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Diplomacy & Defense Think Tank News

Culture, Festival Visa pour l'image

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 03/09/2018 - 02:00
Le Festival International du Photojournalisme de Perpignan se déroule jusqu'au 16 septembre. Il récompense les meilleurs sujets photojournalistiques venus du monde entier. C'est l'occasion à travers des expositions, des projections et des rencontres de revenir sur les meilleurs photo-reportages de l'année.

Culture, Festival Lollapalooza de Berlin

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 03/09/2018 - 02:00
L'édition de Berlin du plus connu des festivals de rock se tient les 8 et 9 septembre. Radiohead, Macklemore et Ryan Lewis, Kings Of Leon, Major Lazer, New Order et Sam Smith figurent parmi les principaux artistes présents. Outre les concerts, le "World of Lolla Berlin" comprend également des galeries de plein air, de l'art, des acrobaties, du théâtre de rue, de la durabilité au Der Grüne Kiez (Le quartier vert) et un monde d'aventure pour les enfants, Kidzapalooza.

Culture, 500ème anniversaire du Tintoret

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 03/09/2018 - 02:00
Pour le 500ème anniversaire de la naissance du peintre vénitien, sa ville de naissance lui rend hommage avec une série d'expositions. Du 7 septembre 2018 au 6 janvier 2019, l'art du Tintoretto sera célébré dans deux lieux prestigieux, de ses premiers succès de jeunesse (Gallerie dell'Accademia) à la vitalité créative de sa maturité (Palazzo Ducale), avec un voyage parmi les chefs-d'œuvre des principales collections privées et publiques du monde.

Culture, Paris Design Week

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 03/09/2018 - 02:00
La Paris Design Week se tient du 6 au 15 septembre. Vous pourrez y découvrir au gré des multiples événements au programme, les designers mondiaux les plus reconnus et les plus prometteurs.

Culture, Art on Paper à Bruxelles

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 03/09/2018 - 02:00
Le Palais des Beaux Arts de Bruxelles accueille Art on Paper, le salon du dessin d'art contemporain du 5 au 9 septembre. Qu'il soit figuratif, abstrait, monumental ou minimaliste, les potentialités du dessin se révèlent infinies. Art on Paper met en scène une vingtaine de shows sélectionnés auprès de galeries belges et internationales.

Culture, Festival du Cinéma Américain de Deauville

Fondation Robert Schuman / Actualités - lun, 03/09/2018 - 02:00
La 44ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville se tient jusqu'au 9 septembre. Avec près de 60 films présentés dont 14 en compétition, cette nouvelle édition du festival promet de combler bon nombre de cinéphiles.

While We Were Planning

SWP - lun, 03/09/2018 - 00:00

How might we have to imagine the Middle East if there were a political thaw between Iran and Saudi Arabia? Could Turkey leave NATO in the near future? What would happen if security-related EU databases were successfully hacked; if South Korea were to arm itself with nuclear weapons; or if an American woman were to head the United Nations? Of course, these situations, as explored in the SWP’s latest Foresight research paper, are only hypothetical. Why address them? Because unexpected events have abounded in international politics in recent years. Brexit; the election of Donald Trump as US President; and Russia’s annexation of Crimea are only the most striking examples. Science and politics should therefore ready themselves for likely future surprises. The Foresight research paper aims to assist with this. We cannot and do not want to predict the future. However, with the help of systematic foresight we can better prepare for unplanned situations. This means improving our view of conceivable – albeit unlikely – developments that would seriously impact on German and European foreign and security policy. It also includes reviewing previous expectations – as this research paper likewise tackles. What actually happened to the battery revolution that was supposed to secure our power supply? Did the negotiation process on the UK’s withdrawal from the EU unfold as experts had anticipated? Such reviews are instructive, and can be used to gain insights for the future.

On US Government Trade Policy

SWP - lun, 03/09/2018 - 00:00

Given the US tariffs on steel and aluminium and further tariff threats, the transatlantic trade relationship remains tense. While EU Commission President Jean-Claude Juncker and US President Donald Trump agreed at their meeting on 26 July to start negotiations to reduce tariffs in several industrial sectors over a period of 120 days, it remains uncertain they can reach a compromise that allows both sides to save face. At the same time, Europe is struggling with an important, but as yet, unanswered question: Is the US government’s trade policy the result of a strategy designed to weaken geopolitical rivals like China, even if it adversely affects close partners such as the EU? Or does Trump really want to break away from the liberal multilateral order? The EU needs to prepare for both possibilities. Support could come increasingly from US companies.

Historische Ereignisse und Gedenktage im September 2018

Hanns-Seidel-Stiftung - sam, 01/09/2018 - 00:00

 

01.09.1938 vor 80 Jahren:
Münchner Abkommen

01.09.1948 vor 70 Jahren:
Konstituierung des Parlamentarischen Rats in Bonn

04.09.1918
100. Geburtstag Gundi Feilner

08.09.1938
80. Geburtstag von Wolfgang Bötsch

10.09.1978
40. Todestag Zita Zehner

11.09.1948
70. Geburtstag Maria Eichhorn

13.09.1948
70. Geburtstag Thomas Helmensdorfer

29.09.1918 vor 100 Jahren:
Waffenstillstand von Compiègne

29.09.1943
75. Geburtstag Michaela Geiger

La politique étrangère d’Emmanuel Macron – architecture et politique.

Institut Montaigne - ven, 31/08/2018 - 17:40

Ses biographes décrivent souvent Emmanuel Macron comme un froid calculateur, doté d’un sens politique aigu. Il se montre aussi, notamment dans ses interventions orales, homme de convictions fortes, passionné par l’action mais aussi grand agitateur d’idées. C’est sous ce jour qu’il est apparu dans son intervention du 27 août à l’Elysée…

La Turquie au centre de multiples tensions

IRIS - ven, 31/08/2018 - 17:35

La Turquie se trouve une fois de plus au centre de nombreuses turbulences financières, diplomatiques et militaires. Qu’en est-il exactement ?

La Turquie traverse une grave crise monétaire, aggravée par la guerre commerciale que se livrent ces dernières semaines les présidents turcs et américains. Quelle est la situation économique du pays ? Recep Tayyip Erdoğan met-il en place des politiques pour relancer la machine économique ?

Cette crise n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein et elle était prévisible depuis déjà plusieurs mois. En premier lieu rappelons que la Turquie, au-delà des fortes turbulences financières actuelles, est un pays qui possède un taux de croissance économique annuel impressionnant, 7,2% en 2017. Mais, au-delà de ce chiffre, il existe des difficultés structurelles indiscutables, que R. T. Erdoğan n’a pas su résoudre à ce jour.

Une première difficulté est le taux d’endettement des ménages et ses conséquences. Il y a depuis de nombreuses années une véritable frénésie de consommation, ce qui a notamment permis la cristallisation d’une importante classe moyenne. En soi ce peut être un facteur positif, mais cela signifie néanmoins que ces classes moyennes se sont considérablement endettées alors qu’il y a, en réalité, peu de réserves financières. Cette situation oblige la Turquie à s’endetter, notamment en dollars, et explique, entre autres facteurs, que les coups portés par les décisions de Donald Trump au mois de juillet ont des effets rudes et immédiats, bien qu’ils soient probablement transitoires et qu’ils ne vont pas se poursuivre sur une longue période.

Un deuxième problème se pose. La Turquie a principalement basé son développement économique sur la construction des infrastructures et sur le BTP. Ces choix étaient nécessaires mais pas suffisants. En effet, la Turquie ne va pas continuer à construire indéfiniment des immeubles, d’autant que cela s’est réalisé au détriment d’investissements plus substantiels dans des secteurs productifs.

Ces rapides rappels nous permettent de saisir un défi fondamental, celui de ce que les économistes du développement appellent le « piège du revenu intermédiaire », c’est-à-dire les difficultés d’un pays ayant atteint un seuil de développement intermédiaire à aller au-delà et à parvenir à intégrer le groupe des pays à revenus élevés. Selon les critères de la Banque mondiale, la Turquie a été classée comme pays à revenu intermédiaire supérieur en 2005[1]. Le ralentissement de la croissance démographique, le taux de croissance soutenu et la dépréciation internationale du dollar américain se sont à l’époque conjugués, ce qui a permis au revenu par habitant de passer de 3 500 dollars à 10 500 dollars entre 2002 et fin 2007. Assez classiquement, plusieurs facteurs socio-économiques bloquent la poursuite du processus d’augmentation du revenu par habitant une fois atteint le stade de revenu intermédiaire : faiblesse des avancées technologiques, stagnation de la productivité du travail et faible efficacité organisationnelle. Or, si le pouvoir privilégie les politiques de soutien à une croissance de court terme au détriment d’une politique de réformes structurelles, la Turquie peut rester de nombreuses années dans une fourchette de revenu par habitant comprise entre 10 000 et 12 000 dollars. Situation qui pourrait induire des conséquences sociales et politiques déstabilisatrices.

En effet, le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002, tout en poursuivant une politique économique favorable aux investisseurs, a su, dans le même temps, stabiliser le soutien des catégories populaires et des classes moyennes grâce à des politiques sociales qui leur sont favorables. Les frustrations susceptibles d’être engendrées par l’incapacité pour l’économie turque de passer au stade supérieur de développement se doubleraient de la crainte de perdre des acquis engrangés depuis 2002. La stagnation de la croissance, voire sa décélération, pourrait aussi conduire l’AKP à utiliser encore plus les ressorts d’un populisme autoritaire et accentuer la concentration du pouvoir entre ses mains.

Le défi pour la Turquie est alors de mettre en œuvre les nouveaux ressorts d’une croissance économique maintenue. Cela signifie le développement d’un secteur de haute technologie – pour alimenter le marché intérieur et pour développer les exportations – et le renforcement d’une main d’œuvre hautement qualifiée. Cela permettrait d’augmenter la productivité du travail toujours très faible à ce jour. En dépit de leur caractère stratégique, les deux manquent indéniablement.

Pour ce faire, et compte tenu de son insuffisance de financement intérieur, la Turquie doit pouvoir se procurer à l’extérieur les ressources nécessaires, en plus de celles nécessaires au financement du déficit du compte courant. Cela signifie que la part des IDE, par son rôle stabilisateur, est primordiale.

Nous constatons donc que la crise monétaire, aussi violente soit-elle, est probablement conjoncturelle, et s’explique notamment par la politique du dollar fort mise en œuvre par Washington. Nous savons en outre que nombre de pays à travers le monde en subissent les conséquences négatives : Brésil, Afrique du Sud, Russie, Japon, Mexique, Canada, Corée du Sud, Chine… la liste est longue. Si bien sûr les autorités politiques sont responsables de prendre les mesures nécessaires pour parer aux effets de la politique promue par les États-Unis, il importe dans le même mouvement qu’elles soient capables de se projeter dans l’avenir pour résoudre les défis évoqués. Nous nous trouvons donc dans une conjoncture financière et économique qui n’est pas bonne mais avec des perspectives potentiellement porteuses si tant est que les autorités politiques et les investisseurs turcs aient le courage de procéder aux réformes nécessaires.

Alors que les relations entre Ankara et Washington se sont gravement dégradées, la Turquie semble se rapprocher de plus en plus de la Russie après une période tendue. Vers quel schéma Ankara semble-t-elle vouloir se diriger en matière de relations diplomatiques ?

Il s’agit effectivement là de la question de la place de la Turquie au sein des relations internationales dans les années à venir et de ses choix fondamentaux en la matière. Je ne suis pas de ceux qui considèrent que les alliances traditionnelles de la Turquie seront remises en cause. En d’autres termes, je ne pense pas que la Turquie sortira de l’OTAN. Toutefois il est clair, comme vous l’indiquez, que les turbulences entre Washington et Ankara sont sérieuses, et aggravées par le fait que nous sommes en présence de deux hommes, D. Trump et R. T. Erdoğan, qui possèdent des ego très dimensionnés. Au cours des dernières semaines, il suffisait en effet que l’un fasse une déclaration pour que l’autre réagisse immédiatement et renchérisse. Tout cela n’est guère sérieux, mais c’est ainsi. Si nous revenons aux fondamentaux, je ne crois pas que la Turquie décide de sortir de l’OTAN, parce qu’au final l’OTAN reste pour elle une assurance sécurité. En outre, pour les stratèges aux États-Unis, il en existe encore quelques-uns, la Turquie reste un pays absolument incontournable et indispensable dans les tentatives de mise en œuvre d’équilibres régionaux un tant soit peu tangibles. C’est pourquoi il n’y aura pas rupture, ce qui n’est pas exclusif du fait que la période actuelle est sérieusement agitée.

Par ailleurs, je crois que les relations internationales ne sont jamais un jeu à somme nulle. C’est-à-dire que ce n’est pas parce qu’il existe de réelles difficultés entre Washington et Ankara que pour autant une alliance – au sens littéral du terme, une alliance stratégique – entre Ankara et Moscou va se concrétiser. Oui, le cours des relations entre les deux capitales est plutôt fluide depuis déjà 2 ans, c’est-à-dire depuis la tentative de coup d’État qui a eu lieu en juillet 2016 en Turquie. On constate incontestablement, après une période de crise entre les deux pays, une période de rapprochement notoire. Mais il faut bien comprendre que, d’un point de vue stratégique, Moscou n’est pas capable aujourd’hui de fournir les mêmes garanties de sécurité que ne peuvent le faire les États-Unis et l’OTAN. Je crois donc qu’il faut éviter de se précipiter et de tirer des conclusions hâtives. Si les tensions sont fortes entre Ankara et Washington, cela ne signifie pas pour autant que, mécaniquement, la Russie puisse prendre la place traditionnelle des États-Unis. Il faut savoir mesure garder. En réalité, nous en revenons là à une constante, perceptible depuis plusieurs décennies, d’une Turquie qui reste intégrée aux alliances stratégiques et militaires occidentales mais qui pour autant n’est pas le petit doigt sur la couture du pantalon. Elle cherche toujours, et plus que jamais avec R. T. Erdoğan, à faire valoir ses intérêts nationaux, et parfois ces derniers peuvent être contradictoires avec les désidératas des États-Unis. Cela ne signifie pas rupture.

Les ministres des Affaires étrangères russe et turc se sont récemment entretenus, notamment à propos de la situation en Syrie. Or le sort d’Idlib semble dépendre des tractations entre Ankara et Moscou. Pouvez-vous nous expliquer la situation ?

La situation est infiniment compliquée. Pour mémoire, nous nous rappelons qu’entre les étés 2011 et 2016, la ligne politique de R. T. Erdoğan fut de tout faire pour contribuer à la chute du régime de Bachar Al-Assad. On se souvient qu’il y eut même des formes de complicités, pour le moins problématiques, avec certains groupes djihadistes.

À partir de l’été 2016, il y a un changement de cap à 180° de la part des autorités politiques turques qui, plutôt que de continuer à exiger sans cesse, et vainement, le départ de Bachar
Al-Assad ont décidé de reprendre pied sur le terrain syrien en coopérant avec Moscou. Cela constituait un changement de cap tout à fait radical qui a valu à la Turquie d’être partie pleine et entière du groupe d’Astana, en partenariat avec la Russie et l’Iran. Depuis lors, on peut considérer qu’il y a une sorte de partage du travail entre ces trois puissances. Chacun a son rôle. Mais, pour parler clairement, c’est bien la Russie qui possède les meilleurs atouts sur le terrain syrien. Pour autant, la Turquie occupe une place essentielle car elle a encore des contacts avec des groupes, non plus djihadistes désormais, mais des groupes que la plupart des États occidentaux catégorisent comme rebelles, dont les débris de l’armée libre syrienne et quelques autres regroupés dans un Front de libération nationale. Chacune de ces trois puissances a donc une fonction spécifique et le partenariat est jusqu’alors plutôt fluide. Sauf que nous arrivons à un point de rupture potentiel. C’est la question d’Idlib.

Région située au nord-ouest de la Syrie et territoire dans lequel, depuis 2 ans, les djihadistes qui combattaient dans d’autres régions de Syrie et qui y ont subi de lourdes défaites, ont été envoyés. Ce fut le cas des combattants djihadistes d’Alep au mois de décembre 2016, ceux de la Ghouta au printemps 2018 et plus récemment ceux de la région de Deraa. Dans chacun de ces cas, des accords ont été passés avec les groupes djihadistes, leur laissant la possibilité de se regrouper dans la région d’Idlib. La conséquence, c’est qu’il y a aujourd’hui une concentration de djihadistes dans celle-ci, que le régime de Bachar Al-Assad veut éradiquer puisqu’il s’agit du dernier endroit où sont concentrées des forces militaires opérationnelles qui combattent encore contre lui. Les Russes soutiennent évidemment ces préparatifs d’offensive contre Idlib. A contrario la Turquie considère qu’il y a à Idlib des groupes de combattants avec lesquels elle peut entretenir des relations suivies et pérennes. Cela signifie que les points de convergences réels, qui existaient avec la Russie depuis plus de 2 ans, sont en train de s’amenuiser.

C’est pourquoi il y a des tractations assez intenses entre Ankara et Moscou sur cette question, pour déterminer la façon dont l’offensive va être menée. Ainsi, S. Lavrov a directement rencontré son homologue turc à deux reprises au cours du mois d’août. L’offensive sera-t-elle frontale ? L’objectif sera-t-il d’éradiquer tous les groupes de combattants qui existent dans cette région, indistinctement considérés comme terroristes par Damas et Moscou ? La Turquie, pour sa part, désire ménager un certain nombre de groupes sur lesquels elle s’appuie. Donc se cristallisent là des intérêts pour le moins contradictoires. Nul ne sait à ce jour, fin août, comment la situation peut se dénouer. Mais c’est encore la Russie qui est la plus en situation de faire valoir son point de vue, car elle possède les meilleures cartes à jouer sur le terrain syrien au vu de son engagement sans faille, depuis 2011, aux côtés du régime syrien. Ces paramètres indiquent assez bien que le cours actuel très fluide des relations entre Moscou et Ankara peut buter sur de fortes difficultés, notamment concernant le devenir des groupes rebelles dans la région d’Idlib.

 

____________________________

[1] Les pays à revenu intermédiaire supérieur sont ceux dont le revenu par habitant se situe entre 4 126 et 12 735 dollars. World Bank, Country and Lending Groups, http://data.worldbank.org/about/country-and-lendig-groups

 

El voto del enojo: el nuevo (o no tan nuevo) fenómeno electoral latinoamericano

Real Instituto Elcano - ven, 31/08/2018 - 14:49
Carlos Malamud y Rogelio Núñez. ARI 99/2018 - 31/8/2018

El intenso período electoral que vive América Latina muestra el alto grado de heterogeneidad que caracteriza a la región la cual, sin embargo, asiste a la emergencia de un fenómeno transversal común: el “voto del enojo”.

Comment bien entretenir un pisse debout ?

RMES - ven, 31/08/2018 - 14:06

Entretenir un pisse debout ne concerne pas seulement le fait de bien le nettoyer après usage. En effet, l’entretien concerne aussi sa conservation en bon état pour qu’il soit durable et efficace. Ainsi, découvrez comment bien entretenir votre pisse debout en commençant par des gestes très simples. 

Comment bien utiliser un pisse debout ?

Pour vous qui utilisez très souvent un pisse debout, vous devez bien suivre les instructions pour son mode d’emploi. Pour le pisse debout réutilisable, il existe des modèles tels que GoGirl ou bien Meeeno qui sont fabriqués avec de la silicone médicale. Dans tous les cas, ce site très bien conçu peut vous aiguiller dans votre choix de pisse-debout.

Le matériau pourrait être déformé selon les mouvements que vous exécutez pour parvenir à faire redescendre l’urine. Par contre vous devez tenir compte de ces diverses étapes pour l’utilisation du pisse debout réutilisable :

  • En effet, les pisse debout réutilisables sont en forme d’entonnoir. C’est donc la base large qui doit se plaquer contre votre peau. Vous allez donc commencer par bien le positionner afin qu’il n’y ait pas de liquides versés sur vos cuisses et vos chaussures.
  • Si vous devez exercer quelques pressions pour le mettre en place, il n’est pas vraiment nécessaire de trop le comprimer. Que ce ne soit par votre main ni par votre corps.
  • Il est donc conseillé d’incliner le pisse debout en avant afin que l’urine puisse se libérer au bon endroit. Vous n’aimerez quand même pas vous mouiller alors que vous devez retourner avec vos amis !
  • Et finalement, attendez que vous ayez bien fini. Attendez jusqu’à la dernière goutte tout en maintenant sa position précédente. 
Qu’en est-il de son nettoyage ?

Comme il a été dit, le mode d’emploi ainsi que le nettoyage font partie de l’entretien de votre pisse debout. Après avoir suivi ces étapes, vous devez procéder au lavage. Pour ce faire, ne rendez pas les tâches difficiles.

Grâce à une éponge ou un mouchoir imprégné de savon, vous allez essuyer minutieusement votre pisse debout. Vous allez ensuite le rincer avec de l’eau du robinet et le pisse debout est maintenant prêt au séchage.

Dans le cas où il n’y a pas d’eau, vous pourrez le nettoyer avec une lingette en attendant votre retour à la maison.  Tout est fait, tâchez de bien le mettre dans son contenant pour respecter une bonne hygiène de vie.

Voilà ! Vous avez tout compris. Comme pour tout accessoire, le pisse debout mérite du soin. En étant une femme, il est nécessaire de bien veiller à l’hygiène vaginale. En suivant ces étapes, vous ne risquerez aucune maladie et vous aurez un pisse debout qui tiendra même des années.

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Afrikareise der Bundeskanzlerin : Es geht um die Würde Afrikas

Konrad Adenauer Stiftung - ven, 31/08/2018 - 00:00
Bundeskanzlerin Merkel hat sich bei ihrem Treffen mit Senegals Präsident Sall für die Schaffung von Arbeitsplätzen vor Ort für die Jugend Afrikas eingesetzt.

„Pegida und AfD sind Fleisch vom selben Fleische“

Hanns-Seidel-Stiftung - jeu, 30/08/2018 - 17:18

Prof. Werner J. Patzelt, Inhaber des Lehrstuhls für Politische Systeme und Systemvergleich der TU Dresden, hat nicht nur die Entwicklung von Pegida in Dresden seit Jahren intensiv beobachtet und erforscht. Er ist auch ein ausgewiesener Kenner der Entwicklung des Parlamentarismus und des politischen Systems in Deutschland insgesamt. Bei uns hat er zu „AfD und Pegida – Partner oder Konkurrenten“ einen lebhaften, mitnehmenden Vortrag gehalten. Uns hat er außerdem ein paar Fragen beantwortet.

Une Conférence des ambassadeurs et des ambassadrices sous le signe de Trump

IRIS - jeu, 30/08/2018 - 15:57

Cette année, lors de la traditionnelle Conférence des ambassadeurs et des ambassadrices de France (nouvelle appellation), il n’y eut aucun invité étranger mis à l’honneur. En effet, la ministre canadienne, Chrystia Freeland, qui devait remplir ce rôle, a dû décliner au dernier moment, du fait de la renégociation de l’accord ALENA. Bien qu’absent, ce fut Donald Trump qui fut omniprésent.

Dans son discours du 27 août 2018, E. Macron s’est fait le « chantre du multilatéralisme » (pour reprendre sa propre expression) et le sévère critique de l’unilatéralisme, dont il a fait sa principale cible. Il a notamment évoqué la nécessité de construire de nouvelles alliances afin d’appréhender les défis contemporains.

Il a plus nettement insisté sur le fait que l’Europe ne pouvait plus « remettre sa sécurité aux seuls États-Unis ». Selon lui : « C’est à nous aujourd’hui [évoquant la fin de la guerre froide] de prendre nos responsabilités et de garantir la sécurité et donc la souveraineté européenne ». Il a même ajouté : « Des alliances ont aujourd’hui encore toute leur pertinence, mais les équilibres, parfois, les automatismes sur lesquels elles s’étaient bâties sont à revisiter ».

Alors que sa stratégie mise en place avec le président américain – contacts intenses, voire chaleureux – avait été critiquée pour son absence de résultats, il l’a défendue et revendiquée en plaidant pour la nécessité de convaincre son interlocuteur avant la prise de décision pour s’y opposer de façon claire une fois celle-ci prise. Cette politique de dialogue qui n’empêche pas l’opposition, ou d’une opposition qui n’interdit pas le dialogue, a été également mise en avant avec la Chine, dont il a estimé qu’elle avait « posé l’un des concepts géopolitiques les plus importants des dernières décennies avec ses nouvelles routes de la soie », qu’il a tout de même qualifié « d’hégémonique ». Il a de plus réaffirmé sa volonté de s’y rendre chaque année. C’est la même méthode employée avec la Russie : celui d’un dialogue exigeant qui refuse ostracisme et complaisance.

Par rapport au président turc, Recep Tayyip Erdoğan, au « projet panislamique régulièrement présenté comme antieuropéen, dont les mesures régulières vont plutôt à l’encontre de nos principes », il annonce suspendre les négociations d’adhésion de son pays à l’Union européenne (UE) tout en engageant un dialogue stratégique avec lui. Ces éléments sont conformes à la vision que le président français a d’une Europe à plusieurs niveaux : un cercle plus intime et petit que l’actuelle UE et un cercle ultime, plus large.

Pour revenir au défi posé par D. Trump, il s’est demandé si les États-Unis – et la Chine – nous regardaient comme une puissance avec une autonomie stratégique. Sur ce dernier thème, la ministre des Armées y a centré le dîner qu’elle organisait le 28 août. Là encore, D. Trump se trouvait dans tous les esprits. Florence Parly estime que s’il ne faut pas s’alarmer de la politique de prise de distance du président américain avec l’Europe, il ne faut pas pour autant la mésestimer ou l’encourager, mais s’y préparer, notamment en renforçant les capacités opérationnelles de l’UE.

La France est d’autant plus attendue que l’Allemagne, notamment par les déclarations de son ministre des Affaires étrangères, a mis la barre assez haut. Heiko Maas a en effet déclaré refuser « d’accepter que soit décidée à notre insu une politique dont nous devrions supporter les coûts ».[1] Le couple franco-allemand pourrait être le moteur de ce projet. L’Allemagne n’a plus besoin de la protection américaine et n’est plus effarouchée à l’évocation du simple terme d’« autonomie stratégique ». Il y a cependant une contradiction dans le raisonnement français, car si l’objectif est de porter à 2 % du PIB notre budget militaire (ce qui devrait le conduire à 50 milliards d’€), les moyens du quai d’Orsay sont, eux, régulièrement réduits. Dans son discours du 28 août, le Premier ministre français, Édouard Philippe, a même évoqué l’objectif de réduire de 10% d’ici 2022 la masse salariale des administrations françaises présentes à l’étranger. Établir un dialogue exigeant avec la totalité des grandes puissances et être présent sur tous les fronts diplomatiques nécessiteraient plutôt un renforcement des moyens de notre action extérieure.

L’année à venir sera capitale pour E. Macron. Comment espère-t-il gagner son pari européen ? Surtout, comment traduire en acte un discours aussi dur à l’égard de D. Trump ? C’est bien sur le progrès de l’autonomie stratégique européenne qu’il sera jugé.

[1] Le Monde, 24/08/2018.

La stratégie anti-déforestation et l’huile de palme en Afrique

IRIS - jeu, 30/08/2018 - 11:44

En France, la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) a été soumise à la consultation publique du mardi 3 au mardi 24 juillet 2018. Cette stratégie sera la mise en forme de l’engagement gouvernemental formulé dans l’axe 15 du Plan climat dans lequel il est prévu de publier « une stratégie nationale pour mettre fin à l’importation de produits forestiers ou agricoles contribuant à la déforestation ».

Pour être efficace, cette SNDI devra couvrir à la fois la question de la déforestation, de la dégradation forestière importée (la situation de dégradation des forêts tropicales est si critique qu’elles ne peuvent plus jouer leur rôle de puits de carbone), mais aussi de la conversion d’écosystèmes naturels.

Au cœur du sujet, l’huile de palme, en particulier en provenance d’Afrique.

L’huile de palme est devenue la première huile végétale consommée dans le monde, avec 39 % d’un marché en pleine progression, loin devant le soja, le colza et le tournesol. Selon la Banque mondiale, 28 millions de tonnes d’huiles végétales supplémentaires devront être produites chaque année d’ici à 2020 en raison de la croissance démographique et de la demande alimentaire et ce, sans même tenir compte de l’utilisation des oléagineux pour produire des agrocarburants.

L’huile de palme entre dans l‘agro-alimentaire (biscuits, chocolats, huile de table), la cosmétologie et l’industrie énergétique. Elle est privilégiée par les industriels pour son faible coût de production. C’est aussi sa composition naturelle qui explique son succès industriel : sa richesse en acides gras saturés permet son incorporation sans hydrogénation artificielle, une opération industrielle qui peut produire des acides gras nocifs.

L’Afrique ne représente que quelques pourcentages de la production mondiale de l’huile alimentaire la plus utilisée au monde, alors que la monoculture occupe plus de cinq millions d’hectares en Malaisie et neuf en Indonésie, et que les deux pays fournissent ensemble près de 90 % du marché planétaire. Mais d’ici à quinze ans, trois millions d’hectares de terres africaines pourraient être dédiées à cette culture. Soit deux fois plus qu’aujourd’hui. La banque Standard Chartered, qui voit ce secteur « à l’aube d’un changement monumental » en Afrique, estime que les 9,8 milliards de dollars d’investissement escomptés dans l’industrie de l’huile de palme africaine au cours des vingt-cinq prochaines années pourraient générer 11 milliards de dollars supplémentaires de revenus pour les économies de la région.

Les opérations conduites au Liberia, en Sierra Leone, au Gabon, au Congo et au Cameroun par quelque vingt-cinq entreprises européennes (Siat, Scofin), américain (African Palm Corp), africains (Sifca, Palmafrique, Adam) et surtout asiatiques (Olam, Golden Agri-Resources, Sime Darby)  s’expliquent par au moins trois facteurs : la disponibilité de terres, l’augmentation de la demande locale et mondiale et les perspectives de juteux retours sur investissement.

Les avantages de la culture de l’huile de palme sont décisifs. Compte tenu de la productivité du palmier à huile, Il faudrait 3 à 8 fois plus de terres cultivables et jusqu’à 100 fois plus d’intrants chimiques pour produire une tonne d’huile végétale issue d’autres plantes oléagineuses, qui sont en outre majoritairement OGM. En outre, elle possède, contrairement aux cultures de rente majoritairement exportées comme le cacao ou l’hévéa, l’avantage d’être destinée  pour partie  au marché local. Elle est une denrée de base, à l’image du sucre ou de la farine, elle est plébiscitée par les ménages africains pour son coût abordable. Et cette demande n’est pas près de se tarir.

Les plantations sont souvent dénoncées pour leur impact négatif sur les écosystèmes. En transformant des dizaines de milliers d’hectares de forêts en plantations, les investisseurs mettent à mal des massifs forestiers qui constituent d’immenses puits de carbone et des réserves de biodiversité uniques au monde, à commencer par les forêts tropicales du bassin du Congo. En RDC, la plantation Brabanta, filiale de la Socfin, couvre 29 000 hectares dans la province du Kasaï.  Environ 20 000 hectares de forêts denses, y compris des zones de forêts, sont potentiellement menacés. Sur l’île de Sao Tomé, le Parc national d’Obo présente une faune et une flore au taux d’endémisme élevé… désormais menacées par Agripalma, la filiale de la Socfin dans le petit pays.

Devant ces risques, la Banque mondiale a été amenée en 2012 à ne plus financer les projets dans l’huile de palme susceptibles de provoquer une trop forte déforestation, préférant soutenir les initiatives qui encouragent la production sur des terres dégradées et  cherchent à améliorer la productivité des plantations existantes. La Banque mondiale a rappelé que le respect d’un certain nombre de critères sociaux et environnementaux était indispensable. En premier lieu, la consultation et l’accord des communautés concernées, le respect des zones forestières à haute valeur de conservation, l’intégration dans ces projets d’agriculture intensive des petits planteurs et producteurs ou encore la sécurisation des droits fonciers. De leur côté, les pays importateurs occidentaux ont été conduits à exiger la mise en place de la certification RSPO (table ronde sur l’huile de palme durable). Sous la pression des ONG (WWF, Greenpeace), la majorité des firmes concernées (distributeurs, industries agro-alimentaires, fabricants d’alimentation du bétail…) qui achètent de l’huile de palme sont incitées à s’engager en faveur de l’utilisation d’huile de palme respectant un minimum de garanties environnementales.

L’Initiative pour l’huile de palme en Afrique, coordonnée par Proforest au nom de l’Alliance pour les forêts tropicales 2020, bénéficie du soutien du Royaume-Uni et de WWF, autour de l’engagement de sept pays du continent à développer une production intelligente et durable de l’huile de palme. Le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique, la RD Congo, le Ghana, le Libéria, le Nigéria, le Congo et la Sierra–Leone veulent atteindre l’objectif zéro déforestation, en tenant compte des actions liées à la résolution des conflits fonciers, la sécurité foncière et les droits fonciers, l’augmentation durable des rendements des petits exploitants ainsi que l’amélioration de la qualité des données des chaînes d’approvisionnement de l’huile de palme.

Nachruf auf John McCain - ein Republikaner mit Werten

Hanns-Seidel-Stiftung - jeu, 30/08/2018 - 11:05

John McCain war weltweit bekannt. Doch in München war der langjährige Senator aus Arizona eine ganz besonders wichtige Figur. Denn John McCain stellte die US-Delegation für die Münchener Sicherheitskonferenz zusammen, er rief, teilweise sehr kurzfristig, seine Kollegen im Senat und Repräsentantenhaus persönlich an und erklärte ihnen die Bedeutung ihrer Teilnahme. Es gab kein anderes high-level Gesprächsforum, das John McCain so sehr persönlich prägte  wie die Münchener Sicherheitskonferenz. Auf der MSC 2018 fehlte er bereits, sein Gesundheitszustand ließ keinen anstrengenden Transatlantik-Flug mehr zu. Das traditionelle Staatsbankett am Samstagabend wurde ihm gewidmet, seine Frau Cindy nahm stellvertretend den Ehrenpreis der Sicherheitskonferenz entgegen, der frühere Vizepräsident Joe Biden, mit John McCain in Freundschaft und Respekt verbunden, hielt eine bewegende Laudatio.

Migrationskrisen in Lateinamerika

SWP - jeu, 30/08/2018 - 00:00

Der seit 2014 anschwellende Exodus aus dem krisengeschüttelten Venezuela hat sich zu einer Massenflucht entwickelt. Bis zu vier Millionen Bürger könnten bis Ende 2018 ihr Land verlassen haben. Das wären mehr als 10 Prozent der venezolanischen Bevölkerung. Zentrale Motive für diese dramatische Migrationsbewegung sind die Suche nach Schutz durch Asyl und die Hoffnung auf bessere Lebenschancen. Ein weiterer Auswanderungsstrom, wenn auch mit geringeren Dimensionen, geht von Nicaragua aus. Beide Fälle haben spürbare Folgen für die Nachbarstaaten, die unvorbereitet mit einem massiven Zuzug an Menschen konfrontiert sind. Mittlerweile baut sich eine regionale Krise auf. Der Ruf nach humanitärer Hilfe und multilateraler Kooperation wird immer lauter, doch die autoritären Regierungen in Caracas und Managua verweigern sich jeder Zusammenarbeit. Beide Regime sind außenpolitisch isoliert, was politische Lösungen erschwert.

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