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Afrique

Burkina : Le nouveau code de l'urbanisme et de la construction passé à la loupe par les acteurs du domaine

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 05/11/2024 - 15:49

Ouagadougou abrite du 4 au 6 novembre 2024, l'atelier national de validation de l'avant-projet de loi portant code de l'urbanisme et de la construction au Burkina Faso. 72 heures durant, la cinquantaine de participants constitués d'acteurs de la chaîne foncière, les collectivités territoriales et de ceux intervenant dans le domaine de la construction et de l'urbanisation (ingénieurs en génie civil, architectes, urbanistes, etc.) vont passer en revue les différentes composantes du document, en vue d'apporter des amendements pour le parfaire. L'objectif visé à travers la relecture de ce cadre législatif, est d'alléger les procédures et de rationaliser les structures pour une meilleure appropriation et une facilité d'exploitation par les citoyens.

L'ancien code de l'urbanisme et de la construction est en vigueur depuis 2006. En 18 ans, plusieurs évolutions en lien avec les techniques et technologies de construction ainsi que les modalités d'aménagement urbain ont été enregistrées. Sur le plan législatif, l'adoption de lois portant sur la promotion immobilière, la copropriété des immeubles bâtis, sur le régime foncier rural et la loi portant réorganisation agraire et foncière, sont autant de nouvelles réalités auxquelles il faut s'adapter dans le domaine de l'urbanisme.

Et Mikaïlou Sidibé, ministre de l'habitat et de l'urbanisme, d'ajouter que la démographie galopante et la densification continue des villes, posent la nécessité de repenser le traitement des déchets, l'évacuation des eaux pluviales pour éviter les inondations, le stationnement dans les centres urbains ainsi que la nécessité de la prise en compte de l'efficacité énergétique dans le bâtiment. C'est au regard de tous ces aspects, que le ministère en charge de l'habitat et de l'urbanisme a entrepris depuis mai 2024, la relecture des textes contenus dans la loi.

Mikaïlou Sidibé, ministre de l'urbanisme et de l'habitat

Des innovations qui seront apportées au nouveau code

Le nouveau code de l'urbanisme et de la construction va comporter trois grandes parties que sont l'aménagement urbain, l'architecture et le contrôle. Entre autres innovations introduites dans ce nouveau code il y a la mise à disposition d'un nouvel outil de planification urbaine, le Plan d'urbanisme de détails (PUD), qui prend en compte les capacités financières des collectivités ; une règlementation claire sur la voirie urbaine et le drainage des eaux pluviales afin de prévenir les inondations. A cela s'ajoutent la prise en compte de la problématique du stationnement dans la planification urbaine et les opérations de construction ; la prise en compte aussi de l'efficacité énergétique dans les bâtiments. Aussi, l'avant-projet de loi prévoit la création d'une commission nationale de sécurité immobilière pour se prononcer sur les cas de démolition ainsi que d'un centre technique du bâtiment.

Autres innovations, l'introduction de nouvelles opérations d'urbanisme telles la requalification urbaine, la restauration urbaine pour répondre aux réalités économiques et sociales du pays ; ainsi que des actes de construction comprenant des autorisations de construction tel le permis de modifier pour les travaux à exécuter sur les constructions existantes, lorsqu'ils ont pour effet d'en changer l'usage, de modifier leur aspect extérieur ou volumétrique, leur structure ou de créer des niveaux supplémentaires et des autorisations d'exploiter tel le certificat d'occuper qui est une alternative au certificat de conformité exigée pour les ouvertures des établissements dans des bâtiments déjà existants ne pouvant plus disposer de certificat de conformité.

Vue du public

Une fois les différents amendements apportés et le projet de loi validé, l'ambition du ministère de l'Urbanisme, est de mettre à la disposition du pays, un code de l'urbanisme et de la construction adapté, actuel mais aussi futuriste. Le texte devrait être soumis au conseil des ministres, d'ici la fin de l'année 2024, a fait savoir le ministre Mikaïlou Sidibé.

Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Funérailles Chrétiennes de TIEMTORE/KALMOGHO HELENE : Faire Part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 05/11/2024 - 12:00

La grande Famille TIEMTORE, TIENDREBEOGO, GUIGMA, ILBOUDO, COMPAORE, KALMOGHO, ET SIMPORE
Les familles alliées : YAGUIBOU, SAWADOGO, KINDA
Mr TIEMTORE Jean Pierre et ses enfants : JOSIANE, LAETICIA, FAUSTIN, ALIDA et GRACE

Très touchés par les nombreuses marques de soutiens et de sympathies lors du rappel à Dieu le vendredi 9 Février 2024 à 0uagadougou et de l'inhumation le mardi 13 Février à Ouagadougou de leur épouse, fille, sœur, mère, grand-mère Mme TIEMTORE/KALMOGHO HELENE

La famille vous informe par ailleurs de la tenue de la grande messe de requiem faisant office de funérailles chrétiennes selon le programme suivant

• Vendredi 8 novembre 2024
Veillée de prière à l'église saint François d'assise à 20h00
• Samedi 9 novembre 2024
Grande messe de requiem à l'église saint François d'assise à 7H30 mm
Que par la miséricorde de DIEU, les âmes de nos fidèles défunts reposent en paix

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Burkina : L'ISTIC tient ses journées scientifiques sous le signe du partage d'expériences entre anciens et nouveaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 05/11/2024 - 12:00

L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) a officiellement ouvert le lundi 4 novembre 2024, à Ouagadougou, ses journées scientifiques. Le thème de cette année est « Entrepreneuriat en ISTIC, une autre opportunité d'emploi ». La cérémonie s'est déroulée sous la présidence du secrétaire général de l'institut, Aousségué Abem, par ailleurs représentant de la directrice générale Dr Alizèta Ouoba/Compaoré. Le Pr Serge Théophile Balima en était le parrain.

Ces journées scientifiques se tiennent en prélude à la cérémonie officielle de sortie de la 36e promotion de l'ISTIC prévue pour le 8 novembre 2024. Après les différents discours, les officiels ont procédé à une visite guidée de stands dressés pour l'occasion. « La transformation numérique et l'évolution rapide des technologies de l'information et de la communication ont ouvert un monde d'opportunités aussi bien pour les entreprises que pour les individus désireux de faire carrière dans le domaine de l'information et de la communication. A l'ISTIC, notre mission ne se limite pas seulement à former des diplômés dans le domaine de l'information et de la communication. En plus de former du personnel compétent, nous inculquons aussi à nos étudiants l'esprit d'entrepreneuriat, d'initiative, de créativité et d'innovation afin d'être au rendez-vous des défis contemporains », a laissé entendre le représentant de la directrice générale.

L'ISTIC inculque à ses étudiants l'esprit d'entrepreneuriat

Il a souligné que les secteurs comme la cybersécurité, le développement du web, les techniques et technologies des médias, la gestion des données, la gestion des plateformes numériques sont, entre autres, des opportunités. « En tant que creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso, nous devons préparer nos étudiants à saisir non seulement ces opportunités, mais également à devenir des leaders remarquables dans ces domaines », a indiqué monsieur Abem.

A la tribune pour échanger avec la jeune génération, des anciens de l'institut

Et pour ce faire, l'ISTIC a organisé un panel de partage d'expériences au profit de ses stagiaires. A la tribune pour échanger avec la jeune génération, des anciens de l'institut. Il s'agit de Dr Cyriaque Paré, fondateur du journal en ligne Lefaso.net, de Ali Traoré, fondateur d'Exodus communication, de Ibrahim Sangaré, promoteur d'Ébène Burkina et de Evariste Wend-Kouni Compaoré, manager de E-C Design. Avec les stagiaires de l'école, ils ont évoqué leurs parcours dans la création et la gestion de leurs différentes entreprises.

A noter que le secrétaire général de l'institut, Aousségué Abem a salué la mobilisation des écoles sœurs et traduit sa profonde gratitude au président du conseil scientifique de l'ISTIC, le professeur Serge Théophile Balima, parrain de la cérémonie de sortie.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Trois formations en novembre 2024 à l'Institut Panafricain pour le Développement région Afrique de l'Ouest - Sahel (IPD-AOS)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 05/11/2024 - 11:00

Lien d'inscription : https://forms.gle/SagTM6uNBHft6LCr6
Formation 1 : Formation en gestion des projets alimentaires et nutritionnels (Certificat)

Cette formation vise à doter les participants des compétences nécessaires pour concevoir, mettre en œuvre et évaluer des projets destinés à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle d'une population.

Les objectifs sont multiples : comprendre les enjeux de la malnutrition, maîtriser les outils de gestion de projet, développer des projets durables, favoriser la collaboration multisectorielle et renforcer les capacités en matière de suivi-évaluation. Les thèmes abordés incluent les déterminants de la malnutrition, les cycles de vie des projets, la gestion de budgets, le suivi-évaluation, la communication et la collaboration.

Formation 2 : Formation des Formateurs en Genre et Développement (Attestation)
L'Objectif de cette formation est de former des multiplicateurs capables de transmettre les connaissances sur le genre, de promouvoir l'égalité et d'accompagner les organisations dans l'intégration de cette perspective dans leurs actions.

Les participants acquièrent les compétences nécessaires pour concevoir et animer des formations, analyser les programmes sous l'angle du genre, et développer une approche critique.
Formation 3 : Management des conflits et prévention de l'extrémisme violent (Certificat)

Cette formation vise à former des acteurs capables de prévenir et de résoudre les conflits, en particulier ceux pouvant conduire à l'extrémisme violent.

Les participants apprendront à identifier les facteurs de risque, à mettre en œuvre des programmes de prévention, à renforcer les capacités des communautés et à contribuer à la construction d'une paix durable.

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Sexualité : "Il y a des hommes qui pensent que je pisse sur le lit": Fanta, une femme fontaine

BBC Afrique - Sat, 02/11/2024 - 12:29
L'éjaculation féminine varie d'une femme à une autre. Elle est à peine visible chez certaines, mais beaucoup plus abondante chez d'autres. Les femmes chez qui elle est abondante se retrouvent parfois complexées.
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L'Afrique Réelle n°179 - Novembre 2024

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Fri, 01/11/2024 - 08:30
Sommaire

Numéro spécial : Le Sahel après le retrait français
- L’explosion de l’insécurité
- Les trois juntes et la Russie en difficulté
- Les trafics
- Le suicide par la démographie
- La question Touareg à l’origine de tout
- La tension entre l’Algérie et le Mali


Editorial de Bernard Lugan

Le Sahel après le retrait français

Après la mort de 52 des meilleurs enfants de France tombés pour défendre des Maliens et des Nigériens préférant émigrer en France plutôt que se battre pour leurs pays respectifs, que devient le Sahel depuis le retrait français des années 2022 et 2023 ? La région est en effet sortie de l’actualité française, d’une part parce que l’Ukraine et le Moyen-Orient attirent tous les regards ; d’autre part, en raison de la situation intérieure hexagonale. Or, à bas bruit, se poursuit l’extension des territoires contrôlés par les islamistes, par les trafiquants de drogue et par les passeurs de migrants. 
Avec des moyens dérisoires à l’échelle du gigantesque théâtre d’opérations saharo-sahélien, - plus de 8 000 000 km2 de désert et plus de 3 000 000 km2 de Sahel -, Barkhane, qui n’était que de passage, n’était évidemment pas en mesure de refermer ces plaies ethno-raciales ouvertes depuis la nuit des temps et qui sont à la base des guerres actuelles. Aujourd’hui, les Russes comprennent à leur tour qu’ils ne peuvent agir sur les constantes millénaires qui conditionnent les définitions politico-sociales  régionales. Ils ne peuvent pas davantage résoudre les problèmes liés à la démographie, à la sous-administration et à l’inexistence d’Etats sans profondeur historique qui associent tout à fait artificiellement des Nord blancs et des Sud noirs immémorialement antagonistes. L’ignorance des constantes ethno-historico-politiques régionales et d’un milieu dans lequel les populations ont une tradition de violence en raison de la concurrence pour les maigres ressources en eau ou en pâturages, a fait qu’un conflit localisé à l’origine au seul nord-est du Mali, limité à une fraction touareg, et dont la solution passait par la satisfaction de revendications politiques légitimes de cette dernière, s’est transformé en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle. 
Un désastre qui s’explique par une erreur originelle de diagnostic. La polarisation sur le jihadisme fut en effet l’alibi servant à masquer la méconnaissance des décideurs français, doublée de leur incompréhension de la situation. Comme je n’ai cessé de le dire et de l’écrire depuis au moins deux décennies, le jihadisme saharo-sahélien est en effet, et d’abord, la surinfection de plaies ethniques séculaires et même parfois millénaires. Or, comme il vient d’être dit, nul n’étant en mesure de cautériser ces dernières, les malheureuses populations continueront donc à vivre dans la terreur. 
N’en déplaise aux tueurs de mémoire, nous assistons bien en réalité au retour à la longue durée régionale. Une situation qui avait été mise entre parenthèses entre les années 1890 et 1960, durant  la brève parenthèse coloniale, quand la France s’est ruinée avec application pour assurer la paix aux populations, pour les soigner, pour les nourrir, pour  tracer des routes, lancer des ponts, bâtir  dispensaires, hôpitaux, écoles…
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Promotion Noël 2024

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 30/10/2024 - 13:50
5 livres de Bernard Lugan à prix réduits














- Esclavage, l’histoire à l’endroit : 25 euros port colissimo compris, au lieu de 34 euros.      Livraison
France 25,00 € EUR UE 27,00 € EUR Monde 31,00 € EUR  












- Algérie l’histoire à l’endroit : 26 euros port colissimo compris, au lieu de 34 euros. 
Livraison France 26,00 € EUR UE 28,00 € EUR Monde 32,00 € EUR













- Colonisation l’histoire à l’endroit. Comment la France est devenue la colonie de ses colonies 26 euros port colissimo compris, au lieu de 34 euros 
Livraison France 26,00 € EUR UE 28,00 € EUR Monde 32,00 € EUR













- Pour répondre aux décoloniaux et aux islamo-gauchistes24 euros port colissimo compris, au lieu de 32 euros
Livraison France 24,00 € EUR UE 26,00 € EUR Monde 30,00 € EUR













- Heia Safari. Du Kilimandjaro aux combats de Berlin avec le général Paul von Lettow-Vorbeck26 euros port colissimo compris, au lieu de 36 euros 
Livraison France 26,00 € EUR UE 28,00 € EUR Monde 32,00 € EUR

Pour la commande des 5 livres :  120 euros port colissimo compris, au lieu de 170 euros. 


Attention : nos bureaux seront fermés à partir du 13 décembre et toute commande reçue après cette date sera livrée début janvier 2025
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Décès de SAWADOGO Noaga Marie : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 15/10/2024 - 10:00

Le naaba KAONGO, chef de canton de SAO
La grande famille SAWADOGO à kaonghin, kinana (province du kourwéogo) et à ouagadougou .

Le tingsoaba de kaonghin
Monsieur Pierre SAWADOGO, entrepreneur et Président de la féderation de ASFA-Cyclisme à kologh-naaba et frères.

Les enfants et petits-enfants de la défunte ont le profond de vous annoncer le décès de suite de maladie de :
SAWADOGO Noaga Marie à l'âge de 84 ans.
Décès survenu le dimanche 13 Octobre 2024

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 16 Octobre 2024
20H00 : veillée de prière au domicile familiale sis à kologh-naaba.
JEUDI 17 Octobre 2024
11H00 : levée du corps à l'hôpital de Bogodogo pour le domicile familial à kologh-naaba.
14H00 : Absoute à l'Eglise Notre Dame du Rosaire à kologh-naaba suivi de l'inhumation au cimetière de kamboinsin.

Jean 11-25 ‘'Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort''.

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Décès de Hadja TOE Maimouna née WASSIN : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 15/10/2024 - 09:55

Les grandes familles TOE, ZERBO, PARE, DRABO, WASSIN, TRAORE, KI , KI-ZERBO , SAMA et alliés COMPAORE, KAGONE, BAMBA,NEBIE , SAWADOGO OUEDRAOGO et SANA
Très touchées par les nombreuses marques de sympathie, d'affection et de soutiens multiformes qui leur ont été témoignés,

Vous remercient pour votre présence, vos pensées, vos paroles réconfortantes, vos dons, ainsi que pour le témoignage de votre soutien, de votre amitié ou de votre amour en ce moment de deuil,
Expriment leur reconnaissance et leur profonde gratitude à tous et à toutes. Puisse Dieu rendre au centuple vos bienfaits.

Votre bienveillance et vos gestes d'affection nous ont profondément touchés et nous ont apporté du réconfort dans ces moments difficiles. Nous vous remercions sincèrement d'avoir honoré la mémoire de notre mère, grand-mère, sœur, tante et fille

Adja TOE Maimouna née WASSIN
Décès survenue le 06 octobre à l'hôpital de Bogodogo.
L'inhumation à eu lieu à Tougan ( Zinzin-Da) le 8 octobre 2024 suivi du Doua le 10 octobre 2024
Que son souvenir continue de vivre en chacun de nous.

INNA LILAHI WA INNA ILA YHI RAJIHOUN !!!
La vie du juste est dans la main de Dieu

Paix à son âme
Amen !!!

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17 octobre 1961 à Paris, un « massacre » réel ou inventé ?

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 13/10/2024 - 22:05
Chaque année, à l’approche du 17 octobre, les amis du FLN, les héritiers des « porteurs de valises » et les différents courants de la gauche, unis pour la circonstance, investissent les médias avec la commémoration du « massacre » opéré par la police française lors de la manifestation algérienne interdite du 17 octobre 1961 à Paris. Cette année, ils vont encore plus loin, exigeant sa « pleine reconnaissance comme crime d’Etat », ainsi qu’il est écrit dans le communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme en date du 10 octobre 2024 :
 
« Le crime d’Etat que constitue, à la fin de la guerre d’Algérie, le massacre du 17 octobre 1961, en plein Paris, de plusieurs centaines d’Algériens qui refusaient d’obéir à un couvre-feu discriminatoire et anticonstitutionnel a été nié et dissimulé par le pouvoir politique en France pendant une trentaine d’années. Cet événement n’a commencé à émerger dans la mémoire collective qu’au milieu des années 1980 et il est l’objet depuis, dans toute la France, de commémorations de plus en plus nombreuses. Pourtant, malgré un communiqué du président François Hollande, en octobre 2012, et un geste du président Emmanuel Macron, en octobre 2021, sa pleine reconnaissance comme crime d’Etat n’est toujours pas intervenue ».
 
Ce communiqué étant le parfait résumé de la re-écriture de l’histoire de cette manifestation, je livre ici un contre-argumentaire qui permettra de ne pas rester sans voix face aux mises en accusation qui vont une fois encore s’abattre sur les Français aux approches de la date du 17 octobre[1].
 
Rappel du contexte et du déroulé de la manifestation
 
La guerre d'indépendance algérienne se fit également en métropole, y provoquant des milliers de morts. Pour la période du 1° janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1° janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent  assassinés et 1726 autres blessés (Valat, 2007 :27-28). Au total, de janvier 1955 au 1° juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000. Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.
En réaction, acculé, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester. La manifestation ayant été interdite, elle se déroula donc en violation de la loi et avec violence. Assaillis de toutes parts, 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non 7000 comme cela est avancé sous la plume de militants autobaptisés « historiens », sont accusés d’avoir « massacré » 300 manifestants et d’en avoir jeté des dizaines à la Seine.

La fabrication d’un « massacre »

Or, cette présentation ne correspond pas à la réalité. En effet, si la répression policière de cette manifestation interdite fut « musclée », se traduisant par plusieurs centaines de blessés, souvent graves, par plusieurs milliers de conduites au poste, par plusieurs centaines de gardes à vue, peut-on pour autant parler de massacre ? Oui, s’il y eut de nombreux morts, non si elle n’en n’a pas fait.
 
Pour le savoir, il est nécessaire de reprendre la genèse de la fabrication de ce « massacre ». Comme l’écrit justement la Ligue des Droits de l’Homme dans son communiqué cité au début de cette mise au point,  « Cet événement n’a commencé à émerger dans la mémoire collective qu’au milieu des années 1980 », et il a été primitivement reconstruit à partir de trois livres :
 
1) Celui d’Ali Haroun publié en 1986 est particulièrement intéressant car il s’agit d’un recueil de souvenirs et de témoignages rédigés par d’anciens responsables de la fédération du FLN en France. Ce livre en partie apologétique ne peut donc être accepté comme source utilisable qu’après une profonde critique historique.
 
2) Celui de Jean-Luc Einaudi publié en 1991 porte sur la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. L’auteur, un militant marxiste, ancien maoïste, n’ayant aucune formation historique, piétine avec  constance tout ce qui se rapproche de la méthode scientifique. Voilà ce qui explique ses nombreuses errances méthodologiques qui seront mises en évidence plus loin, mais qui, étonnament, servent toujours comme argumentaire aux partisans de la thèse du « massacre ».
 
3) S’appuyant sur Haroun et Einaudi, deux universitaires britanniques, House et MacMaster, publièrent en 2008 un livre militant car il passe sous silence la guerre atroce que se livrèrent le FLN et le MNA de Messali Hadj, ce qui leur permet d’attribuer aux forces de police la totalité des Nord-Africains tués en France. Comme l’a montré Jean-Luc Brunet (2008), rarement un livre à prétention scientifique et écrit par des universitaires aura à ce point dérogé aux règles élémentaires de la déontologie historique.
 
Des auteurs de second rang et des journalistes suivistes paraphrasèrent ensuite ces trois ouvrages, répétant les mêmes arguments pourtant réduits à néant par les travaux historiques comme cela va être démontré dans les lignes qui suivent.
Dans ces publications, l’on retrouve en effet toujours les mêmes chiffres, toujours les mêmes cadavres inventés, et toujours une constante inflation du nombre de morts (jusqu’à 325 manifestants tués), des dizaines jetés à la Seine et noyés, etc.
Or, et il est essentiel de souligner ce point, les auteurs de ces livres jouent sur les dates en additionnant régulièrement les décès des Algériens antérieurs et postérieurs au 17 octobre. Pour eux, tout Algérien mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961 est par postulat une victime de la répression policière.
 
Autre élément du dossier, les « noyades » dans la Seine dont nous savons qu’elles furent largement « inventées » le 31 octobre, donc postérieurement à la manifestation du 17 octobre, dans un tract du FLN repris et popularisé par le parti communiste qui en fit une « vérité » devenue aujourd’hui histoire officielle.
D’ailleurs, du 1er au 31 octobre 1961, sur 90 cadavres de « N.A » (Nord-africains selon la terminologie de l’époque), conduits à l’Institut Médico-Légal, 34 avaient été retirés de la Seine ou de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons. Or, les enquêtes policières ont montré qu’il s’agissait pour la plupart de meurtres commis par le FLN contre des Algériens partisans de l’Algérie française ou bien qui avaient refusé de lui payer l’« impôt de guerre ».
 
La déconstruction du « massacre »
 
Cette histoire orientée des « massacres » du 17 octobre 1961 fut déconstruite en plusieurs étapes :
 
1) En 1998, le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern[2] qui fut chargée de faire la lumière sur ces évènements. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission concluait :
 
« Pour la période comprise entre le 17 octobre et le 31 décembre 1961, 88 corps de Nord-Africains (des FMA pour la plupart[3]), sont entrés à l’IML. De l’avis de la mission, le cas de 25 de ces cadavres appelle une analyse plus poussée. Pour ces cadavres, en effet, la date présumée de la mort ou ses circonstances, telles qu’elles ressortent du registre d’entrée, complété, le cas échéant, par les enquêtes de la police judiciaire, ne permettent pas d’exclure tout lien avec les manifestations. »
 
On notera la prudence des rédacteurs du rapport et l’on relèvera que 22 de ces 25 morts ont fait, à l’époque, l’objet d’enquêtes judiciaires[4], et qu’aucune d’entre elles n’a conclu à une relation avec la manifestation interdite du 17 octobre.
 
2) Le 5 mai 1999, Jean Géronimi, avocat général à la Cour de cassation remit un rapport demandé par le ministre de la Justice, Madame Elisabeth Guigou, dans lequel il donne un chiffre de 48 morts de Nord Africains, non pas pour le 17 octobre, mais pour tout le mois d’octobre 1961. Ce rapport n’a donc pas grand intérêt pour les historiens car il englobe tous les Algériens morts durant cette période, qu’il s’agisse des victimes du FLN, notamment ce commerçant ayant ouvert sa boutique en dépit des ordres de fermeture ou même  de certaines morts naturelles sur la voie publique. Ce même rapport donne le chiffre de 246 Algériens morts de mort violente durant toute l’année 1961, dont 141 avant le 17 octobre et 72 après le 19 octobre, 33 n’ayant pu être identifiés. Là encore, nous sommes loin des chiffres assénés par les amis du FLN
 
3) En 1999, Jean-Paul Brunet, universitaire spécialiste de la période contemporaine, publia un livre très documenté qui fit voler en éclats la thèse de Jean-Luc Einaudi (1991). Après inventaire dressé par la commission Mandelkern, Jean-Paul Brunet fut en effet autorisé à travailler sur les archives de la préfecture de police se rapportant aux évènements du mois d’octobre 1961 et cela, sans devoir attendre le délai légal de soixante-ans.
En 2003, Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre dans lequel il acheva de réduire à néant l’argumentaire et la méthodologie de Jean-Luc Einaudi (1991, 2001). Reprenant à la source les éléments sur lesquels repose son écriture  de l’histoire du 17 octobre 1961 :
 
1) Il démontre que le prétendu rapport de police faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à Einaudi et consorts n’a jamais existé.
 
2) Il reprend la liste des morts que publie Einaudi, montrant que la majorité des décès cités remonte à des dates antérieures à la manifestation du 17 octobre.
 
3) Il montre comment Einaudi a « arrangé » les chiffres en additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’IML (Institut médico-légal, la Morgue) au nombre des disparus, et à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre.
 
4) Il établit qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms.
5) Il réduit à néant le postulat des dissimulations de cadavres.
 
Sa conclusion concernant Einaudi est particulièrement sévère :
 
« (…) quand à ces déficiences se joint une passion militante débridée, un esprit de « repentance » » aveugle qui aboutit à mettre au compte de la police française tous les crimes du FLN et à multiplier par huit ou dix le nombre des Algériens tués le 17 octobre 1961, la catastrophe est totale » (Brunet, 2003 : 40).
 
Un « massacre » qui fit combien de morts ?

Revenons à des chiffres incontestables, à savoir ceux fournis par l’IML (Institut médico-légal, la Morgue) où, à l’époque, étaient réglementairement reçus tous les morts sur la voie publique.
Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » furent admis à l’IML et les investigations alors menées par la police ont permis d’établir que la plupart étaient des victimes de la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj (Valette, 2001). Ainsi :
 
« (…) de nombreux  cadavres de Nord-Africains, parmi les 140 qui ont été enregistrés à l’Institut médico-légal en septembre et en octobre 1961, n’ont aucun rapport avec la police parisienne. Certains sont ceux de harkis ou d’anciens harkis, de membres ou d’anciens membres du Mouvement national algérien, de  « traîtres » divers refusant d’obéir aux directives du FLN ; anciens combattants de l’armée française, maris de métropolitaines refusant de le rejoindre ; Algériens n’acceptant pas le payer la capitation mensuelle exigée par le FLN ; Algériens rétifs à la loi coranique, par exemple s’adonnant à la boisson et refusant de s’amender, ou faisant appel aux tribunaux français pour régler un litige, etc. » (Brunet, 2008).
 
Sur ces 308 morts algériens répertoriés pour toute l’année 1961, combien furent-ils tués par la police lors de la manifestation interdite du 17 octobre 1961 ? Pour le savoir, il suffit de relever le nombre d’entrée de cadavres de « N.A » (Nord-Africains) à l’IML durant la plage chronologique correspondant à la manifestation du 17 octobre 1961. Or, alors que dans la soirée de ce jour, alors que se déroulait dans Paris un « massacre », l’Institut Médico-Légal n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ».
Certes, mais il pourra être objecté avec raison que s’il n’y eut pas de morts durant la manifestation, des blessés graves auraient cependant pu mourir par la suite de violents coups reçus. Afin de ne pas écarter cet argument, voyons donc les chiffres plus en détail.
 
Le Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961, à l’Institut médico-légal de Paris nous apprend que du 1° au 30 octobre 1961, 90 corps de « NA », furent enregistrés, la plupart étant d’ailleurs des victimes du FLN. Or, entre le 18 et le 21 octobre, soit dans les jours qui suivirent la manifestation du 17 octobre, seuls 4 cadavres de « NA » furent admis à la Morgue. Cependant, avec ces malheureux, nous ne sommes pas en présence de victimes de la « répression » policière car leurs décès n’ont pas de lien avec la manifestation du 17 octobre. Que savons-nous en effet de ces 4 morts ? :
 
- Le 18 octobre, donc le lendemain la manifestation, deux corps de « NA » furent admis à l’IML, il s’agit d’Achour Belkacem, tué à Colombes, par un policier invoquant la légitime défense, et d’Abdelkader Bennahar retrouvé vers 22 heures dans la rue, également à Colombes, et portant des blessures à la tête avec soupçon d’accident de la circulation. Ces deux morts sont donc étrangers à la manifestation du 17 octobre.
 
- Les 19 et 20 octobre, l’IML n’a comptabilisé aucune entrée de corps de « NA ».
 
- Le 21 octobre : 1 corps fut déposé à l’IML, celui de Ramdane Mehani décédé vers 22h 30 durant son transfert du commissariat du 13° arrondissement au palais des Sports de la porte de Versailles. Le registre de l’IML parle de mort naturelle. Là encore, il n’y a donc aucun lien avec la manifestation du 17 octobre.
 
Et pourtant, le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan parvenu à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne faisait quant à lui état de 3 morts (Brunet, 2008). Dans ces conditions, le bilan de la « répression » de la manifestation algérienne serait-il donc finalement de trois victimes ?
Pour le savoir, intéressons-nous à ces trois malheureux dont le sort est bien connu et dont, là encore, rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre ou que leur mort a un lien quelconque avec la manifestation du 17 octobre. En effet :
 
- Le premier dont le corps fut retrouvé à Puteaux dans une camionnette était un certain Lamara Achenoune mort étranglé puis achevé d’une balle.
 
- Le second, Abdelkader Déroues, fut également tué par balle, toujours à Puteaux.
 
- Reste le cas du seul mort relevé dans le périmètre de la manifestation du 17 octobre. Il s’agit, non pas d’un Algérien, mais d’un Français nommé Guy Chevallier, et qui fut tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé dans des circonstances inconnues.
 
La conclusion scientifique qui, dans l’état actuel des connaissances, semble s’imposer est donc que le « massacre » des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris n’a fait aucun mort algérien… mais peut-être un mort français « de souche » …  
 
A moins que, comme certains le prétendent, dans la crainte d’enquêtes policières, des cadavres de morts des suites de leurs blessures, mais donc toujours pas durant la manifestation, auraient pu être dissimulés et discrètement enterrés. Cela n’est pas impossible, mais pour pouvoir accepter cette thèse, l’historien a besoin de preuves, de noms, de détails sur les modalités de ces obsèques clandestines et sur les lieux  d’ensevelissement etc. Comme on voit mal comment les services des cimetières de la région parisienne auraient pu ignorer ces enterrements clandestins, ces derniers se seraient alors faits en forêt ou en pleine campagne, dans des cimetières improvisés dont, pour le moment, nulle trace n’a encore été retrouvée[5].
 
Pour les historiens du futur, les « massacres » du 17 octobre 1961 à Paris seront donc étudiés comme la fabrication d’un mythe, à l’image du montage de Timisoara en Roumanie, des « couveuses » du Koweit ou des « armes de destruction massive » en Irak.
Cela n’empêchera pas évidemment certains de célébrer un mythe utile à leur entreprise de déconstruction. Nous sommes en réalité face à une manœuvre de subversion parfaitement coordonnée et que nul n’ose dénoncer de peur de se faire mettre au ban du « monde médiatique » et du microcosme politique. Heureusement, restent encore- pour le moment-, les réseaux sociaux qui auront tout loisir de faire écho à cette mise au point.
  
Pour en savoir plus :
 
- Brunet, J-P., (1999) Police contre FLN. Le drame d’octobre 1961. Paris.
- Brunet, J-P., (2002) « Enquête sur la nuit du 17 octobre 1961 ». Les Collections de l’Histoire, hors-série n°15, mars 2002.
- Brunet, J-P., (2003) Charonne, lumière sur une tragédie. Paris.
- Brunet, J-P., (2008) « Sur la méthodologie et la déontologie de l’historien. Retour sur le 17 octobre 1961 ». Commentaire, vol 31, n°122, été 2008.
- Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.
- Einaudi, J-L., (1991) La Bataille de Paris :17 octobre 1961.
- Einaudi, J.-L (2001) Octobre 1961, un massacre à Paris. Paris
- Haroun, A., (1986)  La 7° Wilaya. La guerre du FLN en France (1954-1962). Paris
- House et MacMaster, N., (2008) Paris 1961. Les Algériens, la terreur d’Etat et la mémoire.
- Lugan, B., (2017) Algérie l’histoire à l’endroit. Editions de l’Afrique Réelle.
- Valat, R., (2007) Les Calots bleus. Histoire d’une police auxiliaire pendant la Guerre d’Algérie. Paris.
- Valat, R., (2009) « La force police auxiliaire : une historiographie sous influence ? Réponse de l’auteur aux critiques formulées contre son ouvrage Les Calots bleus et la bataille de Paris. Une force police auxiliaire pendant la guerre d’Algérie. En ligne, 13 pages.
- Valette, J., (2001) La guerre d’Algérie des messalistes. Paris.


[1] Pour le détail de la réfutation de l’ histoire de ce « massacre », on peut lire de  Bernard Lugan Algérie l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes  controverses de l’histoire.[2] « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Rapport établi à la demande du Premier ministre, M. Lionel Jospin et remis au mois de janvier 1998 par M. Dieudonné Mandelkern président de section au Conseil d’Etat, président ; M. André Wiehn, Inspecteur général de l’administration ; Mme Mireille Jean, Conservateur aux Archives nationales ; M. Werner Gagneron, Inspecteur de l’administration. En ligne sur le site de la Documentation française.
[3] FMA= Français musulmans Algériens.[4] Pour ces décès, comme d’ailleurs pour tout Algérien mort de mort violente, le Parquet de Paris avait instruction d’ouvrir une procédure d’enquête dont les traces sont disponibles et ont été exploitées.[5] Des insinuations assassines sont également faites. Benjamin Stora dans un entretien au Nouvel Observateur (Grand reporters.com janvier 2003) cite ainsi Omar Boudaoud, un des responsables de la manifestation du 17 octobre 1961 qui parle de « pendaisons dans le Bois de Vincennes et (d’) une Seine remplie de cadavres ». Benjamin Stora ne fait certes que reprendre des déclarations qu’il n’assume pas, mais qu’il ne rectifie pas non plus…
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