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Union européenne

Le gouvernement compte sur la vaccination à l’école pour les adolescents

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 15:21
Alors que l’objectif de 50 millions de primo-vaccinations avant septembre est presque atteint, le Gouvernement souhaite accélérer la campagne vaccinale auprès des 12-17 ans.
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Zone euro : confirmation d’un fort regain de croissance au 2e trimestre

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 14:45
L’économie européenne a renoué avec une forte croissance au deuxième trimestre de l’année, profitant des progrès de la vaccination contre la Covid-19 et d’une levée progressive des restrictions sanitaires.
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De Bouillon à Sedan, sur les chemins du monde

RFI (Europe) - mar, 17/08/2021 - 14:26
Au Nord de la France et au Sud de la Belgique, existe un chemin séculaire qui relie les deux château-fort de Bouillon, côté belge et Sedan, côté français. À travers ce périple pédestre, c'est toute l'histoire de la région qui défile du Moyen-Age à la Deuxième Guerre mondiale. Arnaud Pilet, Lionel Petit, Michel Servais de la RTBF ont parcouru ce chemin pour nous.
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Budget : que sont les recommandations par pays de l’Union européenne ?

Toute l'Europe - mar, 17/08/2021 - 14:14
Contrairement aux années précédentes, les commissaires Valdis Dombrovskis, Paolo Gentiloni et Nicolas Schmit ont présenté en juin 2021 des projets de recommandations par pays portant uniquement sur les aspects budgétaires - Crédits : Commission européenne

Tous les ans, la Commission européenne adresse à chacun des 27 pays membres une série de recommandations, dans lesquelles elle suggère un certain nombre de réformes économiques et sociales à mettre en œuvre. En 2019, elle a par exemple demandé à l’Espagne d’augmenter ses impôts ou de réduire ses dépenses pour limiter son déficit public, et à l’Allemagne d’augmenter ses investissements.

Pourquoi la Commission adresse-t-elle des recommandations aux États membres ?

Ces “recommandations spécifiques par pays” constituent l’aboutissement du Semestre européen, une procédure instaurée en 2011 en réaction à la crise économique, qui avait particulièrement touché le continent européen. A l’époque, la Commission européenne soulignait dans une communication les raisons poussant à renforcer la coordination économique, budgétaire et sociale jusque-là insuffisante.

Elle estimait notamment que “le fonctionnement de l’Union économique et monétaire a été soumis à des tensions particulièrement fortes parce que ses règles et ses principes sous-jacents n’ont pas été respectés par le passé”. Un fonctionnement remis en cause par les “déséquilibres budgétaires et les autres déséquilibres macroéconomiques”. Enfin, la Commission indiquait que “l’assainissement des finances publiques [nécessitait] de fixer des priorités et de faire des choix difficiles”.

À LIRE AUSSIDéficit : qu’est-ce que la règle européenne des 3 % ? De quoi se compose le Semestre européen ?

Le Semestre européen fixe un agenda annuel, qui débute par un état des lieux de l’économie européenne en novembre, et s’achève avec des recommandations pour chacun des pays, proposées par la Commission en mai puis adoptées par le Conseil en juillet.

Non contraignantes, celles-ci ont ensuite vocation à être prises en compte par les gouvernements, notamment dans l’élaboration de leurs programmes nationaux de réforme élaborés jusqu’à la fin de l’année. Les mesures contenues dans les recommandations peuvent porter sur un large éventail de thèmes : finances publiques, systèmes des retraites, fiscalité, éducation, formation professionnelle, lutte contre le chômage, etc.

Le calendrier (simplifié) du Semestre européen

Phase préparatoire
(novembre)
La Commission européenne publie son examen annuel de croissance, ainsi qu’un projet de recommandation pour la zone euro.

Phase 1 : orientations politiques au niveau de l’UE (mars)
La Commission publie des rapports par pays, ainsi que d’éventuelles recommandations pour les pays dont la situation économique est jugée problématique.
Le Conseil européen formule des orientations politiques, notamment sur la base de l’examen annuel de la croissance.

Phase 2 : objectifs, politiques et programmes propres à chaque pays (avril - juillet)
En avril, tenant compte de ces rapports et orientations, les Etats membres transmettent à la Commission leurs objectifs, priorités et programmes de réformes.
En mai, la Commission propose ses recommandations pour chaque Etat membre.
En juillet, après l’approbation du Conseil européen, le Conseil de l’UE adopte ces recommandations.

Phase 3 : mise en œuvre par les Etats membres (juillet - décembre)
Au cours des six derniers mois de l’année (“semestre national”), les États membres tiennent compte des recommandations lorsqu’ils élaborent leurs budgets nationaux pour l’année suivante.

Voir la procédure détaillée sur le site du Conseil européen. À LIRE AUSSI Economie et budget : comment les Etats européens sont-ils coordonnés ? Quelles sont les recommandations pour 2020 et 2021 ?

La pandémie de Covid-19, survenue au printemps 2020, a chamboulé le processus du Semestre européen.

Ainsi, le 20 mai 2020, lors de la présentation des rapports par pays, le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis déclarait que le “paquet ‘Semestre européen’ du printemps [avait] été remodelé et rationalisé de manière à guider nos États membres à travers la tempête. Dans l’immédiat, notre objectif est d’investir dans la santé publique et de protéger l’emploi et les entreprises”.

Les orientations et les mesures prises dans ce contexte tranchent alors avec l’austérité qui a marqué la précédente crise économique. “Il sera vital d’éviter de répéter les mêmes erreurs que par le passé. L’investissement avait été la première victime des mesures prises il y a 10 ans […] si nous gardons cette approche, nous allons devoir sacrifier nos priorités à long terme”, affirmait de son côté Paolo Gentiloni, commissaire à l’Économie.

Afin de répondre à cet objectif, l’exécutif européen avait identifié quatre types de mesures pour les États membres :

  • une dérogation aux exigences budgétaires, telles que le déficit limité à 3 % du PIB, afin de préserver les emplois et aider les entreprises, et plus largement préserver la stabilité économique ;
  • la mise en place d’indemnités de chômage ainsi que de revenus de substitution, suivie d’une garantie de sécurité des travailleurs lors du retour au travail, afin de sauver les emplois et garantir l’équité ;
  • l’identification des projets pouvant contribuer à la neutralité climatique, notamment dans l’industrie et les transports, de manière à mettre en œuvre le Pacte vert ;
  • l’investissement dans le numérique, l’éducation, les compétences et la formation ainsi que sur le marché du travail, pour assurer un haut niveau de productivité.

Les recommandations adressées à la France en 2020 découlaient de ces quatre grandes priorités, avec quelques particularités. Elles insistaient par exemple sur l’importance de mettre en place “des mesures de soutien à la liquidité des entreprises, en particulier pour les petites et moyennes entreprises”. Toujours concernant les entreprises, les pouvoirs publics étaient invités à “réduire les charges administratives pesant sur les entreprises et à simplifier le système fiscal”.

À LIRE AUSSIDe “Next Generation EU” à “France Relance” : quels liens entre les plans de relance européen et français ?

En 2021, l’exercice est de nouveau adapté, afin “d’être coordonné avec la facilité pour la reprise et la résilience”, rappelle l’exécutif européen. Ainsi, seules des recommandations d’ordre budgétaire ont été adressées aux États membres, laissant de côté celles d’ordre structurel. Pour bénéficier des fonds de Next Generation EU, chaque pays a du soumettre un plan national de relance et de résilience, corrélé aux recommandations faites en 2019 et 2020. La Commission rappelle en effet que ces documents “doivent fournir une explication détaillée de la manière dont les recommandations par pays sont prises en compte”.

Si certains Etats membres ont d’ores et déjà reçu un versement équivalent à 13 % du montant total alloué, le versement du reliquat sera conditionné au respect de certains objectifs et étapes intermédiaires, dont la mise en place de réformes en lien avec les recommandations du Semestre européen.

Si les recommandations restent relativement similaires d’un pays à l’autre cette année, en raison du choc symétrique ayant touché l’ensemble du continent, ce ne fut pas toujours le cas. En 2019, les recommandations faites à la France encourageaient par exemple le projet de loi porté par le gouvernement concernant la réforme des retraites, objet de nombreuses contestations sociales à travers le pays. Sont-elles suivies par les États membres ?

N’étant jusqu’ici pas contraignantes, les recommandations du Semestre européen sont-elles réellement suivies par les Etats membres ? En 2017, lors de la présentation des recommandations annuelles, la Commission a publié une évaluation de leur mise en œuvre globale depuis leur création en 2011.

Mise en œuvre globale des recommandations par pays 2011-2016 jusqu’à présent (évaluation pluriannuelle) - source : Commission européenne

Premier constat, le taux de “mise en œuvre intégrale” des recommandations est très faible : seulement 9%. Les réels progrès constatés restent même majoritairement mineurs puisqu’ils sont jugés “substantiels” ou mieux dans seulement 24% des cas.

Ces chiffres cachent par ailleurs des disparités fortes selon les domaines. Selon le site de la Commission européenne, “la plupart des progrès ont été réalisés dans le domaine des services financiers et des politiques de l’emploi”. A l’inverse, le taux de mise en œuvre devient “particulièrement faible” pour les recommandations “visant à élargir l’assiette fiscale, celles dans le domaine de la santé et celles relatives à la concurrence dans les services”.

Avec le versement des fonds du plan de relance européen conditionné à la mise en œuvre de certaines réformes, les recommandations de 2019 et 2020 revêtent un caractère plus contraignant.

À LIRE AUSSIQu’est-ce que le plan de relance de l’Union européenne ?

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Espagne : une cinquantaine de migrants pénètrent dans l’enclave de Melilla

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 13:45
Plus de 50 migrants provenant d’Afrique subsaharienne sont parvenus mardi matin (17 août) à pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla en provenance du Maroc voisin, ont annoncé les autorités espagnoles.
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Les PME victimes du Brexit

RFI (Europe) - mar, 17/08/2021 - 13:10
Le monde de l’entreprise n’avait cessé de lancer des mises en garde. Le Brexit, ses contrôles douaniers, et ses nouvelles tracasseries administratives, ce n’est pas bon pour le business au Royaume-Uni. Et sur les trois premiers mois de 2021, les chiffres de l’Office des statistiques ne sont pas bons.Chute drastique de 41 % à l’export vers l’Europe et de 28 % à l’import. Le Covid n’y est sans doute pas étranger. Mais en Écosse, où l’on a voté massivement contre le Brexit, les patrons de PME ont du mal à encaisser. Surtout dans le domaine agroalimentaire. C’est le reportage à Aberdeen de Marie Billon. (Rediffusion)
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Grèce : l’île agricole d’Eubée se remet difficilement des incendies

RFI (Europe) - mar, 17/08/2021 - 12:52
En Grèce, l’île d’Eubée, la deuxième plus grande île du pays, a été la région la plus durement touchée par la série de violents incendies qui a frappé le pays, avec près de 50000 hectares de forêts et de terres agricoles partis en fumée. Une situation, qui engendre en particulier une véritable catastrophe pour les agriculteurs de l’île.
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Le PIB des pays de l’Union européenne

Toute l'Europe - mar, 17/08/2021 - 12:39

La carte ci-dessus représente le PIB de chacun des États membres, en euros.

La somme des économies des Etats membres de l’UE a représenté un PIB de 13 349 milliards d’euros en 2020. Le PIB des Vingt-Sept ayant quasiment atteint les 14 000 milliards en 2019, l’économie européenne a ainsi accusé une récession de 6 % en 2020 à cause de la crise liée au Covid-19.

À LIRE AUSSILa croissance dans l’Union européenne

L’économie allemande est la plus importante de l’Union, avec un PIB de 3 368 milliards d’euros, suivie par la France avec 2 303 milliards d’euros. Viennent ensuite l’Italie (1 652 milliards d’euros) et l’Espagne (1 122 milliards d’euros).

Les plus petites économies de l’Union sont Malte (12,7 milliards d’euros), Chypre (20,8 milliards d’euros) et l’Estonie (27,2 milliards d’euros).

PIB et PIB par habitant

Le PIB représente la taille de l’économie mais ne reflète pas le niveau de richesse des habitants : une petite économie peut être celle d’un pays riche. Pour connaître le niveau de richesse des habitants, consultez la carte du PIB par habitant.

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Communiqué de presse - Afghanistan: appel au départ en toute sécurité des ressortissants de l'UE et des partenaires afghans

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 17/08/2021 - 09:53
Après les événements dramatiques des derniers jours et des dernières heures, plusieurs eurodéputés ont publié la déclaration suivante lundi 16 août.
Commission des affaires étrangères
Commission du développement

Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Pfizer pousse aux États-Unis pour l’autorisation d’une 3e dose de son vaccin

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 08:54

L’alliance Pfizer/BioNTech a plaidé lundi (16 août) auprès des autorités sanitaires américaines en faveur d’une autorisation future d’une troisième dose pour tous de son vaccin contre la Covid-19, en leur soumettant des résultats préliminaires encourageants.

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Russie. La porte-parole d’Alexeï Navalny placée en liberté surveillée pendant 18 mois

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 08:46
La justice russe a décidé de limiter les possibilités de déplacement de Kira Iarmich, après l’avoir déclarée coupable de violations des règles en matière de lutte contre l’épidémie de Covid-19.
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Afghanistan. Tollé après les propos d’Emmanuel Macron sur les conséquences migratoires pour l’Europe

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 08:35
L’Europe doit « se protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » a estimé Emmanuel Macron lors de son allocution, lundi, sur la prise du pouvoir des Talibans en Afghanistan. Des propos qui ont indigné  la gauche et Edward Snowden.
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Ceuta : un tribunal espagnol suspend l’expulsion de mineurs vers le Maroc

Euractiv.fr - mar, 17/08/2021 - 08:07
Un tribunal espagnol a suspendu lundi (16 août) le rapatriement vers le Maroc d’un groupe de mineurs arrivés dans l’enclave espagnole de Ceuta, sur la côte marocaine, lors d’une vague migratoire mi-mai.
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Communiqué de presse - Crise en Afghanistan: la sécurité des femmes et des filles doit être une priorité absolue, selon Evelyn Regner

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 16/08/2021 - 18:28
Réagissant à l'évolution rapide de la situation en Afghanistan, la présidente de la commission des droits des femmes et de l'égalité des genres, Mme Regner, a fait la déclaration suivante.
Commission des droits des femmes et de l'égalité des genres

Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Afghanistan : réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE mardi

Euractiv.fr - lun, 16/08/2021 - 16:03
Les ministres européens des Affaires étrangères tiendront mardi (17 août) une réunion par visioconférence pour discuter de la situation en Afghanistan, où les États occidentaux tentent d’accélérer leurs opérations d’évacuation.
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La Banque centrale européenne (BCE)

Toute l'Europe - lun, 16/08/2021 - 16:01
Le siège de la Banque centrale européenne est situé à Francfort, en Allemagne - Crédits : Daniel Roland / Commission européenne

Créée par le traité sur l’Union européenne de 1992, la Banque centrale européenne (BCE) a été mise en place le 1er juin 1998 à Francfort, en Allemagne. Elle a remplacé, à compter du 1er janvier 1999, l’Institut monétaire européen (créé en 1994). Elle est présidée depuis le 1er novembre 2019 par la Française Christine Lagarde, jusqu’alors à la tête du Fonds monétaire international, succédant ainsi à l’italien Mario Draghi, en poste de 2011 à 2019.

Avec le traité de Lisbonne, entré en vigueur fin 2009, la Banque centrale européenne devient une institution de l’Union européenne, au même titre que la Commission, le Parlement, le Conseil de l’Union, le Conseil européen, la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour des comptes européenne.

Son organisation et ses missions sont prévues aux articles 282 et suivants du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). La politique monétaire est quant à elle évoquée aux articles 123 et suivants du même traité.

L’Eurosystème, composé de la BCE et des banques centrales des 19 pays membres de la zone euro, met en œuvre la politique monétaire unique, gère les réserves et conduit les opérations de change. Pour favoriser la coopération financière et monétaire entre l’Eurosystème et les Etats membres hors zone euro, la BCE fait également partie du Système européen de banques centrales (SEBC), qui rassemble à ses côtés les banques centrales des 27 États membres de l’UE (y compris les banques centrales des Etats n’ayant pas adopté l’Euro, comme la Suède ou la Bulgarie).

À LIRE AUSSIL’économie européenne et l’euro Le rôle de la BCE

La BCE a un rôle fondamental dans l’économie européenne, en cela qu’elle est responsable de la politique monétaire de la zone euro. Sa mission, définie par les traités européens, est de maintenir la stabilité des prix, à travers la définition des taux d’intérêt, dans le but de maîtriser l’inflation et de préserver la valeur de la monnaie. Elle assure également l’émission de la monnaie unique et un rôle de supervision bancaire depuis 2014.

  • Garantir la stabilité des prix

L’objectif principal du Système européen de banques centrales (SEBC) est de maintenir la stabilité des prix” (art. 127 TFUE).

Pour évaluer la stabilité des prix, la BCE se fonde sur deux critères : l’évaluation de la masse monétaire en circulation et les perspectives d’évolution des prix. Pour déterminer l’inflation, plusieurs indices sont pris en compte : salaires, taux d’intérêt, indices des prix…

La BCE visait, depuis 2003, une inflation “proche de, mais inférieure à 2 %”. Sa nouvelle stratégie, publiée en juillet 2021, fixe désormais les 2 % non plus comme un plafond, mais comme une cible à atteindre.

Afin de maintenir la stabilité des prix à moyen terme, la BCE dispose de plusieurs instruments. Elle peut, notamment, augmenter ou abaisser ses taux directeurs, c’est-à-dire les taux d’intérêt auxquels les banques commerciales peuvent se refinancer auprès d’elle. Elle accorde aussi des “facilités permanentes” aux établissements de crédit, qui leur permettent d’obtenir des liquidités ou d’effectuer des dépôts au jour le jour auprès de la banque centrale.

Par ailleurs, la BCE a lancé en 2015 un “programme d’achat d’actifs” (Quantitative easing), une mesure “non conventionnelle” - car non-définie dans les traités comme faisant partie du mandat de la BCE - visant à acheter massivement les dettes des Etats de la zone euro (puis les dettes d’entreprises à partir de 2016). Objectif : combattre la déflation, qui menaçait alors la zone, et faire repartir la croissance. Ce programme d’achat a été depuis prolongé, et étendu dans le contexte de la crise du Covid-19.

  • Autoriser l’émission des billets

La BCE planifie et gère l’émission (et le volume) des billets en euros. Elle coordonne également les activités de recherche et développement de l’Eurosystème ainsi que celles liées à la sécurité et à la qualité de la production des billets en euros. Par ailleurs, elle héberge le Centre d’analyse des contrefaçons (CAC), chargé de l’analyse et de la classification des faux billets en euros, ou encore le Centre international de lutte contre la contrefaçon.

  • Assurer le fonctionnement des systèmes de paiement

Les systèmes de paiement permettent de transférer des fonds au sein du système bancaire. La BCE est l’opérateur de T2-BCE, une composante de Target2 (transfert express automatisé transeuropéen à règlement brut en temps réel). Ce système, initié par le SEBC, relie entre eux les systèmes de paiement interbancaire. Il permet d’effectuer des transferts entre établissements bancaires de l’Union européenne en quelques minutes.

  • Superviser les banques

La crise de la dette dans la zone euro, survenue en 2010 dans le sillage de la crise financière (2007-2010), a révélé un dangereux lien entre les banques européennes et la dette publique des Etats. Lors du Conseil européen des 28-29 juin 2012, pour éviter de nouvelles crises bancaires, comme en Irlande, en Grèce ou encore à Chypre, les Etats membres se sont donc mis d’accord sur l’approfondissement de l’union économique et monétaire et la création d’une union bancaire, dans laquelle la BCE a un pouvoir de supervision des banques.

À LIRE AUSSIHistoire de l’Union économique et monétaire et de l’euro

Entré en vigueur le 4 novembre 2014, le Mécanisme de surveillance unique (MSU) constitue un système de supervision bancaire pour l’Europe, composé de la BCE et des autorités nationales de surveillance des pays participants. Dans chaque banque, une équipe dépêchée par la BCE est chargée d’avertir, en cas de risque, le comité de supervision du MSU. L’Italien Andrea Enria, ancien président de l’Autorité bancaire européenne, préside le Conseil de surveillance du MSU depuis le 1er janvier 2019, succédant à la Française Danièle Nouy.

Depuis le 4 novembre 2014, la BCE assume ainsi pleinement ses missions et responsabilités en matière de contrôle bancaire dans le cadre du mécanisme de surveillance unique (MSU). L’Eurosystème produit des statistiques monétaires, bancaires et financières, et favorise les échanges d’informations entre les autorités de contrôle bancaire. Bien que le contrôle du secteur financier relève de chaque Etat membre, il contribue à la bonne conduite de ce contrôle prudentiel. Il s’agit d’une nouvelle étape dans la création d’une union bancaire.

Avant d’assurer cette nouvelle supervision bancaire, la Banque centrale européenne a décidé de lancer en octobre 2013 des tests de résistance. Conçus par l’Autorité bancaire européenne (EBA), ces “stress tests” annuels sont réalisés depuis 2014 auprès de banques de la zone euro pour mesurer les risques et leur capacité à résister à d’éventuels chocs économiques. Les résultats de la dernière édition ont été publiés le 30 juillet 2021.

La principale tâche de la BCE et des autorités de supervision nationales, coopérant étroitement au sein d’un système intégré, est de vérifier que les banques respectent les règles bancaires européennes et de remédier aux problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques. Cette surveillance bancaire vise à régler le sort des banques en difficulté, sans passer par un renflouement financé par l’argent public. Le sauvetage des établissements financiers est en effet assuré par un fonds alimenté par les banques elles-mêmes. La BCE contrôle ainsi directement les plus grandes banques tandis que les autorités nationales continuent de superviser les autres banques.

  • Participer à la coopération internationale et européenne

Outre ses compétences économiques et monétaires au sein de la zone euro, la BCE participe aux divers forums internationaux et européens : en décembre 1998, la BCE est devenue la seule banque centrale au monde ayant le statut d’observateur auprès du Fonds monétaire international (FMI). La BCE participe également aux réunions du G7, du G20 et au Conseil de stabilité financière, un groupement économique international chargé de la supervision et de la surveillance des institutions financières.

Au niveau européen, le président de la BCE assiste une fois par mois aux réunions de l’Eurogroupe. Enfin, l’institution peut être amenée à participer aux réunions du Conseil de l’Union européenne lorsque des questions ayant trait aux objectifs et aux missions de l’Eurosystème y sont abordées.

Le fonctionnement de la BCE

La BCE, le Système européen de banques centrales (SEBC), l’Eurosystème, les banques centrales nationales… La gestion de la politique économique européenne passe par plusieurs niveaux décisionnels, dont l’Eurotower, le gratte-ciel qui héberge le siège de la BCE à Francfort, constitue le sommet.

  • Une institution indépendante

Le site officiel de la Banque centrale européenne résume ainsi la question de l’indépendance de la BCE : “L’indépendance de la banque centrale se justifie par la nécessité de distinguer entre le pouvoir d’engager des dépenses et celui de créer la monnaie. Un gouvernement appelé à se représenter devant les électeurs pourrait être tenté d’abaisser les taux d’intérêt, ce qui stimulerait l’économie à court terme mais alimenterait l’inflation à plus long terme, réduisant, à terme, l’endettement public” .

La BCE agit donc en totale indépendance vis-à-vis des Etats européens et des autres institutions européennes. Les institutions européennes et les gouvernements des États membres sont tenus de respecter ce principe et ne doivent pas tenter d’influencer la BCE ou les banques centrales nationales. Elle a son propre budget, indépendant de celui de l’Union européenne. Son capital est souscrit et libéré par les banques centrales nationales de la zone euro. Il est interdit à l’Eurosystème d’accorder des prêts aux organes européens ou à toute entité nationale du secteur public, ce qui accroît son indépendance en le mettant à l’abri de toute influence des autorités publiques nationales.

En outre, la BCE a le droit d’adopter des règlements contraignants sans aller au-delà de ce qui est nécessaire à l’accomplissement des missions du SEBC. Elle peut également intervenir dans certains autres cas prévus par le Conseil de l’UE.

  • L’organisation de la BCE

Les organes de décision de la Banque centrale européenne sont le directoire, le conseil des gouverneurs et le conseil général.

Le directoire

Il est composé du président et du vice-président de la BCE ainsi que de quatre autres membres nommés par les Etats membres au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement. Tous ses membres sont nommés pour une durée de huit ans, non renouvelable.

Sa mission est principalement de mettre en œuvre la politique monétaire conformément aux orientations et aux décisions arrêtées par le conseil des gouverneurs de la BCE. Dans ce cadre, il donne les instructions nécessaires aux banques centrales nationales. De plus, le directoire assure la gestion courante de la BCE.

Le conseil des gouverneurs

Il s’agit du principal organe de décision de la BCE. Il se compose des six membres du directoire et des gouverneurs des banques centrales nationales des Etats membres ayant adopté l’euro.

Sa mission est essentiellement d’arrêter les orientations et les décisions nécessaires à l’accomplissement des missions confiées à l’Eurosystème, ainsi que de définir la politique monétaire de la zone euro. Le cas échéant, il prend toutes décisions utiles concernant les objectifs monétaires intermédiaires, les taux directeurs et les orientations nécessaires à leur exécution. En outre, il autorise l’émission des billets de banque et le volume des pièces de monnaie dans la zone euro.

Suite à l’adhésion de la Lituanie à la zone euro le 1er janvier 2015, un système de rotation des droits de vote a été instauré au sein du conseil des gouverneurs, entre les gouverneurs des banques centrales nationales.

Le conseil général

Il se compose du président et du vice-président de la BCE ainsi que des 27 gouverneurs des banques centrales nationales faisant partie du SEBC. Le conseil général réunit donc les représentants des banques centrales des 19 pays participant à la zone euro, ainsi que ceux des 8 Etats membres de l’UE n’en faisant pas partie. Il est chargé d’assurer, en particulier, le travail nécessaire à l’éventuelle accession à l’euro de pays de l’Union européenne ne l’ayant pas encore adopté.

En outre, le conseil général contribue :

  • aux fonctions consultatives de la BCE,
  • à collecter les informations statistiques,
  • à établir les rapports annuels de la BCE,
  • à établir les règles nécessaires à la normalisation des procédures comptables et d’information relatives aux opérations des banques centrales nationales,
  • à prendre les mesures relatives à la détermination de la clé de répartition pour la souscription au capital de la BCE autres que celles déjà définies dans le traité,
  • à définir les conditions d’emploi du personnel de la BCE et les préparatifs nécessaires à la fixation irrévocable des taux de change des monnaies des États membres faisant l’objet d’une dérogation par rapport à l’euro.

Conformément aux statuts du SEBC, le conseil général sera dissous lorsque tous les États membres de l’UE auront introduit la monnaie unique.

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Europe : où les inégalités ont-elles augmenté ?

Toute l'Europe - lun, 16/08/2021 - 15:19

Les inégalités de revenus sont ici mesurées grâce au coefficient de Gini. Cet indicateur statistique mesure la dispersion de distribution d’une donnée dans la population. Dans le cas où chaque habitant touche exactement le même revenu, le coefficient de Gini est nul. A l’inverse, dans le cas où un seul habitant capte l’intégralité du revenu national, le coefficient de Gini est égal à 100.

A l’échelle de l’UE (à 27), le coefficient de Gini était estimé à 30,2 en 2019 selon Eurostat. Un niveau d’inégalités proche de celui constaté au sein de la société estonienne. La Slovaquie est en tête du classement des pays les plus égalitaires, un coefficient de Gini de 22,8, suivie par la Slovénie (23,9) et la République tchèque (24,0). Ces chiffres sont parmi les meilleurs du monde. Avec un coefficient de 29,2, la France est légèrement plus égalitaire que la moyenne européenne.

Le pays d’Europe le plus inégalitaire de l’Union est en revanche la Bulgarie, avec un coefficient de Gini de 40,8, suivi par la Lituanie (35,4) et la Lettonie (35,2). À titre de comparaison, les pays les plus inégalitaires du monde peuvent atteindre un coefficient de Gini supérieur à 60.

De même que la mesure du PIB par habitant ne donne pas d’indication sur la répartition des revenus, le coefficient de Gini ne mesure pas le niveau de richesse ou le taux de pauvreté : ces indicateurs doivent être étudiés ensemble pour une compréhension globale de la structure socio-économique des pays.

À LIRE AUSSILe PIB par habitant des pays de l’Union européenne L’évolution des inégalités depuis 2009

Déjà établi à 30,2 en 2009, le coefficient de Gini de l’UE 27 a augmenté au cours de la crise de la zone euro (30,9 en 2014), puis s’est résorbé pour revenir en 2019 à son niveau antérieur. A l’échelle des Etats membres toutefois, on constate des évolutions plus ou moins marquées. La plus forte hausse des inégalités se mesure ainsi en Bulgarie (22,2 %, soit une hausse de 7,4 points du coefficient), suivie de la Hongrie (13,4 %) et du Luxembourg (10,6 %). À l’inverse, le coefficient de Gini a chuté de 8,1 % en Slovaquie, de 9,2 % en Pologne et de 9,9 % au Portugal.

Tout comme il est difficile d’observer des tendances géographiques à ces évolutions, le fait qu’un pays soit ou non égalitaire ne peut permettre de prédire l’évolution de sa situation : certains pays plutôt égalitaires en 2009 ont vu leur coefficient augmenter (la Hongrie ou la Slovénie), stagner (la Finlande) ou baisser (la Slovaquie) ; certains pays inégalitaires en 2009 l’ont vu diminuer (le Portugal), stagner (la Roumanie) ou augmenter (la Bulgarie).

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Sur les traces de Napoléon

RFI (Europe) - lun, 16/08/2021 - 15:04
Ce 5 mai marque le 200ème anniversaire de la mort de Napoléon Bonaparte. Figure incontournable de l'histoire de France, l'Europe porte encore aujourd'hui la trace de son règne. Au début du XIXème siècle, en l'espace d'une dizaine d'années seulement, il a conquis une grande partie du continent. Napoléon s'impose grâce à la puissance militaire de la grande Armée, mais il va aussi transformer en profondeur les sociétés. (Rediffusion)
Catégories: Union européenne

Séisme en Haïti. Le bilan provisoire passe à plus de 1 300 morts et 5 700 blessés

Euractiv.fr - lun, 16/08/2021 - 14:05
Le puissant séisme a fait plus de 1 300 morts et 5 700 blessés, laissant des milliers de personnes sans abri dans le sud-ouest du pays ou à la recherche de proches disparus ou bloqués sous les décombres.
Catégories: Union européenne

Liberté de la presse : les dix cas les plus graves-août 2021

Euractiv.fr - lun, 16/08/2021 - 12:24
Coup de projecteur sur dix photographes, cinéastes et vidéojournalistes à l’approche de la Journée mondiale de la photographie, le 19 aout.
Catégories: Union européenne

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