Après plus de 17 heures de discussions, les dirigeants des 19 pays de la zone euro sont parvenus à un accord sur la Grèce, ouvrant la voie à un troisième plan d'aide de 80 milliards d'euros.
Orbán Viktor sur Kossuth Rádió (MTI Fotó: Koszticsák Szilárd).
C’est en tout cas ce qu’il ressort d’un sondage effectué du 7 au 9 juin par l’Institut Publicus. 56% des Hongrois interrogés se disent effectivement opposés à la construction d’une clôture contre les migrants sur la frontière avec la Serbie. A l’opposé, 34% soutiennent ce projet du gouvernement.
Les électeurs du Fidesz sont naturellement les plus nombreux à vouloir clôturer la frontière sud : 60% soutiennent le mur et 31% le rejettent.
Deux-tiers de l’ensemble des personnes interrogées (67%) estiment que la clôture ne stoppera pas l’immigration clandestine.
Plus surprenant, seule la moitié des partisans du Jobbik (51%) est en faveur du mur anti-migrants, tandis que 47% se disent contre sa construction. Côté socialiste, 79% des sympathisants ne veulent pas de ce mur.
Plus de la moitié des répondants considère que le projet est destiné à détourner l’attention des électeurs des autres problèmes (pauvreté, corruption, mauvaise gouvernance…) et seuls 30% s’opposent à cette grille de lecture.
Reste à savoir si l’échantillon sondé est bien représentatif de la population hongroise.
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