ANALYSE - En entrant à l’Assemblée nationale avec son important groupe, Marine Le Pen a moins idée de s’opposer au chef de l’État que de lui succéder.
RÉCIT - La réponse à l’intervention télévisée du chef de l’Etat est unanime, même si des nuances existent en fonction des partis.
Allemagne, Italie, Suède, Espagne... Nombre de nos voisins européens, où le système parlementaire est prédominant, sont habitués à avoir à leur tête des dirigeants ne disposant que d'une majorité relative.
Le président français est aujourd'hui contraint et il en appelle au compromis pour éviter les blocages politiques. Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, fondateur de Slate, en parlent avec leurs invités. Retrouvez-aussi notre chronique "politique sur les réseaux" avec Véronique Reille-Soult, présidente du cabinet de conseil Backbone Consulting.
Au 146e jour du procès des attentats du 13-Novembre, la défense de Mohamed Abrini, qui est accusé d'avoir participé aux attaques, a demandé, jeudi, une réduction de peine à trente ans de prison, contre la perpétuité requise par le parquet. Pendant plus de deux heures, les deux avocats de "l’homme au chapeau" ont surtout tenu à rappeler "l’humanité” de l’accusé.
Marine Le Pen a confié les rênes du groupe à cet homme de l'ombre, opposé au mariage pour tous et habitué du pèlerinage de Chartres.
C'est ce qu'a annoncé le chef de l'État lors de son allocution, hier soir.
Et aussi : Braun-Pivet passe en force ; l'aile gauche de la macronie a le moral dans les chaussettes
Comme en 2017, l'Assemblée nationale fait une cure de jouvence. L'âge moyen des députés diminue légèrement, notamment grâce aux élus des oppositions Nupes et Rassemblement national. Analyse. (2/4)
À la une du jeudi 23 juin, le premier discours d'Emmanuel Macron à l'issue des élections législatives décrypté par la presse française, l'imbroglio politique en Israël et le cinquantième anniversaire de l'un des plus célèbres footballeurs du monde, Zinedine Zidane.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) peaufine le fonctionnement de son intergroupe à l'Assemblée nationale. Ses dirigeants espèrent que l'alliance née pour les élections législatives se maintiendra jusqu'en 2027.
Alors que les députés de la nouvelle législature viennent de faire leur entrée au Palais Bourbon, L'Express a interrogé des anciennes figures de la chambre basse, élues pendant plusieurs mandats.
En pleine crise de régime, Emmanuel Macron a voulu s'adresser aux Français. Il a inventé, ce 22 juin, l'allocution solennelle pour rien... si ce n'est mieux attendre.
Le chef de l'Etat s'est exprimé pour la première fois ce mercredi soir depuis le second tour des législatives, qui a privé son camp de la majorité absolue et débouché sur une crise politique.
En France, les résultats des élections législatives ont provoqué un séisme politique. Il manque 44 députés à Emmanuel Macron pour atteindre la majorité absolue à l'Assemblée nationale et faire ainsi passer ses réformes. Pour pallier ce manque, le chef de l'État a rencontré tous les responsables de chaque force politique du palais Bourbon pour consultations. L'exécutif espère ainsi convaincre certains partis de s'unir à la majorité présidentielle pour éviter les blocages à l'Assemblée.
Le président français a appelé mercredi les groupes politiques à l’Assemblée nationale à "dire en toute transparence jusqu'où ils ont prêts à aller" pour "bâtir des compromis", y compris parfois "texte par texte". Cette allocution télévisée survient après deux jours d’intenses tractations politiques qui n’ont pour l’heure pas permis d’élargir la majorité présidentielle.
Emmanuel Macron consulte à l'Elysée les dirigeants des partis nouvellement élus à l'Assemblée nationale. Objectif : former une majorité. Un casse-tête dans un Parlement divisé comme jamais. La France découvre la difficile culture du compromis. "On va plus loin" avec Zyad Limam et Bruno Daroux.
Un président ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Mais que se passe-t-il si un président par intérim lui succède ?
Face à l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, les Français privilégient la négociation au cas par cas (44%) loin devant l'idée d'un gouvernement d'union nationale (19%), selon un sondage Elabe pour L'Express et BFM TV, en partenariat avec SFR.
Non seulement les hommes continuent de dominer très largement l’hémicycle français, mais la part des femmes députées a baissé à l’issue des législatives des 12 et 19 juin. En cause, des partis politiques qui ne respectent toujours pas la loi sur la parité et placent en priorité les hommes dans des circonscriptions gagnables. France 24 dresse un tableau des bons et de mauvais élèves.
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