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Diplomacy & Defense Think Tank News

Etudes/Rapports, Subsidiarité et proportionnalité : la task-force présente ses recommandations

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
La task-force "subsidiarité, proportionnalité et faire moins de manière plus efficace", présidée par F. Timmermans, premier vice-président de la Commission, a remis son rapport final au président Jean-Claude Juncker, le 10 juillet. Le rapport conclut qu'une nouvelle méthode de travail est nécessaire pour permettre aux autorités locales et régionales et aux parlements nationaux de contribuer plus efficacement à l'élaboration des politiques et d'une nouvelle législation européenne.

Etudes/Rapports, Évolution de l'emploi et de la situation sociale en Europe

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Le 13 juillet, la Commission a publié l'édition 2018 de son Rapport annuel sur l'évolution de l'emploi et de la situation sociale en Europe (ESDE). Le document atteste d'une amélioration sur le marché du travail et de la situation sociale : avec près de 238 millions de personnes occupées, le taux d'emploi n'a jamais été aussi élevé dans l'UE. Mais le rapport souligne les défis structurels relatifs aux inégalités, mais aussi les "incertitudes" et les "risques" liés à l'innovation technologique, à l'évolution démographique et à la mondialisation.

Culture, Festival de Salzbourg

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Le festival de Salzbourg se tient du 20 juillet au 30 août. Il propose une programmation prestigieuse autour des grands noms de l'opéra, du théâtre et de la musique classique.

Culture, Le Palais Royal de Bruxelles ouvre ses portes

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Du 21 juillet au 2 septembre, le Palais Royal de Bruxelles ouvre ses portes aux visiteurs. A ne pas manquer : les œuvres de Jan Fabre, Marthe Wéry, Michaël Borremans et Dirk Braekman, ainsi que la salle du trône.

Culture, Festival de Bayreuth

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Du 25 juillet au 29 août se tient le festival de Bayreuth. Ce festival propose de redécouvrir les 10 principaux opéras de Richard Wagner à travers toute une série de représentations.

Culture, Festival de Ramatuelle

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Le 28 juillet s'ouvrira le Festival de Ramatuelle dans la ville éponyme. Ce festival provençal qui en est à sa 72e édition propose un ensemble de représentations théâtrales, de concerts et spectacles.

Culture, Festival d'Édimbourg

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Le Festival international d'Édimbourg se tient du 3 au 27 août. Ce festival propose des représentations de théâtre, de spectacle vivant, d'opéra, de musique classique, de danse et des expositions artistiques.

Culture, Festival de Sziget

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Le Sziget Festival se déroule du 8 au 15 août à Budapest. Les meilleurs artistes de la scène pop/rock/électro actuelle se relaieront pendant toute la semaine.

Culture, Festival Veranos de la Villa à Madrid

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 16/07/2018 - 02:00
Depuis le début de l'été et jusqu'à la fin du mois d'août se tient le Festival Veranos de la Villa qui voit l'organisation de 75 événements dans Madrid sur 36 sites. Au programme : des représentations de danse, de chant, de théâtre, d'art et de cirque pendant deux mois, en l'honneur du premier maire de Madrid Enrique Tierno Galván.

Wer sind sie und was tun sie?

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 16/07/2018 - 00:00
Die Stiftung stellte sich nach mehr als 50 Jahren Begabtenförderung die Frage, was aus der Gesamtheit der ehemaligen Stipendiaten geworden ist, in welchen beruflichen Feldern sie tätig sind, wofür sie sich ehrenamtlich engagieren und ob sich die Intention der Förderung erfüllt hat.

Différence entre tondeuse à gazon thermique et tondeuse électrique

RMES - dim, 15/07/2018 - 14:52

Vous avez tout récemment aménagé votre jardin, et vous constatez que le gazon pousse ? Si vous voulez éviter que les herbes ne poussent un peu trop, il vous faudra une tondeuse à gazon. Outil par excellence de l’entretien de votre jardin, ou des terrains plus vastes, il existe sous plusieurs types.

On peut ainsi distinguer les tondeuses manuelles, les tondeuses électriques filaires, les tondeuses sans fil et les tondeuses thermiques. Il est donc nécessaire que vous fassiez la distinction, surtout entre les tondeuses thermiques et les tondeuses électriques. Suivez plutôt !

Les tondeuses thermiques

Avant tout, les tondeuses thermiques sont des appareils qui servent à couper le gazon, quand celui-ci pousse. Il est donc très utile pour l’entretien de votre jardin, ou d’un terrain de golf. L’essentiel avec les tondeuses thermiques, c’est qu’elles sont capables de gérer de grandes surfaces.

Aussi, ces outils sont composés de plusieurs lames situées sur la partie basse de la tondeuse. Par conséquent, ces lames entrent directement en contact avec le gazon, afin de le couper plus facilement. Les tondeuses thermiques sont ainsi, très pratiques pour vous éviter un travail fastidieux.

Cependant, ce qu’il faut retenir avec les tondeuses thermiques, c’est qu’elles disposent d’un moteur, qui ne fonctionne qu’avec un combustible, en l’occurrence, de l’essence. Sans essence, impossible donc de faire fonctionner cette tondeuse. Néanmoins, c’est ce mode de fonctionnement qui rend ce type de tondeuse plus puissante que les autres.

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Les tondeuses électriques

Les tondeuses électriques existent également sous deux formes. On remarque ainsi, des tondeuses électriques sans fil et des tondeuses électriques filaires. Pour ce qui est des tondeuses électriques filaires, elles sont généralement constituées avec un cordon d’alimentation, que l’on branche à un secteur.

Quand on en vient aux tondeuses sans fil, elles fonctionnent sur batterie. Ainsi, elles sont plus maniables, et vous offrent beaucoup plus de liberté. Cependant, les tondeuses sans fil, sont moins puissantes que les tondeuses qui utilisent le courant électrique. Il faut aussi avouer, que ces deux catégories de tondeuses électriques ne sont pas aussi puissantes que les tondeuses thermiques.

De plus, les tondeuses sans fil sont beaucoup plus autonomes que les tondeuses électriques. Cela est d’autant plus vrai, si elles sont dotées de batteries Li-ion, car elles sont considérées comme les plus durables sur le marché.

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La distinction

La distinction entre tondeuse thermique et tondeuse électriques tient en 3 points :

  • La puissance : les tondeuses électriques sont beaucoup moins puissantes que les tondeuses thermiques. En effet, les tondeuses thermiques disposent d’une puissance suffisante pour couvrir une surface suffisamment vaste, ce qui n’est pas le cas des tondeuses électriques.
  • La source d’alimentation : pour ce qui est de la source d’alimentation, il s’agit de l’essence, quand on parle de tondeuses thermiques. Quand on en vient aux tondeuses électriques filaires, il s’agit du courant électrique. Cependant, pour les tondeuses sans fil, il ne s’agit ni plus, ni moins, des batteries.
  • L’autonomie : l’autonomie d’une tondeuse électrique filaire est sujette à l’autonomie de la batterie de celle-ci. Ainsi, elle pourra durer jusqu’à ce qu’elle se décharge. La tondeuse filaire, ne dispose malheureusement d’aucune autonomie, puisque son fonctionnement dépend du cordon d’alimentation. Enfin, pour la tondeuse thermique, son autonomie est limitée à la quantité d’essence présente dans son réservoir.

Si vous n’êtes pas convaincu par le thermique je vous conseille cette tondeuse electrique bosch : https://tondeuse-thermique-plus.com/test-avis-tondeuse-thermique-bosch-rotak-43/

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Pourquoi utiliser un OBD2 ?

RMES - sam, 14/07/2018 - 14:16

Depuis plusieurs années, les OBD2 sont une obligation lorsque vous achetez une voiture dans plusieurs pays. Ces appareils de diagnostic intégrés du véhicule, sont d’une utilité méconnus par plusieurs détenteurs qui n’en font pas du tout usage.

Cet état de choses pose un problème, car le bien-fondé de l’utilisation de ces dispositifs est vraiment capital.  Pour cela, il importe de savoir les raisons pour lesquelles  chaque propriétaire de véhicule devrait utiliser un OBD2.

Réduire la pollution

De part et d’autre sur la planète bleue, les populations souffrent les martyrs en raison du réchauffement climatique. Selon plusieurs chercheurs, ce phénomène est dû en grande partie à l’émission de gaz polluant un peu partout dans le monde. Des gaz qui émanent pour la plupart des industries, des grosses machines, mais aussi de chaque véhicule, mis en marche quelque part dans le monde. 

Ces émissions minimes lorsque le moteur de la voiture fonctionne bien, s’accentuent dès que ce dernier a un souci technique, comme la vidange par exemple. De quoi causer plus de problèmes à l’environnement. Pour éviter cela, l’utilisation de l’OBD2 est d’une nécessité importante. En effet, cet équipement permet un suivi en temps réel du statut de votre véhicule en général, mais surtout du moteur. Cela vous amène à savoir ce qui doit être fait, à tel ou tel moment, et à prendre les mesures idoines, afin de résoudre les problèmes. Il y va du bien-être de tous, et du bon fonctionnement de votre moyen de déplacement.

Des autos réparations

En utilisant le dispositif OBD2, vous pourrez détecter un certain nombre de problèmes sur votre voiture, vous-même, à la maison. L’intérêt qui réside en cela est que pour des problèmes de moindres importances, vous aurez la possibilité de vous convertir en mécanicien de circonstance, pour faire les réparations.

Ainsi, vous serez épargné des pertes de temps inutiles au garage du mécanicien pour réparer des choses, que vous auriez pu régler vous-même à la maison. En plus, il faut reconnaître que cela vous permet de faire quelques économies, car qui dit visite au mécanicien, dit paiement pour la prestation de services.

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Comment fixer un support mural tv sur du placo ba13 ?

RMES - sam, 14/07/2018 - 13:42

Le placo est un matériau fréquemment utilisé dans la construction de maison en raison de son coût moins élevé, de sa praticité et de son confort. La plupart des salons de bâtisses modestes sont en placo.

Une des faiblesses du placo réside dans sa solidité, il est pratique pour la construction mais ne supporte de lourdes charges. Néanmoins, il existe des moyens efficaces d’y fixer des charges relativement lourdes comme une télé par exemple. C’est ce que nous allons vous aidez à faire dans  cet article.

Les outils de travail

Le plus important lorsque vous voulez installer un support tv mural sur du placo, c’est de vous assurer que vous disposez de tout le matériel nécessaire. Ce matériel vous permettra d’être plus efficace et plus précis dans la réalisation de votre tâche. C’est pour cela d’ailleurs que nous le présentons en premier dans cet article.

En réalité, en bon bricoleur, certes vous devrez disposer constamment d’une boîte à outil suffisamment complète. Néanmoins, vous devriez vérifier dans le cas présent si vous avez une perceuse ou une perforeuse, un tournevis cruciforme, un petit marteau, un mètre, une nivelle, un crayon, des chevilles adéquates et une clé à fourche.

Pour un support fixe

Il est plus facile d’installer un support mural tv fixe sur du placo en raison du fait que le poids de la télé n’exerce pas une très grande pression sur le mur. Ici, il vous faut des chevilles de type molly, qui est très pratique et solide.

Vous aurez à fixer la plaquette du support dans le dos de la télé à l’aide du tournevis et de la clé à fourche. Ensuite, il faudra fixer le support au mur en prenant les mesures grâce au mètre, au crayon et à la nivelle puis à perforer le mur aux endroits identifiés afin d’y poser les chevilles.

Une fois que le support est sur le mur et que sa plaquette est dans le dos de la télé, vous pouvez les imbriquer. Vous venez d’installer votre support tv mural fixe sur du placo.

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Pour un support inclinable ou orientable

C’est un peu plus compliqué de fixer un support mural inclinable ou orientable sur du placo compte tenu de la pression qu’exerce la poids de la télé sur le placo qui déjà, n’est pas très résistant comme un mur ne brique.

Ainsi, nous allons choisir un type particulier de chevilles qui puisse fixer solidement la télé au mur et le maintenir solidement puisque si votre télé arrivait à se détacher et à tomber, vous n’y récupérerez pas grand-chose.

Nous vous conseillons les chevilles alligator qui sont assez solides et faciles à insérer dans le mur.

Ce type de chevilles est constitué d’une barre métallique qu’il faut insérer de l’autre côté du mur et l’attacher ensuite grâce à un boulon.

à Voir aussi : wikipedia

Quelques précautions

Lorsque vous auriez posé votre support tv mural et que la télé y serait fixé, vous ne pourrez plus facilement connecter les câbles de branchement. C’est pour cela qu’il est conseillé de brancher tous les câbles avant d’installer la télé sur son support mural.

Si vous voulez un support tv mural orientable, je vous conseille celui-ci : https://mon-support-mural-tv.fr/test-et-avis-du-support-mural-invision-hdtv-e/

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Chronique politique : L’agriculture, condition de la condition humaine

Fondapol / Général - sam, 14/07/2018 - 12:23

Faisant suite à la chronique de Sébastien Denaja la semaine dernière, Dis-Leur ! Publie la chronique de Dominique Reynié – professeur des Universités à Sciences Po, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (www.fondapol.org). Dernier ouvrage paru : « Où va la démocratie ? » (*). Il y a quelques milliers d’années, entre le Tigre et l’Euphrate, l’agriculture est advenue. […]

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Niedersachsen: "Wie tickt das Land?"

Konrad Adenauer Stiftung - sam, 14/07/2018 - 00:00
In der 2. Folge unserer wöchentlichen Videoreihe spricht Christoph Bors über Wirtschaft und Landwirtschaft, Digitalisierung sowie den demographischen Wandel.

Sommet de l’OTAN : de réelles avancées face aux menaces américaines ?

IRIS - ven, 13/07/2018 - 17:51

Dans un contexte marqué par les menaces américaines vis-à-vis de l’Europe, le sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’est achevé hier soir à Bruxelles. Si la rencontre s’est terminée sur une note positive avec le renforcement des dépenses militaires de la part des Européens, il n’en demeure pas moins que ces derniers souhaitent se doter d’une plus forte autonomie stratégique en matière de défense afin d’affirmer une posture indépendante sur la scène internationale. L’analyse de Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’IRIS.

Dans quel contexte se tenait ce sommet de l’OTAN ? Quels en étaient les enjeux ?

Le sommet de l’OTAN a été précédé d’une très forte pression de la part du président des États-Unis, Donald Trump, afin que les membres de l’Alliance atlantique augmentent leurs dépenses en matière de défense, demande appuyée par des lettres envoyées à certains pays européens, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni avant la tenue de la rencontre. Dans la perspective des Midterms, Donald Trump souhaite ainsi démontrer que les Européens lui obéissent.

À l’issue de ce sommet de l’Alliance atlantique, Donald Trump s’est dit « très satisfait » des résultats obtenus, ayant reçu des engagements de la part des partenaires européens à porter à 2% du PIB leurs dépenses en matière de défense. Toutefois, ces promesses ne changeront rien pour les prochaines années. Ces engagements ont déjà été pris lors du sommet de l’OTAN de 2014, et s’ils augmentent bien leur budget de défense, les États le font de manière souveraine et en fonction de leurs capacités budgétaires. Dans le cas de Berlin grandement ciblé par les critiques de Donald Trump, passer de 1,3 à 2% du PIB équivaut à une augmentation de 25 milliards d’euros du budget de la défense allemande ; on comprend aisément que cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Donald Trump devait certainement communiquer sur ce succès vis-à-vis de son électorat sur le thème « on ne paiera plus pour les autres » ; pour les Européens, il était d’autant plus aisé de lui donner satisfaction qu’ils ne suivront pas le diktat de Donald Trump dans les semaines qui viennent. C’est donc un double jeu de dupes.

Quant aux menaces de désengagement américain, elles ont également certainement pour objectif d’obtenir des contreparties de la part des pays européens d’un maintien de la garantie de sécurité américaine. Cela peut concerner l’équilibre des échanges commerciaux, mais également les équipements de défense. Il est probable que Donald Trump se satisferait d’un engagement des pays européens à acheter davantage du matériel américain et non du matériel européen, comme ils en ont l’intention actuellement.

À l’heure où les États-Unis déconstruisent toutes tentatives de politique multilatérale, et face à une Russie isolée, la protection américaine est-elle toujours souhaitée par les États européens ?

Un certain nombre d’États européens souhaitent absolument la garantie de sécurité américaine. Ce sont majoritairement des pays qui craignent la résurgence de la menace russe, soit les pays baltes, la Pologne, la Norvège, la Suède (non-membre de l’OTAN) et le Royaume-Uni. Ils estiment que les capacités militaires des pays européens sont insuffisantes pour contrer une hypothétique action russe qui pourrait prendre la forme d’une guerre hybride, notamment dans les pays baltes.

Concernant les autres pays européens, un double-sentiment est communément partagé. Ils sont tentés de considérer qu’ils ont besoin de la garantie de sécurité des États-Unis, mais qu’au vu de la situation, il est nécessaire qu’ils s’organisent eux-mêmes et se dotent d’une autonomie stratégique afin de ne plus être dépendants de Washington et des menaces de Donald Trump. C’est notamment la position de l’Allemagne et de la France.

Quant au Royaume-Uni, il est dans la pire des positions, car Theresa May essaie de conserver, dans le cadre de la négociation sur le Brexit, la proximité la plus grande possible avec l’Union européenne en matière de défense, tout en souhaitant raviver la relation spéciale avec les États-Unis. Donald Trump vient de montrer son opposition à ce schéma et demande aux Britanniques de choisir clairement leur camp, ce qui est peu ou prou la même position que celle de la Commission européenne.

Selon la ministre des Armées, Florence Parly, « l’Europe de la défense nécessite une culture stratégique commune ». Une approche collective et globale d’une défense européenne s’impose progressivement.  Comment celle-ci est-elle en train de se construire ? Avec quels succès et quelles difficultés ?

Depuis quelques années, il y a une tentative de relance de l’Europe de la défense, avec une accélération des initiatives depuis le Brexit, appuyée sur l’idée de la nécessité de ressouder les États européens. Montrer aux citoyens que l’Union européenne peut leur offrir de la sécurité serait un des moyens de provoquer l’adhésion de l’opinion publique face à l’idée européenne. Tout cela se traduit et doit se traduire par des initiatives qui visent à ce que les Européens s’organisent mieux, de manière à développer leur capacité militaire et à mener des opérations conjointes.

Le développement des capacités militaires est organisé dans le cadre de la Coopération structurée permanente (CSP) qui permet aux Européens d’envisager le développement de leurs capacités militaires dans un cadre collectif. Il y a également le Fonds européen de défense, initié par la Commission européenne, qui va pour la première fois depuis 1957 financer la défense dans un cadre communautaire et inciter les Européens à développer leurs armements en commun. Enfin, pour ce qui est des opérations, c’est l’Initiative européenne d’intervention (IEI), lancée par le président Emmanuel Macron, qui doit permettre de développer une culture stratégique au niveau européen afin de conduire des opérations communes. Cette initiative a la particularité de se situer en dehors de l’UE – le Royaume-Uni a été associé à l’IEI -, tout en étant complémentaire aux projets de l’UE.

Ces nombreux projets visent à doter l’UE d’une plus grande autonomie stratégique afin de limiter la dépendance envers les États-Unis. Mais ces initiatives renforcent l’OTAN, puisqu’elles consolident les capacités militaires des États membres de l’Alliance atlantique. Cela inquiète toutefois Washington, car cela permet aux Européens de développer progressivement leur propre indépendance militaire.

Pakistan : un scrutin sous haute surveillance

IRIS - ven, 13/07/2018 - 16:00

À quelques jours d’un scrutin législatif national (le 25 juillet), la fièvre électorale gagne peu à peu le ‘’pays des purs’’, cette volatile pièce du puzzle asiatique où la démocratie peine toujours[1] à prendre l’ascendance sur l’autorité des généraux, ces omnipotents hommes en uniforme traditionnellement moins concernés par le développement économique national et la stabilité intérieure que l’actualité du voisin indien. Une pathologie indo-centrée dommageable pour le quotidien et le futur des 205 millions d’habitants de ce pays en développement exposé à un spectre de maux plus rédhibitoires les uns que les autres : terrorisme multiforme (islamiste radical, sectaire, autonomiste[2] ou antiétatique), gouvernance passable – une faiblesse par ailleurs répandue dans la région… -, État de droit ténu, zones de non-droit au pluriel (cf. agences tribales de la frontière pakistano-afghane ; quartiers entiers de Karachi), pléiade d’entités politico-religieuses radicales ayant pignon sur rue (dont nombre figurent sur la liste des organisations terroristes…), prééminence de la loi martiale sur la lettre (civile) de la Constitution, crise énergétique[3] et coupures de courant permanentes, incidences diverses de l’interminable conflit afghan sur le territoire pakistanais ; et l’on en passe.

Les dernières nouvelles en provenance du ‘front électoral’ et du théâtre judiciaire donnent aisément le ton du rendez-vous politique à venir : le 8 juillet, la Cour suprême mentionne la possible implication de l’ancien Président Asif Ali Zardari (2008-2013 ; Pakistan People Party) – le veuf de l’ancienne emblématique Première ministre Benazir Bhutto[4] – dans une (nouvelle) affaire de corruption et de blanchiment d’argent ; un coup direct porté aux chances de succès (déjà fort minces…) du PPP, placé par les sondages en net retrait de ses deux principaux challengers du moment, le Mouvement du Pakistan pour la Justice (PTI) de l’ancienne star nationale de cricket Imran Khan, et la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) de l’ancien 1er ministre Nawaz Sharif.

Ce dernier se trouve lui-même directement concerné par l’actualité politique du moment ; mais pas dans la position rêvée à l’avant-veille d’un scrutin national. Débarqué précipitamment de ses fonctions de chef de gouvernement – pour la 3e fois… –  un an plus tôt et déjà condamné à l’inéligibilité à vie, l’homme fort et industriel prospère du Punjab a été jugé par contumace la semaine passée (6 juillet) par une cour anti-corruption à une peine de prison de 10 ans (assortie d’une amende de dix millions de dollars), pour avoir dissimulé la propriété de divers biens immobiliers de standing dans la capitale britannique, mise en lumière plus tôt par les révélations des Panama Papers. La presse pakistanaise du 11 juillet rapporte le souhait du ‘’Lion du Punjab’’ de regagner le territoire national ces prochains jours pour répondre devant la justice des faits qui lui sont reprochés ; une hardiesse qui pourrait directement le mener en prison, nonobstant l’accueil et le soutien enfiévré de ses millions de sympathisants.

Si près de la convocation de l’électorat devant les urnes, la concomitance des révélations et des deux condamnations associées ne doit naturellement rien au hasard. Cette configuration guère anodine servirait a priori les intérêts de la très influente caste des généraux – sur laquelle les responsables politiques disposent de fort peu de prises… -, notoirement hostile à l’ADN démocratique de la PML-N et du PPP. Mais également ceux de la 3e formation politique représentée dans les enceintes parlementaires nationales, le Mouvement du Pakistan pour la Justice du très médiatique Imran Khan, dont on dit du côté d’Islamabad et de Lahore qu’il serait en des termes bien plus « chaleureux » avec la haute hiérarchie militaire. Celle-ci verrait bien cette icône sportive assumer les fonctions de chef de gouvernement (PTI) et ainsi rompre l’habitude de confier la gestion des affaires nationales à la PML-N du clan Sharif ou au PPP de la dynastie Bhutto ; surtout si le nouveau venu s’avère à l’écoute des souhaits et valide sa feuille de route auprès de l’omnipotente Pakistan army

Du Punjab au Sindh, de Peshawar à Quetta, la population pakistanaise observe le jeu des différents acteurs, jauge les chances de chacun à mesure qu’approche le jour du scrutin. Un exercice sous haute surveillance : plus de 350 000 hommes seront déployés pour maintenir l’ordre et prévenir d’éventuelles velléités de violence ; de la part du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) par exemple, la ‘branche pakistanaise’ de l’insurrection radicale talibane, dont les actions terroristes sur le territoire national sont responsables ces dernières années d’un bilan humain considérable. L’attentat-suicide meurtrier (20 victimes) perpétré par ces derniers à Peshawar (nord-ouest du pays) en matinée du 11 juillet en atteste tragiquement.

Diverses capitales régionales – au premier rang desquelles New Delhi, Kaboul et Pékin – prêtent une attention particulière à ce rendez-vous électoral animant le voisin pakistanais. Dans la première citée, les autorités indiennes espèrent profiter d’une possible alternance politique à Islamabad pour sortir de l’impasse et engager avec le futur 1er ministre pakistanais un chapitre bilatéral moins heurté, plus constructif. Une perspective qui aurait pour conséquences heureuses d’abaisser le niveau de tension dans la volatile région disputée du Cachemire – au plus haut depuis deux étés –, de réduire la volumétrie et l’intensité des incidents entre forces armées respectives à la frontière séparant les parties du Cachemire administrées par New Delhi (l’État du Jammu-et-Cachemire) et par Islamabad (Azad Kashmir), enfin, de réduire l’action sur le sol indien de diverses organisations terroristes (Lashkar-e-Toiba, Jaish-e-Mohamed) elles aussi impliquées dans une kyrielle d’attaques et de tragédies humaines.

Du côté de Kaboul, l’identité du futur chef de gouvernement du voisin oriental – autant que ses desseins à l’égard de l’exsangue et éreintée République afghane – importe également beaucoup, tant la population que  les autorités qui escomptent ici encore une politique pakistanaise plus assistante qu’ingérante, plus généreuse que pernicieuse, alors que les forces de sécurité afghanes composent (après déjà dix-sept années de conflit…) de plus en plus difficilement avec une insurrection talibane qui elle ne semble guère sur le point de rompre, et dont on ne présente plus les liens historiques avec les services de renseignements pakistanais, dont la redoutée InterServices Intelligence (ISI).

Bien entendu, les dossiers indien et afghan du prochain chef de gouvernement pakistanais – sensibles au plus haut point pour tout dépositaire de l’autorité, qu’il soit civil ou militaire – ne sauraient, quelle que soit l’identité du 21e Premier ministre (depuis 1947), relever de sa seule analyse ou compétence ; l’influente et peu conciliante caste des généraux aura comme de coutume (depuis le premier coup d’État militaire en 1958…) le premier et le dernier mot sur ces sujets de politique extérieure.

Enfin, la plus lointaine Amérique porte également un intérêt particulier aux enjeux électoraux de ‘’l’allié’’ pakistanais ; ce, quand bien même les rapports entre Washington et Islamabad se seraient très sensiblement refroidis depuis l’entrée en fonction du Président Trump, décidé à laisser moins de latitude que ses prédécesseurs aux autorités (civiles et militaires) de ce pays d’Asie méridionale, convaincu de la nécessité de ne plus aveuglement poursuivre une généreuse assistance militaire alors même que des talibans pakistanais (TTP) viennent à frapper régulièrement des cibles civiles et militaires, afghanes et étrangères (OTAN ; États-Unis), sur le sol afghan.

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[1] 71 ans après le départ de la couronne britannique et la naissance de la République du Pakistan.

[2] Au Baloutchistan notamment.

[3] Nonobstant l’existence de réserves de gaz naturel et d’un potentiel hydroélectrique conséquents.

[4] Assassinée voilà une douzaine d’années dans un attentat perpétré à Rawalpindi (banlieue de la capitale Islamabad), dans des circonstances toujours entourées de flou…

Classement mondial des universités : comment combler le retard français. Entretien avec Clarisse Berthezène

Institut Montaigne - ven, 13/07/2018 - 15:35

Le septième classement des meilleures universités du monde, établi par le cabinet Quacquarelli Symonds (QS), n’identifie que trois universités françaises parmi les 100 premières, les universités anglo-américaines occupant le haut du classement. Que faut-il retenir du QS World University Rankings 2019 ? Quelles leçons en tirer pour voir la France mieux classée…

Lituania, Letonia y Estonia y la consolidación euroatlántica regional del Báltico

Real Instituto Elcano - ven, 13/07/2018 - 13:41
Rafael José de Espona. ARI 89/2018 - 13/7/2018

La región del Báltico se ha ido consolidando sobre la base de la cohesión geoestratégica de Lituania, Letonia y Estonia y su decidida pertenencia a la UE y la OTAN.

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