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Diplomacy & Defense Think Tank News

Pourquoi le Qatar a résisté au blocus voulu par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis

IRIS - jeu, 07/06/2018 - 09:56

Alors que la crise du Golfe dure désormais depuis un an, aucun signe d’apaisement entre les protagonistes ne permet d’envisager la résolution de cette  » guerre froide  » entre les monarchies du Golfe à court ou moyen terme. Au contraire, un sentiment d’escalade gagne la région depuis quelques jours avec les menaces proférées par l’Arabie Saoudite à l’encontre du Qatar. Alors que Doha attend la livraison de missiles S-400 russes, le roi Salmane aurait envoyé une missive aux gouvernements français, britannique et américain leur demandant de faire pression pour que ce système antimissiles ne soit pas livré. Quitte à envisager une action militaire contre l’émirat gazier qui refuse d’être le vassal de son grand voisin.

Pourtant, il y un an, beaucoup doutaient de la capacité de Doha à résister au blocus organisé par le « quartet », qui regroupe l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l’Égypte et Bahreïn. Alors que le Qatar fait partie du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ces États ont imposé à son encontre un blocus terrestre, maritime et aérien sous prétexte notamment de financement du terrorisme. Mais le Qatar a surpris ses détracteurs : Doha a déployé de nouvelles routes commerciales ; la banque centrale qatarie a puisé dans ses immenses réserves pour soutenir les secteurs bancaire et financier ; et son activisme diplomatique lui a permis de s’assurer de la neutralité, voire de la bienveillance, des grandes puissances. De plus, trois éléments clés expliquent en partie l’échec du quartet à faire plier le Qatar.

Portée très vite limitée du blocus

Tout d’abord, la portée très vite limitée du blocus. Si la fermeture de la frontière terrestre avec l’Arabie Saoudite est spectaculaire et si les interdictions de survol pénalisent fortement Qatar Airways, le Qatar ne subit finalement des sanctions que de quatre pays dont la puissance n’est pas considérable. L’impact aurait été très différent si ces sanctions avaient été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies ou par les États-Unis. L’exemple iranien est une parfaite illustration de la force politique et économique dont dispose Washington pour dissuader les entreprises occidentales à commercer avec Téhéran et à investir en Iran. De plus, comme le secteur énergétique, le joyau de la couronne qatarie, n’est pas affecté, les dommages pour l’émirat ne pouvaient être que limités. Les exportations pétrolières et gazières, notamment celles de gaz naturel liquéfié, se sont poursuivies sans encombre.

Surtout, la stratégie du quartet s’est rapidement montrée amateuriste et inutilement jusqu’au-boutiste. Après le choc du 5 juin, le quartet a présenté une liste de 13 demandes complètement irréaliste. Parmi celles-ci, on trouve la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, la réduction de ses relations avec l’Iran ou encore la fermeture d’une base militaire turque. Si le Qatar les avait acceptées, cela aurait impliqué une véritable capitulation et un renoncement à être un État souverain, ce qui était évidemment politiquement impossible. De plus, cette liste avait décrédibilisé le quartet, rendant difficile pour la communauté internationale de soutenir une telle démarche contre un pays qui compte finalement beaucoup d’alliés. Le secrétaire d’État américain de l’époque, Rex Tillerson, avait alors estimé que cette liste d’exigences n’était ni raisonnable ni réalisable.

Le quartet n’a quasiment rien gagné

C’est d’ailleurs l’une des grandes erreurs d’appréciation de la coalition anti-Qatar. Si les pays du quartet, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis en tête, sont partis sabres au clair et fleur au fusil en pensant que le Qatar plierait rapidement l’échine, c’est qu’ils ne doutaient pas du soutien de l’oncle Sam. Des enquêtes des médias américains ont révélé que des lobbyistes embauchés par Riyad et Abou Dhabi avaient travaillé pendant des mois en amont du blocus pour convaincre le président Trump et son entourage. Après quelques déclarations et tweets du président Trump condamnant le Qatar, Mohamed Ben Salmane et Mohamed Ben Zayed, les deux principaux instigateurs du blocus, ont sans doute cru que toute la puissance de feu des États-Unis allait soutenir leur action contre Doha. Or Donald Trump n’est pas l’administration américaine à lui tout seul. Le Qatar est aussi un allié stratégique de l’Amérique, puisque la principale base militaire du Pentagone au Moyen-Orient se situe à Al-Udeid dans l’émirat, ce que le président américain avait sans doute oublié. Au sein de l’Administration, le département d’Etat et celui de la Défense ont pesé de tout leur poids pour éviter une escalade inutile pour les Etats-Unis et l’émir du Qatar a même été reçu en avril dernier à la Maison-Blanche. Car la vraie priorité de Washington dans la région est l’Iran et les querelles entre monarchies du Golfe affaiblissent l’alliance anti-Téhéran que souhaitent bâtir les États-Unis.

Un an après, le Qatar n’a donc pas plié et le quartet n’a quasiment rien gagné. L’opération est un fiasco et Riyad comme Abou Dhabi le savent. La question pour eux maintenant est de savoir comment sortir d’un blocus inutile et coûteux pour toute la région sans perdre la face. Aucun médiateur n’a aujourd’hui la réponse, bien qu’ils soient nombreux à avoir essayé. Il ne reste plus qu’à espérer que cette absence de solution ne pousse pas l’Arabie Saoudite ou les Émirats Arabes Unies à mener des actions inconsidérées qui pourraient embraser une région déjà sous très haute tension.

Quelle feuille de route pour l'automobile française ?

Institut Montaigne - mer, 06/06/2018 - 18:21

Mardi 22 mai dernier s’est tenu le Comité stratégique de la filière automobile, à Bercy, en présence des ministres Bruno Le Maire, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne. A l’issue de cette réunion, l’Etat et la filière automobile ont contractualisé leurs engagements, notamment en matière de véhicule électrique et autonome. Que retenir de ce contrat de filière ? Décryptage de Rémi Cornubert, Senior Partner au cabinet Advancy, rapporteur général du…

Quelle feuille de route pour l'automobile française ? Décryptage de Rémi Cornubert

Institut Montaigne - mer, 06/06/2018 - 18:21
Quelle feuille de route pour l'automobile française ? Décryptage de Rémi Cornubert Institut Montaigne mer 06/06/2018 - 18:21 Mardi 22 mai dernier s’est tenu le Comité stratégique de la filière automobile, à Bercy, en présence des ministres Bruno Le Maire, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne.

Peut-on fabriquer soi-même son cajon ?

RMES - mer, 06/06/2018 - 15:54

Vous voudriez bien posséder un cajon vous-même. Le hic c’est que vous n’avez pas le temps de choisir entre les divers modèles proposer sur le marché. Dans ce cas, pourquoi ne pas le fabriquer vous-même ? Eh oui ! Vous pourriez fabriquer cet instrument tout seul, il faut juste avoir les matériaux et les instruments.

Sinon si vous voulez une solution cajon pas cher, il y a les kits à monter soi même qui sont un bon juste milieu.

Achetez la bonne quantité de contreplaqué pour fabriquer les cadres

Avant toute chose, sachez qu’un cajon est généralement conçu avec du contreplaqué avec deux épaisseurs différentes. Le premier sera plus fin (3 mm d’épaisseur) pour vous servir de tapa ou surface à frapper. Tandis que le reste aura une épaisseur de 12 mm. Quand vous couperez votre bois, vous pourriez opter pour les mesures suivantes. 33 x 33 cm pour le haut et le bas, 33 x 45 cm pour l’arrière et 45 x 30 cm pour les côtés. Ces dimensions permettront à votre équipement de produire du bon son quand il sera fini. Formez ensuite un trou de 12 cm de diamètre à l’arrière de votre cajon. C’est à partir de celui-ci que vous allez découper l’ouïe de votre instrument. Après cela, vous n’aurez plus qu’à vous procurer des cordes de guitare pour créer vos snares. Soyez certains que ces accessoires ne pourront qu’améliorer la qualité sonore de votre appareil.

Passez ensuite à l’assemblage de votre instrument

Pour cette étape, vous devriez commencer par coller la base et l’un des côtés de votre équipement avant de mettre l’autre côté et le dessus. Après cela, vous n’aurez qu’à presser les pièces que vous venez de coller avec de grosses pinces ou des sangles à bagage. Assurez-vous que la colle soit bien sèche avant de procéder à la mise en place du dos ainsi que du tapa et les cordes. Toutefois, veillez bien à ce que les cordes soient bien fixées avant de coller la tapa de votre cajon. Pour cela, pensez à étirer vos cordes depuis l’endroit où sera placée la face et les fixer au-dessous du côté opposé (7 cm environ). Vous n’aurez plus qu’à les visser si vous ne voulez pas utiliser des chevilles. Finis cela, vous pourriez placer le fonds de l’instrument en le collant et en y exerçant une pression comme sur les autres pièces.

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Terminer votre travail en beauté

Il est important que vous mettiez des bouchons de caoutchouc dans la partie basse de votre cajon. En effet, veillez bien à ce que la surface inférieure de votre équipement soit assez solide pour supporter votre poids quand vous vous assoirez dessus. Notez que vous ne pourriez qu’accélérer sa dégradation si vous mettez directement le contreplaqué en contact avec le sol.

N’hésitez pas non plus à arrondir les coins supérieurs de votre cajon afin qu’il puisse vous garantir un confort indiscutable quand vous serez assis dessus. Pour cela, vous n’aurez qu’à vous servir d’un papier de verre. Pour le reste, vous pourriez personnaliser votre équipement afin qu’il puisse avoir l’éclat qui vous conviendra. Vous pourriez par exemple appliquer du vernis à bois. Cela offrira un air classique et original à votre instrument.

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« Le meilleur casque bleu européen aujourd’hui, c’est l’agriculture »

IRIS - mer, 06/06/2018 - 15:05

Pouvez-vous expliquer, en quelques mots, en quoi consiste la géopolitique de l’alimentation ?

Il existe une géopolitique de l’agriculture et de l’alimentation, précisément parce que la première vocation de l’activité agricole est de nourrir les populations. Il s’agit de la plus vieille histoire de l’humanité. Même si le monde est en perpétuelle mutation et évolue très vite, en 2018 n’importe quel individu sur la planète doit pouvoir se nourrir pour avoir de l’énergie, mener sa vie, se développer etc…

D’un point de vue individuel, chacun est donc dans une obligation stratégique, au quotidien, vis-à-vis de son estomac. Quand la faim se fait sentir, l’individu réagit et cherche de quoi se nourrir. Ce qui était valable au début de l’humanité l’est toujours aujourd’hui… Et ce qui vaut pour une personne vaut pour une collectivité. Chaque région, territoire ou nation doit agir pour sa sécurité alimentaire et anticiper les risques inhérents à cette équation complexe. Un pays qui souffre de difficultés hydriques, foncières, climatiques, alimentaires et rurales est, de fait, forcément plus sensible à l’instabilité socio-politique.

Assistons-nous aujourd’hui à un regain d’instabilité dans le monde qui serait lié aux questions alimentaires ?

Effectivement, actuellement tout se complexifie : au niveau climatique comme au niveau humain. Chaque jour, il y a 230 000 bouches supplémentaires à nourrir sur la planète. En 30 ans, la population mondiale a augmenté de 2,4 milliards d’habitants. Ce sera plus ou moins le même volume qui viendra s’ajouter d’ici à 2050.

A cet horizon, la FAO nous alerte : il faudra produire 50% de nourriture en plus pour répondre aux demandes, mais l’extension des surfaces agricoles ne sera que de 4% entre ce qu’il sera possible d’exploiter durablement en matière foncière et ce qui sera simultanément perdu avec l’urbanisation, la désertification et les changements climatiques. Le manque d’eau et l’instabilité géopolitique sont d’autres facteurs obérant le développement agricole dans certains territoires. Demain, le scénario est donc simple en apparence mais terriblement difficile : produire plus mais beaucoup mieux, avec moins de ressources.

La Commission européenne a fait part de sa proposition de réduire de 5% (certains parlent même de 12% voire 15%) le budget de la PAC pour la période 2021-2027, qu’en pensez-vous ?

Aujourd’hui en Europe, nous avons atteint un niveau de sécurité alimentaire historique ! Tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Rares sont les espaces dans le monde pouvant se prévaloir d’un tel résultat. A cela s’ajoute cette capacité remarquable qu’a l’Union européenne de pouvoir produire quasiment de tout. La très grande performance agricole du continent est aussi liée à cette très vaste mosaïque de productions qui la compose.

Néanmoins, nous sommes dans une phase où l’importance de l’agriculture n’est pas toujours perçue à sa juste valeur stratégique. S’il est juste que des débats émergent à propos des enjeux sanitaires, qualitatifs et environnementaux de la politique agricole commune, il n’est pas souhaitable, dans l’argumentaire global, d’oublier les enjeux géopolitiques qui sous-tendent la production agricole et la préservation de cette sécurité alimentaire acquise au cours des dernières décennies. L’impératif alimentaire n’a pas disparu sur le sol européen !

Mais nos sociétés sont de moins en moins familières des réalités agricoles, de moins en moins rurales et de moins en moins conscientes qu’il faut des travailleurs des paysages à la table pour apporter cette nourriture au quotidien. Pire, certains enferment le sujet agricole dans des niches conjoncturelles ou nutritionnelles, comme si toute la société uniformisait ses comportements alimentaires et disposait du même pouvoir d’achat. C’est une dynamique excessive. Dans les exploitations agricoles, dans les usines agro-industrielles ou dans les assiettes, c’est la diversité qui prime. L’Europe doit donc entretenir cette agriculture plurielle, ces productions multiples et continuer à accompagner les forces vives qui créent de la valeur ajoutée sur les territoires et contribuent à la sécurité alimentaire globale.

Nombreux sont les Etats dans le monde à maintenir l’agriculture parmi les priorités nationales ou à miser de nouveau sur celle-ci pour leur développement, leur sécurité ou leur action extérieure. Il serait étonnant de voir l’Europe se détourner de ce sujet qui fut pourtant le principal moteur de sa construction politique et communautaire. D’autant plus que l’Europe, sans prétendre nourrir le monde, a sans doute une responsabilité à participer à la sécurité alimentaire au-delà de ses frontières. Pour équilibrer les besoins et compléter les productions nationales des autres pays qui ne peuvent être en autosuffisance, faute de ressources ou de stabilité.

Que préconisez-vous ?

Je crois qu’il serait bon de réinjecter de l’analyse géopolitique dans l’équation agricole et agroalimentaire européenne. Il faut que les mondes agricoles comprennent qu’ils ne sont pas à l’abri d’événements extra-agronomiques et climatiques. Poser la question de l’agriculture européenne post-2020 en pensant que l’Europe est un espace fermé, à l’abri des dynamiques internationales, en positif comme en négatif, est une vue de l’esprit.

Parallèlement, il faut que les décideurs européens prennent la mesure de la centralité stratégique de l’agriculture pour la sécurité sur le continent et l’influence de l’Europe dans le monde. Bref, plus de géopolitique dans les cénacles agricoles et plus d’agriculture dans les sphères stratégiques.

Le débat autour du futur budget de la PAC est-il selon vous correctement posé ?

Je me demande effectivement s’il faut faire un débat autour de la réduction ou de l’augmentation du budget de la PAC de 5%, ou plutôt avoir une discussion autour des raisons qui font que nous avons absolument besoin de la PAC. Où est la vision stratégique de long terme actuellement, capable comme après la Seconde guerre mondiale de projeter dans le temps les objectifs et de donner un cap mobilisateur aux outils déployés ? N’oublions pas que le meilleur casque bleu européen aujourd’hui, c’est l’agriculture.

Il est nécessaire de diagonaliser le sujet. L’agriculture se situe au carrefour de plusieurs disciplines et donc de plusieurs défis clefs à la fois. Quand on indique que le futur budget européen sera davantage tourné vers la sécurité, vers les enjeux migratoires ou vers l’innovation, en quoi ne serait-ce pas lié à l’agriculture ? Au-delà des querelles sur les chiffres du futur budget européen, il est urgent de remettre un peu de bon sens sur la nécessité géopolitique de faire plus d’Europe dans un monde où notre continent n’est plus le pivot central. En faisant l’exercice, et en cherchant ce qui distingue l’Europe d’autres régions dans le monde, l’agriculture surgit inévitablement. Le Vieux Continent trouve une centralité sur un planisphère quand le curseur du débat est placé sur les questions agricoles et alimentaires. Voir large et voir loin, tels sont deux axes que l’Europe se doit d’entretenir.

L’immigration ne serait-elle pas bénéfique pour l’agriculture européenne ?

Vaste sujet prospectif ! Beaucoup de migrants africains s’installent dans les campagnes et les villages. Cela contribue souvent à revitaliser ces zones. Surtout, ils connaissent souvent très bien les métiers agricoles et ont un rapport à ces professions bien plus fort que notre génération à nous d’Européens. Il y a donc sans doute des choses à faire aujourd’hui pour que la migration de détresse vers l’Europe puisse être examinée à l’aune de ce sujet : comment intégrer ces personnes dans des espaces où se conjuguent des besoins et leurs compétences. Et si demain nous observions de plus en plus d’Africains parmi les agriculteurs européens ?

« L’annulation du match de football Israël-Argentine est un camouflet pour l’Etat hébreu

IRIS - mer, 06/06/2018 - 14:51

Quel impact l’annulation du match a-t-elle sur Israël ?

C’est un coup terrible et un camouflet pour le pays au moment où le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, triomphe sur le plan diplomatique en étant reçu partout, sans que personne fasse pression sur lui.

Le danger le plus important qui le guettait était de se retrouver au cœur d’une campagne d’opinion publique. Même s’il n’y a pas de lien direct entre la campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) et l’annulation du match, cela apparaît comme un boycott d’Israël par l’Argentine. La popularité de Lionel Messi, l’importance et la visibilité du football dans le monde sont telles que cela donne aussi à cette histoire une publicité sans commune mesure.

Benyamin Nétanyahou a appelé le président argentin pour essayer de maintenir le match, mais sans succès.

L’Argentine a-t-elle sous-estimé l’émoi que cette rencontre pourrait provoquer ?

En acceptant ce match, la Fédération argentine de football n’avait sans doute pas imaginé que cela provoquerait autant de manifestations. Les joueurs ont préféré ne pas le jouer pour ne pas être associés à la politique israélienne, estimant que cela reviendrait à donner un blanc-seing à l’Etat hébreu au moment où des dizaines de Palestiniens sont tués à Gaza.

Y a-t-il déjà eu des précédents ?

Oui, mais cela reste très rare. L’exemple le plus célèbre, c’est quand l’équipe de football de l’Union soviétique avait refusé d’aller jouer au Chili après la prise de pouvoir de Pinochet, en 1973.

Il arrive aussi souvent que des athlètes arabes refusent de serrer la main à des joueurs israéliens. Mais là, cela dépasse le cadre traditionnel, car l’Argentine n’est pas directement concernée par le conflit israélo-palestinien. En refusant de jouer, elle porte un jugement sur ce conflit.

L’annulation du match peut-elle avoir des répercussions diplomatiques ?

Non, mais c’est un signal très fort. Cela signifie qu’aller en Israël et à Jérusalem ne va pas de soi, et que ce ne sont pas des destinations anodines. D’autres vont forcément se poser la question à l’avenir. Cet épisode constitue en cela un précédent.

Israël a très peur qu’un parallèle soit dressé avec l’Afrique du Sud, dont le boycott dans les années 1970, pendant la ségrégation, avait commencé par un boycott sportif.

Quel poids diplomatique le football a-t-il ?

Il est important, mais c’est surtout la visibilité du football qui est immense, car des milliards de personnes suivent ce sport. Lionel Messi est connu dans le monde entier, bien davantage que le président argentin. L’impact politique et médiatique de cette affaire est donc énorme, et fera date.

L’Europe va-t-elle résister à Trump ?

IRIS - mer, 06/06/2018 - 14:39

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Die kommunale Finanzwirtschaft Bayerns : Vorbild für die Provinz Buenos Aires?

Hanns-Seidel-Stiftung - mer, 06/06/2018 - 12:57
135 "Partidos" bilden die Provinz Buenos Aires in Argentinien. Um für die 15 Millionen Einwohner auf einer Fläche, annähernd so groß wie Deutschland, staatliche Dienstleistungen garantieren zu können, sind argentinische Politiker sehr interessiert an Bayerischen Lösungen für die kommunale Finanzwirtschaft. Im Fokus dabei: die sogenannten "Schlüsselzuweisungen" für Kommunen.

Une caméra infrarouge : comment est-ce que ça fonctionne ?

RMES - mer, 06/06/2018 - 12:42

La thermographie est une discipline qui consiste à donner une représentation d’un corps à la base de la température ou du flux thermique qu’elle dégage. L’un des éléments centraux de cette discipline est la caméra, dont le type de flux thermique qu’elle enregistre en détermine la nature. La caméra infrarouge est donc cette caméra qui permet de mesurer des rayonnements infrarouges émanant de tout corps. Comment fonctionne-t-elle ?

Thermographie infrarouge

La thermographie infrarouge consiste à mettre en place un système performant de mesure par infrarouge. Plusieurs éléments sont immuables dans un tel ensemble. En premier lieu, il faudra un système optique capable de se focaliser sur les radiations infrarouges d’un corps sur une scène donnée.

Lorsqu’on parle de scène, cela suppose que l’environnement est aussi un élément capital dans cette mesure. Le système optique, selon l’environnement donc, permettra à un détecteur spécial de détecter les rayonnements infrarouges recherchés, et il se chargera de convertir cette information en signaux.

Enfin, ces derniers seront envoyés à l’affichage, selon le mode d’affichage choisi. La caméra thermique implémente à merveille ce système de mesure.

Fonctionnement d’une caméra infrarouge

Il faut dire que pour comprendre le fonctionnement basique d’une caméra infrarouge, il faut savoir que les capteurs des caméras classiques sont tous sensibles à l’infrarouge. Pour éliminer donc toute mesure d’infrarouge, un filtre est mis sur le système optique de la caméra.

Ce qui permet de restreindre l’impact de tout rayonnement infrarouge pour mettre plus en avant celui qu’à une lumière visible. Pour les caméras infrarouges, l’inverse se réalise. Elles possèdent dans leurs systèmes optiques, un filtre qui permet d’éliminer tout impact de rayonnement de lumière visible et qui met plus en avant celui du rayonnement infrarouge.

Une fois cela fait, le capteur capte l’information thermique, l’envoi au détecteur de la caméra thermique qui le transforme en signaux électriques ou numériques. Et ces signaux, à la suite d’une électronique d’interprétation, iront vers l’affichage pour donner réponse à la fonction d’affichage demandée.

Types de caméras thermiques

Pour réaliser à merveille le système de mesure par infrarouge, les caméras thermiques possèdent plusieurs types de systèmes optiques et plusieurs types de détecteurs. Les scènes thermiques sont donc balayées différemment et les informations sont transmises aux détecteurs. Cela détermine les types de caméras thermiques. Tout ceci est défini par deux valeurs très importantes : la résolution spatiale et la résolution thermique.

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Différence entre poussette et landau

« La loi anti-fake news n’est qu’un spectre daté »

Fondapol / Général - mer, 06/06/2018 - 12:32

Dans une époque éprise de transparence et d’horizontalité, légiférer contres les fausses informations ne suffit pas, estime Farid Gueham, de la Fondation pour l’innovation politique, dans une tribune au « Monde ». Tribune. Si la propagande est aussi vieille que l’exercice politique, Internet devait changer la donne, introduire une nouvelle échelle, une accélération. De big data en fast data, la masse […]

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IPI’s Youssef Mahmoud on Women, Mediation, and Sustaining Peace

European Peace Institute / News - mer, 06/06/2018 - 00:37



Youssef Mahmoud, IPI Senior Adviser, spoke at a high level seminar on sustaining peace with particular focus on African women mediators. The event was convened by the African Union Commission, Belgium, and the International Peace Institute on April 25, 2018.

Reflecting on mediation processes through a sustaining peace lens, Mr. Mahmoud questioned the assumptions informing the current “mediation paradigm,” in light of the changes in the nature of contemporary conflict. Helping conflict parties move from violence to politics through mediation should not be equated with peace. Ending war and building peace, while interconnected, are separate processes.

Women mediators at the grassroots level are the “custodians of peace, even amidst devastation” he observed. They should not be invited to participate in peace processes, just to be consulted or represent women’s issues only. “If they are good enough to be at the table, why can’t they participate in designing it?”

Mr. Mahmoud added that while training may be necessary, it should be driven by the humility to recognize that women mediators are not blank pages. “They have capacities, not just needs.” Building on what they know and what they have “will unleash their leadership potential to sustain peace.”

Integrationspolitik in Italien

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 06/06/2018 - 00:00
Durch die Bilder der vielen auf Booten ankommenden Menschen an seinen Küsten ist Italien in den Fokus der Öffentlichkeit gerückt. Es hat sich in kurzer Zeit von einem Auswanderungsland zu einem Einwanderungsland gewandelt. Das Papier macht deutlich, dass bei der Integration die regionalen Unterschiede auf dem italienischen Arbeitsmarkt eine große Rolle spielen. Die Chance, Menschen zu integrieren, hängt stark von ihrer Herkunft und ihrem Netzwerk in Italien ab. Ebenso wird in diesem Papier deutlich, welche Rolle der Politik für die Integration in Italien zukommt. *** ERSCHEINT NUR ONLINE

Integrationspolitik in Italien: Wandlung vom Auswanderungsland zum Einwanderungsland

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 06/06/2018 - 00:00
Nach der wirtschaftlichen braucht es auch politische Integration der Einwanderer. Hier fehlt es an Strategien - und am Mitgestaltungswillen der Einwanderer.

Integrationspolitik in Italien

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 06/06/2018 - 00:00
Durch die Bilder der vielen auf Booten ankommenden Menschen an seinen Küsten ist Italien in den Fokus der Öffentlichkeit gerückt. Es hat sich in kurzer Zeit von einem Auswanderungsland zu einem Einwanderungsland gewandelt. Das Papier macht deutlich, dass bei der Integration die regionalen Unterschiede auf dem italienischen Arbeitsmarkt eine große Rolle spielen. Die Chance, Menschen zu integrieren, hängt stark von ihrer Herkunft und ihrem Netzwerk in Italien ab. Ebenso wird in diesem Papier deutlich, welche Rolle der Politik für die Integration in Italien zukommt. *** ERSCHEINT NUR ONLINE

IPI Vienna Seminar Examines European Contribution to UN Peacekeeping

European Peace Institute / News - mar, 05/06/2018 - 21:13
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The 48th annual Vienna Seminar took place on June 5, 2018, with the focus, “European Contributions to United Nations Peacekeeping Operations: Lessons Learned and the Way Forward.” In the face of ongoing geopolitical shifts and national political pressures, the seminar examined the prospects of sustainable European participation in current and future UN peace operations as well as the operations’ effectiveness.

Co-sponsored by IPI, the Austrian Federal Ministry for Europe Integration of Foreign Affairs, and the Federal Ministry of Defence, the seminar presented different perspectives on European participation in UN peacekeeping operations. Participants included experts from IPI, the European External Action Service, the European Council on Foreign Relations, the Norwegian Institute of International Affairs, Vrije Universiteit in Brussels, as well as government officials from the European Union, the United Kingdom, the Netherlands, Austria, Ireland, and France, along with leaders from UN peacekeeping missions and the UN Department of Peacekeeping Operations.

In session one on strategic context for UN peacekeeping, speakers noted that recent European engagement in peacekeeping missions—outside of longstanding contributions to missions like UNIFIL—has been driven by specific crises, and influenced by concerns regarding counterterrorism, migration flows, and humanitarian issues. They agreed that European countries have provided niche capabilities to specific missions, and there is currently little appetite to expand to other operations.

Participants noted that Europe is experiencing a rise in “Euro-isolationism.” Some countries, like the UK and France, have reaffirmed their commitment to collective security, but many European countries are increasingly focused on territorial defense. These trends take place amid a seeming retreat from multilateralism.

Session two offered space for diverse perspectives on European participation in UN peacekeeping operations. A key discussion point was that European Troop Contributing Countries (TCCs) generally bring both the capacity and willingness to project and use force, a high level of professionalism and standards of training and preparedness, as well as, of equipment and niche capabilities that may otherwise be in short supply. While these traits are not unique to European troop contributing countries, they are generally shared by European peacekeepers.

Session three addressed the challenges of contemporary UN peacekeeping. The UN has adapted to European expectations regarding intelligence and medical capacity based on their experience with NATO, participants stated. But European countries have also adjusted to UN operations. While operational challenges and gaps still remain, including in areas of logistics, enablers, alignment of responsibility with authority, and security in hostile environments, there has been significant innovation in technology that aids peacekeeping missions, measurement of performance, and efforts to improve medical response.

In the final session, speakers discussed ways to move forward in sustaining European involvement in UN peacekeeping. European contributions to UN peacekeepers do appear sustainable in the near future, they said, but may be influenced by national political considerations, including the tensions emerging between internationalists and more-populist political constituencies. In this light, communicating success is important—less to incentivize participation than to prevent diminishment.

Recent European contributions embody innovative approaches to supporting UN peacekeeping. From employing multinational rotations to engaging through bilateral, trilateral and regional mechanisms, European countries successfully mobilize diverse capabilities to help the UN address clear needs. However, sustainable and comprehensive European engagement must move beyond short-term deployments of specialized troops and capabilities. Although Europe’s interests in UN peacekeeping will be driven largely by those crises that impact its security, European countries can nonetheless offer even more to the UN.

Europe can channel sustained diplomatic and financial support to political processes in host countries and to negotiations over peacekeeping budgets and UN reforms. Ensuring troops from across the continent are trained on UN peacekeeping standards and guidelines can greatly improve interoperability and cohesion in the field. Recognizing the added value of EU Common Security and Defence Policy (CSDP) missions, North Atlantic Treaty Organization (NATO) and Organization for Security and Cooperation in Europe (OSCE) deployments, partnerships and tailored configurations will be increasingly important for mobilizing European commitment to the values and practice of collective security.

The event was held in the Austrian National Defence Academy. Lieutenant-General Karl Schmidseder, the Director General of Operations at the Austrian Federal Ministry for Defence, gave welcoming remarks, and IPI Vice President Adam Lupel introduced the event.

Other participants included:

  • Major-General Michael Beary, Force Commander and Head of Mission of the United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL)
  • Damien Cole, Director of the Policy Planning Unit, Department of Foreign Affairs and Trade, Ireland
  • Diane Corner, Former Deputy Special Representative of the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA)
  • Koen Davidse, Deputy Special Representative of the Secretary-General, United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA)
  • Clara Ganslandt, Head of Division, Partnerships & Agreements, Crisis Management and Planning Directorate, European External Action Service
  • Richard Gowan, Senior Policy Fellow, European Council on Foreign Relations
  • Manuel Lafont-Rapnouil, Head of the Paris Office and Senior Policy Fellow, European Council on Foreign Relations
  • John Karlsrud, Senior Research Fellow, Peace and Conflict Research Group, Norwegian Institute of International Affairs
  • Corinne Kitsell, UN Co-ordinator, Foreign & Commonwealth Office, United Kingdom
  • Joachim Koops, Dean of the Vesalius College, Vrije Universiteit Brussel
  • Rolf Landgren, Senior Police Advisor to the Civilian Operations Commander, Civilian Planning and Conduct Capability, European External Action Service
  • Alexandra Novosseloff, Senior Visiting Fellow, International Peace Institute
  • Andreas Riecken, Director-General for EU and Multilateral Affairs, Austrian Federal Ministry for Europe, Integration and Foreign Affairs
  • Jean-Marc Séré-Charlet, Deputy Director, United Nations, International Organizations, Human Rights and the Francophonie, Ministry for Europe and Foreign Affairs, France
  • Jake Sherman, Director of the Brian Urquhart Center for Peace Operations, International Peace Institute
  • Adam Smith, Chief, Policy and Best Practices, United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL)
  • Brigadier-General Reinhard Trischak, Head of the Military Policy Division, Austrian Federal Ministry of Defence
  • Oliver Ulich, Head of the UN Policy, Evaluation and Training Division, United Nations Department of Peacekeeping Operations (DPKO)
  • Peter van der Vliet, Director of Multilateral Affairs, Ministry of Foreign Affairs, The Netherlands

From the Ground Up: UN Support to Local Mediation in Libya

European Peace Institute / News - mar, 05/06/2018 - 19:40

Libya’s overarching statelessness, and the violence and lawlessness that result, permeate the country, which is plagued by local-level conflicts. However, local mediation efforts have flourished over the last few years. As a senior UN official noted, “Local mediation is the best thing that has happened in Libya since the revolution.”

This report examines these local mediation processes to explore the significance of their impact. It focuses on the UN Support Mission in Libya (UNSMIL) and the support it provides internal efforts in Libya to solve local conflicts or the mediation of such disputes. It also describes and analyzes how Libyans themselves are able to address and resolve local conflicts, or at least contain their escalation.

The report offers a number of lessons based on the challenges UNSMIL has faced in supporting local mediation efforts in Libya. These include the importance of leveraging soft power, taking a coordinated and long-term approach, linking the local and national levels, ensuring sovereignty and local ownership, intervening through local mediators, and expanding beyond traditional political actors.

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Nouveaux clivages en Europe

Fondapol / Général - mar, 05/06/2018 - 11:00

La Fondation pour l’innovation politique organise un débat le jeudi 14 juin 2018 de 18h30 à 19h30 sur les Nouveaux clivages en Europe avec Guy Verhofstadt, député européen, président de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ALDE), ancien Premier ministre belge, et Thibault Muzergues, auteur de l’ouvrage La quadrature des classes, directeur du Programme […]

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Réinventer notre soft power à l'ère digitale

Institut Montaigne - mar, 05/06/2018 - 10:48

En 2017, la France grimpait à la première place du classement annuel Soft Power 30, symbole d’une influence retrouvée à l’international suite à l’élection d’Emmanuel Macron. Nier l’importance d’un tel classement serait une erreur, tant la bataille pour l’influence est devenue primordiale au XXIème siècle avec l’avènement des outils digitaux. Cependant, la voix forte que nous avons retrouvée pourrait un jour…

Réinventer notre soft power à l'ère digitale

Institut Montaigne - mar, 05/06/2018 - 10:48
Réinventer notre soft power à l'ère digitale Institut Montaigne mar 05/06/2018 - 10:48 En 2017, la France grimpait à la première place du classement annuel Soft Power 30, symbole d’une influence retrouvée à l’international suite à l’élection d’Emmanuel Macron.

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