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Diplomacy & Defense Think Tank News

Tunisie : « La contestation actuelle est un rappel à l’ordre des engagements pris durant la révolution »

IRIS - ven, 12/01/2018 - 10:26

Ce n’est pas la première fois qu’une vague de contestation secoue la Tunisie depuis la révolution de 2011. Ces regains de tensions réguliers sont-ils le symptôme d’une crise profonde ?

Depuis le soulèvement populaire, né en décembre 2010, la chute de Ben Ali et la transition démocratique qui s’en est suivie, la Tunisie n’a jamais véritablement connu d’état de grâce. Si la situation sécuritaire s’est globalement améliorée (l’état d’urgence est en vigueur depuis novembre 2015 et la dernière attaque de grande ampleur remonte à mars 2016), la Tunisie vit sous une tension politique et sociale continue, bien que latente et diffuse.

Jusqu’à présent, on assistait à des crises liées à des réalités locales, qui donnaient lieu à des manifestations ou à des mobilisations et des grèves sporadiques. On peut citer la crise sociale de fin 2016, qui avait déjà donné lieu à des manifestations contre le fléau du chômage frappant une jeunesse — y compris diplômée — désœuvrée, et qui avait conduit les autorités à décréter un couvre-feu nocturne dans tout le pays.

Derrière la succession et la démultiplication de ces manifestations, se traduit un mal plus profond, plus global, qui fait écho au sentiment qui s’était déjà exprimé au moment de la révolution. L’appel à « la dignité » est toujours à l’ordre du jour…

Le mouvement actuel se différencie-t-il des précédents ?

Nous assistons à un mouvement d’une ampleur et d’une intensité plus importantes. La tension et la contestation sociales semblent avoir atteint un niveau paroxystique, un point de rupture. Ce mouvement s’est cristallisé autour de l’adoption de la loi de finances 2018. Celle-ci prévoit l’augmentation de la TVA et donc du coût de la vie, mais aussi la création de nouvelles taxes. Le gouvernement amplifie sa politique d’austérité, alors que le pays est déjà marqué par une inflation galopante, qui a dépassé 6 % fin 2017.

Or, le gouvernement est comme pris en étau. D’un côté, la situation des finances publiques a placé le pays dans une position de dépendance à l’égard du Fonds monétaire international, qui a conditionné sa dernière ligne de crédit de 2,4 milliards d’euros sur quatre ans à la lutte contre le déficit public. De l’autre, les appels officiels à la patience et aux restrictions ne sont plus audibles.

Non seulement les couches populaires comme la classe moyenne sont confrontées à un coût de la vie qui dégrade leur condition — alors que la révolution devait l’améliorer —, mais elles ont l’impression de subir la pression fiscale accrue d’un Etat inefficace.

A la différence des précédentes crises, ancrées localement, le mouvement est cette fois d’une ampleur nationale et touche l’ensemble du territoire, des villes défavorisées de l’intérieur du pays à certaines villes du littoral, y compris les banlieues populaires de la capitale, Tunis.

Le mouvement revêt-il un caractère politique ?

Si le mouvement s’est cristallisé sur la loi de finances défendue par le gouvernement en place, c’est l’ensemble de la classe politique qui est mise en accusation. Pour au moins deux raisons : l’impuissance des politiques en général, et celle des gouvernements successifs en particulier, qui n’ont pas relevé le défi de la lutte contre la corruption et de la justice sociale et territoriale.

De plus, la classe politique donne l’impression d’ignorer la gravité de la situation, le degré de dégradation de la condition de la population. Une ignorance ou une indifférence qui contraste avec l’attention portée par ces mêmes acteurs aux jeux d’appareils et autres calculs électoraux. Ce décalage nourrit le profond sentiment de désenchantement démocratique et de défiance politique, que ressentent l’écrasante majorité des Tunisiens.

Y a-t-il une désillusion par rapport aux revendications portées durant la révolution ?

Les événements actuels prouvent que les revendications de progrès social exprimées avec force en 2010-2011 ne se sont toujours pas concrétisées. Elles restent d’actualité, sept ans plus tard. La jeunesse demeure désœuvrée, y compris parmi les diplômés de l’enseignement supérieur (avec un taux de chômage autour de 30 %).

Pire, le sentiment général consiste à voir la révolution comme le point de départ, si ce n’est l’origine, d’une dégradation de l’économie du pays, comme de la condition individuelle. Toutefois, la crise actuelle n’est pas animée par un mouvement réactionnaire, appelant à un retour de l’ancien régime et de sa figure tutélaire, Ben Ali. La désillusion porte plutôt sur l’absence de toute équation entre avancées démocratiques et progrès social.

Il s’agit donc d’un rappel à l’ordre des politiques quant aux engagements pris durant la révolution. Et ce n’est pas pour rien que le mois de janvier, autour de l’anniversaire de la chute de Ben Ali, est traditionnellement une période de mobilisation sociale : cela traduit bien une déception par rapport aux attentes qu’a soulevée la révolution.

Ce mouvement peut-il remettre en cause le processus de transition démocratique ?

Le processus de démocratisation reste long et difficile et la question sociale pèse comme une épée de Damoclès sur la transition. Jusqu’à récemment, la priorité de l’agenda politique était de nature sécuritaire, ce qui a conduit le pouvoir à minorer l’enjeu social. Il en paye le prix. L’état d’urgence n’est plus tant sécuritaire que social. Le pouvoir doit redéfinir son propre agenda et ses priorités stratégiques.

Pour autant, personne n’a intérêt à voir la situation se dégrader. Le mouvement de contestation actuel n’a de toute façon pas de leader charismatique, pas de structure partisane qui puisse l’orienter ou le contrôler… La principale centrale syndicale du pays, l’UGTT, reste prudente, précisément parce qu’elle a peur de voir basculer ce mouvement dans une forme de dérive anarchique incontrôlable.

La situation pourrait s’envenimer si le pouvoir politique et les forces de sécurité cédaient au vieux réflexe de la répression massive et aveugle, ou bien si le gouvernement persistait dans son absence de dialogue : les Tunisiens sont exaspérés par le discours d’austérité. Un geste politique pourrait consister à proposer une loi de finances complémentaire qui corrige le niveau d’augmentation de la TVA, voire supprime certaines taxes créées. En cela, cette crise sociale représente aussi un test majeur sur le savoir-faire politique du pouvoir en place.

Propos recueillis par Camille Bordenet pour Le Monde

Tunisie : 7 ans après la « Révolution de jasmin », d’une contestation à une autre ?

IRIS - ven, 12/01/2018 - 10:19

Les soulèvements populaires qui touchent la Tunisie en ce début d’année sont les plus importants depuis la chute de Ben Ali et révèlent les inachevés de la transition démocratique. Si la Révolution de 2011 avait permis aux citoyens tunisiens d’accéder à l’exercice de leurs droits civiques, la situation sur le plan économique et social met à mal les exigences de la population en termes d’amélioration des conditions de vie. Parallèlement, la coalition gouvernementale, en raison d’une situation budgétaire défavorable, n’a pas les marges de manœuvre nécessaires lui permettant de répondre à ces revendications. Pour nous éclairer, le point de vue de Béligh Nabli, directeur de recherche à l’IRIS.

Quelles sont les causes de la contestation qui frappe actuellement la Tunisie ?

La tension sociale perdure en Tunisie depuis la chute de Ben Ali et le début de la transition, le pays a été traversé par des vagues continues de manifestations, de grèves. Le mouvement actuel est néanmoins d’une autre ampleur et intensité.  Il exprime à l’échelle nationale le sentiment de « ras-le-bol » généralisé qui traverse l’ensemble de la société et du territoire national.

Les raisons profondes qui ont poussé et suscité le soulèvement populaire de 2011 perdurent et demeurent intactes parmi la population tunisienne, particulièrement l’amélioration du niveau de vie. Le mécontentement vient du fait que l’exercice des nouveaux droits politiques par les citoyens ne s’est pas accompagné d’une amélioration des conditions économiques et sociales.

Le fait que ces déceptions et frustrations s’expriment actuellement et qui plus est, à quelques jours du 7e anniversaire de la chute de Ben Ali, n’est pas fortuit. C’est l’adoption de la loi de finances de 2018 qui a agi comme un catalyseur.  Celle-ci prévoit notamment une augmentation de la TVA qui se répercutera sur le coût de la vie.

Quel est l’état socio-économique du pays ? Les revendications illustrent-elles les difficultés de la transition démocratique depuis ce que l’on a appelé « La Révolution de Jasmin » ?

Sur le plan macroéconomique, la conjoncture est très délicate. La Tunisie souffre d’un déficit public important, la dette publique atteint les 70% du produit intérieur brut et le chômage officiel qui est à 15% au niveau national grimpe à 30% chez les jeunes diplômés. A cela s’ajoute une inflation très forte à 6,5% à la fin de l’année 2016. Enfin, la monnaie nationale – le dinar tunisien – a connu une dévaluation de près de 30% de sa valeur par rapport à l’Euro en 2 ans. Cela a pour conséquence une hausse du coût des importations et une balance commerciale agricole déficitaire. Dans la vie quotidienne des Tunisiens, il s’agit d’un renchérissement direct des produits de première nécessité.

Or, le gouvernement n’a absolument pas les moyens financiers de mener une politique contracyclique ou plus communément appelée keynésienne. Il ne peut donc pas répondre aux demandes sociales de ses citoyens. Cette absence de latitude budgétaire est assumée par une politique d’austérité en contrepartie d’une aide conditionnée de près de 2,4 milliards d’euros du Fonds monétaire international. Cet argent sert à la résorption de la dette publique et des déficits.

On a donc une coalition gouvernementale qui est prise en étau entre d’un côté une société civile de plus en plus exigeante et dont l’insatisfaction à l’égard de la politique économique et sociale croît avec les gouvernements successifs et, de l’autre, un état des finances publiques qui ne permet pas de satisfaire de telles revendications.

Cette conjoncture peut-elle mener à une instabilité politique et sécuritaire ?

Sur le front sécuritaire, la situation s’est améliorée ces dernières années, le pays n’ayant pas connu d’attentats terroristes majeurs contrairement aux années précédentes, notamment en 2015. Il est vrai que l’état d’urgence a été prorogé, mais, parallèlement, l’appareil sécuritaire se révèle plus efficace qu’à une certaine époque. Cela s’est notamment traduit par un rebond du secteur touristique en 2017, rare indicateur au vert du pays. Mais, à l’inverse, il ne faut pas interpréter cette donnée positive comme la résultante d’une stabilisation politico-sécuritaire généralisée à l’ensemble du pays.

Actuellement, c’est plutôt l’instabilité économique et sociale qui pourrait engendrer finalement les ferments d’une déstabilisation politique. Ces ferments pourraient être alimentés par l’absence d’une véritable alternative politique présentée aux Tunisiens lors des prochaines échéances électorales, avec les élections municipales au premier semestre 2018 et les présidentielles en 2019.

Le mouvement Ennahdha participe à la coalition gouvernementale actuelle et est en partie lié à la politique menée. Quant à Nidaa Tounes, le parti majoritaire, il est divisé sur la politique menée et ne fait pas œuvre d’un fervent soutien à l’action du gouvernement. Elément encore plus illustratif de la situation confuse, le syndicat majoritaire, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne soutient pas vraiment cette mobilisation sociale et ce basculement vers la contestation. Pour les acteurs institutionnels, la Tunisie s’est engagée dans un processus qui doit l’amener à stabiliser et équilibrer ses finances publiques. Cet objectif fixé comme prioritaire ne laisse pas vraiment de marge au pouvoir politique.

 

 

 

 

 

Wie wollen wir zukünftig leben?: Digitale Gesellschaft

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 12/01/2018 - 00:00
Die Digitalisierung hat nicht bloß wirtschaftliche und sozialpolitische Auswirkungen. Sie ändert auch das Verständnis vom Menschsein. Was bedeutet das konkret?

Digitale Gesellschaft

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 12/01/2018 - 00:00
Digitalisierung ist kein Fatum, sondern eröffnet neuartige Möglichkeiten der Zukunftsgestaltung. Die alte Frage „Wie wollen wir leben?” muss neu beantwortet werden.

Climate change is a matter of survival

IRIS - jeu, 11/01/2018 - 22:30

Dr Alice Baillat first came to Bangladesh in 2011 to learn how the country raises its voice at the international climate talks. In this interview, she talks to the Dhaka Tribune on the positions of climate vulnerable countries in climate negotiations

As a country relatively weak on the global stage, but also one of the forefront victims of climate change, she asked in her research: How has Bangladesh managed to make its voice heard at all?

Recently having defended her thesis titled “Weak Power in Action: Bangladesh Climate Diplomacy,”Dr Alice Baillat now returns to Bangladesh to present the keynote speech at the fourth annual Gobeshona conference on climate change.

Below is condensed version of an interview highlighting some of the findings of her work.

So what do you mean when you say Bangladesh is a “weak power climate leader”?

Well, we know that during the international climate negotiations, there is an imbalance in terms of power relations. Stronger parties [like the United States or the EU] are usually more able to defend their interests above weaker parties like Bangladesh.

At the same time, this is not a way to say that the weak parties don’t have any tools on hand to defend their interests. I have analysed in my PhD thesis the kind of strategies and tools Bangladesh uses to defend its interests in climate negotiations. I have developed the concept of weak power to qualify Bangladesh’s climate policy and diplomacy.

I define “weak power”as the capacity of a weak actor to transform its vulnerability into a comparative advantage and a diplomatic tool to increase its influence on negotiation processes. Because Bangladesh is one of the most vulnerable countries in the world, it has developed forward-looking policy initiatives in the field of adaptation, and is now recognised as a champion in the adaptation field.

While vulnerability is often seen as an handicap, it is also a fertile ground for innovation and experimentation.

What are some of the strategies a weak power like Bangladesh has used at the climate negotiations?

Given the country is recognised as both one of the most vulnerable to climate change, but has also contributed very little to global greenhouse gas emissions, it gives Bangladesh moral leadership in climate negotiations.

This moral leadership is an asset for putting pressure on industrialised countries to consider special needs and vulnerabilities of LDCs. But the effect of this moral leadership is more symbolic than real: It has given stronger visibility to vulnerable countries like Bangladesh, but it remains insufficient to convince developed countries to fulfill their financial promises.

Another important strategy for LDCs is to build coalitions in order to bypass certain barriers to their effective participation in negotiations and to increase their collective influence. Some of them come, for instance, with very tiny delegations, sometimes with only one or two delegates and so, they cannot attend all negotiation sessions.

Most of them lack expertise on very technical issues at stake in negotiations. So building coalitions is a way to overcome these obstacles by sharing human and scientific resources. And their voice becomes also stronger if they defend a common position.

We can observe this with the Climate Vulnerable Forum that has played a key role in providing a fresh momentum during the COP21 and beyond.

Weak parties can also borrow the resources they lack to exercise influence. For instance, they seek support from NGOs and experts to increase their expertise on adaptation and mitigation issues, but also to better understand the negotiation process that is also very complex and sometimes hard to follow for LDC negotiators.

Bangladesh has developed an extraordinary high level of expertise on adaptation thanks to some of its experts who are internationally recognised as scientific leaders in the field of adaptation. And also thanks to its vibrant NGO sector and community resilience.

This expertise is also part of the weak power, as it gives authority and legitimacy to the country on adaptation. But one limitation I see to this expertise in Bangladesh is that it is too concentrated in the hands of a dozen of experts. Who will replace Dr Saleemul Huq or Dr Atiq Rahman, for instance? Bangladesh has to invest in the education of next generations to ensure the continuity of this expertise on adaptation.

Can the introduction of the “Loss and Damage” article in the Paris Agreement be a successful example of weak power?

The inclusion of the “Loss and Damage” article in the Paris Agreement is a major collective achievement of the LDCs. And Bangladesh has been a key designer and promoter of this issue in climate negotiations since the beginning.

Developed countries were initially reluctant to put this issue on the UNFCCC agenda, because they feared to open the doors to new financial claims from vulnerable countries. But those countries succeeded to get a standalone article on “Loss and Damage” in the Paris Agreement.

It is not a complete victory, because the article now needs to be implemented and we have seen little progress on this in COP22 and COP23, but LDCs have managed to put this very important issue for them on the agenda, despite reluctances from stronger parties.

What I have observed is that LDCs can possess a weak power that helps to put issues important for them on the UNFCCC agenda. But this weak power remains, per definition, weak, and does not reverse asymmetrical nature of multilateral negotiations.

They can put new issues on the agenda, but they often fail to influence negotiation outcomes that remain a result of bargaining between stronger parties.

Does the fact that Bangladesh is planning to expand its fossil fuel infrastructure weaken its moral legitimacy at the international level?

Bangladesh has to give priority to its development, and of course its development has to be as clean as possible. Bangladesh is already investing a lot in renewable energies and has committed with other CVF countries to shift to 100% renewable energy by 2050. But this energy transition will take time and will require important investments.

So it is tempting for a country like Bangladesh, who legitimately wants to give priority to its economic growth, to look at cheaper sources of energy such as coal. And it is encouraged by countries such as China that sells its coal technology and expertise to developing countries and support power plant projects in countries like Bangladesh.

This expansion of fossil fuel infrastructure does not weaken moral legitimacy of Bangladesh in my mind. The country is not responsible for global warming, and has the right to develop.

The problem, I think, is more that it is a wrong perception to think that Bangladesh will improve its future through a rapid economic growth based on fossil fuel energies. Because of Bangladesh’s vulnerability to climate change, adding more greenhouse gases to the atmosphere will lead to other hidden costs, such as health and environmental problems due to pollution.

In that sense, do you think there is an over-emphasis on climate change in Bangladesh, at least nationally? Given there are significant problems with governance and population growth.

Well, today in Bangladesh, climate change has become the cause of almost every environmental problem in the country, and there are also some environmental degradations in the country which are not the consequence of climate change but of, for example, wrong development decisions. So climate change can also be a very convenient scapegoat to ignore these wrong political decisions.

But weak power means also using all resources you have to defend your country’sinterests. And for a country like Bangladesh, it is essential to ask for international funding in order to develop adaptation and mitigation measures.

Highlighting the vulnerability of the country to climate change impacts, and its marginal responsibility in creating the climate problem, is a legitimate argument to ask for international support.

But it should not be a way to neglect the responsibility of the government.

In your view, how will the United States leaving the Paris Agreement impact the influence of “weak power”states?

Of course, the US withdrawing will have negative impacts for LDCs but also for the rest of the world. It undermines the universality of the Paris Agreement and impairs state’s confidence in climate cooperation.

It also reduces other countries’ emission space and raises their emission costs, making the achievement of the Paris Agreement’s objectives more difficult. And, of course, the US refusal to contribute to climate aid makes it more difficult for developing countries to mitigate and adapt to climate change.

But the withdrawal will not be effective before 2020, so we can still hope that the current US President will not be re-elected, and that his successor will reconsider Trump’s decision.

This withdrawal can also be a tremendous opportunity for vulnerable countries like Bangladesh to increase their leadership in the fight against climate change. The US has left a leadership vacuum. I am not sure that China really wants to fill this gap, and I don’t think that the European countries can play this role, especially in Brexit’s context.

So, vulnerable countries have a bigger role to play to pave the way for more ambitious climate action in future. Because climate change is a matter of survival for them, and because they are already at the forefront of implementing innovative solutions, they are probably the best guardians of the climate change regime.

Der Fall Thanh : Deutsch-Vietnamesische Beziehungen vor schwerer Belastungsprobe

Hanns-Seidel-Stiftung - jeu, 11/01/2018 - 10:11
Rund ein halbes Jahr nach der Entführung des Geschäftsmanns Trịnh Xuân Thanh durch den vietnamesischen Geheimdienst beginnt sein Prozess. Bei einer Verurteilung kann ihm die Todesstrafe drohen. Die internationale Presse und seine deutsche Anwältin sind von den Verhandlungen ausgeschlossen. Die Bundesregierung drängt auf ein rechtsstaatliches Verfahren.

"Il y a d’immenses opportunités pour les entreprises françaises au Brésil aujourd’hui ". Trois questions à José Pio Borges

Institut Montaigne - jeu, 11/01/2018 - 08:00
"Il y a d’immenses opportunités pour les entreprises françaises au Brésil aujourd’hui ". Trois questions à José Pio Borges Institut Montaigne jeu 11/01/2018 - 08:00

L’Institut Montaigne souhaite promouvoir l’échange d’idées avec des think tanks internationaux et entrer différemment dans l’actualité d’un pays donné.

La política energética de la presidencia Trump, año I

Real Instituto Elcano - jeu, 11/01/2018 - 06:12
Comentario Elcano 1/2018 - 11/1/2018
Gonzalo Escribano

En algún momento, la Administración Trump deberá decantarse por honrar sus promesas electorales o asumir las dinámicas empresariales y de mercado, así como las instituciones domésticas (y multilaterales) que marcan la realidad de la política energética estadounidense.

Israel vis-à-vis Iran in Syrien: Die Gefahren einer aktiven Eindämmung

SWP - jeu, 11/01/2018 - 00:00

Die Neuordnung Syriens stellt eine Herausforderung für Israels bisherige Politik der begrenzten Intervention dar. Denn Israel sieht sich durch den wachsenden Einfluss Irans in Syrien und die Bemühungen Teherans, die strategischen Kapazitäten der Hisbollah zu erhöhen, akut unter Druck gesetzt. Es will vermeiden, an seiner nördlichen Grenze einem iranischen Bollwerk gegenüberzustehen. Dieser Druck verschärft sich durch die Wahrnehmung, dass sich weder Russland noch die USA zuverlässig für Israels nationale Sicherheitsbedürfnisse einsetzen. In den letzten Monaten ließen sich erste Veränderungen im strategischen Vorgehen Israels und eine neue Bereitschaft zur aktiven Eindämmung der iranischen Bemühungen beobachten. Die Kombination aus einer neuen proaktiven israelischen Politik und einem fehlenden Sicherheitsregime erhöht allerdings die Wahrscheinlichkeit einer unbeabsichtigten Eskalation. Deutschland sollte seinen Einfluss nutzen, um sich für ein neues Sicherheitsregime zwischen Israel und Iran einzusetzen und eine Eskalation zu verhindern.

Polens Verhältnis zu EU und Deutschland: Kosmetik in der Kommunikation

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 11/01/2018 - 00:00
Polens neuer Ministerpräsident könnte das Verhältnis zu Deutschland und zur EU verbessern, wenn er wollte. Noch ist sein Kabinettsumbau nur ein „Facelifting“.

La Chine est à la recherche de partenaires et prend l’Europe très au sérieux

IRIS - mer, 10/01/2018 - 16:10

Vous avez récemment organisé un colloque sur le projet des Routes de la soie, estimant que c’était une opportunité pour l’Europe. Que pensez-vous des propos d’E. Macron sur le sujet ?

Depuis deux ou trois ans, il y a en France un débat sur la position que doit avoir la France vis-à-vis de la nouvelle manière dont la Chine pense son rapport au monde. Certains sont inquiets notamment face au risque d’hégémonie d’autres, dont je suis, pensent qu’il y a une opportunité à saisir, d’autant que le projet se fera avec ou sans notre accord. Certes, il faut rester prudent, exiger un partenariat et ne pas se contenter d’applaudir. J’ai donc été ravi d’entendre le mot de réciprocité dans la bouche d’E. Macron.

L’hégémonie est-elle une vraie tentation chinoise car ce n’est pas dans son histoire ?

On a effectivement souvent tendance à calquer le mode de pensée occidental. Il n’y a pas de revendications territoriales de la Chine à l’exception notable de Taïwan et d’îles en mer de Chine. Ce qui est cherché est davantage une capacité d’influence. On peut aussi partir du postulat que cette hégémonie est une réalité sur son territoire proche, qui peut être inquiétante pour ses voisins. Mais il serait erroné de l’appliquer au niveau international d’autant que la Chine n’en aurait absolument pas les moyens militaires. Son intention est d’intervenir dans une gestion multilatérale, bien loin de celle unipolaire qui a longtemps caractérisé les Etats-Unis. Dans ce sens, la Chine cherche des partenaires, elle vise un concert des Nations où elle pourrait retrouver toute sa place, d’égal à égal, avec les autres : Etats-Unis, Russie mais aussi Europe qui est prise très au sérieux. Et là, E. Macron est aux yeux des Chinois, celui qui incarne le mieux la diplomatie européenne.

Le climat a été abordé. N’est-ce cependant pas un peu contradictoire avec le projet de la route de la soie qui vise à développer le commerce, des infrastructures potentiellement nocives pour le climat et qui est même pointé par certains comme une externalisation de la pollution liée au développement économique chinois ?

C’est un point important et cela va même être un test à l’échelle internationale pour la Chine. Il y a en la matière des intentions louables de Pékin, surtout depuis le désengagement de D. Trump mais aussi des mesures spectaculaires pour réduire la pollution dans ce qui reste l’usine du monde. Mais les infrastructures programmées, les délocalisations qui se multiplient vers des pays à la main d’oeuvre encore moins chère posent la question de savoir si la Chine ne serait pas en train de soigner son image de pollueur mais augmente la détérioration du climat à l’échelle globale. Or, la Chine n’est pas seulement le premier pollueur, elle est aussi un acteur de premier plan qui doit montrer l’exemple et permettre aux autres pays de ne pas polluer.

Recueilli par Angélique Schaller

« Une trêve bienvenue grâce aux Jeux »

IRIS - mer, 10/01/2018 - 15:07

Hier presque au bord de la guerre nucléaire avec les Etats-Unis, aujourd’hui spectaculaires retrouvailles entre les deux Corées. Où est le sérieux, où est le théâtre ?

La position théâtrale, c’est plutôt quand les deux camps présentent comme possible un affrontement militaire. La Corée du Nord n’a aucune envie d’attaquer ses voisins car l’objectif du régime est de rester au pouvoir et une guerre qu’elle perdrait signifierait la fin du régime. Les Etats-Unis, n’ont pas davantage envie d’attaquer la Corée du Nord car s’ils sont sûrs de gagner, le conflit leur causerait des dommages irréversibles ainsi qu’à la Corée du Sud et au Japon avec des missiles qui peuvent atteindre Séoul et Tokyo. Les menaces verbales de Trump ne sont pas sérieuses… Les rencontres, c’est donc du sérieux. mais il ne faut pas penser pour autant que si la Corée du Nord participe aux JO, cela conduira à une paix durable et éternelle. Il s’agit d’une trêve, une trêve bienvenue mais qui ne résout pas les problèmes de fond. En revanche, la Corée du Sud obtient la garantie que ses Jeux pourront se dérouler en toute sécurité. Et la Corée du Nord espère ainsi apparaître comme un pays comme un autre… Justement, les Jeux Olympiques se retrouvent au cœur des négociations, cela n’étonnera pas l’auteur du livre «JO politiques»…

 

Effectivement ! Cela a toujours été le cas : les Jeux Olympiques sont de véritables instruments géopolitiques. Soit négatif quand un pays décide de les boycotter et la Corée du Nord justement s’est tenue à l’écart des JO de Séoul en 1988. Soit un instrument positif, c’est le cas cette fois, avec une Corée du Nord qui prend prétexte des JO pour procéder à un rapprochement diplomatique compliqué. Tous les yeux du monde seront fixés sur leur délégation. Leurs athlètes défileront-ils avec ceux du Sud comme cela a été le cas par le passé ?

Au-delà du moment des rencontres sportives, a-t-on des exemples de réussite durable provoquée par la «diplomatie du sport» ?

L’organisation des Jeux Olympiques par la Corée du Sud en 1988 a été un ferment de démocratisation de ce pays, on peut même dire que leur organisation a empêché un coup d’Etat militaire. Parmi les réussites durables, on cite souvent la «diplomatie du ping-pong» entre les Etats-Unis et la Chine. L’envoi en 1971 d’une délégation pongiste américaine à Pékin rompt avec le climat de défiance réciproque entre les deux pays. La délégation revient aux Etats-Unis avec un message d’amitié, les deux géants cherchent à se rapprocher et le secrétaire d’Etat Kissinger se rend en Chine juste après…

Peut-on espérer une évolution semblable post-JO entre les deux Corées ?

Il ne faut pas rêver. JO ou non, ce n’est pas pour cette participation que la Corée du Nord renoncera à son programme nucléaire, garantie de survie du régime. Mais on peut espérer que l’agressivité verbale retombera et que de nouveaux liens se noueront…

Propos recueillis par Daniel Hourquebie

Quel avenir pour l'Europe et le Brexit ?

Institut Montaigne - mer, 10/01/2018 - 14:23
Quel avenir pour l'Europe et le Brexit ? Institut Montaigne mer 10/01/2018 - 14:23

Alors qu’un accord a été conclu en décembre dernier entre Londres et Bruxelles sur la première phase des négociations sur le Brexit, l’Institut Montaigne accueille Lord Edward LLewellyn, Ambassadeur du Royaume-Uni en France, Xavier Bertrand, Président des Hauts-de-France, ainsi que Ramon Fernandez, Directeur général délégué, finance et stratégie d’Orange, afin d’évoquer la deuxième phase des négociations. Les intervenants se sont accordés sur l’importance de trouver un accord favorable à tous les partis malgré les difficultés, tandis que Lord Llewellyn a insisté sur le fait que le Royaume-Uni souhaite conserver un engagement fort en Europe.

Blanc 10 janvier 2018 Activé Avec Lord Edward LLewellyn, Ambassadeur du Royaume-Uni en France, Xavier Bertrand, Président des Hauts-de-France et Ramon Fernandez, Directeur général délégué, finance et stratégie d’Orange. Fermé Non Non

OÙ VA LA DÉMOCRATIE ? UNE RÉFLEXION COMPARATIVE TRANSEUROPÉENNE AU CERI

Fondapol / Général - mer, 10/01/2018 - 11:20

Le Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) organise le 24 janvier 2018 un séminaire entre quatre auteurs d’une enquête internationale, Où va la démocratie ?, publiée chez Plon. Jacques Rupnik, directeur de recherches à Sciences Po (CERI), professeur au Collège d’Europe à Bruges, présidera ce séminaire. Anne Muxel, directrice de recherches au Centre de recherches politiques de Sciences […]

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Assurance chômage, formation professionnelle et apprentissage au service du marché du travail : le cas du Danemark.

Institut Montaigne - mer, 10/01/2018 - 10:57
Assurance chômage, formation professionnelle et apprentissage au service du marché du travail : le cas du Danemark. Institut Montaigne mer 10/01/2018 - 10:57

Le marché du travail danois est spécifique. Il est caractérisé par une très forte mobilité des salariés et la législation en matière de licenciements est l’une des plus libérale d’Europe.

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