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Ituri : 30 déplacés décédés en 2 mois au site de Nyamusasi de Tchomia

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 16:52


Environ trente déplacés sont décédés ces deux derniers mois au site de Nyamusasi à Tchomia à la plaine du lac Albert dans le territoire de Djugu (Ituri). Les membres du comité de gestion de ce site l’ont annoncé à Radio Okapi mardi 30 avril, demandant au Gouvernement de restaurer l’autorité de l’Etat en vue de leur permettre de retourner dans leurs villages d’origine.

Categories: Afrique

A Paris, Felix Tshisekedi rassure les investisseurs Français sur le climat des affaires en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 16:37


Le président de la République, Felix Tshisekedi a rassuré, mardi 30 avril à Paris, les investisseurs Français quant au climat des affaires en RDC.


Devant le patronat français, Felix Tshisekedi a lancé : « Je vous attends là-bas ».


C’était lors de la table ronde d’affaires coorganisée par le MEDEF, patronat français et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) dans l’enceinte du ministère français de l’économie.

Categories: Afrique

Une Europe de 27 à 36 États?

RFI (Europe) - Wed, 01/05/2024 - 16:35
C’est un anniversaire à haute charge symbolique ! Voilà 20 ans que l’Europe s’est élargie à dix pays, de l’Estonie à Chypre, en passant par la Pologne... Un anniversaire en forme de bilan alors que neuf pays sont toujours dans la salle d’attente, dont les plus récents et non des moindres, l’Ukraine, pays envahi et en guerre avec la Russie, et la Moldavie et la Géorgie deux pays soumis à une forte pression et une ingérence russe. L’urgence est là, mais l’Europe qui doit déjà batailler dur avec certains membres frondeurs comme la Hongrie, qui doit relancer son industrie à l’heure des nouveaux défis de la défense, de l’intelligence artificielle et du climat, l’Europe peut-elle se le permettre ? 
Categories: Union européenne

En RDC, la situation dans l’est avive les tensions entre le gouvernement et l’Eglise catholique

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 16:24
Le cardinal Fridolin Ambongo est dans le collimateur de la justice congolaise pour une homélie interprétée par Kinshasa comme « un soutien moral » aux rebelles du M23.
Categories: Afrique

Économie : Les conclusions de l'évaluation de la mise en œuvre effective des réformes au menu d'une rencontre entre le Burkina et la commission de l'UEMOA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 15:10

La Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) passe en revue avec le Gouvernement du Burkina Faso, les résultats de l'évaluation de la mise en œuvre effective des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au titre de l'année 2023.

A l'issue des travaux des experts qui se sont tenus du 6 au 8 novembre 2023 à Ouagadougou, la délégation de la Commission de l'UEMOA, conduite par son Président Abdoulaye Diop et la délégation ministérielle avec à sa tête le ministre de l'Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, vont échanger sur les conclusions consignées dans un Mémorandum.

Cette rencontre est prévue se tenir ce vendredi 3 mai 2024, à Ouagadougou au Ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Lubumbashi : les jeunes reporters de l’UNICEF apprennent aux élèves de l’école Malaika leur droit à un enseignement de qualité

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 14:16


Les jeunes reporters de l’UNICEF ont sensibilisé, mardi 30 avril, les élèves de l’école Malaika, à Lubumbashi (Haut-Katanga), sur le droit des enfants à accéder à un enseignement de qualité. Cette sensibilisation s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’Enseignement.

Categories: Afrique

Royaume-Uni: un demandeur d'asile débouté expulsé vers le Rwanda

RFI (Europe) - Wed, 01/05/2024 - 13:02
Un demandeur d’asile débouté par le Royaume-Uni a été expulsé, mardi 30 avril, vers le Rwanda. Le gouvernement britannique s’en félicite. Cependant, il ne s’agit pas du début de son partenariat migratoire avec Kigali qui doit mettre un terme à l’immigration illégale.
Categories: Union européenne

Sous-marins : Le choix de Naval Group par les Pays-Bas est contesté en justice par l’allemand TKMS

Zone militaire - Wed, 01/05/2024 - 12:50

Le 15 mars, le ministère néerlandais de la Défense fit savoir qu’il venait de retenir l’offre déposée par Naval Group et Royal IHC dans le cadre du programme WRES, lequel vise à remplacer les quatre sous-marins de type Walrus de la Koninklijke Marine [Marine royale des Pays-Bas] pour environ 2,5 milliards d’euros. Et cela, aux...

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Categories: Défense

Antidopage : l’AMA sanctionne la Tunisie pour non-conformité

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 12:47
Le drapeau tunisien ne sera pas autorisé à être levé aux Jeux olympiques et le pays ne devrait plus pouvoir accueillir de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux.
Categories: Afrique

Artillerie : L’obusier israélien ATMOS 2000 dame le pion au CAESAr français au Brésil

Zone militaire - Wed, 01/05/2024 - 12:46

En mars, le président Macron a plaidé en faveur d’un renforcement de la coopération industrielle en matière d’armement entre la France et le Brésil. « Je veux qu’à vos côtés nous puissions continuer le formidable travail qui a été mené dans la cadre de la production des hélicoptères. Regardons aussi d’autres champs, des tourelles de combat...

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Categories: Défense

L’élargissement de l'Union européenne de 2004 était «une idée fantastique»

RFI (Europe) - Wed, 01/05/2024 - 12:30
Il y a 20 ans jour pour jour, l’Union européenne accueillait dix nouveaux pays, un élargissement sans équivalent dans l’histoire de la construction européenne. Parmi eux, la Pologne, la Hongrie, les pays baltes, la Slovénie, mais aussi la République tchèque, la Slovaquie, Malte et Chypre. Entretien avec Romani Prodi qui était à l'époque le président de la Commission européenne et l’un des principaux artisans de ce qui a pu être présenté comme un « big bang » institutionnel.
Categories: Union européenne

La Géorgie déchirée, son adhésion à l'Union européenne pourrait-elle être remise en cause?

RFI (Europe) - Wed, 01/05/2024 - 12:29
Dans la capitale géorgienne, les manifestations se succèdent autour du Parlement national et de son intention de faire passer sa fameuse loi sur les agents de l’étranger. Très inspirée d’une loi identique en Russie, elle aurait pour effet, selon ses détracteurs, de ruiner les chances de la Géorgie d’accéder un jour à l’Union européenne. L’UE célèbre justement aujourd’hui le dixième anniversaire de l’élargissement « big bang » de 2004 où dix nouveaux pays sont entrés dans l’Union.
Categories: Union européenne

L'Afrique Réelle n°173 - Mai 2024

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 01/05/2024 - 12:28
Sommaire

Dossier: 
L’Afrique du Sud  avant les élections

- L’Afrique du Sud victime de sa cleptocratie d’Etat
- De Jacob Zuma à Cyril Ramaphosa : le lent déclin du parti-Etat ANC

Dossier :
Traites arabo-musulmanes et traite européenne

- Peut-on comparer les traites arabo-musulmanes et la traite européenne ?
- Et les esclaves européens ?
- Les esclaves français rachetés en 1785 à Alger


Editorial de Bernard Lugan

Afrique du Sud : « Face à la décomposition du pays, il va bientôt falloir se décider à en rendre la direction aux Boers » !!! 
Cette remarque aussi désabusée qu’iconoclaste a été faite par un journaliste noir sud-africain. Elle illustre le naufrage d’un pays dans lequel plus de 70 meurtres sont commis quotidiennement, dans lequel le chômage touche environ 40% des actifs, dans lequel le revenu de la tranche la plus démunie de la population est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, et dans lequel plus d’un tiers des habitants ne survit que grâce aux aides sociales.
Comment aurait-il d’ailleurs pu en être autrement dans la « nouvelle Afrique du Sud » devenue la proie du parti-Etat ANC dont les cadres, trop souvent aussi incapables que corrompus, semblent n’avoir pour objectif que leur propre enrichissement ? Un parti-Etat qui va risquer gros lors des élections du 29 mai prochain car il n’aura plus l’alibi du soi-disant héritage « négatif » de « l'apartheid » pour s’exonérer de son incapacité prédatrice.
En effet, en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela incapable de le prendre par la force[1], il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine. 
Vingt-huit ans plus tard, pris dans la nasse de leurs propres mensonges, de leurs prévarications et de leurs insuffisances, les dirigeants de l'ANC ne sont donc plus crédibles quand ils continuent à mettre en accusation le « régime d'apartheid » afin de tenter de dégager leur colossale responsabilité dans l’impressionnante faillite dont ils sont les seuls responsables.
Le tout sur fond de lutte acharnée au sein même de l’ANC entre les partisans de Cyril Ramaphosa, l’actuel président de la république et l’ancien président, le Zulu Jacob Zuma qui fut poussé à la démission en 2018 sur fond de scandales de corruption. Or, ce dernier a fait dernièrement son grand retour en politique avec un seul but : se venger de ceux qui l’ont chassé du pouvoir en 2018… Jacob Zuma est ainsi devenu la figure centrale d’un nouveau parti créé pour barrer la route à l’ANC lors élections du 29 mai prochain, l’Umkhonto we Sizwe (MK), du nom de la branche armée de l’ANC qui, avant 1994, mena la lutte contre le régime blanc.
[1] Voir à ce sujet mon livre « Histoire de l’Afrique du Sud des origines à nos jours ». Editions Ellipses, 2022
Categories: Afrique

Demande d'ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Ambongo : la CENCO estime « qu’ il n’y a rien à dramatiser » à ce stade

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 12:14


La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appelle au calme la communauté catholique et toute la société civile du Congo face à la demande de l’ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.

Categories: Afrique

1er Mai 2024 : Le président Ibrahim Traoré rend hommage aux « braves femmes et hommes du public et du privé »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 12:01

A l'occasion du 1er Mai 2024, commémorant la Fête du Travail, le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, envoie un message à ses compatriotes travailleurs via sa page officielle X (ancien Twitter). Voici l'intégralité du message :

« Le 1er mai est le symbole de la quête permanente des travailleurs pour de meilleures conditions de vie dans le respect du droit et de la dignité.

Dans cet esprit, je rends hommage à ces braves femmes et hommes, du public et du privé, de nos villes et campagnes qui, avec abnégation contribuent par leur travail au développement socio-économique de notre pays. Je leur traduis ma reconnaissance et celle de toute la Nation pour les sacrifices divers, la résilience et la détermination à mener le juste combat pour un Etat souverain et des populations épanouies.

Bonne fête à tous les travailleurs ! »

Lefaso.net

Categories: Afrique

La Côte d’Ivoire se lance dans les crédits carbone pour financer sa reforestation

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 11:26
Le pays aurait perdu près de 80 % de son couvert depuis 1960. Abidjan prévoit de privatiser pour cinquante ans sa première forêt classée dans le Haut-Sassandra.
Categories: Afrique

Centrafrique : mandat d’arrêt contre l’ex-président Bozizé pour de possibles crimes contre l’humanité

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 10:33
La Cour pénale spéciale, juridiction mixte sous l’égide de l’ONU, travaille sur des massacres commis entre 2009 et 2013 par la garde présidentielle de l’ancien putschiste.
Categories: Afrique

1er Mai 2024 : La Section de France du MBDHP invite les autorités au respect des droits des travailleurs garantis par la Constitution

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 10:30

Ceci est une déclaration du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), section de France, relative à la commémoration du 1er Mai : Journée des travailleurs. Après analyse des conditions des travailleurs au Burkina Faso, la Section de France du MBDHP dit affirmer « son entière solidarité à l'ensemble des travailleurs, qui se mobilisent dans l'adversité et luttent pour préserver, élargir et renforcer leur droit de s'organiser en toute indépendance, pour défendre leurs libertés d'expression et d'opinion, y compris sur les questions intéressant la vie de la Nation dont ils sont des acteurs à part entière et pour créer des conditions meilleures de vie et de travail ». Elle formule également des doléances, à cette même occasion.

Lefaso.net

MOUVEMENT BURKINABÈ DES DROITS DE L'HOMME-ET DES PEUPLES -(M.B.D.H.P.)
Membre de la FIDH Membre de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme
Membre observateur auprès de la Commission Affilié à la Commission Internationale des Juristes
Africaine des droits de l'Homme et des Peuples (Genève)

MBDHP - SECTION de France

DECLARATION de la Section de France du MBDHP

Avec les travailleurs, commémorons le 1er Mai 2024

Le 27 mars dernier, plusieurs organisations de la société civile du Burkina Faso publiaient une déclaration sur la situation nationale, préoccupante. Face aux attaques terroristes contre lesquelles sont mobilisés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), les tenants du pouvoir peinent à faire reculer l'ennemi, à libérer des pans entiers du territoire et à réinstaller ceux de nos compatriotes qui ont fui leurs localités.

Cet enlisement ne va pas sans l'accentuation des mesures délétères à la cohésion sociale par des arrestations, séquestrations arbitraires, des menaces permanentes de groupuscules (hier les « Wayiyans » et aujourd'hui les « Gilets rouges ») qui, de manière impunie, instillent la haine, alimentent la division sociale entre « patriotes et apatrides ». La surenchère envers les partis politiques, la suspension de leurs activités, l'interdiction de fait des Organisations de la Société Civile (OSC) non inféodées aux pouvoir du MPSR2, sont autant de mesures autoritaires qui remettent en cause de nombreux acquis des travailleurs de notre pays et du peuple. Une remise en cause justifiée de manière paradoxale par le pouvoir puisque la nécessaire unité pour lutter contre le terrorisme est de fait battue en brèche.

C'est avec tous ces signaux négatifs que la Section de France du MBDHP, en solidarité avec les travailleurs, tous secteurs et catégories confondus, comme toutes les masses laborieuses burkinabè aux prises avec les djihadistes, commémore cette journée de revendications exigeant l'amélioration des conditions de vie et de travail. En effet, les travailleurs burkinabè s'inscrivent consciemment dans la longue tradition de la lutte engagée en 1884 qui marqua un tournant historique pour les droits des travailleurs du monde entier.

Le MBDHP, partie intégrante de la dynamique de défense des droits humains est impliqué dans tous les combats dès lors qu'il est question des droits humains. Nous sommes alors parfaitement concernés par une telle célébration, en raison des contextes où les droits des travailleurs sont niés et bafoués.

En effet, sur plan international et notamment en France, les effets conjugués de la crise du système économique néolibéral mondialisé sont, entre autres, la dégradation continue des conditions de vie et de travail des masses laborieuses françaises.

Nous assistons à une remise en cause quasi systématique d'acquis démocratiques, dont l'un des plus emblématiques, fut l'imposition à coup du 49.3, du départ à la retraite des travailleurs, rallongé de 62 à 64 ans. A cela s'ajoutent, derrière les écrans, les pages médiatiques, lieux de travail, les discriminations multiformes, les traitements dégradants, les nouvelles formes d'exploitation moderne de la force de travail, etc.

Autant de signaux négatifs sur les droits des travailleurs, de la jeunesse constatées ici en France, comme au Burkina. Au sombre tableau du bafouement des droits par le pouvoir en France, la récente adoption de la loi anti-immigration (en dépit de passages censurés par le Conseil Constitutionnel) vient fragiliser davantage la situation administrative et sociale des étrangers, particulièrement les migrants subsahariens parmi lesquels de nombreux Burkinabé.

Depuis l'avènement du MPSR1 et singulièrement depuis le MPSR2, la fronde lancée contre le Mouvement syndical est sans commune mesure dans notre histoire nationale.

Contrairement à un Etat de droit respectueux des libertés fondamentales, individuelles et collectives, aujourd'hui les libertés d'association, d'opinion, d'expression sont l'objet de restriction ou purement et simplement de suppression, selon le bon vouloir des gouvernants du moment. Dans le Burkina de la Transition sous le capitaine Ibrahim TRAORE, c'est bien de cela qu'il s'agit.

Le milieu syndical, pôle de contre-pouvoir indispensable dans tout Etat de droit, n'est plus un partenaire du dialogue social pour permettre de veiller, selon le droit, à l'amélioration des conditions de vie de travail sans exclusive des travailleurs. Il est devenu la bête à abattre, au point que le Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail-du Burkina (CGT-B) est l'objet de tentatives d'enlèvement et d'une récente mesure arbitraire de licenciement, prise en conseil des ministres.

Cette politique antisyndicale se nourrit de toutes sortes de mesures consistant en une remise en cause des acquis sociaux des travailleurs, ces derniers étant désormais présentés comme bénéficiaires d'avantages indus dont on pourrait allégrement les priver par des dispositions aussi arbitraires qu'autoritaires et totalement impopulaires et anti-sociales.

Présentés ainsi comme des privilégiés, ils sont en passe de devenir des ennemis du peuple, autre stéréotype contribuant à l'aggravation du déficit de cohésion sociale. Enfin, ils sont jetés en pâture en étant présentés comme des soutiens locaux de l'impérialisme.

On ne peut trouver meilleure procédure pour une politique anti-travailleurs, puisque dans le même temps, au nom de la lutte contre le terrorisme, on leur exige un effort de guerre et la mise sous le boisseau de toute velléité de revendication. La lutte contre le terrorisme n'est en rien exclusive de celle devant contribuer à améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs du Burkina Faso. Vouloir les dissocier, c'est refuser d'intégrer la lutte des travailleurs à celle contre le terrorisme, comme une lutte à multiples facettes renforçant le rôle de l'Etat et le respect de l'Etat de droit.

En ce 1er Mai 2024, nombreux sont aussi les travailleurs des campagnes dont le droit de demeurer sur leurs territoires pour y mener les activités utiles à leur préservation est quotidiennement remis en cause, Leurs droits sont mis à rude épreuve, quand ils ne sont pas purement et simplement bafoués, niés, par l'imposition de la présence de groupes djihadistes ou leur errance à travers le pays. L'absence de sécurité dans les zones sous occupation a pour conséquence l'impossibilité pour les populations de travailler pour subvenir à leurs besoins.

Il s'agit là d'une atteinte au droit du travail, une préoccupation majeure, pour ces très nombreuses populations et pour tout militant des droits humains, pour tout démocrate, progressiste. A terme, ce qui est en jeu, c'est le droit à la vie que ne semble plus pouvoir garantir notre Constitution ni le régime du MPRS2. Jamais, dans notre histoire nationale, le monde des travailleurs, des villes comme des campagnes, n'a été autant confronté à la remise en cause de ses droits.

Les travailleurs, toutes catégories et tous secteurs confondus de notre pays ont toujours fait preuve d'esprit de suite dans leurs revendications, consenti des sacrifices pour préserver l'essentiel quand cela a été nécessaire. On ne saurait, sauf par méconnaissance de l'histoire syndicale du Burkina Faso, leur reprocher un manque de patriotisme.

Leurs luttes nous ont enseigné sur la nécessité de s'affranchir de toute tutelle qui viendrait fléchir la combativité des travailleurs, sans oublier de fonder leurs initiatives sur le socle de l'Etat de droit.

C'est pour cette raison que ces luttes font partie intégrante du renforcement du processus démocratique dans notre pays. En effet, les leviers d'un Etat de droit se consolident avec toutes les luttes d'émancipation, d'accès au droit et à la jouissance des droits de chaque citoyen. Contrairement à toutes les apparences, sans respect de ces droits divers, la lutte contre le terrorisme demeurera toujours infructueuse.

C'est pourquoi, en ce 1er Mai 2024, la Section de France du MBDHP affirme son entière solidarité à l'ensemble des travailleurs de notre pays, qui se mobilise dans l'adversité et lutte pour préserver, élargir et renforcer leur droit de s'organiser en toute indépendance, pour défendre leur liberté d'expression et d'opinion, y compris sur les questions intéressant la vie de la nation dont ils sont des acteurs à part entière et pour créer des conditions meilleures de vie et de travail. L'ensemble des militants, sympathisants et amis de notre Section sont solidaires des luttes ici en France et au Burkina des travailleurs et des masses populaires, privés ou brimés dans leurs droits relatifs au travail.

Notre conviction est faite. En tant que défenseurs des droits humains aucune parcelle du territoire national ne peut être reconquise, aucune vie ne saura être sauvée, aucun droit ne saurait être respecté, sauvegardé et renforcé si les droits de chaque citoyen, dont ceux des travailleurs, ne sont pas garantis par notre Constitution.

Porter atteinte à l'Etat de droit, c'est remettre en cause ce qui constitue le socle d'une nation responsable, dont les fils et filles peuvent se revendiquer des mêmes droits pour affronter l'ennemi commun parce que ce sera leur devoir commun.

Aussi, notre Section rend hommage à tous les travailleurs qui maintiennent le flambeau de l'engagement dans la lutte syndicale pour que vivent dans de meilleures conditions l'ensemble des travailleurs.

Notre Section rend hommage à ces hommes et femmes anonymes dont les multiples initiatives dans ces moments de crise profonde de notre pays contribuent à maintenir un tant soit peu certains équilibres sociaux.

Elle invite toutes les forces vives de notre nation à plus d'unité d'action populaire pour faire du respect du droit de chacun, notamment le droit à un travail décent, le droit à la vie, les socles sacrés et imprescriptibles pour le renforcement de la démocratie au Burkina Faso.

Elle invite le pouvoir du MPSR2 au respect des droits des travailleurs et de celui de tout citoyen burkinabè, et ce dans tous les domaines garantis par la Constitution.
Elle invite le pouvoir du MPSR2 à mettre fin aux mesures impopulaires et arbitraires portant atteintes aux droits des travailleurs, des hommes politiques et de tout leader d'opinion.
Vive la commémoration de la journée internationale de lutte des travailleurs !

Vive l'unité d'action populaire entre toutes les couches laborieuses de notre pays !
Pain, paix et liberté !
La Section de France du MBDHP
Paris, le 30 Avril 2024

Categories: Afrique

MEDEVAC externalisé: le ministère des Armées repousse la date limite de réception des candidatures

Lignes de défense - Wed, 01/05/2024 - 10:25

On se souvent certainement du récent appel à candidature portant sur "l'affrètement d'un hélicoptère avec équipage destiné à tenir une alerte pour les besoins des forces françaises au Tchad et dans les pays limitrophes et, notamment, permettre la récupération de personnel isolé (personnel recovery - PR) en zone permissive et/ou l'évacuation médicale (medical evacuation - MEDEVAC)".

Voir mon post du 2 avril. 

 La date limite de réception des candidatures (DLRC) a été repoussée du 2 au 14 mai:

La valeur du futur marché a de quoi susciter l'appétit des déjà nombreux candidats (français et étrangers). Comme je l'écrivais dans mon post, "le montant estimé annuel pour 500 heures de vol est de 12 732 500 € HT soit 89 127 500 € HT pour une durée de 84 mois. Le montant global maximal pour 800 heures de vol par an est de 18 219 000 € HT soit 127 533 000 € HT toujours pour une durée de 84 mois."

Pour caricaturer, on pourrait dire que le match est disputé entre Super Puma H225 et Mi-8. Mais c'est un peu plus compliqué que ça...

 

 

 

 

Categories: Défense

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