La Grande Famille PARE, KI à Toma , Koin, Tougan, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Ouahigouya, Koudougou
Les familles alliées : BALORA, BADO, BONDE, OUEDRAOGO , PALE
Monsieur Félix PARE
Monsieur Jean Marie PARE époux de la défunte,
Les enfants : Nestor , Christian, Hermann, Yolandine, Louis Serge, Pauline, Magloire, Liliane, Jeanine , Olivier, Jérémie, Kanama
Les petits enfants,
Très touchés par les nombreuses marques de soutiens spirituel ,moral, matériel, et financier lors du rappel à Dieu de leur épouse, fille, sœur mère, tante, grande mère : Mme PARE /KI Founlo Marie Thérèse le Vendredi 15 novembre a Koudougou suivi de l'inhumation le samedi 16 a Toma.
Ils vous expriment toute leur reconnaissance pour la compassion que vous leur avez témoignées lors de cette douloureuse épreuve.
Les familles remercient particulièrement :
Les ressortissants des provinces du Sourou et du Nayala à Koudougou, les popluations du Quartier Basnéré de la commune de Toma, tous les ressortissants de Koin à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Koudougou,et Dédougou, les ressortissants de Tougan résident à Toma, les Communautés Chrétiennes du Centre International d'évangelisation (CIE) de Tougan Toma et Ouahigouya ; les Eglises evangéliques de Toma, Tougan, Koudougou, Koin et Yako
Les amis et collègues des enfants
Ils s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le SEIGNEUR dans son immense bonté vous le rendre aux centuples de vos bienfaits.
Jean 11 ; 25 : Jesus lui dit : je suis la résurection et la vie . Celui qui croit en moi vivra, quand mêmé il serait mort.
Lomé, capitale du Togo, abrite, depuis ce lundi 2 décembre 2024, l'atelier sur la capitalisation des connaissances sur le projet de Digitalisation des Coopératives et Mutuelles Financières en Afrique de l'Ouest (DigiCoop-WA) mis en œuvre par la Confédération des Institutions Financières d'Afrique de l'Ouest (CIF). Placée sous le thème : « Transformation digitale du Réseau CIF : quelle stratégie post projet DigiCoop-WA pour pérenniser les acquis et mieux servir les populations à la base ? », cette rencontre regroupe les six différentes faîtières membres du réseau basé à Ouagadougou.
Selon Mathieu SOGLONOU, Directeur Général de la CIF, le choix de Lomé pour abriter cet atelier n'est pas fortuit. « Le Togo est une terre de tradition où le développement à la base constitue une priorité pour les autorités au plus haut niveau. C'est donc à dessein que le Togo a été choisi pour abriter cette activité », a-t-il relevé.
« En organisant cet atelier, la CIF a le sentiment d'apporter sa modeste contribution à l'épanouissement de nos populations. En encourageant la réflexion pour parvenir à des solutions durables les premiers responsables de notre confédération attendent identifier les pistes de réflexions pour assurer la pérennité des acquis dudit projet au sein de ses réseaux membres », a déclaré le Président du Conseil d'Administration de la FUCEC-TOGO (l'une des faîtière membres), KOMBATE Pouguime, dans son mot de bienvenue.
Encourager une plus grande collaboration entre les institutions financières
Dans les détails, le projet a été mis en œuvre par la CIF à travers ses six réseaux membres que sont la Faîtière des Caisses d'Epargne et de Crédit Agricole Mutuel du Bénin (FECECAM-BENIN), le Réseau des Caisses Populaires du Burkina (RCPB), l'Union des Caisses d'Epargne et de Crédit « NYESIGISO » du Mali, l'Union des Caisses Mutuelles d'Epargne et de Crédit du Mali « KAFO JIGINEW », la Faîtière des Unités Coopératives d'Epargne et de Crédit du Togo (FUCEC-TOGO), et l'Union des Mutuelles du Partenariat pour la Mobilisation de l'Epargne et le Crédit Au Sénégal (UM-PAMECAS). Il a été co-financé par la Coopération suisse et la Confédération des Institutions Financières d'Afrique de l'Ouest.
« A travers cet appui, la Suisse renforce son soutien à l'Inclusion financière des populations en occurrence rurale dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA). La tenue de cet atelier de partage de connaissance revêt donc une grande importance à plus d'un titre. En effet, après bientôt 2 ans de mise en œuvre de l‘appui suisse à la dynamique de transformation digitale au sein de la CIF, il est nécessaire de faire le point des résultats obtenus au niveau des différentes coopératives financières et apprécier l'impact sur les populations, notamment celles du monde rural et agricole, et d'échanger sur les nouveaux défis de l'inclusion financière auxquels la CIF voudra faire face dans le cadre des plans de développement de ses institutions financières membres », a fait savoir Abel GOUBA, représentant du Bureau de coopération suisse et agence consulaire au Burkina Faso.
« Les conclusions de ces réflexions intéressent la Suisse et pourraient alimenter ses actions futures pour plus de services financiers à un plus grand nombre de personnes, notamment les agricultures et éleveurs en Afrique de l'ouest. Ces actions futures pourront encourager une plus grande collaboration entre les institutions financières et nos bureaux de coopération au Bénin, Mali, Niger, Burkina Faso, en vue des soutiens éventuels à des groupes bénéficiaires de nos programmes de coopération. Enfin, un autre point d'attention pourrait concerner la protection des clients, notamment la prévention de divers risques qui découlent de la digitalisation des produits financiers », a-t-il ajouté.
Défis
« Avec la révolution numérique, il était important pour nous de trouver les voies et moyens nécessaires pour que le téléphone portable devienne un moyen, un canal de distribution de services financiers. C'est à ce titre que la transformation digitale pour nous est un enjeu important parce qu'il nous faut désormais permettre à nos clients d'avoir accès à l'épargne, au crédit, à l'assurance, au transfert, au paiement et à l'éducation financière depuis leur salon, leur chambre à coucher, leur voiture , etc. C'est un enjeu important pour nous parce qu'il nous faut le faire pour tenir continuellement nos membres/clients », a aussi indiqué M. SOGLONOU.
En termes de défis, le responsable évoque le défi d'instruction. « Les populations que nous servons ne sont pas instruites devant la nomenclature réglementée par nos Etats, à savoir parler le français. Ce qui nous a amené à concevoir des capsules d'éducation financière en français et traduites dans les langues nationales les plus parlées dans chaque pays membre. Ces différentes capsules produites sur différentes thématiques à savoir : qu'est-ce que l'épargne, la planification et la budgétisation, comment augmenter son épargne, la dette, l'entrepreneuriat des femmes et des jeunes, pour ne citer que ceux-là sont diffusées à travers divers canaux surtout digitaux (groupes WhatsApp, YouTube, écran de télé dans les halls des entités , les médias). Nous avons été capables d'expliquer aux jeunes femmes, aux jeunes filles, que les groupes WhatsApp ne sont pas faits nécessairement pour regarder des films, et des blagues. Nous avons été capables de transformer les groupes WhatsApp, des groupements, des femmes, des jeunes filles, en des foras d'instruction, d'éducation financière, qui aujourd'hui leur permettent de savoir que quand j'ai mon argent, je dois l'épargner, je dois assurer la sécurité », a-t-il aussi ajouté.
Ainsi donc, indique la CIF, l'objectif de 240.000 nouvelles personnes utilisant les services financiers numériques visé dans le cadre de ce projet a été dépassé, franchissant la barre des 150%. D'ailleurs, environ 125 Milliards de FCFA ont été collectés dans le cadre de ce projet.
Distinction des meilleurs acteurs du projet
Notons que le premier jour de l'atelier a été consacré au bilan, à l'évaluation et à l'impact du projet. La 2e journée sera marquée par un partage d'expériences vécues sous le projet DigiCoop-WA, alors que la 3e journée offrira le cadre d'explorer les perspectives, avec la distinction des meilleurs acteurs du projet.
Prennent également part à cet atelier, des représentants des partenaires au développement et des organisations internationales qui ont accompagné la CIF et ses réseaux membres pour une meilleure inclusion financière en Afrique de l'Ouest à travers le projet DigiCoop-WA.
L'audience de jugement du dossier portant détournement de fonds publics au ministère en charge de l'Action humanitaire, renvoyée du 29 novembre à ce mardi 3 décembre 2024 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I, s'est finalement ouverte après des débats sur son état de santé.
L'audience avait été renvoyée à ce jour, 3 décembre 2024, pour permettre donc une expertise médicale du prévenu.
Le tribunal qui confirme avoir effectivement reçu le rapport médical, a demandé au prévenu s'il était apte à recevoir un jugement. Le prévenu répond par l'affirmative. Ce qui ouvre ainsi l'audience sur ce dossier. Le tribunal procède alors à la vérification d'identité du prévenu et des personnes, Bayoulou et Salifou Ouédraogo, citées dans le dossier comme complices.
Il est ensuite rappelé à ces derniers, les charges qui pèsent sur eux et qui justifient leur comparution.
Ainsi, le tribunal signifie à Amidou Tiégnan qu'il est poursuivi pour « détournement de fonds publics, faux et usage de faux en écriture publique et blanchiment de capitaux, causant un préjudice à l'État de plus de trois milliards de francs CFA ». Le prévenu reconnaît chacune de ces charges, présentées une à une par le Tribunal.
Note: ">Suivez le procès en direct »
Même démarche envers les personnes citées en complicité, qui, elles, rejettent certaines charges et reconnaissent partiellement d'autres.
Pétronille Tarpaga, poursuivie dans le dossier pour des faits de détournement de deniers publics et complicité de détournement de deniers publics, faux en écriture publique, usage de faux en écriture publique, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux, reconnaît, elle, certains faits, partiellement les uns, mais rejette d'autres.
Après cette étape, place aux observations des conseils des prévenus.
Lire aussi : Burkina/Détournement au ministère de l'action humanitaire : Trois personnes mises aux arrêts
O.L.
Lefaso.net
Le Procès des présumés coupables de détournements de fonds publics a repris ce 3 décembre 2024. Le dossier avait été renvoyé à ce jour, pour permettre une expertise sanitaire du prévenu Amidou Tiégnan. Suivez l'audience ici en direct avec la retransmission de la RTB télé.
À l'approche des fêtes de fin d'année, synonymes de période de joie et de partage, le ministère de la Sécurité alerte sur l'augmentation potentielle d'actes de criminalité. Dans une publication sur sa page Facebook, il exhorte les citoyens à redoubler de prudence et de vigilance afin de prévenir les incidents.
Ainsi, les populations sont interpelées à faire preuve de vigilance lors de leurs déplacements, à renforcer la sécurité de leurs domiciles et commerces, à se réserver de divulguer leurs absences ou projets de voyage sur les réseaux sociaux, à privilégier les retraits d'argent en journée et en lieux sécurisés.
Sans oublier que toutes activités suspectes doivent être immédiatement signalées aux forces de sécurités à travers le numéro vert 1010 ou via le numéro d'urgence de la région concernée.
Lefaso.net
La coupe en pétanque Nebnooma 14, 19e édition du genre, du promoteur et président du club dont la coupe porte le nom, Bertrand Compaoré, s'est jouée les 30 novembre et 1er décembre 2024, sur le terrain du club à Kalgondin. 200 équipes de triplettes de Ouaga, Ouahigouya, Fada N'Gourma, Tenkodogo, Koudougou, Kaya, Zorgho, ont pris part à la compétition aux allures de championnat national. Les clubs AS Poste et Kelglesin Sankuy, ont remporté respectivement l'épreuve du concours et celle de la super coupe.
Devant les présidents des clubs, des invités, entourés d'un public des grands jours, la 19e édition de la coupe Nebnooma 14, a été lancée le 30 novembre 2024, sur le terrain du club à Kalgondin. La coupe a rassemblé 800 joueurs, répartis dans 200 équipes. Pendant 48 heures, les joueurs, hommes et femmes ont rivalisé, en doublettes, tirs de précisions, tête à tête féminine, et dans l'épreuve reine le concours en triplettes.
En doublette, Ibrahim Ouédraogo et Hermann Kisbédo de l'AS Poste ont surclassé leurs adversaires et sont champions dans cette épreuve. Aux tirs de précision, Tertius Nikiéma du club Douni ya sougri a été le meilleur tireur. Au tête à tête féminine qui a concerné une dizaine de filles, la gagnante est Zeinabou Ouédraogo du club Buayaba. Le lendemain 1er décembre, on a procédé aux tirages des confrontations des 200 équipes, jusqu'à la grande finale. Au fil des jeux, les joueurs éliminés en doublette, tout comme aux concours, sont reversés dans l'épreuve de la consolante.
L'AS Poste rêvait de faire le doublé concours plus super coupe, mais ça n'a pas marché.Dans l'exercice phare du concours, les clubs AS Poste et Wend panga T P, ont pu passer entre les mailles des filets des éliminatoires, pour se hisser en finale. La finale entre les deux clubs, a été remportée par AS Poste qui en a fait une bouchée, à 9 points contre 01. Dans la finale de la consolante du concours, Kelglesin Sankuy a été vainqueur. Le public attendait maintenant l'épreuve de la super coupe entre l'AS Poste (Ibrahim Ouédraogo, Hermann Kisbédo, Kassoum Sawadogo) et Kelglesin Sankuy (Amza Nébié, Joseph Kaboré, Fabrice Tapsoba).
Au sein du public, les paris étaient ouverts, pour les uns, Sankuy qui revient de la consolante ne fera pas le poids contre les Postiers, mais pour d'autres, il peut y avoir une surprise. Ces derniers ne croyaient pas si bien penser. La super coupe s'est jouée à 9 points. Dès la première mène, le club A S Poste prend 1 point, mais Sankuy réplique aussitôt à la deuxième, en glanant 3 points, les Postiers reviennent avec 2 points, mais Sankuy prend encore 3 points. La partie est tactique, et l'état du terrain complique les tirs et les pointages. Après six jeux, c'est Sankuy qui mène au marquoir 8 points à 4, donc à seulement 1 point du sacre.
Le promoteur Bertrand Compaoré en train de remettre la récompense financière à Sankuy, tout heureux.Pour certains le jeu allait être plié d'ici là, mais c'était sans compter avec la détermination des Postiers. Sankuy faisait du surplace pour les mènes qui suivent, laissant les Postiers prendre des 1point, 1 point et se rapprocher, le score était maintenant de 8-6. Face à la « remontada » des Postiers, la peur s'empare quelque peu de Sankuy qui devient fébrile dans le jeu. Mais leur tireur, Fabrice Tapsoba, a su garder son calme et avec la percussion de ses frappes, il va décanter la situation à la 12e mène, dans un dispositif de jeu fermé, il réussira des frappes chirurgicales, pour enfin offrir le point qui leur manquait, ouf ! les joueurs de Sankuy sont aux anges, leurs supporters exultent, ils viennent de remporter la super coupe devant l'ogre AS Poste. Leur capitaine, Joseph Kaboré ne s'en revient pas, « Nous avions peur, mener largement au score et ne plus pouvoir bouger, mais nous avions mis le cœur et l'envie, mais c'est la main de Dieu qui nous a secourus », confesse-t-il.
La partie a été très tactique.Les présidents de clubs saluent l'engagement du promoteur pour ces œuvres de promotion de la pétanque, « Nous sommes venus soutenir notre homologue, Bertrand Compaoré qui organise chaque année la coupe de son club, c'est la 19e édition sans discontinuer, c'est une prouesse vraiment à louer, le niveau de la super coupe était très élevé, très tactique, les deux équipes se valaient, que Dieu donne la santé et plus de moyens au promoteur, pour que nous puissions chaque année nous rassembler pour jouer et fraterniser », indique Souleymane Nikiéma, président du club Nebnooma 16. Toutes les épreuves de la coupe ont été primées en espèces jusqu'au 16e rang, avec des trophées et des médailles pour les podiums, les consolantes également ont été primées. Le vainqueur du concours, et celui de la super coupe, ont eu chacun 200 000F. Tout est bien qui finit bien, les regards sont maintenant tournés vers la 20e édition l'année prochaine.
Barthélemy KABORE
(collaborateur)
Pendant des décennies, l'Afrique a été aux prises avec un héritage de colonialisme, d'instabilité politique et de développement économique inégal, ce qui a conduit à la perception du continent comme un continent ayant besoin d'aide extérieure et à donner une nouvelle connotation à l'étiquette de ‘continent noir'.
En tant que continent noir, l'Afrique est devenue une destination attrayante pour les intérêts caritatifs, avec un nombre important d'initiatives philanthropiques portées par des voix extérieures. Ces interventions, bien que bien intentionnées, n'ont souvent pas tenu compte des priorités locales et n'ont pas écouté les voix des organisations proches – celles qui précèdent et survivent aux problèmes que les entités philanthropiques cherchent à résoudre. En conséquence, de nombreux efforts philanthropiques menés par des étrangers n'ont pas été en mesure de créer l'impact durable qu'ils espéraient.
Définir l'agenda philanthropique de l'Afrique
La Conférence 2024 de l'APF a été un moment de réflexion et de définition d'un programme pour de nombreux philanthropes de premier plan, dirigeants de fondations et principaux acteurs du changement investis en Afrique. Au vu de la conférence et de l'évolution du paysage, il est clair que le temps est venu pour les organisations philanthropiques, tant locales qu'internationales, de donner la priorité à la transformation de l'Afrique.
Une Afrique transformée se caractérise par un développement socio-économique inclusif, une gouvernance démocratique, l'éducation pour tous, la justice de genre et un engagement à faire face à l'urgence climatique et à exploiter la démographie unique de l'Afrique. Ces éléments non seulement positionneront l'Afrique comme un acteur dominant sur la scène mondiale, mais corrigeront également le récit erroné selon lequel l'Afrique est un continent en perpétuel besoin.
Nous devons adopter la vision du Dr Nkosazana Dlamini Zuma, telle que décrite dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine, d'une Afrique autonome définie par l'autosuffisance, l'innovation et la croissance équitable. En encourageant les initiatives menées par les Africains et en promouvant la résilience, nous pouvons contribuer à façonner un avenir où l'Afrique est à la fois une puissance mondiale et un modèle d'opportunités pour ses citoyens.
Le véritable changement commence de l'intérieur
Comme le dit le dicton, la charité commence à la maison. Dans les foyers des oligarques, de la classe moyenne et des humbles, la pratique du don de temps, de solidarité et de ressources est monnaie courante car la générosité est une seconde nature pour nous, Africains. Cependant, nos expressions de cette générosité à travers une philanthropie coordonnée et stratégique doivent se développer. Si le changement commence de l'intérieur, alors le niveau de soutien philanthropique de l'intérieur de nos frontières doit augmenter pour correspondre à l'urgence de nos besoins.
Tout d'abord, nous devons redéfinir et restructurer notre philanthropie en adoptant des modèles philanthropiques innovants et des méthodes fondées sur des données probantes pour identifier les besoins, déployer des ressources, mesurer l'impact de notre philanthropie et créer un écosystème de dons qui réponde à nos priorités en tant que continent.
Ce qu'il faut pour réaliser une transformation
Une grande partie des dons en Afrique ne sont pas déclarés et même ceux qui sont déclarés ont tendance à se faire en silos avec plusieurs cas de duplication des efforts, en particulier dans des domaines tels que l'éducation et la santé qui ont tendance à recevoir beaucoup d'attention de la part des philanthropes. Pour ceux qui cherchent à nager à contre-courant, il y a souvent un manque de directives claires sur les dons efficaces adaptés au contexte africain, étant donné que la philanthropie stratégique est encore un phénomène en pleine croissance en Afrique. Catalyser un financement transformateur nécessite des preuves solides. À cet égard, l'APF collabore avec des institutions renommées pour mener des recherches et générer des connaissances qui améliorent la prise de décision et favorisent l'adoption de pratiques en philanthropie. Ses boîtes à outils pour les philanthropes africains fournissent également aux philanthropes les connaissances nécessaires pour maximiser l'impact et l'ampleur de leurs dons.
Le travail accompli par l'APF pour réunir des philanthropes et faciliter la collaboration afin de catalyser le développement en Afrique est une lueur d'espoir et une opportunité que davantage d'acteurs de l'écosystème doivent exploiter. En moins d'une décennie, l'APF a atteint plus de 3 500 philanthropes et investisseurs sociaux à travers l'Afrique et au-delà en exploitant le pouvoir de la communauté pour offrir des possibilités d'interaction et d'engagement entre pairs lors de réunions et de conférences régionales. Cette communauté croissante de partenaires engagés dans la transformation de l'Afrique accomplira sans aucun doute de grandes prouesses dans les années à venir.
Un proverbe africain populaire dit : ‘Si vous voulez aller vite, allez-y seul. Si vous voulez aller loin, allez-y ensemble.' Pour obtenir un impact durable et pérenne, les partenariats basés sur une compréhension claire du Nouvel Agenda pour la philanthropie africaine constituent un bon point de départ pour la réimagination et la concrétisation de l'Afrique en tant que continent prospère et autosuffisant sur la scène mondiale.
L'auteur est le président du conseil d'administration du Forum africain de philanthropie
À propos du Forum africain de philanthropie
Le Forum africain de philanthropie (APF) est une communauté solide et dynamique de partenaires qui, par leurs dons stratégiques, leurs investissements et leur influence, favorisent la prospérité partagée sur le continent africain. Il a été incubé par le Forum mondial de philanthropie (GPF), un réseau mondial de philanthropes stratégiques et d'investisseurs sociaux engagés dans des causes internationales de 2014 à 2016. En 2017, l'APF est devenue une entité indépendante et continue d'être une filiale du GPF.
Au fil des ans, l'APF a établi une forte présence sur le continent, avec des empreintes au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Égypte, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Maroc, au Nigéria, au Rwanda, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Ouganda et au Zimbabwe par le biais de réunions et d'activités. L'APF a également investi dans le développement de deux boîtes à outils pour les philanthropes africains et dans la série ‘Pourquoi donner', qui consiste en des entretiens avec des dirigeants philanthropiques stratégiques d'Afrique pour mettre en évidence leurs motivations en matière de dons.
Depuis sa création, l'APF a touché plus de 3 500 philanthropes, investisseurs sociaux et acteurs clés de l'espace philanthropique en Afrique et dans le monde. Grâce aux réunions et aux initiatives à fort impact de l'APF, l'organisation a facilité les collaborations, amplifié le travail des acteurs du changement et partagé les meilleures pratiques et stratégies philanthropiques pour promouvoir le développement local.
Gbenga Oyebode
Président du conseil d'administration du Forum africain de philanthropie