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Union européenne

Euro 2016 : le tour des stades

RFI (Europe) - lun, 06/06/2016 - 17:57
Dix enceintes de football, 10 villes de France, 24 équipes nationales, 51 matches de très haut niveau, et un vainqueur, un seul champion d'Europe à l'arrivée. Certains théâtres de l'Euro 2016, à savoir les stades de Paris et de Marseille, accueilleront la cinquième compétition internationale de leur très longue histoire footballistique. Mais d'autres sortent tout juste de terre pour l'évènement. Tour d'horizon.
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Elargissement: un échec politique

Coulisses de Bruxelles - lun, 06/06/2016 - 17:44

Agencja Gazeta/Slawomir Kaminski/via

Mon éditorial sur l’échec politique de l’élargissement est ici.

L’ambassadeur de Hongrie en France y a répondu aujourd’hui (). Une réponse qui ne me convainc absolument pas, vous vous en doutez.

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Entretien avec le Député européen Antonio Panzeri : Questions en Syrie, sécurité en Europe et relations avec l’OTAN

EU-Logos Blog - lun, 06/06/2016 - 17:36

Le 23 Février 2016 a été une date importante pour la question de la crise syrienne. Ce jour-là, après un an de tentatives concrètes, les deux parties du conflit (les forces gouvernementales et la résistance) ont convenu d’un cessez-le-feu pour trouver une solution politique au conflit. Dans le même temps les deux puissances mondiales, les Etats-Unis et la Russie, ont également promis un effort pour assurer la trêve. Officiellement, le cessez-le-feu a commencé le 27 Février.

Dans ce conflit, l’Europe s’est fait remarquer pour son rôle humanitaire et politique, excluant toute intervention militaire. Cependant, déjà depuis les premiers jours de Mars, plusieurs pays voient la trêve comme une simple couverture et dans les faits dans les jours suivants, certaines des conditions imposées pour le cessez-le-feu avaient été brisées par les deux parties, en particulier par le gouvernement de Bachar el-Assad.

La question syrienne est fortement liée à deux événements qui ont secoué l’équilibre de la politique de défense de l’Union européenne. Le premier est la relation avec la Turquie, et les accords sur la question des migrants. Le deuxième événement est la conséquence du premier, à savoir la présence de l’OTAN dans la mer Égée: une OTAN qui sort des schémas du Traité de Washington pour renouveler sa propre identité. Dans son discours du 8 Mars à la Plénière à Strasbourg, Antonio Panzeri, membre du groupe des «Socialistes et démocrates» du Parlement européen a exprimé sa position sur l’accord UE-Turquie.

Le 2 mai, il a accepté de répondre aux questions sur les sujets mentionnés ci-dessus. L’objectif était de créer un dossier à partir des interviews, afin d’inspirer de nouvelles idées et articles. Ce qui suit est la transcription du corps de l’interview[1]:

En ce qui concerne le conflit syrien, et le rôle joué par l’Union européenne …. Pensez-vous que l’Europe devrait faire plus? Ou elle aurait pu faire plus? Quelles sont pour vous les politiques décisives que l’UE devrait mettre en place pour résoudre le problème en Syrie?

Oui, je suis conscient, et j’en suis convaincu. Je comprends tous les problèmes que l’Union européenne a, il y a 28 diplomaties, il est difficile d’exprimer une vision unifiée, et c’est la raison pour laquelle l’Europe ne peut pas jouer un rôle de premier plan. Nous ne pouvons pas nous targuer de pouvoir intervenir et solutionner le problème seul, et je ne peux pas faire endosser cette responsabilité aux dirigeants de la politique étrangère européenne parce que ce n’est pas dans la nature européenne. Nous devrions en appeler à la responsabilité de chaque Etat membre, qui devrait céder une partie de sa souveraineté, et ne pas se concentrer seulement sur ses propres intérêts. Je me demandais toujours pourquoi la France était si intéressée par la Syrie, et en effet c’est parce que la Syrie était une colonie française jusqu’en 1925, mais ce n’est pas une excuse. L’Europe aurait pu faire plus, et éviter de rester repliée sur elle-même.

La première chose à faire serait de parler d’une seule voix, et de forcer les Etats-Unis et la Russie à se mettre d’accord sur certaines choses, comme l’idée du cessez-le-feu, la construction du pays qui doit être basée sur l’intégrité et en soulignant la présence des sunnites et des Kurdes. Je ne parle pas de l’indépendance de la région kurde, car cela poserait des problèmes avec la Turquie, mais nous parlons de gestion efficace et d’un plan prévoyant une évolution durable.

Dans l’affaire syrienne, il y a des retards aussi en raison de l’absence d’un certain réalisme, il fallait procéder par étapes, et pas en mettant d’office deux fronts en opposition. Il y avait besoin d’une condition de transition qui devait également impliquer Assad. Par contre on a insisté sur le soutien des forces de l’opposition, jusqu’au moment où la Russie est intervenue, et elle a réussi à changer les cartes sur la table.

Vous parlez aussi d’une approche de «politique étrangère cohérente», qu’est ce que vous entendez quand vous parlez de cohérence? En quelle occasion l’UE n’a pas été cohérente?

La France et l’Angleterre influencent grandement la politique étrangère européenne en raison de leur ancienne vocation coloniale. Il y avait un diplomate anglais qui, en 1800, a déclaré que l’Angleterre n’avait pas d’amis ou d’ennemis pour toujours, elle n’avait que des intérêts, et le siècle après Charles De Gaulle a dit la même chose. On l’a vu aussi sur l’affaire libyenne. Si l’Europe veut jouer un rôle elle doit reconstruire un chemin unifié. Si elle ne peut pas le faire nous aurons beaucoup de discours, mais peu d’action.

L’UE est académiquement définie comme puissance normative, économique, civile… ceci me fait penser à la coopération militaire avec l’OTAN: la Grèce et l’Allemagne ont demandé de l’aide à l’OTAN et non à l’UE, l’UE ne sait-elle donc pas gérer la crise dans la mer Egée ?

Le processus d’élargissement de l’OTAN est l’un des problèmes que rencontre l’Union européenne. L’UE entretient des politiques et stratégies différentes de l’Alliance atlantique et ce chevauchement nuit à l’Union européenne: nous l’avons vu dans l’affaire de l’Ukraine. Je considère injuste de positionner l’OTAN à 200 km de Moscou, car ceci suscitera des réactions russes, au-delà des atrocités que Poutine a fait et va probablement de nouveau commettre. Toutefois, le fait est que nous ne pouvons pas être d’accord avec la politique de l’Alliance atlantique, mais nous avons besoin d’une politique de défense commune européenne qui ne se chevauche pas avec celle de l’Alliance atlantique.

Dans la Méditerranée centrale où est en cours l’opération Sophia, l’UE (compte tenu de toutes les dépenses et les différences dans la participation de chaque État) effectue un travail relativement effectif. Pourquoi l’Allemagne a-t-elle fait appel à l’OTAN et non à l’UE? L’Allemagne n’a pas confiance en l’Union? Elle demande de plus en plus de l’aide à l’Alliance atlantique, qui à mon avis, a perdu sa vraie raison d’être depuis 1989. Elle est née en opposition à l’URSS, mais après sa chute, l’OTAN a dû se réinventer. J’ai suivi ses politiques et les déclarations de Stoltenberg, et il parle toujours plus d’une OTAN préventive, ce qui est une contradiction parce que l’OTAN est née en tant que puissance défensive. Maintenant, on parle de l’OTAN par rapport aux mesures préventives prises contre la Russie. Et là, je comprends les difficultés structurelles de l’OTAN qui doit maintenant s’adapter: depuis 27 ans l’OTAN doit adapter sa politique étrangère et ses approches. Maintenant, elle a aussi commencé à apporter son soutien concernant la question des migrants.

Ceci est un discours complexe! En se référant à la question initiale, je pense qu’ils ont fait appel à l’OTAN car il est plus facile d’activer un service de l’OTAN qu’un service européen. La route de l’OTAN semble plus viable parce que la Grèce, l’Allemagne et la Turquie font partie de l’Alliance.

Il faut considérer deux processus. Le premier est l’élargissement de l’UE à partir du 2004. En 2004, il y avait deux doctrines qui se sont affrontées dans le monde: celle de Bush qui se fondait sur l’exportation de la démocratie par la guerre (cf la guerre en Irak), et celle de l’exportation de la démocratie à travers le processus politique adoptée par l’UE. Cependant, les pays du bloc soviétique avaient des ressentiments à l’égard de Moscou, et ces pays regardaient les États-Unis comme modèle, et non Bruxelles. C’est la raison pour laquelle nous avons maintenant des difficultés à éviter les chevauchements. La vieille Europe d’avant 2004 a été forgée après la Seconde Guerre mondiale et voulait instaurer la paix; les nouveaux arrivants sont entrés parce qu’ils avaient des problèmes économiques et sociaux et pour s’éloigner des velléités expansionnistes de l’URSS.

Et devant la crise actuelle nous avons pu constater ces différences. L’ancienne Europe faisait prévaloir un sentiment de paix, de solidarité, mais la nouvelle pose par contre des barrières en raison d’un certain manque d’idéalisme.

Pensez-vous que l’OTAN dans l’Egée puisse nuire l’Europe?

De mon point de vue, il peut y avoir un conflit, et l’UE devrait avoir une politique étrangère commune. Les Etats membres ont besoin de sortir de leurs contradictions. Je parle ici notamment des hot-spot et de Dublin.

La Turquie est membre de l’Alliance atlantique. Le 28 Avril il y a eu une réunion en séance plénière du Parlement européen, au cours de laquelle les élus se plaignaient de l’accord UE-Turquie. Les raisons sont multiples: manque de légitimité, l’inefficacité des Etats, les droits de visa. Les États membres ont été incapables de faire face à la question de la migration… Pourquoi l’UE a-t-elle réalisé que son accord avec la Turquie avait des défauts, elle ne pouvait pas s’en rendre compte auparavant ? Pourquoi la Commission et le Parlement ont-ils deux vitesses différentes?

Ceci est un accord voulu par l’Allemagne, qui entretient une relation ancienne avec la Turquie. Il suffit de regarder la composition interne de l’immigration en Allemagne. Maintenant, je ne sais pas qui ne s’est pas rendu compte des défauts de l’accord avec la Turquie, mais je faisais partie de ceux qui s’y sont opposés parce qu’il ne s’agit pas d’un pays fiable.

Les ONG sont parties de Turquie. Si l’UE donne de l’argent à la Turquie, cela signifie qu’elle veut cogérer le problème. Comment cet argent va-t-il être employé? Que va-t-il advenir des migrants ? Cet accord semble être une couverture pour le problème kurde. L’’accord comporte des résultats positifs, et que les flux migratoires ont ralenti. Pourtant, lors d’une interview sur la Libye j’ai dit que si l’on arrêtait le corridor des Balkans, on ouvrirait la Méditerranée.

A votre avis, compte tenu du fait que l’UE rencontre de plus ne plus de problématiques internes comme externes, est plein de problèmes, à commencer par le fait qu’il faut mettre d’accord 28 Etats souverains.

Au cours des 15 dernières années, nous avons manqué trois rendez-vous avec l’histoire.

Le premier est l’introduction de l’euro en 2001: nous avons imaginé que les choses pourraient être résolues par approximations successives.

Le second a été l’élargissement, nous en avons parlé: si nous ne faisons pas des politiques d’intégration économique et sociale, la situation, tôt ou tard, va éclater. Mais l’intégration n’a pas été faite pour rencontrer de telles résistances. Je ne sais pas, vous êtes jeune, mais en 2004, la discussion a été très forte sur le fait qu’il y avait une main-d’œuvre importante qui venait de ces pays.

Le troisième est le rejet du traité constitutionnel, lors du référendum français en particulier. A l’époque il y avait la peur du «plombier polonais»: sur les stéréotypes négatifs on construit le monde. Il y avait un recensement en France et il y avait 35 plombiers polonais, et c’est à cause de l’histoire du plombier polonais que le référendum a été perdu.

Un spécialiste français en matière de relations internationales français, politologue et géopoliticien, Dominique Moisi, conseiller de l’IFRI , estime que le monde est divisé en trois sentiments: celui de l’espoir (typique des pays forts), celui de la rancœur (typique des pays exclus), et celui de la peur. L’Europe se trouve dans le contexte de la peur, et cette peur a changé au niveau anthropologique les personnes, comme le montre leur comportement lors des élections. Aujourd’hui, si voter pour le populiste, le xénophobe est à la mode, c’est parce qu’il y a cette crainte. Il suffit de regarder ce qui est arrivé en Autriche : maintenant ils veulent élever les barrières dans le Brenner. Il manque une classe dirigeante européenne. Les classes dirigeantes sont plus orientées vers l’horloge électorale et les élections à venir que vers celle de l’histoire.

Maria Elena Argano

[1] Il n’est transcrit que la partie relative aux sujets mentionnés ci-dessus. L’Honorable Antonio Panzeri a marqué son accord avec la transcription de l’interview


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Press release - MEPs to debate Belarus nuclear power plant safety with Commission on Monday

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 06/06/2016 - 17:35
Plenary sessions : The EU Commission will be asked about the safety of building work at the Ostrovets (Astravyets) nuclear power plant in Belarus, in a plenary debate on Monday at around 19.00.

Source : © European Union, 2016 - EP
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Article - Fiscalité des entreprises : lutter contre l’évitement fiscal

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 06/06/2016 - 17:16
Séance plénière : L’évitement fiscal des entreprises représente une perte annuelle de 160 à 190 milliards d’euros pour l’Union européenne. Mardi 7 juin, les députés réunis en session plénière à Strasbourg débattront de mesures pour lutter contre les pratiques les plus courantes d’évasion fiscale. Le Parlement a présenté des propositions ambitieuses à ce sujet et demande notamment de limiter la déduction des paiements d’intérêts.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Article - Martin Schulz en visite au Portugal : une intégration des réfugiés exemplaire

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 06/06/2016 - 16:53
Général : En visite au Portugal ce vendredi 3 juin, le Président du Parlement européen a salué les efforts du pays en matière d’accueil et d’intégration des réfugiés. Martin Schulz a rencontré des organisations en charge des réfugiés et des sans-abris ainsi que plusieurs responsables politiques. C’est la sixième fois qu’il se rend dans le pays en tant que Président du Parlement européen.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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[Dessin de presse] Et si l'Europe jouait collectif ?

Toute l'Europe - lun, 06/06/2016 - 16:09
Deuxième saison pour L'Europe en saucisses de notre illustratrice, CLAC !La série de dessins de presse aux couleurs européennes revient désormais un lundi sur deux pour donner un regard décalé sur l'actualité européenne.De Merkel à Hollande, en passant par Juncker, Tsipras ou encore la reine d'Angleterre : ils reprennent leurs habits de saucisse, le temps d'un dessin.
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Port du foulard islamique en entreprise : demain une révolution ! il pourra être licite .

EU-Logos Blog - lun, 06/06/2016 - 15:40

L’interdiction faite à une travailleuse musulmane de porter le foulard islamique au travail peut être licite et ne constitue pas une discrimination directe fondée sur un règlement interne de l’entreprise qui interdit d’afficher des signes d’appartenance politique, philosophique et religieuse par lequel l’employeur entend mettre en œuvre une politique légitime de neutralité en matière de religion et de convictions parmi le personnel. Ce sont les conclusions exposées par l’Avocat général Juliane Kokott dans une affaire où la Cour de justice européenne avait été saisie par la Cour de Cassation Belge. Étaient en cause les principes de non-discrimination fondée sur la religion et sur l’égalité de traitement en matière d’emploi.

Dans ses conclusions l’Avocat général estime que l’interdiction du port de signes religieux visibles ne constitue pas une discrimination directe fondée sur la religion dès lors qu’elle s’appuie sur un règlement général de l’entreprise interdisant indistinctement tous les signes politiques, religieux, philosophiques visibles et ne repose pas sur des stéréotypes ou des préjugés visant une ou plusieurs religions ou conviction .Elle pourrait constituer une discrimination indirecte défavorisant en l’occurrence les travailleuses musulmanes par rapport à d’autres catégories de travailleurs, mais cette discrimination pourrait se justifier par la volonté de l’entreprise de mettre en œuvre une politique de neutralité religieuse ou philosophique. Une politique légitime selon Juliane Kokott puisqu’elle ne va pas au-delà de la marge d’appréciation de l’entreprise, mais s’impose naturellement à celle-ci en raison de ses activités (contact constant avec le public extérieur, image collective de l’entreprise à l’extérieur et image donnée par celle-ci de ses clients auprès du public).De plus Juliane Kokott juge que cette interdiction est appropriée et nécessaire pour mettre en œuvre cette politique, puisqi’il n’existe pas de solutionss moins contraignantes pour le faire.

Il reviendra à la Cour de Cassation belge de juger du respect de ces principes, puisque les autorités nationales disposent d’une marge d’appréciation en droit. Juliane Kokott balise ainsi une règle de conduite qui pourrait s’appliquer à 500 millions d’européens dés que la Cour de justice aura rendu son arrêt ce qui peut prendre du temps, mais la Cour suit généralement l’Avis de l’Avocat général . L’Avocat général précise en outre que la « religion peut représenter pour de nombreuses personnes une partie importante de leur identité » et la liberté de l’exercer « constitue l’un des fondements des sociétés démocratiques ».L’avocat général poursuit : une personne ne peut abandonner sur le champ son sexe, sa couleur de peau, son origine ethnique, son âge, son handicap autres sources potentielle de discrimination « on peut en revanche attendre de lui une certaine retenue pour ce qui concerne l’exercice du culte au travail, que ce soit en matière de pratiques religieuses, de comportements motivés par la religion ou comme en l’espèce, de tenue vestimentaire ».

Une telle politique au sein de l’entreprise est-elle susceptible de pacifier les relations et cela bien au-delà de l’entreprise ? C’est souhaitable, mais pas acquis : l’établissement du règlement intérieur peut être source de nouvelles tensions : la nature du problème aurait été déplacée sans pour autant être réglée. Mais une autre voie reste difficile à imaginer. C’est la justice européenne qui va trancher par une décision qui fera date. Les pratiques actuelles, très diverses dans l’Union européenne et même au sein d’un même pays pourraient en être infléchies, c’est le moins qu’on puisse espérer. Il n’est pas inutile de rappeler à cette occasion le texte de la directive 2000/78/CE: une différence de traitement n’est pas forcément discriminatoire si elle constitue une exigence professionnelle essentielle et déterminante : règles d’hygiène, sécurité, impératifs commerciaux liés aux relations avec la clientèle . Finalement tout se jouera sur le principe de proportionnalité, comme le caractère ostentatoire ou provocatoire des vêtements ou le refus par l’une des parties de tout « accommodement  raisonnable ».

Pour en savoir plus :

  • Texte de la demande de décision préjudicielle

(FR) http://publications.europa.eu/fr/publication-detail/-/publication/7cb1a301-18bd-11e5-a342-01aa75ed71a1/language-fr/format-PDFA1A/source-search

  • Conclusion de l’avocat général

(FR) http://publications.europa.eu/fr/publication-detail/-/publication/bf51643a-27cd-11e6-914b-01aa75ed71a1/language-fr/format-HTML/source-search

  • Texte de la Directive égalité de traitement en matière d’emploi et de travail

(FR) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=URISERV:c10823&from=FR

(EN) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/HTML/?uri=URISERV:c10823&from=EN


Classé dans:Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX, Egalité entre hommes et femmes, Liberté de pensée, d'expression, de religion
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Highlights - A study on land grabbing and human rights - Subcommittee on Human Rights

In early research on land grabbing, the initial focus was on foreign companies investing abroad, with a particular focus on those based in countries such as China, Gulf States, South Korea, and India. In recent years, it has become evident that the range of countries land investors originate in is far broader, and includes both North Atlantic - and EU-based actors.
Further information
Land grabbing and human rights: The involvement of European corporate and financial entities in land grabbing outside the European Union
Source : © European Union, 2016 - EP
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Latest news - Next DROI Meeting - Subcommittee on Human Rights

The next meeting of the Subcommittee on Human Rights will take place on Wednesday 15 June 2016, from 9.00 - 12.30 and from 15.00 - 18.30 in meeting room PHS 4B001.

Representatives of NGOs as well as other organisations are requested to accede to the EU Transparency Register and follow the procedures therein for access to the European Parliament.
Further information
Watch the meeting live
Draft agenda and meeting documents
Source : © European Union, 2016 - EP
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Highlights - Minorities in Iraq and Syria: on the brink of destruction - Subcommittee on Human Rights

On 30 May DROI held a hearing on minorities caught between the Syrian civil war and ISIS in Iraq and Syria. The hearing focused on the plight of various minorities in Syria and Iraq and also on possible action to be taken by the international community and the EU. For the full press statement see below.
Further information
Programme
Press Statement
Source : © European Union, 2016 - EP
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Publications - Press Statements : Minorities in Iraq and Syria: on the brink of destruction - Subcommittee on Human Rights

On 30 May DROI held a hearing on minorities caught between the Syrian civil war and ISIS in Iraq and Syria.

The hearing focused on the plight of various minorities inSyria and Iraq and also on possible action to be taken by the internationalcommunity and the EU.

For the full press statement see below.


Press statement
Source : © European Union, 2016 - EP
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Publications - Press Statements : DROI Chair welcomes release of Khadija Ismayilova - Subcommittee on Human Rights

Chair of the European Parliament Subcommittee on Human Rights, Elena Valenciano (S&D, ES) made the following statement on the release of Khadija Ismayilova:

"I am very happy to learn that yesterday Khadija Ismayilova was released from prison. This good news should be a good signal for freedom of expression in Azerbaijan...."

Full statement below


Press statement on Khadija Ismayilova
Source : © European Union, 2016 - EP
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Royaume-Uni: des sondages installent le Brexit en tête

RFI (Europe) - lun, 06/06/2016 - 14:14
A deux semaines et demi du référendum sur l’avenir du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne (UE), les partisans du maintien ont du souci à se faire : deux nouveaux sondages placent les pro-Brexit devant le camp des partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'UE.
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Arrestation en Ukraine d'un Français soupçonné de préparer des attentats

RFI (Europe) - lun, 06/06/2016 - 13:10
Un ressortissant français de 25 ans transportant 125 kilos de TNT et des armes de guerre a été arrêté à la frontière de l'Ukraine et de la Pologne fin mai 2016. Les services de sécurité ukrainiens ont annoncé lundi 6 juin avoir ainsi empêché 15 attentats terroristes qui devaient être commis à la veille et pendant l’Euro 2016 en France.
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L’intégration des migrants : une responsabilité prioritaire de gouvernements pour le Conseil de l’Europe. Il est temps que l’Europe prenne ses responsabilités.

EU-Logos Blog - lun, 06/06/2016 - 12:36

Dans son rapport public Nils Muizniks, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe appelle les pays européens « à prendre leurs responsabilités en matière d’intégration ». Le temps du court terme marqué par l’accueil et le traitement des demandes d’asile est dépassé, « il s’agit maintenant de se consacrer à « un objectif à plus long terme »

Le document a pour objectif d’aider les gouvernements et les parlements dans la mise en œuvre de politiques d’intégration réussies. Avant toute chose il rappelle les normes européennes qui s’appliquent et expriment une série de recommandations concrètes concernant les points essentiels : le regroupement familial qui est un droit de l’homme reconnu, les cours de langues et d’intégration qui devraient être gratuits, le permis de séjour de longue durée pour les ressortissants étrangers résidant en Europe depuis au moins cinq ans, l’accès au marché du travail et à une éducation de qualité, la protection contre la discrimination, la participation à la vie politique et civique, notamment par l’octroi du droit de vote aux élections régionales et locales .

Enfin le Conseil de l’Europe développe une série de considérations de la plus haute importance qui devraient inspirer les gouvernements et les politiques. Les anti-immigrationnistes font un faux calcul qui va à l’encontre de leurs intérêts. « Dans un avenir prévisible, la crise de la gouvernance des migrations que connaîtra l’Union européenne déterminera, pour le meilleur ou pour le pire, le choix de nombreux pays européens d’investir ou non dans l’immigration. C’est à tort que ces pays considèrent l’aide à l’intégration comme un facteur d’attraction (…) La situation actuelle dominée par des actions nationales unilatérales et l’absence de politique commune en matière d’asile et de frontières, a des effets pervers, dans la mesure où elle incite certains pays à ne pas intervenir ». Selon le Conseil de l’Europe, les restrictions que ces pays appliquent sont contraires à l’esprit et à la lettre de la législation des normes européennes. Un pays qui tente de se convaincre lui-même et de convaincre les migrants que son pays est un pays de transit et que les flux sont temporaires ne parvient qu’à encourager les mouvements secondaires, irréguliers et plus importants encore compliquant encore plus la solution du problème et aussi , plus grave encore à décourager tout la société de s’intéresser aux besoins d’intégration réels .

Ce sont des paroles qu’il convient d’inscrire en lettres d’or dans tout manuel de citoyenneté européenne. « Les migrants ne sont pas une menace, mais une chance. Les pays européens devraient s’attacher à la réussite de l’intégration et à considérer celle-ci comme un investissement à long terme dans la stabilité et la sécurité ».

Pour en savoir plus :

  • Texte du document thématique : il est temps que l’Europe prenne ses responsabilités

(FR) https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage=2920933&SecMode=1&DocId=2376488&Usage=2

(EN) http://www.coe.int/en/web/portal/-/european-countries-have-to-prioritise-migrant-integration

 

 


Classé dans:Conditions d'accueil des migrants et réfugiés, Dignité humaine, DROITS FONDAMENTAUX, Liberté de circulation des personnes, Lutte contre le terrorisme et la radicalisation, MIGRATIONS ET ASILE
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[Revue de presse] Municipales en Italie : le Mouvement 5 étoiles en tête à Rome, les partis traditionnels malmenés

Toute l'Europe - lun, 06/06/2016 - 11:41
Dimanche 5 juin se tenait en Italie le premier tour des élections municipales, dans 1342 communes dont les principales villes du pays. Le Premier ministre Matteo Renzi, qui a tout fait pendant la campagne pour distinguer les résultats de ce scrutin local et les enjeux nationaux, va devoir prendre en compte le recul de son parti (Parti démocrate) et la montée des populistes du Mouvement 5 étoiles, en particulier à Rome. A droite, les candidats qui sont arrivés en tête l'ont fait grâce à l'union des différents partis, et ont échoué lorsqu'ils ont fait cavalier seul.
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Article - Prix du Citoyen européen 2016 : et les lauréats sont...

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 06/06/2016 - 11:19
Général : Cette année, 50 personnes et organisations originaires de 26 États membres ont été récompensées à travers le Prix du Citoyen pour leurs contributions à la coopération européenne et à la promotion de valeurs communes. Le jury, présidé par la Vice-Présidente du Parlement Sylvie Guillaume, a choisi les lauréats après avoir examiné 79 propositions sélectionnées par les jurys nationaux.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Carte des financements européens

Toute l'Europe - lun, 06/06/2016 - 10:37
Quels pays peuvent bénéficier du FEDER ? Quels sont les aides de l'Union européenne auquel un pays non européen peut prétendre ? Quel financement pour quel pays ? Retrouvez les réponses à ces questions en parcourant la carte des financements européens et découvrez les programmes, aides financières et subventions octroyés par l'UE en Europe et dans le monde.
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Italie: le Mouvement Cinq étoiles aux portes de Rome?

RFI (Europe) - lun, 06/06/2016 - 09:20
En Italie, treize millions d'électeurs environ étaient appelés ce 5 juin aux urnes pour des municipales dans un peu plus de 1 300 communes. Des scrutins qui se déroulaient dans plusieurs grandes villes comme Milan, Naples, Bologne et encore Turin. Là, les candidats issus du Parti démocrate de Matteo Renzi s'en sortent plutôt bien, malgré la baisse de la popularité du chef du gouvernement. En revanche, à Rome, c'est une autre paire de manches : une jeune femme y arrive en tête, Virginia Raggi, candidate du Mouvement Cinq étoiles de Beppe Grillo, réalise une percée inédite.
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