Le groupe français se positionne pour assister l’Inde dans la conception de son prochain porte-avions. Il succèdera au Vikrant, premier bâtiment de ce type réalisé dans le pays. Long de 262 mètres pour un déplacement de 40.000 tonnes, le navire, mis à flot en 2013, doit être livré à partir de 2017. Il s’ajoutera au Vikramaditya (ex-Gorshkov) livré en 2014 après refonte par la Russie.
Le Vikramaditya (© : MARINE INDIENNE)
L'Hermione a été légèrement retardée, ce mercredi, par des conditions météo difficiles au niveau de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Son arrivée est malgré tout, toujours prévue, à 15 heures (19 heures en France) au sud de l'archipel français. Après un passage dans la collectivité d'outre-mer, la frégate prendra la direction de Brest avec un départ prévu le 24 juillet à 18 heures.
(B2) L’association Eurodéfense – France a publié, sous la signature de plusieurs anciens hauts responsables militaires, à la mi-juin, un appel à rédiger un « Livre Blanc de la Défense » en donnant des pistes sur le contenu de ce document comme les perspectives d’exploitation. Cet appel mérite d’être relayé alors que s’engage un débat qui devrait aboutir en juin prochain sur une nouvelle Stratégie européenne de sécurité (juin 2016).
« Les récentes évolutions du contexte de sécurité mondial fragilisent dangereusement le système de défense actuel des pays européens. L’augmentation des conflits et des menaces aux frontières de l’Europe, conjuguée à une baisse régulière et risquée des budgets de défense des pays européens depuis plus de 20 ans et à un désengagement inéluctable des Etats-Unis, en est principalement responsable. Cette situation incertaine incite à une mutualisation des forces et des capacités au sein de l’Union Européenne, mais force est de constater que la volonté politique des Etats a fait défaut jusqu’ici. (…)
La réalisation d’un Livre Blanc européen pour la sécurité et la défense marquerait une prise de conscience des insuffisances et des lacunes du dispositif de défense actuel de l’Europe. A l’abri de la puissance américaine dans l’Otan, les capacités d’action militaires individuelles de la plupart des Etats européens sont devenues marginales. Quant à leurs capacités d’action commune dans l’UE, celles-ci demeurent ridiculement faibles en regard de l’enjeu économique et patrimonial que représente l’Europe, conséquence notoire du déclin relatif de ses nations et de dépenses de défense insuffisantes, engagées de façon non coordonnée. Pourtant les Etats européens doivent faire face à des menaces et des risques largement communs, même si leurs priorités peuvent différer. Le retrait américain les met pourtant dans l’obligation de reprendre la responsabilité de leur défense, ce qu’ils ne peuvent assumer qu’en analysant ensemble leurs besoins et en mutualisant leurs efforts. C’est en jouant de l’addition de leurs capacités et de leurs complémentarités qu’ils pourront atteindre la masse critique nécessaire, devenue un critère central de la puissance dans un monde globalisé.
Un certain nombre d’obstacles doivent cependant être surmontés pour y parvenir. L’absence d’une véritable Politique étrangère commune vient au premier rang mais pourrait être partiellement comblée par un approfondissement des convergences entre Etats, dossier par dossier, dans le cadre d’une nouvelle analyse stratégique au niveau européen (d’ailleurs envisagée par la nouvelle Haute Représentante). Il faudra ensuite vaincre les réticences et les craintes des responsables nationaux, inquiets de devoir modifier leurs priorités pour ne pas étaler leurs divergences, de se trouver contraints par des positions agréées au niveau européen et de devoir justifier des options qui pourraient être vues par leurs concitoyens comme des abandons de souveraineté. L’hétérogénéité des cultures politiques et militaires des Etats européens et de leur conception de la puissance ne doit pas être sous-estimée, mais pourrait toutefois se réduire dans une analyse considérant l’UE comme une entité globale dont chaque Etat serait partie. Une telle analyse réveillerait sans doute le débat sur l’objectif recherché par la construction européenne et ses limites, mais aurait l’intérêt de clarifier la vision de nos concitoyens, notamment face aux fausses alternatives nationalistes. Quant à l’argument d’un affaiblissement de l’Otan résultant du renforcement des capacités européennes, celui-ci paraît totalement spécieux au moment où notre partenaire américain réclame un rééquilibrage du partage du fardeau de la sécurité européenne.
Des opportunités pour agir ?
En contrepoint, le nouveau paysage des menaces et des risques tout autour de l’UE et notamment dans son voisinage, offre des opportunités à saisir en faveur d’une approche européenne de la défense.
La prise en compte de ces risques de façon globale dans leur diversité et en fonction de leur dangerosité à l’échelle européenne permettrait de fixer des priorités, de mieux répartir les efforts entre les Etats, de jouer sur leurs complémentarités et donc d’améliorer le rapport coût/efficacité de la défense européenne. Le problème actuel des flux migratoires incontrôlés en Méditerranée donne une bonne illustration de ce besoin d’apporter des solutions au niveau européen.
Une telle approche favoriserait aussi la définition d’un meilleur partage des rôles entre Européens et Américains dans la défense de l’Europe mais aussi pour la défense de nos valeurs et la protection de nos intérêts communs au niveau mondial.
Elle permettrait d’identifier les capacités stratégiques que les Etats européens ne pourront acquérir individuellement dans l’avenir, mais indispensables à leur indépendance et leur liberté d’action (moyens spatiaux, transport stratégique, systèmes d’armes majeurs du futur…)
Quel contenu ?
Un Livre blanc européen devrait exprimer la volonté politique des Etats de l’UE, en accord avec leurs opinions publiques, de penser et d’organiser leur défense au niveau européen, sans que cela débouche obligatoirement sur un système de défense européen totalement intégré, (armée européenne).
Il devrait traiter en particulier de:
Avec des besoins, des ambitions et des capacités réévalués au niveau européen, il devrait montrer comment l’UE se prépare à prendre en compte le désengagement partiel des Etats-Unis et à redéfinir un partenariat transatlantique adapté aux réalités du 21ème siècle.
Les besoins capacitaires devraient être exprimés par finalité : anticipation, prévention, protection, intervention, dissuasion, en référence à l’autonomie stratégique recherchée.
Ouvrage court et pédagogique, il devrait être complété par des stratégies de mise en œuvre détaillées dans les domaines de la sécurité intérieure, de la sécurité extérieure, par régions du monde avec des priorités.
Un tel livre blanc devrait servir d’instrument de cohérence et d’optimisation au niveau européen, en étant un cadre de référence pour les livres blancs nationaux. Il ne devrait pas être un document technique, mais avoir une vocation pédagogique, être de portée générale et accessible au grand public.
Elément constitutif de l’approche globale de sa défense par l’UE, il permettrait la définition de stratégies régionales (par ex. Sahel, Corne de l’Afrique) et thématiques (par ex. stratégie de sécurité maritime, de cyberdéfense, énergétique ou le lien entre la PSDC et la politique de voisinage), l’organisation (commandement et contrôle), la réalisation des budgets nécessaires (par ex. PESC et Athéna), le corpus doctrinal, le plan de développement des capacités (CDP), en lien avec la sauvegarde d’une base industrielle et technologique et les engagements opérationnels envisagés. Le Livre blanc européen pourrait également établir le niveau de relation et de coordination souhaitable avec les grandes organisations telles que l’ONU, l’OSCE, l’OTAN ou l’Union africaine
Dans le climat actuel d’euroscepticisme, l’élaboration d’un Livre Blanc Européen pourrait être un exercice à vocation pédagogique salutaire permettant de faire prendre conscience à nos concitoyens, des défis sécuritaires posés aux pays membres de l’UE mais aussi de proposer des solutions possibles au niveau européen. Son but principal serait de clarifier les conditions permettant de renforcer concrètement la sécurité de tous les Etats et de leurs citoyens en développant leurs solidarités.
Général de corps d’armée (2s) Jean-Paul Perruche ; Ingénieur général de l’armement (2s) Patrick Bellouard ; Pierre Lépinoy ; Général de division (2s) Maurice de Langlois ; Béatrice Guillaumin ; Général de brigade(2s) Patrice Mompeyssin.
Télécharger la proposition détaillée d’Eurodéfense (pdf)
Am 16. Juni 2015 legte das High-Level Independent Panel on United Nations Peace Operations seinen Bericht vor. Das Gremium war im Oktober 2014 eingesetzt worden, um die Friedensmissionen der Vereinten Nationen einer umfassenden Prüfung zu unterziehen. Der nun veröffentlichte Report lässt sich als Appell lesen, die Kluft zwischen den hohen Erwartungen an Friedensoperationen und ihrem tatsächlichen Leistungsvermögen zu verringern. Diese Kluft, so die Sorge der Autoren, drohe künftig noch zu wachsen – in einer Zeit, in der VN-Kräfte vielfach an noch unbefriedete Konfliktorte entsandt würden, fast 40 Missionen mit 128 000 Angehörigen die Handlungsfähigkeit der VN strapazierten und die politische Unterstützung oft gering sei. In dem Bericht geht es eher um institutionelle und operative Folgerungen, nicht jedoch um eine Bilanz bisheriger Friedensoperationen. Was aber können solche Missionen überhaupt leisten, was haben sie erbracht, und wo liegen ihre Grenzen? Ein Blick auf die Erträge der einschlägigen empirischen Forschung liefert hier Antworten. Verglichen mit dem oft negativen Medientenor zu einzelnen Operationen fallen die Ergebnisse insgesamt durchaus positiv aus, wenn man die Erwartungen nicht zu hoch hängt.
High Representative and Head of the European Defence Agency Federica Mogherini paid her first visit to the EDA yesterday. She met with the Agency’s Management Board before giving an address to the staff.
During her visit to EDA, the High Representative was briefed on EDA activities including maritime surveillance, prioritisation and funding of research & technology, and support to CSDP operations.
“Today I was able to see first-hand some of the really important work you do. I am happy and proud to see how you are tackling the many challenges of European defence. In the current security environment, I want defence cooperation to be the rule, not the exception”, Federica Mogherini stressed in front of the European Defence Agency’s staff. “The EDA is providing the necessary impetus and means to make this a reality. Your collective role is vital. We are here for results and concrete achievements – and I know you deliver”, she added.
EDA Chief Executive Jorge Domecq met today with Gerald Klug, Austrian Minister of Defence and Sports, to exchange views on cooperation opportunities and Austria’s involvement in EDA projects.
”The European Defence Agency plays a significant role in the further development of the European Union’s Common Security and Defence Policy. All Member States benefit from the Agency’s coordinating role in various defence matters such as capability development or the promotion of defence-related research and technology. Austria participates in numerous projects of the European Defence Agency to help reduce EU military shortfalls and enhance the EU’s defence cooperation. The added value for Austria especially lies in the transfer of know-how”, said Minister of Defence Gerald Klug.
“Austria is an active member of the European Defence Agency, with the country being involved in activities as diverse as European Air Transport Fleet exercises and events, the European Armements Cooperation Course or the successful collaborative work carried out in the field of Counter-IED”, EDA Chief Executive Jorge Domecq stated after the visit. “We also welcome Austria’s participation in our Cyber Defence workstrand”, he added.
The visit in Austria is part of a series of visits by Mr. Domecq to all EDA Member States following his appointment as EDA Chief Executive at the beginning of 2015. So far, Mr. Domecq visited Spain, Lithuania, Latvia, the United Kingdom, Belgium, Germany, Portugal, the Netherlands, Ireland, France, Romania, Bulgaria, the Czech Republic, Slovenia, Croatia, Estonia, Poland, Slovenia, Greece, Cyprus and Finland, Sweden, Italy and Slovakia.
Unter Vermittlung der VN nähern sich Vertreter der libyschen Konfliktparteien einem Machtteilungsabkommen, das die Bildung einer Einheitsregierung vorsieht. Sollte es zu seiner Besiegelung kommen, so wird das Abkommen auf wackligen Füßen stehen. Denn es dürfte auf den Widerstand mächtiger Akteur/innen stoßen. Deutschland und die EU sollten sich mit verstärktem politischem Engagement um den Abschluss und die Umsetzung des Abkommens bemühen – sowohl gegenüber den Vertragsparteien als auch gegenüber jenen, die das Übereinkommen ablehnen oder nicht am Verhandlungstisch sitzen. Was gezielte Sanktionen betrifft, ist indes Vorsicht anzuraten. Internationale Akteurinnen und Akteure, die die Implementierung des Abkommens unterstützen wollen, sollten nicht nur die Forderungen einer Einheitsregierung berücksichtigen, sondern auch die in Libyen stark ausgeprägte Sensibilität gegenüber einer Einmischung von außen. Eine Präsenz ausländischer Truppen würde dem Abkommen schaden.