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Union européenne

Communiqué de presse - Infrastructures énergétiques : accord avec le Conseil

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 15/12/2021 - 12:49
Les règles pour sélectionner les projets qui bénéficieront du soutien de l'UE ont fait l'objet d'un accord informel entre les députés et la présidence slovène du Conseil, mercredi.
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie

Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Press release - EP Today

Parlement européen (Nouvelles) - mer, 15/12/2021 - 09:30
Wednesday, 15 December

Source : © European Union, 2021 - EP
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Communiqué de presse - Une Année européenne de la jeunesse 2022 pour autonomiser les jeunes

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 14/12/2021 - 19:39
Le Parlement a confirmé mardi la décision d’organiser des activités et des initiatives centrées sur les jeunes dans tous les États membres en 2022.
Commission de la culture et de l'éducation

Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Communiqué de presse - Le nouvel instrument relatif aux marchés publics internationaux devrait s'appliquer plus largement

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 14/12/2021 - 19:25
Le Parlement a adopté sa position sur l’instrument relatif aux marchés publics internationaux mis en place pour pousser les pays tiers à ouvrir leurs marchés publics aux entreprises de l’UE.
Commission du commerce international

Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Qu’est-ce que la Conférence sur l’avenir de l’Europe ?

Toute l'Europe - mar, 14/12/2021 - 10:27
Emmanuel Macron, António Costa, David Sassoli et Ursula von der Leyen, à l’occasion du lancement de la Conférence sur l’avenir de l’Europe le 9 mai à Strasbourg - Crédits : Commission européenne

Deux ans ont été nécessaires pour concrétiser le projet. Evoquée dès le mois de mars 2019, mais reportée en raison de la crise sanitaire, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a officiellement été lancée le 9 mai 2021. Dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, le président français Emmanuel Macron a prononcé le discours d’ouverture avant que les présidents du Parlement européen David Sassoli, du Conseil de l’Union européenne Antonio Costa, et de la Commission européenne Ursula von der Leyen ne s’expriment également.

Ce sera un exercice inédit : prendre le pouls du continent et envisager notre avenir”, a déclaré le Président de la République à cette occasion. La Conférence sur l’avenir de l’Europe, qui doit se conclure au printemps 2022, se présente comme un exercice de démocratie participative. Son objectif est de donner aux citoyens des 27 États membres, la possibilité d’exprimer ce qu’ils attendent de l’Union européenne.

À LIRE AUSSIRevivez le lancement de la Conférence sur l’avenir de l’Europe Qu’en attendre concrètement ?

Pendant plusieurs mois, des débats, conférences et autres évènements sur l’avenir de l’Europe sont organisés dans tous les pays membres de l’Union.

Côté français, des conférences se sont tenues dans l’intégralité des régions de métropole et d’outre-mer les week-ends du 10 au 12 septembre et du 24 au 26 septembre. 18 villes étaient concernées, dont Lille, Dijon, Bordeaux ou encore Fort-de-France. En tout, 830 personnes tirées au sort se sont réunies par groupe afin de répondre à la question suivante : “En tant que citoyen français, quels changements souhaitez-vous pour l’Europe ?”. “C’est simple et très ouvert, de manière à laisser le champ libre à toutes les expressions, tout en acceptant d’emblée l’idée que l’Europe est imparfaite”, a commenté le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune dans une interview à Ouest-France. Parmi ces citoyens, 100 d’entre eux ont participé à une conférence de restitution en octobre à Paris afin de produire une synthèse des débats régionaux.

À LIRE AUSSIAvenir de l’Europe : des citoyens de toutes les régions françaises proposent leurs priorités

En complément, une consultation en ligne intitulée “Parole aux Jeunes” a été menée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères en partenariat avec Make.org. Plus de 50 000 jeunes de 15 à 35 ans ont ainsi exprimé leurs idées et leurs priorités pour l’Europe de 2035.

La contribution citoyenne fait la synthèse entre les résultats des consultations régionales et celle menée en ligne. Le document est disponible ici.

Les conclusions de la Conférence, qui devraient être connues au printemps prochain, alors que la France assurera la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (janvier-juin 2022), devront traduire les principales propositions et questions des Européens, qu’il s’agisse des transitions énergétique et numérique, des frontières, de la santé ou d’autres réformes. Si certaines revendications devraient entrer dans le champ actuel des compétences européennes, d’autres pourraient nécessiter une réforme des traités. Pour le président du Parlement européen, David Sassoli, la réforme des traités “ne peut être un tabou”. “Tout doit être possible”, a-t-il expliqué dans une interview au Figaro, en mars 2021. “Cet élan, peut-être ira jusqu’à une refondation de nos traités”, a pour sa part déclaré Emmanuel Macron le 9 décembre dernier à l’occasion de la présentation des priorités de la présidence française du Conseil de l’UE. Un sentiment partagé par le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz qui a pris ses fonctions courant décembre.

Soucieux d’influer sur le résultat de la Conférence, 12 États membres ont fait part de leurs ambitions, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires européennes le 23 mars dernier. L’Autriche, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, Malte, les Pays-Bas, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie ont listé leurs priorités comme le respect de l’état de droit, la transition numérique, la relance économique, le climat et les migrations. Ces derniers ont également insisté pour que la Conférence ne “crée pas d’obligations légales”, dans le but d’éviter les débats sur la réforme des institutions.

Pourquoi une Conférence sur l’avenir de l’Europe ?

L’idée a été formulée dans une tribune du président français Emmanuel Macron, publiée au mois de mars 2019 dans de nombreux journaux européens. “Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Europe n’a été aussi nécessaire. Et pourtant, jamais l’Europe n’a été autant en danger”, expliquait-il alors, soulignant les difficultés politiques de l’UE rencontrées depuis plus de 10 ans : la crise économique et le sort réservé à la Grèce, la crise migratoire et enfin, plus récemment, le Brexit, un “piège” qui “menace toute l’Europe”, selon le chef de l’État. S’ajoutera un temps de crispation institutionnelle quelques mois après cette déclaration, lorsque les Vingt-sept se livrèrent à d’âpres discussions pour désigner les dirigeants des institutions, après les élections européennes.

Un processus de nomination que la France et l’Allemagne se sont depuis engagées à clarifier. Leur contribution commune, dévoilée au mois de novembre la même année, avait relancé l’idée d’une Conférence sur l’avenir de l’Europe. Elle sera reprise quelques semaines plus tard par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, dans ses orientations politiques de janvier 2020. Avant que la date du 9 mai 2020 ne soit avancée pour le lancement.

Pourquoi ce retard ?

A l’image des Jeux Olympiques de Tokyo et de l’Euro de football, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a été repoussée en raison de l’épidémie de coronavirus qui a, évidemment, mobilisé toutes les énergies. Les efforts et prises de décisions se sont concentrés sur la réponse d’urgence à cette crise sanitaire et notamment à la création d’un ambitieux plan de relance. Le projet de conférence et de consultation des citoyens a ainsi été suspendu, non seulement parce qu’il s’avérait impossible d’organiser des évènements, mais également parce que le sujet de la santé vampirisait tout autre débat.

Une situation face à laquelle l’eurodéputé belge Guy Verhofstadt, un temps pressenti pour en assurer la présidence, n’avait pas manqué d’ironiser, à l’occasion d’un débat dans l’hémicycle en juin 2020. Car la pandémie n’est pas seule en cause. Les tractations ont traîné sur un point essentiel : la gouvernance. Guy Verhofstadt n’y est d’ailleurs pas étranger. Soutenu par les principaux partis européens et par le président français, le député européen a finalement dû partager la présidence, certains dirigeants européens s’inquiétant de sa vision trop “fédéraliste” .

Mais la Conférence a finalement franchi un pas important le 10 mars 2021. A l’occasion de la session plénière du Parlement européen, les présidents des trois institutions qui mènent conjointement le projet (Commission, Conseil, Parlement) ont signé une déclaration commune qui en précise les grandes lignes.

La crise sanitaire et ces longues tractations ont également eu des conséquences sur la durée du projet. Initialement pensé pour s’étaler sur deux ans (2020-2022), celui-ci sera raccourci pour se conclure au printemps 2022. Une échéance soutenue par la France, qui occupera alors la présidence tournante du Conseil.

Qui la dirige ?

La déclaration commune mentionne une “structure de gouvernance simple”. Pour autant, à défaut d’une seule tête, la Conférence en est dotée de trois. Un compromis trouvé entre la présidence du Conseil et le Parlement européen instaure donc une présidence tripartite, au sein de laquelle les deux institutions occuperont un siège chacune. Le troisième échoit à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Cette présidence conjointe est assistée d’un comité exécutif composé de neuf membres, trois par institution, ainsi que de quatre “observateurs”. Ce dernier a débuté ses travaux en tenant sa réunion constitutive le 24 mars 2021.

Enfin, une assemblée plénière, qui se tient à Strasbourg, réunit les membres des institutions et organes européens, dont le Comité des régions et le Comité économique et social européen, ainsi que des parlementaires nationaux.

Les citoyens, principaux intéressés par cet exercice de démocratie participative, peuvent contribuer au débat à travers une plateforme numérique multilingue mise en ligne le 19 avril. Selon le communiqué de la Commission européenne, cet outil est “le pôle central” de la Conférence et permet aux Européens de “proposer leurs idées, de commenter celles des autres, de créer des événements et d’y participer”. Cette plateforme donne également une image en temps réel de la mobilisation des citoyens et de leurs propositions dans les 27 pays de l’Union. Depuis le mois de septembre, ils prennent également part à des panels citoyens, réunissant des Européens de tous bords pour débattre des grands thèmes européens.

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Ceux-ci semblent voir la Conférence sur l’avenir de l’Europe d’un bon œil, selon les résultats d’un Eurobaromètre publié le 9 mars 2021, la veille de la signature de la déclaration. 76 % des sondés s’accorderaient à dire que celle-ci est un “progrès significatif pour la démocratie en Europe”. 51 % estiment d’ailleurs qu’ils pourraient s’impliquer dans ce projet, cachant de grandes disparités entre les plus enthousiastes comme les Irlandais (81 %) et les moins intéressés, comme les Portugais et les Bulgares (34 % chacun). Les Français, eux, sont 58 % à déclarer qu’ils ne s’impliqueront pas, soit 10 points au-dessus de la moyenne européenne (48 %).

L’Eurobaromètre liste également les attentes des sondés. 45 % des Européens placeraient le changement climatique parmi leurs principales préoccupations, devant le terrorisme (38 %) et les risques liés à la santé (37%). Celles-ci diffèrent toutefois d’un État membre à l’autre. Si 71 % des Portugais estiment que la santé est le principal défi pour l’avenir de l’UE, 64 % des Suédois pointent du doigt les problématiques environnementales. Tandis que 59 % des Français semblent préoccupés avant tout par le terrorisme.

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Vidéo d'une réunion d'une commission - Lundi 13 décembre 2021 - 19:46 - Sous-commission "droits de l'homme" - Commission du développement - Commission des affaires étrangères

Durée de la vidéo : 81'

Clause de non-responsabilité : L'interprétation des débats facilite la communication mais ne constitue en aucun cas un enregistrement authentifié des débats. Seuls le discours original ou la traduction écrite révisée du discours original peuvent être considérés authentiques.
Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Emmanuel Macron rend visite à Viktor Orbán, “adversaire politique” et “partenaire européen”

Toute l'Europe - lun, 13/12/2021 - 12:50
Le président français et son homologue hongrois ont à plusieurs reprises évoqué leurs différends sur la question de l’état de droit, du respect des valeurs européennes, et des libertés fondamentales - Crédits : Union européenne

Le déplacement d’Emmanuel Macron à Budapest ce lundi, “le premier d’un chef d’Etat français depuis 2007, s’effectue dans le cadre d’un sommet des pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie)”, relate Le Point.

Une visite qui peut a priori surprendre tant les désaccords entre les deux hommes sont profonds : “Viktor Orbán [a] souvent été cité par Emmanuel Macron comme le leader d’un camp nationaliste et souverainiste au sein de l’UE, qui s’oppose aux europhiles ‘progressistes’ ” [RFI]. “Avec la Pologne, la Hongrie a adopté plusieurs lois contestées à Bruxelles, notamment un texte interdisant la représentation de l’homosexualité auprès des moins de 18 ans. Et, comme Varsovie, elle conteste la suprématie du droit européen sur le droit national”, fait savoir Le Monde.

Mais cette rencontre, qui boucle la tournée d’Emmanuel Macron au sein de l’Union européenne, est pour Les Echos un “rendez-vous utile à quelques semaines du lancement de la présidence française de l’Union européenne au 1er janvier” et une manière de “déminer le terrain. Il s’agit pour l’actuel locataire de l’Elysée de “mesurer l’état d’esprit des pays de l’est de l’Europe, dont certains sont en conflit ouvert avec le reste de l’Union sur la question de l’état de droit et leur relation politique à l’Europe”, note le quotidien.

À LIRE AUSSILes priorités de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE)

Viktor Orbán est “un adversaire politique mais un partenaire européen” : “quelles que soient nos sensibilités politiques, nos choix, nous devons travailler ensemble pour notre Europe”, souligne le président français [France 24].

Convergences

Sur plusieurs dossiers, les dirigeants pourraient ainsi trouver des “compromis utiles” [Le Point]. “Souveraineté numérique”, “renforcement de l’Europe de la défense”, “budget européen d’investissements” ou encore “alliances industrielles” : autant de points de convergence soulignés par l’Elysée, rapporte le magazine. “Les deux dirigeants avaient déjà trouvé des terrains d’entente lorsque Emmanuel Macron avait reçu Viktor Orbán en octobre 2019, en particulier sur la protection des frontières et la nécessité d’une défense européenne”, précise La Croix.

Le président français voudrait par exemple “obtenir des avancées” sur le sujet des migrations, hautement sensible au sein des pays du groupe de Visegrád. Il pousse ainsi en faveur d’une “réforme du pilotage de l’espace de libre circulation Schengen, mais aussi [d’un] mécanisme européen de solidarité, en cas de crise aux frontières”, analyse La Croix.

A la rencontre de l’opposition

Le chef de l’Etat accordera également une large partie de sa visite à l’opposition, l’Elysée soulignant qu’il n’a “pas l’habitude d’esquiver” les points de désaccords [La Libre].

Son premier geste sera donc d’aller “se recueillir sur la tombe de la philosophe Agnes Heller, décédée en 2019, une figure de l’opposition à Viktor Orbán”, qu’il avait reçue à Paris en 2018, poursuit le quotidien belge. Une façon de “marquer ses distances” avec le dirigeant d’extrême droite hongroise, note La Croix.

Dans ce contexte, plusieurs opposants dont le maire d’un arrondissement de Budapest, Gábor Erőss, ont interpellé le président de la République à propos de “la corruption généralisée, la campagne anti-LGBT+, la fraude électorale, l’oligarchisation de l’économie et la répression massive de la société civile”, rapporte Le Monde.

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Par la suite, Emmanuel Macron rencontrera “Gergely Karácsony, le maire de Budapest, ainsi que d’autres représentants des partis anti-Orbán”, fait savoir La Libre. Parmi eux, “Péter Márki-Zay, candidat unique de l’opposition qui espère aux législatives d’avril 2022 renverser le Premier ministre hongrois, au pouvoir depuis 2010″, poursuit le quotidien.

Ainsi, Le Parisien souligne une “piquante symétrie” entre le déplacement d’Emmanuel Macron et la précédente visite d’Eric Zemmour et de Marine Le Pen, reçus cet automne par Viktor Orbán “avec les honneurs…”. Le quotidien voit dans le face-à-face d’aujourd’hui “l’affrontement de deux dirigeants en campagne, ambitionnant de peser chacun à leur manière sur la scène européenne. Et ayant bien en tête que leur antagonisme porte dans leurs électorats respectifs”.

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Le taux de chômage en Europe

Toute l'Europe - lun, 13/12/2021 - 12:34

En septembre 2020, encore affectée par la crise économique liée au Covid-19, l’Union européenne enregistrait 7,7 % de chômeurs, en forte hausse après plusieurs années de baisse consécutives. Mais avec la sortie de crise progressive et les mesures européennes et nationales de relance, le nombre de demandeurs d’emploi a eu tendance à baisser en un an.

14,3 millions d’Européens sans emploi

Eurostat estime ainsi qu’en septembre 2021, 14,3 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE soit 6,7 % de la population active, dont 12,07 millions dans la zone euro (7,4 %). En un an, le chômage a ainsi diminué de 2,054 millions de personnes dans l’UE et de 1,919 million dans la zone euro.

Les contrastes entre pays sont marqués. Quand la Pologne connaît un taux de chômage de 3,4 % (septembre 2021), celui-ci culmine en Espagne à 14,6 % et en Grèce à 13,3 % au même moment. Avec un taux de chômage de 7,7%, la France se situe quant à elle au-dessus de la moyenne européenne (6,7%) et de la zone euro (7,5%).

Diminution du taux de chômage

Dans la majeure partie des Etats européens, le taux de chômage a eu tendance à baisser entre septembre 2020 et septembre 2021, passant d’une moyenne de 7,7 % à 6,7 % pour l’UE d’une année sur l’autre. L’assouplissement progressif des mesures de confinement après le pic du milieu d’année 2020 et les plans de relances européens et nationaux ont eu un effet bénéfique sur l’emploi.

Mais cette tendance à la baisse masque le chiffre des personnes ayant renoncé à chercher un emploi, note Eurostat. Seuls les individus en recherche active d’emploi sont en effet comptabilisés comme chômeurs, excluant par exemple les parents qui doivent garder leurs enfants du fait de la fermeture des écoles et ne peuvent ainsi chercher un emploi.

Pour Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, le taux de chômage représente le pourcentage de chômeurs dans la population active, sur la base de la définition de l’Organisation internationale du travail (OIT).

La population active représente le nombre total des personnes ayant un emploi ou étant au chômage. Les chômeurs sont les personnes âgées de 15 à 74 ans qui :

  • sont sans travail ;
  • sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux semaines ;
  • et ont activement recherché un emploi pendant les quatre semaines précédentes.

L’institut européen complète donc ses données du chômage par d’autres indicateurs. La sous-utilisation de la main d’œuvre, qui inclut toutes les personnes dont le besoin d’emploi est non satisfait, s’élevait ainsi à 29,4 millions de personnes en mars 2021. Un chiffre qui représente 13,9 % de la population active au troisième trimestre 2020, légèrement en baisse par rapport au taux de 14,1 % du deuxième trimestre 2020.

En septembre dernier, la Banque de France a modélisé plusieurs scénarios pour l’économie française. Grâce au soutien public, le marché du travail se serait montré plus résilient qu’attendu, stabilisant le taux de chômage autour de 8 %. De son côté, l’OCDE prévoit une décrue du taux de chômage progressive dans la zone euro, se stabilisant à un peu plus de 7 % entre fin 2021 et le début de l’année 2022.

Différences nationales

De manière générale, les écarts entre pays peuvent s’expliquer par une flexibilité du marché du travail différente. Un paramètre également lié à la qualité de la protection sociale.

Dans les pays scandinaves, le modèle de flexisécurité permet de faciliter les licenciements mais offre dans le même temps une couverture assurantielle élevée couplée à une politique active d’aide au retour à l’emploi. Des facteurs qui, en temps normal, placent ces pays parmi ceux qui ont les plus faibles taux de chômage en Europe.

La pratique du temps partiel est également très présente dans les pays d’Europe du nord. En Allemagne notamment, les faibles taux de chômage s’accompagnent d’un recours aux contrats courts (Kurzarbeit). Et selon Eurostat, 47,6 % de la population active aux Pays-Bas occupait un emploi en temps partiel en 2020. Ce taux est également important en Autriche (27,6 %) et en Belgique (23,9 %).

Le recours au chômage partiel et/ou au télétravail dans un certain nombre d’Etats membres ont également pu jouer un rôle important pour limiter la hausse du chômage.

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Christelle Morançais : “L’industrie agroalimentaire est notre première source de richesse régionale”

Toute l'Europe - lun, 13/12/2021 - 10:40
Quels ont été les thèmes prioritaires de votre Région dans l’octroi de fonds lors de la programmation 2014-2020 ?

Nous avons fait le choix de flécher les fonds européens sur des objectifs politiques très forts, très structurants pour notre région. L’un d’entre eux, c’est l’innovation, la montée en gamme et en compétence de notre économie, en lien étroit avec nos universités et nos centres de recherche. Cet effort significatif a été encore accéléré sous l’effet de la relance européenne. Face à la concurrence des pays émergents, l’Europe doit faire le pari des savoir-faire, des compétences, de la mondialisation par le haut. Les fonds européens nous ont, notamment, permis de soutenir un ensemble de projets qui projettent notre industrie vers le futur, vers les enjeux du numérique, de la robotique. 

Nous avons également dirigé les crédits européens vers les territoires, tous les territoires : métropolitains, périurbains et ruraux. Nous avons notamment mené des politiques très fortes en matière de déploiement du numérique ou de revitalisation économique et sociale des territoires les plus fragiles.

Enfin, des actions fortes ont été conduites en faveur de l’insertion professionnelle, notamment des publics les plus éloignés de l’emploi. Nous avons également été l’une des rares régions françaises à avoir proposé un financement européen, via le Fonds social européen, en faveur des centres de formation des apprentis (CFA) ; qui s’est révélé particulièrement utile et qui a contribué à renforcer les Pays de la Loire comme la première région de l’apprentissage en France. 

Pourriez-vous nous parler d’une réalisation emblématique financée grâce à l’Union européenne dans votre région dont vous êtes particulièrement fier ?

Les régions françaises sont chefs de file pour l’orientation des jeunes et des personnes désireuses de se réorienter. Nous avons déployé, avec l’appui de l’UE, des “Orientibus” – une flotte de bus animés par des professionnels de l’orientation et équipés des dernières technologies pour découvrir les métiers – afin de partir à la rencontre des jeunes et de les sensibiliser à la nécessité de préparer très tôt leur avenir professionnel. Cette mesure très concrète connaît un vrai succès et elle est depuis copiée par plusieurs régions en France.

À LIRE AUSSI[L’Europe en région] Dans les Pays de la Loire, un bus destiné à informer les jeunes sur la filière de l’apprentissage

Je crois également qu’il faut insister sur le rôle des crédits européens dans la protection des habitants et la préservation de leur santé. Des fonds importants ont permis, par exemple, le renforcement des digues du Gois et des Mattes en Vendée et la mise en sécurité de plus de 2 700 personnes. Des montants importants ont également pu être engagés pour l’acquisition d’une IRM par l’Institut régional du Cancer Nantes Atlantique. Un investissement qui n’aurait probablement pas eu lieu sans le soutien de l’UE.

L’agriculture et l’industrie agroalimentaire jouent un rôle important dans la région Pays de la Loire. Avec l’instauration d’une nouvelle politique agricole commune (PAC) en 2023, le “verdissement” de l’agriculture s’annonce comme un défi majeur. Dans quelle mesure votre utilisation des fonds européens tente-t-elle d’y répondre ?

L’industrie agroalimentaire est notre première source de richesse régionale. C’est donc un enjeu capital pour nous, et à plus forte raison dans une période où l’agriculture traverse une période difficile et où la transition écologique – déjà bien engagée par nos agriculteurs – doit encore s’accélérer pour répondre au défi climatique. Les crédits européens nous permettent de travailler, en lien étroit avec le monde agricole, sur ces enjeux de transition autour de la préservation de la ressource en eau, de la transition vers une agriculture encore moins impactante sur le plan environnemental. Nous agissons en cohérence avec le Pacte vert européen, et nous attendons de l’UE qu’elle continue de soutenir les efforts faits par nos agriculteurs, et notamment sur l’enjeu capital du stockage de carbone qui ouvre des perspectives très intéressantes.

À LIRE AUSSI[L’Europe en région] Dans les Pays de la Loire, l’Europe finance la préservation des espaces naturels protégés Comment l’aide du plan de relance s’est-elle traduite dans votre région ? La crise économique liée au Covid-19 vous a-t-elle amené à soutenir un secteur en particulier ?

L’UE s’est révélée un partenaire essentiel tout au long de la crise. Depuis l’achat de masques et d’équipements de protection jusqu’aux mesures de soutien à nos entreprises, les fonds européens se sont montrés indispensables. Nous avons notamment mis en place un fonds de garantie pour les PME entièrement financé par le Fonds européen de développement régional. Ce dispositif permet de garantir jusqu’à 25 millions de prêts.

La Conférence sur l’avenir de l’Europe a été lancée en mai dernier. En tant que Présidente de Région, comment aimeriez-vous voir évoluer la politique régionale de l’Union européenne ?

L’Europe doit s’incarner et elle ne peut le faire qu’à travers des territoires identifiés et des projets concrets et tangibles. La Région des Pays de la Loire a fait le choix d’utiliser les fonds européens comme de puissants leviers au service de politiques publiques essentielles, en direction de l’emploi, de la croissance ou du développement durable.

Reste un enjeu majeur, celui de la simplification qui est aussi une condition de la visibilité et du crédit des instances européennes. Des efforts sont faits, notamment pour faciliter la gestion des fonds, mais ils doivent être poursuivis pour rapprocher l’UE de ceux pour qui elle a été créée : les Européens.

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Lutte contre le cancer : les eurodéputés veulent renforcer le rôle de l’UE

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 13:31
Au Parlement européen, la commission spéciale de lutte contre le cancer (BECA) a adopté jeudi (9 décembre) ses propositions finales afin que l’Europe renforce son rôle dans la lutte contre le cancer.
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A l’approche de la présidence française de l’UE, Emmanuel Macron donne le cap

Toute l'Europe - ven, 10/12/2021 - 12:49
Devant des journalistes français et étrangers, Emmanuel Macron a présenté les grands axes de la présidence française du Conseil de l’UE - Crédits : capture d’écran Youtube Elysée

S’il fallait résumer en une phrase l’objectif de cette présidence, je dirais que nous devons passer d’une Europe de coopération à l’intérieur de nos frontières à une Europe puissante dans le monde, pleinement souveraine, libre de ses choix et maître de son destin”, a déclaré le président de la République Emmanuel Macron hier pour annoncer les grandes priorités de la présidence française de l’UE [Les Echos].

À LIRE AUSSI[LIVE] Présidence française de l’Union européenne : l’intervention d’Emmanuel Macron

Dans l’optique d’une Europe plus indépendante, le chef de l’Etat a d’abord annoncé une réforme de l’espace Schengen. “Une Europe plus souveraine, c’est une Europe capable de maîtriser ses frontières”, a-t-il plaidé [Le Figaro]. Cette mesure comprend deux axes détaillés par Le Figaro : “la mise en place d’un pilotage politique de cet espace de libre circulation […], et la création d’un mécanisme de soutien d’urgence aux frontières en cas de crise comme récemment en Pologne”.

Pour le locataire de l’Elysée, “il s’agit d’une condition indispensable à la fois pour assurer la sécurité des Européens, pour relever le défi migratoire et éviter les drames que nous avons vécus”. Ce dernier espère également faire avancer les discussions sur le pacte migratoire européen, “bloquées depuis des années par de profondes divisions entre Etats membres” [Les Echos].

Le président a également proposé un “new deal, économique et financier” pour “refonder en profondeur” la relation entre l’Union européenne et l’Afrique, et a appelé à un “réengagement” et à un “réinvestissement” de l’UE face aux “nouvelles tensions” qui se produisent dans les Balkans [Le Monde].

Nouveau modèle de croissance

Sur les volets économiques et sociaux, le chef de l’Etat a plaidé pour un “nouveau modèle de croissance et d’investissements” [Les Echos] à construire dans les dix prochaines années. Un sommet informel y sera consacré les 10 et 11 mars. “Nous devons bâtir des filières industrielles fortes autour de l’hydrogène, les batteries, la défense, les semi-conducteurs”, a souligné le président, qui souhaite également “repenser le cadre budgétaire” de l’Europe imposant notamment des plafonds de déficit et de dette publics [Le Monde].

Sur le volet numérique, “l”UE a pris du retard dans l’informatique en nuage et les semi-conducteurs”, déplore Emmanuel Macron [The Irish Times]. Ce dernier juge que les Etats doivent agir “ensemble, en tant qu’Européens, pour ‘construire une véritable souveraineté technologique’, pour que l’Europe soit ‘une puissance numérique’ “, explique le quotidien irlandais. Cela doit notamment passer par l’adoption de règlements sur les marchés numériques (DMA) et les services numériques (DSA).

À LIRE AUSSINumérique : que sont le DMA et le DSA, les projets européens de régulation d’internet ?

Plusieurs autres propositions ont été lancées, allant d’un “grand travail sur l’histoire de l’Europe” au “service civique européen” de six mois pour les jeunes de moins de 25 ans [Le Monde].

Agenda “XXL” à l’accent national

Au lendemain de cette conférence de presse, plusieurs médias mettent en avant “un fort sous-entendu de politique intérieure” [Politico] et un “agenda à l’évidence électoral” [Le Temps]. Politico, cité par Courrier international, perçoit par exemple dans le projet de réforme de Schengen un “sens politique interne”, alors que “les principaux candidats à [la présidentielle d’avril 2022] ont fait de l’immigration un thème central de leurs discours”.

Dès les premiers mots de son propos liminaire, le chef de l’État prévient : face aux crises multiples qu’affronte l’Europe, ‘nombreux sont ceux qui voudraient ne s’en remettre qu’aux seules nations […] Nous avons besoin de rester unis, nous Européens’ ”, rapporte Le Figaro, qui voit “le décor planté, celui de l’affrontement entre nationalistes et proeuropéens”.

Pour le quotidien suisse Le Temps, également cité par Courrier international, le chef de l’Etat fait preuve d’une “ambition version XXL”, l’objectif étant “de se présenter comme le dirigeant le mieux placé pour faire bouger l’UE au sortir de la pandémie”. Même son de cloche pour El Pais en Espagne, qui juge le programme “si vaste […] qu’il lui [sera] difficile de le remplir dans une période où, s’il ne remporte pas les élections présidentielles d’avril, son successeur devra terminer le mandat présidentiel”.

La capacité [d’Emmanuel Macron] à prouver aux citoyens français que l’UE leur est bénéfique au quotidien et à un niveau personnel sera déterminante pour son éventuelle réélection, car il est le politicien le plus proeuropéen de l’échiquier politique, et c’est le ciment qui unit son électorat disparate”, décrypte pour sa part Politico. Et si “Emmanuel Macron a consacré deux heures à parler d’Europe et (pratiquement) rien que d’Europe […], il ne sera pas dit que le dévoilement de ce calendrier ne lui aura pas permis de prendre de la hauteur et de dessiner en creux sa vision du pays”, estime Le Soir.

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Gaz et nucléaire : le sort de la taxonomie de la durabilité de l’UE est désormais entre les mains d’Ursula Von der Leyen

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 12:22
Ursula von der Leyen, a pris la tête de l’élaboration d’une liste d’investissements durables qui sera bientôt publiée, sur fond de controverse autour de l’éventuelle classification du gaz fossile et de l’énergie nucléaire comme des activités « vertes » ou « de transition » sous certaines conditions.
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Avec les fonds européens, l’Ile-de-France soutient une technologie médicale de rupture pour faciliter le traitement des AVC

Toute l'Europe - ven, 10/12/2021 - 11:57
Un praticien manipule le dispositif Multicurve - Crédits : Docteur Simon Escalard (Hôpital Fondation Rothschild)

Chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en France. Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, l’AVC est la première cause de handicap et représente la deuxième cause de mortalité chez la femme entre 30 et 45 ans et la troisième chez l’homme. Dans 80 % des cas, l’AVC est causé par un caillot faisant obstacle à l’intérieur d’une artère cérébrale. On parle alors d’accidents ischémiques. Le temps utilisé pour libérer l’artère est crucial, chaque minute perdue représentant en effet la destruction de 2 millions de neurones.

Créée en 2016, Basecamp Vascular a conçu un système permettant d’optimiser la prise en charge des patients afin d’accéder à l’artère à traiter dans les meilleurs délais, quelle que soit la complexité des sinuosités artérielles de ce dernier. “Pour traiter l’AVC, dans un premier temps, le praticien insère un cathéter dans le pli de l’aine afin d’atteindre le cerveau, pour pouvoir ensuite y insérer du matériel. Cette liaison aujourd’hui est compliquée et prend environ 45 minutes”, explique-t-on chez Basecamp Vascular.

Une innovation de rupture en technologie médicale

Avec son projet Multicurve, l’entreprise propose de simplifier le passage du cathéter jusqu’au cerveau. “Avec la technologie de Basecamp Vascular, l’accès ne prend plus que quelques minutes, raccourcissant considérablement l’étape préparatoire à l’intervention, explique la start-up.

Basecamp Vascular s’est associée à l’Hôpital Fondation Rothschild pour la validation clinique de son dispositif. La start-up s’est principalement occupée de la partie ingénierie, alors que l’Hôpital Fondation Rothschild a géré l’organisation et la structuration des données cliniques, notamment l’imagerie.

La mise en place du dispositif s’est faite en deux temps. Tout d’abord, les ingénieurs ont dû faire en sorte de pouvoir obtenir des flexions de l’extrémité du cathéter. Contrôlées de manière robotique et électronique, l’objectif était de pouvoir se conformer à toutes les courbures des artères. L’étape de recherche et développement a permis d’obtenir un guide à mémoire de forme de plus en plus petit qui permet de naviguer facilement à l’intérieur des vaisseaux. “Une des innovations majeures se situe dans la mobilité supplémentaire obtenue au bout du guide, qui permet au praticien de gagner en agilité dans son geste”, précise le docteur Raphaël Blanc, co-fondateur et président de la start-up.

Dans un second temps, les membres de Basecamp Vascular dont Jean-Baptiste Cazeneuve, co-fondateur et CTO, ingénieur spécialisé en mécatronique, ont cherché à améliorer l’ergonomie et la maniabilité du dispositif grâce à une poignée de guidage autonome, fonctionnant avec une batterie. Celle-ci permet au fil à mémoire de forme implanté dans le dispositif d’agir à la manière d’un muscle, en se contractant et en revenant à sa forme initiale suivant la volonté du praticien, une impulsion électrique provoquant la flexion du dispositif lorsque le praticien appuie sur un bouton.

La poignée proposée au praticien permet d’actionner le dispositif visant à améliorer la navigation vasculaire et accéder à l’artère à traiter - Crédits : Dr Simon Escalard (Hôpital Fondation Rothschild) Favoriser la recherche et l’innovation grâce aux fonds européens

Les étapes de recherche et développement sont actuellement finalisées, et les expérimentations animales ont été réalisées avec succès. “Nous espérons réaliser la première étude clinique sur l’homme en début d’année prochaine”, explique le docteur Raphaël Blanc. L’entreprise souhaite obtenir la norme CE, indiquant que le dispositif respecte le cadre réglementaire européen. Ce marquage permettra la commercialisation du produit tout en facilitant la communication autour du dispositif et de ses améliorations majeures apportées au traitement de l’AVC : sécurisation, gain de temps, ergonomie et progressivement introduction de robotique et d’intelligence artificielle.

D’un cout total de 600 000 euros, le projet a été financé à hauteur de 42 % par le Fonds européen de développement régional (FEDER), géré par la Région Ile-de-France. Les porteurs ont également souscrit un emprunt bancaire, garanti par BPI France. “Il s’agit typiquement du genre de projets sur lesquels on est heureux de contribuer”, souligne un responsable du FEDER à la Commission européenne. “C’est un moyen de contribuer à un écosystème régional et national de compétences et in fine d’améliorer la compétitivité de la région”, poursuit-il.

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Podcast “Ma question à Angela Merkel”

Toute l'Europe - ven, 10/12/2021 - 11:51

Angela Merkel, la personnalité européenne la plus influente du XXIème siècle, s’apprête à quitter le pouvoir. Emilia, correspondante à Berlin pour un média européen, a été sélectionnée dans un pool de journalistes pour lui poser une question. Mais quelle question ? Elle mène l’enquête et réalise des interviews pour trouver LA bonne question.

Épisode 0 : Angie et moi Épisode 1 : Bébé Merkel : Angie Kasner Épisode 2 : La chute du Mur de Berlin et Angie au sauna Épisode 3 : Ministre Merkel Épisode 4 : Angela Merkel, une tueuse au sang froid Épisode 5 : Traité de Lisbonne, Traité d’Angie ? Épisode 6 : Angie et la crise financière : l’Européenne récalcitrante Épisode 7 : Pourquoi si austère, Angie ? Épisode 8 : Angie dit “Wir schaffen das” et les extrêmes s’affolent Épisode 9 : Angie, leader de l’Europe et du monde libre ? Épisode 10 : Angie et nous Bonus 1 : interview intégrale de Jean-Claude Juncker Bonus 2 : interview intégrale d’Alexis Tsipras


Pour davantage de contenus sur “Ma question à Angela Merkel” et des bonus exclusifs, rendez-vous sur la plateforme EuroPod.

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Transition écologique : personne ne sera laissé de côté, assure Frans Timmermans à l’Assemblée Nationale

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 10:25
Une transition écologique inclusive et ambitieuse, telle est la promesse de Frans Timmermans, le vice-président exécutif de la Commission européenne en charge du Pacte Vert, qui était de passage à Paris cette semaine.
Catégories: Union européenne

Vidéo d'une réunion d'une commission - Vendredi 10 décembre 2021 - 09:15 - Sous-commission "droits de l'homme"

Durée de la vidéo : 116'

Clause de non-responsabilité : L'interprétation des débats facilite la communication mais ne constitue en aucun cas un enregistrement authentifié des débats. Seuls le discours original ou la traduction écrite révisée du discours original peuvent être considérés authentiques.
Source : © Union européenne, 2021 - PE
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Conseil de l’UE : une « opportunité » de discuter de la vaccination obligatoire, selon M. Schinas

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 08:51
Tous les matins, Les Capitales décrypte pour vous l’info à travers l’Europe.
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Brexit : la France se battra pour ses pêcheurs « jusqu’au bout », selon Annick Girardin

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 08:23
Alors que l’ultimatum posé par la Commission européenne dans le contentieux sur les licences de pêche prend fin ce vendredi (10 décembre), la ministre française de la Mer affirme que la France poussera pour des mesures de rétorsion si nécessaire.
Catégories: Union européenne

Pour le Premier ministre portugais, la France doit renforcer ses interconnexions énergétiques

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 08:16
Il faut augmenter les interconnexions énergétiques entre le Portugal et l'Espagne et entre la péninsule ibérique et la France, a déclaré jeudi (9 décembre) le Premier ministre portugais António Costa, soulignant que la France doit respecter ses engagements en la matière.
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L’approche de l’UE à l’égard de la Pologne vise à obtenir des résultats, l’« option nucléaire » n’est pas sur la table, selon Margaritis Schinas

Euractiv.fr - ven, 10/12/2021 - 08:08
La position de l'UE à l'égard de la Pologne sur l'État de droit vise à apporter des résultats tangibles, car « l'option nucléaire » dans le passé n'a pas fonctionné, a déclaré le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas.
Catégories: Union européenne

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