Vous êtes ici

Diplomacy & Defense Think Tank News

[Sondage] Les Français divisés sur le sujet des aides sociales

Institut Montaigne - ven, 08/06/2018 - 14:55
[Sondage] Les Français divisés sur le sujet des aides sociales Institut Montaigne ven 08/06/2018 - 14:55 Tous les mois, l'Institut Elabe interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique, ce mois-ci la question posée portait sur les aides sociales.

1818 bis 2036: Bevölkerungsentwicklung in Bayern

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 08/06/2018 - 13:33
Bayerns Bevölkerung wächst. – Trotzdem stellt der demografische Wandel eine zentrale Herausforderung dar: In allen Landesteilen nimmt der Anteil älterer Menschen deutlich zu. Gleichzeitig sinkt die Einwohnerzahl dort, wo die Zuwanderung nicht ausreichend hoch ist um das Geburtendefizit auszugleichen. Was sind die politischen Handlungsoptionen vor dem Hintergrund historischer Entwicklungen und zukünftiger Erwartungen? Wie werden die bayerischen Regionen 2036 aussehen?

Parlons Psy - deuxième atelier à Lyon

Institut Montaigne - ven, 08/06/2018 - 11:13
Parlons Psy - deuxième atelier à Lyon Institut Montaigne ven 08/06/2018 - 11:13 Alors qu’elles concernent 12 millions de Français, les maladies psychiques restent peu connues. La Fondation de France et l’Institut Montaigne se mobilisent sur le sujet et organisent une série d’ateliers, Parlons Psy, qui se tiendront dans six villes de France : Marseille, Lyon, Nantes, Lille, Strasbourg et Bordeaux. Ce cycle se clôturera à Paris en 2019 lors d’États généraux de la santé mentale.  Des rencontres pour imaginer et construire la santé mentale de demain avec les acteurs concernés ! Deuxième édition à Lyon A la suite de la première édition de Marseille,  les ateliers Parlons Psy se dérouleront cette fois-ci à Lyon. Sur la même logique participative et en réunissant l’ensemble des acteurs lyonnais de la santé mentale, cet atelier aura pour ambition de mettre en lumière les meilleures pratiques locales et de formuler des propositions d’actions concrètes.   Pour participer L’atelier aura lieu le 5 juillet de 17h à 19h30 à la Salle des Conférences du SEPR – 46 rue du Professeur Rochaix.  Il sera suivi d’un cocktail. Pour vous inscrire, c’est ici. Blanc 5 juillet 2018 https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeEw1-tAmNPfXGpQloCLoB4fmIstHCCnZEtJH87eu3CsU5ejw/viewform?fbzx=621351192375612800&extc=H0ZE5ND Désactivé 17h 19h30 Salle des Conférences - SEPR 46 rue du Professeur Rochaix, 69003 Lyon Alors qu’elles concernent 12 millions de Français, les maladies psychiques restent peu connues. Ouvert Non Non

Quand le sage montre l’éducation sexuelle, l’imbécile regarde le porno

Fondapol / Général - ven, 08/06/2018 - 11:12

La pornographie fait l’objet d’une nouvelle enquête sur les addictions auprès des jeunes de France. D’aucuns tirent la sonnette d’alarme ; de son côté, Mymy s’interroge. « Ados et porno : l’inquiétante dérive » « Les jeunes consomment trop de porno » « Porno : les jeunes accro » « Porno : des consommations « inquiétantes » chez les jeunes » Ce ne sont que quelques-uns des titres qu’on […]

The post Quand le sage montre l’éducation sexuelle, l’imbécile regarde le porno appeared first on Fondapol.

Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno… Alerte sur les niveaux de consommation de ces produits chez les jeunes

Fondapol / Général - ven, 08/06/2018 - 10:58

Cette enquête, dont les résultats sont dévoilés par « Le Parisien », paraît alors que le Plan national de mobilisation contre les addictions du gouvernement est attendu. Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno, jeux vidéo et utilisation des écrans. D’après une vaste enquête sur les addictions, dont les résultats sont révélés, vendredi 8 juin, dans Le Parisien, les jeunes de 14 […]

The post Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno… Alerte sur les niveaux de consommation de ces produits chez les jeunes appeared first on Fondapol.

Ados et porno : l’inquiétante dérive

Fondapol / Général - ven, 08/06/2018 - 10:53

Nos ados sont-ils devenus accros au porno ? Une vaste enquête remise ce vendredi aux parlementaires révèle un phénomène alarmant. « Il n’y a jamais eu autant d’individus si proches d’un danger potentiel. » De quelle épée de Damoclès parle le politologue Dominique Reynié ? Des vidéos X. « Chez les 14-15 ans, 8 % […]

The post Ados et porno : l’inquiétante dérive appeared first on Fondapol.

Comment vider une piscine ?

RMES - ven, 08/06/2018 - 10:44

Une piscine doit être vidée après 3 ou 5 ans d’usage pour éviter la détérioration des produits ainsi que de l’eau contenue à l’intérieur. On sera également amené à vider la piscine pour la rénover au niveau des carreaux ou pour enlever les tartres et les calcaires qui s’installent au fond et sur les parois. Il y a différents moyens de vider une piscine, selon le type de piscine que l’on possède. En ce qui concerne les piscines, il y a les piscines hors-sol et les piscines creusées. La vidange dépendra du type de piscine que l’on possède. 

Vider une piscine creusée.

Une piscine creusée doit être vidée pendant les saisons sèches pour éviter la pression du sol au niveau des parois. La meilleure façon de la vider est d’utiliser une pompe de relevage submersible ou pompe d’assainissement. On peut vider l’eau soit dans la rue si la commune l’accepte, soit dans la cours soit directement dans les égouts. Les égouts seraient la meilleure option pour jeter l’eau usée de la piscine. Afin de vider la piscine, il faut relier le puisard à la pompe de vidange submersible à l’aide d’un tuyau afin d’acheminer l’eau vers les égouts. Une fois que le tuyau sera relié parfaitement aux bouches d’égout, il faut faire descendre la pompe de relevage dans l’eau de la piscine et actionner le dispositif. L’eau circulera ainsi dans la bouche d’égout grâce aux tuyaux installés. Il faut néanmoins vérifier le débit d’eau pompé, car certaines communes limites les débits d’eau par minutes pour éviter la détérioration des égouts suite à la pression d’eau versée. Entretemps, il faut savoir qu’il y a un risque énorme si on vide totalement une piscine creusée. Elle risque de se contracter sous le poids des parois soumises à la pression du sol donc, il ne faut pas pomper tout le contenu de la piscine avec la pompe de relevage, il faut en laisser un peu. Une fois que la pompe aura fait le nécessaire, il faut laisser à la piscine le temps de s’habituer à la situation. Après un petit temps de pause, il ne restera plus qu’à vider le peu d’eau qui reste à la main à l’aide d’une éponge ou d’un seau.

à Lire également : Comment entretenir sa table à repasser ?

Vider une piscine hors-sol.

Ici, le principe sera presque le même, car il faudra utiliser une pompe de relevage afin d’aspirer l’eau de la piscine et le verser ailleurs. L’avantage pour les piscines hors-sol, c’est qu’il n’y a rien à craindre au niveau de la pression du sol. Pour ce genre de piscine, on utilise généralement la pompe de relevage dite « pompe vide cave submersible ». Il faudra donc relier le tuyau à une bouche d’égout ou à un autre tuyau d’arrosage afin d’utiliser l’eau de la piscine pour arroser le jardin par exemple ou pour le jeter dans les égouts. Cette pompe est tout à fait indépendante, on n’a pas besoin de la surveiller. Une fois plongée dans la piscine et une fois actionné, le pompage pourra commencer et la piscine se videra petit à petit.

à Lire également : hydraustab

Comme à notre habitude nous finissons en vous conseillant un modèle de pompe de relevage eaux usées.

Vertreter der parlamentarischen Opposition zu Gast in Brüssel: Die Ukraine im Fokus der EU

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 08/06/2018 - 10:01
Die Europäische Union (EU) pflegt im Rahmen der Östlichen Nachbarschaftspolitik die Beziehungen zu sechs östlichen Nachbarstaaten. Die EU begleitet beispielsweise den Reformprozess in der Ukraine, um in der Region politische, wirtschaftliche und sicherheitspolitische Stabilität zu unterstützen. Auch die Hanns-Seidel-Stiftung fördert seit über 25 Jahren den Demokratieprozess in dem Land.

Les addictions chez les jeunes (14-24 ans)

Fondapol / Général - ven, 08/06/2018 - 04:52

LES ADDICTIONS CHEZ LES JEUNES (14-24 ans) L’enquête sur les addictions chez les jeunes se fonde sur un échantillon de 1 000 jeunes âgés de 14 à 24 ans représentatif de cette population interrogée par Ipsos. Nous avons également souhaité soumettre notre questionnaire à un échantillon de parents de jeunes de 14-24 ans (402 parents), ainsi […]

The post Les addictions chez les jeunes (14-24 ans) appeared first on Fondapol.

Actors in the Israeli-Palestinian Conflict

SWP - ven, 08/06/2018 - 00:00

The study examines the ways in which the Israeli-Palestinian conflict shapes and transforms the interests, narratives and options of relevant actors, in light of the failure of peace talks and the continuing occupation of the West Bank. The first contribution examines the Israeli discourse, laying out how the absence of resolution creates a paradoxical situation where majorities exist both for a two-state solution and against a Palestinian state. This translates politically into growing paralysis in relation to possible peace talks.

The second contribution analyses how the Palestinian leaderships in Ramallah and Gaza City relate to the Israeli occupying power, within a spectrum of negotiations, resistance rhetoric and direct and indirect cooperation. The contribution also elaborates how the leaderships unintentionally became accessories to the occupying power. The third contribution explores how the EU’s engagement suffers a discrepancy between stated objectives (two-state solution, Palestinian development) and achieved outcomes. It proposes concrete measures for resolving the conundrum. The fourth contribution examines the humanitarian organisation UNRWA, which operates under conditions of occupation and – inevitably but unwillingly – becomes a party to the conflict.

The fifth and last contribution examines the Israel lobby in the United States. Whether the occupation of the West Bank lies in Israel’s interests is found to be increasingly controversial among American Jews, and creating divisions within the Israel lobby.

Table of Contents

Map: West Bank, Gaza Strip and Golan Heights
p. 4

Issues and Recommendations
p. 5–7

Peter Lintl
Repercussions of the Unresolved Conflict on Israeli Power Constellations and Actor Perspectives
p. 7–20

Muriel Asseburg
The Palestinian Authority and the Hamas Government: Accessories to the Occupation?
p. 21–31

René Wildangel
The European Union and the Israeli-Palestinian Conflict: From Declaration to Action?
p. 32–42

Birthe Tahmaz
Why the Permanent Tensions between UNRWA and Israel?
p. 43–50

Lidia Averbukh
Actor in Flux: The Jewish Israel Lobby in the United States
p. 51–57

Appendix
p. 58

Abbreviations
p. 58

Authors
p. 59

Boom - oder Fortsetzung der Rezession?: Brasiliens makroökonomische Herausforderungen

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 08/06/2018 - 00:00
Brasilien durchlebte eine schwere Wirtschaftskrise, konnte sich aber seit Anfang 2017 wieder erholen. Zumindest vorläufig scheint die Rezession überwunden.

Landeswahlen in Indien: Stimmungsmesser für die Parlamentswahlen 2019

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 08/06/2018 - 00:00
Nachwahlen in verschiedenen Bundesstaaten zeigen, dass die Regierungspartei BJP 2019 erhebliche Verluste zu erwarten hat - wenn die Opposition zusammenarbeitet.

The Importance of Inclusivity for Peacebuilding and Sustaining Peace

European Peace Institute / News - jeu, 07/06/2018 - 19:55

On Tuesday, June 12th, IPI together with Sophia University in Tokyo, Kakenhi, One Earth Future, and the Permanent Mission of Japan to the UN are cohosting a policy forum on “The Importance of Inclusivity for Peacebuilding and Sustaining Peace.”

Remarks will begin at 1:15pm EST*

Central to the goal of sustaining peace is the recognition that in order for peacebuilding to be effective, it must be locally owned and informed by people-centered approaches. This is a principle theme of the twin General Assembly and Security Council Resolutions (70/262 and 2282 respectively), adopted on 27 April 2016, and the Secretary-General’s report on Peacebuilding and Sustaining Peace, released on 18 January 2018. The proven impact of inclusive processes on long-term peace is considerable; establishing close partnerships with local actors allows for a better understanding of key concerns and needs. Rather than imposing peacebuilding plans and strategies from the outside, the focus should be on strengthening the capacities of national and local actors in the design and implementation of plans and activities, with the aim of including those who may be marginalized within society.

This call for inclusive national ownership of peacebuilding policy and practice has grown louder in recent years with the focus on sustaining peace. While there is a consensus on the importance of locally-focused approaches to peacebuilding and sustaining peace, translating these principles into practice is an enduring challenge for the United Nations, international organizations, and national governments.

This policy forum will provide a platform for scholars and practitioners to discuss the value of and challenges surrounding inclusivity within peacebuilding and sustaining peace. Drawing on a series of case studies and published research, presentations at this event will provide reflections on how the international community can engage better with local peacebuilders in an inclusive manner in order to sustain peace in challenging contexts.

Opening Remarks:
Mr. Fabrizio Hochschild, Assistant Secretary-General for Strategic Coordination, United Nations

Speakers:
Dr. Daisaku Higashi, Professor, Deputy Director at Center for Global Cooperation and Training, Sophia Institute of International Relations, Sophia University in Tokyo
Dr. Conor Seyle, Director, OEF Research, One Earth Future Foundation
Ms. Hasini Haputhanthri, Author of the Sri Lanka Case Study, IPI’s Local Networks for Peace: Drawing Lessons from Community-led Peacebuilding

Moderator:
Mr. Jake Sherman, Director of the Center for Peace Operations, IPI

Closing Remarks:
H.E. Mr. Yasuhisa Kawamura, Deputy Permanent Representative of Japan to the United Nations

*If you are not logged into Facebook, times are shown in PST.

L’annulation du match Israël/Argentine fera date

IRIS - jeu, 07/06/2018 - 17:02

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Comment choisir sa cocotte minute ?

RMES - jeu, 07/06/2018 - 15:28

La cuisine, c’est un art dit-on. Chaque personne en cuisine à sa manière de cuisiner un plat commun, et chaque personne sait quels ustensiles utiliser pour donner un bon résultat. Certaines personnes ont compris que la cocotte minute est le meilleur ustensile pour bien cuire et donner toute la saveur aux plats.

Quels critères prendre en compte pour faire son choix ? Quelles sont les différents types de cocotte minute ?

Les cocotte minute existent de différentes sortes selon le matériau de fabrication. Nous avons entre autres :

La cocotte minute traditionnelle ou en pierre

La cocotte minute en pierre est celle-là qui est utilisée pendant 30 ans environ. On y cuisinait que des aliments sans matières grasses comme le poisson ou les œufs. La cuisson d’un aliment dans une cocotte en pierre donne un goût exceptionnel et une texture sans égale.

La cocotte minute en acier

La cocotte minute en acier est très solide et est inoxydable et incassable. Ce type de cocotte minute s’utilise uniquement pour une cuisson dans le four.

La cocotte minute en céramique

Cette cocotte minute et lourde mais aussi fragile. Elle ne s’utilise que dans le four à l’instar de la cocotte minute en acier

La cocotte minute en cuivre

Cette cocotte est la plus répandue et la plus utilisée dans les ménages. Elle est appréciée pour son côté tendance, mais aussi parce qu’elle permet une diffusion uniforme et parfaite de la chaleur.

La cocotte minute en aluminium

La cocotte minute en aluminium est tout aussi répandue que la cocotte minute en cuivre. Elle chauffe rapidement les aliments et surtout, on peut cuisiner toute sorte de plats dans cette cocotte.

La cocotte minute en fonte

Elle fait partie des anciens modèles de cocotte minute. Elle permet de chauffer rapidement un aliment.

Les critères de choix d’une cocotte minute

Le revêtement

Pour votre santé et celle de vos proches, vous devez choisir une cocotte minute ayant un revêtement antiadhésif. Il permet de ne pas utiliser beaucoup de matières grasses pour faire cuire un met.

Consultez pour approfondir ; Comment choisir un aspirateur de table ?

La taille de la cocotte

La taille de la cocotte que vous choisirez dépendra du nombre de personnes que compose votre famille. Elle dépendra également de l’utilisation que vous voulez en faire. Les différentes tailles de cocotte minute sont :

  • 3 à 5 litres soit 22cm pour cuisiner des mets pour 2 à 4 personnes
  • 6 litres soit 24-26 cm pour cuisiner des mets pour 4 à 6 personnes
  • 8 litres soit 29 cm pour cuisiner des mets pour 6 à 8 personnes
  • 10 à 12 litres soit 30 cm pour cuisiner des mets pour plus de 8 personnes
Les poignées de la cocotte

Certaines poignées de cocotte minute sont faites de la même matière que cette dernière. Ces poignées brûlent beaucoup plus facilement. Vous pouvez aussi choisir des cocottes avec des poignées en plastique pour plus de sécurité.

Consultez pour approfondir ; marmiton

Le couvercle de la cocotte minute

Pour ce qui est du couvercle, vous devez juste vous assurer que le couvercle est compatible avec la cocotte que vous avez choisie

Le type de feux

Les cocottes s’accommodent à tous les types de plaques de cuisson. Toutefois, ils ne sont pas tous compatibles avec la plaque à induction. Veillez à vérifier le type de feu avant tout achat.

Guide d’achat et Comparatif des meilleures Autocuiseurs / Cocottes minute

Les premiers pas du gouvernement italien

Institut Montaigne - jeu, 07/06/2018 - 15:05

Le Mouvement 5 étoiles et la Ligue auront finalement réussi à former un gouvernement en accord avec Sergio Mattarella, président de la République. Marc Lazar, contributeur sur les questions politiques et institutionnelles françaises et européennes, décrypte pour l’Institut Montaigne les premiers jours de ce nouveau gouvernement populiste.

Depuis le 4 mars dernier, l’Italie divise l’Europe. A l’Ouest du vieux continent,…

Les premiers pas du gouvernement italien

Institut Montaigne - jeu, 07/06/2018 - 15:05
Les premiers pas du gouvernement italien Institut Montaigne jeu 07/06/2018 - 15:05 Le Mouvement 5 étoiles et la Ligue auront finalement réussi à former un gouvernement en accord avec Sergio Mattarella, président de la République.

Sommet du 12 juin entre Donald Trump et Kim Jong-un : que peut-on en attendre ?

IRIS - jeu, 07/06/2018 - 13:03

Énième retournement de situation sur le sommet États-Unis – Corée du Nord. Le sommet entre le président américain et le dirigeant nord-coréen va finalement avoir lieu, le 12 juin à Singapour. Donald Trump a annoncé que le dialogue avec Kim Jong-un serait « un processus couronné de succès » et que les États-Unis n’imposeraient pas de nouvelles sanctions à la Corée du Nord durant les négociations. Cette victoire diplomatique et médiatique est source d’espoir pour la stabilité de la péninsule, mais un démantèlement de l’arsenal nucléaire nord-coréen ajouté à la signature d’un accord de paix semble encore incertain. L’analyse de Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS.

Quels sont les intérêts tant pour la Corée du Nord que des États-Unis à tenir ce sommet le 12 juin ? Quels en sont les enjeux ? Quid de la Corée du Sud et de la Chine dans le processus ?

Ce sommet tant attendu, et dont la tenue a été chahutée par les inconstances de Donald Trump, est important pour les deux pays. Côté américain, le président fait face à une campagne électorale difficile en vue des élections mi-mandat qui se tiendront en novembre, et la rencontre avec Kim Jong-un est une victoire de prestige. Mais elle ne s’accompagne malheureusement pas d’une réflexion de fond, au sein de la diplomatie américaine, sur les objectifs de cet évènement, ni même sa finalité. C’est d’ailleurs ce qui explique la volte-face du président, qui a annulé subitement cette rencontre avant d’annoncer qu’elle se tiendra, jouant maladroitement une des partitions de son livre publié dans les années 1980 The Art of the Deal, mais traduisant surtout la difficulté à définir une position et cohérente parmi son équipe. Entre Mike Pence, Mike Pompeo et John Bolton, qui ne semblent pas sur la même ligne à propos de la politique américaine dans la péninsule coréenne, difficile de se faire une idée précise des attentes de Washington. Côté nord-coréen, cette rencontre est souhaitée depuis plus de vingt ans, et elle aurait pu avoir lieu en 2000, quand Madeleine Albright (secrétaire d’État des États-Unis entre 1997 et 2001) s’était rendue à Pyongyang. Le régime nord-coréen a toujours favorisé un dialogue bilatéral avec Washington depuis la fin de la Guerre froide, cela lui permettant non seulement de négocier ses capacités de nuisance directement avec la principale puissance militaire, mais aussi de se hisser au niveau de cette dernière. La reconnaissance du régime, une garantie sécuritaire ou encore la levée – même partielle – des sanctions sont ainsi au programme des négociateurs nord-coréens, qui sont, faut-il le rappeler ou s’en réjouir, en position de force. A Séoul et à Pékin, on se réjouit de ce sommet. On sait le rôle joué par Moon Jae-in, le président sud-coréen, et sa capacité à remettre son pays sur le devant de la scène dans ce dossier complexe. Et côté chinois, on mesure les effets vertueux d’une ouverture, même timide, de la Corée du Nord, et des opportunités économiques et commerciales dans la péninsule, en plus d’un apaisement des tensions.

La dénucléarisation doit être « complète, vérifiable et irréversible » affirment les États-Unis. Une réelle dénucléarisation est-elle envisageable de la part de Pyongyang ? Le flou ne persiste-t-il pas sur ce processus ?

La rhétorique américaine, si elle est louable sur le fond, traduit surtout un haut niveau d’impréparation de cet évènement. C’est d’ailleurs inquiétant, là où le flou serait plutôt une stratégie. Les propos de John Bolton, qui fit référence au « modèle libyen », en sont la parfaite illustration (mais relèvent sans doute, de sa part, d’une volonté délibérée), tout comme l’impatience de Mike Pence qui a rappelé aux Nord-Coréens qu’ils ne pourraient se jouer de Donald Trump (étonnante et presque naïve déclaration de la part d’un vice-président des États-Unis, qui lui valut une réponse cinglante de Pyongyang, pointant du doigt la « stupidité » de l’intéressé). La dénucléarisation peut être espérée, elle peut même être éventuellement envisagée à long terme, mais elle ne saurait à ce stade être exigée, surtout au préalable de tout accord. Ce serait par ailleurs demander à la Corée du Nord de « désinventer » la bombe atomique, or cela ne s’est jamais fait. C’est là tout le problème, ce qui nous conduit à considérer qu’il y a une sorte de malentendu entre les deux pays. La Corée du Nord veut négocier, on le sait, et c’est le cœur de sa stratégie. Mais si elle abandonne ses capacités de nuisance, elle perd tout son capital. Le négociateur qu’est Donald Trump est bien placé pour savoir que dans une négociation, il ne faut pas tout mettre sur la table d’entrée de jeu… Selon toute probabilité, la rencontre sera un succès, dans la mesure où un geste fort aura été fait par les deux pays. Mais, ne serait-ce qu’en référence aux accords de l’Organisation de développement énergétique coréenne (KEDO)de 1994 et leur échec, il ne faut surtout pas partir du principe que la dénucléarisation de la Corée du Nord s’engagera au soir du 12 juin. Celle-ci reste un espoir plus qu’une perspective.

À quelques jours du sommet de Singapour, les spéculateurs affluent à Dandong, la ville chinoise sur la frontière sino-nord-coréenne. Un modèle économique “à la chinoise” est-il envisageable pour la Corée du Nord ? Le pays le plus fermé du monde est-il prêt à opérer cette mue ?

Ne précipitons pas trop les choses sur ce point non plus, au risque d’une grande déconvenue. La Corée du Nord s’est engagée dans des réformes économiques, certes timides, mais qui traduisent une volonté de suivre un modèle économique à la chinoise, et en dépit de sanctions, les conditions de vie se sont améliorées en Corée du Nord. Pour autant, il convient de rappeler plusieurs choses.

D’une part, la montée en puissance économique de la Chine ne s’est pas, loin s’en faut, accompagnée d’une baisse de ses capacités militaires, et encore moins d’une ouverture démocratique. C’est élémentaire, et Pyongyang le sait parfaitement, mais est-ce le cas de l’administration Trump ?

D’autre part, cette « ouverture » économique de la Corée du Nord ne peut pas se faire de manière instantanée. La rencontre Trump-Kim peut ouvrir une nouvelle séquence, avec la levée de certaines sanctions, mais cela prendra du temps, et nécessitera des garanties réciproques. C’est pour cette raison que sur les perspectives de développement de ce pays très fermé, la double rencontre Xi-Kim et la poignée de main amicale Kim-Moon sont plus importantes que le sommet de Singapour, car ce sont les investisseurs chinois et sud-coréens qui sont déjà aux aguets, quel que soit le résultat de l’entrevue avec Trump. En privilégiant l’approche bilatérale avec Washington, et en organisant dans le même temps des rencontres, également bilatérales, avec Pékin et Séoul, Pyongyang a fait voler en éclat une gestion multilatérale de la sécurité dans la péninsule, qui a certes montré ses limites depuis plus de vingt ans, mais n’en demeure pas moins incontournable.

L’immigration évitera-t-elle la crise technologique américaine ?

IRIS - jeu, 07/06/2018 - 11:22

Le 11 juin prochain, un nouveau règlement anti-immigration réduira très sensiblement la possibilité pour les étudiants chinois de venir étudier aux États-Unis. Le but : mettre un terme à l’espionnage technologique engagé de longue date par la Chine afin de bénéficier des avancées réalisées par l’écosystème industriel et numérique américain. Cette mesure intervient certes sous l’autorité d’un président nationaliste et xénophobe, mais surtout à un moment de l’histoire où, grâce à leurs capacités technologiques, les Chinois menacent de déchoir les États-Unis de leur rang.

Depuis plusieurs mois, la communauté scientifique et les entreprises technologiques américaines s’inquiètent des mesures très restrictives de l’administration Trump contre l’immigration. Ces contraintes touchent particulièrement les pays musulmans (Muslim Ban), considérés comme des réservoirs de terroristes qui laisseraient leurs ressortissants les plus violents se fondre dans le flot des migrants.

De nombreux observateurs de l’économie américaine craignent depuis lors que la politique migratoire fédérale n’affectât l’ensemble de l’écosystème technologique américain, toujours en quête de nouveaux talents, en particulier dans le domaine de l’ingénierie. À juste titre puisqu’une grande partie de la recherche de pointe en intelligence artificielle (IA) s’est déjà détournée du pays pour renforcer d’autres pôles d’innovation, comme Toronto, Londres ou Pékin.

Lutter contre l’espionnage économique

Cette fois, l’administration Trump s’apprête à annoncer de nouvelles restrictions visant les étudiants chinois qui devraient prendre effet le 11 juin. Leurs visas seront limités à une année seulement pour ceux d’entre eux qui souhaiteront étudier dans les secteurs de haute technologie, comme la robotique, l’aviation ou encore l’informatique quantique.

Cette mesure intervient après des années de tensions entre Washington et Pékin autour de scandales d’espionnage industriel et technologique impliquant des étudiants et des ingénieurs chinois. De cette manière, le gouvernement américain entend réduire les possibilités de détournement d’informations sensibles qui, une fois aux mains des dirigeants chinois, seraient immédiatement exploitées pour nuire aux États-Unis, tant dans le domaine économique que militaire.

Le document, qui devrait encadrer ce nouveau dispositif réglementaire, prévoit que « les États-Unis réviseront leur procédure d’attribution de visas afin de réduire le vol économique par des agents de renseignement non traditionnels ». Et d’ajouter : « Nous examinerons les restrictions imposées aux étudiants étrangers en sciences et en ingénierie des pays désignés pour nous assurer que la propriété intellectuelle n’est pas transmise à nos concurrents, tout en reconnaissant l’importance de recruter la main-d’œuvre technique la plus avancée aux États-Unis. »

Combattre l’immigration ou attirer les cerveaux ?

À elle seule cette phrase résume le paradoxe qui ne cesse de tourmenter l’administration américaine. Guidé par la satisfaction des instincts primaires de ses électeurs, Donald Trump n’oublie pas qu’il s’est également engagé à redonner toute sa grandeur à l’Amérique ; et, dans le contexte actuel de forte rivalité entre les États-Unis et la Chine, cela suppose nécessairement le renforcement des capacités technologiques du pays. Or, les firmes technologiques américaines ont besoin de main-d’œuvre qualifiée, d’ingénieurs, de techniciens, de mathématiciens, que le terreau autochtone issu du système de formation domestique ne peut satisfaire à lui seul.

C’est pourquoi les critiques se sont immédiatement mises à pleuvoir lorsque des fuites ont révélé l’existence de ce projet. Les entreprises spécialisées dans les technologies d’avant-garde doutent de son efficacité. Pis, elles estiment qu’il affaiblira leurs capacités d’innovation, en particulier dans le domaine de l’IA. Dès le mois de décembre dernier, la RAND Corporation dévoilait une étude exhortant le gouvernement américain à assouplir sensiblement sa politque migratoire pour attirer les compétences technologiques en Amérique. Faute de quoi, les industries de haute technologie américaines accuseraient rapidement une forte pénurie de main-d’œuvre dans les secteurs traditionnels de la primatie américaine.

L’avance technologique, pierre de touche de la puissance américaine

Bien entendu, au-delà du tropisme chauvinique de Donald Trump, c’est bien davantage l’essor exceptionnel de la Chine dans le domaine des technologies émergentes qui nourrit l’inquiétude des grands acteurs de l’économie numérique américaine. Avec un budget annuel de 22 milliards de dollars consacré à l’IA, l’État chinois affiche des objectifs très ambitieux qui couvrent l’ensemble du spectre d’intervention de la puissance publique (économie, transports, santé, justice, police, armée…). À l’horizon 2025, ce budget devrait s’établir à 60 milliards de dollars. À titre de comparaison, Trump affirmait l’an dernier que le budget fédéral américain dédié à l’IA était de trois milliards de dollars…

Nombreux sont ceux qui désormais s’opposent frontalement aux desseins claustrophiles de l’exécutif. Eric Schmidt est de ceux-là. L’ancien patron de Google, puis d’Alphabet – il siège toujours au conseil d’administration du groupe – dirige aujourd’hui le DoD Innovation Advisory Board, un organe consultatif sur les questions d’innovation pour le département de la Défense. En novembre dernier, il appelait l’administration américaine à accueillir les chercheurs étrangers spécialisés en IA : « Préférez-vous qu’ils développent l’IA ailleurs, ou qu’ils le fassent ici ? » Avant d’ajouter : « L’Iran produit quelques-uns des plus grands et des plus intelligents informaticiens au monde. Je les veux ici ! Je veux qu’ils travaillent pour Alphabet et Google. Je suis très clair là-dessus. C’est dingue de ne pas les laisser entrer. »

Le constat d’Eric Schmidt est simple. À la croisée de la Silicon Valley et du Pentagone, il sait les carences qui affaiblisent les États-Unis dans le domaine technologique face aux efforts colossaux entrepris par la Chine pour les rattraper et les dépasser. « Dans cinq ans, nous serons probablement au même niveau que les Chinois », a-t-il indiqué. Pour celui qui a soutenu la candidature de Barack Obama puis d’Hilary Clinton, Donald Trump est en train de réduire à néant les chances des États-Unis de maintenir leur leadership technologique. Quand l’on sait le rôle déterminant qu’ont joué les progrès technologiques dans la construction de la puissance américaine, les restrictions apportées aujourd’hui par l’administration Trump risquent d’en accélérer le déclin.

Pages