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Diplomacy & Defense Think Tank News

Give qualitative research the recognition it deserves

Ratcliffe et al. (2024, JEP 93, Art. 102199) raise concern about the exclusion of purely qualitative research from JEP, as proposed by Schultz and McCunn’s editorial stance published in 2022. We support Ratcliffe et al.’s call for equal recognition of qualitative work alongside quantitative work in environmental psychology. Our article aims to contribute to this debate by presenting five additional points that emphasise the importance of qualitative contributions in advancing environmental psychology research. Through illustrative examples, we demonstrate how qualitative methods can reveal overlooked aspects, empower marginalised groups, promote social justice, and adapt to dynamic contexts and sensitive topics. We argue that qualitative research is as rigorous as quantitative research and offers insights that quantitative measures may fail to capture. Embracing qualitative contributions alongside quantitative work would advance interdisciplinary dialogue, strengthen environmental psychology and promote a comprehensive understanding of human-environment relationships.

La République du Sénégal à un tournant politique: l’investiture du Président Faye

Les Sénégalais se sont rendus aux urnes le 24 mars 2024 afin d’élire leur président. La victoire a été emportée par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, candidat de l’opposition alors âgé de 43 ans. Investi le 2 avril 2024, il est ainsi devenu le cinquième président de la République du Sénégal. Cet événement pourrait marquer un tournant dans l’histoire récente du pays. Il prouve une fois de plus la place particulière qu’occupe le Sénégal dans le contexte politique global de la région Afrique de l’Ouest/Sahel, où les prises de pouvoir par les militaires se sont multipliées ces dernières années. Cette élection se positionne à contresens d’une tendance à l’autocratisation, aujourd’hui d’ampleur mondiale.
Depuis trois ans, le Sénégal traversait une crise politique profonde qui avait amené l’État constitutionnel à son point de rupture. S’il est vrai que les institutions de l’État avaient alors pu démontrer leur stabilité et leur résilience, et les acquis de l’État de droit démocratique être garantis jusqu’à nouvel ordre, avec la participation décisive d’une société civile forte, des faiblesses étaient néanmoins apparues au cours de cette crise dans les domaines de la justice ainsi que de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Les forces de sécurité avaient violemment réprimé les protestations et les manifestations d’une partie de la population contre l’arrestation et la détention de politiciens de l’opposition, que celle-ci considérait comme illégales. Ces mesures avaient coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes et en avaient blessé plusieurs centaines d’autres. Plus d’un millier d’individus avaient été placés en détention, sans qu’une procédure judiciaire régulière n’ait été engagée à leur encontre. Faye lui-même était encore emprisonné jusqu’à dix jours avant son élection. Il est donc très étonnant que le Sénégal ait réussi à surmonter cette crise, et la manière dont le pays y est parvenu l’est tout autant. Le présent article examine les facteurs politiques, sociaux et constitutionnels ayant conduit à l’émergence d’une issue favorable de ce conflit. La crise, qui a depuis trouvé une heureuse conclusion, et le programme du nouveau président suggèrent que le Sénégal tend lui aussi à redéfinir l’État ainsi que son profil d’attributions et de performance, observée depuis plusieurs années dans la région Afrique de l’Ouest/Sahel, en recourant à des approches fondées sur la démocratie.
Faye et ses alliés ont déclaré la guerre à la classe politique établie de longue date. Ils ont promis à leur électorat de procéder à des réformes fondamentales des institutions de l’État, de rationaliser, simplifier et optimiser le fonctionnement de l’administration publique et se sont engagés à lutter résolument contre les tendances à la corruption, au clientélisme et au détournement de fonds, de biens et de ressources publics qui se sont nettement accentuées ces dernières années. Par leur vote sans équivoque, les électrices et les électeurs leur ont clairement signifié leur volonté de voir ce projet mené à bien. L’entrée en fonction du président Faye entraîne en outre un réajustement partiel des rapports de force au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au cours des prochaines années, de nouveaux changements interviendront dans différents États de la région au profit d’une génération plus jeune d’élites politiques. À l’avenir, l’Allemagne et l’Union européenne devront davantage reconnaître et intégrer dans leur action le fait que les nations africaines reprennent conscience de leur identité culturelle propre et qu’elles affirment avec de plus en plus de force, dans le cadre de leur discours politique, leur ambition d’affirmer leur souveraineté.

La République du Sénégal à un tournant politique: l’investiture du Président Faye

Les Sénégalais se sont rendus aux urnes le 24 mars 2024 afin d’élire leur président. La victoire a été emportée par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, candidat de l’opposition alors âgé de 43 ans. Investi le 2 avril 2024, il est ainsi devenu le cinquième président de la République du Sénégal. Cet événement pourrait marquer un tournant dans l’histoire récente du pays. Il prouve une fois de plus la place particulière qu’occupe le Sénégal dans le contexte politique global de la région Afrique de l’Ouest/Sahel, où les prises de pouvoir par les militaires se sont multipliées ces dernières années. Cette élection se positionne à contresens d’une tendance à l’autocratisation, aujourd’hui d’ampleur mondiale.
Depuis trois ans, le Sénégal traversait une crise politique profonde qui avait amené l’État constitutionnel à son point de rupture. S’il est vrai que les institutions de l’État avaient alors pu démontrer leur stabilité et leur résilience, et les acquis de l’État de droit démocratique être garantis jusqu’à nouvel ordre, avec la participation décisive d’une société civile forte, des faiblesses étaient néanmoins apparues au cours de cette crise dans les domaines de la justice ainsi que de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Les forces de sécurité avaient violemment réprimé les protestations et les manifestations d’une partie de la population contre l’arrestation et la détention de politiciens de l’opposition, que celle-ci considérait comme illégales. Ces mesures avaient coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes et en avaient blessé plusieurs centaines d’autres. Plus d’un millier d’individus avaient été placés en détention, sans qu’une procédure judiciaire régulière n’ait été engagée à leur encontre. Faye lui-même était encore emprisonné jusqu’à dix jours avant son élection. Il est donc très étonnant que le Sénégal ait réussi à surmonter cette crise, et la manière dont le pays y est parvenu l’est tout autant. Le présent article examine les facteurs politiques, sociaux et constitutionnels ayant conduit à l’émergence d’une issue favorable de ce conflit. La crise, qui a depuis trouvé une heureuse conclusion, et le programme du nouveau président suggèrent que le Sénégal tend lui aussi à redéfinir l’État ainsi que son profil d’attributions et de performance, observée depuis plusieurs années dans la région Afrique de l’Ouest/Sahel, en recourant à des approches fondées sur la démocratie.
Faye et ses alliés ont déclaré la guerre à la classe politique établie de longue date. Ils ont promis à leur électorat de procéder à des réformes fondamentales des institutions de l’État, de rationaliser, simplifier et optimiser le fonctionnement de l’administration publique et se sont engagés à lutter résolument contre les tendances à la corruption, au clientélisme et au détournement de fonds, de biens et de ressources publics qui se sont nettement accentuées ces dernières années. Par leur vote sans équivoque, les électrices et les électeurs leur ont clairement signifié leur volonté de voir ce projet mené à bien. L’entrée en fonction du président Faye entraîne en outre un réajustement partiel des rapports de force au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au cours des prochaines années, de nouveaux changements interviendront dans différents États de la région au profit d’une génération plus jeune d’élites politiques. À l’avenir, l’Allemagne et l’Union européenne devront davantage reconnaître et intégrer dans leur action le fait que les nations africaines reprennent conscience de leur identité culturelle propre et qu’elles affirment avec de plus en plus de force, dans le cadre de leur discours politique, leur ambition d’affirmer leur souveraineté.

La République du Sénégal à un tournant politique: l’investiture du Président Faye

Les Sénégalais se sont rendus aux urnes le 24 mars 2024 afin d’élire leur président. La victoire a été emportée par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, candidat de l’opposition alors âgé de 43 ans. Investi le 2 avril 2024, il est ainsi devenu le cinquième président de la République du Sénégal. Cet événement pourrait marquer un tournant dans l’histoire récente du pays. Il prouve une fois de plus la place particulière qu’occupe le Sénégal dans le contexte politique global de la région Afrique de l’Ouest/Sahel, où les prises de pouvoir par les militaires se sont multipliées ces dernières années. Cette élection se positionne à contresens d’une tendance à l’autocratisation, aujourd’hui d’ampleur mondiale.
Depuis trois ans, le Sénégal traversait une crise politique profonde qui avait amené l’État constitutionnel à son point de rupture. S’il est vrai que les institutions de l’État avaient alors pu démontrer leur stabilité et leur résilience, et les acquis de l’État de droit démocratique être garantis jusqu’à nouvel ordre, avec la participation décisive d’une société civile forte, des faiblesses étaient néanmoins apparues au cours de cette crise dans les domaines de la justice ainsi que de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Les forces de sécurité avaient violemment réprimé les protestations et les manifestations d’une partie de la population contre l’arrestation et la détention de politiciens de l’opposition, que celle-ci considérait comme illégales. Ces mesures avaient coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes et en avaient blessé plusieurs centaines d’autres. Plus d’un millier d’individus avaient été placés en détention, sans qu’une procédure judiciaire régulière n’ait été engagée à leur encontre. Faye lui-même était encore emprisonné jusqu’à dix jours avant son élection. Il est donc très étonnant que le Sénégal ait réussi à surmonter cette crise, et la manière dont le pays y est parvenu l’est tout autant. Le présent article examine les facteurs politiques, sociaux et constitutionnels ayant conduit à l’émergence d’une issue favorable de ce conflit. La crise, qui a depuis trouvé une heureuse conclusion, et le programme du nouveau président suggèrent que le Sénégal tend lui aussi à redéfinir l’État ainsi que son profil d’attributions et de performance, observée depuis plusieurs années dans la région Afrique de l’Ouest/Sahel, en recourant à des approches fondées sur la démocratie.
Faye et ses alliés ont déclaré la guerre à la classe politique établie de longue date. Ils ont promis à leur électorat de procéder à des réformes fondamentales des institutions de l’État, de rationaliser, simplifier et optimiser le fonctionnement de l’administration publique et se sont engagés à lutter résolument contre les tendances à la corruption, au clientélisme et au détournement de fonds, de biens et de ressources publics qui se sont nettement accentuées ces dernières années. Par leur vote sans équivoque, les électrices et les électeurs leur ont clairement signifié leur volonté de voir ce projet mené à bien. L’entrée en fonction du président Faye entraîne en outre un réajustement partiel des rapports de force au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au cours des prochaines années, de nouveaux changements interviendront dans différents États de la région au profit d’une génération plus jeune d’élites politiques. À l’avenir, l’Allemagne et l’Union européenne devront davantage reconnaître et intégrer dans leur action le fait que les nations africaines reprennent conscience de leur identité culturelle propre et qu’elles affirment avec de plus en plus de force, dans le cadre de leur discours politique, leur ambition d’affirmer leur souveraineté.

Biodiversität:Jetzt dringend handeln für Natur und Mensch

Für Biodiversität bietet das Kunming-Montreal Globale Rahmenabkommen zusammen mit dem neuen UN-Abkommen zum Schutz der Biodiversität auf Hoher See ein einmaliges Gelegenheitsfenster. Der WBGU empfiehlt das Leitbild eines multifunktionalen Flächenmosaiks: Schutz und Nutzung werden so zusammen gedacht, dass Mehrgewinne für Natur und Mensch entstehen. Deutschland sollte international entschlossen vorangehen und Prozesse zur Umsetzung beider Abkommen aufsetzen, Dialogforen und Vorreiterkoalitionen initiieren sowie eine Bildungs- und Kommunikationsoffensive starten. Biodiversitätsförderung sollte nicht allein aus Steuergeldern finanziert werden, sondern Private einbeziehen, etwa durch die Umwidmung umweltschädlicher Subventionen und durch klare Berichterstattung und Taxonomie. Die Kosten des Nichthandelns sollten verstanden werden. Die Staatengemeinschaft hat sich 2022 auf einen neuen globalen Rahmen für die Biodiversität (GBF) und 2023 auf das Abkommen zum Schutz der Biodiversität auf Hoher See (BBNJ) geeinigt. Dieser politische Konsens spiegelt die wissenschaftlich erwiesene Dringlichkeit von Biodiversitätsschutz und belegt die Kooperationsbereitschaft zu diesem Thema selbst in Jahren angespannter internationaler Beziehungen. Biodiversität ist ein Gemeingut und essenzielle Voraussetzung für eine gesunde Zukunft der Menschen und der Arten, mit denen sie die Erde teilen. Sie ermöglicht Ökosystemleistungen, z. B. die Bereitstellung sauberen Trinkwassers oder die Bestäubung von Nutz- und Wildpflanzen, für deren Sicherung Arten und Ökosysteme angemessen große und vernetzte Flächen brauchen. Der WBGU schlägt vor, die Flächenziele des GBF entsprechend dem Leitbild eines multifunktionalen Flächenmosaiks umzusetzen, in dem Schutz und Nutzung so zusammen gedacht werden, dass Mehrgewinne für Natur und Mensch generiert werden. Dieses Leitbild bietet allen Akteuren Orientierung für biodiversitätsschonendes und -förderndes Verhalten.

Biodiversität:Jetzt dringend handeln für Natur und Mensch

Für Biodiversität bietet das Kunming-Montreal Globale Rahmenabkommen zusammen mit dem neuen UN-Abkommen zum Schutz der Biodiversität auf Hoher See ein einmaliges Gelegenheitsfenster. Der WBGU empfiehlt das Leitbild eines multifunktionalen Flächenmosaiks: Schutz und Nutzung werden so zusammen gedacht, dass Mehrgewinne für Natur und Mensch entstehen. Deutschland sollte international entschlossen vorangehen und Prozesse zur Umsetzung beider Abkommen aufsetzen, Dialogforen und Vorreiterkoalitionen initiieren sowie eine Bildungs- und Kommunikationsoffensive starten. Biodiversitätsförderung sollte nicht allein aus Steuergeldern finanziert werden, sondern Private einbeziehen, etwa durch die Umwidmung umweltschädlicher Subventionen und durch klare Berichterstattung und Taxonomie. Die Kosten des Nichthandelns sollten verstanden werden. Die Staatengemeinschaft hat sich 2022 auf einen neuen globalen Rahmen für die Biodiversität (GBF) und 2023 auf das Abkommen zum Schutz der Biodiversität auf Hoher See (BBNJ) geeinigt. Dieser politische Konsens spiegelt die wissenschaftlich erwiesene Dringlichkeit von Biodiversitätsschutz und belegt die Kooperationsbereitschaft zu diesem Thema selbst in Jahren angespannter internationaler Beziehungen. Biodiversität ist ein Gemeingut und essenzielle Voraussetzung für eine gesunde Zukunft der Menschen und der Arten, mit denen sie die Erde teilen. Sie ermöglicht Ökosystemleistungen, z. B. die Bereitstellung sauberen Trinkwassers oder die Bestäubung von Nutz- und Wildpflanzen, für deren Sicherung Arten und Ökosysteme angemessen große und vernetzte Flächen brauchen. Der WBGU schlägt vor, die Flächenziele des GBF entsprechend dem Leitbild eines multifunktionalen Flächenmosaiks umzusetzen, in dem Schutz und Nutzung so zusammen gedacht werden, dass Mehrgewinne für Natur und Mensch generiert werden. Dieses Leitbild bietet allen Akteuren Orientierung für biodiversitätsschonendes und -förderndes Verhalten.

Biodiversität:Jetzt dringend handeln für Natur und Mensch

Für Biodiversität bietet das Kunming-Montreal Globale Rahmenabkommen zusammen mit dem neuen UN-Abkommen zum Schutz der Biodiversität auf Hoher See ein einmaliges Gelegenheitsfenster. Der WBGU empfiehlt das Leitbild eines multifunktionalen Flächenmosaiks: Schutz und Nutzung werden so zusammen gedacht, dass Mehrgewinne für Natur und Mensch entstehen. Deutschland sollte international entschlossen vorangehen und Prozesse zur Umsetzung beider Abkommen aufsetzen, Dialogforen und Vorreiterkoalitionen initiieren sowie eine Bildungs- und Kommunikationsoffensive starten. Biodiversitätsförderung sollte nicht allein aus Steuergeldern finanziert werden, sondern Private einbeziehen, etwa durch die Umwidmung umweltschädlicher Subventionen und durch klare Berichterstattung und Taxonomie. Die Kosten des Nichthandelns sollten verstanden werden. Die Staatengemeinschaft hat sich 2022 auf einen neuen globalen Rahmen für die Biodiversität (GBF) und 2023 auf das Abkommen zum Schutz der Biodiversität auf Hoher See (BBNJ) geeinigt. Dieser politische Konsens spiegelt die wissenschaftlich erwiesene Dringlichkeit von Biodiversitätsschutz und belegt die Kooperationsbereitschaft zu diesem Thema selbst in Jahren angespannter internationaler Beziehungen. Biodiversität ist ein Gemeingut und essenzielle Voraussetzung für eine gesunde Zukunft der Menschen und der Arten, mit denen sie die Erde teilen. Sie ermöglicht Ökosystemleistungen, z. B. die Bereitstellung sauberen Trinkwassers oder die Bestäubung von Nutz- und Wildpflanzen, für deren Sicherung Arten und Ökosysteme angemessen große und vernetzte Flächen brauchen. Der WBGU schlägt vor, die Flächenziele des GBF entsprechend dem Leitbild eines multifunktionalen Flächenmosaiks umzusetzen, in dem Schutz und Nutzung so zusammen gedacht werden, dass Mehrgewinne für Natur und Mensch generiert werden. Dieses Leitbild bietet allen Akteuren Orientierung für biodiversitätsschonendes und -förderndes Verhalten.

Mutual legitimation attempts: the United Nations and China's Belt and Road Initiative

The Belt and Road Initiative (BRI) has become a hallmark of China's global rise. While the BRI has unfolded as a global platform focused on bilateral relations, the Chinese government has also tried to expand links between the BRI and international organizations, notably the United Nations. Available evidence about UN–BRI relations suggests, however, that an initial honeymoon phase with mushrooming projects and public endorsements was followed by a sharp decline in engagement. This article argues that a focus on inter-governor legitimation attempts helps understand the rise and fall of UN–BRI relations. Based on publicly available evidence, internal documentation and stakeholder interviews, it shows how legitimation informed motivations on both sides to invest in UN–BRI relations, and how western opposition subsequently led to UN entities reducing their engagement. Empirically, the article contributes to the literature on China's global role, evolving power relations at the UN, and the proliferation of geopolitically motivated flagship initiatives across UN member states. Conceptually, it speaks to the expanding debate about legitimation in world politics through a more systematic engagement with relational legitimation dynamics. A focus on one-sided or mutual legitimation attempts offers a conceptual tool for analysing how interactions among global governors and their audiences unfold, and how international organizations try (and fail) to strengthen their resilience in light of an increasingly polarized membership.

Mutual legitimation attempts: the United Nations and China's Belt and Road Initiative

The Belt and Road Initiative (BRI) has become a hallmark of China's global rise. While the BRI has unfolded as a global platform focused on bilateral relations, the Chinese government has also tried to expand links between the BRI and international organizations, notably the United Nations. Available evidence about UN–BRI relations suggests, however, that an initial honeymoon phase with mushrooming projects and public endorsements was followed by a sharp decline in engagement. This article argues that a focus on inter-governor legitimation attempts helps understand the rise and fall of UN–BRI relations. Based on publicly available evidence, internal documentation and stakeholder interviews, it shows how legitimation informed motivations on both sides to invest in UN–BRI relations, and how western opposition subsequently led to UN entities reducing their engagement. Empirically, the article contributes to the literature on China's global role, evolving power relations at the UN, and the proliferation of geopolitically motivated flagship initiatives across UN member states. Conceptually, it speaks to the expanding debate about legitimation in world politics through a more systematic engagement with relational legitimation dynamics. A focus on one-sided or mutual legitimation attempts offers a conceptual tool for analysing how interactions among global governors and their audiences unfold, and how international organizations try (and fail) to strengthen their resilience in light of an increasingly polarized membership.

Mutual legitimation attempts: the United Nations and China's Belt and Road Initiative

The Belt and Road Initiative (BRI) has become a hallmark of China's global rise. While the BRI has unfolded as a global platform focused on bilateral relations, the Chinese government has also tried to expand links between the BRI and international organizations, notably the United Nations. Available evidence about UN–BRI relations suggests, however, that an initial honeymoon phase with mushrooming projects and public endorsements was followed by a sharp decline in engagement. This article argues that a focus on inter-governor legitimation attempts helps understand the rise and fall of UN–BRI relations. Based on publicly available evidence, internal documentation and stakeholder interviews, it shows how legitimation informed motivations on both sides to invest in UN–BRI relations, and how western opposition subsequently led to UN entities reducing their engagement. Empirically, the article contributes to the literature on China's global role, evolving power relations at the UN, and the proliferation of geopolitically motivated flagship initiatives across UN member states. Conceptually, it speaks to the expanding debate about legitimation in world politics through a more systematic engagement with relational legitimation dynamics. A focus on one-sided or mutual legitimation attempts offers a conceptual tool for analysing how interactions among global governors and their audiences unfold, and how international organizations try (and fail) to strengthen their resilience in light of an increasingly polarized membership.

The Republic of Senegal at a political turning point as President Faye takes office

On 24 March 2024, presidential elections were held in Senegal, with opposition politician Bassirou Diomaye Diakhar Faye, who was 43 at the time, emerging as the winner. On 2 April 2024, he was sworn in as the fifth President of the Republic of Senegal. This event may mark a turning point in the country’s recent history. It once again demonstrates Senegal’s special position in the overall political context of the West Africa/Sahel region, in which military coups have increasingly taken place in recent years. This election runs counter to the current trend of increasing autocracy – at a global level too. During the three years prior to the election, Senegal suffered a deep political crisis that tested the constitutional state to its limits. Although the state institutions demonstrated their stability and resilience during this period and the achievements of democracy and the rule of law were able to be secured for the time being, due in large part to the country’s strong civil society, weaknesses became apparent during this crisis in connection with the judiciary, freedom of expression and freedom of the press. Security forces used violence to stifle protests and demonstrations by parts of the population against what they saw as the illegal arrest and imprisonment of opposition politicians. Dozens of people died and several hundreds were injured as a result of these measures. Well over a thousand people were imprisoned without a proper trial. Up until ten days before his election as president, Faye himself was still in prison under these conditions. This makes it all the more remarkable that – and how – Senegal managed to overcome this crisis. The present article examines the political, social and constitutional factors that led to what now looks set to be a positive outcome of this conflict. The crisis, which has been overcome for the time being, and the new president’s programme suggest that Senegal, too, is following a trend observed for some years now in the West Africa/Sahel region involving a redefinition of the state and of its duties, powers and services – and is doing so by democratically sound means. Faye and his partners have been battling the long-established political class. They promised their voters fundamental reforms of the state institutions and a rationalisation and streamlining of the public administration. Moreover, they vowed to take resolute steps to fight corruption, clientelism and embezzlement of public finances, goods and resources, which have all been increasing considerably in recent years. The unambiguous election result has given them a clear mandate to do so. The inauguration of President Faye will also partly alter the balance of power within the Economic Community of West African States (ECOWAS). In the years ahead, there will be further shifts towards a younger generation of political elites in various countries in the region. In future, Germany and the European Union will need to pay greater attention to the fact that the African states are placing more emphasis on their own cultural identity and are increasingly asserting their own sovereignty in political discourse.

The Republic of Senegal at a political turning point as President Faye takes office

On 24 March 2024, presidential elections were held in Senegal, with opposition politician Bassirou Diomaye Diakhar Faye, who was 43 at the time, emerging as the winner. On 2 April 2024, he was sworn in as the fifth President of the Republic of Senegal. This event may mark a turning point in the country’s recent history. It once again demonstrates Senegal’s special position in the overall political context of the West Africa/Sahel region, in which military coups have increasingly taken place in recent years. This election runs counter to the current trend of increasing autocracy – at a global level too. During the three years prior to the election, Senegal suffered a deep political crisis that tested the constitutional state to its limits. Although the state institutions demonstrated their stability and resilience during this period and the achievements of democracy and the rule of law were able to be secured for the time being, due in large part to the country’s strong civil society, weaknesses became apparent during this crisis in connection with the judiciary, freedom of expression and freedom of the press. Security forces used violence to stifle protests and demonstrations by parts of the population against what they saw as the illegal arrest and imprisonment of opposition politicians. Dozens of people died and several hundreds were injured as a result of these measures. Well over a thousand people were imprisoned without a proper trial. Up until ten days before his election as president, Faye himself was still in prison under these conditions. This makes it all the more remarkable that – and how – Senegal managed to overcome this crisis. The present article examines the political, social and constitutional factors that led to what now looks set to be a positive outcome of this conflict. The crisis, which has been overcome for the time being, and the new president’s programme suggest that Senegal, too, is following a trend observed for some years now in the West Africa/Sahel region involving a redefinition of the state and of its duties, powers and services – and is doing so by democratically sound means. Faye and his partners have been battling the long-established political class. They promised their voters fundamental reforms of the state institutions and a rationalisation and streamlining of the public administration. Moreover, they vowed to take resolute steps to fight corruption, clientelism and embezzlement of public finances, goods and resources, which have all been increasing considerably in recent years. The unambiguous election result has given them a clear mandate to do so. The inauguration of President Faye will also partly alter the balance of power within the Economic Community of West African States (ECOWAS). In the years ahead, there will be further shifts towards a younger generation of political elites in various countries in the region. In future, Germany and the European Union will need to pay greater attention to the fact that the African states are placing more emphasis on their own cultural identity and are increasingly asserting their own sovereignty in political discourse.

The Republic of Senegal at a political turning point as President Faye takes office

On 24 March 2024, presidential elections were held in Senegal, with opposition politician Bassirou Diomaye Diakhar Faye, who was 43 at the time, emerging as the winner. On 2 April 2024, he was sworn in as the fifth President of the Republic of Senegal. This event may mark a turning point in the country’s recent history. It once again demonstrates Senegal’s special position in the overall political context of the West Africa/Sahel region, in which military coups have increasingly taken place in recent years. This election runs counter to the current trend of increasing autocracy – at a global level too. During the three years prior to the election, Senegal suffered a deep political crisis that tested the constitutional state to its limits. Although the state institutions demonstrated their stability and resilience during this period and the achievements of democracy and the rule of law were able to be secured for the time being, due in large part to the country’s strong civil society, weaknesses became apparent during this crisis in connection with the judiciary, freedom of expression and freedom of the press. Security forces used violence to stifle protests and demonstrations by parts of the population against what they saw as the illegal arrest and imprisonment of opposition politicians. Dozens of people died and several hundreds were injured as a result of these measures. Well over a thousand people were imprisoned without a proper trial. Up until ten days before his election as president, Faye himself was still in prison under these conditions. This makes it all the more remarkable that – and how – Senegal managed to overcome this crisis. The present article examines the political, social and constitutional factors that led to what now looks set to be a positive outcome of this conflict. The crisis, which has been overcome for the time being, and the new president’s programme suggest that Senegal, too, is following a trend observed for some years now in the West Africa/Sahel region involving a redefinition of the state and of its duties, powers and services – and is doing so by democratically sound means. Faye and his partners have been battling the long-established political class. They promised their voters fundamental reforms of the state institutions and a rationalisation and streamlining of the public administration. Moreover, they vowed to take resolute steps to fight corruption, clientelism and embezzlement of public finances, goods and resources, which have all been increasing considerably in recent years. The unambiguous election result has given them a clear mandate to do so. The inauguration of President Faye will also partly alter the balance of power within the Economic Community of West African States (ECOWAS). In the years ahead, there will be further shifts towards a younger generation of political elites in various countries in the region. In future, Germany and the European Union will need to pay greater attention to the fact that the African states are placing more emphasis on their own cultural identity and are increasingly asserting their own sovereignty in political discourse.

Der Weg zu einem gerechten Pandemieabkommen

Bonn, 7. Mai 2024. In den kommenden Wochen stehen die Mitgliedstaaten der Weltgesundheitsorganisation (WHO) kurz vor dem Abschluss der Verhandlungen über die bedeutendsten Reformen in der globalen Gesundheitspolitik der letzten Jahrzehnte. Sie zielen auf die Finalisierung eines Pandemieabkommens sowie die Änderung der Internationalen Gesundheitsvorschriften während der Versammlung der Weltgesundheitsversammlung (WHA) im Mai.

Scheitert die Einigung auf ein gerechtes Pandemieabkommen, könnte dies zu erheblichen Risiken für die öffentliche Gesundheit führen und das Vertrauen in die globalen Gesundheitseinrichtungen schwächen. Um die Verhandlungen erfolgreich abzuschließen, ist es wesentlich, aus den Erfahrungen der Corona-Krise zu lernen. Dazu gehört auch die Erkenntnis, dass globale Gesundheitssicherheit nur dann gewährleistet werden kann, wenn Prävention, Vorbereitung und Reaktion auf Pandemien (PPR) als globales Gemeingut angesehen werden. Die Beachtung von Dringlichkeit und Inklusivität während der Verhandlungen ist darüber hinaus gleichermaßen entscheidend. Das Ziel, sich noch in diesem Monat auf ein Abkommen zu einigen, erscheint jedoch derzeit alles andere als sicher. Dies liegt vor allem an den gegensätzlichen Positionen zwischen Ländern mit hohem Einkommen (HICs) und Ländern mit niedrigem und mittlerem Einkommen (LMICs).

Wir gehen derzeit davon aus, dass es lediglich ein Rahmenabkommen für die Konsensbereiche geben wird. Strittige Klauseln wurden bereits aus den letzten Entwürfen des möglichen Abkommens gestrichen. Es bleibt nun abzuwarten, wie basierend auf diesem möglichen Rahmenabkommen die drängendsten Fragen in den kommenden Jahren adressiert und gelöst werden.

Zu den drängendsten Streitfragen zwischen HICs und LMICs gehört an erster Stelle das Zugangs- und Nutzungsverteilungssystem für Pathogene (PABS). Dieses System soll sicherstellen, dass Länder, die genetische Sequenzen und Proben von Pathogenen teilen, gerechten Anteil und Zugang zu den daraus hervorgehenden medizinischen Produkten (Impfstoffe usw.) erhalten. An zweiter Stelle stehen die Details der Implementierung eines One Health-Ansatzes als tiefgreifende Strategie zur Pandemieprävention, um die Gesundheit von Menschen, Tieren und Umwelt miteinander zu verbinden. Und schließlich wird sich die zukünftige Diskussion auf den Finanzierungsmechanismus konzentrieren, also darauf, wie die Länder zusätzliche finanzielle Mittel für die Pandemieprävention bereitstellen werden.

Aus unserer Sicht sollten diese Punkte bei künftigen Verhandlungen folgendermaßen adressiert werden:

Der derzeitige PABS-Entwurf sieht vor, dass LMICs 20 % der Gesundheitsprodukte über die WHO erhalten (je 10 % als Spende und zu ermäßigten Preisen), die auf Grundlage geteilter Daten zu Erregern entwickelt wurden. Das ist ein Schritt nach vorn, reicht für einen gerechten Vorteilsausgleich jedoch nicht aus. Deutlich zielführender wäre ein globaler Mechanismus zur Teilung von Wissen und geistigen Eigentumsrechten, der dem globalen Gemeinwohl dient. Zu diesem Zweck bietet sich der Medicines Patent Pool (MPP) an, den die International Drug Purchase Facility (UNITAID) eingerichtet hat. Der MPP verbessert den Zugang zu Arzneimitteln durch Verhandlungen mit Pharmaunternehmen über die gemeinsame Nutzung ihrer Patente im Austausch gegen eine Gebühr oder den Zugang zu anderen Patenten innerhalb des Pools. Länder, in denen Impfstoffhersteller angesiedelt sind, die öffentliche Gelder erhalten haben (wie die 31,9 Mrd. US-Dollar für mRNA-COVID-19-Impfstoffe in den USA), sollten diese Unternehmen dazu aufrufen, im Rahmen eines weiter gefassteren Pandemieabkommens ihre Patente in den MPP einzubringen.

Verbindliche One Health-Bestimmungen und eine effektive Prävention künftiger Pandemien sind der „Africa Group“ und den Mitgliedstaaten der „Group for Equity“ zufolge nur erreichbar, wenn LMICs Geld und Ressourcen für ihre Umsetzung erhalten. Dies entspricht dem Prinzip der gemeinsamen aber differenzierten Verantwortung des Pariser Klimaabkommens, das jedoch aus dem aktuellen Entwurf des Pandemieabkommens gestrichen wurde. Für eine gerechte Unterstützung und wirksame Prävention sollte dieses Prinzip dringend wieder aufgenommen werden.

Zur Gesundheitsfinanzierung setzen EU-Mitgliedstaaten auf bestehende freiwillige globale Mechanismen, wie den Pandemiefonds oder die Impfallianz GAVI. LMICs fordern hingegen einen neuen, über das WHO-Pandemieabkommen geregelten Finanzierungsmechanismus und verpflichtende Beiträge für Mitgliedstaaten. Generell dürfte die Schaffung zusätzlicher Finanzierungsmechanismen mit ähnlichem Zweck eher schaden, da es Überschneidungen mit anderen Fonds gibt und die ohnehin schon knappen internationalen Mittel noch weniger gebündelt zum Einsatz kommen. Stattdessen sollte die Kapazität der bestehenden Finanzierungsmechanismen erhöht werden. Eine nachhaltige Lösung wäre es, den etablierten Pandemiefonds als Finanzierungsmechanismus für den Pandemievertrag zu nutzen, verbunden mit einer umfassenden Reform der globalen Gesundheitsfinanzierungsarchitektur. Diese Reform sollte einen „normativen Wandel“ von einer geberorientierten Politik hin zu einem auf den Menschen ausgerichteten Ansatz fördern, der regionale und nationale Kapazitäten stärkt.

Das Zeitfenster für die Einigung auf ein gerechtes internationales Pandemieabkommen könnte bald schließen. Es ist daher von entscheidender Bedeutung, dass die WHO-Mitgliedstaaten diesen kritischen Moment nutzen, um zeitnah ein umfassendes, inklusives und effektiv umsetzbares Abkommen zu erzielen.
 

Remco van de Pas ist Senior Research Associate am Centre for Planetary Health Policy (CPHP). Bevor er zum CPHP kam, war er als Forscher und Dozent für globale Gesundheitspolitik am Institut für Tropenmedizin in Antwerpen tätig.

Christoph Strupat ist Senior Researcher und Projektleiter am German Institute of Development and Sustainbility (IDOS). Als Gesundheitsökonom führt er Forschungen und Projekte in den Bereichen Globale Gesundheit, One Health und soziale Sicherung durch.

Virtual Policy Event
Re-considering international health data sharing rules for a new Pandemic Treaty.
Online, 14.05.2024

Der Weg zu einem gerechten Pandemieabkommen

Bonn, 7. Mai 2024. In den kommenden Wochen stehen die Mitgliedstaaten der Weltgesundheitsorganisation (WHO) kurz vor dem Abschluss der Verhandlungen über die bedeutendsten Reformen in der globalen Gesundheitspolitik der letzten Jahrzehnte. Sie zielen auf die Finalisierung eines Pandemieabkommens sowie die Änderung der Internationalen Gesundheitsvorschriften während der Versammlung der Weltgesundheitsversammlung (WHA) im Mai.

Scheitert die Einigung auf ein gerechtes Pandemieabkommen, könnte dies zu erheblichen Risiken für die öffentliche Gesundheit führen und das Vertrauen in die globalen Gesundheitseinrichtungen schwächen. Um die Verhandlungen erfolgreich abzuschließen, ist es wesentlich, aus den Erfahrungen der Corona-Krise zu lernen. Dazu gehört auch die Erkenntnis, dass globale Gesundheitssicherheit nur dann gewährleistet werden kann, wenn Prävention, Vorbereitung und Reaktion auf Pandemien (PPR) als globales Gemeingut angesehen werden. Die Beachtung von Dringlichkeit und Inklusivität während der Verhandlungen ist darüber hinaus gleichermaßen entscheidend. Das Ziel, sich noch in diesem Monat auf ein Abkommen zu einigen, erscheint jedoch derzeit alles andere als sicher. Dies liegt vor allem an den gegensätzlichen Positionen zwischen Ländern mit hohem Einkommen (HICs) und Ländern mit niedrigem und mittlerem Einkommen (LMICs).

Wir gehen derzeit davon aus, dass es lediglich ein Rahmenabkommen für die Konsensbereiche geben wird. Strittige Klauseln wurden bereits aus den letzten Entwürfen des möglichen Abkommens gestrichen. Es bleibt nun abzuwarten, wie basierend auf diesem möglichen Rahmenabkommen die drängendsten Fragen in den kommenden Jahren adressiert und gelöst werden.

Zu den drängendsten Streitfragen zwischen HICs und LMICs gehört an erster Stelle das Zugangs- und Nutzungsverteilungssystem für Pathogene (PABS). Dieses System soll sicherstellen, dass Länder, die genetische Sequenzen und Proben von Pathogenen teilen, gerechten Anteil und Zugang zu den daraus hervorgehenden medizinischen Produkten (Impfstoffe usw.) erhalten. An zweiter Stelle stehen die Details der Implementierung eines One Health-Ansatzes als tiefgreifende Strategie zur Pandemieprävention, um die Gesundheit von Menschen, Tieren und Umwelt miteinander zu verbinden. Und schließlich wird sich die zukünftige Diskussion auf den Finanzierungsmechanismus konzentrieren, also darauf, wie die Länder zusätzliche finanzielle Mittel für die Pandemieprävention bereitstellen werden.

Aus unserer Sicht sollten diese Punkte bei künftigen Verhandlungen folgendermaßen adressiert werden:

Der derzeitige PABS-Entwurf sieht vor, dass LMICs 20 % der Gesundheitsprodukte über die WHO erhalten (je 10 % als Spende und zu ermäßigten Preisen), die auf Grundlage geteilter Daten zu Erregern entwickelt wurden. Das ist ein Schritt nach vorn, reicht für einen gerechten Vorteilsausgleich jedoch nicht aus. Deutlich zielführender wäre ein globaler Mechanismus zur Teilung von Wissen und geistigen Eigentumsrechten, der dem globalen Gemeinwohl dient. Zu diesem Zweck bietet sich der Medicines Patent Pool (MPP) an, den die International Drug Purchase Facility (UNITAID) eingerichtet hat. Der MPP verbessert den Zugang zu Arzneimitteln durch Verhandlungen mit Pharmaunternehmen über die gemeinsame Nutzung ihrer Patente im Austausch gegen eine Gebühr oder den Zugang zu anderen Patenten innerhalb des Pools. Länder, in denen Impfstoffhersteller angesiedelt sind, die öffentliche Gelder erhalten haben (wie die 31,9 Mrd. US-Dollar für mRNA-COVID-19-Impfstoffe in den USA), sollten diese Unternehmen dazu aufrufen, im Rahmen eines weiter gefassteren Pandemieabkommens ihre Patente in den MPP einzubringen.

Verbindliche One Health-Bestimmungen und eine effektive Prävention künftiger Pandemien sind der „Africa Group“ und den Mitgliedstaaten der „Group for Equity“ zufolge nur erreichbar, wenn LMICs Geld und Ressourcen für ihre Umsetzung erhalten. Dies entspricht dem Prinzip der gemeinsamen aber differenzierten Verantwortung des Pariser Klimaabkommens, das jedoch aus dem aktuellen Entwurf des Pandemieabkommens gestrichen wurde. Für eine gerechte Unterstützung und wirksame Prävention sollte dieses Prinzip dringend wieder aufgenommen werden.

Zur Gesundheitsfinanzierung setzen EU-Mitgliedstaaten auf bestehende freiwillige globale Mechanismen, wie den Pandemiefonds oder die Impfallianz GAVI. LMICs fordern hingegen einen neuen, über das WHO-Pandemieabkommen geregelten Finanzierungsmechanismus und verpflichtende Beiträge für Mitgliedstaaten. Generell dürfte die Schaffung zusätzlicher Finanzierungsmechanismen mit ähnlichem Zweck eher schaden, da es Überschneidungen mit anderen Fonds gibt und die ohnehin schon knappen internationalen Mittel noch weniger gebündelt zum Einsatz kommen. Stattdessen sollte die Kapazität der bestehenden Finanzierungsmechanismen erhöht werden. Eine nachhaltige Lösung wäre es, den etablierten Pandemiefonds als Finanzierungsmechanismus für den Pandemievertrag zu nutzen, verbunden mit einer umfassenden Reform der globalen Gesundheitsfinanzierungsarchitektur. Diese Reform sollte einen „normativen Wandel“ von einer geberorientierten Politik hin zu einem auf den Menschen ausgerichteten Ansatz fördern, der regionale und nationale Kapazitäten stärkt.

Das Zeitfenster für die Einigung auf ein gerechtes internationales Pandemieabkommen könnte bald schließen. Es ist daher von entscheidender Bedeutung, dass die WHO-Mitgliedstaaten diesen kritischen Moment nutzen, um zeitnah ein umfassendes, inklusives und effektiv umsetzbares Abkommen zu erzielen.
 

Remco van de Pas ist Senior Research Associate am Centre for Planetary Health Policy (CPHP). Bevor er zum CPHP kam, war er als Forscher und Dozent für globale Gesundheitspolitik am Institut für Tropenmedizin in Antwerpen tätig.

Christoph Strupat ist Senior Researcher und Projektleiter am German Institute of Development and Sustainbility (IDOS). Als Gesundheitsökonom führt er Forschungen und Projekte in den Bereichen Globale Gesundheit, One Health und soziale Sicherung durch.

Virtual Policy Event
Re-considering international health data sharing rules for a new Pandemic Treaty.
Online, 14.05.2024

Der Weg zu einem gerechten Pandemieabkommen

Bonn, 7. Mai 2024. In den kommenden Wochen stehen die Mitgliedstaaten der Weltgesundheitsorganisation (WHO) kurz vor dem Abschluss der Verhandlungen über die bedeutendsten Reformen in der globalen Gesundheitspolitik der letzten Jahrzehnte. Sie zielen auf die Finalisierung eines Pandemieabkommens sowie die Änderung der Internationalen Gesundheitsvorschriften während der Versammlung der Weltgesundheitsversammlung (WHA) im Mai.

Scheitert die Einigung auf ein gerechtes Pandemieabkommen, könnte dies zu erheblichen Risiken für die öffentliche Gesundheit führen und das Vertrauen in die globalen Gesundheitseinrichtungen schwächen. Um die Verhandlungen erfolgreich abzuschließen, ist es wesentlich, aus den Erfahrungen der Corona-Krise zu lernen. Dazu gehört auch die Erkenntnis, dass globale Gesundheitssicherheit nur dann gewährleistet werden kann, wenn Prävention, Vorbereitung und Reaktion auf Pandemien (PPR) als globales Gemeingut angesehen werden. Die Beachtung von Dringlichkeit und Inklusivität während der Verhandlungen ist darüber hinaus gleichermaßen entscheidend. Das Ziel, sich noch in diesem Monat auf ein Abkommen zu einigen, erscheint jedoch derzeit alles andere als sicher. Dies liegt vor allem an den gegensätzlichen Positionen zwischen Ländern mit hohem Einkommen (HICs) und Ländern mit niedrigem und mittlerem Einkommen (LMICs).

Wir gehen derzeit davon aus, dass es lediglich ein Rahmenabkommen für die Konsensbereiche geben wird. Strittige Klauseln wurden bereits aus den letzten Entwürfen des möglichen Abkommens gestrichen. Es bleibt nun abzuwarten, wie basierend auf diesem möglichen Rahmenabkommen die drängendsten Fragen in den kommenden Jahren adressiert und gelöst werden.

Zu den drängendsten Streitfragen zwischen HICs und LMICs gehört an erster Stelle das Zugangs- und Nutzungsverteilungssystem für Pathogene (PABS). Dieses System soll sicherstellen, dass Länder, die genetische Sequenzen und Proben von Pathogenen teilen, gerechten Anteil und Zugang zu den daraus hervorgehenden medizinischen Produkten (Impfstoffe usw.) erhalten. An zweiter Stelle stehen die Details der Implementierung eines One Health-Ansatzes als tiefgreifende Strategie zur Pandemieprävention, um die Gesundheit von Menschen, Tieren und Umwelt miteinander zu verbinden. Und schließlich wird sich die zukünftige Diskussion auf den Finanzierungsmechanismus konzentrieren, also darauf, wie die Länder zusätzliche finanzielle Mittel für die Pandemieprävention bereitstellen werden.

Aus unserer Sicht sollten diese Punkte bei künftigen Verhandlungen folgendermaßen adressiert werden:

Der derzeitige PABS-Entwurf sieht vor, dass LMICs 20 % der Gesundheitsprodukte über die WHO erhalten (je 10 % als Spende und zu ermäßigten Preisen), die auf Grundlage geteilter Daten zu Erregern entwickelt wurden. Das ist ein Schritt nach vorn, reicht für einen gerechten Vorteilsausgleich jedoch nicht aus. Deutlich zielführender wäre ein globaler Mechanismus zur Teilung von Wissen und geistigen Eigentumsrechten, der dem globalen Gemeinwohl dient. Zu diesem Zweck bietet sich der Medicines Patent Pool (MPP) an, den die International Drug Purchase Facility (UNITAID) eingerichtet hat. Der MPP verbessert den Zugang zu Arzneimitteln durch Verhandlungen mit Pharmaunternehmen über die gemeinsame Nutzung ihrer Patente im Austausch gegen eine Gebühr oder den Zugang zu anderen Patenten innerhalb des Pools. Länder, in denen Impfstoffhersteller angesiedelt sind, die öffentliche Gelder erhalten haben (wie die 31,9 Mrd. US-Dollar für mRNA-COVID-19-Impfstoffe in den USA), sollten diese Unternehmen dazu aufrufen, im Rahmen eines weiter gefassteren Pandemieabkommens ihre Patente in den MPP einzubringen.

Verbindliche One Health-Bestimmungen und eine effektive Prävention künftiger Pandemien sind der „Africa Group“ und den Mitgliedstaaten der „Group for Equity“ zufolge nur erreichbar, wenn LMICs Geld und Ressourcen für ihre Umsetzung erhalten. Dies entspricht dem Prinzip der gemeinsamen aber differenzierten Verantwortung des Pariser Klimaabkommens, das jedoch aus dem aktuellen Entwurf des Pandemieabkommens gestrichen wurde. Für eine gerechte Unterstützung und wirksame Prävention sollte dieses Prinzip dringend wieder aufgenommen werden.

Zur Gesundheitsfinanzierung setzen EU-Mitgliedstaaten auf bestehende freiwillige globale Mechanismen, wie den Pandemiefonds oder die Impfallianz GAVI. LMICs fordern hingegen einen neuen, über das WHO-Pandemieabkommen geregelten Finanzierungsmechanismus und verpflichtende Beiträge für Mitgliedstaaten. Generell dürfte die Schaffung zusätzlicher Finanzierungsmechanismen mit ähnlichem Zweck eher schaden, da es Überschneidungen mit anderen Fonds gibt und die ohnehin schon knappen internationalen Mittel noch weniger gebündelt zum Einsatz kommen. Stattdessen sollte die Kapazität der bestehenden Finanzierungsmechanismen erhöht werden. Eine nachhaltige Lösung wäre es, den etablierten Pandemiefonds als Finanzierungsmechanismus für den Pandemievertrag zu nutzen, verbunden mit einer umfassenden Reform der globalen Gesundheitsfinanzierungsarchitektur. Diese Reform sollte einen „normativen Wandel“ von einer geberorientierten Politik hin zu einem auf den Menschen ausgerichteten Ansatz fördern, der regionale und nationale Kapazitäten stärkt.

Das Zeitfenster für die Einigung auf ein gerechtes internationales Pandemieabkommen könnte bald schließen. Es ist daher von entscheidender Bedeutung, dass die WHO-Mitgliedstaaten diesen kritischen Moment nutzen, um zeitnah ein umfassendes, inklusives und effektiv umsetzbares Abkommen zu erzielen.
 

Remco van de Pas ist Senior Research Associate am Centre for Planetary Health Policy (CPHP). Bevor er zum CPHP kam, war er als Forscher und Dozent für globale Gesundheitspolitik am Institut für Tropenmedizin in Antwerpen tätig.

Christoph Strupat ist Senior Researcher und Projektleiter am German Institute of Development and Sustainbility (IDOS). Als Gesundheitsökonom führt er Forschungen und Projekte in den Bereichen Globale Gesundheit, One Health und soziale Sicherung durch.

Virtual Policy Event
Re-considering international health data sharing rules for a new Pandemic Treaty.
Online, 14.05.2024

Gender and migration: trends, gaps and urgent action

Gender norms and biases affect many aspects of day-to-day life. However, they take on a specific importance for migrants, influencing their migration experience to the extent that migration has been described as a gendered phenomenon. Alongside a range of other overlapping factors such as age, race, ethnicity, nationality, disability, health and socioeconomic status, gender impacts the different opportunities migrants may have and the various obstacles and risks they may face in pursuing them. By setting out different roles and expectations for migrants of specific genders, the social norms of countries of origin, transit and destination may influence, for instance, who can stay and migrate in a household, the motivations and options for migration, the preferred destination countries, the type and means of migration, the goal and objective of migration, the sector of employment or the disciplines studied, the status afforded by legislations of countries, including in terms of rights and benefits, and the list goes on. These gender dimensions of migration in turn impact societies in countries of origin, transit and destination. Similarly, in displacement contexts, gender considerations underpin individuals’ trajectories, experiences and protection, and even their very decision to flee when related to gender-based discrimination and violence that may, in some countries, lead to international protection, including refugee status.

Gender and migration: trends, gaps and urgent action

Gender norms and biases affect many aspects of day-to-day life. However, they take on a specific importance for migrants, influencing their migration experience to the extent that migration has been described as a gendered phenomenon. Alongside a range of other overlapping factors such as age, race, ethnicity, nationality, disability, health and socioeconomic status, gender impacts the different opportunities migrants may have and the various obstacles and risks they may face in pursuing them. By setting out different roles and expectations for migrants of specific genders, the social norms of countries of origin, transit and destination may influence, for instance, who can stay and migrate in a household, the motivations and options for migration, the preferred destination countries, the type and means of migration, the goal and objective of migration, the sector of employment or the disciplines studied, the status afforded by legislations of countries, including in terms of rights and benefits, and the list goes on. These gender dimensions of migration in turn impact societies in countries of origin, transit and destination. Similarly, in displacement contexts, gender considerations underpin individuals’ trajectories, experiences and protection, and even their very decision to flee when related to gender-based discrimination and violence that may, in some countries, lead to international protection, including refugee status.

Gender and migration: trends, gaps and urgent action

Gender norms and biases affect many aspects of day-to-day life. However, they take on a specific importance for migrants, influencing their migration experience to the extent that migration has been described as a gendered phenomenon. Alongside a range of other overlapping factors such as age, race, ethnicity, nationality, disability, health and socioeconomic status, gender impacts the different opportunities migrants may have and the various obstacles and risks they may face in pursuing them. By setting out different roles and expectations for migrants of specific genders, the social norms of countries of origin, transit and destination may influence, for instance, who can stay and migrate in a household, the motivations and options for migration, the preferred destination countries, the type and means of migration, the goal and objective of migration, the sector of employment or the disciplines studied, the status afforded by legislations of countries, including in terms of rights and benefits, and the list goes on. These gender dimensions of migration in turn impact societies in countries of origin, transit and destination. Similarly, in displacement contexts, gender considerations underpin individuals’ trajectories, experiences and protection, and even their very decision to flee when related to gender-based discrimination and violence that may, in some countries, lead to international protection, including refugee status.

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