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Diplomacy & Defense Think Tank News

Defensa europea: ¿de qué ejército europeo hablan Macron y Merkel?

Real Instituto Elcano - mer, 21/11/2018 - 04:57
Félix Arteaga. ARI 125/2018 - 21/11/2018

El presidente Macron y la canciller Merkel han reivindicado la necesidad de un ejército europeo, pero no han explicado en qué tipo de ejército están pensando, si en uno que defienda el territorio de los Estados miembros o en una fuerza militar que proporcione seguridad a terceros.

<p class="text-align-justify">Lundi 19

Institut Montaigne - mar, 20/11/2018 - 18:35

Lundi 19 novembre un événement a été organisé autour de Philippe Oddo, associé-gérant d'ODDO BHF, et Jean-Pisani Ferry, professeur d’économie à Sciences Po, à la Hertie School de Berlin et à l’Institut universitaire européen de Florence et fondateur de Bruegel. Ils ont pu aborder les problématiques actuelles du couple franco-allemand, avec leur divergences et intérêts communs, ainsi que les défis à venir.

Qu’observe-t-on sur les marchés de l’énergie ?

Institut Montaigne - mar, 20/11/2018 - 12:43

La vingtième édition de L’Observatoire Mondial des Marchés de l’Energie a été rendue publique par Capgemini, en partenariat avec les équipes de De Pardieu Brocas Maffei et VaasaETT. Cette étude analyse les évolutions des différents marchés de l’énergie et les tendances pour les années à venir : quelles en sont les principales conclusions ? L’…

Die ungehörte Stimme der Frauen in der Ukraine

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 20/11/2018 - 11:19
Saskia Gamradt 2018-11-20T10:19:00Z

Vor den Europawahlen: Die EU erlebbar und erfahrbar machen

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 20/11/2018 - 10:49
Am 26. Mai 2019 finden Europawahlen statt. Wie können Wähler besser mobilisiert werden und wie kann es gelingen, ein positiveres EU-Bild zu kommunizieren?

Qui veut la mort de l’ONU ?

IRIS - mar, 20/11/2018 - 09:59

Je reproduis ci-dessous la préface que j’ai eu le plaisir de rédiger pour l’ouvrage « Qui veut la mort de l’ONU : du Rwanda à la Syrie, histoire d’un sabotage », coécrit par Romuald Sciora et Anne-Cécile Robert et paru aux éditions Eyrolles.

L’ONU est-elle à ce point en danger ? On peut le penser à la lecture du titre que Romuald Sciora et Anne-Cécile Robert ont choisi à l’ouvrage qu’ils consacrent à l’Organisation internationale : Qui veut la mort de l’ONU ?

En effet, quels sont ceux qui pourraient souhaiter la disparition de l’Organisation à vocation universelle créée en 1945 pour ce que la Société des Nations n’avait pas su faire : éviter une guerre mondiale ? Certes, on peut se demander si c’est l’Organisation des Nations unies qui y est parvenue, alors que le monde n’avait jamais été autant idéologiquement divisé et surarmé, ou si ce fut l’effet du système d’alliances et de la dissuasion nucléaire. Toujours est-il que le pire a été évité. C’est la thèse du verre à moitié vide ou à moitié plein. Les pessimistes diront que l’ONU n’a pas réussi à établir un véritable système de sécurité collective, quand les optimistes expliqueront qu’elle a permis de limiter les affrontements et a offert un cadre de contact permanent.

Si l’ONU est contestée, elle a tout de même connu d’indéniables succès : la décolonisation et le démantèlement de l’apartheid n’en sont pas des moindres. Mais, surtout, elle fluidifie la vie internationale par les multiples contacts qu’elle permet. La prévention est souvent invisible alors qu’un échec est toujours spectaculaire.

R. Sciora et A-C Robert écrivent qu’Antonio Guterres est le Secrétaire général de la dernière chance. Risque-t-il de mettre la clé sous la porte ? Non. Mais, il faut reconnaître que l’ONU, qui a traversé de nombreuses crises, est aujourd’hui confrontée à un défi de grande ampleur. On peut tout simplement se demander si le pays fondateur – et largement inspirateur –, pays le plus puissant du monde, où l’organisation a son siège, ne remet pas en cause la pertinence et l’utilité mêmes de l’organisation. Il y a un réel danger. Les États-Unis se sont retirés de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), font peu de cas de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), attaquent et menacent la Cour pénale internationale (CPI) et ne tiennent pas compte de l’expertise et des contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en Iran. De plus, ils tournent délibérément en dérision les résolutions prises par l’ONU, notamment lorsqu’elles concernent le conflit israélo-palestinien. On peut même se demander si l’actuel président américain aurait accepté, avec ou sans droit de véto, de rentrer dans une organisation qui, sans être (au moins pour les membres permanents) supranationale, est quand même le temple du droit international et du multilatéralisme.

Le multilatéralisme est en crise et l’organisation universelle en est obligatoirement impactée. Ainsi, le travail sérieux et argumenté de réhabilitation de l’Organisation mondiale auquel se livrent les auteurs est bienvenu. R. Sciora et A-C. Robert ne sont pas pour autant onu-béats. Ils sont tout à fait conscients des limites de l’organisation, ainsi que de ses occasions manquées. Qu’elle n’ait pas été capable de mettre en œuvre un véritable système de sécurité internationale du fait de la division de la guerre froide est déjà bien documenté. Les auteurs insistent sur l’espace inédit et prometteur de réforme qui s’est ouvert en 1991 sans avoir abouti. Ils soulignent également, à juste titre, que l’ONU et son système ont raté le coche de la crise de 2008, qu’ils ont été incapables de prévoir et juguler. Ils ne font pas l’impasse sur l’autoconcurrence dont le système onusien est capable (FAO et PAM, OMS et ONUSida), pas plus que sur les catastrophiques échecs au Rwanda et à Srebrenica, l’épisode peu glorieux de « Pétrole contre nourriture » en Irak ou les crimes dont les Casques bleus sont régulièrement accusés. C’est logiquement qu’ils soulignent enfin avec force que l’avenir de l’ONU est un enjeu civilisationnel. Un cadre juridique imparfait est toujours préférable à son absence totale. Le fait que le droit soit parfois violé est quand même mieux que l’anarchie internationale, sauf la loi inique du plus fort.

Il est deux façons de critiquer l’ONU : pour l’affaiblir, en niant le principe d’une vie internationale régulée par le droit et le multilatéralisme ; pour combattre ses lacunes et en améliorer le système. On lira avec intérêt les propositions réfléchies de réforme de l’ONU que suggèrent R. Sciora et A-C. Robert, pour justement les rendre plus efficientes, qu’il s’agisse de renforcer la représentativité du Conseil de sécurité de l’ONU, les moyens militaires propres à l’organisation ou l’autonomie de son financement.

La vraie question est de savoir si le monde se porterait mieux sans l’ONU. À l’évidence, non. Ainsi, à l’instar de ce que Winston Churchill disait de la démocratie, on pourra dire que l’ONU – et le système multilatéral qu’elle incarne – est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres.

 

Interview mit Landespolizeipräsident Wilhelm Schmidbauer : Polizeiarbeit in Bayern und Westkap

Hanns-Seidel-Stiftung - mar, 20/11/2018 - 09:42
Bayern und Südafrika stärken gemeinsam die Polizeiaus- und Fortbildung. Jetzt reiste der Bayerische Landespolizeipräsident zu einer Sicherheitskonferenz in die Partnerprovinz Westkap. Wir haben ihn für Sie befragt.

Beyond 2019: The Future of Drug Policies, and the Lessons Learned

European Peace Institute / News - lun, 19/11/2018 - 21:23

On November 19th, IPI together with the International Drug Policy Consortium, and the Social Science Research Council cohosted a policy forum event entitled “Beyond 2019: The Future of Drug Policies, and the Lessons Learned.”

In 2009, UN member states set 2019 as the target date “to eliminate or reduce significantly and measurably” the illicit cultivation, production, trafficking, and use of internationally controlled substances. In March 2019, the international community will hold a ministerial segment in Vienna to take stock of progress made and delineate the global drug strategy for the next decade. With the end date of the 2009 UN Political Declaration and Plan of Action towards an Integrated and Balanced Strategy to Counter the World Drug Problem fast approaching, and three years after the General Assembly’s special session on the world drug problem, the timing is ripe to take a step back and examine the progress made, the challenges faced, and consider ways forward.

The panel assessed the progress, or lack thereof, against the objectives set in the 2009 Political Declaration and Plan of Action. It also examined whether global drug control has contributed to, or undermined, the UN’s broader priorities to protect human rights, advance peace and security, and promote development—in line with the Sustainable Development Goals. Considering the widely divergent drug policies being implemented worldwide (from the legalization of cannabis for recreational use to the use of the death penalty for drug offenses), what should be the overarching goals and objectives of drug policies beyond 2019? What needs to change to better address the so-called “world drug problem”?

Opening remarks:
H.E. Mr. Dominique Favre, Deputy Permanent Representative, Permanent Mission of Switzerland to the United Nations

Speakers:
H.E. Ms. Helen Clark, Global Commissioner, Global Commission on Drug Policy
Ms. Ann Fordham, Executive Director, IDPC
Mr. Craig Mokhiber, Director, New York Office, Office of the High Commissioner for Human Rights
Ms. Simone Monasebian, Director, UN Office on Drugs and Crime, New York Office

Moderator:
Ms. Jimena Leiva Roesch, Research Fellow, IPI

IPI’s Lesley Connolly on the Importance of Connecting the Local to the Global in Sustaining Peace

European Peace Institute / News - lun, 19/11/2018 - 21:15

IPI Senior Policy Analyst, Lesley Connolly, discussed the importance of ensuring international actors are always working to support local actors in efforts to build and sustain peace in an interview conducted at the 2018 Geneva Peace Week, held in Geneva from November 5-9, 2018.

Ms. Connolly notes that those who are most directly impacted and living with the realities of violent conflict are the experts on the problem they face, and that they know best what solutions are needed to make peace possible for their communities. In order to truly sustain peace, local peacebuilders should be at the center, and in the lead, of all efforts in this regard. Ms. Connolly emphasized that unfortunately, local peacebuilding does not yet receive the recognition, support, or resources needed to achieve its full potential. Thus, as international actors, we need to use forums such as this one in Geneva to create awareness of the work of local peacebuilders are involved in, create the space to learn from these peacebuilders and create a better understand of the challenges they face, she said.

She concluded, by connecting the local to the global, together we are working to ensure that these messages meet the ears of the right people to ensure that all efforts are truly locally owned, regionally anchored and internationally supported.

Mexique : quel programme pour AMLO ?

IRIS - lun, 19/11/2018 - 18:35

Début juillet, Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) a provoqué un tsunami électoral au Mexique en remportant les élections présidentielles avec 53 % des suffrages. Son Mouvement de régénération nationale (Morena) a aussi décroché une majorité absolue au Congrès. Cette victoire écrasante marque un virage à gauche inédit depuis trois décennies. Ce sexagénaire à la fibre sociale représente une « gauche nationaliste » qui prône un État interventionniste et redistributeur des richesses. Son projet prévoit de combattre les inégalités criantes provoquées par les politiques néolibérales instaurées depuis trente ans par ses prédécesseurs. Sa prise de fonction ayant lieu le 1er décembre, AMLO pourra-t-il déployer son programme politique ? Comment entend-il se positionner sur les scènes régionale et internationale ? Le point de vue de Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS.

Qu’est-ce que la « 4e transformation » du Mexique proposée par AMLO et son mouvement politico-social Morena (Mouvement de régénération nationale) ?

La « quatrième transformation » proposée par AMLO est un projet global pour la société mexicaine, que l’on peut qualifier de refondateur et d’émancipateur de la nation et de l’État mexicains. Sous ce terme qui peut apparaître quelque peu impressionniste vu de France se cache en réalité une théorie élaborée qui inscrit l’action et le projet du sextennat qui s’ouvre dans l’histoire longue de la vie politique mexicaine

Les « quatre transformations » renvoient ainsi à plusieurs moments historiques qu’a choisis AMLO pour identifier, définir, conduire et légitimer son action. Il s’agit tout d’abord de l’indépendance du Mexique envers la couronne espagnole au 19e siècle (1810-1821). Ensuite, nous parlons du mandat du président Francisco Ignacio Madero, qui a été fondamental dans l’histoire mexicaine. Une expérience à la fois inachevée et controversée. En effet, Madero, suite à la dictature de Porfirio Diaz, a initié la révolution mexicaine en 1910 en mettant en place les premiers fondements de la démocratie républicaine, qui n’a, cependant, pas été au bout de son histoire. Certes Madero a amorcé la modernisation du pays, mais il est également associé à la discorde des révolutionnaires mexicains et à l’assassinat d’Emiliano Zapata. Lui aussi terminera assassiné. Le « troisième moment » est incarné par Lazaro Cardenas (au pouvoir de 1934 à 1940), autre président progressiste de l’histoire du Mexique au 20e siècle. Il a mis en place et représenté un gouvernement de gauche, modernisateur et keynésien. Cardenas a consolidé et affirmé l’État mexicain en développant les infrastructures, l’éducation publique, etc. Il a également contribué au rayonnement international de son pays (Guerre d’Espagne, etc.). AMLO s’inspire également de Lazaro Cardenas pour développer ce « quatrième moment », cette « quatrième transformation ». Le président mexicain récemment élu veut donc réaliser les promesses de la république originelle du Mexique, celle qui est arrivée grâce à la révolution mexicaine.

C’est donc, dans la théorie, un projet de modernisation du pays, de refondation de l’État, d’assainissement et de reconstruction d’un tissu institutionnel qui puisse permettre la mise place de politiques visant à rééquilibrer la société en faveur des plus modestes. Dans le contexte mexicain, pays aux multiples fractures et en état de décomposition institutionnelle avancée, c’est un projet de grande ampleur.

Pauvreté, inégalités, corruption systémique organisée largement depuis l’État lui-même, relations compliquées avec les États-Unis… quelles seront les priorités du nouveau président mexicain ? Pourra-t-il notamment mettre en place le contrat social sur lequel il s’est engagé ?

La victoire d’AMLO est une victoire historique. En effet, ce succès électoral correspond à une vague démocratique d’ampleur au Mexique, puisqu’il a été porté au pouvoir dans des dimensions inédites. Il dispose de tous les pouvoirs politiques, dont les pouvoirs exécutifs et législatifs. Toutefois, AMLO gouvernera un pays où les contraintes, limites et autres freins seront nombreux et résistants. Le Mexique est actuellement doté d’un État vulnérable, en voie de décomposition, et confronté au crime organisé, au narcotrafic, etc. Les porosités entre l’État et ces univers sont nombreuses et à tous les étages.

Néanmoins, les premiers signaux sont importants pour décrypter son positionnement et sa vision. Il est important de rappeler qu’AMLO n’est pas encore au pouvoir, mais président élu. Il prendra ses fonctions le 1er décembre 2018. AMLO a envoyé deux signaux importants. Le premier au secteur privé, qui jouit actuellement de tous les privilèges sans contraintes. AMLO a ainsi confirmé l’arrêt du méga-chantier de l’aéroport de Mexico, sur la base d’une consultation populaire qui n’a pas souhaité mener ce chantier à terme. Il a voulu indiquer que désormais au Mexique, la souveraineté populaire et l’État décident. Ceci est inhabituel dans le pays. De plus, ce chantier promettait, comme souvent, une forte corruption. Le président nouvellement élu souhaite donc remettre de l’ordre au sein même de l’appareil étatique, mais aussi au niveau des relations publiques-privées, en révisant les contrats et leurs conditions.

Le second signal, envoyé cette fois-ci quelques jours plus tard par le groupe Morena (formation politique du président) au Sénat, est l’étude d’une réduction des commissions bancaires pratiquées par les banques pour les services financiers qu’elles proposent à leurs clients. Cela vise à dire que « l’État sera désormais attentif à vos activités ».

L’affaire est très symbolique. Il s’agit de montrer que la finance et les acteurs économiques ne sont plus au-dessus de l’État. C’est tout à fait inédit au Mexique, et assez rare dans le monde pour y être attentif. Ce positionnement a provoqué la panique et les craintes du secteur bancaire – relayées par les agences de notation américaines Moody’s ou Fitch – qui n’a pas accepté le principe même du retour de l’État dans le rapport avec les banques. AMLO a dû intervenir pour dire que le cadre des régulations commerciales et financières au Mexique ne serait pas modifié durant les trois prochaines années. Mais c’est aussi implicitement une manière de faire savoir que cela pourrait être le cas dans la seconde moitié de son mandat.

AMLO veut ainsi remettre les institutions étatiques en place et en état, afin d’être en mesure de rejouer un rôle dans la régulation et le contrôle de l’économie, notamment des excès du secteur bancaire. Il veut également accompagner ces mesures d’un important développement de politiques publiques et d’incitations du secteur privé à développer des activités qui soient favorables à la population, et en particulier aux couches les plus modestes qu’il souhaite élever dans la société avec plusieurs projets visant à créer des emplois, à renforcer le marché du travail, à promouvoir les droits sociaux et économiques, etc.

AMLO a annoncé avoir invité tous les chefs d’État américains (de Donald Trump à Nicolas Maduro, en passant par Jair Bolsanoro) pour son investiture le 1er décembre prochain. Qu’est-ce que cela traduit de la volonté du nouveau président mexicain ? Quel positionnement souhaite-t-il donner à son pays sur la scène régionale, voire internationale ?

De fait, on assiste à un repositionnement fort du Mexique dans la géopolitique régionale, par le biais d’initiatives relativement douces. AMLO a juste invité tous les présidents américains à sa prise de fonction, ce qui est, somme toute, une action assez banale pour un chef d’État. Cependant, dans le contexte actuel, ce geste a une symbolique spécifique. AMLO souhaite donc entretenir des relations avec tout le monde. Il veut respecter chaque pays environnant, tout en étant respecté de son côté. Il refuse de s’ingérer dans les affaires intérieures des pays de la région. Et la réciproque est qu’il considère qu’aucun pays ne devra s’ingérer dans les affaires du Mexique. C’est également un message indirect envoyé au voisin du nord.

Quant à M. Maduro et au défi vénézuélien, AMLO ne fait pas de surenchère. En l’invitant, il reconnait la légitimité de Nicolas Maduro en tant que chef d’État élu par les Vénézuéliens, contrairement aux pays latino-américains du groupe de Lima, dont le Mexique fait pourtant encore partie du fait des choix d’Enrique Peña Nieto. Même si le Mexique ne sortait pas avec fracas du groupe de Lima, il pèsera par son inertie. Le fait même qu’il reconnaisse M. Maduro invalide dorénavant les perspectives de cette coalition et de ses actions dans la région ou au sein de l’Organisation des États américains (OEA). C’est une inflexion très importante de la politique étrangère du Mexique qui est inaugurée avec la présidence d’AMLO.

Le nouveau président mexicain souhaite également entretenir les meilleurs rapports possibles – autant que faire se peut – avec les États-Unis. En effet, AMLO ne veut pas entrer dans un rapport de force avec Donald Trump. Pour lui, les avancées régionales seront conditionnées par les avancées nationales et intérieures. C’est la stratégie d’AMLO : d’abord remettre en ordre le Mexique, faire la preuve que son gouvernement fonctionne et qu’il est capable de remettre le pays debout. Ce faisant, AMLO aura accumulé la légitimité et l’autorité nécessaires pour pouvoir déployer la politique étrangère du Mexique dans la région.

[Les entretiens géopolitiques d’IRIS Sup’ #1] Yémen, Midterms, Europe & Forum de la paix

IRIS - lun, 19/11/2018 - 17:23

Nouveau rendez-vous géopolitique !

Une fois par mois, Pascal Boniface rencontre des étudiants d’IRIS Sup’ pour aborder les grands thèmes de l’actualité internationale. Cette semaine, Mario, Julie et Raphaëlle l’interrogent sur la crise au Yémen, Trump et les Midterms, l’avenir de l’Europe et sur le Forum de Paris sur la Paix.

L’émission est disponible sur Soundcloud, l’application Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l’IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.

L'Asie sonne le renouveau des grandes alliances

Institut Montaigne - lun, 19/11/2018 - 16:38

L'Inde et le Japon annoncent leur volonté de créer un "front démocratique uni". Ce qui les rapproche ? Une peur commune de la Chine, qui n'est pas sans rappeler cette peur de la Russie qui, autrefois, structura l'Occident.

Les alliances seraient-elles prises plus au sérieux désormais, à l'est dans le monde indo-pacifique, qu'à l'ouest dans l'espace transatlantique ?

Alors que Donald Trump envoie ses tweets…

Mehr Dorflinden, bitte!

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 19/11/2018 - 14:52
Stefan Stahlberg 2018-11-19T13:52:00Z

Iran, novembre 2018 - Une fenêtre d'opportunité pour les Européens ?

Institut Montaigne - lun, 19/11/2018 - 14:24

C’est le 5 novembre dernier qu’a eu lieu, à l’issue d’une période de transition, la mise en œuvre complète de la réimposition des sanctions américaines sur l’Iran ; celle-ci fait suite, comme on le sait, à la décision de M. Trump prise en mai 2018 de retirer les Etats-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran (JCPOA).

Les annonces faites à Washington à cette occasion ont comporté deux éléments de surprise :

Présentation des kits pour vélo électrique

RMES - lun, 19/11/2018 - 13:56

À défaut de se procurer un vélo électrique neuf, il est possible que vous vous offriez un kit pour vélo électrique. Certes, il s’agit d’une solution de bricolage qui peut parfois être difficile à réaliser, il n’en demeure pas moins qu’il est très efficace et s’avère être la meilleure solution lorsque vous ne disposez pas d’assez de moyens.

La chose la plus difficile à faire est de vous procurer le meilleur modèle. Voici une présentation sur les kits pour vélo électrique existant.

Kit Balade Plus 250w AVANT

Voici un moteur roue dotée d’une puissance de 250 Watts et qui convient parfaitement pour être utilisé sur parcours et une route approximativement plate. Il est recommandé à ceux qui vivent dans les milieux urbains ou ceux qui souhaitent faire de petite randonnée. Très discret et bien léger, ce kit de 250 Watts est conforme à la norme VAE européenne.

Ses points forts

Ce kit à un moteur avec une roue interne libre. Très facile à manœuvrer, il n’est pas résistant au pédalage et est totalement indépendant à la transmission du vélo. Vous ne rencontrerez aucune difficulté à l’installer ou à le piloter.

Ses caractéristiques

Capacité de dénivelé : pouvant atteindre 5 %

Vitesse d’assistance : pouvant atteindre 25 km/h

Type de moteur : à roue avant de 2,65 kg

Puissance minimale et maximale : de 250 Watts à 450 Watts (en 36v)

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Kit Starter

Il s’agit ici d’un complet pack qui est composé entre autres, d’un moteur roue ayant une capacité de 250 Watts et d’une batterie Lithium de 36v 7 Ah. Ce kit est destiné à être utilisé sur une route relativement plate et est également destiné à servir dans les milieux urbains. Vous pouvez également l’utilisé pour vos randonnées de petites distances (25 km au plus). Il est aussi conforme à la réglementation VAE européenne.

Ses points forts

Il est doté d’une roue interne libre non résistant au pédalage. Très facile à installer, il est indépendant à la transmission du vélo. Vous ne rencontrerez aucune difficulté à le piloter.

Ses caractéristiques

Capacité de dénivelé : pouvant atteindre 5 %

Vitesse d’assistance : pouvant atteindre 25 km/h

Type de moteur : à roue avant de 2,65 kg

Puissance minimale et maximale : de 250 Watts à 450 Watts (en 36v)

Kit moteur pédalier 8FUN BBS01

Plus puissants que les deux premiers présentés, il s’agit d’un moteur pédalier très polyvalent, d’une puissance moyenne de 250 Watts. Doté d’un bon couple, il est recommandé pour être utilisé sur une route tout-terrain. Il est également conforme à la réglementation européenne.

Ses points forts

Il est tout comme les deux premiers un moteur doté à roue interne libre non résistant. La grande particularité de ce kit est qu’il vous permettra une parfaite répartition du poids du conducteur. L’électronique a été également intégrée au bloc du moteur.

Ses caractéristiques

Capacité de dénivelé : pouvant atteindre 10 %(80N.m)

Vitesse d’assistance : pouvant atteindre 25 km/h

Type de moteur : Pédalier de 3,85 kg

Puissance minimale et maximale : de 250 Watts à 540 Watts (en 36v)

Il est important de ne pas installer sur un vélo ayant ce kit l’accélérateur à cause de sa puissance pour qu’il puisse être considéré comme étant un VAE.

Sources : choisir-velo-electrique.info

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Warum der öffentliche Dienst ein Agenda-2030-Update braucht

Bonn, 19.11.2018. Die Agenda 2030 für nachhaltige Entwicklung der Vereinten Nationen fordert den öffentlichen Dienst heraus. Beamte und öffentliche Angestellte sollen ihre Aktivitäten mit Privatwirtschaft und Zivilgesellschaft koordinieren, tausende Messindikatoren sinnvoll interpretieren und die globalen Nachhaltigkeitsziele mit den lokalen Bedürfnissen der Bürgerinnen und Bürger verbinden. Politik und Verwaltungen müssen Rahmenbedingungen setzen und Entscheidungen treffen, die darüber bestimmen, wie sicher eine Stadt ist, welche Bildungsmöglichkeiten Kinder haben und ob Luftverschmutzung verringert wird. Die Beispiele machen deutlich: Die Umsetzung der Agenda 2030 gelingt nur, wenn der öffentliche Sektor einen entscheidenden Beitrag leistet – in allen 193 beteiligten Staaten. Damit die Bediensteten im öffentlichen Dienst ihrer Schlüsselrolle für die Umsetzung der 17 Nachhaltigkeitsziele gerecht werden können, müssen sie fit gemacht werden für neue Aufgaben. Ein Agenda-2030-Update ist notwendig, das sicherstellt, dass sie über aktuelles Wissen und relevante Schlüsselkompetenzen verfügen, besonders im sozialen und kommunikativen Bereich. Zu den Erfolgsbedingungen der globalen Entwicklungsagenda zählt das Überwinden von Silo-Denken, da alle Nachhaltigkeitsziele eng miteinander verbunden sind. So betrifft das Ziel der gleichberechtigten und hochwertigen Bildung nicht nur den Bildungssektor selbst, sondern wirft auch Fragen der Armutsbekämpfung, Gesundheit, Mobilität oder nachhaltiger Stadtplanung auf. Entscheidungsträger im öffentlichen Dienst, die politische Planungsprozesse nachhaltig gestalten wollen, benötigen Kenntnisse und soziale Kompetenzen, um die Relevanz anderer Themenbereiche zu erkennen und weitere Ansprechpersonen einzubeziehen. Das gilt sowohl mit Blick auf verschiedene politische Ebenen, als auch für die Zusammenarbeit mit Akteuren aus der Zivilgesellschaft und dem Privatsektor, die für die Umsetzung der Agenda entscheidend sind. Neben sozialen Kompetenzen sind besondere kommunikative Fertigkeiten erforderlich. Öffentlichen Bediensteten kommt die Aufgabe zu, die Sprache der Agenda 2030 für Bürgerinnen und Bürgern zu übersetzen und Maßnahmen zu ihrer Umsetzung verständlich zu machen. Gleichzeitig haben sie die Aufgabe, die Bedürfnisse der Menschen in die politischen Prozesse zurückzutragen und für eine Umsetzung der Agenda vor Ort zu sorgen. Wissen und Fertigkeiten für die Aufgaben im öffentlichen Dienst erwerben Beamte und Angestellte zu einem wichtigen Teil an Verwaltungshochschulen. Daher müssen in ihnen in Zukunft auch die Nachhaltigkeitsziele und die zu ihrer Umsetzung benötigten Kompetenzen vermittelt werden, sei es durch Ausbildung in Vorbereitung auf den Dienstantritt, sei es durch Fortbildungen zu späteren Karrierezeitpunkten. Durch ihre zentrale Stellung im Schulungssystem für Beamte und Angestellte des öffentlichen Dienstes stellen die Verwaltungshochschulen einen Zugangspunkt mit besonders großer Hebelwirkung für eine weitreichende Verankerung der globalen Nachhaltigkeitsziele dar. Die Hochschulen in vielen Entwicklungs- und Schwellenländer, aber auch in Industrienationen, stehen jedoch vor der Herausforderung, dass in den Einrichtungen selbst nicht das Wissen und die Fertigkeiten vorhanden sind, um zeitgemäße Schulungsangebote zur Agenda 2030 zu entwickeln. Zudem fehlt es an vielen Stellen an Bewusstsein für die Nachhaltigkeitsagenda und an politischer Unterstützung durch Führungskräfte, was die Aufnahme neuer Inhalte in die Curricula verhindert. Hier setzt eine neue Initiative des Deutschen Instituts für Entwicklungspolitik (DIE) an, die im Rahmen des Managing-Global-Governance-Programms entwickelt wurde. Gemeinsam mit Verwaltungshochschulen aus Brasilien, China, Indien, Indonesien, Mexiko und Südafrika und Einrichtungen der Vereinten Nationen wurde ein Aktionsplan zur Stärkung des öffentlichen Sektors für die Umsetzung der Agenda 2030 erarbeitet. Dabei stehen Fortbildungsangebote für Ausbildende – unter dem Motto „train the trainers“ – und für Führungskräfte im Zentrum, die den größten Herausforderungen gezielt begegnen. Neben den Vorschlägen zu zielgerichteten Schulungsangeboten für Schlüsselgruppen sieht das vorgeschlagene ‚New York Programme of Action‘ einen systematischen internationalen Erfahrungsaustausch zwischen Hochschulen und weiteren Akteuren aus Wissenschaft, Zivilgesellschaft und dem Privatsektor vor. Regelmäßige Peer Reviews und der strukturierte Dialog über Erfolge und praktische Lösungsmöglichkeiten soll wechselseitiges Lernen über Ländergrenzen hinweg ermöglichen. Gleichzeitig stärken die internationale Kooperation mit renommierten Forschungs- und Trainingseinrichtungen und die Beteiligung an Prozessen wie dem Hochrangigen Politischen Forum zu nachhaltiger Entwicklung (HLPF) lokale Akteure darin, die Agenda 2030 auf die Prioritätenliste ihrer Institutionen zu setzen. Die Umsetzung der Agenda 2030 ist kein Selbstläufer, sondern braucht kompetente und engagierte Akteure. Der grenzüberschreitende partnerschaftliche Austausch zwischen Verwaltungshochschulen, die weltweit vor ähnlichen Herausforderungen stehen, ist Anstoß für das notwendige „Agenda-2030-Update“ in den Bildungseinrichtungen. Er kann damit zur wirksamen Umsetzung der Agenda beitragen, die nur mit einem öffentlichen Dienst auf dem neuesten Stand gelingen wird.

Stubbornly Germany First

SWP - lun, 19/11/2018 - 00:00

Germany continues to be a major exporter of both goods and capital. In 2018, the current account surplus – at about $340 billion – will continue to be the world’s largest. Whilst German policy-makers and society celebrate the surpluses as the result of the competitiveness of German companies, they persistently ignore the other side of the balance of payments. Germany finances consumption and investment – abroad. The repeated explanations of the German government – arguing that the surpluses reflect private decisions that cannot be influenced by government policy – are not convincing. The German government has many options to reduce or raise taxes and can shape incentives to save or invest, but prefers to ignore these opportunities. Whilst many German observers eagerly point to the self-interested economic policies of the United States, Germany itself continues to place its own interests above the legitimate concerns of both its European and Atlantic partners. A continuation of the “Germany First” economic policies of the past two decades would constitute both a burden for European integration and the global trading system.

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