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Union européenne

«Les salauds de l'Europe»

Coulisses de Bruxelles - mer, 22/03/2017 - 11:56

Mon nouveau livre sort cette semaine, pour le soixantième anniversaire du traité de Rome. Disponible dans toutes les bonnes librairies, y compris en format électronique. 310 pages qui dépotent. J’espère que vous aimerez.

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[Revue de presse] Terrorisme : un an après, Bruxelles se remémore les attentats

Toute l'Europe - mer, 22/03/2017 - 11:39
Le 22 mars 2016 à 7h58, deux bombes explosent à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem. Une heure plus tard, une troisième retentit dans la station de métro Maelbeek, au cœur du quartier européen de Bruxelles. Un an après, l'heure est au recueillement et aux commémorations, alors que la question sécuritaire s'est imposée en Belgique.
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Communiqué de presse - Le budget d’Erasmus+ ne doit pas financer le corps européen de solidarité - Commission de la culture et de l'éducation

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 22/03/2017 - 11:34
Le nouveau corps européen de solidarité mérite d’avoir son propre budget et ne devrait pas être financé aux dépens d’Erasmus+ ou du programme ‘‘l’Europe pour les citoyens’’, exhortent les députés de la commission de la culture et de l’éducation dans une résolution adoptée mercredi. Offrir aux jeunes l’opportunité de prendre part à des actions solidaires à travers toute l’Europe leur permettrait d’enrichir leur expérience dans la perspective d’un futur emploi à long terme, ajoutent-ils.
Commission de la culture et de l'éducation

Source : © Union européenne, 2017 - PE
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Frise historique de la construction européenne

Toute l'Europe - mer, 22/03/2017 - 11:34
Apparition du mythe Europe, naissance et chute des Empires, création de l'Europe des Six et élargissements successifs… de l'Antiquité grecque à nos jours, voyagez à travers 3 000 ans d'histoire européenne. Naviguez entre les grandes périodes et cliquez sur une date pour en savoir plus.
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60 ans, 60 belles histoires

Toute l'Europe - mer, 22/03/2017 - 11:14
Ce 25 mars, les traités de Rome ont 60 ans ! Depuis 1957, l’Union européenne, appelée à ses débuts Communauté économique européenne, agit dans de nombreux domaines pour faire de l’Europe un continent de paix, prospère, respectueux des valeurs humaines, pionnier dans la protection de l’environnement et du climat. Les actions de l’Union européenne ont un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens européens, ce qui n’est pas toujours connu de tous.
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Communiqué de presse - Échelle énergétique de A à G pour les appareils ménagers: accord avec le Conseil - Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 22/03/2017 - 09:39
Une nouvelle échelle plus stricte allant de A à G et montrant l’efficacité énergétique des appareils électroménagers devrait être introduite pour suivre l’évolution des progrès technologiques, ont conclu les négociateurs du Parlement et du Conseil mardi.
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie

Source : © Union européenne, 2017 - PE
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Merkel et Kaboré s'entretiennent pour renforcer leur coopération

RFI (Europe) - mar, 21/03/2017 - 20:56
Angela Merkel a reçu mardi 21 mars le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré. les deux dirigeants ont discuté pendant plusieurs heures. Cette visite fait suite au déplacement d'Angela Merkel au Mali et au Niger. L'Allemagne, qui a longtemps semblé peu connaître l'Afrique, s'engage de plus en plus sur le continent.
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Agenda des festivités

Toute l'Europe - mar, 21/03/2017 - 19:02
A l'occasion des soixante ans des traités de Rome, retrouvez les différentes activités organisées partout en France pour célébrer l'Europe.
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Turquie et Union européenne : suite, mais pas encore la fin ?

EU-Logos Blog - mar, 21/03/2017 - 18:59

La crise entre l’Union européenne et la Turquie s’aggrave, tout particulièrement avec la Chancelière allemande, mais semble quelque peu s’apaiser en ce qui concerne l’organisation de meetings en Allemagne concernant la campagne référendaire turque, mais uniquement dans la mesure où c’est aux municipalités d’autoriser ou d’interdire la tenue de tels rassemblements. Toutefois, plus globalement, les crispations des deux parties se renforcent, attisées par leader les salves anti-européennes, anti-allemandes et anti-néerlandaises répétées du leader turc. La surenchère verbale d’Erdogan et des médias turcs à sa botte depuis les purges faisant suite à la tentative de putsch de juillet 2016 ne semble pas prête de se tarir. Cette vague d’attaques et de critiques envers l’Union inquiètent les démocraties de l’Europe de l’ouest, dont les opinions publiques basculent lentement mais sûrement vers un eurosceptiscime marqué. Après avoir accusé Angela Merkel de soutenir le terrorisme, le Ministre de l’intérieur allemand Thomas de Maizière était sorti de son silence et a mis en garde M. Erdogan : « il y a des limites très nettes à ma tolérance ». Ce sont les relations historiques, profondes, entre l’Union européenne et la Turquie qui sont menacées : les conservateurs bavarois de la CSU réclament par exemple le retrait des troupes allemandes de la base turque d’Incirlik. « La Turquie ne nous rend pas les choses faciles, mais nous ne devons pas la pousser hors de l’OTAN », tente de tempérer la Ministre de la défense, Ursula von der Leyen. Le fossé ne cesse toutefois de s’élargir : le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker qui s’est en effet lui-même exprimé sur le sujet, indiquant que en tenant de tels propos, Erdogan prenait  « ses distances avec l’Europe et n’essaye pas de rentrer dans l’Union ». Par cette déclaration, il laisse, pour la première fois avec tant de netteté, flâner le doute sur la poursuite des négociations d’adhésion, lesquelles étaient néanmoins dépourvues de réelles perspectives d’avenir depuis un certain temps.

Dés le lendemain de la publication de l’avis de la Commission de Venise du 13 mars dernier, le Ministère turc des Affaires étrangères déclarait, au sujet de l’appel européen à s’abstenir de toutes déclarations excessives, qu’il s’agissait d’un texte « irréfléchi » qui « n’avait pas de valeur » pour la Turquie. Il indique également que « L’Union européenne doit se rendre compte que la déclaration alimente l’extrémisme, la xénophobie et les sentiments anti-turcs car cet appel est fait uniquement à la Turquie, et non aux pays qui ont causé cette situation en violant les conventions diplomatiques et le droit international ». Il estime en effet que l’Union avait « de nouveau agi d’une manière loin d’être objective et sans procéder à une évaluation approfondie de l’évolution de la situation », ajoutant que, manifestement, « ses homologues européens appliquent sélectivement les valeurs démocratiques, les libertés et droits fondamentaux ».

Le Président turc Recep Tayyip Erdogan, faisant peu de cas des condamnations, a attisé la crise avec l’Europe en dénonçant son « fascisme débridé », et en imputant aux Pays-Bas le massacre de Srebrenica en ex-Yougoslavie.

La nouvelle salve de M. Erdogan, en pleine campagne pour obtenir le renforcement de ses pouvoirs lors d’un référendum prévu le 16 avril, a ainsi été précédée par le piratage massif de comptes Twitter à l’étranger par de présumés hackers turcs qui ont posté des contenus faisant écho à ses sorties sur le « nazisme » de l’Allemagne et des Pays-Bas. Les Pays-Bas « n’ont rien à voir avec la civilisation, ni avec le monde moderne. Ce sont eux qui ont massacré plus de 8.000 Bosniens musulmans en Bosnie-Herzégovine lors du massacre de Srebrenica », a déclaré M. Erdogan lors d’un discours à Afyon, dans l’ouest de la Turquie. Quelque 8.000 hommes et garçons musulmans avaient été tués par les forces serbes de Bosnie en juillet 1995 à Srebrenica, enclave qui était à l’époque sous la protection de Casques bleus néerlandais.

Le Premier Ministre néerlandais, Mark Rutte, avait qualifié mardi de « falsification nauséabonde de l’Histoire » une première sortie de M. Erdogan sur le massacre de Srebrenica.

Très remonté après l’annulation de plusieurs meetings électoraux de ses partisans en Allemagne et le refus des Pays-Bas d’autoriser deux de ses Ministres à participer à de telles réunions, il a encore affirmé que « L’esprit de fascisme est débridé dans les rues de l’Europe ». Dénonçant le traitement, selon lui discriminatoire, réservé aux minorités ethniques et aux musulmans en Europe, il a ajouté dans une allusion au nazisme que « les juifs avaient été traités de la même manière par le passé ».

« En accusant les pays européens de vouloir en revenir aux années noires du nazisme, Erdogan, conscient des problèmes que rencontrent les pays européens du fait de montée des phénomènes populistes et extrémistes, entend leur donner une leçon de démocratie, au moment-même où il s’apprête à faire voter par référendum un projet qui réduit la démocratie et l’Etat de droit », relève Jean Marcou, chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes, dans le journal Libération,.

Au-delà des attaques verbales, la crise diplomatique a débordé, le mercredi 15 mars sur Twitter, comme évoqué plus tôt, avec le piratage de nombreux comptes, dont ceux d’Amnesty International, du Ministère français de l’Economie ou de la BBC Amérique du Nord.

En moins de 140 caractères, quelques émojis et une croix gammée, les hackers ont condensé dans leur message la rhétorique incendiaire dont usent les responsables turcs, M. Erdogan en tête, depuis le début de la crise à l’encontre de l’Allemagne et des Pays-Bas :

« #Allemagne nazie #Pays-Bas nazis. Voici une petite claque ottomane pour vous. #Rendez-vous le 16 avril. Vous voulez savoir ce que j’ai écrit? Apprenez le turc », indiquait le message en turc figurant sur des comptes piratés.

Des captures d’écran ont été diffusées, montrant les comptes également piratés de l’ancien Premier Ministre français Alain Juppé, de l’ancien champion de tennis allemand Boris Becker ou encore du club de football allemand du Borussia Dortmund. La cyber-attaque et la nouvelle charge de M. Erdogan marquent un nouveau palier dans une crise qui ne connaît pas de répit à l’approche du référendum en Turquie et d’échéances électorales dans des pays européens où les mouvements populistes ou d’extrême-droite ont le vent en poupe.

Le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s’est dit « scandalisé» mercredi par les propos de M. Erdogan sur le « nazisme » de l’Allemagne et des Pays-Bas, les jugeant incompatibles avec l’ambition d’Ankara de rejoindre l’Union européenne. Pour le Président du Conseil européen Donald Tusk, ces propos sont « détachés de la réalité ».Ces derniers devraient renouveler ces propos devant les députés européens (cf.infra).

La réponse ne s’est pas faite attendre de la part du Parlement : « C’est bien de condamner » ce qui se passe en Turquie, mais « soyons honnêtes, MM. Tusk et Juncker, il faut geler les négociations d’adhésion maintenant », a tonné mercredi 15 mars dans l’hémicycle le chef de file des eurodéputés libéraux, le Belge Guy Verhofstadt, relayé par une grosse majorité des députés.

Das Bild, plus gros quotidien allemand, revendiquait en Une mercredi de dire « la vérité en face » à M. Erdogan, le proclamant persona non grata en Allemagne et dénonçant sa « folie du pouvoir ».

Face aux dérapages verbaux, aux outrances sur une Allemagne supposément toujours en proie au nazisme, face à la dérive autoritaire (le mot est faible) mais aussi à sa folie des grandeurs (palais, aéroport, universités, stades, super-mosquées) dont fait preuve M. Erdogan, il semble légitime de s’interroger sur le seuil que l’Union européenne est en mesure de supporter sans dénoncer le processus d’adhésion. Le Parlement européen vient d’ailleurs de réclamer à nouveau la fin des négociations, et de demander la suspension de l’aide financière. Le chantage sur l’accord concernant les migrants est-il encore crédible ? La Turquie elle-même y perdrait au change. Certes, la route des Balkans est fermée, l’accord sur les migrants tient et produit des effets positifs à ne pas négliger, sans être exempt d’inconvénients de taille. Le débat sur l’arrêt des négociations semble toutefois se rapprocher, mais il ne peut se tenir à chaud : il pourrait ainsi se tenir après les résultats du référendum et ceux des élections en Allemagne et en France. Entre temps, Erdogan a réussi l’exploit, un quasi tour de force, de s’auto-exclure de l’Europe, alors-même qu’il semblait donner la plus haute importance à un rapprochement avec le Vieux Continent. Il demande ainsi la liberté de parole pour ses Ministres tout en emprisonnant ses journalistes. L’adhésion à part entière dans un avenir tangible est irréaliste, et à cet égard il faut être sincère. Les citoyens européens attendent une position clairet il importe de rechercher la construction d’un avenir raisonnable, un effort dont les dirigeants européens cherchent en vain la plus petite trace chez le partenaire turc. En parallèle, la Commission de Venise a publié deux nouveaux avis critiques concernant le mécanisme des juges de paix et la liberté des médias à l’épreuve des décrets-lois édictés dans le cadre de l’état d’urgence.

Pour en savoir plus, principales sources d’information :

-. OSCE/ODIHR opens observation for the constitutionnal referendum in Turkey Subscriptions :

osce-subscriptions@osce.org


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Relancer l'Europe en retrouvant "l'esprit de Rome", par Jean Bizet

Toute l'Europe - mar, 21/03/2017 - 18:31
Le 25 mars prochain, l'Europe fêtera ses 60 ans à l'occasion de l'anniversaire du traité de Rome. Or fragilisée par la défiance grandissante des citoyens et par le Brexit, l'Union européenne semble à un tournant de son histoire.Pour envisager l'avenir et les pistes de relance de la construction européenne, Toute l'Europe donne la parole à Jean Bizet, président de la commission des Affaires européennes du Sénat. Selon l'élu membre des Républicains, le "moteur franco-allemand" doit être réactivé et les "coopérations renforcées" généralisées.
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Highlights - DROI Delegation goes to the 34th session of the UN Human Rights Council - Subcommittee on Human Rights

"Stand up in defence of human rights and honour your commitments to the human rights conventions", urges DROI Chair

"States have to honour their commitments to the human rights conventions, which they have ratified", said Subcommittee on Human Rights Chair Antonio Panzeri concerned by the increasing number of cases of reprisals and intimidation against human rights defenders, during a visit to the 34th session of the UN Human Rights Council's on 20 and 21 March 2017.

For full statement see below


Further information
Press release
Source : © European Union, 2017 - EP
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Communiqué de presse - Parlement des citoyens: les Européens donnent leur vision de l’avenir de l’UE

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 21/03/2017 - 17:46
Général : Des citoyens venus de toute l’Europe étaient réunis mardi au Parlement européen pour partager leur vision de l’avenir de l’UE avec les députés. Cet événement, appelé le Parlement des citoyens, contribue à la réflexion en cours sur l’Union en tant qu’atout pour l’avenir, en amont de la réunion des chefs d’État ou de gouvernement du 25 mars à Rome.

Source : © Union européenne, 2017 - PE
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#FactOfTheDay : l’Union européenne, grande absente du débat présidentiel français

EU-Logos Blog - mar, 21/03/2017 - 17:38

Seuls 5 candidats à la présidentielle française ont pu participer au grand débat organisé par TF1, lundi 20 mars 2017; Benoît Hamon, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron. L’absence des six autres candidats – Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jacques Cheminade, Jean Lassalle et François Asselineau – a d’ailleurs fait l’objet de remarques de la part de la candidate du Front national et de François Fillon en tout début de soirée.

Le débat a commencé par un rapide descriptif des programmes de chacun puis de nombreux sujets ont été survolés, allant de l’éducation au revenu universel en passant par le terrorisme et l’immigration. Les questions internationales et européennes n’ont été quant à elles évoquées que lors du dernier quart d’heure de l’émission télévisée.

Les questions nationales

Sans surprise, Marine Le Pen a fortement insisté sur la souveraineté nationale et sur son déclin face à une organisation telle que l’Union européenne. Elle a fièrement assumé être favorable à un arrêt complet de l’immigration en France, que ce soit « l’immigration légale et illégale » et à un contrôle plus ferme des frontières. Enfin, elle a déclaré vouloir supprimer le droit du sol (en France, un enfant qui naît et qui réside 5 ans sur le territoire français obtient la nationalité française à sa majorité, même lorsque ses parents ne sont pas de nationalité française).

Les autres candidats se sont montrés moins radicaux face aux problématiques migratoires. Emmanuel Macron a parlé d’instaurer une  « vraie politique de reconduite à la frontière efficace », et a insisté sur la nécessité d’une « politique européenne réformée coordonnée plus effective ». François Fillon a présenté l’idée d’instaurer des quotas migratoires votés chaque année par le Parlement, une idée très « démocratique » selon lui.  Benoît Hamon a insisté sur le fait qu’il faille absolument arrêter d’utiliser l’immigration à des fins de commerce électoral, phrase clairement dirigée contre Marine Le Pen. Il a en outre considéré que la France n’avait pas rempli son devoir d’hospitalité envers les migrants depuis 2015 et voudrait fortement que le pays s’imprègne du modèle allemand en matière d’immigration. Jean-Luc Mélenchon a demandé aux Français et à ses adversaires de garder à l’esprit que l’immigration constitue, par définition, un exil forcé et en a ensuite profité pour très rapidement glisser sur le terrain des Traités commerciaux internationaux qu’il souhaite abandonner.

Autre sujet traité avec ferveur par les candidats : la laïcité. Alors que Macron, Mélenchon et Hamon se sont appuyés sur la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Eglises et de l’Etat, Marine Le Pen a défendu son idée d’inscrire dans la Constitution l’impossibilité pour la République de reconnaître des communautés et sa volonté d’insérer la laïcité dans le code du Travail. Fillon, quant à lui, a directement pointé du doigt la religion musulmane et s’est adressé aux musulmans en leur demandant de lutter contre l’intégrisme au sein de la religion à laquelle ils adhèrent.

En économie, les cinq candidats n’ont pas réellement échangé, rivés sur leurs propres idées et programmes. Macron s’il est élu, souhaite assouplir l’application des 35 heures et Le Pen a insisté sur les dangers de l’ultra-libéralisme. Elle a notamment accusé l’Europe « d’empêcher de parler français sur les chantiers français » en référence à la clause Molière visant à imposer le français dans les marchés publics franciliens, clause sur laquelle l’Union européenne ne s’est pas encore prononcée.

Les moments forts

Se sont ensuite enchaînés plusieurs échanges plus ou moins houleux tout au long de la soirée. Parmi eux, on peut entre autres citer la réponse cinglante du candidat socialiste à Marine Le Pen qui, quand elle a énoncé vouloir supprimer les aides sociales aux parents de « jeunes délinquants », lui a répondu : «Que vous soyez une droguée aux faits divers, c’est une chose. Mais vous êtes candidate à l’élection présidentielle et ce n’est pas sérieux», l’occasion pour le candidat de se poster en adversaire premier du Front national.

Lorsque la proposition de François Fillon d’abaisser la majorité pénale à 16 ans a été évoquée, Le Pen a rétorqué que ce dernier « avait déjà proposé cela en 2006 », sans aucun succès.

Le prix des phrases les plus marquantes revient tout de même à Jean-Luc Mélenchon qui, fidèle à sa réputation, a été offensif tout au long du débat faisant souvent rire les spectateurs et parfois même, ses adversaires politiques. Par exemple, lorsque la journaliste Anne-Claire Coudray a lancé les candidats sur le terrain des affaires judiciaires  en cours concernant certains d’entre-eux, le candidat de la « France insoumise » a tout de suite pris la parole pour lui lancer « J’ai admiré vos pudeurs de gazelle » et a continué en déclarant « Quand vous dites que le débat a été pollué par les affaires de certains d’entre vous, pardon, pas moi. Je tiens à le préciser mais ici, il n’y a que deux personnes qui sont concernées : monsieur Fillon et madame Le Pen. Les trois autres, nous n’avons rien à voir avec tout ça, alors s’il vous plaît, ne nous mettez pas dans le même sac. »

Les questions européennes et internationales 

Après une évocation confuse des relations franco-russes en toute fin de soirée entre les candidats, Madame Le Pen a conclu en confirmant qu’elle avait l’intention d’organiser un référendum sur la sortie de la France de l’Union européenne si elle était élue présidente.

Le candidat « d’En marche! » a été le seul à remarquer que l’Union européenne était la grande absente du débat présidentiel. Il a terminé la soirée en soulignant qu’ « On a peu parlé d’Europe. Je suis le seul candidat qui se conforme depuis le début à nos engagements européens.»

Il reste maintenant à savoir si les candidats ont réussi à répondre effectivement aux questions et aux attentes des citoyens. Dans les sondages, Marine Le Pen reste favorite au premier tour, et perdante au second face à Emmanuel Macron ou François Fillon.

Sabrina Terentjew

Pour aller plus loin:

http://www.linternaute.com/actualite/politique/1357555-election-presidentielle-2017-resultat-du-debat-dernier-sondage-en-direct/

http://www.politico.eu/article/5-takeaways-from-the-french-presidential-debate-emmanuel-macron-marine-le-pen/

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/21/debat-presidentiel-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-premiere-confrontation-de-la-campagne_5097875_4854003.html

http://www.telegraph.co.uk/news/2017/03/20/marine-le-pen-accuses-rivals-promoting-project-fear-brexit-looms/


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Brexit: sommet de l'Union européenne fin avril pour préparer les négociations

RFI (Europe) - mar, 21/03/2017 - 15:19
Les dirigeants des pays européens se réuniront le 29 avril sans le Royaume-Uni pour définir à 27 leur position dans la négociation du Brexit, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk ce mardi 21 mars. Le gouvernement britannique avait annoncé la veille qu'il déclencherait officiellement le 29 mars la procédure de séparation avec le reste de l'UE en invoquant l'article 50 du Traité de Lisbonne auprès du Conseil européen qui réunit les dirigeants des Etats membres.
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Colis piégés: un groupe anarchiste grec dans le viseur des enquêteurs

RFI (Europe) - mar, 21/03/2017 - 13:19
Dans l'affaire des colis piégés envoyés au Fonds monétaire international (FMI) à Paris et au ministère allemand des Finances, la police grecque a trouvé huit autres paquets similaires, a-t-elle indiqué, le lundi 20 mars. Ils ont été découverts dans un centre d'expédition du nord de la capitale grecque. La Conspiration des cellules de feu, un groupe anarchiste grec, est soupçonné d'être derrière ces attaques.
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[Revue de presse] Brexit : Theresa May déclenchera l'article 50 le 29 mars

Toute l'Europe - mar, 21/03/2017 - 12:20
La Première ministre britannique, Theresa May, a annoncé hier que l'article 50 permettant au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne serait officiellement déclenché le 29 mars. A Bruxelles, on se dit prêt à entamer les négociations de sortie qui devraient durer jusqu'en mars 2019.
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Nous avancerons en faisant la pédagogie de l'interdépendance, par Marcel Grignard

Toute l'Europe - mar, 21/03/2017 - 09:56
Le 25 mars prochain, l'Europe fêtera ses 60 ans à l'occasion de l'anniversaire du traité de Rome. Or fragilisée par la défiance grandissante des citoyens et par le Brexit, l'Union européenne semble à un tournant de son histoire.Pour envisager l'avenir et les pistes de relance de la construction européenne, Toute l'Europe donne la parole à Marcel Grignard, président de Confrontations Europe. Selon lui, "les solidarités ont été mises à mal" et la relance de l'Europe passera par la "pédagogie de l'interdépendance".
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Irlande du Nord: l'ancien vice-Premier ministre Martin McGuinness est mort

RFI (Europe) - mar, 21/03/2017 - 09:41
L'ancien vice-Premier ministre d'Irlande du Nord Martin McGuinness, ex-dirigeant de l'IRA devenu membre actif du processus de paix, est mort dans la nuit de lundi 20 à mardi 21 mars à 66 ans, a annoncé son parti politique, le Sinn Fein.
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Le gouvernement britannique déclenchera le Brexit le 29 mars

RFI (Europe) - mar, 21/03/2017 - 00:27
C'est finalement le 29 mars que le gouvernement britannique déclenchera l'article 50 du traité de Lisbonne, processus de divorce avec l'Union européenne, ce qui ouvrira deux ans de négociation pendant lesquels beaucoup de choses pourront encore se passer.
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Otan: la brouille diplomatique entre Washington et Berlin en trois questions

RFI (Europe) - lun, 20/03/2017 - 21:26
La polémique n'a cessé d'enfler ce week-end. Donald Trump, qui recevait à la Maison Blanche la chancelière allemande Angela Merkel, a assuré que l'Allemagne devait « d'énormes sommes d'argent » à l'Otan, ce que Berlin dément.
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