L'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a organisé un déjeuner de presse, ce mardi 16 juillet 2024 pour permettre aux journalistes de mieux connaître l'institution. Ils sont une vingtaine à découvrir l'expertise de cette école en matière des formations dans le domaine de protection civile.
En matière de formation sur la protection civile, l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) du Burkina Faso est une référence dans la sous-région et en Afrique francophone de façon générale. En onze ans d'existence, cette école a formé plus de 2 000 personnes. Il s'agit de Burkinabè et des personnes d'autres nationalités.
Bâtie sur une superficie de sept hectares, cette école compte actuellement 26 pays abonnés. « L'ISEPC est, à n'en point douter, un outil africain de premier plan dans le domaine de la formation des acteurs de la protection civile », se vantent avec fierté les premiers responsables.
L'ISEPC a été créé par le décret N°2013-412/PRES/PM/MEF/MATS du 30 mai 2013. C'est un établissement public de l'État à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l'autonomie de gestion.
L'ISEPC a pour vision d'être un centre d'excellence régional de formation, de recherche, d'analyse et de certification, moderne et reconnu sur le plan international pour ses performances dans le domaine de la protection civile en Afrique. Ses valeurs sont l'excellence, la performance et la rigueur, et sa devise est « Former pour sauver ».
Les missions de l'ISEPC
Selon le directeur général, le commandant Gérard Bambara, les formations dispensées à l'ISEPC sont faites sur la base des standards internationaux. « Cette école a une vocation régionale. Elle était plus connue à l'international que sur le plan national d'où justement cette activité du jour pour permettre de la découvrir davantage », a-t-il justifié.
À l'ISEPC, les missions sont : la formation initiale des officiers sapeurs-pompiers ; la formation continue des sapeurs-pompiers ; la formation des experts et des cadres de l'administration publique et privée dans le domaine de la protection civile ; le renforcement des capacités des élus, des autorités politiques et administratives, des cadres des forces de défense et de sécurité, et des autres acteurs dans la gestion des crises et des catastrophes ; la veille technologique et réglementaire en matière de protection civile ; l'évaluation, la prospective et l'expertise technique au profit d'organismes demandeurs ; le développement d'actions de coopération internationale et de partenariat dans les domaines de la formation universitaire en lien avec la protection civile.
Les journalistes parcourant les locaux de l'institut pour mieux le connaîtreLa rigueur dans la formation
Après une séance de présentation et d'échanges sur cet institut, le Commandant Gérard Bambara et ses proches collaborateurs ont fait visiter les installations. Sous une pluie, les stagiaires d'une journée de l'ISEPC ont découvert l'administration, la salle de sport et les dortoirs.
Des questions-réponses à bâtons rompus ont permis aux journalistes de mieux connaître cette école, qui forme des civils à titre personnel et sur recommandation de certaines institutions. Toute demande de formation est soigneusement étudiée par le comité chargé d'étude, car il s'agit de la sécurité donc il faut toute rigueur, a insisté le directeur général. Il a tenu à préciser qu'à l'ISEPC, l'on peut échouer au cours de sa certification, car le paiement d'une session de formation, malgré le coût, ne garantit pas l'admission.
L'aptitude physique étant un critère primordial de la formation à l'ISEPC, une salle de sport équipé est à la disposition des stagiairesEncore des défis malgré la renommée
Pour chaque formation, l'ISEPC n'excède pas l'effectif de 24 participants. Plus le nombre est limité, mieux les stagiaires ont toute la possibilité de bien assimiler les cours, qui sont beaucoup plus pratique que théorique.
À en croire le commandant Gérard Bambara, à ce jour au Burkina Faso, aucun centre n'est agréé à dispenser un cours sur la protection civile, à part l'ISEPC.
L'ISEPC est situé au côté ouest de Ouagadougou (non loin de l'échangeur de Gounghin), plus précisément à l'ex-SIBAM (Société burkinabè des armes et des munitions). Sur un projet de 10 milliards de FCFA au départ, actuellement, ce sont 7 milliards FCFA qui sont investis pour le projet infrastructurel.
Comme perspectives, l'ISEPC veut disposer d'un laboratoire conformément à ses objectifs. La construction d'une piscine et d'un terrain omnisport, l'achèvement des travaux du bâtiment administratif, l'intégration de programmes universitaires, élargissement de l'offre de formation sont, entre autres, les défis de l'ISEPC.
Cryspin Laoundiki
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Initialement au nombre de huit sur la liste, ce sont sept agents de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) qui se sont présentés ce mardi 16 juillet 2024 à la cérémonie de prestation de serment au Tribunal de grande instance Ouaga II. Ces agents sont chargés du contrôle d'immatriculation, du recouvrement des cotisations et de la prévention des risques professionnels.
« Votre serment doit être votre boussole et votre référence. Chaque fois que vous voudrez prendre une décision, demandez vous si cela est conforme à mon serment », a conseillé le président du tribunal aux sept nouveaux agents assermentés à la fin de la cérémonie. Mais avant cela, en présence du directeur général de la CARFO, de leurs collègues et proches, ils ont juré de bien et fidèlement mener la nouvelle mission qui leur a été confiée. Ces assermentés de la CARFO composés de trois agents du recouvrement des cotisations et de l'immatriculation et de quatre agents chargés de la prévention des risques professionnels sont désormais aptes à servir.
La photo de famille avec le tribunal, les agents assermentés et le DG de la CARFOSelon le directeur général de la CARFO qui a félicité ses agents, cette prestation vient remplir une des conditions de la loi 003 du 21 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l'État. Cette loi stipule que désormais au niveau de la CARFO, il y ait des contrôleurs de recouvrement et des immatriculations ainsi que des agents de prévention. « Pour que ces contrôleurs puissent assumer pleinement leurs fonctions, il faut qu'ils prêtent serment devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Le rôle du contrôleur de recouvrement et des immatriculations c'est d'avoir accès aux données parce que nous avons de nombreuses structures qui cotisent à la CARFO. Donc désormais, ces contrôleurs auront tout le pouvoir et l'autorité de disposer des informations de ces différentes structures. Il nous faut ces informations pour nous rassurer que les cotisations qui sont versées à la CARFO sont versées en bonne et due forme. Et le rôle des agents chargés de prévenir les risques professionnels est de s'assurer que toutes les structures affiliées à la CARFO mettent en place de bons dispositifs de santé et de sécurité au travail. Ils pourront avoir également toutes les statistiques sur les accidents et maladies de travail au niveau de ces structures », a expliqué Hyacinthe Tamalgo.
"Désormais, ces contrôleurs auront tout le pouvoir et l'autorité de disposer des informations de ces différentes structures" a fait savoir le directeur général de la CARFO, Hyacinthe TamalgoC'est un acte qui permet de prendre davantage conscience de l'importance du travail de la CARFO. C'est ce qu'a indiqué M. Tamalgo ajoutant que la loi voudrait que les employeurs prennent les mesures pour accorder un milieu de travail sûr et sain aux employés.
« Cette prestation de serment nous donne accès aux locaux des employeurs pour vérifier la mise en œuvre des dispositions légales en matière de prévention », s'est réjoui Camille Yaméogo, directeur central des prestations à la CARFO.
Sonia Ouédraogo, cheffe du service de recouvrementPour les agents assermentés, c'est un sentiment de responsabilité et de redevabilité au regard de la nouvelle tâche qui leur est confiée. Sonia Ouédraogo, qui fait partie des sept agents ayant prêté serment, affirme que cet acte va lui permettre d'accomplir ses tâches en accord avec la nouvelle loi. « Le recouvrement est le moteur des établissements des prévoyances sociales », a également fait savoir la cheffe de service recouvrement à la CARFO.
Farida Thiombiano
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Le deuxième acte du match amical international entre le Sénégal et la RDC s’est terminé mardi 16 juillet au stade Lat Dior du Sénégal sur une nouvelle victoire du pays hôte (2-0).
Les Congolaises se sont montrées menaçantes durant les 30 premières de jeu, sans parvenir à concrétiser les occasions de but. Elles ont été surprises par l’équipe adverse, avant d’aller aux vestiaires.
Le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger (CEBN) Mgr Laurent Dabiré annonce à travers la notification ci-après, que le pape François a nommé Mgr Michael Crotty à la nonciature apostolique d'Abuja, au Nigeria. En attendant son départ définitif vers sa nouvelle destination, le président la CEBN précise qu'il restera encore quelques mois au Burkina Faso.
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La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a récompensé un « gros gagnant » au PMUB ce mardi 16 juillet 2024 à la direction régionale de l'Ouest, à Bobo-Dioulasso. Mamadou Traoré, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a reçu son chèque de 118 563 000 FCFA des mains du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou. Il intègre ainsi le cercle des millionnaires de la LONAB.
118 563 000 FCFA. C'est le montant remporté par Mamadou Traoré au Pari mutuel urbain (PMU) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). En effet, monsieur Traoré a fait confiance à la LONAB en tentant sa chance lors du jeu du 4+1 du mardi 28 juin 2024. Fonctionnaire de son état, il a trouvé, ce jour, la bonne combinaison dans l'ordre plus deux bonus. Ainsi, avec une mise de 14 400 FCFA, il empoche la somme de 118 563 000 FCFA. La remise du chèque a eu lieu ce mardi 16 juillet au siège de la direction régionale de l'Ouest de la LONAB.
Mamadou Traoré, l'heureux gagnant du super gros lot de la LONABÀ travers cet acte, le super chanceux a su graver son nom dans les annales de l'histoire de la nationale des jeux du hasard. En plus de la première autorité régionale, cette cérémonie a connu la présence des premiers responsables de la LONAB dont la Présidente du conseil d'administration de la LONAB, le directeur général ainsi que d'autres acteurs de la LONAB. La Présidente du conseil d'administration de la LONAB, Léa Zagré/Rimtoumda, dans son allocution, a fait savoir que cette cérémonie, au-delà de la remise de ce super lot, témoigne de la confiance que la population ne cesse de placer en la LONAB.
Les officiels présents à la cérémonie de remise de chèque de la LONABTout en adressant ses félicitations à l'heureux gagnant, elle lui a également adressé ses remerciements pour avoir cru aux produits de la LONAB. Elle lui a par ailleurs souhaité un bon usage de sa fortune en privilégiant « des investissements judicieux, porteurs d'emplois » aux bénéfices de ses proches et de tout le Faso. Elle a saisi aussi cette occasion pour réitérer ses remerciements à l'endroit de toute la clientèle de la LONAB qui, dit-elle, ne cesse de lui renouveler chaque jour sa confiance.
Le directeur général de la LONAB, Ben Harouna Zarani, félicite le super gagnant pour avoir fait confiance à la nationale des jeuxEmbouchant la même trompette, le directeur général de la LONAB, Ben Harouna Zarani, a félicité le super gagnant pour avoir fait confiance à la nationale des jeux. Il a invité tous les potentiels parieurs qui hésitent encore, à tenter leur chance car il estime qu'avec la LONAB, l'on peut disposer de fonds nécessaires pour réaliser ses rêves et participer de manière active et significative au bien-être de la population. « Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso est une réalité. Parce que lorsque vous jouez et vous gagnez, le lot va vous permettre de réaliser des investissements structurants qui permettront à la population de bénéficier des fruits de ce gain. Si vous perdez également, nous à notre niveau, nous allons réaliser beaucoup d'infrastructures socio-économiques pour accompagner et appuyer l'État dans les efforts de développement », a-t-il expliqué. Avant d'inviter les populations à faire confiance à la LONAB.
Le gouverneur Mariama Konaté/Gnanou invitant M. Traoré à faire bon usage de son gainC'est le gouverneur de la région des Hauts-Bassins qui a présidé cette cérémonie de remise de chèque. Mariama Konaté/Gnanou, après avoir remis officiellement le chèque à l'heureux gagnant, a remercié la LONAB pour avoir tenu cette cérémonie dans les Hauts-Bassins. « Je voudrais remercier la LONAB à plus d'un titre. D'abord pour avoir fait un heureux gagnant dans la région des Hauts-Bassins, mais aussi pour sa contribution au renforcement des infrastructures socio-économiques de base dans l'accompagnement du gouvernement », a-t-il souligné.
Le gouverneur a saisi l'occasion pour féliciter, une fois de plus, le gagnant pour avoir eu le courage de parier. Elle l'invite à faire bon usage de son gain, afin que cela puisse profiter à la région et, partant, à l'ensemble du pays. Le gagnant, Mamadou Traoré, n'a que des mots de remerciement à l'endroit de la LONAB pour lui avoir permis de gagner ce super gros lot. Il promet de faire bon usage de son gain, en investissant dans des « actions bénéfiques pour la nation ».
Romuald Dofini
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Le ministère en charge de l'agriculture et son partenaire du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) ont procédé au lancement du Programme pour le renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P), ce mardi 16 juillet 2024, à Ouagadougou. Il a une durée de vie de huit ans et sera mis en œuvre dans deux régions du pays.
Le RESI-2P a pour objectif de consolider les capacités d'adaptation des populations rurales aux chocs externes et aux effets du changement climatique. Il vise en outre à renforcer la résilience des petits exploitants, en particulier les femmes et les jeunes, par des investissements durables visant la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l'augmentation des revenus. Le RESI-2P sera mis en œuvre dans deux régions, notamment le Nord et le Centre-ouest. Les zones d'interventions du RESI-2P sont concentrées à l'échelle communale et dans les principaux bassins de production. Trente-six communes, dont 20 dans le Nord et 16 dans le Centre-ouest seront scrutées. Il est financé à plus de 71 milliards de francs CFA par le gouvernement, le FIDA et les bénéficiaires et autres partenaires. Il a une durée de huit ans (2024-2032).
Le ministre délégué en charge des ressources animales a réitéré ses remerciements au FIDALes cibles du RESI-2P sont constituées de petits producteurs et les exploitations familiales agricoles pauvres ou vulnérables. Le programme touchera également les organisations professionnelles agricoles et rurales actives dans la production et la transformation. L'approche de ciblage repose sur le principe d'inclusion sociale en conformité avec les normes nationales favorables à l'intégration des PDI et des personnes en situation de handicap. Ainsi, le RESI-2P touchera directement 109 000 ruraux dont 49 050 femmes et 54 500 jeunes au sein de 36 556 ménages, soit 16 645 dans le Nord et 19 611 dans le Centre-ouest. Les filières prioritaires du programme sont les cultures maraîchères, le maïs, le sorgho, le mil, le niébé, le riz, le manioc et la patate douce à chair orange.
La représentante de la directrice pays du FIDA, Safoura Gnankene, est convaincue que le RESI-2P aura un impact positif durable sur la vie des petits producteursLa représentante de la directrice pays du FIDA, Safoura Gnankene, est convaincue que le RESI-2P aura un impact positif durable sur la vie des petits producteurs au Burkina Faso. Il contribuera, a-t-elle poursuivi, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu'à la réduction de la pauvreté au Burkina Faso. Elle a terminé ses propos en réitérant la détermination du FIDA à rester aux côtés du gouvernement pour soutenir son objectif de développement rural, de sécurité alimentaire et nutritionnelle et d'émancipation économique de sa population.
Les bénéficiaires ont pris l'engagement de travailler pour tirer la meilleure partie de ce programmeDu reste, Madi Konkobo, a, au nom des bénéficiaires, pris l'engagement de travailler pour tirer la meilleure partie de ce programme. Il a déclaré qu'ils sont déterminés à améliorer leurs pratiques agricoles, à augmenter leurs revenus et surtout, à contribuer pour la sécurité alimentaire au Burkina Faso. « En lançant aujourd'hui ce programme, nous nous engageons à placer nos petits producteurs au cœur du développement agricole durable au Burkina Faso », a affirmé le ministre délégué en charge de ressources animales, Amadou Dicko. Il a encouragé toutes les parties prenantes à ce programme à travailler avec rigueur, professionnalisme et diligence pour l'atteinte des objectifs assignés au programme. « Je réitère mes sincères remerciements au FIDA et à ses partenaires pour l'importante enveloppe financière dédiée à ce programme », a-t-il lancé.
Obissa Juste Mien
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Afin d'anticiper sur les besoins pressants de sang dans nos hôpitaux en cette période d'hivernage, l'amicale des femmes de la fondation, avec sa tête sa présidente Jeannie Bertille Zangreyanogho, et la directrice générale adjointe en charge du support de la Bank of Africa (BOA), Aïssata Sondo/Ouédraogo, mobilise ses membres.
Vue des poches de sang déjà collectées sur les centaines attenduesHommes comme femmes, supérieurs comme subalternes, aucune exception n'a été faite. Ils se sont tous mobilisés pour donner leur sang, ce liquide précieux souvent en manque dans les hôpitaux.
Soucieux des défis liés au sang dans nos hôpitaux en période d'hivernage, l'amicale des femmes de la BOA se tient chaque année prête à renouveler son action de don de sang.
Cette initiative est la 6e du genre pour l'amicale des femmes de la banque. La directrice générale en charge du support l'a trouvée importante en précisant qu'elle permettra de sauver des vies et surtout de venir en aide aux personnes blessées sur les fronts dans ce contexte de crise sécuritaire que traverse notre pays.
Patrick Douamba, agent de la banque BOA et donneurSauver des vies, surtout les enfants
En s'appuyant sur les dires de la DGA, la présidente a aussi ajouté le fait que c'est une manière pour elles, en tant que femmes, d'inculquer dans leur milieu la solidarité, mais également de contribuer à répondre à ce besoin de la société.
Aïssata Sondo/Ouédraogo, directrice générale en charge du support de la banque BOAPour Patrick Douamba, cet agent de la banque et également père de famille, il n'est pas à sa première fois. L'homme donne depuis qu'il était étudiant et étant maintenant dans le monde professionnel, il continue de le faire, surtout quand il pense aux touts petits. Il promet de le faire tant que sa santé le lui permettra.
Stéphanie Naré, elle est à son troisième don. Et elle justifie son acte par le fait qu'elle est mère. « Et quand je sais qu'il y a des femmes enceintes, des enfants qui sont dans les hôpitaux et qui sont dans le besoin, surtout en cette saison pluvieuse où il y a le pic du paludisme. C'est un acte qui paraît anodin, mais il faut savoir que des gens meurent par manque de sang », a-t-elle expliqué.
Yvette Zongo
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L’archevêque métropolitain de Kisangani et président sortant de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) se dit satisfait de ses deux mandats à la tête de cette structure de l’Eglise catholique en RDC.
La grande famille BATIONO à Réo, province du Sanguié, très touchée par l'élan de compassion, de soutien et de solidarité dont elle a bénéficié suite au décès le 10 juillet et de l'inhumation le 12 juillet 2024 de leur père, grand-père BATIONO Pascal, exprime ses sincères remerciements à tous pour les soutiens multiples et multiformes.
Elle remercie particulièrement les -Collègues des enfants ;
– les familles BAYALA, BASSOLE, BASSILA, BAMOUNI BADO, BAZIOMO, BAKO, BAZIE, BADOLO à Réo ;
BATIANA et BADOLO à Kyon.
Que Dieu rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme du défunt trouve le repos dans le salut de l'éternel !
Union de prière !
Conformément à l'article 41 de la loi N 080-2015/CNT portant réglementation de la publicité au Burkina Faso, "La publicité des produits cosmétiques éclaircissants est interdite" et cela, sur tous les supports médiatiques, (visuels, audios, vidéos et réseaux sociaux, etc. A travers le communiqué ci-après, le Conseil supérieur de la communication (CSC) rappelle le mot d'ordre aux burkinabè, après avoir auditionné "Faridah Cosmétiques", qui n'a pas respecté cette règle.
Dans la déclaration ci-après, Guillaume Soro réagit suite aux propos du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, qui accusait l'Etat ivoirien d'abriter un centre d'opérations visant à déstabiliser son pays. "En effet, il est incontestable que le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement ont été à l'avant-garde des sanctions illégales et illégitimes qui ont frappé durement les pays membres de la Confédération des États du Sahel...Peut-on, dès lors, être surpris du ressentiment des peuples du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de leurs dirigeants vis-à-vis de notre pays ? N'avons-nous pas objectivement créé cet environnement d'hostilité et de belligérance avec nos voisins.. Autant le Président Ouattara a mis force énergie à quereller et à sanctionner ces États, autant il devrait s'activer avec la même énergie pour renouer le dialogue et faire la paix. Il ne peut y avoir aucune autre alternative" a-t-il écrit sur sa page Facebook.
DÉCLARATION N°004 DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (GPS) RELATIVE À LA VIE DE LA NATION
✓ Des accusations portées par le Burkina Faso contre la Côte d'Ivoire
Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition au Burkina Faso, Chef de l'État, au cours d'une rencontre avec les forces vives de la nation le jeudi 11 juillet 2024, a formulé des accusations alarmantes et directes contre l'actuel Gouvernement ivoirien. Il a affirmé en substance qu'un centre des opérations visant à déstabiliser son pays était établi en Côte d'Ivoire. Il dit détenir des preuves solides et irréfutables pour étayer ses affirmations. La récurrence et la gravité de telles accusations suscitent préoccupation et inquiétude au sein des populations.
Le Cadre restreint de GPS s'est donc penché sur la matière pour tenter d'en saisir les tenants et les aboutissants. La sensibilité et la délicatesse du sujet nous imposent de l'appréhender avec beaucoup de maturité, au regard des liens historiques et séculaires qui unissent nos deux pays. Aussi, force est de reconnaître que l'actuel Gouvernement ivoirien s'est visiblement éloigné de ce que fut la seconde religion de feu le Président Félix Houphouët-Boigny, à savoir le dialogue, et n'a pas toujours su en faire bon usage. De sorte qu'il faut apprécier les propos accusatoires du Président de la Transition burkinabè à l'aune de la posture, à bien des égards, belliciste du président Alassane Ouattara vis-à-vis de son pays et des initiatives malheureuses du Gouvernement ivoirien en direction des pays de la Confédération des Etats du Sahel.
En effet, il est incontestable que le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement ont été à l'avant-garde des sanctions illégales et illégitimes qui ont frappé durement les pays membres de la Confédération des États du Sahel. Fermeture des frontières, interdiction de commercer, confiscation des avoirs de ces pays à la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pour disloquer leurs économies, blocus terrestre et aérien, même les médicaments à destination de ces pays étaient soumis à un embargo. Ces sanctions inhumaines ont causé larmes et désolation au sein des populations de ces États.
Pis, le Président Ouattara s'est proposé d'envoyer deux bataillons de l'armée ivoirienne, sans autorisation du Parlement, pour faire la guerre au Niger. Peut-on, dès lors, être surpris du ressentiment des peuples du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de leurs dirigeants vis-à-vis de notre pays ? N'avons-nous pas objectivement créé cet environnement d'hostilité et de belligérance avec nos voisins ?
C'est pourquoi, GPS estime qu'il incombe au Gouvernement actuel de respecter la souveraineté de ces États et de renouer avec le traditionnel dialogue ivoirien, afin de rétablir des relations réellement fraternelles et d'apaiser le climat politique avec les pays de la Confédération des États du Sahel. Autant le Président Ouattara a mis force énergie à quereller et à sanctionner ces États, autant il devrait s'activer avec la même énergie pour renouer le dialogue et faire la paix. Il ne peut y avoir aucune autre alternative.
Soro Guillaume Kigbafori
Lors de la présidentielle de 2003, Paul Kagamé remportait les élections dans son pays avec 95,05% des voix. En 2010, 93,08 %, et en 2017, 98,79%.
Sur 79% des bulletins dépouillés ce lundi 15 juillet 2024, le président rwandais, candidat à sa propre succession, est en tête avec 99,15% des votes enregistrés.
Le candidat du Parti démocratique vert du Rwanda, Frank Habineza, a obtenu 0,53% ; le candidat indépendant Philippe Mpayimana a obtenu 0,32%.
S'exprimant suite à l'annonce des résultats provisoires, Paul Kagamé a remercié tous ceux qui lui ont manifesté leur soutien, saluant du même coup ce chiffre "impressionnant".
"Ces résultats sont clairs, il n'y a plus aucun doute maintenant. Est-ce que vous m'avez déjà vu perdre espoir ? Bien sûr que non. Jamais ! Que ce soit dans le passé… ou même à l'avenir ! C'est parce que je sais que j'ai votre soutien et que nous trouverons toujours des solutions ensemble. Quant à ce score de 99%, il est très impressionnant. Et même si j'étais élu à 100%... cela n'est pas qu'une question de chiffre, c'est le reflet de la confiance que vous me portez. Et c'est ça qui compte le plus pour moi" a-t-il révélé.
Lefaso.net
Sources : Le Monde, L'Humanité
Ces dernières années, la question de la localisation est de plus en plus au centre des débats des bailleurs de fonds, des acteurs internationaux et nationaux des programmes humanitaires et de développement. Un engagement a été pris en ce sens lors du Sommet humanitaire mondial (WHS) à Istanbul en 2016, dans le cadre du « Grand Bargain » mis en place par les principaux bailleurs et acteurs opérationnels. Cela implique des évolutions dont le financement direct aux organisations d'aide locales, le renforcement de leurs capacités, la reconnaissance de la légitimité des autorités locales, etc.
Le Catholic Relief Services (CRS), soutient ardemment la vision continue du Grand Bargain d'un système humanitaire plus efficace, efficient et équitable, et reste déterminé à faire progresser ses priorités clés de localisation et de financement de qualité.
En mai 2023, CRS a organisé un forum national sur la localisation aux fins de susciter les réflexions autour de l'opérationnalisation de la localisation. Une année après la tenue de ce forum CRS a entrepris d'organiser la Journée du Leadership Local aux fins surtout d'offrir aux Organisations nationales et internationales une plateforme d'échanges, de partage d'expériences et d'apprentissage. La journée du leadership local se tiendra le mardi 23 juillet 2024 de 8h30 à 15h00 à l'hôtel Royal Beach à Ouagadougou sous le thème : « La responsabilité des OSC/ONG Nationales et les Associations de Développement, dans la réussite du leadership local (localisation) ».
La participation à cette journée du Leadership Local est libre et gratuite. Elle est ouverte aux organisations locales/nationales et internationales intervenant dans le développement et l'humanitaire, aux particuliers, aux chercheurs, étudiants aux médias et à toute personne intéressée par les questions de la localisation (leadership local).
Pour participer à l'activité, nous vous prions de bien vouloir vous enregistrer à l'adresse suivante : Formulaire d'inscription
Pour tout besoin de renseignement, ou enregistrement de votre participation, bien vouloir appeler au numéro suivant : +226 01 21 80 41
Nos équipes resteront disponibles pour vous orienter.
La Représentante Résidente
Mme Philippa SACKETT