Dimanche 29 Novembre s’est tenue à Budapest, comme dans 57 autres villes à travers le monde, une Marche Mondiale pour le Climat. Ces mobilisations citoyennes en marge de la COP21 qui se déroule à Paris du 30 novembre au 11 décembre ont pour but de faire réagir les responsables politiques présents lors de ce sommet sur le climat et de leur signifier les inquiétudes de la société civile en matière de réchauffement climatique.
Mot d’ordre de la manifestation : le renouvellement par les énergies propres est 100% possible ! (Crédit Photo : Dániel Alföldi)
Ainsi, ce sont plusieurs centaines personnes qui se sont réunies dans la capitale hongroise ce week-end avec la ferme intention d’apporter leur contribution active à la mobilisation mondiale. Selon les organisateurs de la marche, ce chiffre apparemment modeste représenterait pourtant un bon taux de participation, si l’on considère que la COP21 ne retient pas beaucoup l’attention médiatique en Hongrie. Ainsi, le fait que le domaine public soit peu touché expliquerait que la société soit difficilement mobilisable pour des manifestations associées.
Il est à cet effet important de noter que la marche relève d’une initiative citoyenne, exempte de toute représentation partisane ou prise de position politique. D’après l’attachée de presse de la manifestation, Boglàrka Farkas, l’événement portait le message que les Hongrois ont la conviction que des décisions durables et positives seront prises à Paris et qu’elles seront bénéfiques non seulement à la Hongrie mais à l’Europe toute entière. Dans le cadre de cette manifestation, une pétition comportant les grandes recommandations des organisateurs a été rédigée en direction de la classe dirigeante.
Les feuilles aux couleurs automnales brandies par les manifestants symbolisaient une véritable lettre ouverte envoyée à la délégation hongroise et aux chefs d’État présents au Sommet de Paris (Crédit Photo : Dániel Alföldi).
« Par notre manifestation en ce jour, nous avons montré qu’à la place des mots, nous attendons des actions concrètes également de la part des décideurs politiques ! Aujourd’hui, nous avons, tous ensemble, envoyé le message à notre délégation hongroise à Paris, de se battre pour la réalisation d’un accord juste et global; mais aussi que nos politiques représentent en Hongrie l’importance de l’efficacité énergétique et de l’utilisation des sources d’énergies renouvelables »,
a déclaré Bence Gosztonyi, le principal organisateur de l’action civile de Budapest.
Toutefois, si l’on considère les prises de position de Viktor Orbàn en matière d’écologie, on peut émettre un sérieux doute sur la réalisation concrète de ces recommandations. En effet, le gouvernement hongrois est accusé par le LMP (Lehet Màs a Politika), le parti écologiste affilié au Parti vert Européen, d’immobilisme en matière de décisions concrètes concernant l’environnement.
Selon la porte-parole du parti, Bernadett Szél, « la position du gouvernement hongrois est que le pays a déjà réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 36%. De ce fait, ses dirigeants ne souhaitent pas prendre de nouvelles mesures ». Néanmoins, ces chiffres dateraient des années 1990, à la chute du communisme en Hongrie et à la fin de l’industrie lourde, donc le gouvernement actuel n’en serait pas responsable.
« On ne peut pas se cacher simplement derrières les chiffres, il s’agit de faire de réels pas en avant en matière de développement durable, parce que c’est l’intérêt de la Hongrie, indépendamment des accords internationaux »,
affirme encore Bernadett Szél qui attend du gouvernement hongrois qu’il prenne de réelles mesures allant dans le sens d’avancées effectives dans l’amélioration de l’efficacité énergétique et dans le domaine des énergies renouvelables. Elle ajoute qu’ « avec les programmes d’efficacité énergétique, nous pourrions créer de nouveaux emplois, tout en réduisant la dépendance du pays ».
Pour ce qui est de la Hongrie et de sa participation à la COP21, son poids économique est éclipsé par d’autres pays présents au sommet comme l’Allemagne ou la France. Ainsi, il est clair que sa contribution aux engagements de l’Union Européenne de réduire de 40% son émission de gaz à effet de serre restera modeste.
Cependant, le Hongrie ne peut pas rester en dehors de ce mouvement écologique mondial et c’est bien ce à quoi veillent les bénévoles, les représentants d’organisations environnementales tels que Greenpeace Hungary, certains partis politiques avec en première ligne le LMP ou encore la société civile comme vient d’en témoigner la mobilisation à Budapest.
Par Suzanne Tisserand.
December 5-én, szombaton kezdetét vette az új gyermektámogatási programunk. Ezúttal az ugandai St. Kizito árvaház lakóinak keresünk jelképes örökbefogadó szülőket, akik támogatásukkal biztosítják számukra mindennapi szükségleteiket és az iskoláztatást.
Die Reform einer Verfassung ist ein transformativer, alle gesellschaftlichen Interessen betreffender Prozess, durch den Normen und Regeln angepasst werden, um Institutionen zu stärken und in die Lage zu versetzen, gegenwärtigen Herausforderungen zu begegnen. Ein Land kann berechtigterweise erwarten, dass seine Regierungsform einer Überprüfung unterzogen wird.
Die Annahme von Bestimmungen, die nur für eine einzelne Person gelten, beeinträchtigt jedoch die Glaubwürdigkeit der Verfassungsreform, da sie den Grundsatz demokratischen Wandels nach Artikel 23 der Afrikanischen Charta für Demokratie, Wahlen und Staatsführung untergräbt. Die unlängst vom Parlament gebilligten Änderungen der Verfassung Ruandas würden – sollten sie durch ein Referendum bestätigt werden – diese Situation entstehen lassen.
Die EU unterstützt mit Nachdruck den Grundsatz des demokratischen Wandels auf der Grundlage transparenter, integrativer und demokratisch rechenschaftspflichtiger Prozesse nach Maßgabe der Afrikanischen Charta. In Ländern, in denen die Amtszeitbegrenzung konsequent eingehalten und ein Wandel ermöglicht wurde, hat dies die Gesellschaft gestärkt und die Institutionen glaubwürdiger gemacht. Dafür gibt es auf dem Kontinent zahlreiche Beispiele.
In dieser Hinsicht wird sich die EU weiterhin dafür einsetzen, Frieden und Wohlstand in der Region der Großen Seen zu unterstützen, und sieht der Fortsetzung des Dialogs mit der Regierung Ruandas erwartungsvoll entgegen.
Johan Van Overtveldt, Belgium's finance minister, has vowed to fight Vestager
Margrethe Vestager, the EU’s competition chief, is regularly in the headlines for her corporate tax battles with big US companies: Google, Amazon, Apple and now McDonald’s. But don’t overlook her investigation into Belgium’s tax perks scheme for multinationals. A verdict appears to be imminent, and the repercussions will be felt well beyond the country of 11m.
Earlier this week, Johan Van Overtveldt, finance minister, told the De Standaard daily that Belgium was “highly likely” to have to claw back €700m from companies that have benefited from Belgium’s special tax incentives package.
Van Overtveldt is promising to resist Vestager’s tax justice campaign, but she isn’t a commissioner to change her mind too quickly.
Read more(B2) La frégate allemande Augsburg (F-213) va intégrer le groupe d’action navale créé autour du porte-avions Charles-de-Gaulle chargé des frappes en Syrie. La marine allemande vient de le confirmer. Le Bundestag — la chambre des députés allemands — a autorisé aujourd’hui (4 décembre) l’engagement de la Bundeswehr pour soutenir les actions de la France contre l’organisation de l’Etat islamique (Daech) en Syrie ou en Irak.
Une démarche de solidarité
Très clairement, les Allemands affichent, en effet, que cet engagement vient en soutien de la France « dans le cadre du devoir d’assistance entre les Etats membres de l’Union européenne en vertu de l’article 42.7 du traité UE » et de la résolution 2249 des Nations-Unies du 20 novembre qui enjoint à toutes les nations, « de prendre les mesures nécessaires » pour lutter contre Daech en Syrie et en Irak. Au niveau national, c’est l’article 24 (2) de la Loi fondamentale qui prévoit les règles d’un système de sécurité collective mutuelle qui est applicable.
Reconnaissance, ravitaillement, marine et satellites
L’engagement allemand comprend l’utilisation d’avions Tornado (sans effectuer de bombardements), mais équipés de systèmes de repérage RecceLite, de ravitailleurs en vol type Airbus A330 MRTT, pour ravitailler en pétrole les raids assurés par les Français (ou les autres avions de la coalition notamment Britanniques), ainsi qu’une frégate et un ravitailleur. En tout 1200 hommes : 150 pour le ravitaillement en vol, 400 à 500 pour la reconnaissance et la surveillance, 300 pour la protection en mer et 50 personnel supplémentaire de soutien.
Une démarche préparée étroitement entre les deux marines
« Peu de temps après les attentats de Paris je suis allé voir mon collègue français, l’amiral Bernard Rogel. Je suis certain que notre contribution est considérée en haute estime en France » raconte le vice-amiral Andreas Krause, l’Inspecteur en chef de la marine. Ce qui confirme officiellement les remarques d’un haut responsable allemand de la défense qui, en off, nous indiquait, dès le 17 novembre, que des discussions seraient entamées de façon intensive entre les différents niveaux franco-allemands, diplomatiques et militaires dans les jours prochains pour une décision dans les 15 jours. Les Allemands ont tenu parole ! (lire : La clause de défense mutuelle activée. Les alliés se mobilisent. Une première historique).
Un engagement délibéré
Les Allemands ne cachent pas l’objectif de cette opération « Il est extrêmement important que la Marine combatte du côté des Occidentaux contre la violence barbare des groupes terroristes islamistes » assure ainsi le vice-amiral Krause. « Les attaques en Tunisie, Turquie, le Liban, contre la Russie et surtout à Paris ont montré que le Groupe terroriste de l’Etat islamique va bien au-delà de la zone actuellement contrôlée par lui dans les régions en Syrie et en Irak mais constitue aussi une menace mondiale pour la paix et la sécurité publique » indique le communiqué de la marine allemande.
Auprès du Charles de Gaulle de la Méditerranée à la mer d’Arabie
La frégate Augsburg (F-213) se trouve aujourd’hui en Méditerranée centrale, engagée dans l’opération européenne contre les trafiquants en Méditerranée EUNAVFOR Med / Sophia mais va être remplacée, dans cette fonction, par le chasseur de mines Weilheim qui a déjà intégré la force européenne il y a quelques jours. Le mandat donné à ce navire ne sera pas limité à la zone actuelle du porte-avions français. Il aura pour zone d’action « principalement la zone maritime de la Méditerranée orientale, du golfe Persique, de la mer Rouge et des mers environnantes ». Elle va donc rejoindre très rapidement, le Charles de Gaulle, dans « les tous prochains jours », dit-on à la marine allemande. Puis elle passera, par le canal de Suez, en mer d’Arabie, où « les avions français continueront leur engagement ».
Un navire ravitailleur
La marine allemande a l’habitude de l’accompagnement des portes-avions et est plutôt bien préparée à cette tâche. A plusieurs reprises, ses frégates ont assuré la protection des porte-avions américains, notamment dans le Golfe. Un navire de soutien et ravitaillement de la classe Bremen devrait également se joindre au Groupe d’action navale. Deux autres navires européens sont déjà engagés aux côtés du Charles-de-Gaulle, la frégate anti-aérienne britannique HMS Defendeur (D-36) et la frégate belge Leopold Ier.
Les satellites à la rescousse
L’Allemagne met également à disposition de la France son système de satellites SAR-Lupe. Il est complémentaire au système (français) de satellites Hélios, qui fournit des images (photographiques) optiques. SAR-Lupe permet, en effet, d’avoir « des images radar en trois dimensions de l’espace, totalement indépendantes de la lumière du jour et la météo ». Les deux systèmes « se complètent mutuellement pour former une image complète de la situation » affirme-t-on à Bonn, où se trouve la station de contrôle des cinq satellites SAR-Lupe déployés.
(NGV)
Lire aussi :