Dans un contexte pourtant extrêmement tendu relativement à la question de l’immigration et aux cas de séparations de familles, Donald Trump affiche un niveau de popularité proche de 45%, ainsi qu’une impopularité qui a atteint son niveau le plus bas depuis avril 2017 (51%- RealClearPolitics). De plus, selon un sondage Gallup datant du 18 juin dernier, Donald Trump bénéficie du soutien de 90% des électeurs républicains. Ne peut-on pas voir ici un signe flagrant du décalage existant entre les commentateurs politiques aux Etats Unis et les électeurs ?
Les sondages indiquent en effet que l’extrême nervosité autour de la problématique de l’immigration n’a pas beaucoup troublé les Américains : il n’y a eu strictement aucun mouvement ni à la hausse ni à la baisse concernant la cote de popularité du président. La côte d’impopularité, en revanche a poursuivi une décrue qui était déjà largement entamée depuis plusieurs semaines. En ce début de semaine, il n’y avait plus en effet que 51% des Américains à ne pas apprécier la politique suivie par Donald Trump.
Cela ne veut pas pour autant dire qu’il y a une grande adhésion à ce que propose Donald Trump en matière de régulation de l’immigration : un autre sondage Gallup, publié en fin de semaine dernière par le New York Times, révèle au contraire que 75% des Américains estiment que l’immigration est plutôt une chance pour le pays et qu’ils croient qu’il faut maintenir la tradition d’accueil sur laquelle le pays s’est construit. S’il n’est pas étonnant de lire dans cette enquête que 85% des démocrates pensent ainsi, on est toutefois plus surpris en découvrant qu’ils sont 65% à partager aussi cet avis dans les rangs républicains. Chacun comprend que cette main d’œuvre bon marché est absolument indispensable à l’économie du pays et que le prix de bon nombre de produits, à commencer par ceux des fruits et légumes, exploserait si le courant migratoire était effectivement stoppé.
Tout ceci étant posé, il reste tout de même un mystère Trump : pour la première fois dans l’histoire US, ce président ne connait aucune fluctuation de sa popularité en fonction des événements. Plus étonnant : il n’y a pas de baisse qui serait logique au bout de plusieurs mois de pouvoir, qui correspondrait à une lassitude pour les uns ou une impatience pour les autres. Rien de tout cela et le président des Etats-Unis garde un capital absolument intact : 90% des républicains lui restent fidèles ; en réalité, c’est presque 10% de plus qu’il y a un an, quand 80% d’entre eux disaient l’apprécier et que 96% de ceux qui avaient voté pour lui assuraient qu’ils referaient le même vote sans hésiter.
Les observateurs continuent à commenter les événements en pensant que la dramatisation va entrainer dans leur sillage une foule de mécontents : ils n’ont souvent pas compris qu’on en n’est plus là et que, pendant sa campagne, Donald Trump a fait plus que d’attirer à lui des suffrages : il a fabriqué des fans. Ceux qui le soutiennent ne démordent pas de leur choix, tout comme ceux qui le combattent le font par tous les moyens, d’ailleurs. C’est une stratégie qui a l’avantage de maintenir un état d’opposition forte entre les deux groupes et qui relance sans cesse l’attachement de la base à leur leader : à chaque fois qu’il est attaqué, ses électeurs se sentent attaqués également et se concentrent sur sa défense, principalement sur les réseaux sociaux
Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer la bonne tenue actuelle de Donald Trump dans les sondages et particulièrement la baisse de son impopularité ?
On voit que la cote de popularité ne bouge pas. Cela s’explique par cette difficulté que beaucoup d’électeurs ont à admettre qu’ils sont satisfaits de Donald Trump. En revanche, ils sont de plus en plus nombreux à ne plus dire qu’ils sont franchement hostiles ou mécontents. La première explication, qui est la plus évidente vient des bons résultats économique, que les républicains ne cessent de mettre en avant : et c’est vrai que la baisse spectaculaire du chômage, la reprise de la croissance et la baisse généralisée des impôts ont eu raison de beaucoup de réserves et de réticences.
Dans la même veine, il y a aussi le constat que la cataclysme annoncé ne s’est pas produit : beaucoup se sont d’abord réfugiés dans le front du refus à cause d’un sentiment de peur, largement suscité par la campagne qui avait été très violente et très en deçà de ce que le débat démocratique méritait. Les électeurs n’aiment pas être bousculés et ils ont été nombreux à se laisser convaincre que Donald Trump allait apporter le chaos au pays et donc à eux-mêmes. Après plusieurs mois de présidence, l’homme fait beaucoup moins peur et les Américains se sont habitués à lui, à son style, à ses revirements et à ses tweets.
Il y a aussi l’idée que Donald Trump « fait ce qu’il a promis », qu’il parle fort et que ça marche, ou qu’il est un négociateur hors pair, courageux ou qui ne lâche rien. Tout cela a fait du chemin dans l’esprit de beaucoup d’Américains. C’est un peu le corolaire de cette catastrophe annoncée qui n’est pas arrivée : aujourd’hui les électeurs pourraient se laisser convaincre par la communication bien huilée de la Maison-Blanche ou du Parti républicain, et grossir les rangs des trumpistes.
Enfin, la stratégie dans laquelle s’est lancée le parti démocrate dès le départ, à savoir une opposition totale et sur tous les sujets, finit par lasser nombre d’électeurs, qui préfèreraient que les élus se consacrent à l’amélioration de leur sort. Il y a là un vrai signal d’alarme que les ténors du parti ont bien compris : ils réclament d’ailleurs que tous les candidats issus de leur rang cessent de réclamer un Impeachment, que certains brandissent comme une menace en cas de victoire : car cela semble avoir un effet fédérateur contre les démocrates, c’est-à-dire le contraire de l’effet recherché.
Au regard de ces sondages, comment peut-on anticiper les résultats des élections à mi-mandat ?
La nature conflictuelle des rapports qui lient ou repoussent par rapport à Donald Trump fait que sa popularité ne monte que très doucement : la société est désormais très divisée, plus qu’elle ne l’a certainement jamais été et il est très difficile à un individu de « changer de camp ». La nervosité est même devenue extrême, comme les récentes attaques contre des proches du président qui ont été empêchés de diner dans un restaurant nous le montre : Kirstjen Nielsen, la ministre à la sécurité nationale, Stephen Miller, un proche conseiller du président ou Sarah Sanders, sa porte-parole, se sont tous les trois vus refuser le droit de passer une soirée tranquille au restaurant. Ce sont des épisodes totalement inédits dans la vie politique américaine qui peuvent inquiéter. Ils renforcent pourtant l’idée que la bonne tenue de Donald Trump dans les sondages repose sur une adhésion de plus en plus réelle, mais si certains refusent encore de l’avouer aux sondeurs.
C’est une donnée qui commencent à apparaître de plus en plus clairement comme une évidence à la plupart des analystes, et qui a provoqué un changement assez brutal dans les commentaires et dans les prospectives pour les élections de mi-mandat : alors que la plupart promettaient un raz-de marée démocrate (la vague bleue) pour novembre, ils sont de plus en plus rares à oser continuer à l’annoncer aujourd’hui.
On a vu que, lors des primaires qui sont déjà bien entamées, les électeurs républicains ont plébiscité des candidats pro-Trump et durement éconduit ceux qui s’étaient montrés critiques envers le président des Etats-Unis, même si les critiques venaient d’élus fortement implantés.
Mark Sandford, en Caroline du Sud, est un exemple de cette déroute pour certains de ces anciennes gloires du GOP.
A la lumière de ces quelques indications, il convient donc de revoir les prévisions en ne pariant pas forcément sur la défaite du républicain dans certains combats un peu plus rudes, même lorsque le district est très serré : c’est un cas d’école assez unique pour une élection qui sert souvent de « défouloir » pour les électeurs ou de « correcteur » du vote exprimé deux ans plus tôt.
Cette fois-ci il ne faut pas exclure que l’on risque d’être très surpris.
En septembre 2017, le président de la République française a lancé l’idée d’une « Initiative européenne d’intervention » (IEI) dans le domaine de la défense dont le but est de développer une « culture stratégique commune ». L’objectif est de pouvoir doter l’Europe, au début de la prochaine décennie, d’une « force commune d’intervention », d’un « budget de défense commun » et d’une « doctrine commune » afin que les Européens soient capables d’agir ensemble militairement de façon « convaincante ».
Observons tout de suite que l’un des trois objectifs – le budget de défense commun – est en passe d’être atteint, ce qui n’était pas encore acquis en septembre dernier, puisque seront probablement mis en place dans le prochain cadre financier pluriannuel 2021-2027 un « fonds européen de défense » de 13 milliards d’euros consacré à la recherche de défense, ainsi qu’une « facilité européenne de paix » de 10,5 milliards d’euros dédiée au financement des opérations de l’Union ayant des implications militaires ou dans le domaine de la défense, et enfin un ensemble de mesures destinées à favoriser la « mobilité militaire » au sein de l’Union pour 6 milliards d’euros supplémentaires, soit au total près de 30 milliards d’euros sur sept ans.
Quant à la force commune d’intervention il en existe déjà pléthore : le Combined Joint Expeditionnary Force franco-britannique mis sur pied par le traité de Lancaster House en 2010, le Joint Expeditionnary Force entre les Britanniques, les Baltes, les Scandinaves et les Hollandais mis en place par un autre accord de Lancaster House en 2015 complété en 2017, le Framework Nation Concept allemand de 2014, mis en place au sein de l’OTAN , les groupements tactiques (Battle groups), la brigade franco-allemande actuellement déployée au Mali, sans oublier le dernier né : l’EUFOR CROC (European Union Force – Crisis Response Operation Core), projet mis en place au sein de la coopération structurée permanente (CSP) qui est un processus capacitaire structurant établi en novembre 2017 entre vingt-cinq États européens à l’exception du Royaume-Uni, du Danemark et de Malte. Le problème est celui de la cohérence de toutes ces « forces » d’intervention.
Une initiative séduisante
Il est difficile de porter un jugement sur une initiative dont le contenu est en cours de définition. Néanmoins, sur le papier, l’idée est séduisante et présente plusieurs intérêts.
Premièrement, l’IEI attaque le mal à la racine, à savoir les fortes différences qu’ont les États membres quant à la perception des menaces et quant aux différentes façons de s’en protéger. En dépit de toutes les évolutions récentes, chaque État continue de voir midi à sa porte. À chacun ses obsessions. À chacun ses solutions. Changer l’état d’esprit sera peut-être plus efficace que d’inscrire la défense européenne dans les règles de droit et cela a le mérite de n’avoir jamais été tenté. Pour y arriver, il faut commencer par scruter ensemble l’horizon stratégique (Strategic foresights), échanger du renseignement puis planifier des capacités et élaborer des doctrines d’emploi. Il faut également des règles d’engagement communes sans lesquelles une opération alliée peut rapidement dégénérer du fait des limitations (caveats) propres à chaque force. Des scénarios doivent également être élaborés (wargames). Enfin, il serait possible de tirer des leçons des interventions menées en commun. Tout cela n’exclut pas d’échanger des officiers dans les forces armées, davantage qu’on ne le fait déjà.
Le second intérêt de l’IEI est d’intervenir en dehors des institutions de l’Union avec des modalités de fonctionnement extrêmement souple. C’est une approche que l’on pourrait qualifier d’ultra-pragmatique : pas de critères d’entrée, une simple invitation ; pas d’engagements dans le long terme, aucune obligation ni sanction et encore moins d’évaluation en cours de route puisque, par définition, la culture ne se mesure ni en mètres, ni en kilos. L’IEI est un groupe d’États cultivant la même façon de voir les choses en matière de défense, en d’autres termes : un Eurogroupe de défense qui ne dirait pas son nom.
Troisième et dernier intérêt, précisément parce qu’elle intervient en dehors des structures de l’Union, l’IEI permet, d’une part de raccrocher les Britanniques en dépit du Brexit ainsi que les Danois qui ont opté pour ne pas faire partie de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) et, d’autre part, d’exclure certains pays tels que la Suède ou la Pologne qui ne jurent que par l’OTAN et combattent l’idée même d’autonomie stratégique, dans la crainte de perdre la protection américaine. Cela ne veut pas dire que le résultat de l’initiative doive être nécessairement de centrer les opérations militaires sur l’Afrique et le Moyen-Orient. L’IEI doit permettre au contraire d’envisager toutes sortes d’opérations, y compris en matière de catastrophes naturelles, mais pourquoi pas également des opérations militaires à l’est, en précurseur de l’OTAN.
Un accueil contrasté
Dès le sommet franco-britannique de Sandhurst en janvier 2018, le président français et la Première ministre britannique ont affirmé leur volonté commune de soutenir l’initiative afin de « créer au sein d’un groupe d’États européens les conditions d’engagements à venir dans divers scénarios d’intervention militaire ». Il n’est guère étonnant que les dirigeants britanniques fussent séduits par cette initiative tournée vers les opérations, pragmatique dans la forme et surtout qui leur fournit une occasion en or de maintenir un lien avec l’Europe dans le domaine de la défense. Quant au Danemark, ses dirigeants y ont certainement vu la reconnaissance de réelles capacités en matière de défense et le fruit d’une longue complicité militaire avec la France. Enfin, les dirigeants des Pays-Bas et de la Belgique ont eux aussi déclaré qu’ils verraient de façon « positive » leur participation à l’IEI.
En revanche, et ce n’est un secret pour personne, l’Allemagne s’est montrée réticente. Il semblerait que la Chancelière ait d’abord voulu inclure l’IEI dans la CSP, ce qui eût été incompatible avec l‘acceptation de la Grande-Bretagne et du Danemark. Puis dans une interview en date du 6 juin au Frankfurter Allgemeine Zeitung, elle a déclaré de façon ambiguë qu’elle souhaitait « inscrire une telle force d’intervention avec une culture militaro-stratégique commune dans le cadre général de la coopération (européenne) en matière de défense ». Enfin la déclaration franco-allemande de Meseberg a permis de trouver un accord en soulignant « la nécessité de développer l’émergence d’une culture stratégique commune grâce à l’initiative européenne d’intervention qui sera liée aussi étroitement que possible à la coopération structurée permanente ».
Cette réticence, pour ne pas dire hostilité[1], s’explique par le fait que l’IEI heurte de plein fouet les principes de la politique allemande en matière de défense européenne, en particulier la volonté de construire ladite défense au sein des structures de l’Union en veillant à ce que tous les États en fassent partie. En outre il est probable que les dirigeants allemands aient vu dans l’IEI une tentative de revanche des Français qui ont dû accepter une CSP « inclusive » et « modulaire » dont ils ne voulaient pas. Mais si la Chancelière elle-même n’a accepté cette initiative que du bout des lèvres, qu’en sera-t-il des colonels chargés de la mettre en œuvre ?
Passer d’une logique de négociation à une logique de conviction
Pour que l’IEI soit un succès, il faut que les participants soient convaincus de l’utilité de la chose et de la clarté de l’objectif. Pour ce faire, il est nécessaire que les Français expliquent mieux qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent qu’il ne s’agit pas d’obtenir du soutien pour leurs troupes au Sahel, mais de créer, en l’espace d’une dizaine d’années, une communauté stratégique européenne du type de celle qui rassemble les « five eyes » anglo-saxons. Constituer une telle communauté serait déjà un énorme succès.
Il va falloir également mettre davantage de cohérence non seulement entre l’IEI et la CSP, mais entre toutes les initiatives actuelles en matière de défense européenne. De ce point de vue, la Chancelière Merkel a raison : il faut que ces initiatives s’articulent de façon cohérente au sein du cadre général de la défense européenne – qui n’est pas seulement la PSDC. Or l’utilité de l’IEI est de pouvoir s’intercaler – tel un software – entre le processus capacitaire structurant qu’est censé être la CSP et les diverses forces européennes existantes, chacune ayant sa propre raison d’être.
Stop talking, start planning
Pour assurer cette cohérence indispensable entre les programmes industriels, les forces opérationnelles et la « culture stratégique » destinée à faciliter la décision politique, qui constituent si on y réfléchit bien les trois composantes de l’autonomie stratégique, il faudra qu’à un moment donné les Européens cessent d’inventer de nouveaux concepts et qu’ils commencent à mettre de l’ordre dans tout cela, en un mot : qu’ils se mettent à planifier, ce qui passera qu’on le veuille ou non par la rédaction d’un Livre blanc européen.
En effet, la coopération n’est pas un objectif en soi. C’est la défense de l’Europe qui l’est. Ne perdons donc pas notre nord magnétique : si l’Europe veut avoir les mains libres pour défendre ses propres intérêts, elle doit disposer de forces militaires crédibles capables d’agir de façon convaincante. Le temps est venu pour nous Européens de « prendre notre destin entre nos mains ». Pour de bon.
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[1] “Why Joining France’s European Intervention Initiative is the right decision for Germany” in Egmont publications, 15 juin 2018 – Christian Mölling et Claudia Major.
La inclusión del compromiso global para reducir el volumen de flujos financieros ilícitos en los Objetivos de Desarrollo Sostenible es un gran logro de las organizaciones de la sociedad civil. No obstante, siguen existiendo desafíos técnicos y políticos para que un progreso efectivo.
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On June 24 and 25th, 2018, the UN Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), the International Peace Institute (IPI), the Federal Department of Foreign Affairs (FDFA) of Switzerland, and the African Union’s Centre for the Study and Research on Terrorism (ACSRT) organized the third regional conversations on the prevention of violent extremism: “Investing in Peace and Prevention of Violence in the Sahel-Sahara” in Algiers, with support from the Government of Algeria.
Formally opened by Abdelkader Messahel, Algerian Minister of Foreign Affairs, the third edition of the regional conversations gathered eighty participants from the Sahel-Sahara region (North Africa, West Africa, and Central Africa), including political leaders and parliamentarians, civil society representatives (women’s and youth groups in particular), traditional and religious authorities, media representatives (in their capacity as experts), and representatives from governments and regional and international organizations.
Because the drivers of violent extremism exist at the local, national, regional, and global levels, it is now recognized that responses must also intervene at various levels. Participants thus focused on identifying preventive structures to addressing violent extremism and its causes in the Sahel-Sahara.
Four preventive structures were discussed: civil society organizations, in particular those led by women and youth; media coverage; security and defense forces; and finally the contribution of culture, citizenship, and education for prevention. Participants worked to formulate recommendations for preventive actions that could be implemented by practitioners in the region both within states and through regional and subregional groupings, in some cases with support from the UN and other partners, including support to new or existing mechanisms, processes, and initiatives at the local, national or regional level.
Participants also considered ways in which citizens, states, and their regional and international partners can most effectively work toward preventing violent extremism at the national and regional levels, taking into account the challenges and opportunities of the global context.
A key message of these conversations was that it is “better to include than exclude, better to engage than shun, in all prevention efforts.” Another lesson was the importance of local action. The various findings and recommendations from the two days of work underlined the complexity of violent extremism, and stressed the need to include prevention initiatives in a holistic and pragmatic approach focused on achieving concrete results. The third Regional Conversations further emphasized the importance of sharing and supporting the various successful experiences in order to strengthen the preventive approach in the treatment of violent extremism.
The third edition of the conference built on discussions previously held in Dakar (2016) and N’Djamena (2017) and also organized by UNOWAS, IPI and the FDFA.
Read the joint press communiqué (in French).
A meeting note in French, English and Arabic will follow.
Man kommt aus dem Staunen nicht heraus: In den wenigen Wochen seitdem Abiy Ahmed zum Premierminister Äthiopiens gewählt worden ist, sind nahezu alle Gewissheiten ins Wanken geraten, auf denen die äthiopische Politik beruhte. Der neue Premier hat sich bei der Bevölkerung für Fehler der Vergangenheit entschuldigt, den Grenzkrieg mit Eritrea ohne Gegenleistung beendet und die wichtigsten Funktionäre des alten Regimes entlassen. Gleichzeitig hat er den Ausnahmezustand aufgehoben und die Wirtschaft liberalisiert – all dies galt bislang in Äthiopien als undenkbar. Kontrolle, innere Sicherheit und die eingeschworene Gemeinschaft ehemaliger Befreiungskämpfer waren die prägenden Elemente einer Politik, die zwar lange Zeit für Stabilität und ökonomischen Aufschwung sorgte, dabei aber die schnell wachsende junge Bevölkerung und deren Anliegen vernachlässigt hat.
Luc Arrondel, économiste, est directeur de recherche au CNRS et chercheur à l’école d’économie de Paris (PSE). Richard Duhautois, économiste, est chercheur au CNAM, membre du Laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action et du Centre d’études de l’emploi et du travail. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « L’argent du football », aux éditions CEPREMAP.
Le « football business » est-il aussi business qu’on le dit ?
En 1905, le fondateur de la Football League, William McGregor, avait-il raison en déclarant déjà : « Football is a big business » ?
Contrairement à certains a priori, le football est aujourd’hui plutôt un petit business comparé aux autres secteurs d’activité : le chiffre d’affaires (CA) des cinq plus gros championnats européens (le « big five ») est légèrement inférieur à celui de la Française des jeux ; le budget de la Ligue 1 française deux fois plus petit que le CA de son sponsor officiel, le géant du meuble Conforama. Et que représente le CA du football dans le PIB aujourd’hui en France ? En comptant large, à peine 0,2 %…
Les recettes de la Fédération internationale de football association (FIFA) sur le quadriennat 2014-2018 s’élèvent à 5,6 milliards de $. Pour le commun des mortels, il s’agit de beaucoup d’argent, mais c’est en réalité peu pour une multinationale : la plus grande entreprise française cotée en bourse, l’assureur AXA, avait en 2016 un CA près de vingt fois supérieur et générait 6,5 milliards d’€ de résultat net. Lehman Brother, dont la chute est à l’origine de la crise de 2008, avait un chiffre d’affaires de près de 47 milliards de $ en 2007. La fortune de Mark Zuckerberg, qui a voulu acheter Tottenham Hotspur à l’été 2017, est estimée par le magazine Forbes à 76,5 milliards de $…
En 2016-2017 Manchester United, club le plus riche du monde selon le cabinet Deloitte, générait un chiffre d’affaires de 676 millions d’€. Les deux clubs phares espagnols, sans doute les équipes les plus populaires qui soient, disposaient de 675 millions d’€ pour le Real Madrid et de 648 millions pour le FC Barcelone. Ces deux clubs, grands par leur palmarès et leur histoire ne pèsent donc pas bien lourd en CA comparativement aux grandes entreprises !
Et jusqu’à présent, les clubs de football des principales ligues sont sur un trend d’équilibre et ne font donc globalement aucun profit : ils privilégient plutôt les victoires à l’argent en investissant dans les joueurs (et donc le jeu) plutôt que de rechercher des bénéfices.
Se dirige-t-on – ou est-on déjà – dans une ligue fermée par la champion’s league ?
Des championnats nationaux en Europe largement dominés par quelques clubs, une Ligue des champions dont les tours finaux (à partir des quarts de finale) sont réservés à une petite élite européenne, des inégalités de revenus qui, de fait, se creusent entre les grands clubs et les autres, des droits télévisuels à répartir qui explosent, tous ces facteurs interrogent sur le devenir des compétitions, nationales et européennes.
En 2016, le président de l’Association européenne des clubs (ECA) et du Bayern de Munich, K. H. Rummenige, a remis un projet de Super Ligue sur la table pour presser l’Union of European Football Associations (UEFA) de revoir la distribution des droits de retransmission. La motivation du président de l’ECA est la suivante : si les télévisions du monde entier (et peut-être les GAFA) sont prêtes à mettre 3,6 milliards d’€ par an pour le championnat anglais et 7 à 8 milliards d’€ par an pour le championnat de football américain, combien seraient-elles prêtes à financer pour voir les vingt meilleures équipes européennes de football se confronter au moins deux fois par saison ?
Une des principales raisons de la création de cette super Ligue fermée (à l’image des sports nord-américains) est la volonté pour les grands clubs européens de faire des profits et de capter une partie de la rente que les footballeurs – certains en tout cas – se sont appropriés. Les fonds américains, dont la principale motivation est la recherche de profit, de plus en plus nombreux à investir dans le « soccer » européen, ne sont sans doute pas là par hasard.
En 2017, l’ECA est tombée d’accord avec l’UEFA pour entériner son projet de réforme des compétitions continentales, mettant fin à l’envie de création d’une Super Ligue. L’une des réformes prévues à partir de la saison 2018-2019 prévoit de réserver quatre places directement qualificatives pour les quatre meilleures nations évaluées selon l’indice UEFA, c’est-à-dire en général l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. Si pour l’instant les parties prenantes ont trouvé un accord, il est à parier que la question de la création d’une Super Ligue sera de nouveau posée.
Pourquoi critiquez-vous le « fair-play » financier ?
La mise en place du fair-play financier (FPF) avait pour principal but d’assainir les finances des clubs européens dont l’endettement avait atteint des sommets et de maintenir un certain équilibre compétitif entre les clubs. Si le premier objectif a en partie été atteint (globalement le déficit des clubs de première division européens est passé de 1,67 milliards d’€ en 2011 à 269 millions en 2016), ce fut loin d’être le cas du second, puisque les inégalités de revenus se sont accentuées entre les clubs de l’élite européenne et les autres.
Depuis 2011, date de mise en place du FPF, le désendettement des clubs a bien eu lieu, surtout pour les clubs les plus riches, notamment du fait de la forte croissance des revenus des clubs historiques (Real Madrid, FC Barcelone, Bayern de Munich, etc.) et de ceux des clubs anglais.
La raison pour laquelle le désendettement a concerné surtout les clubs riches est la suivante : le FPF est basé sur les déficits des clubs et non sur leur endettement. Puisque les dépenses des plus gros clubs sont limitées par leurs revenus, les ressources pour renforcer leurs effectifs (et pour gagner) sont nécessairement plus élevées que celles des « nouveaux riches » que sont par exemple le PSG et Manchester City, sanctionnés par l’UEFA il y a quelques années. Ces deux clubs sont aujourd’hui sur le point de bouleverser la hiérarchie en Europe et sont dénoncés par les clubs établis puisqu’ils sont dans les limites du FPF. Paradoxalement, ces deux clubs n’ont aucun problème financier et ne risquent pas d’en avoir car ils sont la propriété d’États très riches : le Qatar et les Émirats arabes unis.
En conséquence, trois questions se posent à propos du FPF :
Afin de limiter l’inflation des transferts et les déséquilibres financiers qu’ils entraînent pour certains clubs, le récent « FPF 2.0 » veut imposer une limite supplémentaire sur la balance des transactions de joueurs (les achats ne devront pas excéder 100 millions d’€ sur les ventes). Là encore, cette mesure devrait léser les « nouveaux riches » qui n’ont pas de contraintes financières. Peut-être aurait-il été préférable de limiter le nombre de joueurs par club ou le renouvellement de l’effectif plutôt que le montant des transferts. Cela limiterait les mouvements et permettrait de satisfaire les fédérations soucieuses de l’équilibre compétitif, les effectifs des équipes gagnant en stabilité.
C’est l’été et vous avez besoin d’un climatiseur pour profiter d’un moment de fraîcheur à la maison ? Sachez que de nombreux choix s’offrent à vous. Le climatiseur mobile est une alternative si vous avez un budget un peu serré. Mais tous les climatiseurs mobiles ne sont pas accessibles au grand monde. Il existe des produits d’entrée de gamme, mais aussi des produits haut de gamme. Voyons quel est le tarif moyen pour s’offrir un climatiseur mobile.
Qu’est de qui détermine le prix d’un climatiseur mobile ?Malgré le fait que le climatiseur mobile est la solution de climatisation le moins coûteuse, son acquisition nécessite tout de même un investissement plus ou moins conséquent. Et comme tous les produits que nous rencontrons sur le marché, son prix évolue en fonction de la qualité de l’appareil. Mais quels sont les critères qui déterminent le prix d’un climatiseur mobile ?
Le prix du produit dépend de nombreux facteurs. L’un des premiers critères qui détermine son prix est sa puissance frigorifique. Plus celle-ci est élevée, plus l’appareil vous coûtera cher.
Le débit d’air a aussi une grande influence sur l’évaluation de l’appareil. Comme pour le critère précédent, plus celui-ci est important, plus le produit coûtera cher.
Par ailleurs, la capacité de déshumidification entre aussi en jeu lors de la détermination du prix de l’appareil.
En outre, vous devez aussi débourser plus d’argent pour un climatiseur mobile réversible par rapport à un appareil non-réversible.
Et enfin, le paramètre le plus important, le volume de rafraîchi. Je crois que nous sommes tous d’accord sur ce point, un climatiseur qui permet de rafraîchir une grande pièce est plus coûteux que celui qui ne peut rafraîchir qu’une petite pièce.
Mais comme nous venons de l’évoquer, la grande diversité de produits qu’on rencontre sur le marché fait aussi que les prix sont très variés. Cependant, parmi les nombreux choix qui s’offrent à vous, le climatiseur mobile monobloc reste le produit le moins onéreux.
En outre, vous n’êtes pas sans savoir que les constructeurs de ce type d’appareil proposent des produits de plus en plus modernes. Mais cette innovation a un prix. Ainsi, les fonctionnalités supplémentaires telles que la déshumidification entraîne aussi la montée du prix du produit. Ce n’est pas la seule fonctionnalité que peut avoir un climatiseur mobile. Certains appareils ont aussi la capacité de filtrer les particules fines ou polluantes présentes dans l’air ambiant. Certains ont aussi la capacité de supprimer des odeurs désagréables.
Lisez pour continuer : Comment refroidir son ordinateur ?
Le tarif moyen pour un climatiseur mobileLe modèle monobloc constitue le produit d’entrée de gamme. Pour vous en offrir un, il vous faudra débourser au minimum 300 euros. Ce prix peut grimper jusqu’à 1000 euros pour un produit plus sophistiqué.
Si vous préférez opter pour un produit haut de gamme, vous devez préparer un budget d’au moins 800 euros. Ce prix peut très vite grimper jusqu’à 1800 pour les appareils les plus performants et dotés de fonctionnalités supplémentaires.
Voilà, vous avez maintenant une idée précise sur le tarif à payer pour ces types d’appareil.
Sources : le-climatiseur-mobile.info/
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Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’Innovation Politique, et Christophe Deltombe, président de la Cimade, étaient les invités de Laurent Bazin sur Europe 1 pour débattre de la crise migratoire européenne. L’émission est à réécouter dans son intégralité ici.
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Para profundizar la colaboración científica y tecnológica entre España y China, primero hay que tener una imagen más precisa de lo que la otra parte puede ofrecer y de los beneficios que puede reportar la colaboración bilateral.