Personne, à commencer par Emmanuel Macron, n'avait vu arriver la catastrophe. Les législatives devaient confirmer la présidentielle, elles ont dit tout l'inverse, ou presque. Voici le président obligé de chercher des voies de passage, lui qui récusait l'idée même de coalition. L'heure est au compromis ou au chaos, nous dit le constitutionnaliste Denys de Béchillon. Mais attention, la faiblesse ne vient pas que de l'extérieur. L'Express raconte, dans un récit exclusif, la manière dont les haines gangrènent le palais de l'Elysée, avec le secrétaire général, Alexis Kohler, en guise de cible.
L'ex-présidente du Rassemblement national s'est délestée du poids du parti, qui l'encombrait, en faisant glisser le lieu de pouvoir du RN à l'Assemblée nationale.
Privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale, l'exécutif se voit déjà mis en difficulté pour faire adopter sa loi pouvoir d'achat et son budget rectificatif.
Au pied du mur - où l'on voit mieux le mur - chacun va devoir prendre ses (lourdes) responsabilités.
L'absence de majorité absolue aux législatives menace de rendre le pays ingouvernable. Si l'Italie est habituée à affronter ce type de crise politique, il en va autrement de la France.
Pour éviter un blocage du pays, l'ancien ministre de Jacques Chirac appelle la droite de gouvernement à un sursaut.
Passé de 8 députés à 89, le Rassemblement national va devenir le premier groupe d'opposition. Une performance rendue possible par l'effritement du "barrage républicain", notamment chez les électeurs de la droite classique.
Les Républicains promettent de former une opposition "responsable" dans la nouvelle Assemblée sans majorité. Cette ligne de crête ne sera pas facile à tenir.
L'ex-ministre de la Cohésion des territoires est, selon nos informations, "déterminé" à se présenter à la présidence de l'Assemblée nationale.
Après la déroute de la majorité présidentielle au second tour des législatives, la question du maintien d'Elisabeth Borne à Matignon est désormais posée.
En proposant de ne faire qu'un seul et unique groupe à l'Assemblée sans concertation, l'Insoumis fait se gripper une gauche pourtant tout juste rassemblée.
Au lendemain du second tour des élections législatives, sans majorité absolue, le président va devoir composer avec les oppositions ou s'appuyer sur certains outils institutionnels pour gouverner.
A gauche, les couteaux s'aiguisent pour s'émanciper de Mélenchon qui veut transformer la Nupes en une fédération. Tous préparent déjà la présidentielle de 2027.
Dans treize circonscriptions, les députés ont été élus avec moins de 100 voix d'écart face à leur adversaire. Une situation qui pourrait mener à des recours devant le Conseil constitutionnel.
La composition surprise de l'Assemblée nationale à l'issue du second tour est un appel à changer la manière de débattre, et de gouverner.
La presse étrangère juge sévèrement cette victoire en forme de défaite du parti présidentiel aux législatives qui a perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale dimanche soir.
En faisant alliance avec LFI, le PS a sauvé son groupe à l'Assemblée. Mais il a aggravé la méfiance des Français, et baissé les armes face à des idées qu'il est censé combattre.
Bras armé politique et boussole de terrain du président, Richard Ferrand était l'anti-techno de la Macronie. Après sa défaite aux législatives, son absence va coûter.
Ne disposant que d'une majorité (très) relative, Emmanuel Macron voit son action entièrement paralysée par les résultats des législatives.
La ministre de la Transition écologique a été battue dans la 6e circonscription de l'Essone et devra quitter son poste au gouvernement.
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