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Diplomacy & Crisis News

Israéliens et Palestiniens côte à côte, sur un chemin piégé

Le Monde Diplomatique - ven, 24/08/2018 - 18:10
Dès la création du conseil israélien pour la paix israélo-palestinienne en 1975, ses membres fondateurs furent dénoncés dans leur propre pays par les annexionnistes comme « antisionistes », accusés d'« intelligence avec l'ennemi », voire de « haute trahison ». L'un des plus éminents, le général (...) / , , - 1984/07

Idéaux sionistes contre politique israélienne

Le Monde Diplomatique - ven, 24/08/2018 - 16:10
Bien avant le drame de Munich, une discussion curieuse, inhabituelle, s'était amorcée en Israël. Une discussion qui porte à la fois sur la politique socio-économique et sur la politique arabe du gouvernement de Mme Golda Meïr. Il est significatif que les événements du mois dernier n'y ont pas mis fin. (...) / , , , , - 1972/10

Pression démographique et expansion économique en Asie orientale

Politique étrangère (IFRI) - ven, 24/08/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Pression démographique et expansion économique en Asie orientale » a été écrit par le spécialiste de l’Asie Étienne Gilbert dans le numéro 4/1957 de Politique étrangère.

Durant les premiers mois de 1956, la question d’une participation plus active à l’expansion économique de l’Asie retenait l’attention des hommes d’état européens et nord-américains. Un certain éveil se manifestait dans l’opinion publique occidentale qui commençait à s’intéresser à l’aide aux pays sous-développés.

La réaction en chaîne déclenchée par les événements d’Égypte et la répression de la révolution hongroise sont autant d’éléments qui ont brouillé les cartes économiques.

Les problèmes politiques ont repris plus que jamais le dessus et, comble d’infortune, les événements ont pris une tournure telle qu’ils ne profitent ni aux Asiatiques, dont l’avenir économique est inquiétant, ni aux Occidentaux qui n’ont pas intérêt à voir plus de la moitié du globe vivre dans des conditions d’extrême pauvreté.

Il est donc opportun de revenir aux réalités économiques, de passer en revue les possibilités de progrès en Asie ainsi que les obstacles en présence. Pour ce faire nous devons aborder de front démographie et économie. Elles sont à tel point liées que seule leur confrontation donnera une image des problèmes.

Le problème démographique

Ne sommes-nous pas en train de répéter l’erreur de Malthus quand nous nous alarmons de la pression démographique qui sévit dans la plupart des pays sous-développés ? En dépit de ses sombres pronostics, l’Europe a connu un prodigieux essor économique, pourquoi n’en serait-il pas de même en Asie ?

La situation des pays asiatiques en 1957 est hélas ! très différente de celle de l’Europe au temps de Malthus.

Déséquilibre entre économie et démographie

Dans plusieurs pays asiatiques et africains, économie et démographie n’ont pas évolué parallèlement au cours des cent cinquante dernières années : la seconde étant allée beaucoup plus vite que la première.

Ce phénomène est particulièrement net dans les pays qui ont été soumis au régime colonial. Faisant régner la paix intérieure, dotant le pays d’une bonne administration capable d’enrayer les catastrophes naturelles (famines et épidémies), améliorant l’hygiène publique, l’autorité étrangère a fait baisser le taux de mortalité, tandis que la natalité restait élevée.

A Java, la population a passé de 12,4 millions en 1860 à 51 millions en 1950, la densité par kilomètre carré croissant de 94 habitants à 385. Les progrès de l’agriculture sous les Hollandais n’ont pas suffi à maintenir l’équilibre et l’effort d’industrialisation a été très mince.

Les autres îles indonésiennes, où la colonisation hollandaise a été beaucoup moins poussée, sont restées peu peuplées jusqu’à maintenant. L’idéal serait de faire émigrer une partie des Javanais à Bornéo, Célèbes, Sumatra, îles riches qui manquent de main-d’œuvre. Des transferts de populations sont entrepris par le gouvernement, mais pour alléger les densités javanaises, il faudrait évacuer des millions de paysans, opération extrêmement coûteuse qui drainerait le plus clair des ressources indonésiennes.

En Inde, le facteur démographique n’est pas moins perturbateur. La population a triplé depuis le début du XIXe siècle pour être aujourd’hui de 390 millions d’âmes. Les Britanniques n’ont pas été inactifs : l’Inde leur doit un important réseau ferroviaire et routier, de beaux travaux d’irrigation. Pourtant l’économique est resté loin derrière le démographique.

De 1920 à 1941, la population augmente de 27 %, la surface cultivée de 8 %. Vers 1880, l’empire britannique des Indes (non compris la Birmanie) exporte en moyenne 1,2 million de tonnes de céréales par an. Dès 1920, les exportations cessent, l’Inde doit importer toujours plus de riz et de blé pour nourrir sa population.

A côté de son incidence sur le niveau de l’alimentation, le mouvement démographique exerce des effets désastreux sur le domaine de l’emploi. L’Inde compte plus de 5 millions de chômeurs complets et des dizaines de millions de paysans ne travaillent que cent cinquante à deux cents jours par an.

Le cas de la Chine est moins facile à expliquer en l’absence de données statistiques. Le premier recensement complet a eu lieu le 30 juin 1953 et a dénombré 582 603 417 habitants sur le territoire de la république populaire. Ce chiffre a surpris plusieurs démographes étrangers par son ampleur. En 1946, on estimait officiellement la population chinoise à 456 millions d’âmes. D’aucuns se sont demandé si, pour des raisons de prestige, le gouvernement n’avait pas grossi ses chiffres. Il nous semble que l’on doit faire confiance au recensement chinois. Grâce à leur administration et à leur organisation, les communistes ont été en mesure de dénombrer assez exactement leur population et ils auraient été eux-mêmes surpris du résultat.

L’estimation de 456 millions donnée plus haut est sujette à caution si on la compare à d’autres antérieures : en 1925, les services postaux chinois (une bonne administration) donnaient le chiffre de 485 millions. En 1918/1919, un gros travail fait par des missionnaires indiquait 452 millions. Sur de telles bases, il paraît plausible que les Chinois aient été près de 600 millions en 1953.

L’absence de statistiques sûres nous empêche également de préciser si le phénomène de déséquilibre enregistré à Java et en Inde se répète en Chine, mais un point ne fait pas de doute : au moment où la Chine se lance dans le planisme économique elle se trouve gênée par une démographie excessive. Pour l’instant sa population se trouve globalement moins mal nourrie que celle de l’Inde. […] Qu’en sera-t-il dans dix ou vingt ans ? Dangereuse pour l’alimentation générale, cette population trop lourde pose, comme nous le verrons plus bas, des problèmes très délicats sur le plan économique.

A côté de ces formes de déséquilibre économico-démographique, le Japon et l’Afghanistan illustrent deux cas d’équilibre relatif.

Après un timide début entre les deux guerres, le second a commencé à se moderniser d’une manière plus active après 1945. N’ayant pas subi de régime colonial, ce pays a conservé une sorte de balance naturelle entre économie et population : cette dernière est suffisamment nourrie, au moins en quantité, elle trouve à s’occuper dans l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et les industries naissantes. Il n’existe pas de problèmes insurmontables. Économie et démographie ont commencé à évoluer parallèlement. Si l’effort agricole et industriel est assez vigoureux, il n’y a pas de raison pour que l’Afghanistan n’arrive pas en vingt ou trente ans à de sensibles progrès économiques par habitant.

A l’opposé, le Japon est le premier pays d’Asie à se moderniser, et il le fait en toute liberté : le mouvement inauguré en 1868 a suscité une forte augmentation de la population. Celle-ci ayant progressé de pair avec un énorme effort industriel et agricole, le Japon a réussi à atteindre un niveau de vie sensiblement supérieur au reste de l’Asie. Entre 1885 et 1925 seulement, le revenu par habitant actif a plus que triplé. […]

Les exemples que nous avons cités montrent que les principaux pays d’Asie commencent à intensifier leur modernisation au moment où ils sont déjà entravés par une démographie trop lourde. A cet obstacle vient s’en ajouter un autre encore plus alarmant, c’est l’accélération du processus démographique. […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

How Daniel Ortega Became a Tyrant

Foreign Affairs - ven, 24/08/2018 - 06:00
Over the past four months, the Nicaraguan government, much as it did under Somoza, has declared war on its people.

The Silence of the Bears

Foreign Policy - ven, 24/08/2018 - 00:08
The Russian public was quiet about Manafort and Cohen, but in the halls of power, debate about Trump’s usefulness rages.

Economy on a steady rise in Latin America and Caribbean region ‘despite international turbulence’ – UN report

UN News Centre - jeu, 23/08/2018 - 23:11
Amid external uncertainty and volatility, the economies of Latin America and the Caribbean will grow by an average of 1.5 per cent this year, thanks to a rebound in private consumption and a slight increase in investment, according to a United Nations flagship report issued on Thursday.

One Year On, Little to Show for Trump’s Afghanistan Strategy

Foreign Policy - jeu, 23/08/2018 - 22:53
The Pentagon says the United States is winning the war, but after 17 years, there’s still no end in sight.

Jordan Can’t Keep Up Its Double Game

Foreign Policy - jeu, 23/08/2018 - 22:14
By urging self-reliance at home while demanding aid from abroad, Amman has painted itself into a corner.

Latin America Has an Open-Door Policy for Venezuelan Refugees

Foreign Policy - jeu, 23/08/2018 - 22:11
But how long will it last?

Remembering slave trade offers chance to raise awareness, ‘oppose all forms of modern slavery’ – UNESCO

UN News Centre - jeu, 23/08/2018 - 21:45
On this 20th anniversary of the International Day for Remembrance of the Slave Trade and its Abolition, the United Nations is inviting the world to reflect on the legacy of slavery and remember to guard against racial prejudices, which continue to fuel everyday discrimination against people of African descent.

Teen’s Detention in Russia Prompts Public Outcry

Foreign Policy - jeu, 23/08/2018 - 20:30
The young woman belonged to a political group whose members may have been entrapped by a police informant.

Greater support needed for refugees and migrants from Venezuela – UN

UN News Centre - jeu, 23/08/2018 - 18:17
As hundreds of Venezuelans continue to pour into neighbouring countries due to social and political upheaval at home, the heads of the United Nations refugee and migration agencies called for greater international support to meet the most basic needs of the displaced.

L'opinion reste fidèle au souvenir du «<small class="fine"> </small>printemps de Prague<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - jeu, 23/08/2018 - 18:07
Le XIVe congrès officiel du parti communiste tchécoslovaque, qui s'est tenu du 25 au 29 mai dernier, a achevé le processus de « normalisation », autrement dit la liquidation des conquêtes et des réformes qui ont marqué le « printemps de Prague ». M. Husak, le secrétaire général du parti, a pu affirmer (...) / , , , , , , - 1971/07

Dismantling Trump’s Immigration Lies: The Travel Ban

Foreign Policy Blogs - jeu, 23/08/2018 - 16:30

The Trump team has been pushing false rhetoric regarding immigrants since the moment Trump announced his candidacy in 2015. Starting with his infamous “they’re rapists” comment at his candidacy announcement speech to his call for a “complete and total shutdown of all Muslims entering the United States,” Trump has made it abundantly clear that one of the core parts of his platform was going to be cracking down on illegal and legal immigration.

The latter issue he went after with the “travel” ban. The original ban most notably prohibited people from Iraq, Iran, Syria, Yemen, Libya, Sudan, and Somalia from entering the United States for 90 days while also placing new restrictions on the US’s ability to accept refugees. The ban’s stated purpose and title was “Protecting the Nation from Foreign Terrorist Entry into the United States.” The lunacy of the Supreme Court decision to uphold a watered down version of the ban a year later (ignoring the ridiculous conflict of interest in the case as Neil Gorsuch, who voted for Trump, was appointed by the petitioner himself) and the flawed logic of the original ban is clear. Two studies done by the CATO Institute serve as great evidence to this end. First, they found that the vetting process of citizens from the Middle East trying to travel to the United States was already incredible thorough and “robust” including thorough background checks, several rounds of interviews, and fingerprinting. Second, they reported that “Foreigners from [the] seven nations [in the original ban] have killed zero Americans in terrorist attacks on U.S. soil between 1975 and the end of 2015.” In fact, between 1975-2015, terrorists originating from Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Egypt, and Lebanon have accounted for far more deaths than any other country in the world. Terrorists from the fifth country on the list, Kuwait, have only accounted for six deaths in the time frame while the top four are all in the triple digits and above. None of those countries were on any iteration of Trump’s travel bans. Trump’s cries for national security fall well short.

As far as the Supreme Court goes, it’s more than obvious that the intention behind the travel ban was maligned. As Justice Sonia Sotomayor writes in Trump v Hawaii, “Based on the evidence in the record, a reasonable observer would conclude that the Proclamation was motivated by anti-Muslim animus … The majority holds otherwise by ignoring the facts, misconstruing our legal precedent, and turning a blind eye to the pain and suffering the Proclamation inflicts upon countless families and individuals, many of whom are United States citizens.” Trump did exactly what he told the voters he would do: he stopped Muslims from entering the United States to the best of his abilities, through a thinly veiled attempt to cry national security.

Not only does the ban fail to actually protect the United States against potential terrorists, the ban actually has harmful, negative impacts. Specifically, it exacerbates the problem of radicalization, arms extremist groups with unlimited recruitment publicity, and jeopardizes our relationship with critical foreign governments. The same CATO report that explored the US’s “robust” vetting processes cited a Department of Homeland Security draft intelligence assessment which found that “most foreign-born, US-based violent extremists likely radicalized several years after their entry into the United States.” Critically, Trump’s ban makes the problem much worse. Former Director of National Intelligence James Clapper, former senior director for counterterrorism and deputy legal adviser at the National Security Council Joshua A. Geltzer, and former Director of the National Counterterrorism Center Matthew G. Olsen published an article for CNN explaining their scathing opposition to the ban in which they write: “The ban is so obviously, palpably, indeed explicitly anti-Muslim in nature that it has — understandably — offended Muslim-American communities around the world, including in the United States. Yet those are precisely the communities that can prove critical for identifying and responding to individuals becoming radicalized by groups like ISIS and al Qaeda.” Furthermore, Clapper et co explain that “effective counterterrorism relies heavily on robust intelligence-sharing relationships with foreign governments.” Restricting a country’s citizens from entering the United States is a “surefire way to offend that country’s government and impede intelligence-sharing, rather than enhancing the flow of information about terrorist threats as effective counterterrorism requires.” In fact, after Chad was included in an iteration of the travel ban, they pulled their troops out of Niger where they had been aiding in a counterterrorism fight against Boko Haram. Despite their removal from Trump’s next ban, “there’s been no indication of when, if ever, Chad’s troops will return to Niger. It’s usually not easy to soothe an offended partner.”

Conclusively, Trump’s travel ban does nothing to improve national security, while subjecting “countless families and individuals … pain and suffering” and arming extremists groups with recruitment materials. Nevermind the justification is essentially to punish citizens of foreign countries because the government believes a few individuals from their country pose a threat to national security. Trump’s Muslim ban is incredibly dangerous and blatantly unconstitutional.

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De l'extrême gauche au gouvernement, les pacifistes se recrutent dans des milieux divers

Le Monde Diplomatique - jeu, 23/08/2018 - 16:07
A la lumière de contacts récemment pris en Israël, Jean Lacouture évoque ci-dessous l'action de quelques groupes, organisations ou tendances qui jouent un rôle en Israël dans la recherche de la paix, ou simplement dans l'acceptation des procédures pacifiques devant y mener. La paix est-elle possible (...) / , , , , - 1970/09

Pan-Islamic Connections

Politique étrangère (IFRI) - jeu, 23/08/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Rachid Chaker propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Christophe Jaffrelot et Laurence Louër, Pan-Islamic Connections: Transnational Networks between South Asia and the Gulf (Hurst, 2018, 288 pages).

Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et l’intervention internationale en Afghanistan qui a suivi, ont braqué les projecteurs sur une région jusqu’alors peu connue du grand public occidental. Les populations d’Europe découvrirent alors sur leurs écrans les madrasas pakistanaises et afghanes, où des jeunes enfants apprenaient dès leurs premières années la langue arabe et la récitation du Coran. Ces lieux d’apprentissage furent perçus comme le vecteur de transmission de la radicalisation religieuse, conduisant à l’adoption de doctrines rigoristes débouchant parfois sur la violence. Dans ce contexte, le rôle des monarchies du Golfe, et de l’Arabie Saoudite en particulier, dans le financement de ces structures et la propagation du wahhabisme en Asie du Sud, a été pointé du doigt.

L’ouvrage dirigé par Christophe Jaffrelot et Laurence Louër réunit des contributions de spécialistes internationaux sur les liens entre les pays du Golfe et l’Asie du Sud, notamment l’Inde et le Pakistan. On y apprend notamment que, bien qu’existantes, les relations entre musulmans du Golfe et d’Asie du Sud furent peu développées avant le XIXe siècle, le rigorisme religieux du Moyen-Orient ne convenant guère aux populations des Indes, plus proches d’un soufisme qui se voulait ouvert et tolérant. Toutefois, l’ouverture du canal de Suez, la répression qui suivit la mutinerie de 1857 aux Indes, et la proclamation du Califat ottoman vont permettre la naissance de fortes interactions, avec influences religieuses réciproques.

La naissance du Pakistan en 1947, qui se voulait un État islamique, et la volonté des dirigeants Bhutto puis Zia d’obtenir des financements pour leur programme nucléaire, vont progressivement rapprocher le Pakistan de l’Arabie Saoudite, qui verra dès lors d’un mauvais œil l’influence iranienne dans la région. La guerre d’Afghanistan (1979-1989) fut un accélérateur. Soucieux de combattre l’envahisseur soviétique, le Pakistan, via ses services de renseignement dont l’Inter Services Intelligence (ISI), fera transiter des armes et des fonds, en provenance notamment du Golfe, renforçant ainsi le poids des groupes religieux armés dont le régime des talibans sera une émanation quelques années plus tard, et ce avec la bénédiction des dignitaires religieux saoudiens, dont le grand mufti Ibn Baz.

L’Arabie Saoudite n’est pas le seul État du Golfe à s’être intéressé à cette partie de l’Asie. On apprend dans cet ouvrage que les Émirats Arabes unis ont de longue date entretenu des liens forts avec des groupes talibans afghans : Jalaluddin Haqqani aurait en effet autrefois visité les Émirats, et y aurait rencontré les plus hauts dignitaires du pays. Le Qatar n’est pas en reste. La volonté du petit émirat de peser sur la scène internationale l’a poussé à s’impliquer dans le processus de réconciliation afghan, bousculant parfois son rival et voisin saoudien. La question des financements privés du Golfe à destination de l’Asie du Sud est également abordée, tout comme le rôle de l’Iran dans cette partie du monde.

Cet ouvrage riche et complet retrace avec précision l’historique des connexions entre ces deux sous-régions asiatiques que sont le Golfe et l’Asie du Sud, leur état actuel, en offrant au lecteur des clés essentielles pour comprendre les enjeux géopolitiques liés à ces complexes régions.

Rachid Chaker

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UNICEF warns of ‘lost generation’ of Rohingya youth, one year after Myanmar exodus

UN News Centre - jeu, 23/08/2018 - 02:15
The refugee crisis in Bangladesh sparked by the mass exodus of people from Myanmar almost a year ago risks creating a “lost generation” of Rohingya children who lack the life skills they will need in future, the United Nations Children’s Fund (UNICEF) has warned.

How Turkey Dumbed Itself Down

Foreign Policy - mer, 22/08/2018 - 23:44
Erdogan used to rely on Turkey’s best and brightest—until he replaced them with its worst and dimmest.

Combat against devastating effects of tobacco can only be won ‘if the UN stands united’ – UN health official

UN News Centre - mer, 22/08/2018 - 23:29
United Nations agencies must join forces at the policy level and refuse interference from tobacco companies in their programmes so the destructive impact of tobacco can be effectively addressed and lives can be saved, the head of the UN tobacco control treaty watchdog (WHO FCTC Secretariat) told UN News on Wednesday.

‘One Cannot Simply Wish Away 5 Million People’

Foreign Policy - mer, 22/08/2018 - 23:28
The U.N. agency chief for Palestinian refugees warns funding cuts risk undermining Middle East stability.

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