Israel’s containment policy vis-à-vis Iran in Syria has entered a new phase of direct confrontation aimed at achieving a decisive outcome on the ground. Israeli decision-makers now see a window of opportunity to remove Iran’s long-term military presence in Syria through a combination of military and diplomatic means. Israel’s approach is based on the assessment that this goal can be achieved while containing the fighting to the Syrian arena. Nevertheless, this new strategic attitude increases the likelihood of a spillover beyond the Syrian arena and into a regional conflict. Iran’s military actions in Syria have demonstrated that its goals exceed the logic of defensive deterrence and are driven by an ambition to increase its offensive potential vis-à-vis Israel. Germany should take an active role in a coordinated effort by the E3 countries (Germany, France, and the United Kingdom) and Russia to pressure Iran to scale-down its military presence while providing it with a face-saving framework to protect its core political interests.
Das internationale Handelssystem wandelt sich rapide. Wer glaubte, das in der WTO kodifizierte Regelwerk würde Macht und Willkür einhegen und Handelskriege verhindern, sieht sich angesichts der drohenden Protektionismus-Spirale eines Besseren belehrt. Erstaunlich ist die Ursache: Die US-Regierung ist der Auffassung, von den bestehenden Regeln benachteiligt zu werden, die doch von den USA wesentlich mitbestimmt wurden. Darum arbeitet sie derzeit massiv an der Auflösung des Systems.
A l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon en 2018, une série de manifestations culturelles sur le thème « Japonismes 2018 : les âmes en résonance » sont organisées entre juillet 2018 et février 2019. Mais si l’intérêt culturel pour le Japon remonte au XIXe siècle et perdure depuis, les relations entre la France et l’Archipel se sont développées dans tous les domaines, y compris militaire et stratégique dès cette époque.
Une coopération ancienne
La coopération militaire entre le Japon et la France remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle. Le Japon a demandé l’aide de la France dans la construction d’un arsenal à Yokosuka. En 1867, le capitaine Chanoine est envoyé à Yokohama pour créer une école militaire. Plus tard, au début du XXe siècle, elle forme les premiers pilotes japonais. En 1915, des officiers japonais sont même envoyés sur le front européen. Puis en1919, les forces japonaises participent au défilé de la victoire aux Champs-Élysées le 14 juillet 1919. Pendant l’entre-deux-guerres, les relations sont plus tendues, le Japon entreprenant la conquête de la Chine. Puis, la guerre éclate et le Japon prend possession des colonies françaises, notamment de l’Indochine dont il proclame l’indépendance à la fin du conflit. Le Japon est finalement défait.
La France signe le traité de paix avec le Japon de San Francisco en 1951 et devient ainsi un allié de ce pays. Depuis 1994, les deux pays tiennent des consultations annuelles pour échanger sur les questions de sécurité et de stratégie régionales.
En juin 2013, le président François Hollande est le premier président français à s’être rendu au Japon depuis 17 ans. Une déclaration commune est publiée couvrant différents domaines, dont l’économie et la sécurité, notamment sur l’approfondissement de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et la piraterie, et dans le domaine des équipements de défense.
En janvier 2014, la première réunion « 2+2 » (ministres de la Dfense et des Afaires étrangères des deux pays) s’est tenue, l’occasion de reconnaître l’importance de la liberté de la mer et de vol aérien. Un accord a été établi pour établir un cadre pour deux dialogues concernant les mesures pour les contrôles des exportations d’armements et la coopération en matière d’équipement de défense. En mai 2014, le Premier ministre Shinzo Abe s’est rendu en France. Les deux chefs d’État se sont mis d’accord pour commencer les négociations sur un accord de défense et de coopération. Le dialogue politico-militaire au niveau des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, instauré en 2014, a tenu sa troisième session en janvier 2017. Un accord intergouvernemental relatif au transfert d’équipements et de technologies de défense signé à cette occasion est entré en vigueur le 2 décembre 2016.
Domaines de coopération
Sur le plan des équipements, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a déjà déclaré que la coopération militaire portera sur la robotique militaire, ainsi que les systèmes pilotés à distance comme les drones sous-marins. Sur le plan opérationnel, il est question d’une coopération accrue entre les forces françaises et japonaises basées à Djibouti, dans la Corne de l’Afrique, ainsi que la participation de Tokyo à des exercices d’aide humanitaire et l’échange d’informations. La France et le Japon ont adopté, en octobre 2015, un Plan franco-japonais pour le développement durable, la santé et la sécurité en Afrique. Le partenariat entre les deux pays n’a cessé de se renforcer ces dernières années dans le cadre de la feuille de route conjointe 2013-2018, notamment sous l’impulsion d’un sommet annuel entre les deux pays.
Un accord des deux pays oblige ces deux États à effectuer un contrôle strict sur les armes afin qu’elles ne soient pas transférées vers des pays impliqués dans des conflits, et que l’usage de technologies civiles ne soit pas détourné vers des usages militaires. Notons qu’il existe déjà une coopération industrielle militaire par exemple avec le groupe français Thales qui fournit des mortiers de 120 millimètres produits sous licence, mais aussi des radars pour les sous-marins japonais. Un contrat peut aussi être envisagé dans le domaine des hélicoptères : les self-defense forces japonaises songent à remplacer 150 hélicoptères et envisagent de coopérer avec Airbus Helicopters notamment.
Mais les deux pays peuvent être en concurrence par exemple en Australie. La Royal Australian Navy a souhaité remplacer ses 12 sous-marins de la classe Collins. Le Japon était intéressé par ce contrat avec ses sous-marins de la classe Soryu. Mais c’est la France qui a été choisie avec DCNS, devenue Naval Group, qui construit les sous-marins nucléaires Barracuda.
L’intérêt de la France pour la région
« La France est une puissance de l’océan Indien et du Pacifique », comme l’a dit le Livre blanc de la défense français de 2013. En effet, elle a 120 000 ressortissants qui travaillent dans les pays d’Asie-Pacifique. 500 000 Français habitent dans le Pacifique et plus de 1 million autour de l’océan Indien. Le Livre blanc insiste sur l’intérêt de la France pour cette région au poids économique croissant et aux enjeux sécuritaires importants. La France est présente militairement avec 2 500 militaires dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie…) et 18 attachés militaires. Elle participe à différents forums de sécurité comme Shangri-La ou l’Asia Regional Forum. Elle a des accords militaires avec de nombreux pays comme l’Inde, la Malaisie (pour laquelle elle construit la flotte sous-marine), ou encore Singapour. Elle a participé à différentes missions militaires en Afghanistan, dans le cadre de l’opération Atalante anti-piraterie, lors d’opérations humanitaires comme après le typhon Hainan …
Les budgets de la défense des deux pays sont proches de 50 milliards de dollars chacun. Sur le plan économique, les échanges bilatéraux entre la France et le Japon sont conséquents : les deux pays sont le 11e partenaire commercial et économique. Le Japon est le 2e partenaire commercial de la France en Asie et le 1er investisseur asiatique en France. Les échanges commerciaux bilatéraux s’élèvent à 15,6 Mds € en 2016 avec un déficit de 3,14 Mds € pour la France. La dernière session du Dialogue économique et financier au niveau du ministre de l’Économie et des Finances s’est tenue le 29 juillet 2016 à Paris. Enfin, entre l’Union européenne et le Japon, le commerce bilatéral correspond à environ 100 milliards d’euros.
Comme le souligne le ministère des Affaires étrangères français, le partenariat avec le Japon est un partenariat d’exception. Souhaitons qu’il perdure pendant les prochaines décennies où l’Asie deviendra le centre du monde, continent dans lequel l’Europe peut développer son modèle démocratique à condition de surmonter ses propres crises.
L’option d’un Brexit « doux », prise vendredi par Theresa May, a provoqué la démission de deux de ses ministres. La première ministre du Royaume-Uni est-elle allée trop loin ?
Il ne s’agit pas tout à fait d’un Brexit « doux » mais d’une vision intermédiaire des choses. Par contre, la position de Theresa May est loin d’être celle prônée par les plus durs. En même temps, la première ministre a forcé ainsi les partisans d’un hard Brexit ou Brexit dur au sein du Parti conservateur à sortir du bois. Elle a joué en quelque sorte la carte du « qui m’aime me suive ». Il n’en reste pas moins que la défection de Boris Johnson est importante au sein de son gouvernement. Elle peut marquer le début d’une crise politique majeure au Royaume-Uni. Si elle s’installe, l’aile dure du Parti conservateur – parti dont est issue Theresa May – pourrait obtenir le départ de la première ministre. La solution du Brexit qu’elle défend est cependant la solution la plus raisonnable pour le Royaume-Uni.
Qu’entend-on par Brexit « doux » ?
Le Royaume-Uni garderait tous les avantages et les privilèges qu’il peut avoir en étant dans l’UE : libre-circulation des biens, éventuellement une union douanière. Mais dans le même temps, il y a deux éléments extrêmement inacceptables pour les durs du Parti conservateur : primo, que la libre-circulation des biens ne peut être découplée de la libre-circulation des personnes, et secundo, que le Royaume-Uni serait obligé d’appliquer les règles européennes sans avoir voix au chapitre. Ce serait une relation comme celle qu’a l’UE avec la Norvège ou la Suisse. Ne pas avoir un mot à dire est inacceptable pour un pays souverain comme le Royaume-Uni, qui a l’habitude de peser sur les décisions. Les conservateurs ne peuvent accepter de se retrouver dans une situation qu’ils ont critiquée durant des années. C’est politiquement inacceptable et pas seulement pour le Parti conservateur.
On est donc en plein scénario catastrophe. Dans la série « pour qui sonne le glas ? », que penser de Dominic Raab, l’eurosceptique qui a remplacé David Davis, ministre du Brexit démissionnaire ?
On sait que M. Raab est euro-sceptique, mais on ne connaît pas sa position sur le Brexit. En même temps, je ne vois pas comment un pro-remain (anti-Brexit, favorable au maintien du Royaume-Uni dans l’UE, ndlr) pourrait être le chef de ce ministère. Il faut attendre avant de dire si cette nomination court à l’échec. En l’état, on voit que Dominic Raab est jeune. Il est né en 1974. Il est plus libéral et favorable au libre-échange que conservateur. Son parcours de vie est intéressant : c’est un homme issu de l’immigration d’une famille de réfugiés originaire des pays de l’Est. En plus, il est marié à une Brésilienne. C’est vraiment quelqu’un qui fait partie d’une société très cosmopolite, tout le contraire de David Davis, qui est un pur Britannique.
Ce peut être important lorsque l’on sait que la pomme de discorde, qu’il s’agisse du Brexit « doux » ou « dur », est la libre-circulation des personnes. Choisir quelqu’un dont le père était un réfugié né en 1938 et arrivé en Grande-Bretagne dans les années 70, juste avant la naissance de Dominic Raab, est peut-être un signal qui est donné. On peut mal s’imaginer que le nouveau ministre du Brexit s’oppose comme cela frontalement à la libre-circulation et à sa cheffe. Peut-être que l’avenir prouvera le contraire. Il est vrai que celui qui pilote ce ministère, qui doit porter le processus de sortie de l’Union européenne, ne peut pas être un anti-Brexit affirmé.
David Davis l’avait exprimé après sa démission : il ne voulait pas travailler sous la contrainte. La démarche de Theresa May est-elle un peu suicidaire ou pourra-t-elle s’appuyer sur Dominic Raab ?
Non, elle n’est pas suicidaire, mais en même temps, elle sait qu’elle joue sa peau. Il y a un grand risque qu’elle se mette tout le monde à dos. Mais elle sait que le Royaume-Uni n’a plus que quelques semaines pour sortir une feuille de route pour le Brexit pour négocier avec les Européens, en particulier avec Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE. Du reste, David Davis et M. Barnier se sont très peu rencontrés. Ils ne se sont vus que trois ou quatre heures. Pour Theresa May, cette feuille de route ne peut être que le Brexit « doux ». Il faudra encore lire le white paper qui est annoncé pour jeudi et qui décline le contenu exact de son point de vue. Elle avait clairement averti ses ministres que ses vues étaient à prendre ou à laisser et que ceux qui n’étaient pas d’accord n’avaient qu’à démissionner. Elle a été entendue.
Le Parti conservateur souffre d’un abysse qui sépare les camps qui sont pour et contre le Brexit…
Tout à fait. A l’instar de Boris Johnson, il y a aussi les membres du parti qui veulent prendre la place de Theresa May et exploiter à fond cette profonde dissension. Theresa May se trouve dans un véritable panier de crabes et on ose espérer qu’avec Dominic Raab, elle a choisi le moins mauvais de tous pour occuper le poste de ministre du Brexit.
L’incertitude provoquée par le Brexit pèse-t-elle déjà sur l’économie du Royaume-Uni ?
Oui, la première conséquence a été la chute de la livre Sterling qui s’est confirmée les mois suivants. C’est l’élément le plus massif. Ce qui est un problème en soi car le Brexit a un coût qu’il faudra régler dans cette devise. Les Anglais paient plus cher les marchandises importées. Une autre conséquence est une rupture de tendance dans l’arrivée de travailleurs étrangers. Ces derniers ont compris que le Brexit allait leur poser des problèmes. Il y a aussi un affaiblissement des investissements. Dans l’incertitude, les entreprises du Royaume-Uni attendent avant d’investir. Elles n’ont pas quitté le Royaume-Uni mais elles attendent un accord signé. Sans ce dernier, elles vont partir.
Propos recueillis par Pierre-André Sieber
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