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Union européenne

Quand les pays de l’Union européenne célèbrent-ils leur fête nationale ?

Toute l'Europe - jeu, 13/07/2023 - 14:39

La plupart des Etats membres de l’Union européenne ont une seule fête nationale inscrite au calendrier. C’est, entre autres, le cas de la Roumanie et de l’Allemagne qui célèbrent chaque année leur unification.

Certains ont en revanche adopté plusieurs journées officielles de commémoration. Avec cinq dates, Malte est l’Etat membre qui détient le record du nombre de jours dédiés à ces fêtes.

Et même si certains pays comme le Danemark ou l’Irlande n’ont pas de fête officielle, la coutume a imposé un temps de célébration commune. Evénement partagé à travers le monde, la Saint Patrick en est un exemple célèbre. La fête irlandaise n’est d’ailleurs pas la seule à avoir dépassé les frontières. La fête nationale espagnole, rappelant la “découverte” de l’Amérique par Christophe Colomb, a un écho sur le continent américain. Son voisin portugais a de son côté choisi de commémorer un élément de sa culture, avec la mort du poète Luís de Camões.

Une majorité de pays d’Europe centrale et orientale célèbrent quant à eux leur indépendance chaque année, vis-à-vis de l’Empire ottoman (Bulgarie, Grèce) ou de la Russie (Finlande, Hongrie, Estonie, Lettonie, Lituanie).

Enfin, tous les Etats membres n’ont pas le même rapport à la royauté. Si la France célèbre, chaque 14 juillet, l’évènement déclencheur d’une Révolution qui conduira à la chute de la couronne française, certains de ses voisins comme le Luxembourg ou la Belgique rendent au contraire hommage à leur monarchie tous les ans.

Les dates des fêtes nationales en un coup d’oeil

- Allemagne : 3 octobre
- Autriche : 26 octobre
- Belgique : 21 juillet
- Bulgarie : 3 mars
- Chypre : 1er octobre
- Croatie : 30 mai
- Danemark : 5 juin
- Espagne : 12 octobre
- Estonie : 24 février
- Finlande : 6 décembre
- France : 14 juillet
- Grèce : 25 mars
- Hongrie : 15 mars, 20 août, 23 octobre
- Irlande : 17 mars
- Italie : 2 juin
- Lettonie : 18 novembre
- Lituanie : 16 février, 11 mars, 6 juillet
- Luxembourg : 23 juin
- Malte : 31 mars, 7 juin, 8 septembre, 21 septembre, 13 décembre
- Pays-Bas : 27 avril
- Pologne : 3 mai, 11 novembre
- Portugal : 10 juin
- République tchèque : 28 octobre
- Roumanie : 1er décembre
- Slovaquie : 1er janvier
- Slovénie : 25 juin
- Suède : 6 juin À LIRE AUSSI[Podcast] 9 mai : qu’est ce que la Journée de l’Europe ? Les fêtes nationales pays par pays

Allemagne - 3 octobre

Nom officiel : Tag der Deutschen Einheit (“Jour de l’Unité allemande”)

Le 3 octobre, le “Jour de l’Unité allemande” célèbre la réunification en 1990 des zones est et ouest du pays. Avant cet évènement, la République fédérale d’Allemagne (RFA) avait choisi le 17 juin afin de commémorer les grèves et les émeutes de 1953. La fête nationale de sa voisine, la République démocratique allemande (RDA), était quant à elle fixée au 7 octobre, afin de célébrer la fondation de la République en 1949.

La fête se déroule officiellement chaque année dans le Land qui assure la présidence tournante du Bundesrat, le Conseil fédéral allemand.

Autriche - 26 octobre

Nom officiel : Österreichischer Nationalfeiertag (“Fête nationale autrichienne”)

Le 26 octobre 1955, l’Autriche adopte la loi sur la neutralité autrichienne. Le jour de la fête nationale est une référence directe à ce principe constitutionnel de la “neutralité permanente” du pays, voté lors du retrait définitif des troupes alliées du territoire national. Selon l’article premier du texte, “l’Autriche n’adhèrera à aucune alliance militaire”. C’est pourquoi le pays n’est aujourd’hui toujours pas membre de l’OTAN.

Officiellement désignée fête nationale dix ans après cet évènement, elle était anciennement appelée “Jour du Drapeau”, car un étendard devait être hissé chaque année dans certains lieux comme les écoles.

Belgique - 21 juillet

Nom officiel : Fête nationale belge, Belgische nationale feestdag (néerlandais), Belgischer Nationalfeiertag (allemand)

La Belgique commémore le 21 juillet le serment de Léopold de Saxe-Cobourg, qui devient le premier roi des Belges en 1831. Ce n’est cependant qu’en 1890 que Leopold II fixe cette date dans la loi. En 2013, le roi Albert II choisit par ailleurs la date du 21 juillet pour abdiquer, passant la couronne à son fils Philippe.

La Belgique connaît également d’autres fêtes régionales ou communautaires. La communauté flamande commémore par exemple le 11 juillet la bataille de Courtrai (autrement appelée “des éperons d’or”), qui marque la victoire contre les troupes du roi de France en 1302. De leur côté, les Wallons gardent en mémoire les journées révolutionnaires de 1830 chaque 27 septembre.

Bulgarie - 3 mars

Nom officiel : Ден на Освобождението на България от османско иго (“Jour de la libération de la Bulgarie du joug ottoman”)

C’est dans la banlieue d’Istanbul, anciennement Constantinople, qu’a été signé le 3 mars 1878 le traité de paix de San Stefano mettant fin à une guerre russo-turque, après la victoire de la Russie. La fondation d’un Etat bulgare souverain et autonome interrompt ainsi la domination ottomane vieille de près de cinq siècles sur ce territoire. Le 3 mars est promulgué fête nationale en 1990.

Le mémorial de Chipka, situé entre Sofia et la Mer Noire et siège de plusieurs batailles importantes, est un symbole de la libération bulgare du “joug ottoman” et un lieu de pèlerinage chaque 3 mars.

Chypre - 1er octobre

Nom officiel : Ημέρα ανεξαρτησιάς (“Jour de l’indépendance”)

La date du 1er octobre a été choisie en souvenir de l’indépendance de l’île vis-à-vis du Royaume-Uni, en 1960. Des parades militaires ont lieu, notamment à Nicosie, la capitale. D’autres jours de commémorations sont importants à Chypre, comme le 1er avril qui rappelle le début de l’insurrection armée de 1955.

Croatie - 30 mai

Nom officiel : Dan državnosti (“Fête de l’Etat”)

Le calendrier des fêtes civiles a changé à plusieurs reprises en Croatie, jusqu’à récemment. En 2019, le pouvoir a rétabli la date du 30 mai comme fête nationale. Celle-ci, également appelée “jour du souvenir”, commémore les premières élections parlementaires libres de 1990.

Au début des années 2000, les parlementaires croates avaient choisi une autre date pour marquer la fête nationale. Le 25 juin, référence à la proclamation par le Parlement de l’indépendance de la République socialiste de Croatie de la Yougoslavie, avait remplacé le 30 mai. Ce “jour de l’indépendance” fait toujours l’objet d’une commémoration officielle chaque année.

Danemark - 5 juin

Nom officiel : Grundlovsdag (“Jour de la Constitution”) - Le Danemark n’a officiellement pas de fête nationale, mais cette date est célébrée comme telle par ses habitants.

Le Danemark n’échappe pas aux révolutions de 1848 (Printemps des peuples) qui secouent l’Europe des monarques. Le pays commémore tous les 5 juin l’entrée en vigueur de la Constitution de 1849, marquant l’avènement d’une monarchie constitutionnelle avec le roi Frédéric VII à sa tête, ainsi que la création d’un Parlement.

Les cérémonies n’ont pas de caractère militaire ou festif, mais des discours sont prononcés chaque année par de nombreuses personnalités politiques danoises. La plupart des commerces sont d’ailleurs ouverts le 5 juin.

Espagne - 12 octobre

Nom officiel : Día de la Fiesta Nacional de España (“Jour de la fête nationale d’Espagne”)

L’histoire de l’aventure du navigateur Christophe Colomb dépasse les frontières de la péninsule ibérique. Le 12 octobre 1492, missionnés par les monarques catholiques, l’amiral et son équipage arrivent sur une île d’un continent qui leur est inconnu. La “découverte” de l’Amérique marque surtout le début de la colonisation européenne des territoires outre-Atlantique.

Cette date a été commémorée dans plusieurs pays d’Amérique latine, mais avec des expressions différentes, mettant plutôt en valeur les indigènes ou le dialogue interculturel. Outre le jour de la fête nationale en Espagne, le 12 octobre était pendant un temps la Journée de la langue espagnole de l’ONU. Cette dernière a été déplacée au 23 avril pour commémorer la mort de l’écrivain Miguel de Cervantes.

Estonie - 24 février

Nom officiel : Iseseisvuspäev (“Jour de l’Indépendance”)

La première indépendance de l’Estonie n’aura pas duré très longtemps. Le 24 février 1918, un premier gouvernement est formé et un manifeste est diffusé dans Tallinn. Les troupes russes se sont retirées, mais les soldats allemands occupent le territoire.

C’est seulement avec la chute des Empires centraux au terme de la Première Guerre mondiale que l’Estonie retrouve sa souveraineté, à la fin de l’année 1918.

Finlande - 6 décembre

Nom officiel : Itsenäisyyspäivä (“Jour de l’Indépendance”)

Le 6 décembre 1917, la Finlande accède à l’indépendance, après avoir été dominée par la Russie depuis le début du XIXe siècle. L’URSS tente d’ailleurs de conquérir le pays lors de la Guerre d’Hiver de 1939 puis dans les années 1940.

La tradition veut que les Finlandais placent des bougies aux couleurs du drapeau, bleu et blanc, aux rebords des fenêtres. Avec leur casquette blanche traditionnelle sur la tête, les étudiants d’Helsinki font une marche aux flambeaux entre le cimetière de Hietaniemi et la place du Sénat, où se tient un concert. Une messe œcuménique, à laquelle assistent les dirigeants politiques, est également diffusée à la télévision.

France - 14 juillet

Nom officiel : Fête nationale

Bien que la loi française ne mentionne pas explicitement quel est l’évènement célébré le 14 juillet, il est de notoriété publique que c’est la date de la prise de la Bastille en 1789.

Ce jour-là, cette forteresse devenue prison d’Etat est assaillie par les insurgés parisiens après que le ministre réformiste Necker a été renvoyé par Louis XVI. Ceux qui se nomment désormais “citoyens” saisissent des armes et de la poudre, libérant au passage quelques prisonniers et tuant le gouverneur de Launay ainsi que le prévôt des marchands de Paris de Flesselles. Un an après, Louis XVI prête serment à la Constitution, puis promet d’appliquer et de respecter la loi. Délaissé par le pouvoir tout au long du XIXe siècle, le 14 juillet redevient fête nationale sous la IIIe République, en 1880. 

Feux d’artifice, défilé militaire sont aujourd’hui des marqueurs incontournables des célébrations tricolores. La Fête de la Fédération rassemble également des délégations de toutes les régions françaises sur le Champ-de-Mars.

 

Grèce - 25 mars

Nom officiel : Ο εορτασμός της Ελληνικής Επανάστασης (“Célébration de la révolution grecque”)

En Grèce, la fête nationale est célébrée le 25 mars. Elle commémore le jour où l’archevêque de Patras, dans le Péloponnèse, aurait lancé la rébellion contre les Ottomans en 1821.

Mais l’indépendance vis-à-vis de l’Empire n’est pas encore gagnée : d’abord réticentes à s’engager pour la cause des chrétiens orthodoxes, les autres puissances européennes interviennent en Méditerranée à la fin de la décennie 1820. La lutte des nationalistes grecs dure plusieurs années, et c’est seulement le 3 février 1830 que la Grèce obtient sa pleine autonomie, avec le Protocole de Londres.

Hongrie - 15 mars, 20 août et 23 octobre

Noms officiels : Nemzeti ünnep (“Fête nationale”), Szent István ünnepe ou Államalapítás ünnepe (“Fête de Saint Etienne” ou “Fête de la fondation de l’Etat”), Forradalom ünnepe (“Fête de la Révolution”).

La Hongrie est un des seuls pays d’Europe à retenir trois dates afin de célébrer sa nation. Point commun avec d’autres Etats du continent, le 15 mars fait référence au “Printemps des peuples” de 1848. C’est l’occasion de célébrer le poète Sandor Petöfi, inspirateur des libéraux à Pest, ainsi que la liste des douze revendications libérales des révolutionnaires vis-à-vis du gouvernement autrichien.

Le 20 août, les Hongrois commémorent la fondation de leur Etat par le roi chrétien Etienne Ier, aux alentours de l’an mille. Canonisé en 1083, celui-ci est considéré comme le saint patron du pays. Sa couronne, symbole de la monarchie, est désormais dans la salle centrale du Parlement hongrois.

Quant à la date du 23 octobre, elle se réfère à l’insurrection de 1956 contre le régime communiste inféodé à l’URSS.

Irlande - 17 mars

Nom officiel : Saint Patrick’s day ou Lá Fhéile Pádraig (“Fête de la Saint-Patrick”)

La Saint Patrick est peut-être une des fêtes nationales les plus connues en Europe, et assurément la plus célébrée en-dehors des frontières d’un pays. Si la loi irlandaise ne lui reconnait pas le statut de fête nationale, les habitants de l’île fêtent depuis plusieurs siècles le saint patron évangélisateur de l’Éire à cette occasion.

D’abord une fête chrétienne, la Saint Patrick est associée à la musique, à la bière, aux trèfles et à la couleur verte. Souhaitant promouvoir la culture irlandaise, le gouvernement a mis en place un festival à cette occasion, qui se tient chaque année à Dublin.

Italie - 2 juin

Nom officiel : Festa della Repubblica (“Fête de la République”)

L’Italie célèbre l’avènement de la République chaque année. Le nouveau régime est adopté après le référendum des 2 et 3 juin 1946. Aujourd’hui, des défilés militaires se tiennent à Rome à l’occasion.

D’autres jours de commémoration sont observés chez nos voisins transalpins. La Fête de la Libération est célébrée chaque 25 avril, en souvenir de la fin de l’occupation nazie dans plusieurs villes du nord après la Seconde Guerre mondiale.

Le 4 novembre est aussi une date importante : elle permet aux Italiens de fêter à la fois l’Unité italienne et la fin de la Première Guerre mondiale.

Lettonie - 18 novembre

Nom officiel : Latvijas republikas proklamēšana diena (“Jour de la proclamation de la république lettonne”)

Comme pour ses voisins baltes, c’est à l’indépendance du pays que fait référence la date de la fête nationale lettonne. Quelques jours après l’armistice du 11 novembre 1918 sanctionnant la défaite de l’Allemagne, la République de Lettonie est proclamée dans les bâtiments de l’actuel Théâtre National de Riga, le 18 novembre.

Les forces soviétiques occupent à leur tour le territoire à partir de 1940. Il faut attendre la chute de l’URSS au début des années 1990 pour que la Lettonie retrouve son indépendance. Le 4 mai est ainsi un “deuxième jour de l’indépendance”.

Aujourd’hui, le discours du président de la République est généralement donné dans le square du Monument de la Liberté à Riga.

Lituanie - 16 février, 11 mars et 6 juillet

Nom officiel : Lietuvos valstybės atkūrimo diena (“Fête de la restauration de l’Etat lituanien”), Lietuvos Nepriklausomybės atkūrimo diena (“Fête de l’indépendance de la Lituanie”) et Valstybės diena (“Fête de l’Etat”).

Les dates des 16 février et 11 mars correspondent aux deux déclarations d’indépendance lituaniennes. D’abord le 16 février 1918, puis le 11 mars 1990, lorsque les membres du Conseil Suprême signent l’Acte de rétablissement de l’Etat lituanien, après de nombreux rassemblements populaires et une victoire des indépendantistes aux élections de 1989.

C’est alors le premier Etat balte à se séparer de l’URSS. La Lituanie paye assez cher son autonomie : Moscou impose un blocus économique et assaillit les locaux de la télévision à Vilnius, causant quinze morts côté lituanien.

La fête de l’Etat chaque 6 juillet a elle aussi une signification politique. Elle rappelle le couronnement de Mindaugas, premier roi de Lituanie, en 1253.

Luxembourg - 23 juin

Nom officiel : Fête nationale du Luxembourg, Lëtzebuerger Nationalfeierdag (luxembourgeois), luxemburgischer Nationalfeiertag (allemand) ou Groussherzogsgebuertsdag (“Anniversaire du Grand-Duc”).

Si la Grande-Duchesse Charlotte (1896-1985) est née un 23 janvier, c’est bien son anniversaire qui est célébré au Luxembourg depuis 1961. La date a été déplacée au 23 juin pour faciliter l’organisation des festivités en raison du temps estival plus clément. La Grande-Duchesse n’était pas destinée à monter sur le trône mais y sera contrainte après l’abdication de sa sœur Marie-Adélaïde en 1919.

Des défilés et des discours sont organisés ce jour-là. Le Premier ministre et le Grand-Duc participent à un Te Deum au sein de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg : une cérémonie officielle suivie d’une parade militaire dans le quartier Kirchberg. La veille, dans la capitale, les feux d’artifice terminent une soirée marquée par des concerts et le Fakelzuch, la traditionnelle retraite aux flambeaux.

Malte - 31 mars, 7 juin, 8 septembre, 21 septembre et 13 décembre

Nom officiel : Jum il-Ħelsien (“Jour de la Liberté”), Sette Giugno (“Sept Juin”), Jum il-Vittorja (“Jour de la Victoire”), Jum l-Indipendenza (“Jour de l’Indépendance”), Jum ir-Repubblika (“Jour de la République”).

En plus de nombreuses fêtes religieuses et populaires, Malte a cinq jours considérés comme fêtes nationales.

Première date du calendrier de ces commémorations, le 31 mars correspond à l’évènement le plus récent, lorsque la dernière base militaire britannique ferme en 1979.

Malte fête également son indépendance tous les 21 septembre. En effet, la reine d’Angleterre accorde à l’archipel son autonomie au sein du Commonwealth en 1964, demeurant cheffe de l’Etat.

Dix ans plus tard, le 13 décembre 1974, la République est proclamée à La Valette. Anthony Mamo devient alors le premier président maltais.

L’île occupe une position stratégique en Méditerranée. Aussi, le 8 septembre, ou “Jour de la Victoire”, est l’occasion de commémorer trois évènements en une seule fois : la fin du siège par l’Empire ottoman au XVIe siècle, par les Français en 1800 et par les forces italiennes en 1943.

Enfin, la journée du 7 juin rend hommage à la population maltaise qui s’est soulevée contre l’occupant anglais en 1919.

Pays-Bas - 27 avril

Nom officiel : Koningsdag ou Koninginnedag (“Jour du Roi” ou “Jour de la Reine”)

La fête nationale des Pays-Bas a récemment changé de date. Célébration liée à la monarchie néerlandaise, elle était initialement fixée au 30 avril, jour de l’anniversaire de la reine Juliana. Si Beatrix n’a pas souhaité bousculer ce calendrier lors de son accession au trône en 1980, le roi Willem-Alexander a, depuis 2013, avancé les festivités au 27 avril afin qu’elles coïncident avec son propre anniversaire.

Ces festivités se font souvent vêtus de la couleur orange, présente sur le drapeau néerlandais jusqu’au XVIIIe siècle et qui rend hommage à la famille royale.

Pologne - 3 mai et 11 novembre

Nom officiel : Święto Narodowe Trzeciego Maja (“Journée nationale du Trois Mai”), Narodowe Święto Niepodległości (“Fête de l’Indépendance nationale”).

La Pologne redevient un Etat souverain le 11 novembre 1918. Les pouvoirs sont alors transférés à Józef Piłsudski, le commandant des troupes polonaises pendant la guerre. C’est sous la Deuxième République, en 1937, que cette date est choisie afin de célébrer la fête nationale. Les célébrations sont toutefois suspendues entre 1945 et 1989, lors de la domination soviétique du pays.

Le 3 mai, les Polonais commémorent la naissance de la constitution de 1791. Adoptée par la Diète de Quatre Ans (chambre basse du Parlement national), c’est l’un des premiers textes constitutionnels votés démocratiquement au monde. Son article V déclare que “dans la société, tout pouvoir trouve son origine dans la volonté du peuple” et propose une séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.

Aujourd’hui, des festivités sont organisées dans tout le pays, incluant un discours présidentiel, des défilés militaires ou encore des concerts gratuits.

Portugal - 10 juin

Nom officiel : Dia de Portugal, de Camões e das Comunidades Portuguesas (“Jour du Portugal, de Camões et des communautés portugaises”).

La fête nationale portugaise est une petite exception en Europe, ne célébrant ni une victoire guerrière ni l’indépendance du pays, mais la culture du pays. Le 10 juin est en effet une référence à la mort de Luís de Camões, un poète portugais du XVIe siècle. Son œuvre Os Lusíadas témoigne d’un enthousiasme pour les explorations outre-Atlantique et exalte les conquêtes du pays.

La célébration prend une tournure très nationaliste à partir de 1933 et jusqu’à la fin de la dictature de l’Estado Novo. Le 10 juin devient alors le “jour de la race”, jusqu’à la chute de la dictature de Salazar en 1974.

Outre sa fête nationale, le pays commémore tous les 25 avril la révolution des Œillets, qui conclut cette même année des décennies d’autoritarisme. Des fêtes locales et municipales sont également observées.

République tchèque - 28 octobre

Nom officiel : Den vzniku samostatného československého státu (“Jour de la création d’un Etat tchécoslovaque indépendant”)

Au début de la Première Guerre mondiale, les trois futurs “pères fondateurs” de la Tchécoslovaquie animent la résistance depuis Paris et Londres contre l’Empire austro-hongrois des Habsbourg. Tomáš Masaryk, Edvard Beneš et Milan Rastislav Štefánik créent ainsi un Conseil national tchécoslovaque. Installé à Prague après la chute de l’Empire austro-hongrois, ce dernier adopte la Déclaration de Washington le 18 octobre 1918. La Tchécoslovaquie naît officiellement 10 jours plus tard.

Bien que la Slovaquie ait pris son indépendance en 1992, la nouvelle République tchèque a conservé cette date en souvenir de cette proclamation solennelle. Aujourd’hui, c’est notamment l’occasion pour le président de remettre un certain nombre de décorations honorifiques.

Roumanie - 1er décembre

Nom officiel : Ziua formării Regatului României Mari (“Jour de formation du Royaume de la Grande Roumanie”)

La date de la fête nationale roumaine, qui a changé à plusieurs reprises, a fait l’objet de débats dans le pays. Jugée trop liée à la royauté, la date du 10 mai faisait référence à un couronnement en 1866, alors que le 22 décembre aurait pu rappeler la chute du dictateur Nicolae Ceaușescu. Le 1er décembre, finalement choisi en 1989, est un symbole d’unité et d’indépendance. C’est à cette date qu’en 1918, Bucarest parvient à placer officiellement sous son autorité les territoires à population roumaine majoritaire, de la Transylvanie à la Mer Noire.

Des défilés militaires sont organisés chaque 1er décembre dans la capitale. La fête nationale a aussi une déclinaison locale à Alba Iulia, l’ancienne capitale de la principauté de Transylvanie, où l’acte de la Grande Union a été signé le 1er décembre 1918.

Slovaquie - 1er janvier

Nom officiel : Deň vzniku Slovenskej republiky (“Jour de création de la République slovaque”)

Bien que le 29 août soit une date célèbre en Slovaquie depuis le soulèvement contre les nazis en 1944, la fête nationale est fixée au 1er janvier, en souvenir de l’indépendance de 1993.

D’autres jours fériés sont observés dans le pays, comme le 5 juillet qui célèbre la mémoire des frères Cyrille et Méthode, apôtres des Slaves. Le 17 novembre est une journée dédiée à la liberté et à la démocratie, en référence à la Révolution de velours et la chute du régime communiste en 1989.

Slovénie - 25 juin

Nom officiel : Dan državnosti (“Jour de l’Etat”)

La Yougoslavie éclate en 1991 : les deux premières républiques à proclamer leur indépendance sont la Croatie et la Slovénie, le 25 juin.

Outre cette date importante, le calendrier des commémorations est jonché de moments forts rappelant la souveraineté de l’Etat slovène. Le 27 avril rend ainsi hommage aux combattants du Front de libération de la nation slovène, qui veulent soustraire le territoire des forces allemandes et italiennes après le mois d’avril 1941.

La République de Slovénie doit-elle devenir un État indépendant et souverain ?” : la question est posée lors d’un plébiscite en 1990. Dévoilé le 26 décembre, le résultat est sans appel : environ 95 % des bulletins de vote répondent “Oui”. Depuis cette date de proclamation est un jour chômé dans le pays.

Suède - 6 juin

Nom officiel : Nationaldag (“Fête nationale”)

Les Suédois célèbrent le sacre du roi Gustave Ier Vasa le 6 juin 1523. La date marque également la fin de l’Union de Calmar, une confédération dans laquelle se retrouvaient les actuels Danemark, Norvège et Suède. Malgré le départ de cette dernière, les deux autres demeurent dans la même entité politique jusqu’en 1814.

Le 6 juin fait également référence à la constitution suédoise du début du XIXe siècle. Férié depuis 2005, ce jour n’est toutefois pas marqué par de grandes liesses populaires comme dans d’autres pays européens, même si certains monuments sont gratuitement accessibles à cette occasion.

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Communiqué de presse - Les députés approuvent le projet visant à fournir plus de munitions à l’Ukraine

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Jeudi, le Parlement a adopté des plans visant à accroître la production européenne de munitions et de missiles afin de remédier à la pénurie actuelle.
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Communiqué de presse - Violations des droits humains au Venezuela, au Kirghizistan et en Inde

Jeudi, le Parlement a adopté trois résolutions sur la situation des droits humains au Venezuela, au Kirghizistan et en Inde.
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Jeudi, le Parlement a adopté trois résolutions sur la situation des droits humains au Venezuela, au Kirghizistan et en Inde.
Commission des affaires étrangères
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126/2023 : 13 juillet 2023 - Arrêt de la Cour de justice dans les affaires jointes C-615/20, C-671/20

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - jeu, 13/07/2023 - 13:38
YP e.a. (Levée d’immunité et suspension d’un juge)
Les juridictions nationales sont tenues d’écarter l’application d’un acte ordonnant, en méconnaissance du droit de l’Union, la suspension des fonctions d’un juge

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125/2023 : 13 juillet 2023 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-265/22

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Banco Santander (Référence à un indice officiel)
Rapprochement des législations
Taux d’intérêt variable basé sur des indices de référence pour les prêts hypothécaires (IRPH) en Espagne : les consommateurs doivent être suffisamment informés des modalités de calcul de tels indices

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124/2023 : 13 juillet 2023 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-106/22

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Xella Magyarország
Libre circulation des capitaux
L’objectif d’assurer l’approvisionnement du secteur de la construction en gravier, sable et argile au niveau régional ne peut justifier une restriction à la liberté d’établissement

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123/2023 : 13 juillet 2023 - Conclusions de l'avocat général dans l'affaire C-261/22

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GN (Motif de refus fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant)
Espace de liberté, sécurité et justice
Avocate générale Ćapeta : l’exécution d’un mandat d’arrêt européen délivré à l’encontre d’une mère d’enfants en bas âge peut être refusé lorsque cela est dans l’intérêt supérieur de l’enfant

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Les effectifs militaires des Etats de l’Union européenne

Toute l'Europe - jeu, 13/07/2023 - 13:14

Les pays les plus peuplés du monde sont aussi ceux qui comptent le plus de militaires actifs. En 2023, la Chine en possède 2 millions (pour une population d’1,4 milliard d’habitants) et l’Inde pas moins de 1,45 million (1,4 milliard d’habitants). Les Etats-Unis ferment le podium, avec un effectif de près d’1,4 million de militaires actifs pour une population proportionnellement bien moindre de 330 millions d’habitants.

A ces officiers en période d’activité (forces armées actives) peuvent s’ajouter des réservistes, des hommes et des femmes qui consacrent une partie de leur temps à la défense de leur pays sans en faire leur seul métier. Enfin, certains pays comptent des forces paramilitaires, organisées selon la discipline militaire mais hors des forces armées nationales et qui ne font donc pas officiellement partie des forces de sécurité de l’Etat.

A noter que certains Etats européens conservent un service militaire. C’est le cas par exemple de la Grèce, de l’Autriche, du Danemark, de la Finlande… Le service national est essentiel dans le cas de certains pays d’Europe pour assurer la défense de leur territoire, puisqu’il leur permet de pouvoir compter sur un effectif important de conscrits (engagés pour une durée de plusieurs mois). Comme en Estonie, qui compte un nombre équivalent de militaires de carrière que de conscrits.

France, Allemagne et Italie : les armées les plus importantes de l’Union européenne

En termes d’effectifs, la France compte l’armée la plus importante de l’Union européenne avec 205 000 militaires actifs (sur une population d’un peu moins de 68 millions d’habitants), auxquels s’ajoutent 35 000 réservistes. Au second rang, les forces armées d’Allemagne comptent 184 000 militaires d’active (sur une population de 83,2 millions d’habitants) et peuvent également s’appuyer sur 15 000 réservistes.

Troisième de l’Union, l’Italie enregistre quant à elle 170 000 actifs (sur une population d’un peu plus de 59 millions d’habitants) et 20 000 réservistes. Parmi les Etats membres de l’UE qui jouissent d’effectifs militaires supérieurs à 100 000 actifs se trouvent aussi la Grèce (130 000), l’Espagne et la Pologne (120 000 chacune).

La puissance militaire d’un Etat ne se mesure pas uniquement au nombre de ses effectifs humains. Ainsi, la puissance stratégique d’une nation peut reposer sur trois critères principaux : l’économie (qui s’appuie également sur la démographie et la géographie du pays), la technologie (ou l’innovation et la performance) et les moyens militaires. D’autres critères fondamentaux entrent en jeu tels que la détention de l’arme nucléaire, la capacité de projection de force, la possibilité de mener des opérations extérieures…

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Au sein de l’Union européenne, c’est aussi la France qui possède l’armée la plus puissante, selon le site Global Firepower. Le classement la situe à la 9e place mondiale, derrière le Royaume-Uni notamment. L’Italie est juste derrière à la 10e place et la Pologne à la 20e. L’Allemagne est pour sa part à la 25e place.

Pour la majorité des pays de l’UE, moins de 50 000 militaires actifs

Hormis les exemples cités ci-dessus, les armées européennes comptent en moyenne de faibles effectifs d’officiers, en comparaison à d’autres puissances géopolitiques à travers le monde. Cela va souvent de pair avec des dépenses militaires réduites de la part des Etats : prenons l’exemple de l’Autriche, qui ne consacre que 0,8 % de son PIB à la défense et de l’Irlande, où les dépenses militaires ne représentent que 0,2 % de son PIB. Ces chiffres s’accompagnent d’armées peu nombreuses : 23 000 personnels actifs pour Vienne et 8 700 seulement pour Dublin.

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Parmi les armées dont les effectifs sont les plus faibles figurent les pays ayant la population la moins importante. Ainsi, Chypre et Malte comptent respectivement 12 000 et 2 000 militaires d’active. De même pour les pays baltes : 4 000 pour l’Estonie, 6 500 pour la Lettonie et 16 000 pour la Lituanie.

Enfin, plusieurs Etats membres de l’Union possèdent une armée qui oscille entre 25 000 et 35 000 militaires d’active. C’est le cas des Pays-Bas (35 000), du Portugal (27 000), de la Bulgarie (25 000), de la Belgique et de la République tchèque (26 000 chacune). Concernant la Roumanie, 47e armée mondiale d’après le classement de Global Firepower, on y compte tout de même 67 000 militaires d’active (et 50 000 réservistes).

Sauf pour Malte et Chypre, les données présentées ici proviennent du site Global Firepower, qui dresse l’inventaire des forces armées de la majorité des Etats dans le monde.

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Biodiversité : la loi sur la restauration de la nature survit à la bataille politique au Parlement européen

Toute l'Europe - jeu, 13/07/2023 - 12:31
Des eurodéputés soutenant la loi ont porté des t-shirts “Restore Nature” en session plénière au Parlement européen - Crédits : Philippe Stirnweiss / Parlement européen

Les défenseurs de l’environnement ont poussé un ouf de soulagement”, observe Libération. Car “il s’en est fallu de peu” [BFM TV]. Avec 336 voix pour, 300 contre et 14 abstentions, et “au terme d’un long suspense” [Contexte], “les eurodéputés ont donné leur feu vert […] à un projet de loi visant à restaurer les écosystèmes” [France Info]. Les parlementaires ont ainsi adopté “leur position pour négocier le projet de loi sur la restauration de la nature avec le Conseil de l’Union européenne, qui rassemble les ministres des différents Etats membres”, explique L’Echo.

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Proposé mi-2022 par Bruxelles, ce règlement européen “vise à imposer aux Etats des objectifs contraignants de restauration des terres et espaces marins abîmés par la pollution ou l’exploitation intensive, pour préserver la biodiversité, dans la lignée de l’accord de la COP15 à Montréal”, détaille France Info. Car “seulement 15 % des habitats seraient en bon état” dans l’UE [Euractiv]. “Elle fait partie du Green Deal européen, paquet de mesures législatives visant à rendre l’Union climatiquement neutre d’ici à 2050″, complète L’Echo.

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Chaque Etat “devrait donc désormais prendre des mesures de restauration sur au moins 30 % des écosystèmes terrestres et marins dégradés, d’ici à 2030, puis 60 % d’ici à 2040″ [BFM TV]. De quoi par exemple augmenter le nombre de forêts saines, qui “sont capables de stocker davantage de carbone et sont mieux équipées pour résister à l’impact des incendies de forêt” [Euractiv]. Sept domaines d’action sont concernés, “tels que les terres agricoles, les tourbières, les pollinisateurs et les fonds marins” [Euronews].

Bataille politique

Avant le vote des eurodéputés, “la bataille a été farouche” [Le Monde]. “A un an des élections européennes, ce texte-phare du Pacte vert de l’UE était devenu l’emblème d’une bataille politique”, analyse France Info. Tous les votes “étaient scrutés” lors de la séance plénière, tant le texte a divisé politiquement [L’Echo].

Le président du groupe des conservateurs (PPE), Manfred Weber, “a été le fer de lance d’une campagne […] visant à faire tomber la loi, en avertissant la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de ne pas aller trop loin avec son ‘Green Deal’, et en testant une nouvelle alliance avec la droite dure et l’extrême droite” [Politico]. A l’approche du scrutin européen de juin 2024, “la stratégie du PPE est taxée d’‘électoraliste’ par les partisans du texte” [Le Monde]. La position défendue à droite de l’hémicycle européen est que la loi sur la restauration de la nature est “dangereuse pour l’économie, la sécurité alimentaire et les agriculteurs”, résume Politico.

Ces affirmations ont été “largement contestées par les groupes de gauche, la Commission européenne, des dizaines d’ONG, des milliers de climatologues, l’industrie des énergies renouvelables et de grandes entreprises”, rapporte Euronews. Menés par Greta Thunberg, “des militants écologistes s’étaient réunis devant le Parlement européen à Strasbourg, pour défendre l’importance d’adopter une loi contraignante” [BFM TV]. Greenpeace s’est réjoui du vote, rappelant qu’il s’agissait “du premier texte législatif depuis 30 ans pour protéger la biodiversité dans l’Union européenne” [L’Echo].

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Mais pour la gauche et les écologistes, il s’agit d’une “victoire au goût amer”, comme l’a déclaré l’eurodéputée Caroline Roose (Europe Ecologie) à Libération. Les verts, socialistes et libéraux ont ainsi dû “avaler une version très édulcorée de la législation”, note Politico.

Quelque 140 amendements qui ont profondément dénaturé le texte” ont été adoptés par le Parlement européen [Le Monde]. Parmi les concessions, la nouvelle version “supprime complètement la mesure qui fixait des objectifs contraignants pour la restauration des écosystèmes agricoles [et] réduit également l’objectif de restauration des écosystèmes fluviaux” [Politico]. Elle retire également les objectifs “qui concernent la restauration de tourbières, importants puits de carbone” [Contexte]. “Le texte final prévoit même des conditions dans lesquelles l’application de la loi peut être suspendue”, ajoute Le Monde. Pour Sergiy Moroz, du WWF, “le Parlement européen a payé ‘le prix fort’ pour sauver la loi sur la restauration de la nature” [Le Monde]. La droite quant à elle “n’estime pas avoir tout perdu, ce 12 juillet”, souligne Contexte.

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Si le texte est sauvé au Parlement européen, Contexte indique que “la bataille est loin d’être terminée car les réactions, à l’issue du vote, laissent présager des négociations difficiles avec les Etats”, avec lesquels les eurodéputés doivent maintenant s’entendre.

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122/2023 : 13 juillet 2023 - Conclusions de l'avocat général dans l'affaire C-382/21 P

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - jeu, 13/07/2023 - 11:54
Propriété intellectuelle et industrielle
Avocate générale Ćapeta : un accord international dont l’effet direct est exclu en raison de son caractère spécifique ne peut pas non plus avoir d’effet interprétatif
Advocate General Ćapeta: An international agreement that is denied direct effect due to its specific nature cannot have interpretative effect either

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121/2023 : 13 juillet 2023 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-134/22

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - jeu, 13/07/2023 - 09:58
G GmbH
Rapprochement des législations
Licenciements collectifs : l’obligation de l’employeur de communiquer des informations aux autorités à un stade précoce d’un tel projet n’a pas pour finalité de conférer une protection individuelle aux travailleurs

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Press release - EP TODAY

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 13/07/2023 - 09:41
Thursday, 13 July

Source : © European Union, 2023 - EP
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120/2023 : 13 juillet 2023 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-376/20

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - jeu, 13/07/2023 - 09:37
Commission / CK Telecoms UK Investments
Concurrence
Le Tribunal doit de nouveau statuer sur la légalité de l’interdiction par la Commission du rachat de Telefónica Europe (O2) par Hutchison 3G UK (Three)

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Communiqué de presse - Organisme d’éthique de l’UE : la proposition de la Commission est "insatisfaisante", selon les députés

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 12/07/2023 - 16:12
Le Parlement a fait le point sur le projet d’accord de la Commission relatif à un organisme d’éthique indépendant pour les institutions de l’Union, critiquant son manque d’ambition.
Commission des affaires constitutionnelles

Source : © Union européenne, 2023 - PE
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Communiqué de presse - Loi sur la restauration de la nature : les députés adoptent une position pour les négociations avec le Conseil

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 12/07/2023 - 16:03
L'UE doit mettre en place des mesures de restauration d'ici 2030 couvrant au moins 20% de ses zones terrestres et maritimes, estiment les députés.
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire

Source : © Union européenne, 2023 - PE
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Communiqué de presse - COVID-19: le Parlement adopte une feuille de route pour mieux se préparer aux futures crises sanitaires

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 12/07/2023 - 15:55
Les députés veulent renforcer l’Union européenne de la santé et la résilience des systèmes de santé nationaux face aux défis à venir.
Commission spéciale sur la pandémie de COVID-19: Leçons tirées et recommandations pour l’avenir

Source : © Union européenne, 2023 - PE
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Au bout du suspense, le Parlement européen sauve la loi sur la restauration de la nature

Toute l'Europe - mer, 12/07/2023 - 15:28
Le règlement voté par les eurodéputés prévoit l’instauration de mesures pour favoriser le retour de la biodiversité dans au moins 20 % des surfaces terrestres et maritimes des Vingt-Sept, d’ici à 2030 - Crédits : Angelique Nijssen / iStock.

A Strasbourg, personne ne s’était risqué au jeu des pronostics quant au sort réservé à la loi sur la restauration de la nature. Tous bords politiques confondus, les eurodéputés s’accordaient toutefois sur un point, le vote allait être serré. Ils avaient vu juste.

Après avoir sauvé in extremis le texte, les eurodéputés ont adopté la position du Parlement européen sur la proposition de règlement mercredi 12 juillet, le tout dans un climat tendu, lors de cette dernière session plénière avant les vacances.

Objet de vifs débats

Présentée en 2022, la législation demande la mise en place de mesures pour favoriser le retour de la biodiversité dans au moins 20 % des surfaces terrestres et maritimes des Etats membres de l’UE, d’ici à 2030.

Depuis des semaines, cette loi sur la restauration de la nature faisait l’objet d’un véritable feuilleton et de vifs débats. “Le texte ne tient pas compte de certains impératifs comme la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique”, affirmait encore devant les journalistes l’eurodéputée Parti populaire européen (PPE) Anne Sander à quelques heures du vote. Pour les défenseurs du règlement, les arguments du groupe conservateur ne tiennent pas la route, les écologistes et les socialistes n’ayant pas hésité à parler mardi de “fake news”, voire pour certains de “trumpisation de la droite européenne” pour les qualifier.

À LIRE AUSSIBiodiversité : que fait l’Union européenne ? Sauvetage in extremis

Le Parlement européen était d’abord amené à se prononcer sur un rejet pur et simple qui aurait définitivement enterré ce texte clé du Pacte vert européen. A 12 voix près (324 pour, 312 contre et 12 abstentions), les eurodéputés ont ainsi sauvé la proposition. Premier ouf de soulagement dans une moitié de l’hémicycle, de la gauche radicale à une partie des libéraux (ces derniers, dont dépendait en grande partie le résultat, s’étaient montrés très divisés sur le sujet).

Un soulagement de courte durée pour le rapporteur espagnol César Luena (S&D) et les défenseurs du règlement, puisque les eurodéputés devaient ensuite définir la position de leur institution. Après avoir approuvé ou rejeté un certain nombre d’amendements, les parlementaires ont adopté leur position quelques minutes plus tard. L’ultime vote favorable, acquis avec un peu plus de marge (336 voix pour, 300 contre et 13 abstentions), s’est ponctué par une standing ovation de la part d’une partie de l’hémicycle.

Désormais, les eurodéputés s’apprêtent à débuter les négociations sur une version finale du texte avec les Etats membres. Le Conseil avait adopté sa position le 20 juin dernier. Les versions des deux institutions revoient toutefois les ambitions initiales de la Commission européenne à la baisse. Un compromis nécessaire reconnaissaient plusieurs eurodéputés favorables au règlement en amont du vote.

À LIRE AUSSILa politique européenne de l’environnement et du climat Greta Thunberg contre les tracteurs

La législation a clivé bien au-delà des murs de l’hémicycle strasbourgeois. Symboles de cette opposition, deux manifestations se sont déroulées simultanément mardi matin devant l’esplanade du Parlement européen. D’un côté, de nombreux agriculteurs européens avaient fait le déplacement, coordonnés par le Copa-Cogeca, qui regroupe de nombreux syndicats agricoles. Une cinquantaine de tracteurs alsaciens barraient également la route menant au bâtiment.

A quelques mètres de là, une centaine de militants écologistes étaient réunis autour de l’activiste Greta Thunberg. Revêtant pour certains un masque à l’effigie de Manfred Weber (le leader allemand du PPE), ils ont notamment dénoncé l’attitude de la droite européenne. La jeune suédoise était quant à elle de nouveau présente à Strasbourg ce mercredi, cette fois dans l’espace visiteurs de l’hémicycle. Particulièrement attentive, elle a également pu pousser un ouf de soulagement lors du résultat du vote final.

UE: la loi sur la restauration de la nature divise. Deux camps dans l assemblée. Et à l extérieur. Des agriculteurs manifestent sur une rive. Les militants du climat de l autre, rejoints par les leaders des Verts, S&D, Left et d’une représentante de Renew. Et Greta Thunberg pic.twitter.com/5v8OWT2lPX

— Véronique Lamquin (@vlamquin) July 11, 2023 À LIRE AUSSIClimat et biodiversité : que disent les rapports des scientifiques sur l’avenir de l’Europe ?

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A Vilnius, des perspectives d’adhésion à l’Otan données à l’Ukraine mais pas de calendrier

Toute l'Europe - mer, 12/07/2023 - 12:57
La Lituanie, où se déroule le sommet, défend avec ferveur l’adhésion de l’Ukraine à l’organisation - Crédits : présidence ukrainienne CC BY-NC-ND 4.0

A Vilnius en Lituanie mardi 11 juillet, “le message envoyé à Vladimir Poutine […] s’est voulu très clair : la guerre menée depuis le 24 février 2022 n’empêchera pas l’adhésion” de l’Ukraine à l’Otan, entame Libération. Pour ce second jour de la rencontre, les Alliés doivent par ailleurs présenter “un plan d’engagements à long terme pour la sécurité de l’Ukraine” [France 24]. Mais le sommet “a déçu l’espoir du président Volodymyr Zelensky d’obtenir un calendrier précis pour l’adhésion de son pays à l’alliance”, souligne la chaîne d’information en continu.

Invitation et voie rapide

Dans un communiqué paru hier, les Etats membres de l’Otan “se contentent d’affirmer que l’Ukraine recevra une invitation à les rejoindre ‘lorsque les alliés l’auront décidé et que les conditions seront réunies’, sans pour autant détailler quels sont ces paramètres”, explique Le Monde.

La première de ces conditions est la fin de la guerre en Ukraine, “puisque selon l’article 5, qui prévoit la solidarité militaire entre les 31 Etats membres - bientôt 32 en comptant la Suède - une adhésion immédiate risquerait d’entraîner tout l’Otan dans le conflit”, précise Libération. Le quotidien constate tout de même des progrès : “une voie rapide a été ouverte” car Kiev se verra “dispensé du long processus d’adhésion habituel, le MAP (Membership Action Plan)”. Et “le terme même d”invitation’, inenvisageable pour certains pays encore quelques heures auparavant, a été écrit noir sur blanc” [Libération].

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Côté américain, si le président Joe Biden “a été très allant sur l’assistance militaire conséquente à Kiev, [il] a toujours été beaucoup plus réservé quant aux promesses d’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance”, note Le Progrès. Pour l’heure, le locataire de la Maison-Blanche a évoqué “un accord similaire à celui qui lie les Etats-Unis et Israël : l’Etat hébreu reçoit tous les ans plusieurs milliards de dollars de Washington en aide militaire, ce qui lui offre une visibilité à long terme”.

Un soutien prolongé

Ce mercredi 12 juillet, le Conseil Otan-Ukraine nouvellement créé tient sa première réunion. Une structure qui permettra notamment à Kiev “de convoquer des réunions de l’ensemble de l’alliance”, fait savoir la BBC. “Un symbole politique”, selon Les Echos, “là où il n’y avait auparavant qu’une ‘commission Otan-Ukraine’ “.

Par ailleurs, les Alliés ont formulé de nouvelles promesses d’aide militaire en marge de ce sommet. The Guardian rapporte que le Royaume-Uni a annoncé la livraison “de 70 véhicules de combat et de logistique à l’Ukraine ainsi que des milliers de munitions pour les 14 chars Challenger 2 déjà donnés”. “Mardi, l’Allemagne a déclaré qu’elle fournirait davantage de chars, de missiles de défense Patriot et de véhicules blindés, pour une valeur de 700 millions d’euros supplémentaires”, relève France 24.

La France avait quant à elle annoncé l’envoi de missiles à longue portée Scalp, “et une coalition de 11 nations a indiqué qu’elle commencerait à former les pilotes ukrainiens sur des avions F-16 à partir du mois prochain” [France 24].

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119/2023 : 12 juillet 2023 - Arrêt du Tribunal dans l'affaire T-8/21

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - mer, 12/07/2023 - 09:56
IFIC Holding / Commission
Politique commerciale
Le Tribunal confirme les décisions de la Commission autorisant Clearstream Banking AG à se conformer aux sanctions américaines imposées à l’Iran

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