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Diplomacy & Crisis News

Recognize and act on warning signs of genocide, Guterres urges, honouring victims

UN News Centre - mer, 09/12/2020 - 11:26
Social media platforms, technology companies, and religious and civil society leaders have a central role in combatting hate speech, “a clear warning sign” of genocide, the United Nations Secretary-General has said. 

Prévoir le monde de demain

Politique étrangère (IFRI) - mer, 09/12/2020 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Paul Dahan, Prévoir le monde de demain (CNRS Éditions, 2020, 328 pages).

Il s’agit de « resserrer l’incertitude ». L’expression de Thierry de Montbrial, qui ouvre ces pages, rappelle à la modestie les multiples démarches générées par l’angoisse de l’avenir – ici dans le domaine de l’action publique. L’anticipation, la prévision, la prospective ont, l’une après l’autre ou concurremment, selon les temps, tenté d’apaiser cette angoisse : l’ouvrage dirigé par Paul Dahan a le mérite de poser toutes les méthodes sur la table, sous le signe de la prévision.

Une première partie s’intéresse aux approches et aux acteurs de la prévision:
définitions, champs d’action, méthodes. Du texte d’ouverture de Thierry de Montbrial, on retient trois remarques délimitant tout exercice de prévision : la prévision s’appuie, ensemble, sur l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse, elle est donc, comme la stratégie, un art et non une science ; l’histoire est faite de non-linéarités, or l’esprit humain s’inscrit spontanément dans des dynamiques de continuité ; et l’on a toujours tendance à voir les changements de court terme comme des ruptures, ces dernières ne se concrétisant en réalité que dans un long terme par définition impensable. Serge Sur clarifie la distinction entre les trois notions d’anticipation – imagination de l’avenir –, de prévision – opinion sur un futur –, et de prospective – recherche permettant de dégager des éléments de prévision. Et Paul Dahan suit le passage des temps du devin, du prophète et du mage à ceux de l’anticipation rationnelle.

Un deuxième ensemble de textes s’attache à la « prévision appliquée », à travers les institutions – une juste place étant faite au Centre d’analyse et de prévision (CAP) du Quai d’Orsay sans, curieusement, que soit étudié le Centre de prospective et d’évaluation (CPE) de la Défense –, puis par secteur : économie, diplomatie, en matière de défense ou de renseignement. Enfin, on suit quelques heurs et malheurs concrets de la prévision, laquelle dépend toujours de ce qu’on cherche à prévoir – et donc de la vision, inéliminable, que le prévisionniste a de son présent ; ainsi que de l’échelle de temps projetée : en matière de défense, elle doit être de très long terme en raison du poids des programmes techniques, et de très court terme pour faire face à la réactivité des acteurs sur le terrain. On s’interroge également sur les méthodes techniques nouvelles susceptibles de donner à la prévision une ampleur, peut-être une efficacité, inédites : par exemple l’Intelligence artificielle.

L’ouvrage dirigé par Paul Dahan retient l’attention par son voyage autour d’ancestraux fantasmes de maîtrise et de construction de l’avenir ; par son passage en revue des méthodes mises en œuvre pour mieux lire (conjurer ?)
l’avenir, de la divination à l’Intelligence artificielle ; enfin par l’étude de réactions administratives variées au problème posé par l’incertain avenir.

Le bilan est rassurant : la percée sur l’avenir n’est pas pour demain. Les manettes sont innombrables, les résultats le plus souvent convenus, ou
médiocres. La réflexion sur la prévision a de beaux jours devant elle – comme notre ignorance du futur. Autrement dit : il est légitime de vouloir prévoir l’avenir si l’on sait la tâche impossible. On se consolera avec le beau florilège de citations qui clôt l’ouvrage, dont deux au moins sont à méditer : « Une erreur peut devenir exacte, selon que celui qui l’a commise s’est trompé ou non. » (Pierre Dac) « Il faut se préparer au pire, espérer le mieux, et prendre ce qui vient. » (Confucius)

Dominique David

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We cannot allow corruption to infest COVID-19 recovery, UN chief says

UN News Centre - mer, 09/12/2020 - 08:09
Corruption has thrived under the coronavirus pandemic and anyone involved in graft must be prevented from exploiting the rollout of new vaccines, the UN Secretary-General has said.

There Is Only One Way Out of Afghanistan

Foreign Affairs - mar, 08/12/2020 - 23:47
A political settlement in Afghanistan could serve as the foundation of a more ambitious and effective Asia policy.

UN emergency relief fund, ‘an investment in humanity’ declares Guterres

UN News Centre - mar, 08/12/2020 - 22:41
The UN’s Central Emergency Response Fund (CERF) which responds to crises around the world, consistently delivers “principled, coordinated, fast and agile” humanitarian action, the UN chief said on Tuesday, appealing for hundreds of millions of dollars for the year ahead. 

Ethiopia: UN concern mounts over shortages, child welfare, in ongoing Tigray crisis

UN News Centre - mar, 08/12/2020 - 22:35
The dire shortage of food, water, fuel and cash in the Tigray region in northern Ethiopia is seriously affecting people there, including aid workers, the United Nations reported on Tuesday, citing its humanitarian affairs office, OCHA.  

Western Europe Is Losing Its Immigrants

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 21:22
Eastern Europeans are returning home in droves. Here’s what that means for Eastern Europe’s economies—and the European Union.

Sudan at critical juncture in path towards democratic transition, Security Council hears

UN News Centre - mar, 08/12/2020 - 20:39
International support for Sudan is critical as the country continues on the path to democratic transition, amid challenges that include political disagreements, economic decline, and the COVID-19 pandemic, UN political affairs chief, Rosemary DiCarlo told a virtual meeting of the Security Council on Tuesday. 

Germany Could Have Delivered Justice for Civilian Drone Strike Victims. It Failed.

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 19:47
Missiles remotely fired with the assistance of a U.S. base on German soil killed my family in Yemen, but neither German nor U.S. courts are willing to hold anyone accountable.

The Virtual Transition

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 19:40
Biden’s landing teams are steering clear of an administration that has often served as a COVID-19 superspreader event.

Au cœur d'un environnement incertain

Le Monde Diplomatique - mar, 08/12/2020 - 19:16
A la croisée de trois continents, lieu de passage d'une importante partie du commerce mondial, notamment pétrolier, l'Egypte occupe une position centrale. Elle a, depuis la prise du pouvoir par les Officiers libres en 1952, joué un rôle majeur dans la région (création de la République arabe unie avec (...) / , , , , , , , , , , , , , , , , , - Proche-Orient

Developing countries raise climate ambitions to plot path out of pandemic

UN News Centre - mar, 08/12/2020 - 18:49
Developing countries are building more ambitious plans to tackle climate change, with COVID-19 stimulus packages often serving as a springboard towards a greener recovery, the United Nations Development Programme (UNDP) said on Tuesday.

Independent UN expert calls for Julian Assange’s release, cites prison’s COVID outbreak

UN News Centre - mar, 08/12/2020 - 18:47
Amid a COVID-19 outbreak at London’s Belmarsh prison, an independent UN expert appealed to British authorities on Tuesday to release Julian Assange or to place him under guarded house arrest during extradition proceedings to the United States.  

Deux époques, deux empires

Le Monde Diplomatique - mar, 08/12/2020 - 16:52
/ Égypte, Turquie, Histoire, Mutation - Proche-Orient / , , , - Proche-Orient

What Is Europe’s ‘Once-in-a-Generation’ Offer to America?

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 16:02
The EU vows to seize the opportunity posed by the new U.S. administration—but muddled strategy still stands in the way.

New WHO campaign to help COVID-era quitters kick the habit

UN News Centre - mar, 08/12/2020 - 14:16
The UN World Health Organization (WHO) on Tuesday, announced the start of a year-long global campaign to help people quit tobacco, with millions citing the threat of COVID-19 as a new incentive to give up the habit.  

The Trump State Department’s Swan Song? A Strange, Flawed China Paper.

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 12:23
The U.S.-China conflict may be the defining 21st-century challenge, but the recommendations stand out by what they fail to address.

Biden’s Pentagon Nominee Faces Stiff Challenges

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 11:42
Biden’s choice of a Black secretary of defense is historic, but Lloyd Austin's defense industry ties and recent service put his nomination in question.

Breaking up is hard to do : Royaume-Uni et Union européenne après le Brexit

Politique étrangère (IFRI) - mar, 08/12/2020 - 09:35

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article de Florence Faucher et Colin Hay, « Breaking up is hard to do : Royaume-Uni et Union européenne après le Brexit », publié dans le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2020), disponible depuis le 7 décembre.

Pour un vrai politiste, n’est prévisible que ce qui est inévitable. Et aussi longtemps que les choses demeurent politiques, elles ne sont pas inévitables. Le Brexit a toujours été, et restera, politique. Il n’y a donc rien d’inévitable dans la prospective des relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), au court, moyen, ou long terme. Et si rien n’est inévitable, rien n’est connu à l’avance. Les relations politiques, comme les relations sociales, se nouent, se renouent, se rompent à travers des processus qui les déterminent. Et, comme on va le voir, une rupture est rude à consommer : en l’occurrence elle est difficile à conclure, elle laissera traces et cicatrices.

Par nature, la relation entre l’UE et le Royaume-Uni peut évoluer selon des logiques et avec des résultats très divers, à tous horizons imaginables : on pourrait donc se contenter d’attendre… Mais certaines solutions sont plus vraisemblables que d’autres, et même une science politique non-prédictive peut espérer identifier au moins quelques facteurs déterminants pour la future relation.

S’il est impossible aujourd’hui de savoir quelle forme de Brexit se concrétisera parmi toutes celles qu’on peut concevoir, toutes les formes de Brexit imaginables ne sont pas possibles, et tout ce qui est possible n’est pas vraisemblable. On hasardera donc ici des conjectures plus probabilistes que prédictives, en espérant qu’elles contribuent à clarifier quelques-uns des enjeux, et des facteurs qui pourraient contribuer à la résolution du problème.

Perspectives d’un accord, conséquences possibles d’un no deal

En octobre 2020, ce texte est écrit à un moment où les négociations commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni semblent particulièrement incertaines. Le « tunnel » où elles semblent se trouver peut déboucher sur un accord du dernier moment… ou sur une voie sans issue. Les conséquences de ces deux hypothèses sur la relation entre les deux acteurs seraient radicalement différentes.

Comment pouvons-nous nous trouver, à moins de trois mois d’un éventuel Brexit sans accord commercial, à ignorer si un accord, quel qu’il soit, demeure possible ? Et que nous dit cette situation sur les motivations des parties à la négociation ? Deux points peuvent ici être soulignés.

Tout d’abord, la négociation reste ouverte, elle entre même dans une phase plus précise, plus exigeante (le fameux « tunnel ») : ceci suggérant qu’aucune des parties ne se sent en capacité de quitter la table avant la fin, et que donc chacun cherche toujours un accord. Que ceci reste vrai alors que le Royaume-Uni a menacé de rompre ses obligations vis-à-vis de l’UE (codifiées en droit international dans l’accord de transition) témoigne de la volonté d’aboutir à un accord au moins du côté de l’UE. Le sommet du 15 octobre, que Londres avait fixé comme deadline, est passé sans qu’aucun progrès n’ait été enregistré. Johnson s’est adressé aux Britanniques à la télévision, leur demandant de se préparer à un no deal et rejetant la responsabilité de la situation sur l’UE. La disposition de chaque partie à poursuivre la négociation montre néanmoins que l’obstacle ne tient pas, comme le répète le Royaume-Uni, à la personnalité du négociateur européen (qui a vu son mandat confirmé), mais à la détermination des 27 à ne pas céder aux « lignes rouges » de Londres à ce stade de la négociation. L’UE ne poussera pas Londres du haut de la falaise, mais elle ne se placera pas entre Londres et le précipice pour empêcher son partenaire de sauter : Bruxelles a renouvelé son offre et reste ouverte au dialogue.

La position du gouvernement Johnson est plus difficile à décrypter. On peut penser que le fait de risquer la réputation du pays, en affirmant son « droit souverain » à faire prévaloir son droit interne sur ses engagements juridiques internationaux, préjuge mal de la volonté de rechercher une solution négociée. Ce serait mal interpréter le signe d’une stratégie « du bord du gouffre ». Johnson et son cabinet entendent ainsi signifier à l’UE que, sauf si les bénéfices réels d’un accord commercial dépassaient largement les coûts de la mise en œuvre – contre leur volonté – d’une frontière tarifaire et commerciale dans la mer d’Irlande, ils choisiraient de ne pas avoir d’accord. L’analyse coût/bénéfice implicite est holistique : les bénéfices de relations commerciales privilégiées contre le coût de la mise en place de contrôles aux frontières justifiés par la « reprise de contrôle » sur les régimes tarifaires commerciaux. Dans cette logique, il apparaît normal que le Royaume-Uni signale son intention, en l’absence de l’accord recherché, de remettre en cause le texte qu’il avait dû signer pour en arriver à l’étape où seraient mis sur la table les termes d’un accord commercial à venir. Il s’agit bien d’une menace, qui doit être comprise comme telle, mais d’une menace venant d’un gouvernement dont la préférence va à un accord commercial qui ne l’obligerait pas à revenir sur ses obligations internationales.

Alors que les négociations avec l’UE sont longues et difficiles, et alors que les 27 leaders européens comprennent tous les logiques de troc des responsables britanniques et leurs coûts politiques internes, quatre années de reports et de complaintes réciproques ne pourraient, en cas de non-accord, que produire aigreurs et récriminations. En résulteraient sans nul doute de réels dommages de long terme pour la relation entre l’UE et le Royaume-Uni, tout comme pour les relations bilatérales de Londres avec chacun des membres de l’Union.

Accord ou non, un choc aux frontières semble inévitable, et il sera d’autant plus significatif que les milieux d’affaires britanniques ont dû plus récemment se focaliser sur la crise du COVID, délaissant la préparation aux dispositifs nouveaux (jusqu’ici inconnus) qui devront être mis en place.

Lisez l’article dans son intégralité ici.

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Biden to Name Former General as Defense Secretary

Foreign Policy - mar, 08/12/2020 - 04:34
Lloyd Austin would be the first Black person to serve in the job.

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