mardi 13 août 2024, à Ouagadougou et elle prendra fin le 17 août.

Cette formation entre dans le cadre d'un programme que la Conférence des ministres de la jeunesse, des sports et de la francophonie (CONFEJES) développe. Il s'agit du programme de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes. Il est mis en œuvre sur l'ensemble des treize régions du pays.

« La confédération a décidé d'appuyer le Burkina Faso pour renforcer les capacités des encadreurs nationaux de ce programme pour qu'ils puissent mieux assurer le suivi des promoteurs sur le terrain. Le Burkina Faso met en œuvre ce programme depuis plusieurs décennies maintenant. Chaque année, nous organisons des formations en entrepreneuriat au niveau des différentes régions. Nous assurons le montage des plans d'affaires des jeunes formés. Nous sommes heureux d'annoncer que depuis quatre à cinq années, nous avons la totalité des plans d'affaires des jeunes acceptée par le comité technique de sélection et d'orientation de la confédération. Les jeunes bénéficient d'une subvention. Ce qui leur permet de mettre en œuvre leurs projets », a signalé le directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente, Larba Pilga.

Le directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente

Et d'ajouter : « Comme ce sont nos collègues qui sont dans les différentes régions pour assurer le suivi des promoteurs, il était important qu'on renforce leurs capacités sur les outils de suivi mais également sur les canevas de montage des plans d'affaires, d'où cette session de formation ».

Dingam Donon-Horbe, le directeur des programmes jeunesse de la confédération.

Au cours de cette formation, plusieurs thématiques seront abordées. Il s'agit, entre autres, de l'étude du marché, de l'étude financière et d'une étude pratique sur la négociation du financement. La pratique de la négociation du financement vise à permettre aux encadreurs d'acquérir des connaissances en matière de négociation de financement. Afin qu'ils puissent transmettre ces connaissances aux jeunes sur le terrain pour que ces derniers puissent avoir les connaissances nécessaires pour négocier un financement avec d'autres structures au cas où ils ne bénéficient pas du financement de la confédération.

Photo de famille

« Nous allons faire des simulations en tant que bailleur des jeunes. Ils vont s'affronter pour voir quelles sont les vrais outils pour obtenir un financement. Nous avons constaté que le gros problème que beaucoup de jeunes rencontrent, se situe au niveau du plan d'affaires. Or c'est le plan d'affaires qui permet au bailleur de voir comment le jeune entend monter son activité. Donc nous allons beaucoup mettre l'accent sur l'élaboration du plan d'affaires », a fait savoir Dingam Donon-Horbe, le directeur des programmes jeunesse de la confédération.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : La FAO contribue pour l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 6 800 ménages à travers la mise en œuvre d'un projet d'urgence

mer, 14/08/2024 - 00:00

L'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dresse, ce mardi 13 août 2024, le bilan de mise en œuvre du projet « Amélioration de la sécurité alimentaire et protection des moyens d'existence des ménages vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord du Burkina Faso (OSRO/BKF/212/NOR) ». La cérémonie d'ouverture de cet atelier s'est faite en présence du secrétaire général de la région du Nord, Albert Zongo, représentant le gouverneur.

Dix-huit mois. C'est le temps qu'il a fallu pour la mise en œuvre du projet OSRO/BKF/212/NOR par la FAO, soutenue financièrement par la coopération norvégienne à environ deux milliards de francs CFA. Les communes cibles de ce projet qui a œuvré au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages agro-pastoraux/pastoraux vulnérables étaient Toma, Gassan, Dédougou et Bondokuy pour la Boucle du Mouhoun ; Boussou et Gourcy dans la région du Nord ; Boulsa dans la région du Centre-nord. En dépit des contraintes sécuritaires de ces zones, la délocalisation de certaines d'entre elles initialement choisies pour s'assurer que le projet porte fruit, la FAO a pu engranger des résultats probants.

Les acteurs du projet mobilisés pour le bilan

« Pour le volet production végétale, ce sont des actions en lien avec la préparation des sols de bas-fonds rizicoles ainsi que des appuis en intrants pour le riz, le niébé (semences et fertilisants) et des équipements en appui à la production et la conservation qui ont été réalisées. Concernant la production animale, il s'est agi d'appuis pour l'amélioration de l'alimentation et de la santé animale à travers la production du fourrage avec des intrants de qualité, la mise à disposition d'aliment bétail, la recapitalisation du cheptel en synergie avec le projet G5 Sahel et la protection sanitaire des animaux ainsi que l'appui en matériel de fauche et conservation du fourrage (caissons et faucilles). Pour la coordination, les capacités des bénéficiaires ainsi que celles des partenaires ont été renforcées sur des thématiques innovantes dans le domaine de l'agriculture, de l'élevage et de la gestion des activités génératrices de revenus », a résumé Madi Sawadogo, représentant le chargé de programme de la FAO.

« Le projet a atteint son objectif », Madi Sawadogo

Les bénéficiaires de leur côté, confirment ces acquis et témoignent avoir été soulagés par l'initiative. C'est le cas de Yamlayiri Souli, bénéficiaire de Dédougou, venu à Ouahigouya pour assister à l'atelier de mise en œuvre du bilan. Ayant échappé à la mort et séparé brutalement de ce qui lui offrait de quoi se nourrir, c'est avec le cœur plein d'allégresse qu'il salue ce projet. « On a été victime d'attaques terroristes qui ont occasionné notre déplacement à Dédougou. Avec les attaques, on a perdu beaucoup d'animaux. On s'est retrouvé avec quelques têtes à Dédougou. Il n'y avait pas de fourrage. Ce n'était pas facile ! Mais plus tard, le projet est arrivé comme un sauveur ! Nous avons bénéficié de l'accompagnement dans le domaine de l'élevage. Et grâce à ce projet, nous avons pu augmenter notre productivité, vendre à deux reprises, acheter de la nourriture, payer la scolarité de nos enfants. N'eut été cela, on ne savait pas à quel saint se vouer », a-t-il avoué.

« Au-delà de tout, je dis merci à Dieu pour la vie », Yamlayiri Souli

De son côté, Albert Zongo, secrétaire général de la région du Nord, a salué l'initiative de ce projet qui a permis à 6 800 ménages de démarrer une activité et de travailler à s'auto-suffire. « Après l'exécution d'un projet, si les premiers responsables acceptent de s'asseoir avec toutes les parties prenantes pour faire le bilan, c'est que la bonne gouvernance a été au rendez-vous. C'est cela qui nous va droit au cœur parce que discuter des acquis, des difficultés et des résultats engrangés par le projet pour améliorer les phases à venir est important », a-t-il salué.

« Ce projet s'est tenu dans des zones à forts défis sécuritaires, ce qui est encourageant », Albert Zongo

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Justice : Le tribunal administratif de Bobo déclare illégale la réquisition de deux magistrats

mar, 13/08/2024 - 23:55

À son audience des référés tenue ce 13 août 2024 à 17 heures, le Tribunal Administratif de Bobo-Dioulasso déclare que les ordres de réquisitions des procureurs ZOUGROUANA Roger-André et NACRO Abdoul Gafarou, en date du 09 août 2024 "sont manifestement illégaux et portent atteinte aux libertés fondamentales des personnes concernées".

Le tribunal enjoint par conséquent à l'Etat burkinabè de ne donner aucun effet à ces ordres de réquisitions et de garantir les libertés fondamentales des personnes concernées.

Le Tribunal Administratif de Bobo-Dioulasso précise que "l'exécution diligente des présentes est assortie d'une astreinte d'un million de francs CFA par jour de retard à compter du prononcé de la présente décision, à la charge personnelle de DIALLO Moussa, signataire des ordres de réquisitions".

Le tribunal condamne également l'Etat à payer aux requérants la somme d'un million (1 000 000) de francs CFA à titre de frais exposés non compris dans les dépens.

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Burkina/Bank of Africa : Le capital social passe de 22 à 44 milliards de FCFA

mar, 13/08/2024 - 21:17

Les actionnaires de Bank of Africa (BOA), se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire ce 13 août 2024. La rencontre a permis de statuer, sur trois points dont l'un des plus importants était l'augmentation du capital social de la banque. Celui-ci passe de 22 à 44 milliards, faisant ainsi de BOA la banque au capital le plus important au Burkina Faso.

Les travaux de l'Assemblée générale extraordinaire de ce jour 13 août 2024, ont été dirigés par le président du conseil d'administration, Lassiné Diawara. Ils ont réuni 85% des actionnaires, et ont permis de statuer et adopter, trois points portant sur l'augmentation du capital social de la banque, la modification des statuts en ce qui concerne les articles 6 et 7 ainsi que le pourvoir en vue des formalités.

Lassiné Diawara, président du conseil d'administration de la BOA

En ce qui concerne le premier point en lien avec l'augmentation du capital social, les actionnaires ont à l'unanimité, décidé d'augmenter celui-ci, le faisant passer de 22 à 44 milliards de FCFA. L'augmentation du capital se fera donc par incorporation des primes liées au capital et d'une partie des réserves facultatives, sans apport numéraire. De façon pratique, il sera procédé à l'émission de 22 millions d'actions nouvelles d'une valeur nominale de 1 000 FCFA chacune, et qui seront attribuées gratuitement aux actionnaires, à raison d'une action nouvelle pour une action ancienne.

L'augmentation du capital de la banque, entraîne par ricochet la modification des articles 6 et 7 des statuts de la banque. L'article 6 révisé, stipule que le capital social est fixé à la somme de 44 milliards de FCFA, entièrement libéré. L'article 7 quant à lui, dispose que le capital social est divisé en 44 millions d'actions d'une valeur nominale unitaire de 1 000 FCFA chacune. L'Assemblée générale extraordinaire, a aussi conféré au directeur général et directeurs généraux adjoints, les pouvoirs à l'effet de passer et signer tous actes, remplir toutes les formalités et faire tout ce qui est nécessaire pour intégrer les modifications statutaires.

Pour Christian Zongo, directeur général adjoint en charge de l'exploitation de la BOA, l'augmentation du capital social traduit une certaine solidité de la banque. Avec l'ancien capital social qui se chiffrait à 22 milliards, BOA était déjà au-delà de la norme exigée par la BCEAO qui est de 20 milliards. "Lorsqu'on augmente le capital de cette façon, nous renforçons notre capacité à soutenir l'économie. La BOA est un acteur qui compte dans le secteur financier du pays. Nous allons accroître substantiellement nos capacités de financement des secteurs vitaux de l'économie", a-t-il laissé entendre.

Christian Zongo, directeur général adjoint en charge de l'exploitation de la BOA

Cette augmentation du capital social, réjouit également les actionnaires de la BOA. Loloma-Hie Annonciata Kaboré, actionnaire, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision, qui permet de doubler les actions des actionnaires et les dividendes également.

Loloma-Hie Annonciata Kaboré, actionnaire

Armelle Ouédraogo
crédit photo Bonaventure Paré
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Le masculin ne l'a pas toujours emporté sur le féminin : Cette règle n'est pas immuable !

mar, 13/08/2024 - 21:06

Introduction

Une des règles de grammaire que l'on apprend dès l'école primaire est que « le masculin l'emporte sur le féminin. » Les maîtresses et maîtres ont pris le soin de nous expliquer que même s'il y a mille femmes et un seul homme dans une phrase, l'accord se fait au masculin.

J'ai toujours trouvé cette règle injuste et incompréhensible. Ce sentiment d'injustice et même d'indignation est vécu par nombre de femmes également. Dans ce sens, Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 8) donnent une anecdote en disant que même si on enferme les femmes de toute la Terre avec un chat dans une salle et que la salle disparaissait au cours de la nuit, on écrira ils ont disparu. Il en est de même pour les objets, on dira 1000 femmes et un vélo sont pris en photo.

Ces exemples montrent comment les femmes sont effacées, rendues invisibles, à la limite reléguées hors de l'humanité par certaines règles de la langue française. Mais on pourrait nous répondre que ce sont des réflexions de féministes qui exagèrent tout, car il s'agit de la règle du masculin générique, c'est-à-dire le masculin désignant « l'espèce humaine sans distinction de sexe. »

Mais pourquoi le masculin l'emporte sur le féminin ? Est-ce que le masculin l'a toujours emporté dans les règles de grammaire ?

Cet article se base essentiellement sur une recherche documentaire. Il voudrait d'une part, montrer que d'autres règles de grammaire ont existé avant l'introduction de la règle de primauté du masculin et d'autre part, sensibiliser sur l'importance de rendre visibles les femmes à travers le langage.

1 Quelques faits

Selon le dictionnaire Larousse, la grammaire est l'ensemble des règles phonétiques, morphologiques et syntaxiques, écrites et orales, d'une langue. Ainsi, c'est la grammaire de la langue française qui édicte les règles d'accord. Les élèves, les étudiants et étudiantes, les écrivains, écrivaines, les personnes enseignantes, les chercheur-e-s, etc., toutes et tous veillent à les respecter lorsqu'ils/elles rédigent des textes. Dans le cas contraire, il y a le risque que les écrits soient mal notés, voire rejetés.

Notons que les règles de grammaire d'une langue sont généralement établies par les spécialistes de la langue que sont les grammairiens, les linguistes et les académiciens.

Dans le cas du français par exemple, l'Académie française joue un rôle important dans l'établissement des règles de la grammaire et de l'orthographe. L'Académie française est une institution créée en France en 1635 par le Cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII avec pour mission de travailler à la sauvegarde et au développement de la langue française. Les membres de l'Académie française sont au nombre de 40. Ils/elles sont élu-e-s par cooptation c'est-à-dire que pour y être intégré-e, le candidat ou la candidate doit être proposé-e par l'un-e des membres actuel-le-s et être élu-e à la majorité des voix. Une fois élu-e, un académicien ou une académicienne occupe son fauteuil à vie.

Historiquement, les femmes ont été exclues de cette institution prestigieuse. Ce n'est qu'en 1980 que la première femme, l'historienne et philologue Marguerite Yourcenar, a été admise à l'académie française. Depuis lors, d'autres femmes ont été élues, mais leur nombre reste limité par rapport au nombre total des académiciens. Il a donc fallu plus de trois siècles, précisément 345 ans, pour qu'une femme soit élue à l'académie française.

Selon les statuts de l'académie française, les 40 sièges ne peuvent être occupés que par des personnes « de bonnes mœurs, de bonne réputation et de bon esprit ». (Michaël Lessard et Suzanne Zaccour, 2018 : 13 ). Nous pouvons donc observer une évolution positive dans les représentations où les femmes sont également vues comme des êtres qui peuvent posséder lesdites qualités.

2 La puissance du masculin qui l'emporte : résultat d'une lutte
d'académiciens misogynes

Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 09) notent que « […] la primauté du masculin n'est ni intuitive, ni naturelle, ni nécessaire. […] En vérité, la primauté du masculin n'est pas intrinsèque à la langue française. Elle est plutôt le résultat d'une lutte menée par des grammairiens, des auteurs et des savants misogynes. Si l'on dénonce fréquemment la dimension politique de la féminisation, qui « dénaturerait » la langue au nom de l'émancipation des femmes, il faut savoir que sa masculinisation a été -et demeure- tout autant un projet politique. » La masculinisation a été un processus qui a reposé sur deux axes.

Au niveau du premier axe, on a travaillé à effacer les féminins désignant des professions nobles. On a supprimé du vocabulaire des termes comme professeuse, philosophesse, autrice parce qu'on ne pensait pas que des femmes puissent exercer ces activités et l'on a conservé des termes comme serveuse, tenancière. Ce sont les représentations des rôles de sexes dans la société que l'on reproduit comme l'illustre la réflexion de Sylvain Maréchal qui écrit en 1801 : « Pas plus que la langue française, la raison ne veut qu'une femme soit auteur. Ce titre, sous toutes ses acceptions, est le propre de l'homme seul ». (Vienot 2014 : 60 citée par Michaël Lessard et Suzanne Zaccour 2018 : 10)

Le deuxième axe a consisté à faire du masculin, un genre générique. Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 10) font observer que jusqu'au 17ème siècle, on accordait l'adjectif et le verbe en se basant sur le nom ou le sujet pertinent le plus proche. Ainsi, on disait les hommes et les femmes sont intelligentes ; les femmes et les hommes sont intelligents. C'était l'accord de proximité. Cette règle sera abandonnée au 17ème siècle au profit du principe du masculin qui l'emporte présenté par des académiciens comme une conséquence logique de la supériorité masculine.

3 Pour une langue où les femmes ont toute leur place : des alternatives à la forme masculine dite générique.

Les recherches montrent que presque toutes les autorités linguistiques occidentales ont adopté des stratégies de féminisation des noms de métier, fonction, grade et titre depuis des décennies. Le Québec, au Canada, serait le précurseur dans la féminisation du langage. L'Office québécois de la langue française a recommandé officiellement dès 1979 l'emploi de l'appellation féminine pour désigner les femmes en poste au sein de l'administration publique.

Il semble que c'est l'académie française qui est la plus résistante au changement.
(Université du Québec, 2021 : 17)

Plusieurs stratégies sont proposées pour prendre en compte les femmes dans la langue. Les principales sont :

• abandonner l'utilisation du masculin générique ;
• utiliser les doublets complets : Une étudiante, un étudiant ; une enseignante, un enseignant ; une formatrice, un formateur ; une assistante, un assistant ;
• utiliser le point médian « · » : étudiant-e , expert-e ; étudiant-e-s , expert-e-s. Soulignons que certaines écoles recommandent l'utilisation d'un seul point médian par mot, même au pluriel : étudiant-es ; expert-es (université du Québec, 2021 : 20) ;

• privilégier les mots et termes épicènes, c'est-à-dire ceux qui ont la même forme au masculin et au féminin et qui peuvent désigner aussi bien des femmes que des hommes : militaire, fonctionnaire, ministre, stagiaire, partenaire, volontaire ;
• recourir systématiquement à la désignation Madame et renoncer à la désignation Mademoiselle.

Formes épicènes qui
s'adressent aux deux sexes

Écrivez

N'écrivez pas

Le corps estudiantin

La population étudiante

Les étudiants

Les êtres humains

Les hommes, L'Homme

Les membres du corps professoral

Les professeurs

Les bénéficiaires d'une bourse

Les boursiers

A la satisfaction générale

A la satisfaction de tous

Chaque jeune

Tout jeune

Quiconque

Celui qui


Source : Tiré de Université de Lausanne, 2018.

Conclusion

Le texte montre en quoi le masculin ne l'a pas toujours emporté contrairement à cette règle de grammaire qui date du XVIIe siècle. Aujourd'hui, nombre d'autorités linguistiques s'accordent sur le fait que l'usage du masculin « générique et universel » véhicule un déséquilibre dans la représentation femmes/hommes. Rendre la langue française plus égalitaire passe par un renforcement du féminin dans l'ensemble du matériel linguistique : noms, pronoms, accords, etc. Il faut donc féminiser la langue qui, précisons-le, ne consiste pas à « penser » au masculin, puis de « traduire » autrement. La féminisation, c'est d'abord un mode de pensée avant d'être un mode d'écriture. Les modes de pensée des sociétés évoluant, la règle du masculin l'emporte doit pouvoir changer avec le temps. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dre Lydia ROUAMBA
Maîtresse de recherche en sociologie
INSS / CNRST
Palingwinde@hotmail.com

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Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l'UEMOA : Le plan stratégique en cours d'élaboration à Ouagadougou

mar, 13/08/2024 - 19:58

Les commissaires issus du conseil des collectivités territoriales de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont en conclave dans la capitale burkinabè. Durant trois jours (du 13 au 15 août 2024), ces commissaires proposeront le premier plan d'action stratégique de quatre ans du Conseil des collectivités territoriales de l'union (CCT-UEMOA).

L'ouverture de cet atelier de réflexion sur l'élaboration du plan stratégique du CCT-UEMOA s'est tenue ce 13 août sous la présidence du président du CCT et de l'association des maires du Sénégal, Oumar Ba. En ouvrant cet atelier de réflexion, le président a rappelé qu'il s'inscrit dans la vision de planifier les activités et d'évaluer les moyens à mettre en œuvre, ainsi que les objectifs à atteindre dans le cadre du CCT-UEMOA.
L'autre spécificité de ce plan d'action en cours d'élaboration, selon lui, c'est qu'il recherche une cohérence entre les initiatives du CCT et celles des pays membres de l'UEMOA.
En clair, il sera question pour les commissaires de créer une synergie de part et d'autres pour renforcer les résultats et être beaucoup plus efficaces.

Les commissaires issus du CCT-UEMOA en réflexion sur le plan d'action et stratégique du CCT-UEMOA

Aussi, ce plan stratégique s'appuiera et s'articulera autour du contexte de la sous-région. C'est pourquoi, les commissaires réfléchiront sur la meilleure stratégie ou programme qui pourra contribuer au défi qui interpelle la sous-région, fort de son ancrage territorial et de sa population. Et ce, en se basant sur les spécificités qui leur permettent de vivre et de comprendre les préoccupations majeures des populations. Ce qui implique une innovation forte au niveau du plan stratégique, à en croire Oumar Ba.

Oumar Ba, le président du CCT-UEMOA et de l'association des maires du Sénégal

Au cours de l'atelier, l'accent sera également mis sur les défis de la sous-région, notamment les questions de paix et de sécurité, le choix de l'approche, de la politique locale de sécurité à concevoir et à mettre en œuvre pour accompagner les Etats, en fonction des spécificités locales.

Les commissaires du CCT-UEMOA posent ensemble

Les questions de souveraineté alimentaire, du développement durable, de l'immigration clandestine, l'impact négatif des réseaux sociaux, l'éducation, et d'autres questions seront également mises sur la table.
Rappelons que le CCT-UEMOA est un organe créé en 2011 par l'UEMOA afin d'accompagner les Etats dans les stratégies et les programmes de renforcement de l'intégration au sein de la communauté. C'est ainsi que depuis lors, des initiatives importantes ont été menées aux côtés des États, dont le présent plan d'action stratégique du CCT-UEMOA en cours d'élaboration et qui permettra d'être plus cohérent et plus efficace sur le terrain et avec les Etats membres.

Vue partielle des commissaires concentrés sur les travaux

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Sénégal : « Une journée sans presse » ce mardi 13 août 2024

mar, 13/08/2024 - 16:35

Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé que la journée du mardi 13 août 2024, sera « une journée sans presse ». Le motif de ce mouvement de grève est de protester contre les « actions » menées sur le secteur de la presse par les nouveaux dirigeants du pays, ont annoncé plusieurs médias locaux.

La presse sénégalaise observe une grève de 24 heures. Les éditeurs de presse déplorent l'absence de soutien des nouvelles autorités, plus de quatre mois après leur arrivée au pouvoir. « Les journaux ne vont pas paraître. Il n'y aura pas d'émissions de radio et de télévision. Les sites d'informations appartenant à des entreprises de presse ne vont pas diffuser », a confirmé le président du patronat, Mamadou Ibra Kane.

Hormis quelques médias proches du pouvoir, la quasi-totalité des journaux, radios et télévisions ont arrêté leur diffusion, répondant ainsi à l'appel du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), rapporte l'Agence française de presse (AFP).

Selon les constatations de l'agence de presse, les kiosques sont restés vides de la plupart des quotidiens. Sur les ondes, les radios privées RFM et iRadio, figurant parmi les plus écoutées du pays, ont remplacé leurs journaux matinaux par de la musique, indique le journal Seneplus.com. Les écrans des télévisions privées comme TFM, ITV et 7TV affichent, en signe de solidarité, les visuels et slogans des éditeurs de presse : trois poings brandis enserrant un crayon, accompagnés de la mention « Journée sans presse ».

Ce mouvement d'humeur n'est pas respecté dans sa totalité, quand on parcourt le paysage médiatique en ce 13 août 2024. Le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil, ainsi que Walf Quotidien et Yoor-Yoor, un journal réputé favorable au pouvoir, ont choisi de ne pas suivre le mouvement, précise Seneplus.com. De même, les chaînes de télévision RTS et Walf TV ont maintenu leurs émissions.

Il faut noter que dans un éditorial commun publié lundi 12 août 2024 par la presse locale et relayé par Le Monde, le CDEPS, qui regroupe des éditeurs privés et publics, a déclaré que la liberté d'informer « est menacée au Sénégal ». Le patronat de la presse met en cause les autorités au pouvoir depuis avril, leur reprochant notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d'impôt, la « saisie de [leur] matériel de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements » dû aux médias. « L'objectif visé n'est autre que le contrôle de l'information et la domestication des acteurs des médias », estime le CDEPS.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Crédit photo : Seneplus.com

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Promotion de l'excellence : Orange Burkina salue le travail des meilleurs élèves du brevet et du baccalauréat

mar, 13/08/2024 - 16:35

La cérémonie de remise de lots aux lauréats du baccalauréat et du brevet s'est tenue le mercredi 07 août 2024, à Ouagadougou. Cet événement, initié par le programme O'arrosage, en est à sa deuxième année et vise à récompenser l'excellence académique. Ce sont au total six brillants élèves, dont quatre bacheliers et deux brevetés, qui ont reçu des attestions de félicitations des mains de la directrice générale de Orange Burkina Faso.

La directrice générale a saisi l'opportunité pour exprimer son admiration pour les résultats exceptionnels. « Les notes sont vraiment impressionnantes et je tiens donc à vous féliciter. Orange vous accompagnera toujours. Je voulais aussi encourager et féliciter vos parents car derrière des élèves brillants, il y a toujours le soutien de la famille », a déclaré Nafy Coulibaly/Silué.

En signe de reconnaissance de son excellent travail, elle a offert un ordinateur portable au premier national du baccalauréat, Abdoul Tarnagda, qui a obtenu la moyenne de 19,31 / 20 en série D. Il n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers Orange pour la récompense inattendue mais appréciée.

« Les notes sont vraiment impressionnantes et je tiens donc à vous féliciter. Orange vous accompagnera toujours », a indiqué la directrice générale de Orange Burkina Faso, Nafy Coulibaly/Silué.

Parmi les lauréats, Latifatou Bougma, bachelière avec une moyenne de 17,88 en série C, a partagé sa joie et son honneur d'être reconnue par Orange. « C'est un honneur pour moi d'être reçue aujourd'hui par Orange car cela montre vraiment qu'ils sont préoccupés par notre travail et ils reconnaissent le travail que nous avons abattu durant l'année scolaire car ce n'est pas toujours facile. Je suis très heureuse et honorée », a laissé entendre celle qui aspire à devenir architecte.

Latifatou Bougma, bachelière, avec une moyenne de 17,88 en série C, aspire à devenir architecte

« J'ai réussi au BEPC avec une moyenne de 18,22. Je suis fière de mon travail et en même temps c'est un challenge que Orange nous lance à chercher l'excellence et à mieux faire. J'aimerai faire la série C pour être neurologue », a aussi déclaré pour sa part Emile Paré, un des lauréats.

Pour le nouveau breveté, Emile Paré, « c'est un challenge que Orange nous lance à chercher l'excellence et à mieux faire. »

Le directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso a rappelé l'importance de célébrer les talents ; célébration qui se fait au sein de Orange Burkina Fao grâce au programme O'arrosage. « Comme vous le savez Orange a mis en place depuis 2023 un programme de célébration des talents qui s'appelle O'arrosage, qui permet de célébrer les élèves qui ont obtenu les meilleures moyennes au BEPC et au BAC. Cette année, nous avons voulu faire différemment. Plutôt que d'être sur la célébration uniquement sur un site, nous avons voulu quand même que les meilleurs de chaque examen puissent rencontrer la directrice générale », a indiqué Le directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso, Assimi Diero. Il espère que cette rencontre pourra inspirer les jeunes et les préparer à prendre la relève dans les entreprises burkinabè.

Le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso Ibrahim Héma a, dans son allocution adressé ses félicitations aux lauréats dans un premier temps, puis leur a rappelé l'existence du fonds d'aide mis en place depuis 2019, qui a soutenu plus de 256 étudiants. Ce fonds offre des bourses totales ou partielles pour les étudiants poursuivant des études dans des domaines innovants.

Les six lauréats ont reçu, en plus des kits scolaires, des attestations symboliques qu'ils garderont comme souvenir de leur réussite académique. Après la cérémonie de célébration des lauréats du brevet, celle du baccalauréat se poursuivra cette semaine pour honorer davantage ces jeunes talents.

Hanifa Koussoubé
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Bobo-Dioulasso : 9720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue saisies par la Police Nationale

mar, 13/08/2024 - 16:34

Dans un communiqué publié ce mardi 13 août 2024 sur sa page Facebook, la Police nationale annonce la saisie de 9720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue à Bobo-Dioulasso.

En effet, selon ledit communiqué, courant juillet 2024, le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins basé à Bobo-Dioulasso a, dans le cadre de ses missions régaliennes de sécurisation et de lutte contre la criminalité et le trafic illicite, mené plusieurs opérations à l'intérieur et hors de la ville de Bobo-Dioulasso.

Ainsi, sur la base des investigations menées et grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont pu localiser un magasin clandestin à l'intérieur même de la ville dans lequel étaient stockés huit cent dix (810) cartons de produits chichas expirés, soit 9720 cartouches, rentrés illégalement sur le territoire burkinabè via les sociétés de transport en commun.

Relativement aux différentes autres missions menées, notamment sur des axes et pistes réputés criminogènes et servant de passage pour des trafiquants, une vingtaine de plaquettes de cannabis, abandonnée par des trafiquants dans leur fuite a été saisie. Une autre saisie de cannabis a été réalisée des mains de femmes de nationalité étrangère. Lesdites plaquettes étaient soigneusement enfouies dans leurs sacs. En effet, le mode opératoire de ces dames consistait à se rendre dans un pays voisin d'où elles s'approvisionnaient en drogue. Cette drogue était soigneusement cachée dans des sacs à main et des sacs d'effets d'habillement. Elles empruntaient par la suite les véhicules de transport en commun pour se rendre dans leur pays d'origine en transitant par Bobo-Dioulasso où une partie était écoulée sur place par leurs complices.

Il est à noter que la valeur globale de l'ensemble de toutes ces saisies s'élève à plus de 90.000.000 FCFA.

La Police Nationale réitère ses remerciements à l'ensemble des citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des Forces de sécurité pour combattre l'insécurité sous toutes ses formes. Elle les exhorte à toujours demeurer vigilants et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Lefaso.net
Source : Page Facebook de la Police nationale

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Profession d'architecte au Burkina Faso : Un avant-projet de loi en cours validation pour s'adapter aux standards internationaux

mar, 13/08/2024 - 15:37

Le Ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat a organisé un atelier national de validation de l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte, ce mardi 13 août 2024, à Ouagadougou.

L'exercice de la profession d'architecte est régi actuellement au Burkina Faso, par la Zatu n°ANVIII0031/PF/PRES du 28 mars 1991 portant création et réglementation de l'Ordre des Architectes du Burkina Faso. Après trois décennies d'application, les pratiques de l'art ont évolué et le nombre de personnes intéressées par la profession s'est accru. Depuis 2013, il est intervenu la Directive n°01/2013/CM/UEMOA du 26 septembre 2013 relative à l'harmonisation des règles régissant la profession d'architecte au sein de l'UEMOA.

Celle-ci consacre des droits et obligations qui doivent être pris en compte dans le dispositif législatif et règlementaire du Burkina Faso. Ce sont ces arguments avancés par le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé pour justifier la nécessité d'élaborer l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte afin de définir des règles en vue d'une meilleure organisation de ladite profession.

Il a fait comprendre que l'avant-projet de loi soumis pour examen à cet atelier, comporte des innovations majeures. Du point de vue de la forme, le ministre a parlé de l'actualisation de la nomenclature qui se caractérise par l'abandon de l'appellation « Zatu » au profit de celle de loi, pour se conformer aux vocables classiques de loi avec le passage à la 4e République et l'érection d'une Assemblée législative suivant la Constitution de 1992 et la transposition de la Directive du 26 septembre 2013 relative à l'harmonisation des règles régissant la profession d'architecte au sein de l'UEMOA.

Les participants à l'atelier de validation de l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte

Du point de vue du fond, Mikaïlou Sidibé a souligné que l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte institue désormais un stage pratique obligatoire en vue de l'inscription au Tableau de l'Ordre des architectes, un recours obligatoire à l'architecte pour certains travaux de construction, l'assistance architecturale en cas de force majeure, une chambre de discipline permanente contrairement aux dispositions de la « Zatu » actuelle, laquelle prévoit un organe de discipline installé chaque fois que de besoin, des incompatibilités et des interdictions à la charge de l'architecte, des sanctions pénales, notamment les amendes et les peines privatives de liberté.

Le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé « La validation de cet avant-projet de loi représente une opportunité unique pour nous de renforcer la profession d'architecte »

« La validation de cet avant-projet de loi représente une opportunité unique pour nous de renforcer la profession d'architecte. La nouvelle loi, en élaboration, permettra de valoriser les compétences locales et de promouvoir l'excellence dans la conception et la construction de nos bâtiments », a déclaré le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat. C'est pourquoi, il a exhorté les participants à cet atelier, à engager des échanges constructifs et à apporter des contributions de manière active et éclairée. « Vos avis et suggestions sont attendus pour finaliser un texte législatif qui soit à la hauteur de nos attentes et des défis que nous devons relever », a soutenu M. Sidibé.

Sosthène NIKIEMA

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