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Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina : Le rapport d'activités remis au président du Faso

mer, 11/08/2021 - 18:58

Les membres de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres, avec à leur tête le président, Dr Paco Sérémé, ont remis officiellement, ce mercredi 11 août 2021, le rapport d'activités au président du Faso, Roch Kaboré. Une occasion pour eux d'aborder avec le chef de l'Etat d'autres questions d'envergure nationale, notamment la sécurité, l'exploitation aurifère et ses conséquences environnementales, sociétales, alimentaires et sanitaires.

Comme chaque année, les membres de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres ont encore respecté la tradition en remettant officiellement leur rapport d'activités 2020 au président du Faso, Roch Kaboré.

Dr Paco Sérémé, président de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres

Cette initiative s'inscrit, selon le président de l'Académie, Dr Paco Sérémé, dans le cadre de la promotion des actions et du renforcement de la visibilité de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres depuis sa reconnaissance officielle par l'Etat en 2017. C'est donc dans ce sens que, souligne-t-il, l'Académie produit chaque année un document sur les différentes activités qu'elle a menées au cours de l'année en lien avec sa vision. Précisément pour le rapport 2020, selon ses explications, il porte essentiellement sur les recommandations faites sur la prise en compte du Covid-19 ainsi qu'une analyse perceptive sur les impacts de cette pandémie au Burkina.

Les membres de l'Académie posent devant la Présidence du Faso

C'était également l'occasion pour les membres de l'Académie d'aborder d'autres questions d'envergure nationale avec le chef de l'Etat, liées entre autres à l'Académie, à la sécurité, à l'exploitation aurifère et ses conséquences au niveau environnemental, alimentaire, sociétal et sanitaire, a ajouté Dr Paco Sérémé.

Des questions auxquelles, le chef de l'Etat a prêté une oreille attentive, tout en leur promettant de les prendre en compte. « L'année dernière, il nous avait reçus et au cours de l'année, il nous a facilité beaucoup de choses et nous avons souhaité que cet effort se poursuive afin de permettre à l'Académie de jouer pleinement son rôle dans les années à venir, et il a promis de le faire », indique le président de l'Académie avec une certaine satisfaction.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Attaque dans l'Oudalan : Le Mouvement du peuple pour le progrès lance un appel à la résistance

ven, 06/08/2021 - 16:00

Ceci est une déclaration du parti au pouvoir, le MPP, relative au drame survenu le 4 août 2021, dans l'Oudalan. Le bilan de cette attaque fait état d'une trentaine de personnes tuées dont quinze soldats burkinabè.

Déclaration du MPP suite à la tragédie de l'OUDALAN

Le drame survenu dans l'OUDALAN le 04 août 2021, au cours duquel des soldats, VDP et populations civiles sans défense ont perdu la vie, interpelle une fois de plus sur la nécessité impérieuse pour tous les Burkinabè de faire corps avec les FDS, les VDP et l'exécutif national dans la lutte contre l'extrémisme violent. Le combat contre le terrorisme n'est pas une sinécure. Il doit plus que jamais se mener avec détermination et sans relâche. Chaque attaque contre notre peuple et son armée signifie tout simplement que l'ennemi cherche à rendre coup pour coup.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), compatissant à la peine et à la douleur des proches des victimes de cette dernière attaque, réaffirme sa solidarité avec toutes les forces combattantes pour la liberté, l'unité nationale et la cohésion sociale. Il réitère son ferme soutien au Président du Faso, chef suprême des Armées et au Gouvernement.

Le MPP appelle toutes les forces vives à la nécessaire et indispensable union sacrée. Ensemble, nous défendrons avec succès et préserverons nos valeurs de paix, de démocratie et de patriotisme face à l'ennemi commun, qui veut manifestement et à tout prix conduire les Burkinabè au déchirement et à la désunion. D'où l'appel à la résistance que le MPP lance ici à tous les Burkinabè soucieux de l'intégrité de notre pays et des valeurs cardinales de notre légendaire vivre-ensemble.

Face à toutes ces épreuves difficiles, le MPP invite les Burkinabè à resserrer les rangs contre toutes les forces et visées démoniaques qui menacent notre pays. Dans l'unité et la lutte, nous triompherons des forces du mal.

DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES

Simon COMPAORE

Président du MPP

Catégories: Afrique

Littérature : Dr Poussi Sawadogo rend hommage au Pr Jean-Baptiste Kiethéga, le père de l'archéologie burkinabè

ven, 06/08/2021 - 15:04

5 août 2020- 5 août 2021, un an jour pour jour que le Pr Jean-Baptiste Kiethéga n'est plus de ce monde. Dr Poussi Sawadogo lui a rendu un hommage à l'occasion du 1er anniversaire de son décès à travers la dédicace d'une œuvre biographique intitulée « Jean-Baptiste Kiethéga, un panafricain de principes au service de l'histoire, de l'archéologie, de la culture et de l'éducation ».

Dr Poussi Sawadogo, par ces lignes de 83 pages, veut accomplir un devoir de reconnaissance à ce « baobab » de l'archéologie burkinabè et africain, Pr Jean-Baptiste Kiethéga pour son service rendu à l'humanité. Archéologue, historien, homme de culture et éducateur, il a marqué sa vie et reste le modèle parfait du maître conscient, rigoureux et passionné par la noble mission de construire des hommes pour servir l'humanité.

« De l'enfant bien éduqué au père ferme et préoccupé par l'avenir de ses enfants en passant par l'élève brillant, l'étudiant curieux, l'enseignant rigoureux, le chercheur compétent et l'avocat de la culture et de la dignité africaines, la vie du Pr Kiethéga illustre à l'évolution parfaite de l'être humain qui se résume en un voyage allant du développement personnel au statut de symbole en passant par le leadership transformateur », a exalté Dr Poussi Sawadogo, qui porte également la casquette d'historien.

Dr Poussi Sawadogo, auteur du livre biographique sur le Pr Jean-Baptiste Kiethéga

« Cet ouvrage, un acte de consolation pour la famille Kiethéga »

Cette œuvre biographique sur le Pr Jean-Baptiste Kiethéga est vue par l'auteur comme un geste de reconnaissance de ses mérites. Il a déclaré à cet effet : « Cet ouvrage, par son existence, est un acte de consolation pour la famille Kiethéga, et pour ses héritiers, archéologues et historiens que nous sommes. Cet enseignant, cet éducateur et ce formateur infatigable mérite notre reconnaissance ». Au-delà de ce livre, Dr Sawadogo a invité ses lecteurs et, partant, la Nation entière, à faire connaître, reconnaître et pérenniser l'œuvre de ce « baobab » de l'archéologie burkinabè et africaine, car dit-il : « Plus qu'un ouvrage sur le parcours d'un homme, il s'agit d'une réflexion sur une vie de don et de contre-don, une vie de service et d'action qui laisse un héritage pour la postérité ».

Andréas Kiethéga, porte-parole de la famille Kiethéga

Andréas Kiethéga, porte-parole de la famille, a traduit sa reconnaissance à l'auteur qui, par ailleurs, fait partie de la première promotion des historiens « made in Burkina » formé par son père. « Nous sommes contents qu'il ait pensé à rendre hommage à son maître », s'est-elle réjouie.

Qui est Pr Jean-Baptiste Kiethéga ?

Il est né le 10 mai 1947 à Yako et décédé le 5 août 2020 à Ouagadougou. Professeur titulaire en archéologie, il a consacré 42 ans à l'enseignement et à la recherche. D'abord, il a passé quatre (4) ans comme professeur d'histoire-géographie au lycée Philippe Zinda Kaboré et 38 ans à l'Université Joseph Ki-Zerbo. « La métallurgie lourde du fer au Burkina Faso, une technologie à l'époque précoloniale » est l'un des écrits majeurs de Jean-Baptiste Kiethéga.

Photo de famille ( famille Kiethéga, historiens, diplômantes, etc.)

Quant à Dr Poussi Sawadogo, il est historien, diplomate, communicateur et formateur-animateur de changement. Il dispose de plusieurs productions biographiques (22) qui retracent des parcours inspirants. Le livre sur la vie du Pr Jean-Baptiste Kiethéga est disponible à l'Institut d'accompagnement des carrières diplomatiques et internationales (IACDI), à la librairie Mercurie et à Ecovie au prix unitaire de 5000 FCFA.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Boucle du Mouhoun : Les FDS célèbrent l'indépendance en curant les caniveaux du grand marché de Dédougou

ven, 06/08/2021 - 12:00

Une initiative citoyenne et un acte de communion avec les populations, ce sont les leçons que l'on peut tirer de la mobilisation de l'ensemble des Forces de défense et de sécurité ce jeudi 5 août 2021 à Dédougou. Tous les corps militaires et paramilitaires étaient représentés pour prendre part aux activités de curage et de reboisement à l'occasion de la commémoration de l'accession du Burkina Faso à l'indépendance.

Avec à leur tête le commandant du camp militaire Nazi Boni de Dédougou, le capitaine Sosthène Coulibaly, les Forces de défense et de sécurité étaient mobilisées pour curer les caniveaux aux alentours du grand marché de Dédougou. Une initiative citoyenne qui se tient dans le cadre de la commémoration de l'accession de la Haute- Volta, aujourd'hui Burkina Faso, à l'indépendance, le 5 août 1960.
Ce sont des FDS motivées que nous avons trouvées à l'œuvre munies de pelles, de piques, de barres à mines, de brouettes. Chacun s'attelait à libérer les caniveaux des ordures éparses et de la boue qui empêchaient l'écoulement des eaux de pluie le long du siège régional de la Loterie nationale burkinabè (LONAB).

Des FDS à l'œuvre pour le curage des caniveaux

Présent sur les lieux, le directeur régional de l'environnement, de l'économie verte et du changement climatique, Souleymane Traoré, a décliné l'objectif de leur initiative ponctuelle. « Cet acte vise à raffermir la cohésion au sein de la population avec les FDS et participe à la gestion de la cité. Dans un contexte où la cohésion s'impose, nous voulons poser un acte de salubrité en cette période pluvieuse avec des risques d'inondations », a-t-il situé le contexte de l'initiative.

Souleymane Traoré, directeur régional de l'environnement, de l'économie verte et du changement climatique

Il poursuit ces termes : « Nous sommes dans la dynamique de la sensibilisation et nous sommes accompagnés par la municipalité, la société civile. Nous avons commencé par un reboisement au camp Nazi Boni. Par cette activité, nous donnons le tempo et nous espérons que de telles initiatives se multiplient. Nous invitons les populations à avoir un comportement écocitoyen ».

« Une décision collégiale »

Pour le directeur régional de la police municipale, Daouda Séré, qui a aussi mobilisé ses hommes à prendre part à l'activité de curage, l'initiative citoyenne est une décision de l'ensemble des FDS. « C'est une décision collégiale dans un cadre de concertation avec la gendarmerie nationale, la police nationale, la police municipale, le 23e RIC, la GSP, l'environnement, le SND, la douane. Nous avions décidé ensemble de nous mobiliser pour un plan d'activités. Le curage des caniveaux, un reboisement et un don de sang ont été retenus comme activité majeures », a expliqué Daouda Séré.

Daouda Séré, directeur régional de la police municipale

Cette activité de curage tenue ce jeudi 5 août 2021 reste un symbole pour les FDS qui par ce geste donnent un signal fort aux populations de la cité de Bankuy pour prendre soin des infrastructures routières. Ils ont d'ailleurs appelé les populations à gérer convenablement les ordures au lieu de les jeter dans les caniveaux.

Daniel Sanou, chef d'agence de la LONAB, est bénéficiaire direct de cette bonne action des FDS. Son service étant situé dans la zone où les caniveaux ont été curés et totalement débarrassés des ordures. « Les mots me manquent pour exprimer ma joie et celle de mes collègues. C'est la meilleure façon pour nous de célébrer la fête nationale du Burkina Faso, ce 5 août 2021. Nous remercions du fond du cœur tous ceux qui ont œuvré pour la réalisation de cette activité citoyenne », a-t-il apprécié.

Photo de famille des premiers responsables sur les lieux

L'activité de curage des caniveaux par les FDS en ce jour férié et jour de fête a laissé plus d'un perplexe. Quelques passants ont même décidé de mettre la main à la pâte en prenant une pelle pour accompagner les FDS. Il faut espérer que cette action posée par les FDS inspire d'autres structures et présage surtout une bonne collaboration entre FDS et populations qui se regardent souvent en chien de faïence.

DEMBELE LAWALI

Catégories: Afrique

Oxfam Burkina recrute un acheteur/acheteuse

ven, 06/08/2021 - 10:30

CONDITIONS GENERALES DU POSTE

Nouveau poste / remplacement : Nouveau
Niveau : E2
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Septembre 2021
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date de clôture de l'offre : 20 août 2021

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

LA FONCTION (pour le détail, consulter notre site www.burkinafaso.oxfam.org)

Les principales responsabilités du poste se déclinent comme suit :
• Gérer et exécuter les réquisitions et dossiers d´achat (RFQ, CBA, PO ; etc..) en fonction des priorités opérationnelles, en collaboration avec la/le Supply Assistant ;

• Etablir toute la documentation (réquisitions, cotations, reçu de paiement…) relatives aux paiements des fournisseurs, des journaliers et des contrats ;
• S'assurer que les biens et services achetés remplissent les standards de qualité et respectent les normes éthiques d'achats d´Oxfam ;
• S´assurer que tous les achats sont effectués en fonction des standards de qualité et des procédures d´achat d´Oxfam et s'assurer du meilleur rapport qualité- prix ;
• Rédiger les contrats de biens, travaux et services de faibles montants ou standard (carburant, location véhicules ; etc.…) ;
• Actualiser les tableaux de suivi de réquisitions, contrats et la base de données fournisseurs (incluant prix, services, disponibilité, garantie…) de manière quotidienne/hebdomadaire sous Box ;

• Suivre la réception des factures ;
• Veiller à ce que tous les documents relatifs à l'Approvisionnement soient rédigés conformément aux procédures d´approvisionnement Oxfam (CBA, Bon de commande, reçus, etc.…) ;
• Informer les demandeurs lorsqu'une réception de matériel est prévue et leur faire signer pour réception ;
• Suivi des paiements avec le département finance ;
• S´assurer du bon archivage des documents relatifs à l´approvisionnement (scan sous Box) en fonction des normes et procédures Oxfam ;

• Prospecter régulièrement le marché, maintenir et garantir un bon rapport et suivi des fournisseurs pour toutes demandes d´information, sur la bonne réception des documents d´achat, le suivi des back orders, la mise à jour des prix (liste des prix fournisseur) ;
• Développer un catalogue Oxfam de produits ;
• Rechercher des nouveaux fournisseurs potentiels, récolter des données pour de futurs achats ;
• Gérer l'argent qui lui est remis pour les achats ou paiements de journaliers selon les normes Oxfam ;
• Etablir des rapports de suivi d´activités logistiques supply ;
• Participer aux réunions de planification logistique ou d´équipe Oxfam ;
• Assurer le backup de la logistique Supply en cas de besoin, etc.

Formations - Expériences - Compétences requises

Formations :

Etre titulaire d´un diplôme de niveau BAC+ 2 ou équivalent en expérience dans un domaine tel que l'économie, la logistique ou la gestion des approvisionnements.

Expériences :
 Expérience démontrée en approvisionnement d'au moins 1 an ;
 Bonne connaissance du marché local et de la législation en matière d´achat dans le pays ;
 Bonne connaissance des logiciels Word et Excel ;
 Expérience en logistique avec des organisations humanitaires internationales ;
 Expérience en tant qu´acheteur ou en chaine d´approvisionnement dans le secteur privé ;
 Avoir déjà travaillé dans la ville de Ouagadougou et de préférence avec les ONG ;
 Connaissance des matériels du domaine d'eau, d´assainissement, de la sécurité alimentaire etc.

Compétences requises :

 Bonne connaissance des logiciels Excel et Word ;
 Capable de communiquer en français (parlé et écrit) ;
 Faire preuve de rigueur, d'initiative, d'autonomie, de logique et d'honnêteté ;
 Habilités d'organisation du travail (planification, fixer des priorités, gestion d'équipes...) ;
 Capacité à travailler sous pression, dans des contextes instables ;
 Pouvoir s'intégrer parfaitement au sein d'une équipe pluridisciplinaire et multiculturelle en faisant preuve d'une bonne capacité interrelationnelle ;
 Respecter à tout moment les règles de sécurité d´Oxfam ;
 Bon négociateur ;
 Bonne santé physique et mentale ;
 Connaissance des notions de base des langues locales serait un atout.

COMMENT POSTULER

• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email :
recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement ACHETEUR / ACHETEUSE ».

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Nous rappelons que nous n'exigeons jamais le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Catégories: Afrique

Afrique, risque de famine au sahel : EDUCO S'inquiète et donne l'alerte

ven, 06/08/2021 - 10:30

Dans un contexte d'insécurité et de tensions croissantes, l'ONG Educo appelle à redoubler d'efforts pour protéger les enfants et les adolescents dans la région.
06 aout 2021. L'ONG Educo, présente dans 14 pays du monde, s'inquiète face au risque imminent d'une grave situation de famine au Sahel. L'organisation intervient dans quatre (04) pays de la région, l'une des zones les plus vulnérables du continent africain, en raison des conséquences de la crise climatique, de l'existence de tensions sociales et politiques et de l'irruption de la COVID-19 qui a aggravé les difficultés endémiques de la région.

Educo est une ONG orientée vers la défense et la protection des droits des enfants, et tout particulièrement des enfants en situation de vulnérabilité. Elle développe actuellement des projets au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal, des pays au cœur du Sahel. Au Burkina Faso et au Mali, près de 50 000 personnes, dont 70% d'enfants, participent directement aux programmes de sécurité alimentaire et nutrition d'Educo. Ces programmes se concentrent sur la production agricole, les cantines scolaires, la distribution de nourriture, le traitement de la malnutrition et l'alimentation des enfants vulnérables.

"Les catastrophes causées par les changements climatiques, en l'occurrence les fortes pluies, les inondations ou les sécheresses, ont un impact direct sur le déplacement des populations et la réduction de leurs moyens de subsistance. « Dans le cas du Niger par exemple, les inondations ont touché plus de trente-cinq mille (35 000) foyers et ont causé la mort de soixante-cinq (65) personnes ; en outre, elles ont détruit les cultures et enseveli le bétail », explique Édouard NDEYE, directeur de la Stratégie d'Educo pour la région du Sahel.

D'autre part, la pandémie de COVID-19 a exacerbé les problèmes dont souffrait la région. "La population était déjà durement touchée par la pauvreté chronique et le manque d'accès aux services sociaux de base tels que l'éducation, la santé et l'eau potable, notamment dans les zones rurales. C'est pourquoi une grande frustration et un certain malaise sont ressentis. Il est donc important d'appeler dans ce contexte à redoubler d'efforts pour protéger les enfants et les adolescents qui vivent dans la région", affirme Édouard NDEYE. Selon les données du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, près de trois cent mille (300 000) personnes ont été infectées et quatre mille sept cent quatre-vingt-neuf (4789) décès ont été enregistrés entre les premiers cas de COVID-19 déclarés au Sahel et le mois de février de cette année.

Les populations les plus dépendantes des services publics ont été les premières touchées, notamment avec la fermeture des écoles, des lieux de culte ou des frontières. Les mesures de restriction de mobilité diminuent l'accès et la capacité de fournir des services humanitaires en complément des services mis en place par l'état. Cette crise expose par conséquent les populations à des défis humanitaires, sécuritaires et de développement.

Educo souligne par ailleurs que la détérioration de la situation alimentaire durant cette période est un facteur important qui expose les enfants à une malnutrition sévère, ainsi qu'à diverses formes de violence. Certains d'entre eux sont contraints à la mendicité, sont victimes de mariages d'enfants ou d'exploitation par le travail afin de subvenir aux besoins de leur famille. En plus, la faim agit sur la motivation de nombreux enfants à apprendre ; ceux-ci finissent par abandonner l'école ou échouent aux examens scolaires.

Les programmes de sécurité alimentaire font partie de la stratégie d'Educo au Sahel, où l'ONG développe des programmes d'éducation, de protection, de promotion de la cohésion sociale, de gouvernance, d'hygiène, d'assainissement et d'accès à l'eau potable. Au total, près de 800 000 enfants participent directement aux programmes d'Educo au Burkina, au Mali, au Niger et au Sénégal.

EDUCO

Catégories: Afrique

Décès de OUEDRAOGO Barkouidé Marcelle Aloyse : Faire Part et Remerciements

ven, 06/08/2021 - 08:30

Les grandes familles OUEDRAOGO et MEDA à Ouagadougou, Mankoula, Abidjan, Divo et Dalgane,
Les familles alliées Méda, Somé, Somda, Ouédraogo, Kyeteta, Nacoulma, Kaboré, Sawadogo, Gansonré, Koama, Yobo, Ligué, Viho, Okou, Dakuyo, Compaoré à Ouagadougou, Abidjan, Bobo-Dioulasso, Banfora, Dédougou, et aux USA.

Monsieur OUEDRAOGO Koudougou Emmanuel et épouse MEDA Guy Ursule, leurs enfants : Samuel, Eric, Diane, Ella, Aristide, Cédric et Bienvenue, remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leur soutien moral, matériel, financier et spirituel lors du décès dans la nuit du vendredi 23 juillet 2021 et de l'inhumation le samedi 24 juillet 2021, à Ouagadougou, de leur fille, nièce, sœur, cousine, tante et amie :

OUEDRAOGO Barkouidé Marcelle Aloyse, en sa 37ème année, des suites de maladie.
La famille remercie en particulier les CCB Saint Gatien et Saint Jean Bosco et tous les groupes spirituels dont faisait partie la défunte. La famille s'excuse de ne citer de noms de peur d'en oublier d'autres.

Que Dieu Tout-Puissant rende en chacun au centuple ses bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Marcelle Aloyse repose en paix. Unions de prières

+

Catégories: Afrique

In mémoria : BATIONO Sophie/KANYALLA

ven, 06/08/2021 - 08:00

LE TEMPS PASSE MAIS LES SOUVENIRS SONT ETERNELS

7 Août 2020 - 7 Août 2021

Il y'a 1 an que le tout puissant a rappelé à lui sa servante notre bien aimée
BATIONO Sophie/KANYALLA

Précédemment infirmière au collège LASSALIEN BADEYA
A l'occasion de ce douloureux anniversaire, les familles BATIONO, BASSOLE à REO, BOBO, OUAGA, NIAMEY (NIGER) la famille de FEU BAPIO Iréné BAYALA à SINFRA (RCI)

Les familles alliées : BAKYONO, COMPAORE, TAPSOBA, OUOBA, et GOUNBANE
Son époux BATIONO Yaboula Vincent de Paul agent de Banque à la retraite, ses sœurs et frères.

Les enfants : Irène, Laetitia, Serge et Alban
Invitent les, parents, alliés, amis et tous ceux qui l'ont connue à avoir en ce jour anniversaire, une pensée pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Vendredi 06/08/2021 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Samedi 07/08/2021 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Dimanche 08/08/2021 9h00 Paroisse saint Camille

8h00 Scolasticat saint Camille

8h30 Paroisse saint Vincent de Paul BOBO-Dsso

La bénédiction de la tombe aura lieu le Samedi 07/08/2021 à 9h00

Union de Prière

Catégories: Afrique

CENI : L'opposition politique n'y siégera pas, tant que Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo n'est pas remplacé

jeu, 15/07/2021 - 01:16

Soupçonné d'être militant du parti au pouvoir (le Mouvement du peuple pour le progrès, MPP), le représentant de la chefferie coutumière, pressenti pour être le candidat à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo, est ainsi récusé par l'opposition politique. Ce qui a eu pour conséquence,le report de l'élection du bureau de la CENI, du lundi 12 juillet au jeudi 15 juillet 2021.

Mais à la veille de la date retenue pour l'élection, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) a, par une conférence de presse (mercredi, 14 juillet 2021), déclaré qu'il ne siégera pas à la CENI, tant que le mis en cause, Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo, n'est pas remplacé. Issu de la société civile, plus précisément de la composante de la chefferie coutumière, Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo ne saura garder la neutralité, à partir du moment où il est partisan du parti au pouvoir, soutient le CFOP-BF.

"L'opposition politique prend à témoin l'opinion nationale et internationale de sa volonté renouvelée d'œuvrer à consolider l'ancrage démocratique et à préserver la paix et la concorde nationale", soulignent les responsables de l'institution.
"Monsieur Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo a fait preuve d'engagement politique avéré en faveur des candidats du parti au pouvoir au cours de la récente consultation électorale. Toute chose qui créera dangereusement un déséquilibre au profit de la composante politique de la majorité", justifie le porte-parole des conférenciers, Alain Zoubga. Le CFOP-BF invite le parti au pouvoir et ses alliés à faire preuve de sens de responsabilité afin de ne pas détériorer le climat social et politique.

En commentaires à la sortie du ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation, Clément Sawadogo (qui dit qu'il n'y a pas d'éléments tangibles contre le récusé), Achille Tapsoba, relevant qu'il est le vice-président du MPP et ancien militant du CDP, a rappelé que la loi, ce n'est pas seulement la lettre, c'est aussi l'esprit.

Il rappelle également au ministre Clément Sawadogo que la CENI est une histoire et qu'à ce titre, elle a suppléé la Commission nationale d'organisation des Elections (CNOE) par souci de préservation de la neutralité dans l'organisation des élections.

Lefaso.net

DECLARATION LIMINAIRE

Dans la nuit de Dimanche 11 au lundi 12 Juillet, une dizaine de nos compatriotes dont 4 VDP et d'autres civils sont tombés sous les balles assassines des forces du mal.

Nous condamnons fermement ces lâches attaques et réitérons avec vigueur notre interpellation au gouvernement sur la nécessité de trouver des réponses fortes et appropriées à ce mal qui ronge notre nation.
A la mémoire de ceux qui sont tombés, nous vous invitons à observer une minute de silence.

Je vous remercie
Mesdames et messieurs les journalistes,
Le CFOP a, en date du 12 Juillet 2021, adressé au Ministère de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, des observations d'une part sur la convocation des représentants des composantes de la CENI en vue de la mise en place du bureau de cette Institution, d'autre part sur la désignation de Monsieur Bonaventure Dimsongdo OUEDRAOGO au titre de la société civile, récusée par l'opposition pour partialité.

Sur le premier point relatif à la convocation de nos représentants à la CENI, le MATD a simplement procédé au report de la date de désignation du président et des vices présidents de la CENI fixée au 15 Juillet prochain.
L'opposition politique prend acte de ce report.

S'agissant du second point relatif à la CENI, il y a lieu de rappeler que la CENI se veut être une structure nationale indépendante d'organisation des élections au Burkina Faso. Or, il ressort de la désignation du représentant de la composante société civile au titre de la chefferie coutumière pressentie pour la candidature à la présidence de la CENI, que ce candidat en la personne de monsieur Bonaventure D. OUEDRAOGO a fait preuve d'engagement politique avéré en faveur des candidats du partis au pouvoir au cours de la récente consultation électorale. Toute chose qui créera dangereusement un déséquilibre au profit de la composante politique de la majorité.

De ce qui précède :
l'opposition politique ne saurait cautionner une telle présence d'une personnalité politiquement engagée manifestement partisanne ce qui remet en cause le principe d'indépendance et d'impartialité de l'organe chargé de l'organisation des élections, fruit d'un acquis de haute lutte de tous les démocrates burkinabé, consacré par les instruments législatifs internationaux et nationaux à savoir la Charte africaine de la démocratie, des élections, de la gouvernance et le Code électoral du Burkina Faso.

Nous sommes d'autant plus conforté par l'article 10 du code électoral qui définit clairement que le président de la CENI et issu de la société Civile.
Tout autre représentant de la société civile reconnu engagé et manifestement partisan, choisi parmi les cinq membres sera récusé comme Monsieur Bonaventure Dimsongdo OUEDRAOGO.

l'opposition politique appelle à la mise en place d'une CENI consensuelle et impartiale. Aussi, invite t- elle la composante société civile, en particulier la chefferie coutumière, à reconsidérer la désignation de ce représentant en tant qu'élément de la société civile en vue de préserver la neutralité et l'impartialité de ladite composante.

l'opposition politique met en garde le gouvernement contre une mise en place au forceps d'une administration électorale qui n'obéit pas aux principes d'indépendance et d'impartialité exigés par les normes nationales et internationales et qui est susceptible de créer une crise institutionnelle, source de menaces de la stabilité et de la paix nationale.

Mesdames et messieurs les journalistes,
L'opposition politique, tout en déplorant les différentes manœuvres de diabolisation des actes républicains du CFOP, orchestrés par le MPP et ses alliés, invite le parti au pouvoir et ses alliés à faire preuve de sens de responsabilité afin de ne pas détériorer le climat social et politique.

L'opposition politique prend à témoin l'opinion nationale et internationale de sa volonté renouvelée d'œuvrer à consolider l'ancrage démocratique et à préserver la paix et la concorde nationale.

A défaut d'un remplacement de Monsieur Bonaventure Dimsongdo OUEDRAOGO, les commissaires de la composante opposition politique ne siègeront pas à la CENI.
Que Dieu Bénisse le Burkina Faso
Je vous remercie

Le Chef de File de l'Opposition Politique
Ouagadougou le, 14 juillet 20121

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Burkina : Fusion entre l'Institut des sciences (IDS) et l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK)

jeu, 15/07/2021 - 01:15

Au cours de l'hebdomadaire conseil des ministres de ce mercredi 14 juillet 2021, plusieurs décrets ont été adoptés. On note, entre autres, la fusion entre l'Institut des sciences (IDS) et l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) et la création du Conseil national de la nutrition qui sera présidé par le président du Faso.

Désormais, l'Ecole normale supérieure (ENS) voit le jour. Cette école normale supérieure est le fruit de la fusion entre l'ancien Institut des sciences (IDS) et l'ancienne Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK). Ce changement est intervenu par un souci de rationalisation et d'efficacité, a indiqué le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Au niveau du ministère de la Justice, le conseil des ministres a adopté deux décrets portant nomination et renouvellement des membres de la commission nationale de l'OHADA (Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires). Ainsi, treize membres sont nommés pour un premier mandat de trois ans et quatorze membres sont renouvelés pour un dernier mandat de trois ans.

Au titre du ministère de la Santé, un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Conseil national de la nutrition a été adopté. « Le Conseil national de la nutrition est présidé par le président du Faso », a annoncé le ministre Tamboura. Pour le ministre, ce décret traduit l'évolution de la gestion multisectorielle du défi de la nutrition au Burkina Faso.

Au cours de cette rencontre gouvernementale, le ministère en charge de l'Action humanitaire a présenté un rapport portant sur la situation humanitaire qui a été examiné. On enregistre 237 078 Personnes déplacées internes au premier trimestre de 2021. A la date du 30 juin 2021, le Burkina Faso compte 1 312 071 Personnes déplacées internes. Malgré les efforts consentis sur le terrain, les défis sont d'actualité, a signifié le porte-parole du gouvernement. Ces défis sont estimés à huit milliards FCFA.

Cryspin Laoundiki
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Agriculture au Burkina : Les acteurs s'approprient la plateforme PARM pour mieux gérer les risques agricoles

jeu, 15/07/2021 - 01:10

Afin de mieux outiller les acteurs du secteur de l'agriculture sur les risques agricoles et leur gestion, la plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM) organise les 14 et 15 juillet 2021, un atelier de partage des connaissances et d'apprentissage. Deux jours durant, les participants vont s'approprier la mise en place du processus PARM, prioriser les risques agricoles mais aussi discuter des stratégies et outils nécessaires pour gérer les risques agricoles avec une approche holistique.

La plateforme de gestion des risques agricoles (PARM) a été initiée en 2013 par les pays du G7-G20, afin d'aider les pays en développement à intégrer les risques agricoles dans les politiques de développement et dans les investissements pour contribuer à la croissance de la productivité agricole de façon durable. En effet, la gestion des risques agricoles est primordiale pour l'instauration de systèmes alimentaires productifs, sains et durables, car elle contribue à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé des populations des pays en développement.

Les participants à l'atelier

Depuis novembre 2019, le Burkina Faso participe à la PARM Horizon 2 et au processus pays PARM. Ce processus qui implique l'engagement et la participation des parties prenantes nationales se déroule en plusieurs phases dont la mise en place du processus et la planification des activités, l'évaluation des risques agricoles, l'identification des outils de PARM en réponse aux risques prioritaires et la conception de projet/programme ainsi que l'appui à la mise en œuvre de projet/programme PARM.

Yassia Kindo, secrétaire général du ministère de l'Agriculture

Le présent atelier de partage de connaissances s'inscrit dans le cadre de l'approche participative d'appropriation nationale du processus. Selon Yassia Kindo, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, le processus PARM sera d'un grand apport pour le secteur agricole burkinabè. « Le fondamental qu'il faut lever pour booster l'investissement dans le secteur agricole est bien sûr la maîtrise des risques et c'est pour cette raison que nous sommes satisfaits du démarrage de ce processus dans notre pays... Il permet de disposer d'un certain nombre d'experts, qui vont aider à réfléchir et poser un diagnostic scientifique pour révéler les risques majeurs, les causes, les impacts, afin de mieux définir les outils appropriés pour les adresser », a-t-il confié.

Dr Bidoueza Jean-Claude, expert technique PARM-FIDA

Les risques agricoles qui sont l'ensemble des aléas naturels, économiques, ou anthropiques qui entraînent des dommages sur l'activité agricole, sont multiples. Il y a par exemple les risques naturels liés au climat (poches de sècheresse), les risques phytosanitaires, les risques économiques liés à la volatilité des prix ainsi que les risques sécuritaires liés à l'insécurité.

Le processus va donc permettre d'identifier, quantifier, évaluer les risques auxquels est confronté le secteur agricole. Par la suite, les risques identifiés seront priorisés et des outils pour les adresser de façon concrète seront proposés, précise Dr Bidogeza Jean-Claude, expert technique PARM-FIDA. Des projets seront également formulés pour mettre en action les outils identifiés.

Amelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Développement des compétences en TIC : Un schéma directeur pour de meilleurs résultats dans l'éducation

jeu, 15/07/2021 - 01:05

La ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, a procédé, ce mercredi 14 juillet 2021, à la signature du schéma directeur pour le développement des compétences et le renforcement des capacités dans les TIC en Afrique. Ce document élaboré dans le cadre de l'Alliance Smart Africa permettra aux États de concevoir des projets et des politiques publiques de renforcements des capacités en TIC concrets et efficaces.

C'est en 2013, lors du Transform Africa Summit qui s'est tenu à Kigali au Rwanda, que sept pays (Rwanda, Kenya, Ouganda, Soudan du Sud, Mali, Gabon et Burkina) se sont engagés à jouer un rôle moteur dans l'accélération du développement socio-économique grâce aux TIC. Ainsi est née l'Alliance Smart Africa qui compte aujourd'hui une trentaine de pays membres.. Au sein de cette alliance, le volet développement et renforcement des compétences numériques a été confié au Burkina Faso qui a élaboré une stratégie, laquelle stratégie a été adoptée à Kigali en 2019.

La réunion de validation s'est déroulée en visioconférence

Un travail collaboratif

Un plan directeur de mise en œuvre de cette stratégie a été élaboré à partir des réflexions des différents groupes de travail de chaque pays membre. Cela a été possible grâce au Secrétariat de Smart Africa dirigé par Lassina Koné et au financement de l'Agence norvégienne pour le développement international (NORAD) qui a permis le recrutement du cabinet Onepoint. La validation de ce schéma directeur (Blueprint) est intervenue, ce mercredi 14 juillet 2021, au cours d'une réunion virtuelle.

Une vue des cadres du ministère présents à la réunion

Une approche par groupe

Selon Marie Alice de l'entreprise Onepoint, une approche par groupe a été privilégiée afin de mieux appréhender la diversité africaine et relever les défis. Ainsi, les pays africains ont été regroupés en cinq différents groupes et « chaque groupe fournit une vision à date de l'état de deux facteurs clés pour le développement des compétences TIC. Il s'agit de l'accès et l'utilisation des TIC et les performances en matière d'éducation. » Le groupe C qui regroupe dix pays dont le Burkina Faso, présente un score bon et moyen en matière d'éducation et un score en dessous de la moyenne (2,4) en matière de pénétration des TIC.

La ministre en charge de l'économie numérique, Hadja Ouattara a salué le travail collaboratif dans l'élaboration du schéma directeur

Un schéma concret

A en croire la ministre en charge de l'Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, le schéma directeur fournit une formulation des recommandations pour les meilleurs cadres juridiques, politiques, réglementaires et institutionnels pour le développement des compétences des TIC dans l'éducation. Toujours selon elle, il suggère également un modèle financier durable pour accroître les TIC dans l'éducation formelle, informelle et la formation professionnelle et recommande des projets pilotes aux États membres pour améliorer les résultats de l'éducation grâce à la technologie.

La coopération norvégienne était représentée par Mehraz Rafat

Les chantiers déjà entamés au Burkina

Avant de parapher le schéma directeur, la ministre Ouattara a indiqué que le développement des compétences est un chantier cher au Burkina. A l'entendre, le pays a favorisé la création de nouvelles filières dans les nouveaux métiers du numérique dans les universités et grandes écoles. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Roch Marc Christian Kaboré : Sera-t-il à Place des grands hommes ?

jeu, 15/07/2021 - 01:00

Être président du Faso, peut être un rêve d'enfant, parce qu'on a vu rouler en voiture un dignitaire de la République, accompagné de sirènes et de motards sur des routes dégagées, où les autres sont à l'arrêt, obligés de l'observer comme les vaches dans le pré regardent le train qui passe. De la fonction rêvée à la fonction réelle, beaucoup d'illusions et de toiles d'araignées dans la tête tombent. Qu'est-ce que cette fonction éminente de la République ? Que doivent faire ceux qui l'exercent pour laisser des traces dans l'histoire ?

Le rasage matinal est un exercice barbant. Faisant partie des premiers moments de la journée, c'est un moment où le cerveau se met en marche, où la concentration est difficile parce que l'on commence à penser après le sommeil, d'où les coups de lame maladroits et le sang. À quoi pense le président du Faso en se rasant ?
Roch Marc Christian Kaboré à cette période de son second mandat, doit se donner souvent des coups de lame involontaires au rasage.

Après avoir étrenné puis abandonné le ministère de la Défense, il est obligé de le reprendre après le drame de Solhan. Son second mandat commence comme le premier par une catastrophe humanitaire liée au terrorisme, les questions sur le bilan de son passage à la présidence doivent être les pensées qui l'assaillent quand il se rase. Que va-t-il laisser après son passage à la tête de l'État ? Un pays entier, avec l'intégralité du territoire, et quelle société ?

Il peut essayer des actions d'éclat, des coups publicitaires qui feront la différence d'avec les autres présidents. Mais cela ne fera pas sens dans le temps long et ne le conservera pas dans les mémoires et les livres d'histoire. Que doit faire Roch Marc Christian pour ne pas être un président ordinaire, un président qui n'aura rien laissé aux générations futures, un président auquel l'histoire demandera des comptes ?

Le sens du dernier remaniement réside dans cette préoccupation. S'il a décidé de prendre en charge le ministère de la Défense après le drame de Solhan, c'est pour peser de son poids sur la résolution de la crise sécuritaire qui menace l'intégrité du Burkina Faso. En l'élisant au suffrage universel par deux fois, les Burkinabè lui ont confié leur destin. Et ce destin se joue aujourd'hui de manière importante et cruciale sur le plan de la sécurité. C'est pour avoir lui-même la maîtrise de la défense du pays par les temps troublés que nous vivons.

Insuffler l'enthousiasme et la motivation

En temps de paix, la question territoriale ne serait pas une contrainte importante. Elle relèverait seulement des préoccupations d'aménagement, d'équité et d'accès aux ressources. Le président avait alors le loisir d'impulser sa marque sur d'autres domaines et secteurs de la vie de la nation. Mais aujourd'hui, le président du Faso a la lourde responsabilité de tout faire pour que le pays ne disparaisse pas et qu'aucune portion de son territoire ne lui soit pas enlevée. S'il échoue sur ce plan, il aura tout perdu, il rentrera dans l'histoire comme celui qui n'a pas réussi à défendre le pays et elle (l'histoire) ne lui sera pas indulgente. Et ainsi il perdra toute gloire et toute reconnaissance à l'avenir.

En rencontrant les militaires, des plus hauts gradés aux plus bas de l'échelle, il a dû leur passer le message que la bataille contre le terrorisme ne doit pas être perdue. Il a dû leur insuffler l'enthousiasme et la motivation pour que, plus jamais, il n'y ait un autre Solhan. Pour rentrer dans l'histoire, il faut lutter contre l'adversité. Nous avons des ennemis de partout, ils ont réussi à rentrer chez nous et chez nos voisins et nous attaquent sans répit. Réussir à nous en débarrasser est l'exploit qui est demandé à notre peuple, notre armée, nos dirigeants politiques et militaires.

Notre devoir est de le réaliser et c'est ainsi seulement qu'on écrira l'histoire. Certains vous diront que l'on ne peut pas vaincre le terrorisme, que les Américains se sont retirés d'Afghanistan et que les Français se retirent du Mali et du Sahel. Mais l'histoire est faite de choses que l'on disait impossibles. Et nous, nous n'avons pas le choix, nous n'avons pas un autre pays, une autre terre où aller, si on laisse les groupes terroristes nous retirer la terre de nos ancêtres.

Chaque matin, chacun en se rasant doit se dire avec obstination que nous pouvons le faire. Et chacun à son poste de combat doit faire son travail pour que nous gagnions sur nos ennemis. C'est seulement ainsi que nous écrirons l'histoire et que nos dirigeants accèderont à la place des grands hommes. La lutte contre le terrorisme n'est pas une bataille qui peut être gagnée par un individu quel que soit son talent, c'est la lutte de tout un peuple avec des dirigeants éclairés.

Mettre le holà sur les dérives prédatrices

Une seconde chose doit faire partie des pensées qui viennent au président face à son miroir, la lutte contre la corruption. Elle lui permettra de se différentier de ses prédécesseurs. Depuis Thomas Sankara, rien n'a été fait dans ce domaine. S'il s'y engage, il gagnera en popularité et pourra mobiliser dans la lutte contre le terrorisme. On ne lui demande pas de faire du sankarisme, mais de mettre le holà sur les dérives prédatrices qui diminuent les moyens que l'on peut consacrer à la défense du pays et de son territoire.

Ramener un peu de vertu dans la gouvernance du pays ne peut pas lui nuire au procès de la postérité. A cette préoccupation, doit s'adjoindre celle de la justice pour tous les crimes impunis qu'il est venu trouver dans les tiroirs de la République. C'est un devoir qui lui incombe, et auquel il ne peut pas se dérober. En le faisant, il trace les sillons pour que le pays se réconcilie avec la justice. Et cela lui sera reconnu par les générations futures comme celui qui aura mis fin à l'impunité, ou tout au moins a commencé à juger les crimes impunis.

En décidant avec ses amis Salif Diallo et Simon Compaoré de s'opposer au règne à vie de Blaise Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré prenait la plume pour écrire sur une page blanche de l'histoire. Grâce au peuple, l'insurrection et la résistance au coup d'État de Diendéré sont venues s'écrire en lettres de sang. Le sang et la sueur continuent de couler pour préserver le pays. En tant que président du Faso, il ne doit pas être un des acteurs mineurs de cette histoire.

Sana Guy
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CENI : Les commissaires prêtent serment le 19 juillet 2021, selon le Conseil constitutionnel

mer, 14/07/2021 - 22:48

Par un communiqué signé du mardi, 13 juillet 2021, le Conseil constitutionnel ordonnne la prestation de serment, devant lui, des nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le lundi, 19 juillet 2021.

Un communiqué rendu public à un moment où le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) récuse la qualité d'un des membres, candidat à la présidence de l'institution, la CENI, et subordonne sa participation par le remplacement dudit membre.

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 juillet 2021

mer, 14/07/2021 - 22:35

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 juillet 2021,en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant classification et organisation-type des Missions diplomatiques et des Consulats généraux du Burkina Faso à l'étranger.

L'adoption de ce décret permet une meilleure réorganisation des représentations diplomatiques du Burkina Faso à travers le monde.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté six (06) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi de règlement et projet du compte général de l'administration des finances au titre du budget de l'Etat, exercice 2020.

Le projet de loi de règlement retrace les autorisations en matière de recettes et de dépenses du budget général et des comptes d'affectation spéciale, l'état d'exécution en recettes et en dépenses du budget général et des comptes d'affectation spéciale, l'état d'exécution des opérations de trésorerie et la présentation du résultat d'exécution des lois de finances.

Le projet du compte général de l'administration des finances retrace les opérations d'exécution du budget à travers la balance générale des comptes du trésor et les états financiers y relatifs.

Au total, la présentation du résultat des lois de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2020 indique les résultats suivants :

au titre du résultat du budget général exercice 2020, les recettes se sont établies à mille huit cent cinquante-huit milliards deux cent quinze millions neufcent cinquante-neuf mille quatre cent vingt-sept (1 858 215 959 427) FCFA, contre des dépenses de deux mille quatre cent deux milliards neuf cent quatorze millions cinq cent soixante-quatorze mille cent soixante-huit (2 402 914 574 168) FCFA. Il se dégage un déficit de cinq cent quarante-quatre milliards six cent quatre-vingt-dix-huit millions six cent quatorze mille sept cent quarante-un (544 698 614 741) FCFA ;

au titre de l'exercice 2020, le résultat des comptes d'affectation spéciale se chiffre à quatre-vingt-dix milliards sept cent vingt et un millions sept cent quinze mille trois cent trente-six (90 721 715 336) FCFA ;

au titre du budget de l'Etat, exercice 2020, le résultat du projet de loi de règlement indique un déficit de quatre cent cinquante-trois milliards neuf cent soixante-seize millions huit cent quatre-vingt-dix-neuf mille quatre cent cinq (453 976 899 405) FCFA contre un déficit de deux cent soixante-treize milliards soixante-six millions sept cent quatre-vingt-seize mille quatre cent seize (273 066 796 416) FCFA en 2019.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord cadre de financement signé le 25 mars 2021 entre le Burkina Faso et la Banque Islamique de Développement (BID), et relatif au projet de renforcement de soins de santé primaires pour l'amélioration de la santé et de la nutrition au Burkina Faso.

L'objectif du projet est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle, néo-natale et infanto-juvénile ainsi que des inégalités d'accès aux soins de santé de qualité, d'ici à 2026 dans les régions sanitaires des Cascades, des Hauts-Bassins, du Centre-Sud et de l'Est du Burkina Faso.

Le coût du projet estimé à 29,79 millions USD, soit environ 16,38 milliards FCFA est financé par la BID à hauteur de 27,96 millions USD, soit environ 15,37 milliards FCFA.

Le projet vise entre autres, la construction et l'équipement de 25 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), de 100 Postes de santé communautaire (PSC) et la mise en place de 15 cliniques mobiles au profit des personnes déplacées internes.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de la Convention de crédit CBF 1371 01B conclue le 16 avril 2021 entre le Gouvernement du Burkina Faso et l'Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet d'appui au développement des collectivités territoriales (PADCT).

La contribution de l'Agence française de développement est structurée autour d'une subvention de 4,59 milliards FCFA et d'un prêt de 13,12 milliards FCFA, soit au total un montant de 17,71 milliards FCFA.

La zone d'intervention du PADCT comprend les communes de la région de la Boucle du Mouhoun et celles de la région de l'Est.

Le quatrième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de la Convention de crédit CBF 1363 01C, conclue le 16 avril 2021 entre le Gouvernement du Burkina Faso et l'Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet d'amélioration et de sécurisation de la production agricole (SECURAGRI).

La contribution de l'AFD est constituée d'une subvention de 4,59 milliards FCFA et d'un prêt de 13,12 milliards FCFA, soit au total 17,71 milliards FCFA.

Les bénéficiaires du projet sont les ménages ruraux des régions de la Boucle du Mouhoun et de l'Est.

Le cinquième rapport est relatif à un décret portant création de l'Ecole normale supérieure (ENS).

L'ENS regroupe désormais l'Institut des sciences (IDS) et l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK).

L'adoption de ce décret permet à l'Ecole normale supérieure d'accomplir efficacement ses missions et de se conformer au décret n°2014-609/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l'Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

Le sixième rapport est relatif à un décret modificatif du décret n°2008-715/PRES/PM/MEF/MASSN du 17 novembre 2008 portant création du Fonds national de solidarité.

Le Fonds national de solidarité devient désormais le Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS). Ainsi modifié, ce Fonds aura désormais pour mission de contribuer à la prise en charge et à la résilience des personnes et des groupes sociaux vulnérables ou en détresse, ainsi qu'au financement des actions humanitaires. Il s'agit par cette modification de permettre le financement des initiatives d'autonomisation des personnes et groupes vulnérables.

L'adoption de ce décret vise à assurer un meilleur impact des interventions du Fonds national de solidarité et de résilience sociale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement nomination et renouvellement de mandat des Membres de la Commission nationale de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONAHDA).

L'adoption de ce décret permet la nomination de treize (13) Membres pour un premier mandat de trois (03) ans et le renouvellement de treize (13) autresMembres pour un dernier mandat de trois (03) ans à la Commission nationale de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONAHDA). Ces nominations sont conformes aux dispositions du décret n°2016-569/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID/MCIA du 28 juin 2016 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national pour la nutrition (CNaN).

Le CNaN est désormais présidé par Son Excellence Monsieur le Président du Faso pour traduire l'évolution multi sectorielle du défi de la nutrition dans notre pays.

L'adoption de ce décret permet de renforcer le dispositif de coordination des interventions en nutrition en vue d'améliorer de manière significative les indicateurs.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté undécret portant approbation des statuts de l'Ecole normale supérieure (ENS).

L'Ecole normale supérieure est un établissement d'enseignement supérieur, de formation professionnelle et de recherche. Elle a pour mission la formation professionnelle initiale et continue des personnels d'enseignement, d'encadrement, d'animation de la vie scolaire et d'orientation scolaire et professionnelle.

L'adoption de ce décret permet à l'Ecole normale supérieure de se conformer aux dispositions du décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l'Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation humanitaire dans notre pays au 30 juin 2021.

Au premier semestre 2021, 237 078 Personnes déplacées internes (PDI) ont été enregistrées faisant passer le nombre de PDI de 1 074 993 au 31 décembre 2020 à 1 312 071 à la date du 30 juin 2021. Cette population est composée de 16,41% d'hommes, de 23,04% de femmes et de 60,55% d'enfants.

A la date du 21 mars 2021, 30 000 tonnes de céréales ont été distribuées au bénéfice de 848 925 personnes dont 436 302 PDI, 269 098 personnes vulnérables et 143 525 victimes de catastrophes.

Les défis en matière humanitaire qui restent à relever sont estimés à plus de huit (08) milliards FCFA. Le Président du Faso a instruit les ministres concernés à prendre toutes diligences idoines pour relever ces défis.

Le second rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS).

L'adoption de ce décret permet de se conformer à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d'établissements publics et au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Economie, des finances et du développement a informé le Conseil de la signature le 14 juillet 2021, des accords de financement avec la Banque mondiale d'un montant total de 478,75 millions USD, soit environ 264 milliards FCFA.

Ces financements sont destinés :

au projet communautaire de relance et de stabilisation au Sahel ;
au projet de déploiement du solaire à large échelle et à l'électrification rurale ;
au projet d'appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines ;
au projet d'appui à l'inclusion financière et à l'accès au financement des petites et moyennes entreprises.
Ces accords traduisent la confiance dont jouit le Burkina Faso auprès des partenaires techniques et financiers.

Le ministre de l'Economie, des finances et du développement a en outre informé le Conseil de la tenue des assises nationales de la fiscalité les 29 et 30 juillet 2021 à Ouagadougou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre. Ces assises visent l'amélioration du dialogue sur le système fiscal national et le renforcement du civisme fiscal.

II.2. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a informé le Conseil du lancement des travaux de renforcement et de bitumage des voies d'accès au Port sec et à la Maison de la culture Anselme Titianma SANON le 22 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire général.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur François Xavier BAMBARA, Mle 52 153 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Tanga OUEDRAOGO, Mle 33 306 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Monsieur Seydou NOMBRE, Mle 58 196 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé spécialisé en économie de la santé, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

Monsieur Adama SORI, Mle 216 155 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances de l'Institut d'éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) ;
Monsieur Windinmanegde Raoul OUEDRAOGO, Mle 219 223 W, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département de l'administration et des finances du Secrétariat permanent du Conseil national pour l'enfance ;

Madame Adjiguiwénou Aïcha KANGOUEBOU, Mle 279 848 A, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire du Plateau-Central ;
Monsieur Augustin OUEDRAOGO, Mle 92 529 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire de l'Est.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Monsieur Naba DABIRE, Mle 25 782 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles, cumulativement avec ses fonctions de Responsable du « Programme Pilotage et soutien » ;

Monsieur Mahamadi BADINI, Mle 92 677 E, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des travaux d'entretien ;
Monsieur Emmanuel BEMBAMBA, Mle 101 777 D, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Développement du réseau de pistes rurales », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des pistes rurales ;

Monsieur Michel KAFANDO, Mle 39 679 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
Monsieur Saferbâ Ardjouma SOMA, Mle 211 865 Y, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des travaux de construction ;

Monsieur Benjamin KAMBOU, Mle 110 00 C, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement des Hauts-Bassins ;
Monsieur Koumbatian SOME, Mle 92 731 U, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement du Sud-Ouest.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Monsieur Oumarou MANDE, Mle 58 065 V, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Lucien BOUDA, Mle 322 645 N, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Saïdou KIENTEGA, Mle 233 939 P, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des carrières ;
Monsieur Wend Dolean Arsène ILBOUDO, Mle 333 944 V, Ingénieur de recherche en énergie renouvelable, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Mohamed Joël KABORE, Juriste, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Moussa KONFE ;

Monsieur Diaboado Marius Tresor LOMPO, Enseignant, est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Emma Patricia TAMINI ;
Monsieur Nestor KAHOUN, Mle 76 306 X, Technicien supérieur de musée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Hamidou LOMPO, Mle 97 695 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
Monsieur Rayengnéwindé Augustin OUEDRAOGO, Mle 226 390 W, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du développement de l'industrie touristique ;

Monsieur Benjamin ZAGRE, Mle 238 622 X, Administrateur du cinéma et de l'audiovisuel, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du développement et du contrôle de la production et de la diffusion ;
Monsieur Etienne Baowendmalgré SANDOUIDI, Mle 86 704 B, Instituteur certifié, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Namentenga.

III.2. NOMINATIONS DE MEMBRES DE LA COMMISSION NATIONALE DE L'ORGANISATION POUR L'HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES (CONAHDA) AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Commission nationale de l'organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONAHDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Membre représentant le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

Monsieur Mathias NIAMBA, Mle 130 175 L, Magistrat.
Membre représentant le ministère de l'Economie, des finances et du développement :

Monsieur Yacouba Zabré GOUBA, Mle 59 225 T, Inspecteur du trésor.
Membres représentant le ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :

Madame Mariam OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 224 676 N, Attachée en études et analyses ;
Monsieur Yacouba SAWADOGO, Mle 200 576 F, Conseiller des affaires économiques.
Membre représentant le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

Monsieur Ousmane BOUGOUMA, Mle 257 406 J, Maître assistant.
Membre représentant le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

Monsieur Mahama TAKO, Mle 212 385 A, Inspecteur du travail.
Membre représentant le ministère de l'Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation :

Monsieur Ezzedine BAMOGO, Mle 293 672 S, Conseiller en études et analyses/option droit.
Membre représentant le ministère des Affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur :

Monsieur Bowurossigué Chrisostome SANOU, Mle 118 847 L, Conseiller des affaires étrangères.
Membre représentant l'Ordre des avocats :

Monsieur Moumouny KOPIHO, Avocat au Barreau.
Membre représentant l'Ordre des notaires :

Monsieur Yacouba DEMBELE, Notaire.
Membre représentant les Organisations des transporteurs :

Monsieur Patrice dit Sansan KAMBOU, Transporteur.
Membre représentant l'Association professionnelle des Banques et établissements financiers :

Madame Florence BEOUINDE, Cadre supérieur de banque.
Membre représentant le Mouvement coopératif artisan :

Monsieur Seydou TOU, Mle 231 90 33 V, Gestionnaire financier.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Commission nationale de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONAHDA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Membres représentant le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

Monsieur Issa Safériba FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat ;
Monsieur Boureima YAMEOGO, Mle 130 318 L, Magistrat ;
Monsieur Pinnagné Simplice BADO, Mle 130 460 B,Magistrat.
Membre représentant le ministère de l'Economie, des finances et du développement :

Madame Wendkouni Naomie OUEDRAOGO/SAKANDE, Mle 215 219 L, Attachée en études et analyses.
Membre représentant le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

Monsieur Moussa DAO, Mle 205 830 X, Juriste.
Membre représentant la Chambre nationale des huissiers de justice :

Monsieur Wenbi Olivier ZONGO, Huissier de justice.
Membre représentant l'Ordre des experts comptables et des comptables agréés :

Monsieur Koniba SOMA, Expert-comptable.
Membre représentant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina :

Madame Bintou BOLI/DJIBO, Juriste d'affaires.
Membre représentant la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest :

Madame Kiswendsida Judith Valérie KABORE, Mle 65 13, Economiste gestionnaire.
Membre représentant l'Association professionnelle des Banques et établissements financiers :

Madame Yoalé Léa SAGNON, Mle BFL070003, Juriste.
Membres représentant la Confédération paysanne du Faso :

Monsieur Bassiaka DAO, Agriculteur ;
Monsieur Boureima DIALLO, Eleveur.
Membre représentant les Clubs OHADA :

Monsieur Alfred BAMA, Mle 41 345 T, Enseignant.

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs et d'un Président aux Conseils d'administration :

de l'Institut national de formation des personnels de l'éducation (INFPE) au titre du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) et de l'Agence de promotion de l'expertise nationale (APEN) au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat.

A. MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Institut national de formation des personnels de l'éducation (INFPE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l'éducation de la petite enfance ;
Madame Soutongnoma Romaine SANYAN/NADEMBEGA, Mle 90 098 R, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

Monsieur Adama BADOLO, Mle 34 825 X, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

Monsieur Ousséni SO, Mle 104 532 V, Maître de Conférences.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

Monsieur Abdel Kader BEOGO, Mle 217 028 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire :

Madame Emma KIEMA/KANKYONO, Mle 46 391 Z, Inspecteur de l'éducation de la petite enfance.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

Monsieur Tuembé DOYE, Mle 32 607 U, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES

Monsieur Lombozo Bernard PEMOU, Mle 11 32, Elève professeur des écoles, Délégué général.
Le second décret nomme Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l'éducation de la petite enfance, Président du Conseil d'administration de l'Institut national de formation des personnels de l'éducation (INFPE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination de Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d'administration de l'Agence pour la promotion des exportations (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret porte nomination de Monsieur Emmanuel NIGNAN, Mle 36 612 F, Professeur certifié, Administrateur représentant les Experts, au Conseil d'administration de l'Agence de promotion de l'expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l'Ordre de l'Etalon

Catégories: Afrique

CENI : « Aucune disposition nous autorise à recevoir une récusation », Clément Sawadogo, ministre de l'Administration territoriale

mer, 14/07/2021 - 22:31

À la suite du report de l'élection du bureau de la CENI et de la récusation des commissaires de la CENI désignés au titre de la chefferie, le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément P. Sawadogo, a tenu une conférence de presse le 13 juillet pour donner des explications.

Initialement prévue le 12 juillet 2021, l'élection du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été reportée au 15 juillet. Ce report, d'après le ministre Clément P. Sawadogo, permet de peaufiner le processus et de ramener le calme au sein des acteurs.

En effet, à peine désignés pour siéger au sein de la CENI, deux commissaires font l'objet de contestations. Le premier est Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo, désigné commissaire de la CENI au titre de la société civile, récusé par l'opposition politique qui met en doute sa neutralité. Le second est Tasséré Savadogo, représentant de l'opposition, dont la présence au sein de la CENI est contestée par un mouvement de la société civile qui pointe son activisme politique.

En réponse à ces deux demandes de récusations, le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation affirme qu'il ne peut pas trancher. « Il n'y a aucun élément matériel ni juridique qui nous permet d'engager une procédure de récusation », a-t-il assuré.

Le chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), pour justifier cette récusation, affirme que Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo, désigné au titre de la société civile pour représenter les autorités coutumières, avait participé activement à la campagne du MPP, parti au pouvoir, aux élections de novembre 2020.

Mais le ministre affirme qu'en « dehors des dispositions du code électoral, aucune loi ne les autorise à recevoir une récusation ». De plus, ajoute Clément Sawadogo, « la loi ne prévoit pas une validation des commissaires par les autres composantes de la CENI ». Autrement dit, il n'appartient pas au CFOP de valider le commissaire désigné par les coutumiers.
De son côté, le Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) évoque un « activisme politique débordant et des prises de position partisanes » du commissaire Tasséré Savadogo, commissaire de la CENI au titre de l'opposition, pour demander sa récusation.

En réaction à cette demande, le ministre de l'Administration territoriale indique que la loi n'empêche pas les commissaires de la CENI de militer au sein d'un parti politique. La seule chose qui leur est interdite est d'être membre dirigeant d'un parti. Et dans ce cas de figure, le commissaire doit seulement démissionner de son poste avant de rejoindre le bureau de la CENI.

Pour conclure, Clément Sawadogo affirme qu'aucune des demandes de récusation n'est traitable. Ainsi, les deux mis en cause peuvent bien siéger à la CENI comme commissaires au regard du code électoral.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net

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Millénium challenge 2 : Le comité de surveillance en séance de travail chez le Premier ministre Christophe Dabiré

mer, 14/07/2021 - 19:14

Le Premier ministre Christophe Dabiré a reçu ce mercredi 14 juillet 2021, pour une séance de travail, le président du comité d'orientation et de surveillance du deuxième programme du Millénium challenge des Etats Unis d'Amérique. Les travaux ont porté sur la gouvernance, l'organisation et le recrutement du directeur général du Millénium challenge et de ses collaborateurs.

Le Burkina Faso bénéficie une seconde fois du programme de développement américain, Millénium challenge. Pour ce deuxième programme, le gouvernement burkinabè profitera de plus de 250 milliards de francs CFA. Il a choisi d'axer cet investissement sur l'énergie. Ce mercredi 14 juillet 2021, le comité d'orientation et de surveillance du programme, conduit par Mamady Sanon, était chez le Premier ministre Christophe Dabiré pour une séance de travail.

Deuxième du genre, cette réunion du conseil, d'après le président dudit comité, a porté essentiellement sur le management, l'organisation, le recrutement et la gouvernance. « Nous avons déjà engagé un recrutement d'un directeur général avec cinq de ses principaux collaborateurs. Après cela, il y aura le recrutement des collaborateurs de la direction générale du MC Burkina Faso », a-t-il informé.

Cette réunion, selon Mamady Sanon, a concerné l'organigramme, les attributions et les rémunérations des personnes qui travailleront pour le Millénium

Cette rencontre, a-t-il dit, a aussi concerné l'organigramme, les attributions et les rémunérations de toutes les personnes qui auront la « chance » et le « bonheur » de travailler pour le Millénium challenge. « C'est une réunion très importante car c'est le début de tout », a laissé entendre le président du comité d'orientation et de surveillance.

A en croire, M. Sanon, ce programme concerne l'énergie solaire, le transport et le stockage de l'énergie, car elle est la base de tout développement. Pour cela, la direction générale qui sera installée, travaillera avec le ministère en charge de l'Énergie à travers la Société nationale burkinabè d'électricité (SONABEL), l'Agence nationale de régulation du secteur de l'énergie (ARSE). Il s'agit aussi, a-t-il précisé, de renforcer les capacités des acteurs, de produire l'énergie en qualité et en quantité, et de pouvoir la stocker. « A long terme, on ne devrait plus connaître de délestages, de coupures et plus de baisse de rendement dans les différentes unités de production et même dans les ateliers », a-t-il déclaré.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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