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Diplomacy & Defense Think Tank News

Elections en Somalie : miroir d’un processus de stabilisation en faillite

IRIS - mar, 29/11/2016 - 14:37

Depuis octobre 2016, la Somalie connaît une séquence électorale qui a débuté par l’élection des sénateurs de la Chambre haute, puis celle des députés de la « Chambre du peuple », et qui doit se conclure le 30 novembre 2016 par la désignation du nouveau président de la République fédérale de Somalie, à l’occasion d’un vote des deux chambres réunies en congrès. Contrairement aux dernières élections de 2012, qui marquaient la fin du processus de transition, les députés seront désignés par un collège électoral réunissant plus de 14000 chefs de clans tandis que les 54 sénateurs seront désignés par les instances fédérales, là où, en 2012, seuls 135 délégués avaient été autorisés à voter.

Comme nombre de commentateurs ne manqueront pas de le souligner, ces élections peuvent donc apparaître comme le signe de la reconstruction progressive du pays, en dépit de la menace sécuritaire majeure que le groupe terroriste Al-Shabaab continue de faire peser sur le pays. Les attentats à répétition commis par le groupe depuis le début de l’année 2016, leur volonté affichée de perturber des élections qu’ils estiment illégitimes ainsi que les difficultés rencontrées par les troupes de l’AMISOM [1] à faire reculer le groupe sur le terrain, semblent mettre en péril la fragile renaissance politique de la Somalie. En réalité, il serait erroné de voir dans cette situation une dynamique de progrès politique à laquelle seules les menaces sécuritaires feraient obstacle.

En effet ces élections, loin d’être le vecteur de démocratisation qu’on voudrait y voir, sont au contraire le symptôme d’une crise profonde : non pas tant la faillite d’un pays, trop souvent présenté comme le symbole d’un perpétuel chaos, que celle de la stratégie de reconstruction et de stabilisation que les organisations internationales et les acteurs extérieurs [2] expérimentent depuis plus d’une décennie en Somalie.

L’aboutissement d’un long processus de transition

Ces élections générales sont le fruit d’un long processus de reconstruction de l’Etat somalien qui a débuté avec l’adoption en 2004 d’une Charte de Transition et la création du Gouvernement fédéral de transition (TFG) en 2008. Puis la rédaction d’une « feuille de route » s’est traduite en une Charte fédérale de transition (2011). Sur cette base fut ensuite élaboré un document préparatoire à une Constitution provisoire (mai 2012), cette dernière étant finalement adoptée le 1er août 2012 et complétée en 2013 par un texte, « Vision 2016 », visant à mettre en place des élections en 2016. Aboutissement d’un laborieux processus, la Constitution provisoire sert de cadre légal à ces élections, établissant notamment que les mandats de l’actuel parlement et du président prendraient fin en 2016, et que des élections au suffrage universel direct seraient alors organisées sur le principe « un homme, une voix », en garantissant 30% de sièges réservés aux femmes.

Mais à l’heure où le suffrage universel direct a été tout bonnement abandonné et où les retards ne cessent de s’accumuler dans le calendrier électoral (puisque les votes auraient dû commencer en août et ont déjà été repoussés plusieurs fois), des lacunes voient le jour dans l’ensemble du processus. En l’absence de partis politiques, et dans la mesure où les Etats fédéraux ne sont pas encore réellement institués, ce sont toujours les logiques de clans qui prévalent pour la désignation des sénateurs. Ces logiques alimentent une concurrence très rude entre des candidats prêts à dépenser une fortune pour acheter les votes des chefs claniques, siégeant dans les collèges électoraux.

Bien qu’une commission fédérale ait été désignée afin d’encadrer le scrutin et de veiller à son bon déroulement, nul ne peut dire quelle peut être la marge d’action de ces observateurs dans la mesure où nombre de points décisifs n’ont pas été abordés dans la Constitution provisoire. L’article 91 signale par exemple que le terme du mandat présidentiel est de 4 ans, sans toutefois préciser si ce dernier peut se représenter, ni établir de limitation du nombre de mandats, tandis que l’article 90 confère au président la charge de nommer le Premier ministre sans en déterminer les modalités, laissant dans l’incertitude la question de savoir si ce dernier doit être le chef de la majorité ayant obtenu le plus de sièges au parlement ou si cette nomination est laissée à l’entière discrétion du Président.

En ne définissant pas l’étendue des pouvoirs du Président ni les conditions d’un équilibre institutionnel, la Constitution provisoire n’offre pas actuellement un cadre suffisamment solide auquel recourir en cas de litige. La campagne agressive menée par l’actuel Président, Hassan Cheikh Mohamoud, pour sa propre succession, usant de tous les moyens à sa disposition pour affaiblir et réprimer ses opposants, donne pourtant la mesure de l’âpre rapport de force pour la conquête du pouvoir, d’autant qu’aucune disposition n’a également été prévue dans l’hypothèse d’une égalité entre les candidats au second tour. Insuffisamment préparées, mal encadrées et dépourvues de clauses auxquelles se référer en cas de contestation des résultats, ces élections exposent ainsi les différentes étapes du processus à de graves tensions politiques et à une potentielle crise institutionnelle dans un Etat qui n’en est pas encore tout à fait un.

La Constitution provisoire, condensé des failles du processus de stabilisation

En outre, les dynamiques politiques locales se structurent toujours essentiellement autour des relations claniques, et les personnes ayant contribué au processus national de transition de ces dix dernières années sont largement discréditées par des scandales de corruption et s’affrontent autour de visions radicalement antagonistes de ce que doit être l’Etat somalien. Dans ce contexte, l’organisation d’élections sur la base d’un document présentant encore autant de lacunes est une gageure. Tous les aléas qui surviendront au cours de ce processus électoral hasardeux et peu inclusif ne pourront dès lors que fragiliser la légitimité des prochaines autorités politiques. Ces élections ne sont pour autant que le symptôme d’un malaise plus profond, celui d’une stratégie de reconstruction qui prétend établir un pouvoir sans souveraineté et à rebours des rapports de forces politiques somaliens., et dont la faiblesse profonde se cristallise directement dans la Constitution elle-même.

Cette constitution fait depuis le début l’objet d’un certain scepticisme au sein de la population, certains regrettant la faible conformité de ce texte aux prescriptions de la Charia, la loi islamique, d’autres regrettant au contraire trop de renoncements aux libertés fondamentales. Les débats autour des valeurs promues par la Constitution provisoire sont aussi l’expression de profondes divergences sur la forme politique que doit adopter la Somalie, dont la dernière expérience politique se rapprochant le plus d’un régime étatique centralisé fut la dictature de Siad Barré de 1969 à 1991. L’enjeu d’une Constitution n’est donc pas tant ici de reconstruire l’Etat somalien que de façonner entièrement un corps politique ad hoc qui s’éloignerait progressivement de la politique traditionnelle pour adopter des mécanismes plus institutionnalisés.

Á cet égard, l’instauration d’un régime de type fédéral [3] est rapidement apparue comme la formule idéale pouvant mettre fin à un modèle traditionnel d’administration politique fondé sur la réunion des clans en grandes assemblées (shir), peu compatible avec les modèles étatiques internationaux. C’est pourquoi la nature fédérale de l’Etat somalien est consacrée depuis la Charte Fédérale de Transition de 2004 [4] sans que, par ailleurs, aucun référendum populaire ou vote ne soit jamais venu sanctionner ce choix. Unanimement présentée comme la meilleure formule pour « reconstruire » l’Etat somalien, il est vrai que la solution fédérale semble en théorie favoriser un mode de répartition équitable des pouvoirs, lorsqu’à la faveur d’une dynamique de type bottom-up des régions préexistantes décident par elles-mêmes de se constituer en Etat fédéraux et de s’assembler dans une unité politique plus large.

Mais en Somalie, où le fédéralisme a été entériné avant même que les Etats membres fédéraux (Federal Member states, FMS) ne soient identifiés et constitués, il a fallu déterminer de toutes pièces ces instances fédérales, sur le seul exemple du Puntland, région semi-sécessionniste vaguement structurée, mais suffisamment autonome pour apparaitre comme un modèle possible d’Etat fédéral. On comprend aisément que, dans ces conditions, la répartition des pouvoirs entre le Gouvernement fédéral et les Etats fédéraux ne soit toujours pas fixée par la Constitution .

La Constitution somalienne s’accommode d’une évidente ambiguïté. D’un côté, des prérogatives générales du Gouvernement fédéral sont énoncées dans l’article 54 [6] . De l’autre, l’article 50 reconnaît des compétences partagées selon le principe de la subsidiarité [7], sans en préciser plus avant les modalités. L’article 54 avoue ainsi que « L’attribution des pouvoirs et des ressources sera négociée et convenue par le Gouvernement Fédéral et les Etats membres fédéraux (dans l’attente de la formation des Etats membres fédéraux) ». On peut dès lors se demander ce qu’il faut attendre des élections en cours alors qu’aucun consensus n’a encore été trouvé en amont pour établir le régime de pouvoir et déterminer les détenteurs de la puissance d’Etat. Le fait que la Constitution ne suggère à ce jour aucune résolution à ce problème crucial, prive de facto cette séquence électorale de toute réelle ambition.

Les élections : un facteur d’instabilité de plus

Produit de forces diverses et contradictoires, la Constitution somalienne apparait donc comme le consensus le plus sommaire susceptible d’être atteint. Mais alors que cette constitution inaboutie est censée permettre et organiser la mise en place d’un régime politique légitime en Somalie, l’espoir de voir ce processus déboucher sur des institutions solides et une autorité politique souveraine semble sérieusement menacé. Pour les plus optimistes, le caractère provisoire de cette Constitution nuance l’ampleur de l’échec, puisqu’à termes, lorsque le pays se sera doté d’un gouvernement, d’un parlement et d’instances fédérales légitimes, un nouveau texte constitutionnel viendra corriger les imperfections de ce premier essai. C’est donc sur la base de cette belle promesse qu’est censée se poursuivre la (re)construction de l’Etat somalien, promesse dont les élections actuelles entretiennent l’illusion.

Cette décevante séquence électorale, en plus de révéler les failles profondes du paradigme politique en train de s’installer dans le pays, contribue en réalité à éloigner encore davantage la probabilité d’un contrat social légitimant une puissance souveraine, et ce faisant, alimente durablement l’instabilité politique. Même si ces élections parviennent à se dérouler dans le calme, elles ne peuvent répondre à aucune des attentes qu’elles suscitent. Du point de vue de la stratégie globale de reconstruction du pays, elles ne servent qu’à renouveler le mandat de personnalités corrompues en entérinant un rapport de force déjà existant entre les différents clans qui les soutiennent. Elles permettent simplement à ce processus de se poursuivre sans offrir de perspectives nouvelles quant aux décisions politiques majeures qui doivent être prises pour que la Somalie devienne un Etat effectif.

D’un point de vue politique, avec moins d’0,1% de la population appelée au vote des représentants parlementaires de la « Chambre du peuple », ces élections de 2016 témoignent de l’exclusion répétée des Somaliens du processus de transition « démocratique » de leur pays. Sans assise réelle, les nouvelles autorités somaliennes auront donc encore bien des difficultés à réconcilier l’ensemble du territoire somalien. Alors qu’elles devraient être en effet une étape indispensable à un nouvel ordre politique, ces élections ne sont encore qu’une illusion de stabilité et de démocratie, incapable de produire la légitimité nationale nécessaire à l’avènement d’un Etat somalien souverain.

[1] Acronyme de la Mission de l’Union Africaine en Somalie.
[2] En particulier les Etats-unis, l’UE, L’UA et l’ONU, via son Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie (UNPOS).
[3] Constitution provisoire, 2012, Article 1 (1): “Somalia is a federal, sovereign and democratic republic”.
[4] Charte Fédérale de Transition, 2004, Article 11 (1) : “The Transitional Federal Government of the Somali Republic shall have a decentralised system of administration based on federalism”
[5] L’Article 3 (3) indique que “The Federal Republic of Somalia is founded upon the fundamental principles of power sharing in a federal system”, sans que ces principes ne soient par la suite declinés en pratique.
[6] L’Article 54 précise que certaines competences seront exclusivement exercées par le Gouvernement fédéral: « Foreign Affairs; (B) National Defense; (C) Citizenship and Immigration; (D) Monetary Policy, which shall be within the powers and responsibilities of the federal government.”
[7] Article 50(b), “Power is given to the level of government where it is likely to be most effectively exercised”, et Article 50(f), “The responsibility for the raising of revenue shall be given to the level of government where it is likely to be most effectively exercised”

Green finance: actors, challenges and policy recommendations

The year 2015 seems to have been an historic turning point in combatting climate change. Not only did the world agree on the first universal climate agreement, but the United Nations established the Agenda 2030 for Sustainable Development. Implementing the Paris commitment means limiting global warming to below 2°, striving even for 1.5°. In practice, this implies the radical decarbonisation of our economies, which entails fundamental changes in the financial world towards what has been termed “green finance”.
Green finance represents a positive shift in the global economy’s transition to sustainability through the financing of public and private green investments and public policies that support green initiatives. Two main tasks of green finance are to internalise environmental externalities and to reduce risk perceptions in order to encourage investments that provide environmental benefits.
The major actors driving the development of green finance include banks, institutional investors and international financial institutions as well as central banks and financial regulators. Some of these actors implement policy and regulatory measures for different asset classes to support the greening of the financial system, such as priority-lending requirements, below-market-rate finance via interest-rate subsidies or preferential central bank refinancing opportunities.
Although estimations of the actual financing needs for green investments vary significantly between different sources, public budgets will fall far short of the required funding. For this reason, a large amount of private capital is needed.
However, mobilising capital for green investments has been limited due to several microeconomic challenges such as problems in internalising environmental externalities, information asymmetry, inadequate analytical capacity and lack of clarity in the definition of “green”. There are maturity mismatches between long-term green investments and the relatively short-term time horizons of savers and – even more important – investors. In addition, financial and environmental policy approaches have often not been coordinated. Moreover, many governments do not clearly signal how and to what extent they promote the green transition.
In order to increase the flow of private capital for green investment, the following measures are crucial. First, it is necessary to design an enabling environment facilitating green finance, including the business climate, rule of law and investment regime. Second, the definition of green finance needs to be more transparent. Third, standards and rules for disclosure would promote developing green finance assets. For all asset classes – bank credits, bonds and secured assets – voluntary principles and guidelines for green finance need to be implemented and monitored. Fourth, because voluntary guidelines may not be sufficient, they need to be complemented by financial and regulatory incentives. Fifth, financial and environmental policies as well as regulatory policies should be better coordinated, as has happened in China.

Private finance for climate-change adaptation: challenges and opportunities for Kenya

Private investments in climate-change adaptation are important. First, because the costs of adaptation are too high to be met by the public sector alone. And second, developed countries pledged to mobilise USD 100 billion annually by 2020 to support developing countries’ climate change mitigation and adaptation; the private sector is described as a source of finance. Yet how realistic is it to rely on the mobilisation of private investments in adaptation, in particular for less developed countries? This Policy Brief aims to answer this question in relation to Kenya. It is based on interviews and an analytical framework that spells out enabling environments; mobilisation and delivery of private investments (see Figure 1).
As a first step, developing and developed countries, and the private sector can create enabling environments to mobilise private investments in adaptation. Adaptation is a priority to both the Kenyan government and its development partners. However, private adaptation has not been mainstreamed in key government policies. The Kenyan private sector appears unfamiliar with the concept of adaptation. Where it acts on adaptation, its purpose is generally resource efficiency or to address land degradation.
This makes it hard to track mobilised private investments. For example, rural communities might contribute to adaptation though improved water management. However, related expenditure remains unknown, as is the extent to which it is financed by banks. Neither actor tracks or reports investments in adaptation.
It is even harder to assess if private investments, once mobilised, actually deliver on adaptation. Regardless of the underlying motivations, many investments that reduce poverty or stimulate sustainable resource use contribute to adaptation. However, a private actor can also adapt at the expense of communities, for example by securing or fencing off its own water intake. There are no explicit checks and balances on private-sector impacts on adapta¬tion. Safeguards such as environmental impact assessments (EIAs) do not explicitly address adaptation.
All of the above make it extremely difficult to assess private investments in adaptation in Kenya, in particular in the context of the above-mentioned USD 100 billion target. Kenya's private sector has taken little interest in the UN climate negotiations. It is currently not able to tap into international funds such as the Green Climate Fund. If it could, private actors might take more interest in adaptation and the UN negotiations. This in turn might also provide incentives for quantifying investments in adaptation.
The Kenyan government could encourage more private-sector investments in adaptation. By stimulating a shared public-private awareness and understanding of adaptation, the government could improve enabling environments for private adaptation; mobilise more private investments; and improve the tracking of private investments in adaptation. Moreover, the government and development partners could include adaptation criteria in project selection and EIAs in order to reduce private maladaptation and increase private adaptation.

Nachruf auf Prof. Dr. Otto Altendorfer

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 29/11/2016 - 10:22
Die Nachricht vom Tod unseres langjährigen Vertrauensdozenten Prof. Dr. Otto Altendorfer hat uns sehr betroffen gemacht.

Dr Thanos Dokos writes on Huffington Post on scenarios for a resolution of the Cyprus Question, 29/11/2016

ELIAMEP - mar, 29/11/2016 - 09:30

Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos wrote an article on Huffington Post on scenarios for a resolution of the Cyprus Question . The article is available here (in Greek).

Las elecciones legislativas de Marruecos de 2016: contexto y lecturas

Real Instituto Elcano - mar, 29/11/2016 - 08:00
ARI 82/2016 - 30/11/2016
Bernabé López García y Miguel Hernando de Larramendi
El 7 de octubre de 2016 el Partido de la Justicia y el Desarrollo revalidó su victoria en las elecciones legislativas de Marruecos.

Mali: Friedensprozess ohne Stabilisierung

SWP - mar, 29/11/2016 - 01:00

Vor anderthalb Jahren wurde in Algier ein Friedensvertrag für Mali unterzeichnet, doch noch immer ist das Land von Stabilisierung weit entfernt. Das Abkommen ist bislang kaum umgesetzt; der Norden Malis bleibt außerhalb staatlicher Kontrolle, während sich die Sicherheitslage im gesamten Land dramatisch verschlechtert. Umso problematischer ist, dass die Beziehungen zwischen Mali und internationalen Partnern eine sehr einseitige Angelegenheit sind: Die Regierung in Bamako verlässt sich auf externe Unterstützung, tut selbst aber wenig, um das Land zu stabilisieren. Es mangelt nicht nur an einer Umsetzung des Friedensabkommens, sondern auch an grundlegenden Reformen. Um einen »mission creep« zu vermeiden, der auf eine umfassende, langwierige Substitution des malischen Staates durch diverse Missionen (VN, EU) und Geber hinausliefe, sollten die internationalen Partner von der Regierung deutlich mehr politische Eigenverantwortung einfordern. Sinnvoll wäre, mit dem Land engmaschige Ziele zu vereinbaren, die ein Abkommen auf Gegenseitigkeit begründen.

Chaire Castex de Cyberstratégie

IHEDN - lun, 28/11/2016 - 18:58

Chaire Castex de Cyberstartégie : www.cyberstrategie.org

Titulaire : Professeure Frédérick Douzet

Courriel : chaire.castex@fdd-ihedn.fr
 

Avec le soutien d’Airbus Group

Créée en 2011 la Chaire Castex de cyberstratégie vise à donner des réponses d’ordre stratégique pour les aspects légaux, réglementaires, géostratégique et économiques dans le domaine du cyberespace.

Étude et suivi des menaces, coûts des cyberattaques, enjeux politiques et stratégiques, réponses juridiques et réglementaires aux conflits.

Grandes leçons, séminaires, réunions à la demande du mécène.

Titulaire de la Chaire
Mme Frédérick DOUZET, professeur des Universités
frederick.douzet@fdd-ihedn.fr

Chercheuse
Mme Alix DESFORGES
alix.desforges@fdd-ihedn.fr / 01 44 42 43 98

Communication
Mme Amélie MARLIER
chaire.castex@fdd-ihedn.fr / 01 44 42 43 93

Président du comité de pilotage de la Chaire
M. Daniel ARGENSON, Ingénieur général de l’armement

Voir le site de la Chaire Castex : cyberstrategie.org

Suivre la Chaire Castex sur Twitter : @Chaire_Castex

 

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Laos: Auf dem Weg zum Rechtsstaat

Hanns-Seidel-Stiftung - lun, 28/11/2016 - 13:35
Die laotische Regierung hat sich zum Ziel gesetzt, bis 2020 Grundlagen für die Bildung eines „rule of law state“ durch eine möglichst umfassende Rechtsreform zu schaffen. Dabei scheint der Wille zur Verbesserung und Modernisierung des Rechtswesens gegeben, was sich zum Beispiel an der Unterzeichnung internationaler Rechts- und Menschenrechtsvereinbarungen ablesen lässt. So ratifizierte die laotische Regierung 2009 den Internationalen Pakt über bürgerliche und politische Rechte sowie 2010 die UN-Konvention gegen Korruption.

La omnipresencia de Fidel Castro en Cuba

Real Instituto Elcano - lun, 28/11/2016 - 11:37
Opinión - 28/11/2016
Carlos Malamud

Pese a que de momento no se presienten nuevas y profundas reformas económicas y mucho menos políticas, lo que sí sabemos es que sin Fidel Castro vivo ya nada en Cuba seguirá siendo como antes.

La omnipresencia de Fidel Castro en Cuba

Real Instituto Elcano - lun, 28/11/2016 - 11:37
Opinión - 28/11/2016
Carlos Malamud
Pese a que de momento no se presienten nuevas y profundas reformas económicas y mucho menos políticas, lo que sí sabemos es que sin Fidel Castro vivo ya nada en Cuba seguirá siendo como antes.

Incógnitas de la futura relación entre EE.UU. y América Latina

Real Instituto Elcano - lun, 28/11/2016 - 11:36
Opinión - 28/11/2016
Carlos Malamud

Si apuesta por cerrarse en exceso sobre sí mismo, Washington corre el peligro de perder su influencia y abrir aún más las puertas para que Rusia y China aumenten su presencia en toda América Latina.

Incógnitas de la futura relación entre EE.UU. y América Latina

Real Instituto Elcano - lun, 28/11/2016 - 11:36
Opinión - 28/11/2016
Carlos Malamud
Si apuesta por cerrarse en exceso sobre sí mismo, Washington corre el peligro de perder su influencia y abrir aún más las puertas para que Rusia y China aumenten su presencia en toda América Latina.

Associate Professor Dim. A. Sotiropoulos writes on violence, technology and justice in To Vima on Sunday, 27/11/2016

ELIAMEP - lun, 28/11/2016 - 11:17

Associate Professor  at the University of Athens and  Senior Research Fellow at ELIAMEP Dimitri A. Sotiropoulos wrote an article on violence, technology and justice in the Sunday edition of To Vima newspaper. The article was published on 27 November 2016 and is available here (in Greek).

Entwicklungspolitische Wirksamkeit – neue Dringlichkeit für alte Themen

Bonn, 28.11.2016. Vom 28. November bis zum 1. Dezember 2016 treffen sich Akteure der internationalen Zusammenarbeit in Nairobi auf dem zweiten Hochrangigen Treffen der „Globalen Partnerschaft für wirksame Entwicklungszusammenarbeit“ (GPEDC). Wenn wir über die globale Wirksamkeitsdebatte nachdenken, sollten wir zunächst den Weg würdigen, der bereits zurückgelegt worden ist. Die GPEDC ist die Fortsetzung eines langen Prozesses, der als Reaktion auf die Ineffizienzen der tradierten Muster der Entwicklungszusammenarbeit begann. Die Wirksamkeitsagenda gewann mit der UN-Konferenz zur Entwicklungsfinanzierung in Monterrey 2002 an Fahrt und wurde in Rom (2003), Paris (2005) und Accra (2008) weiterentwickelt. Die nachfolgenden Vereinbarungen erweiterten schrittweise die Verpflichtung der Geber, ihre Aktivitäten besser zu koordinieren, sie stärker auf national festgelegte Prioritäten auszurichten und sich auf Ergebnisse zu konzentrieren. Entwicklungsländer wiederum verpflichteten sich, die Geberanstrengungen zu unterstützen und innovative Ansätze der Zusammenarbeit zu ermöglichen. Das Hochrangige Forum 2011 in Busan erkannte das sich differenzierende Feld der Akteure (z.B. Süd-Süd-Kooperationspartner, private Stiftungen und Privatwirtschaft) an und betonte, dass die Beachtung gemeinsamer Prinzipien die Zusammenarbeit leiten könne. Trotz Governance-Reformen, die der sich erweiternden Basis Rechnung tragen sollten, blieben ‚neue‘ Akteure wie China und Indien zögerlich und nahmen 2014 am ersten Hochrangigen GPEDC-Treffen in Mexiko City nicht teil. Die nachlassende Dynamik schlug sich auch im Abschlussdokument der UN-Konferenz zur Entwicklungsfinanzierung in Addis 2015 nieder, in dem die Wirksamkeitsagenda nur in einem einzigen Absatz erwähnt wurde. Das Treffen in Nairobi bietet eine hervorragende Gelegenheit, das Engagement für die Agenda zu erneuern und ihr die Bedeutung zu verleihen, die sie verdient. Aber die GPEDC muss sich zugleich an die multipolare Welt anpassen: Es ist mehr als nur ein Forum, um die Wirksamkeit der Entwicklungszusammenarbeit zu diskutieren. Das GPEDC teilt sich die Bühne mit einschlägigen Foren auf UN-Ebene, sowie verschiedenen ‚mini-lateralen‘ Initiativen, wie die Sustainable Innovation Expo 2016 oder die Bemühungen von EU-Gebern, stärker koordiniert zu handeln. Diese Vielzahl internationaler Strukturen, die Wirksamkeit von Entwicklungspolitik zu diskutieren, birgt die Gefahr, die Rechenschaftspflicht zu schwächen. Die GPEDC muss sich daher von den Foren der UN-Ebene zu unterscheiden, indem sie ihre – im Vergleich – informellere Organisation nutzt und als politischer Treiber für die internationale Diskussion fungiert. Sie sollte eine Agenda des konstruktiven Gruppenzwangs für wichtige Akteure sein, die Debatte über die wirksame, nachhaltiger Entwicklung anleiten – und sie sollte gesunde Kontroversen erlauben. Was auch immer aus Nairobi herauskommt, zwei Schlüsselelemente der ursprünglichen Agenda sollten zentral bleiben: Eigenverantwortung (ownership) als Vorbedingung effektiver Zusammenarbeit und Fragmentierung als vielleicht wichtigste Ursache von Ineffizienz. Erstens muss Entwicklungszusammenarbeit die ureigenen Beschlüsse und Initiativen der Partnerländer unterstützen; sie kann nur erfolgreich sein, wenn sie deren Visionen, Prioritäten und Zeitrahmen folgt. Während die Notwendigkeit von Eigenverantwortung unbestritten ist, wird das Handeln von Gebern durch eine Mischung von Motiven bestimmt, von denen einige zur Durchsetzung politischer Eigeninteressen führen können. Ein Beispiel ist der Notfall-Treuhandfonds der Europäischen Union für Afrika. Dieser Fonds zielt darauf ab, die ‚tieferen Ursachen‘ der irregulären Migration von Afrika nach Europa zu verringern, ignoriert jedoch viele Prinzipien entwicklungspolitischer Wirksamkeit, darunter das der Eigenverantwortung. Zweitens sehen wir ein stark fragmentiertes Entwicklungssystem mit einer ständig wachsenden Zahl an Gebern, anderen Akteuren und Zielen – man denke nur an die 17 SDGs, 169 Unterziele und 230 Indikatoren. Kritiker argumentieren, dass das Entwicklungssystem ineffizient, komplex und ungeeignet ist, sich an verändernde Agenden internationaler Zusammenarbeit anzupassen. Andere argumentieren, dass ein vielfältiges und pluralistisches Entwicklungssystem auch Vorteile hat, etwa eine größere Auswahl an Finanzierungskanälen für Entwicklungsländer. Neuere Forschung zeigt ein differenziertes Bild von der Fragmentierung der Hilfe zwischen diesen beiden extremen Positionen Das Nairobi-Treffen wird nicht überzeugen, wenn es nur ein weiteres Mal bestehende Prinzipien wirksamer Zusammenarbeit bekräftigt. Es sollte ein Ausgangspunkt für weniger zeremonielle, verantwortlichere und pragmatische Ansätze der Förderung entwicklungspolitischer Wirksamkeit sein. Dies erfordert einen eher ‚dezentralisierten‘ Ansatz: Akteure können sich gemeinsamen Prinzipien verschreiben, doch diese werden am besten durch Handeln in kleineren Gruppen umgesetzt. Beim Beschreiten eines solchen Pfades sollten alle Akteure die GPEDC ausdrücklich beauftragen, den Überblick zu behalten und Mittel zum Lernen und zur Zurechenbarkeit zu schaffen, auch mittels Bloßstellung und Kontroverse.

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