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Diplomacy & Defense Think Tank News

Arbeit, Künstliche Intelligenz & Robotik: Ethische Reflektion bei Mensch – und Maschine!

Konrad Adenauer Stiftung - jeu, 30/08/2018 - 00:00
Die Digitalisierung der Arbeitswelt erfordert die Förderung von Schlüsselkompetenzen. Welche das sind und was es noch braucht, war jetzt Thema in Wittenberg.

Cette modification des règles électorales américaines qui pourrait produire un duel Trump / Bernie Sanders en 2020

IRIS - mer, 29/08/2018 - 17:57

Quels seront les effets politiques d’une telle réforme sur le parti ? Dans quelle mesure ce changement peut-il avantager la ligne politique défendue par Bernie Sanders au sein du parti ?

Dans un contexte politique et social très chargé, tant aux Etats-Unis que dans le reste du monde, cette mesure est quasiment passée inaperçue. Pourtant, elle est effectivement de première importance et pourrait changer la physionomie de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis.

On s’en souvient, Bernie Sanders a mené une croisade incessante, virulente et bruyante contre le système des super-délégués dans les primaires démocrates.

Il faut rappeler qu’il s’agit d’un procédé qui permet à la direction du parti de s’assurer que le candidat sélectionné ne s’écartera pas trop au final de la ligne traditionnelle du parti, qui consiste à rester à équidistance entre les plus modérés et les plus radicaux. En ne se fâchant avec personne, cela assure ainsi la base la plus large dans le but de remporter l’élection.

Bernie Sanders a dénoncé l’entourloupe anti-démocratique, alors que la jeunesse se mobilisait très fortement autour de son nom et de ses idées, au grand dam des démocrates de l’establishment. Il a montré qu’il n’avait pas tort car le choix des électeurs a souvent été « corrigé » par ces grands électeurs : ainsi, à titre d’exemple, Bernie Sanders à battu Hillary Clinton de plus de 14 points dans le Wisconsin, remportant 49 délégués. Mais, grâce au système des supers-délégués, constitués de cadres du parti, d’élus, ou d’anciens élus, qui ont très majoritairement fait le choix de l’ancienne ministre des affaires étrangères, l’écart a finalement été gommé : dans ce même exemple du Wisconsin elle a remporté 47 délégués de son côté, bien plus que ce qui correspondait à son score pourtant beaucoup plus faible que son opposant, ce qui a réduit à néant la victoire pourtant indiscutable de Sanders dans cet état. Et, au fil des primaires, état après état, le parcours de Bernie Sanders est devenu un parcours du combattant, quasiment perdu d’avance d’ailleurs. Bien entendu, il en aurait été tout autrement si ce système de parachute très favorable à Hillary Clinton n’avait pas existé.

Les partisans du système des super-délégués répondent toutefois que cela permet de ne pas laisser émerger un candidat du type de Donald Trump. Et il est vrai que les républicains n’ont pas un tel système, ou son équivalent.

Selon un sondage récent réalisé par Politico – Morning Consult, on peut constater que Bernie Sanders domine les sondages d’opinion, avec une avance de 12 points sur Donald Trump. Dans quelle mesure une nouvelle candidature de Bernie Sanders pourrait-elle effectivement tourner à l’avantage du Sénateur du Vermont ?

La cote personnelle de Bernie Sanders reste en effet très haute depuis l’élection. Il a su développer des thèmes qui ont touché les jeunes, notamment la proposition d’imposer a gratuité pour les études à l’université alors que c’est un véritable problème outre-Atlantique et qu’il faut le plus souvent s’endetter très lourdement pour espérer pouvoir suivre sereinement des études supérieures. Partant de cette idée, toutes ses propositions tournées contre le capital, les élites et visant à gommer les inégalités ont également rencontré un énorme succès. Le caractère injuste du système des super-délégués, qui lui a donc barré la route de l’élection générale, a renforcé ce sentiment très fort de la part d’une jeunesse qui est souvent inquiète pour son avenir et ne croit plus dans les vielles recettes de la politique et de ceux qui les portent depuis si longtemps. Etonnamment Bernie Sanders, qui est loin d’être jeune, est devenue une icône. Son âge lui a permis aussi d’avancer la promesse qu’il ne se présentait que pour effectuer un seul mandat et d’être crédible auprès de son électorat potentiel, loin de ces velléités que l’on soupçonne souvent chez les hommes politiques de poursuivre la conquête du pouvoir pour leur satisfaction personnelle. Tout aussi étonnamment, personne ne semble remarquer qu’il est encore plus vieux aujourd’hui et personne ne lui propose de se mettre sur la touche : sa candidature semble assez inéluctable et il devrait à nouveau figurer sur la ligne de départ dès l’année prochaine, à l’âge donc où il promettait la dernière fois de se retirer.
Quand on regarde les concurrents potentiels qui s’annoncent autour de lui, on est frappé tout d’abord par le grand âge de la plupart d’entre eux : les plus anciens leaders démocrates semblent tous penser que leur tour est arrivé et qu’ils sont tous la bonne personne pour battre Donald Trump. A ce jeu-là, toutefois, nul doute que Bernie Sanders, qui a eu le courage de se lancer face à Hillary Clinton en 2016, a capitalisé déjà suffisamment pour faire la différence dans son camp. Le choix de la direction du parti de reléguer le système des grands électeurs à un simple recours en cas de vote bloqué lors de la convention, donne en effet un grand avantage à Bernie Sanders ; il pourrait cette fois faire la différence avec les candidats plus modérés, et en particulier Joe Biden qui est très largement annoncé dans cette course également.

En quoi une telle situation marquerait-elle une rupture, aussi bien pour le parti démocrate, d’une part, que pour le pays ?

Le côté inédit de la campagne 2020 sera le positionnement des deux candidats principaux, se voulant l’un comme l’autre les champions de la rupture et les porte-paroles des mécontents : Trump et Sanders, ou qui que soit le candidat qui émergera au parti démocrate, seront très certainement portés par les plus radicaux dans leur partis respectifs.

C’est une situation très dangereuse pour l’un comme pour l’autre car les plus modérés vont se sentir orphelins : on a vu que le parti républicain a mal vécu le montée du trumpisme ; le parti démocrate pourrait à son tour mal vivre la montée des « liberals », ce qui dans le sens américains signifie très « à gauche ». Cette situation en rappelle d’autre dans l’histoire américaine comme quand, en 1948, quatre candidats se sont affrontés dans ce scrutin majeur, ou en 1968, lorsque George Wallace est venu confisquer 13,5% des voix et a remporté 5 états dans le sud, ou encore en 1992, quand la candidature de Ross Perot a fait basculer le scrutin, donnant la victoire à Bill Clinton alors qu’elle tendait les bras à George H. Bush.

The devil is in the detail: administrative and fiscal challenges in implementing River Basin Management in Mongolia

The concept of river basin management calls for managing water resources at the river basin level in order to promote the sustainable use of water resources. Often this goes along with the introduction of river basin organisations (RBOs) as special purpose organisations. However, particularly in developing countries, RBOs often suffer from insufficient funds. Fiscal decentralisation involves shifting certain fiscal responsibilities to lower levels of government. Decentralisation could thus provide a source of funding for RBOs, depending on how tasks and funds are allocated among RBOs and general-purpose jurisdictions. This briefing paper examines administrative and fiscal aspects of river basin management and analyses whether fiscal decentralisation supports or counteracts the funding of river basin management. We present the example of Mongolia, where in recent years the processes of RBO institutionalisation and fiscal decentralisation have occurred in parallel. More specifically, we analyse i) how competencies for various water governance functions between RBOs and other bodies at the sub-national level are formally allocated, ii) which de jure and de facto funding arrangements are in place, and iii) what this implies for the coordination and sustainability of water resource use.
We find that despite a broad division of labour among administrative units, a high level of overlap exists, for instance in the areas of data management, water law enforcement and implementation of water protection measures.
In terms of financing water governance, River Basin Authorities (RBAs) are primarily financed through the national budget and aimag (province-level) environmental authorities (AEAs) through sub-national province budgets. However, uncertainties exist regarding the allocation of water-use fees. In practice, funds available to RBAs only cover fixed costs. AEAs have somewhat higher budgets, but do not necessarily use these funds for water-related projects nor do they earmark water-use fees. Inconsistent legal provisions on water-use fees have led to competition between AEAs and RBAs, but also to initial collaborative arrangements. We conclude that in Mongolia, fiscal decentralisation and river basin management are, so far, hardly mutually supportive and we recommend a number of legal and financial adjustments. In particular, we recommend that
  • responsibilities be distributed more clearly to reduce overlap and uncertainty;
  • legal inconsistencies regarding water-use fees be clarified;
  • funding be arranged according to tasks; and
  • funding for RBAs be increased and minimum state-funding be provided to river basin councils (RBCs), so they can fulfil their mandates.

The Future of Opposition in Turkey

SWP - mer, 29/08/2018 - 00:00

Muharrem Ince was the presidential candidate of the Republican People’s Party (CHP). The election results did not reflect the hopes Ince had created, and his ineptitude in managing the post-election process further undermined his popularity and credibility. However, Ince’s inclusive appeals throughout the campaign suggest a potentially successful approach for opposition parties in general and the CHP in particular. To challenge President Erdogan effectively, they need to mitigate the significance of identity politics.

40 Jahre KAS im Saarland: Demokratie ist unsere Verantwortung

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 29/08/2018 - 00:00
Seit 40 Jahren engagiert sich die KAS im Saarland für eine Stärkung von Freiheit und Demokratie. Am Dienstag wurde der runde Geburtstag in Saarbrücken gefeiert.

Kroatischer Ministerpräsident: „Wir wollen Teil Kerneuropas sein“

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 29/08/2018 - 00:00
Der kroatische Ministerpräsident Andrej Plenković hat in Berlin für einen Beitritt seines Landes zur Eurozone und zum Schengenraum geworben.

Mythos oder Realität?: Online-Radikalisierung

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 29/08/2018 - 00:00
Das Internet ist ein wichtiger Radikalisierungsfaktor - unter vielen. Die neue Ausrichtung auf die Online-Radikalisierung von Kindern gibt Anlass zur Sorge.

Online-Radikalisierung

Konrad Adenauer Stiftung - mer, 29/08/2018 - 00:00
Die Radikalisierung junger Menschen in die Ideologien extremistischer und terroristischer Vereinigungen ist seit Jahren ein wichtiges sicherheitspolitisches Thema. Insbesondere der Aufstieg des sogenannten Islamischen Staates hat die Frage aufgeworfen welche Rolle das Internet und soziale Medien in Radikalisierungsprozessen spielen und welche neuen Herausforderungen der technologische Fortschritt in diesem Bereich bringt.

Objectif Europe : le match Paris-Berlin des nouvelles stratégies pour prendre la main sur l’Union

IRIS - mar, 28/08/2018 - 18:00

Comment évaluer les intentions de la stratégie allemande ? Comment analyser celle-ci comparativement à la stratégie d’Emmanuel Macron sur la question européenne ?

Plusieurs éléments de nature assez différente se sont effectivement alignés pour faire évoluer la stratégie institutionnelle de Berlin en ce sens.

En premier lieu, l’image de Jens Weidmann s’est pour ainsi dire démonétisée sur la scène politique allemande depuis le plus fort de la contestation aux politiques d’achats de titres de Mario Draghi, vers 2015.

Le Président de la Bundesbank s’est épuisé à crier au loup de l’hyperinflation, sans offir une quelconque réflexion à même de s’ancer dans l’histoire intellectuelle de l’ordolibéralisme ni d’inspirer un début d’orientation tangible.

Après la dissipation des craintes quant à un épisode d’hyperinflation, la ligne Weidmann a commencé à apparaître aux yeux de nombreux dirigeants allemands davantage comme un facteur d’explosion de la zone euro en temps de crise que comme un rempart contre l’hyperinflation et la dévalorisation de la monnaie unique. L’attachement à l’euro n’est certes que relatif sur le fond politique en Allemagne, et les taux d’intérêt nuls font grincer des dents autant les légions de retraités que les banques et les compagnies d’assurance. Néanmoins, la plupart des courants politiques, et notamment celui d’Angela Merkel, rejettent le spectre d’un éclatement de l’union monétaire, qu’ils ont tendance à juger contraire aux intérêts économiques de leur pays.

Par ailleurs, Jens Weidmann agit à l’évidence comme un épouvantail pour l’ensemble des pays du sud de la zone euro. Sa nomination à la présidence de la BCE n’est envisageable du point des pays latins qu’en cas d’avancée, même très modeste, vers la notion d’union fiscale. Cette notion est synonyme de suicide politique sur la scène politique allemande, et c’est avec une aisance déconcertante qu’Angela Merkel a pu balayer le coeur des propositions d’Emmanuel Macron et élgoiner sans cesse l’horizon de ses concessions, minimes dans tous les cas de figure. Là où la plupart des observateurs mondiaux attendaient tout de même une négotiation serrée, l’approche de Paris resposait plutôt sur l’idée que le gouvernement allemand récompenserait généreusement les réformes structurelles françaises par l’acceptation d’un bond en avant fédéral dans la zone euro, allant ainsi dans le sens de l’Histoire universelle. La nomination de Jens Weidmann devait venir rassurer l’électorat allemand, en 2019, quant à la nature stricte de l’union monétaire, après des concessions qui risquaient de s’avérer tout de même non-négligeables vers le parachèvement de la zone euro.

Comme le caractère non-négligeable de la réforme de la zone euro apparait désormais en pointillés, il n’est plus d’un grand intérêt pour Berlin d’imposer Jens Weidmann, dont la nomination apparaît plutôt comme un luxe inutile, et potentiellement dangereux lors de la prochaine crise. D’autant plus que la même approche de resserrement monétaire peut être appliquée dans le fond par un président de la BCE qui serait éventuellement finlandais ou néerlandais, renforçant au passage l’idée que l’Allemagne n’est pas isolée dans sa vision de la gestion monétaire. De plus, en cas de nouvelle crise, un président de la BCE qui serait issu de l’un de ces deux pays pourrait tout de même s’orienter vers des mesures de relance monétaire, sous la pression de la France et du sud de la zone, alors que Monsieur Weidmann aurait à incarner une ligne intransigeante en toute circonstance.

Quels sont les éléments qui ont pu alimenter la réflexion d’Angela Merkel sur cette question ? Des prises de positions de Donald Trump à l’égard de l’Europe, de la situation énergétique qui semble préocupper Berlin, à la première année de mandat d’Emmanuel Macron, comment s’est forgée cette stratégie allemande ?

Il y a moins de deux ans, Wolfgang Schäuble, alors ministre des Finances, n’hésitait pas à accuser très sérieusement Mario Draghi d’être l’un des principaux responsables de la montée de l’AfD en Allemagne. Bien que les populistes allemands se soient lancés en 2013 sur l’idée de l’opposition à l’euro, le débat allemand s’est à l’évidence déplacé vers la question migratoire depuis 2015, aussi bien en ce qui concerne la dynamique populiste que les divisions au sein du bloc conservateur CDU-CSU.

Aux Etats-Unis, au tournant de la décennie, le populisme était incarné par la mouvance Tea Party qui avait tendance à se concentrer sur les questions monétaires et sur l’opposition à la politique de relance de Ben Bernanke à la Réserve fédérale.
Puis le populisme à la Trump, radicalement différent, a balayé ce mouvement. La situation est évidemment différente en Allemagne, mais la question monétaire qui était au coeur de la montée du populisme ne l’est plus vraiment non plus. Des sujets plus tangibles que les menaces d’hyperinflation, comme la politique migratoire et la politique énergétique, sont au centre du débat politique allemand et nourissent des lignes de fracture qui ne cessent de menacer Angela Merkel. Un contrôle accru sur la Commission européenne pourrait lui permettre d’orienter l’agenda européenne dans un sens qui lui soit plus favorable dans les débats nationaux. L’ultimatum que lui avait lancé en juin dernier le ministre de l’Intérieur Host Seehofer, exigeant qu’elle obtienne un durcissement de la politique migratoire à l’échelle européenne, avait parfaitement illustré la problématique à laquelle est confrontée Angela Merkel dans son rapport au jeu européen.

La nomination d’un allemand à la tête de la commission n’est évidemment pas garantie et dépendra aussi de la réussite ou de l’échec de l’objectif de reconfiguration du parlement européen poursuivi par Emmanuel Macron, mais notons dans tous les cas que les différents noms qui circulent ne seraient pas équivalents. L’élection/nomination de Manfred Weber, qui est chef de fil du PPE au Parlement européen et qui appartient à la CSU bavaroise, mettrait au coeur de l’agenda européen les sujets qui sous-tendent les débats actuels au sein de la CDU-CSU.

Celle de Peter Altmayer, l’actuel ministre de l’Economie, constituerait un relai plus direct de la politique d’Angela Merkel à l’échelle européenne.

En 2014, le gouvernement allemand avait poussé la candidature de Jean-Claude Juncker, alors atteint par son scandale luxembourgeois, malgré l’opposition acharnée de David Cameron. La faiblesse politique du Président de la Commission avait atteint son paroxysme à la suite d’une campagne de dénigrement personnel dans la presse allemande peu de temps après. Le repositionnement allemand sur la Commission a commencé il y a de cela quelque mois avec la nomination très controversée de Martin Selmayr au poste de Secrétaire général de la Commission. Le repositionnement de la stratégie de l’Allemagne sur le jeu institutionnel européen suit précisément l’évolution rapide du débat politique sur la scène nationale.

Comment anticiper ce que pourrait devenir l’Europe et la zone euro dans le schéma qui semble avoir la préférence d’Angela Merkel ? Comment peuvent s’inscrire les ambitions d’Emmanuel Macron dans ce schéma alors que le président français déclarait, ce lundi 27 août lors de son discours à la conférence des ambassadeurs « Je vous le dis avec gravité et avec humilité : ce combat européen ne fait que commencer. Il sera long, il sera difficile. Il sera au centre de l’action de la France tout au long de mon mandat. dans ce schéma ?

On voit deux approches clairement distinctes. Angela Merkel, sous le coup de la crise politique à laquelle elle est confrontée, tente de tirer parti, tant bien que mal, de la réorientation du débat européen. On l’avait vu sur la crise migratoire lors du sommet de juin dernier où elle s’était même précipitée à annoncer les détails d’accords avec des gouvernements qui ont rapidement démenti. A ce stade, la stratégie d’Angela Merkel passe par une influence très fortement accrue sur les institutions européennes qui peuvent faciliter sa tentative visant à se remettre sans cesse au coeur du jeu politique allemand, où elle apparaît fortement affaiblie. La BCE n’est pas, à ce stade de la crise politique allemande, l’enjeu le plus important pour la classe politique allemande, alors que la Commission peut être d’une plus grande utilité. La Chancelière n’a eu de cesse de réorienter le débat engagé par Emmanuel Macron sur les moyens financiers de la zone euro vers l’idée d’un renforcement des moyens et des prérogatives liées à la Commission. Le discours européen d’Emmanuel Macron reste centré sur l’idéal d’un grand bond en avant institutionnel au sein de la zone euro davantage que sur une stratégie économique de rééquilibrage entre pays. Alors que la politique européenne est en proie à une reconfiguration brutale, la focalisation sur un idéal institutionnel hors de portée risquerait de faire l’impasse sur les intérêts réels de l’économie française, dans un contexte de révolution technologique à l’échelle mondiale.

HSS-Interview: Fünf junge chilenische Gemeinderäte zu Gast in Bayern

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 28/08/2018 - 14:18
In Chile wächst eine neue Generation engagierter Politiker heran. Sie sind jung, technikaffin, haben realistische Pläne für ihre Städte und Gemeinden und wollen einen Aufbruch. E-Government, Elektromobilität, nachhaltige Abfallverwertung, für die jungen Gemeinderäte gab es auf ihrer Reise durch Bayern viel zu besprechen.

Climate and Security Revisited

SWP - mar, 28/08/2018 - 00:00

Germany will hold a non-permanent seat on the UN Security Council in 2019 and 2020, and has announced that climate fragility will be one of its priorities. However, the Council members’ interest in climate change and willingness to debate improving preparation for its security implications are very mixed. In continuing the follow-up to the Swedish-led debate of July 2018, Germany will face three challenges. First, adding value for all parties involved, the vulnerable developing countries as well as the permanent five countries in the Security Council. Second, matching ambitions with resources; in particular, Germany’s credibility as a climate policy leader needs to be maintained and engagement needs to be pushed at the highest level possible. Third, managing expectations on possible Security Council progress on this non-traditional security issue in the next two years. Diplomatic efforts should improve information flows for countries suffering from climate change impacts, intensify connections across forums inside and outside the UN, and lay out what can actually be achieved through the Security Council.

Les « Démocrates de Suède » : un vote anti-immigration

Fondapol / Général - lun, 27/08/2018 - 19:41

Le comportement électoral des Suédois lors des élections législatives du 9 septembre 2018 fournira de nouvelles indications sur l’état d’une opinion publique dans une Europe confrontée aux défis de l’immigration et de l’intégration. Cette étude présente les “ Démocrates de Suède ”, un parti nationaliste et anti-immigration dont la percée électorale de 2010 n’a cessé […]

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Les Suédois et l’immigration, fin du consensus ? (2)

Fondapol / Général - lun, 27/08/2018 - 19:16

Considérée comme la grande référence du modèle social-démocrate européen, la Suède a longtemps bénéficié d’une solide réputation de pays consensuel. Cependant, ce pays semble désormais confronté à des défis inédits. Il faut noter en particulier l’apparition de nouvelles formes de criminalité favorisées par le développement de zones d’exclusion sociale résultant de problèmes liés à l’immigration […]

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Les Suédois et l’immigration, fin de l’homogénéité ? (1)

Fondapol / Général - lun, 27/08/2018 - 18:35

L’histoire de l’immigration en Suède est unique. Ce pays est longtemps resté une société homogène jusqu’à ce qu’une immigration récente mais massive modifie sensiblement sa composition démographique. Ces vingt dernières années, la Suède a vu la part de sa population non occidentale passer de 2 % à 15 % de la population totale, soit une […]

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Mais que se passe-t-il en mer de chine méridionale ?

IRIS - lun, 27/08/2018 - 18:03

Dans un rapport publié la semaine dernière, le département de la défense américain avertit sur la possible introduction de matériel nucléaire par Beijing en mer de chine méridionale suscitant l’inquiétude de Manille. Si elle se vérifie, que penser de cette introduction compte tenu de l’accord de la Chine pour adhérer un code de conduite dans la région ?

Le code de conduite associant la Chine et les pays de l’Asean sur la mer de Chine méridionale, s’il a le mérite de rompre avec une tradition d’approches bilatérales peu propices à un règlement définitif des différends, reste une promesse plus qu’une réalité consommée. Difficile de savoir s’il sera respecté par les différents acteurs engagés d’une part, difficile aussi de savoir quelle interprétation de l’équilibre dans la région est faite par les acteurs concernés. En clair, ce code de conduite est fragile.

Cependant, mettre en avant les capacités nucléaires chinoises (nous parlons ici des sous-marins nucléaires) dans la zone comme un nouveau problème est faire preuve d’une très grande hypocrise. D’abord parce que le patrouillage de ces engins dans la zone ne date pas d’hier et ne concerne pas que la Chine, et ensuite parce que la base navale au sud de la province de Hainan est directement orientée vers la mer de Chie méridionale. En clair, les sous-marins chinois doivent nécessairement passer par cette zone pour entrer et sortir de leur base. Le problème serait cependant plus sensible si la présence de matériel nucléaire stationné dans les îles polderisées était avérée. Mais cela ne semble pas être actuellement le cas.

Posons plutôt le problème à l’envers, en nous demandant à quoi doit servir un rapport de ce type. Les inquiétudes, sans doute légitimes, exprimées par des acteurs de la région sont la réponse. Dans le jeu de dupes que se livrent Washington et Pékin, l’objectif est de s’attirer la sympathie des acteurs régionaux, et la diabolisation de l’autre est l’arme la plus efficace.

Le président Philippin Rodrigo Duterte le 17 août a déclaré penser que la Chine « sera juste » dans ses revendications en mer de Chine et que les Philippins verront peut-être Beijing comme « un bon voisin ». Cette vision du président philippin n’est-elle pas très optimiste considérant les activités de la Chine dans les Spratley’s Islands et compte tenu du fait que, selon un sondage, huit philippins sur dix pensent que la Chine ne devraient pas être laissée sans surveillance dans les eaux pouvant être revendiquées par les Philippines ? Que penser de l’attitude de Rodrigo Duterte sur cette question ?

Depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans, Rodrigo Duterte a alterné le chaud et le froid dans la relation avec la Chine. Il déclarait encore en mai dernier qu’il était prêt à la guerre avec la Chine si cette dernière ne respectait pas ses engagements… Derrière ce qui ressemble à une ambivalence se cache un style fondé sur une approche très réaliste (et sans doute propre au populisme de Duterte, qui cherche avant tout à asseoir son leadership et sa crédibilité en interne), et qui ressemble parfois dans la méthode à ce que fait Donald Trump aux Etats-Unis, à savoir jouer sur une rhétorique musclée pour étendre le champ de la négociation. Le problème est que les Philippines ne sont pas les Etats-Unis, et les propos du président philippin sont ainsi à mettre en relation avec les capacités dont il dispose, a fortiori face à un géant comme Pékin. Mais clairement, il n’est pas dans une logique de confrontation avec Pékin, et privilégie au contraire un rapprochement dont il espère définir les contours et dans lequel il souhaite surtout trouver des avantages. Il ne fait que symboliser une tendance qui se généralise à l’ensemble de la zone, et se caractérise par un principe de soumission à Pékin en échange de faveurs, souvent associées aux projets des nouvelles routes de la soie et les investissements massifs qui l’accompagnent.

L’analyste Ted Galen Carpenter dans une tribune publiée sur « China US Focus » explique que les Etats-Unis devraient faire de modestes concessions à la Chine pour faire baisser les tensions en mer de Chine. Mais n’est-ce pas là la pire des choses à faire et une approche très naïve des objectifs chinois ?

L’idée de faire quelques concessions à la Chine n’est pas nouvelle aux Etats-Unis, et s’inscrit dans une mouvance intellectuelle qui fait la promotion depuis quelques années d’un « Grand Bargain » (grand marchandage) dans la relation Washington-Pékin. Ce marchandage doit, selon ceux qui le défendent, permettre aux Etats-Unis de conserver des acquis en Asie, là où une attitude plus agressive vis-à-vis de Pékin se traduirait inexorablement par un recul de Washington. Ce principe de négociation s’appuie sur une vision réaliste des développements dans la zone et des rapports de force entre grandes puissances, et associe des réflexions géopolitiques et économiques. L’idée est ainsi de trouver un équilibre permettant d’éviter un basculement vers un hégémon et donc, en d’autres termes, de s’assurer que chacune des grandes puissances y trouve son compte. La politique asiatique de l’administration Trump semble accorder au Grand Bargain un certain crédit, en faisant des échanges commerciaux la pierre angulaire de la relation avec Pékin, et en refusant un rapport de force stratégique avec la Chine dans la zone. A l’inverse, et à titre d’exemple, la stratégie du pivot vers l’Asie de l’administration Obama, portée à l’époque par Hillary Clinton, cherchait à maintenir l’hégémon américain dans la zone, notamment en s’appuyant sur plusieurs partenaires régionaux. Cette stratégie n’est pas parvenue à endiguer la montée en puissance chinoise, aussi bénéficie-t’elle désormais de peu de crédit. L’analyse de Ted Galen Carpenter, du think tank conservateur cato Institute, s’inscrit dans cette réflexion. Plutôt que de préconiser un rapport de force qu’il juge contre-productif et presque contre-nature (si on se réfère à l’irrésistible montée en puissance chinoise), il cherche une solution de compromis pouvant permettre aux Etats-Unis de s’associer à la Chine dans la région, plutôt que de chercher à la contrer. L’idée n’est pas mauvaise, et le diagnostic de l’échec de la stratégie du pivot est sans doute pertinent. Problème cependant, il semble sur ce dossier comme sur d’autres que les analystes américains fonctionnent en cercle fermé, sans tenir compte des souhaits de Pékin, tout autant que de ses capacités. Ainsi, que pensent les Chinois du Grand Bargain? C’est sur ce point que la « naïveté » mentionnée ici trouve son sens, et traduit les limites de la politiques asiatique (pour ne pas dire chinoise) de Washington, d’une administration à l’autre.

Pakistan-Chine : des relations (comptables) dangereuses

IRIS - lun, 27/08/2018 - 17:15

Les aléas climatiques saisonniers malmenant durement ces derniers jours le Sud de l’Inde (cf. inondations meurtrières au Kerala) ont en grande partie accaparé l’attention de la communauté internationale, accordant une attention moindre aux événements politiques en cours dans une autre partie du sous-continent indien. En effet, le 18 août, à Islamabad, le Parlement pakistanais investissait Imran Khan, le dirigeant du PTI – récent vainqueur du scrutin parlementaire national du 25 juillet – dans ses nouvelles fonctions de Premier ministre. Un événement politique davantage marqué du sceau de la fébrilité que de la félicité… Ce n’est pas une tâche aisée qui attend le nouveau chef de gouvernement de cette République islamique de 206 millions d’habitants. L’agenda national du nouveau gouvernement déborde effectivement de priorités à prendre à bras le corps : environnement sécuritaire national dégradé, relations avec les pays voisins (Afghanistan, Inde) détériorées, image extérieure abimée, contexte économique sinistré. De l’avis général, c’est entre autres domaines sur ce dernier dossier que l’habileté de cette ancienne gloire nationale du sport doit en priorité s’exercer, tant le contexte comptable domestique s’avère ténu. L’occasion de revenir sur la dimension ‘comptable’ de l’étroite relation sino-pakistanaise, à l’aune des fragilités budgétaires d’Islamabad.

Une thématique d’actualité

Début août, The Heritage Foundation[1], un prestigieux think tank américain, s’interrogeait – comme nombre d’observateurs[2] – sur le risque pour le Pakistan de tomber à court terme dans ce que d’aucuns décrient comme la Debt-Trap Diplomacy de Pékin, arguant que la proximité économique entre la République islamique et la République populaire s’exerce au profit de cette dernière (en sa qualité de créancière), au détriment de la première (en sa position moins avantageuse de débitrice). Le très net déséquilibre comptable s’explique par le fait que Pékin s’est progressivement substituée à Tokyo, à grand renfort de milliards de dollars de prêts consentis – à des conditions financières guère avantageuses pour les finances publiques pakistanaises exsangues[3] – comme premier prêteur d’Islamabad. La déshérence des ressources nationales disponibles et la raréfaction des financements extérieurs vers le Pakistan – le fait principalement de son image extérieure écornée – ont mécaniquement fait au fil du temps de la Chine, par ailleurs déjà l’alliée stratégique ‘naturelle’ du Pakistan, sa principale source de financement. Une évidence que l’on observe tout particulièrement dans le secteur – très consommateur en ressources – du financement des infrastructures, domaine où la seconde nation la plus peuplée d’Asie méridionale affiche des carences majeures ; et où l’ambitieuse Chine abonde en velléités de financement de projets industriels et énergétiques dans le sous-continent indien et au-delà…

OBOR / BRI / CPEC : des acronymes servant (en priorité) les desseins de l’ex-empire du Milieu

En situation chronique de crise énergétique[4] et de raréfaction des sources extérieures de financement[5], le Pakistan peut opportunément compter sur la trésorerie abondante de la République populaire voisine et de sa kyrielle de projets énergético-industriels, articulés autour de l’ambitieux projet de nouvelles routes de la soie ou OBOR (One Belt One Road) / BRI (Belt and Road Initiative). Partie intégrante de ce projet international majeur – mais controversé pour nombre d’experts -, le China-Pakistan Economic Corridor (CPEC, d’un coût global supérieur à une soixantaine de milliards de dollars[6] !) donne la mesure des besoins de l’un (Pakistan) et des arguments comptables de l’autre : le partenaire chinois devrait a minima financer les trois quarts de cette coûteuse entreprise bilatérale, à des conditions comptables pas forcément des plus avantageuses[7] ; pour un allié stratégique qui plus est.

Ce CPEC envisage nombre de projets dont le plus connu est le développement du port en eau profonde – et sa zone industrielle (Gwadar Special Economic Zone) – de Gwadar sur la mer d’Arabie (littoral du Baloutchistan), dont la gestion fut confiée en 2015 à un prestataire chinois pour un bail de longue durée (43 ans) …

État (précaire) de l’économie

Ces financements colossaux se conçoivent dans un cadre économique national ténu, nonobstant une croissance somme toute convenable ces trois dernières années (croissance moyenne annuelle du PIB + 4,7%). Classée en position peu flatteuse par la Banque mondiale[8], l’économie du ‘pays des purs’ affiche selon la State Bank of Pakistan une dette extérieure préoccupante (de l’ordre de 92 milliards $) très orientée à la hausse dernièrement. Une situation de grande fragilité comptable alors que les réserves de changes ne couvrent actuellement qu’à peine deux mois d’importations et que le service de la dette est jugé « intenable’ » à court terme par une batterie d’experts.

La jurisprudence régionale : un florilège inquiétant

À l’instar du Center for Global Development (Washington), certains lanceurs d’alerte évoquent les risques que l’ambitieuse BRI chinoise fait peser sur l’équilibre économique de divers gouvernements régionaux complaisants : le Sri Lanka et le financement par Pékin – en échange du management pour 99 ans … – de l’exorbitant port en eau profonde de Hambantota (8 milliards $), le projet pharaonique (autour de 10 milliards $) peu ou prou similaire de zone économique spéciale de Kyaukphyu en Arakan (Birmanie), figurent parmi les manifestations les plus parlantes.

Un début de prise de conscience ?

Certaines capitales régionales ont récemment évoqué auprès de leur partenaire chinois leur réticence à creuser davantage leur dette publique pour des projets industriels contestés par leur population ; c’est notamment le cas de Katmandou (Népal) qui, en novembre dernier, annula la construction d’un barrage hydroélectrique (financée et réalisée par la Chine) initialement paraphée avec Pékin. Islamabad sembla du reste s’inspirer de cet exemple népalais puisque le mois suivant (décembre 2017), elle annula le financement par la Chine de la construction d’un mégabarrage hydroélectrique (4500 MW) au coût prohibitif (14 milliards $). Début août, le ministère des Finances birman annonçait que le très ambitieux projet portuaire de Kyaukphyu en Arakan, développé par la société chinoise Citic Group, serait nettement revu à la baisse pour ne pas pénaliser le budget national[9]. Tout récemment, le 21 août, le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad officialisait l’annulation de deux coûteux mégaprojets soutenus par la Chine – l’East Coast Rail Link et le Trans-Sabah Gas Pipeline –, mentionnant la nécessité de réduire la dette nationale et d’éviter un possible défaut de paiement[10]

Changement de cap à Washington : tout bénéfice pour Pékin ?

En début d’année, l’administration américaine, sous la houlette du tempétueux locataire de la Maison-Blanche, a ‘réajusté’ sa traditionnelle mansuétude vis-à-vis du Pakistan, dans la foulée d’un tweet (le 3 janvier 2018) du chef de l’exécutif américain : « Les États-Unis ont bêtement donné 33 milliards de dollars d’aides au Pakistan ces quinze dernières années (…). Le Pakistan n’a rien fourni en retour, si ce n’est des mensonges et de la duplicité, prenant nos dirigeants pour des idiots (…). Ils abritent les terroristes que nous chassons en Afghanistan sans grande aide. C’est fini ! »

Plus près de nous, fin juillet, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo confirmait les intentions nouvelles de Washington à l’endroit d’Islamabad, déplorant la perspective qu’un prochain prêt du FMI puisse être alloué au Pakistan, en partie pour rembourser les dettes dues aux créanciers chinois[11]

De l’assistance à la dépendance

Quelques jours après le scrutin parlementaire du 25 juillet, Pékin a octroyé à Islamabad – à la demande des autorités pakistanaises, inquiètes de leur possible insolvabilité à court terme – un prêt de 2 milliards $ ; un trimestre plus tôt (avril), des établissements bancaires chinois avaient déjà consenti un prêt similaire d’un milliard $.

Cette énième manifestation ‘d’empathie’ pékinoise (par ailleurs non gratuite au sens strictement comptable du terme) à l’endroit de l’exsangue Islamabad a un coût dépassant de loin la seule dimension financière. Dans le contexte de reformatage en cours de la « politique pakistanaise » à Washington, de diminution des sources extérieures de financement offertes à Islamabad et d’augmentation exponentielle de ses besoins domestiques, on voit mal le gouvernement Khan être capable de s’exonérer d’un tel parrainage ; nonobstant les dangers évidents associés à pareille dépendance.

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[1] ‘’Is Pakistan About to Be Caught in China’s « Debt-Trap Diplomacy »?, The Heritage Foundation, 8 août 2018.

[2] À l’instar du Straits Times du 19.01.2018 (‘’Pakistan and China’s debt trap diplomacy), de l’Economic Times du 11.12.2017 (‘’A grim reminder for Pakistan how it is sliding into the Chinese debt trap’’) ou encore de l’Express Tribune (Pakistan) du 11.12.2017 (‘’CPEC could develop into Pakistan’s debt trap’’)

[3] Dans son édition du 18 août 2018, le New York Times estime à 10 milliards $ les réserves de changes du Pakistan, soit à peine de quoi couvrir deux mois d’importations.

[4] Le 18 août 2018, première journée en fonction du nouveau Premier ministre Imran Khan, une énième coupure de courant plongea dans le noir des heures durant, Karachi, 1er pôle démographique et économique national…

[5] Depuis la fin des années 80, le FMI a consenti une douzaine de prêts au Pakistan ; un 13e serait considéré prochainement, malgré les réticences des États-Unis, son principal contributeur.

[6] Dont la moitié, environ, concentrée sur des projets énergétiques.

[7] Le taux d’intérêt ‘’classique’’ de la China Exim Bank – entre 2 et 2,5% – ne s’appliquerait pas au financement de l’ensemble des projets ; certains observateurs (FMI ; Centre for Global Development) évoquent des taux bien supérieurs de l’ordre de 5%.

[8] Au 147e rang sur 190 pays évalués par l’étude Doing Business (http://francais.doingbusiness.org/rankings).

[9] South China Morning Post, 2 août 2018.

[10] ABS-CBN News, 21 août 2018.

[11] Reuters, 31 juillet 2018.

Energiewende: Regional erzeugte Energie regional nutzen

Hanns-Seidel-Stiftung - lun, 27/08/2018 - 15:51
Oberstes Ziel der bayerischen Energiepolitik ist eine sichere, bezahlbare und umweltverträgliche Energieversorgung. Bis Ende 2022 wollen wir schrittweise aus der Nutzung der Kernenergie aussteigen. Derzeit kommt über 40 Prozent der Bruttostromerzeugung in Bayern aus erneuerbaren Energien.

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