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Diplomacy & Defense Think Tank News

Internet of Things

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 12/07/2018 - 00:00
Kaum ein Begriff steht mehr für den technologischen Fortschritt und für die zu erwartenden gravierenden Umwälzungen von Wirtschaft und Gesellschaft durch die Digitalisierungsbewegung wie der Begriff des Internet of Things (IoT). Erstmals verwendet wurde er von Kevin Ashton, der ihn allerdings sehr stark auf die automatische Identifizierbarkeit von Objekten reduzierte (Ashton, 2009). Inzwischen hat sich diese Perspektive erweitert, so dass man heute zu Recht sagen kann, dass das IoT in den kommenden Jahren wesentlicher Treiber und integraler Bestandteil der digitalen Transformation sein wird.

Training for Senior Leadership in Missions

European Peace Institute / News - mer, 11/07/2018 - 22:06
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Scenario-based learning for senior leadership teams in UN field missions can greatly improve strategic thinking, decision making, and crisis management in increasingly uncertain operational environments. IPI’s Scenario-Based Learning for Senior Leadership project therefore aims to develop eight training scenarios to be used by senior leadership in peace operations. To integrate these scenarios into existing training being undertaken by the United Nations, the International Peace Institute (IPI) and the UN Integrated Training Service (ITS) within the Department of Peacekeeping Operations/Department of Field Support hosted a closed-door roundtable on July 11, 2018, as part of a continued collaboration between IPI and ITS.

Specifically, the event focused on the idea of developing an in-mission leadership retreat as a means of supporting current leadership teams approach challenges environments, the viability of such an idea, and practicalities involved. The meeting resulting in five main takeaways:

  • Teambuilding is an important priority for senior leaders.
  • Training is most relevant and needed in anticipation of transition or change.
  • Leadership within the UN is different than in other contexts, and these differences should be stressed in training.
  • Topics covered in trainings should be tailored to the needs and requirements of each mission.
  • In-mission training for senior leadership needs support from UN headquarters.

This event forms part of IPI’s project on Scenario-Based Learning for Senior Leadership Teams in UN Field Missions. Within this project, IPI, with support from the Government of Canada, is developing eight scenario-based-learning modules over the course of this year for UN leadership teams in field missions, as well as for tabletop exercises in UN headquarters and capitals. IPI believes that scenario-based learning for senior leadership teams in UN field missions can greatly improve strategic thinking, decision making, and crisis management in increasingly uncertain operational environments. IPI’s Scenario-Based Learning for Senior Leadership project therefore aims to develop eight training scenarios to be used by senior leadership in peace operations. The modules, which include addressing instances of sexual exploitation and abuse, difficult host-state relations, protection of civilians, a security crisis, issues of election support, among others, reflect real-world challenges that confront senior UN leadership teams in most missions. The modules will also address the main leadership skills required for managing complex multidimensional missions.

The overall objective of IPI’s engagement with senior leadership training is to better equip senior leadership within UN missions to manage contemporary crises, lead teams, make decisions while being confronted with competing objectives and priorities, and effectively deliver the mandate of the United Nations. This will ultimately improve senior leadership training and foster team building within missions.

Où en sont les services de renseignement français ?

Institut Montaigne - mer, 11/07/2018 - 17:13

Les services de renseignement et de sécurité français ont connu des évolutions majeures depuis 2007. Les différentes réformes intervenues ont eu pour objet de créer une véritable communauté nationale du renseignement, de légitimer son action sur le plan juridique, de la placer sous la coordination de la Présidence de la République, et enfin, de fixer ses objectifs et d'adapter ses moyens aux missions dévolues, en particulier à l'heure de la révolution digitale et…

Notre Top 5 de coffres-forts

RMES - mer, 11/07/2018 - 15:09

Les coffres-forts ne font l’objet d’aucune rareté sur le marché. Les types, les dimensions et les tailles sont de différents ordres. L’acheteur a sûrement l’embarras du choix, même quand il sait exactement ce qu’il veut. Compte tenu du rôle qu’il joue dans la protection de documents de haute importance ou encore de bijoux et d’argent, les coffres-forts sont très appréciés par plus d’un.

Pour les aider dans leur choix le jour de l’achat, nous avons sélectionné pour eux les meilleures offres des sites, magasins et boutiques. Suivez le Top 5 des coffres-forts.

Master Lock, ignifuge et waterproof

Résistant au feu et résistant à  l’eau. Ce qui implique résistance aux incendies et résistance aux inondations. Disposant d’une capacité de 33,6 litres et pesant exactement 38,9 kilos, c’est le plus apprécié des coffres-forts. Il allie prix moyen et très bonne qualité. Homologué UL/ETL, il est doté d’un éclairage intérieur qui permet une utilisation optimale dans l’obscurité.

Impénétrable, à 100% sécurisé et conçu avec un système de verrouillage très efficace, le coffre-fort Master Lock peut être utilisé aussi bien par les entreprises que par les particuliers. 

Un coffre-fort certifié

Il s’agit du plus populaire, du coffre-fort professionnel de chez Yale. Son prix est très bas et sa taille assez passe-partout. Il possède un clavier numérique de couleur bleue. Reprogrammable, les codes personnels qui y sont insérés doivent être entre 3 et 8 caractères. Il est ignifuge et a capacité de 38 litres.

Dataguard de Chubsaffes

Apparemment, tous les bons coffres-forts doivent être ignifuges. C’est la caractéristique principale qui vaut à ce coffre-fort sa troisième place. Il pèse 145 kilos, est très solide et représente le plus sécuritaire des coffres-forts de notre sélection. Le Dataguard est de très haute qualité, très cher également et plus adapté à une utilisation par les entreprises.

Le moins cher

Il s’agit du mini coffre-fort d’AmazonBasics. Il est moins cher et moins solides que ceux qui l’ont précédé. Il possède néanmoins le minimum de garanties pouvant permettre de répondre aux besoins les plus élémentaires en matière de sécurité. Cependant, il n’est ni ignifuge ni résistant à l’eau.

Un coffre-fort tactile

Il provient de chez Master Lock et ferme ce classement. Il est surtout encastrable et dispose d’une alarme qui dissuadera une personne non autorisée qui a l’intention de le déplacer.

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Défense et sécurité : la France et l’Allemagne regardent-elles dans la même direction ?

Institut Montaigne - mer, 11/07/2018 - 12:15

Depuis septembre 2016, la France et l’Allemagne ont donné un nouvel élan à la Politique de Sécurité et de Défense Commune de l’UE (PSDC) ainsi qu’à leur coopération bilatérale dans ce domaine. Cette dynamique surprend, tant la politique de sécurité et de défense est rarement citée comme exemple de bon fonctionnement du couple franco-allemand. Les cultures respectives des deux pays en matière de sécurité sont trop différentes, leurs prises de…

Orte, die man als Zuhause bezeichnen kann?

Bonn, 11.07.2018. Nach den jüngsten Marathonverhandlungen steht die EU-Politik weiterhin vor großen Hürden bei der Suche nach einem humanen und funktionsfähigen Weg zur Steuerung der Migration im Mittelmeerraum. Das Problem ist, dass die Politik die Frage stellt: „Wie halten wir Menschen von der Migration ab?“ Eine bessere Frage, die nicht als faustischer Pakt daherkommt, würde lauten: „Unter welchen Umständen wollen Menschen bleiben?“ Sie kann mit Instrumenten der Entwicklungszusammenarbeit beantwortet werden und bietet eine hervorragende Gelegenheit für politische Entscheidungsträger, Forschung für Politik nutzbar zu machen. Eine der wichtigsten politischen Antworten, die auf europäischer Ebene diskutiert wurden, ist die Unterstützung von Aufnahmezentren in Nordafrika, in denen Migranten Asylanträge stellen und eine reguläre Einreise nach Europa beantragen können. Diese Politik basiert jedoch auf der Einschränkung der Möglichkeiten von Migranten, was nach neuen Untersuchungen kaum zu besseren Ergebnissen für die Migranten oder die EU führen dürfte. Wenn politische Entscheidungsträger den auf EU-Ebene diskutierten, relativ engen politischen Raum verlassen und kreative Wege finden wollen, um Migranten in ihren Heimatländern zu unterstützen, ist der Ansatz der Entwicklungshilfegemeinschaft bei der Bewältigung von Vertreibungen und der Aufnahme von Flüchtlingen ein guter Ausgangspunkt. Am Horn von Afrika führen Weltbank und Intergovernmental Authority on Development (IGAD) ein Projekt mit dem Titel Development Responses to Displacement Impacts durch, um Flüchtlinge und ihre Aufnahmegesellschaften bei nachhaltiger sozialer und wirtschaftlicher Entwicklung und Governance zu unterstützen. Instrumente der Entwicklungszusammenarbeit eignen sich gut für die Entwicklung von Städten und anderen Räumen der Migration, einschließlich der Entwicklung von Infrastruktur, Finanzsystemen, Bildungs- und Verwaltungsapparaten. Es gibt zwar große Herausforderungen bei der Umsetzung dieser Art von Politiken, aber wichtig ist, dass der politische Ansatz zunehmend durch die Frage, „warum sollten Menschen hier leben wollen?“ statt „wie halten wir sie davon ab, zu gehen?“ geprägt wird. Diese Entwicklungsansätze funktionieren jedoch am besten, wenn sich die Geber der unterschiedlichen Gründe bewusst sind, aus denen die Menschen ihre Heimat verlassen, oder warum sie trotz erheblicher Schwierigkeiten bleiben würden. Neue Forschungsergebnisse, die kürzlich am Deutschen Institut für Entwicklungspolitik (DIE) vorgestellt wurden, helfen, die Komplexität von Migrationsentscheidungen zu erklären, sei es zu gehen oder zu bleiben. Arbeitsplätze und Wohnungen sind wichtige Faktoren, um Menschen zu helfen, sich niederzulassen, aber sie sind möglicherweise nicht die Lösung. Anis Fellahi und Eva Youkhana vom Zentrum für Entwicklungsforschung zeigten, dass die Bemühungen von Lokalverwaltungen in Algerien, junge Menschen dazu zu ermutigen, in ländlichen Gebieten zu bleiben, ergeben haben, dass das Angebot an Arbeitsplätzen und Wohnungen wenig Einfluss auf ihre Entscheidung hatte, in städtische Gebiete zu migrieren. Dies lag zum großen Teil an der Komplexität Zugang zu Arbeitsprogrammen zu erhalten oder sich für Wohnungsprogramme zu qualifizieren. Während der algerische Fall zeigt, dass die Erwartungen nicht immer der Realität entsprechen, bleiben die Menschen oft an einem Ort, an dem wir erwarten würden, dass sie fliehen. Nathalie Williams von der University of Washington zeigt das interessante Beispiel eines Polizeibeamten aus Nepal, der trotz massiver Bedrohung während des Bürgerkriegs in seinem Heimatgebiet blieb. Er blieb nicht nur, weil er einen Job hatte, sondern vor allem, weil der Job mit einer Pension verbunden war. Die Arbeit ermöglichte es, eine Familie dauerhaft zu unterstützen und dies machte sein Bleiben auch bei hohem Gewaltrisiko so lange wie möglich lohnend. Diese Beispiele zeigen zwei wichtige Dinge, die politische Entscheidungsträger bei Migrationsentscheidungen berücksichtigen sollten: Wenn Menschen sich zur Migration entscheiden, ist es schwer, sie aufzuhalten. Wenn sie aber etwas haben, für das es sich zu bleiben lohnt, werde sie trotzt Widrigkeiten ihre Heimat nicht verlassen. Menschen, die vor Armut, Umweltgefahren oder gewalttätigen Konflikten in ihren Heimatregionen fliehen, suchen den besten Ort, um sich niederzulassen und ein Leben aufzubauen. Die derzeitigen von der EU vorgelegten Optionen für die Migrationspolitik konzentrieren sich jedoch hauptsächlich auf die Einschränkung der Freizügigkeit und zwingen die Menschen dazu, nach alternativen Migrationsrouten zu suchen und dadurch noch höhere Risiken einzugehen. Eine wirklich nachhaltige Migrationsstrategie für die Entwicklung sollte sich darauf konzentrieren, die Fähigkeit potenzieller Migranten zum eigenständigen Handeln zu verbessern. Sei es durch neue Kanäle legaler Migration oder durch die Schaffung von Orten on an denen Menschen sich niederlassen wollen.

Déclaration commune de paix et d’amitié entre l’Ethiopie et l’Erythrée : quels enjeux pour la Corne de l’Afrique ?

IRIS - mer, 11/07/2018 - 11:56

Après plus de 20 ans de conflit, l’Éthiopie et l’Érythrée ont signé une déclaration commune, ce lundi 9 juillet, ouvrant « une nouvelle ère de paix et d’amitié ». Cet accord historique prévoit une reprise des relations bilatérales, une intensification du commerce et la mise en œuvre de l’accord d’Alger sur le respect des frontières entre ces deux États de la Corne de l’Afrique. Le point sur la situation avec Patrick Ferras, directeur de l’Observatoire de la Corne de l’Afrique, enseignant à IRIS Sup’.

Après plus de vingt ans de guerre, l’Éthiopie et l’Érythrée ont signé une « déclaration conjointe de paix et d’amitié ». Pourquoi ce rapprochement diplomatique s’effectue-t-il aujourd’hui ? Quels obstacles les pays vont-ils devoir surmonter ?

Le nouveau Premier ministre éthiopien[1] en poste depuis quatre mois, Abiy Ahmed, avait fait lors de son discours d’investiture une déclaration sur la situation de « ni paix, ni guerre » entre les deux États et s’était engagé à mettre fin définitivement au conflit de 1998-2000. La venue à Addis-Abeba d’une délégation érythréenne le 26 juin appelait une réciprocité qui avait été annoncée à l’issue des premières réunions. Le déplacement du Premier ministre éthiopien en Érythrée scelle donc la mise en place effective d’un processus de règlement de la situation avalisé par les deux États.

Les communications téléphoniques ont été rétablies, l’ouverture de liaisons aériennes entre Addis-Abeba, Asmara et Maqalé (capitale du Tegray, Région-État frontalière de l’Érythrée) se fera en août, des rencontres entre artistes éthiopiens et érythréens dans les deux capitales et d’autres villes éthiopiennes se dérouleront prochainement (avant le nouvel an éthiopien, le 11 septembre). Le port d’Assab sera rapidement ouvert pour l’Éthiopie, aucun visa ne sera nécessaire pour entrer en Érythrée pour les Éthiopiens, et l’Érythrée ouvrira son ambassade en Éthiopie en septembre. Les discussions sur l’application totale des Accords d’Alger (signés le 12 décembre 2000 concernant la délimitation de la frontière commune) vont avoir lieu.

Les relations diplomatiques s’ouvrent, les transports et les déplacements vont être possibles. Petit à petit, les obstacles que l’on croyait insurmontables, il y a six mois, sont franchis.

Les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont parrainé la déclaration de paix après avoir négocié cette possible réunification. Quelles sont les raisons de leur implication dans la région de la Corne de l’Afrique ? La réunification entamée entre ces deux frères ennemis va-t-elle pouvoir insuffler un esprit de paix au-delà de la Corne de l’Afrique, notamment entre l’Égypte et le Soudan ?

Ces trois États ont toujours eu des relations privilégiées avec la Corne de l’Afrique, pour des raisons géopolitiques, économiques et sécuritaires. Toutefois, il ne faut pas surestimer leur rôle dans cette déclaration commune de paix et d’amitié. L’Éthiopie et l’Érythrée sont des États souverains. Isaias Afwerki attendait un signe positif depuis longtemps. Abiy Ahmed l’a fait. Ce que les deux dirigeants ont montré en termes de relations internationales, c’est que les États restent maîtres de leur destinée et qu’il suffit parfois de bonne volonté pour que les situations trouvent une solution. C’est, à mon avis, le signal très positif qu’envoient l’Éthiopie et l’Érythrée à destination de l’ensemble de la Corne de l’Afrique et même vers l’ensemble du continent africain.

En revanche, on ne peut que constater l’inefficacité des organisations régionales ou continentales sur ce dossier comme d’autres (Soudan du Sud, République arabe sahraouie démocratique). L’acteur principal des relations internationales reste l’État.

L’Érythrée est aujourd’hui considérée comme un des pays les plus autoritaires et fermés. En quoi cet accord peut-il influer sur la situation du pays ?  

En signant une déclaration de paix et d’amitié – les deux mots sont forts -, les deux États vont donner une nouvelle impulsion à l’évolution de leur situation intérieure et économique. L’Éthiopie des prochaines années a besoin de l’Érythrée et c’est réciproque. Le couple Éthiopie-Érythrée devrait être un élément moteur de l’intégration économique dans la Corne de l’Afrique. L’arrêt des tensions à la frontière devrait amener des changements dans la posture sécuritaire des deux États et sûrement dans les prochaines années, un arrêt du service national en Érythrée.

Il reste maintenant aux Nations unies d’envoyer des signaux positifs à défaut d’avoir pu régler cette situation. Elle avait, en effet, mis fin à sa mission en Érythrée en 2008 et imposait un embargo depuis 2009 appuyé par des rapports du Groupe d’experts, peu crédibles ces dernières années. Sa levée en octobre-novembre 2018 semble incontournable si l’esprit de paix et d’amitié perdure.

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[1] Qui détient le pouvoir exécutif.

 

Working Paper: Ο Δικτυοκεντρικός Πόλεμος (Net Centric Warfare – NCW)

ELIAMEP - mer, 11/07/2018 - 10:55

The vigorous development of military technology has changed the way in which military operations are carried out, and at the same time the way and structure of the Administration. Countries with strong armed forces have broadly developed the so-called “Network-centric War”. The result was to gain a military advantage in the battlefield against the enemy. Regular benefits have arisen due to good image, immediate and timely transfer of information and, finally, effective destruction of hostile targets. Apart from the US, China and Turkey are two countries that are implementing Net Centric Warfare.

Working Paper 95/2018: Net Centric Warfare – NCW (in Greek)

Les avantages et inconvénients de la perceuse sans fil

RMES - mer, 11/07/2018 - 10:17

Pour toute activité de bricolage, la perceuse figure parmi l’un des outils dont on ne peut pas s’en passer. Généralement, les perceuses se déclinent en deux catégories : d’une part les perceuses avec cordons électriques et d’autre part les perceuses sur batterie ou sans fil. En fonction des travaux que vous envisagez d’entreprendre, la question se rapportant au type de perceuse à acheter est souvent soulevée. Concernant la perceuse sans fil, son utilisation présente des avantages mais peut aussi impliquer quelques contraintes. Pour être fixé, nous allons essayer de déceler les avantages ainsi que les inconvénients de la perceuse sans fil.

La perceuse sans fil : quels sont les avantages ?

La perceuse à batterie est un outil compact. De ce fait, il est propice pour ceux qui réalisent des ouvrages en extérieur ou bien dans des chantiers, où il n’y a pas d’électricité. De part sa légèreté, l’appareil est également maniable. L’utilisation de la visseuse perceuse sans fil ne nécessite pas des grands efforts. Ainsi, l’équipement permet et soutient le travail en hauteur.

Il existe des prototypes équipés de témoins de charge et de surcharge. Pour ceux qui envisagent de réaliser des travaux de longue durée, il serait judicieux d’avoir deux batteries pour disposer de plus d’autonomie. Quand l’une des batteries est à plat, vous pourrez vous servir de l’autre. Ainsi, vous n’aurez même pas à stopper vos activités. Nickel Cadmium ou NICAD ainsi que le Lithium – ion sont en général les types de batterie utilisés couramment.

Venez aussi lire pour aller plus loin : Vaut-il mieux louer ou acheter un groupe électrogène ?

Qu’en est-il des inconvénients ?

Parmi les désagréments de la perceuse sans fil, on peut évoquer le manque de puissance et l’autonomie. En effet, lors des grands travaux, le problème d’autonomie se pose souvent. Ainsi, l’équipe est souvent amenée à stopper leurs activités et prend du retard dans leur timing. Il faut donc prendre en considération le temps de charge dans son planning lorsqu’on utilise les perceuses à batterie.

Outre les limites au niveau de la durée d’utilisation, on peut aussi évoquer l’importunité que provoque un manque de puissance. Du fait que l’appareil n’est pas branché sur un secteur, sa puissance est un peu restreinte et se limite à celle que peut soutenir sa batterie.

Pour résumer, avec une perceuse sans fil, l’efficience de l’appareil dépend de la puissance exprimée en Watt ou de la tension, exprimée en Volt. En gros, si vous optez pour une perceuse sans fil, il est préconisé de faire la confrontation de la tension des batteries.

Venez aussi lire pour aller plus loin : systemd

L’autonomie de la perceuse à batterie

Étant donné que la perceuse sans fil comme son nom l’indique n’est pas liée à un prise électrique. Il faut noter que pour les travaux de perçage et de vissage de petite envergure, ne nécessite qu’une tension inférieure ou égale à 14 Volts. Dans le cas contraire, lorsqu’on est en présence d’ouvrages plus étendus, une batterie de 18 Volts, voire même plus est indispensable. Il ne faut pas aussi minimiser le type de batterie. A priori, les batteries de type lithium-ion sont réputées pour être plus performantes par rapport aux autres marques.

Sources : www.percobrico.com

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L’excellente relation de défense franco-américaine, à l’épreuve des turbulences transatlantiques

Institut Montaigne - mer, 11/07/2018 - 10:02

Paris est populaire à Washington en ce moment. La France y est vue comme un allié de confiance, solide, prompt à intervenir, ainsi qu’un partenaire souvent incontournable sur les questions de défense et de sécurité. Dans les cercles militaires américains, les Français jouissent d’une réputation d’excellence et d’un accès aux plus hautes sphères, que leur envient leurs homologues européens, allemands et britanniques en particulier.

Scope and structure of German official development assistance: trends and implications for the BMZ and other ministries

The structure of German Official Development Assistance (ODA) is in a state of transition. Germany’s growing international role, the increasing importance of climate issues as well as the refugee crisis are contributing greatly to a significant increase in German ODA, which has more than doubled since 2012 and amounted to around EUR 22 billion in 2017. The coalition agreement between the CDU/CSU and the SPD in 2018 has prioritised ODA-eligible expenditures and views development policy as a priority area. Significant changes can also be seen with regard to the scope and pattern of ODA expenditures:
The budget of the Federal Ministry for Economic Cooperation and Development (BMZ) and its share of the federal budget have increased due to an upvaluation of development cooperation (DC). At the same time, the BMZ’s portion in Germany’s overall ODA fell from 73 per cent in 1995 to 33 per cent in 2016. Nonetheless, projections for 2017 based on the second government draft for the 2018 budget indicate a trend reversal. Projection for 2017: BMZ 37 per cent, with KfW market funds 45 per cent; Federal Foreign Office (AA) 14 per cent; Projection for 2018: BMZ 49 per cent, with KfW market funds 53 per cent; AA 13 per cent.
ODA-eligible contributions of other federal ministries have increased significantly. Both the ODA-eligible portion of the EU budget and the development policy contributions of the federal states have doubled since 1995. Market funds mobilised via the KfW as well as the eligible expenditures for refugees in Germany have been particularly important at times.
The following interpretations can be drawn based on those trends:
Largely positive interpretation from a development policy perspective: Development cooperation has become more important in recent years and is no longer a comparatively small area of activity that relates exclusively to the BMZ. New challenges have resulted from other ministries having a much stronger interest in maintaining and using resources for development cooperation. Germany’s ODA contributions have thus risen overall and the BMZ’s share of the budget has increased.
Largely critical interpretation from a development policy perspective: The distribution of funds among a larger number of actors is making it difficult to pursue a coherent development policy approach, and other policy areas are not primarily aimed at development policy objectives due to their tasks and interests. The current situation implies a loss of importance for the BMZ and thus the original development policy area.
Due to a rise in ODA contributions and the growing importance of a wide variety of development policy actors in Germany, there is now an increased need for greater coordination. The following is therefore recommended:
  • conduct systematic development policy reviews of all ODA projects of all ministries
  • more intensively coordinate Germany’s ODA con¬tributions through the BMZ in a steering group
  • concentrate ODA funds more towards the BMZ, which is the specialised department in development policy.


Anordnung des Verfassungsgerichts: Iohannis entlässt Leiterin der Nationalen Antikorruptionsbehörde

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 11/07/2018 - 00:00
Laura Codruta Kövesi betonte, dass der rumänische Staatspräsident keine Wahl gehabt habe. Nach einem Monat Bedenkzeit musste sich Iohannis dem Druck beugen.

Entwicklungspolitik: Aller Anfang...

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 11/07/2018 - 00:00
Prof. Dr. Peter Molt stellte in Berlin sein neues Buch "Die deutsche Entwicklungspolitik der Bundesrepublik Deutschland in der Ära Adenauer" vor.

Preventing a Spillover of the Iran Israel Conflict in Syria

SWP - mer, 11/07/2018 - 00:00

Israel’s containment policy vis-à-vis Iran in Syria has entered a new phase of direct confrontation aimed at achieving a decisive outcome on the ground. Israeli decision-makers now see a window of opportunity to remove Iran’s long-term military presence in Syria through a combination of military and diplomatic means. Israel’s approach is based on the assessment that this goal can be achieved while containing the fighting to the Syrian arena. Nevertheless, this new strategic attitude increases the likelihood of a spillover beyond the Syrian arena and into a regional conflict. Iran’s military actions in Syria have demonstrated that its goals exceed the logic of defensive deterrence and are driven by an ambition to increase its offensive potential vis-à-vis Israel. Germany should take an active role in a coordinated effort by the E3 countries (Germany, France, and the United Kingdom) and Russia to pressure Iran to scale-down its military presence while providing it with a face-saving framework to protect its core political interests.

Macht im internationalen Handelssystem

SWP - mer, 11/07/2018 - 00:00

Das internationale Handelssystem wandelt sich rapide. Wer glaubte, das in der WTO kodifizierte Regelwerk würde Macht und Willkür einhegen und Handelskriege verhindern, sieht sich angesichts der drohenden Protektionismus-Spirale eines Besseren belehrt. Erstaunlich ist die Ursache: Die US-Regierung ist der Auffassung, von den bestehenden Regeln benachteiligt zu werden, die doch von den USA wesentlich mitbestimmt wurden. Darum arbeitet sie derzeit massiv an der Auflösung des Systems.

Les relations stratégiques franco-japonaises : une histoire déjà ancienne

IRIS - mar, 10/07/2018 - 18:33

A l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon en 2018, une série de manifestations culturelles sur le thème « Japonismes 2018 : les âmes en résonance » sont organisées entre juillet 2018 et février 2019. Mais si l’intérêt culturel pour le Japon remonte au XIXe siècle et perdure depuis, les relations entre la France et l’Archipel se sont développées dans tous les domaines, y compris militaire et stratégique dès cette époque.

Une coopération ancienne

La coopération militaire entre le Japon et la France remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle. Le Japon a demandé l’aide de la France dans la construction d’un arsenal à Yokosuka. En 1867, le capitaine Chanoine est envoyé à Yokohama pour créer une école militaire. Plus tard, au début du XXe siècle, elle forme les premiers pilotes japonais. En 1915, des officiers japonais sont même envoyés sur le front européen. Puis en1919, les forces japonaises participent au défilé de la victoire aux Champs-Élysées le 14 juillet 1919. Pendant l’entre-deux-guerres, les relations sont plus tendues, le Japon entreprenant la conquête de la Chine. Puis, la guerre éclate et le Japon prend possession des colonies françaises, notamment de l’Indochine dont il proclame l’indépendance à la fin du conflit. Le Japon est finalement défait.

La France signe le traité de paix avec le Japon de San Francisco en 1951 et devient ainsi un allié de ce pays. Depuis 1994, les deux pays tiennent des consultations annuelles pour échanger sur les questions de sécurité et de stratégie régionales.

En juin 2013, le président François Hollande est le premier président français à s’être rendu au Japon depuis 17 ans. Une déclaration commune est publiée couvrant différents domaines, dont l’économie et la sécurité, notamment sur l’approfondissement de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et la piraterie, et dans le domaine des équipements de défense.

En janvier 2014, la première réunion « 2+2 » (ministres de la Dfense et des Afaires étrangères des deux pays) s’est tenue, l’occasion de reconnaître l’importance de la liberté de la mer et de vol aérien. Un accord a été établi pour établir un cadre pour deux dialogues concernant les mesures pour les contrôles des exportations d’armements et la coopération en matière d’équipement de défense. En mai 2014, le Premier ministre Shinzo Abe s’est rendu en France. Les deux chefs d’État se sont mis d’accord pour commencer les négociations sur un accord de défense et de coopération. Le dialogue politico-militaire au niveau des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, instauré en 2014, a tenu sa troisième session en janvier 2017. Un accord intergouvernemental relatif au transfert d’équipements et de technologies de défense signé à cette occasion est entré en vigueur le 2 décembre 2016.

Domaines de coopération

Sur le plan des équipements, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a déjà déclaré que la coopération militaire portera sur la robotique militaire, ainsi que les systèmes pilotés à distance comme les drones sous-marins. Sur le plan opérationnel, il est question d’une coopération accrue entre les forces françaises et japonaises basées à Djibouti, dans la Corne de l’Afrique, ainsi que la participation de Tokyo à des exercices d’aide humanitaire et l’échange d’informations. La France et le Japon ont adopté, en octobre 2015, un Plan franco-japonais pour le développement durable, la santé et la sécurité en Afrique. Le partenariat entre les deux pays n’a cessé de se renforcer ces dernières années dans le cadre de la feuille de route conjointe 2013-2018, notamment sous l’impulsion d’un sommet annuel entre les deux pays.

Un accord des deux pays oblige ces deux États à effectuer un contrôle strict sur les armes afin qu’elles ne soient pas transférées vers des pays impliqués dans des conflits, et que l’usage de technologies civiles ne soit pas détourné vers des usages militaires. Notons qu’il existe déjà une coopération industrielle militaire par exemple avec le groupe français Thales qui fournit des mortiers de 120 millimètres produits sous licence, mais aussi des radars pour les sous-marins japonais. Un contrat peut aussi être envisagé dans le domaine des hélicoptères : les self-defense forces japonaises songent à remplacer 150 hélicoptères et envisagent de coopérer avec Airbus Helicopters notamment.

Mais les deux pays peuvent être en concurrence par exemple en Australie. La Royal Australian Navy a souhaité remplacer ses 12 sous-marins de la classe Collins. Le Japon était intéressé par ce contrat avec ses sous-marins de la classe Soryu. Mais c’est la France qui a été choisie avec DCNS, devenue Naval Group, qui construit les sous-marins nucléaires Barracuda.

L’intérêt de la France pour la région

« La France est une puissance de l’océan Indien et du Pacifique », comme l’a dit le Livre blanc de la défense français de 2013. En effet, elle a 120 000 ressortissants qui travaillent dans les pays d’Asie-Pacifique. 500 000 Français habitent dans le Pacifique et plus de 1 million autour de l’océan Indien. Le Livre blanc insiste sur l’intérêt de la France pour cette région au poids économique croissant et aux enjeux sécuritaires importants. La France est présente militairement avec 2 500 militaires dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie…) et 18 attachés militaires. Elle participe à différents forums de sécurité comme Shangri-La ou l’Asia Regional Forum. Elle a des accords militaires avec de nombreux pays comme l’Inde, la Malaisie (pour laquelle elle construit la flotte sous-marine), ou encore Singapour. Elle a participé à différentes missions militaires en Afghanistan, dans le cadre de l’opération Atalante anti-piraterie, lors d’opérations humanitaires comme après le typhon Hainan …

Les budgets de la défense des deux pays sont proches de 50 milliards de dollars chacun. Sur le plan économique, les échanges bilatéraux entre la France et le Japon sont conséquents : les deux pays sont le 11e partenaire commercial et économique. Le Japon est le 2e partenaire commercial de la France en Asie et le 1er investisseur asiatique en France. Les échanges commerciaux bilatéraux s’élèvent à 15,6 Mds € en 2016 avec un déficit de 3,14 Mds € pour la France. La dernière session du Dialogue économique et financier au niveau du ministre de l’Économie et des Finances s’est tenue le 29 juillet 2016 à Paris. Enfin, entre l’Union européenne et le Japon, le commerce bilatéral correspond à environ 100 milliards d’euros.

Comme le souligne le ministère des Affaires étrangères français, le partenariat avec le Japon est un partenariat d’exception. Souhaitons qu’il perdure pendant les prochaines décennies où l’Asie deviendra le centre du monde, continent dans lequel l’Europe peut développer son modèle démocratique à condition de surmonter ses propres crises.

Theresa May poussée dans les cordes

IRIS - mar, 10/07/2018 - 17:20

L’option d’un Brexit « doux », prise vendredi par Theresa May, a provoqué la démission de deux de ses ministres. La première ministre du Royaume-Uni est-elle allée trop loin ?

Il ne s’agit pas tout à fait d’un Brexit « doux » mais d’une vision intermédiaire des choses. Par contre, la position de Theresa May est loin d’être celle prônée par les plus durs. En même temps, la première ministre a forcé ainsi les partisans d’un hard Brexit ou Brexit dur au sein du Parti conservateur à sortir du bois. Elle a joué en quelque sorte la carte du « qui m’aime me suive ». Il n’en reste pas moins que la défection de Boris Johnson est importante au sein de son gouvernement. Elle peut marquer le début d’une crise politique majeure au Royaume-Uni. Si elle s’installe, l’aile dure du Parti conservateur – parti dont est issue Theresa May – pourrait obtenir le départ de la première ministre. La solution du Brexit qu’elle défend est cependant la solution la plus raisonnable pour le Royaume-Uni.

Qu’entend-on par Brexit « doux » ?

Le Royaume-Uni garderait tous les avantages et les privilèges qu’il peut avoir en étant dans l’UE : libre-circulation des biens, éventuellement une union douanière. Mais dans le même temps, il y a deux éléments extrêmement inacceptables pour les durs du Parti conservateur : primo, que la libre-circulation des biens ne peut être découplée de la libre-circulation des personnes, et secundo, que le Royaume-Uni serait obligé d’appliquer les règles européennes sans avoir voix au chapitre. Ce serait une relation comme celle qu’a l’UE avec la Norvège ou la Suisse. Ne pas avoir un mot à dire est inacceptable pour un pays souverain comme le Royaume-Uni, qui a l’habitude de peser sur les décisions. Les conservateurs ne peuvent accepter de se retrouver dans une situation qu’ils ont critiquée durant des années. C’est politiquement inacceptable et pas seulement pour le Parti conservateur.

On est donc en plein scénario catastrophe. Dans la série « pour qui sonne le glas ? », que penser de Dominic Raab, l’eurosceptique qui a remplacé David Davis, ministre du Brexit démissionnaire ?

On sait que M. Raab est euro-sceptique, mais on ne connaît pas sa position sur le Brexit. En même temps, je ne vois pas comment un pro-remain (anti-Brexit, favorable au maintien du Royaume-Uni dans l’UE, ndlr) pourrait être le chef de ce ministère. Il faut attendre avant de dire si cette nomination court à l’échec. En l’état, on voit que Dominic Raab est jeune. Il est né en 1974. Il est plus libéral et favorable au libre-échange que conservateur. Son parcours de vie est intéressant : c’est un homme issu de l’immigration d’une famille de réfugiés originaire des pays de l’Est. En plus, il est marié à une Brésilienne. C’est vraiment quelqu’un qui fait partie d’une société très cosmopolite, tout le contraire de David Davis, qui est un pur Britannique.

Ce peut être important lorsque l’on sait que la pomme de discorde, qu’il s’agisse du Brexit « doux » ou « dur », est la libre-circulation des personnes. Choisir quelqu’un dont le père était un réfugié né en 1938 et arrivé en Grande-Bretagne dans les années 70, juste avant la naissance de Dominic Raab, est peut-être un signal qui est donné. On peut mal s’imaginer que le nouveau ministre du Brexit s’oppose comme cela frontalement à la libre-circulation et à sa cheffe. Peut-être que l’avenir prouvera le contraire. Il est vrai que celui qui pilote ce ministère, qui doit porter le processus de sortie de l’Union européenne, ne peut pas être un anti-Brexit affirmé.

David Davis l’avait exprimé après sa démission : il ne voulait pas travailler sous la contrainte. La démarche de Theresa May est-elle un peu suicidaire ou pourra-t-elle s’appuyer sur Dominic Raab ?

Non, elle n’est pas suicidaire, mais en même temps, elle sait qu’elle joue sa peau. Il y a un grand risque qu’elle se mette tout le monde à dos. Mais elle sait que le Royaume-Uni n’a plus que quelques semaines pour sortir une feuille de route pour le Brexit pour négocier avec les Européens, en particulier avec Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE. Du reste, David Davis et M. Barnier se sont très peu rencontrés. Ils ne se sont vus que trois ou quatre heures. Pour Theresa May, cette feuille de route ne peut être que le Brexit « doux ». Il faudra encore lire le white paper qui est annoncé pour jeudi et qui décline le contenu exact de son point de vue. Elle avait clairement averti ses ministres que ses vues étaient à prendre ou à laisser et que ceux qui n’étaient pas d’accord n’avaient qu’à démissionner. Elle a été entendue.

Le Parti conservateur souffre d’un abysse qui sépare les camps qui sont pour et contre le Brexit…

Tout à fait. A l’instar de Boris Johnson, il y a aussi les membres du parti qui veulent prendre la place de Theresa May et exploiter à fond cette profonde dissension. Theresa May se trouve dans un véritable panier de crabes et on ose espérer qu’avec Dominic Raab, elle a choisi le moins mauvais de tous pour occuper le poste de ministre du Brexit.

L’incertitude provoquée par le Brexit pèse-t-elle déjà sur l’économie du Royaume-Uni ?

Oui, la première conséquence a été la chute de la livre Sterling qui s’est confirmée les mois suivants. C’est l’élément le plus massif. Ce qui est un problème en soi car le Brexit a un coût qu’il faudra régler dans cette devise. Les Anglais paient plus cher les marchandises importées. Une autre conséquence est une rupture de tendance dans l’arrivée de travailleurs étrangers. Ces derniers ont compris que le Brexit allait leur poser des problèmes. Il y a aussi un affaiblissement des investissements. Dans l’incertitude, les entreprises du Royaume-Uni attendent avant d’investir. Elles n’ont pas quitté le Royaume-Uni mais elles attendent un accord signé. Sans ce dernier, elles vont partir.

Propos recueillis par Pierre-André Sieber

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