You are here

Feed aggregator

Régionales : Calmels bouscule les certitudes du sortant Rousset

Le Figaro / Politique - Fri, 04/12/2015 - 17:59
AQUITAINE-LIMOUSIN-POITOU-CHARENTES - Président depuis 1998, le socialiste Alain Rousset a vu grandir ces dernières semaines la menace constituée par la protégée d'Alain Juppé, Virginie Calmels.
Categories: France

Régionales : les signes d'une abstention forte

Le Figaro / Politique - Fri, 04/12/2015 - 17:57
Les attentats, le chômage et le fait que cette élection soit la dernière avant la présidentielle de 2017 suffiront-ils à contrarier une forte tendance abstentionniste? C'est un des enjeux de ce scrutin.
Categories: France

Eric Deroo : « Les politiques se servent des vertus militaires de la France... »

Blog Secret Défense - Fri, 04/12/2015 - 17:55
« ... pour faire oublier qu’ils ont été incapables d’éviter des attaques terroristes»
Categories: Défense

Régionales : Philippe Richert s'emploie à résister à Philippot

Le Figaro / Politique - Fri, 04/12/2015 - 17:52
ALSACE-CHAMPAGNE-ARDENNES-LORRAINE - L'ex-ministre de Nicolas Sarkozy voit son score s'effriter dans les derniers sondages, aux dépens du porte-parole du Front national.
Categories: France

Dans l’Opinion : Hollande sur le Charles de Gaulle - où en est la « grande coalition » militaire ?

Blog Secret Défense - Fri, 04/12/2015 - 17:49
Le président de la République a effectué ce vendredi une visite surprise sur le porte-avions au large de la Syrie. Beaucoup de com’ pour faire oublier la timidité de la réaction militaire, notamment des Européens malgré les décisions allemandes et britanniques
Categories: Défense

Dans l’Opinion : les Danois disent non à plus d’Europe

Blog Secret Défense - Fri, 04/12/2015 - 17:43
Lors du référendum de jeudi, une majorité d’électeurs a repoussé l’idée de plus de coopération en matière policière et judiciaire.
Categories: Défense

La Grèce appelle l’Europe au secours. Il était temps !

Bruxelles2 - Fri, 04/12/2015 - 17:30

Déploiement d’officiers de Frontex en 2012 à la frontière grèco-turque (crédit : Frontex / Archives B2)

(B2) Il aura fallu un peu de temps et quelques articles de presse, toute comme la menace d’une sortie de Schengen (agité en sous-main par la Commission européenne par le biais de quelques fuites savamment organisées dans plusieurs quotidiens nationaux). Finalement Athènes a décidé de demander l’aide de l’Europe.

Le mécanisme de protection civile déclenché

La Grèce a activé aujourd’hui le mécanisme de protection civile de l’UE demandant un soutien matériel pour faire face à l’afflux des réfugiés et des demandeurs d’asile dans le pays. La grèce a besoin en toute urgence de tentes, de générateurs, de lits, d’équipements sanitaires et des trousses de premiers soins d’urgence. Cette aide est coordonnée par le Centre des interventions d’urgence de la Commission (CESU), en étroite liaison avec les autorités grecques et les autres Etats.

Un nouvelle opération à la frontière de la Macédoine

Athènes a également approuvé aujourd’hui le plan opérationnel (OpPlan) d’une nouvelle opération de l’Agence frontex, qui sera déployée à la frontière entre la Grèce et l’ancienne République yougoslave de Macédoine, où l’agence aidera avec l’enregistrement des migrants. Le déploiement d’agents supplémentaires débutera la semaine prochaine.

Un renfort de gardes-frontières en mer Egée

Enfin, la Grèce a déposé aujourd’hui une demande formelle de déploiement d’une équipe d’intervention rapide aux frontières (RABIT) pour fournir un renfort immédiat de garde-frontières dans les îles de la mer Égée. Frontex va maintenant traiter la demande comme une question de priorité.

Plus de 50.000 personnes passent en Grèce

Plus de 50.000 personnes ont cherché refuge en Grèce depuis le 1er novembre (en provenance essentiellement de la Turquie). Soit un rythme moyen de 1600 personnes par jour. Ce rythme – selon nos informations – a décru de façon notable depuis le sommet tenu avec la Turquie et l’octroi d’une facilité de 3 milliards d’euros. Ankara semble ainsi avoir décidé de contrôler un peu plus sa frontière et de mettre fin au laissez-aller des derniers mois. Une pratique assez régulière de la Turquie, semble-t-il si on en croit les diplomates européens.

L’article 222 du Traité déclenchable

On peut se demander vraiment dans les conditions auxquelles fait face la Grèce s’il n’y avait pas matière à déclencher la clause de solidarité de l’article 222 du Traité (1). Selon le texte, un État membre — affecté par une catastrophe, d’origine humaine, peut invoquer cette clause « s’il estime, après avoir exploité les possibilités offertes par les moyens et les instruments existants, tant au niveau national qu’à celui de l’Union, que la situation dépasse manifestement les capacités de réaction dont il dispose ». On se trouve manifestement dans cette hypothèse. La seule question est de savoir si la Grèce a « exploité » tous les instruments existants au niveau de l’Union européenne. Force est de reconnaître que non. La demande de déclenchement du mécanisme de protection civile, faite seulement aujourd’hui par Athènes, le prouve…

(NGV)

(1) Lire aussi : Déclencher la clause de solidarité. Une clause envisagée par Paris après les attentats du 13 novembre, la France ayant finalement tranché pour une approche plus intergouvernementale et militaire avec l’article 42.7 (lire :  La France peut-elle déclencher une clause de solidarité de ses alliés ? Quel intérêt ?)

Categories: Défense

Le seul moyen d'arrêter le FN, c'est de fusionner les listes - L'édito de Christophe Barbier

L`Express / Politique - Fri, 04/12/2015 - 17:15
Marine Le Pen sera sans doute en tête du premier tour des régionales ce dimanche. La gauche et la droite peuvent-elles encore faire quelque chose? Il y a aussi de l'injustice dans l'affaire Bernard Tapie, mais c'est à lui de dire la vérité sur ce qu'il s'est passé à l'époque. Enfin, la fusillade aux Etats-Unis montre que la radicalisation concerne le monde entier. L'édito de Christophe Barbier.
Categories: France

Alliances et rivalités au Moyen-Orient : les poupées russes de Kafka

EU-Logos Blog - Fri, 04/12/2015 - 17:07

http://www.sergeadam.net

À l’heure où le Président français, François Hollande, parle de constituer une « coordination internationale la plus étroite possible » (et non plus une « coalition unique ») contre le mal-nommé État islamique en Syrie et en Irak, qu’en est-il réellement de ses chances de succès ? C’est en effet dans un exercice de haute voltige que s’est lancé le Président français : réunir l’axe sunnite (Turquie, États-Unis, Arabie Saoudite, Union européenne) et l’axe chiite (Russie, Iran, Irak,) du Moyen-Orient. De plus, Daech bénéficie de complicités nombreuses dans le monde sunnite, d’autant plus difficiles à interrompre qu’elles sont inavouées. La victoire sur l’EI s’annonce difficile.

Afin de susciter l’adhésion, F. Hollande va devoir proposer un plan de transition politique et de reconstruction de la société syrienne et de son État, comme cela a manqué jusqu’à présent dans les interventions occidentales au Moyen-Orient. Il doit aussi réorienter sa stratégie : abandonner la rhétorique du « ni-ni » (ni Bachar ni Daesh) pour établir une hiérarchie des priorités. La disparition de ces deux acteurs reste souhaitable pour la France sur le long-terme, mais ne se jouera pas sur le même plan : le combat contre Bachar el-Assad est politique, le combat contre l’EI est militaire.

Les acteurs régionaux : alliés malaisés et frileux

Les pays du Moyen-Orient se retrouvent de facto engagés dans le conflit, mais pour des raisons différentes. En particulier, la question du maintien ou de la destitution de Bachar el-Assad s’avère particulièrement clivante. Cette question cristallise en fait le conflit identitaire et culturel entre sunnisme et chiisme au sein de l’Islam. Mais pour Béligh Nabli, directeur de recherche à l’IRIS, il ne faut pas s’y tromper : souvent, les conflits identitaires, religieux ou culturels sur le pourtour de la Méditerranée, cachent en réalité des intérêts beaucoup plus « terre à terre » de rivalités pour le pouvoir. Les syriens se retrouvent ainsi, malgré eux, au cœur des guerres d’influence et de pouvoir de leurs voisins.

Turquie – ce pays partage ses frontières avec la Syrie et l’Irak, et accueille actuellement 2 millions de réfugiés syriens (dont 500 000 dans des camps à la frontière). Il soutient depuis le début les groupes d’opposants à el-Assad, et fait du départ du dictateur une condition sine qua non de sa participation à toute coordination des forces armées. L’influence d’Ankara dans la région pâtie en effet de la présence au pouvoir du dictateur syrien d’obédience alaouite (branche chiite). Les turcs craignent plus que tout de voir celui-ci se refaire une légitimité sur le dos de la coalition anti-EI. Par ailleurs, la Turquie est le pilier de l’OTAN au Moyen-Orient et dispose, au sein de ce groupe, de la deuxième meilleure armée derrière les États-Unis. Les occidentaux souhaitent voir cette capacité militaire mise à profit par l’envoi de troupes au sol. Pour le moment, Ankara a autorisé les avions de la coalition à décoller depuis sa base à Adana. Cependant, l’attitude ambiguë de la Turquie rend les négociations difficiles : il est évident que le gouvernement ferme les yeux sur l’intense trafic d’hydrocarbures en provenance de l’EI et souhaite clairement profiter de la situation pour « régler le problème kurde ». Enfin, le bombardement d’un avion russe à la frontière turco-syrienne le 24 novembre a attisé les tensions déjà grandes entre Moscou, pilier du soutien à Bachar el-Assad, et Ankara. Cette situation pourrait pourtant ne pas durer : les attentats de l’EI en juillet et octobre dernier en Turquie lui ont fait prendre conscience que sa complaisance envers l’EI devenait dangereuse.

Les kurdes – l’alliance avec les kurdes est une des rares qui fasse l’objet d’un consensus, si ce n’est la résistance acharnée de la Turquie. Ils ont su négocier un accord de non-agression avec l’armée syrienne et se sont alliés à la Russie (ils ont soutenu l’intervention de l’aviation russe fin septembre). En fait, ils se concentrent exclusivement sur l’objectif de la destruction de Daesh, ce qui a l’avantage d’éluder les questions concernant le sort à réserver à Bachar el-Assad. De plus, ils constituent une force militaire terrestre particulièrement intéressante pour les occidentaux, notamment au vue de la frilosité de la Turquie à être un pilier de la coopération sur le front nord de la Syrie. Ils sont aussi les seuls à pouvoir perturber le trafic d’hydrocarbures face à la passivité de la Turquie (40% à 50% des revenus de l’EI). Enfin, les kurdes sont des alliés particulièrement fiables dans la mesure où ils souhaitent ardemment profiter de leur victoire contre l’EI pour améliorer la visibilité et la légitimité de leur cause à l’échelle internationale (obtenir justice pour les persécutions turques et une certaine autonomie politique). Mais il ne faudra pas compter sur eux pour mener une incursion jusqu’à Raqqa, ville en grande majorité arabe, qui n’est pas revendiquée par les kurdes.

Daesh se situe à la confluence de plusieurs mouvements : entre la majorité chiite et la minorité sunnite en Irak ; entre la minorité chiite dont est issu Bachar el-Assad et la majorité sunnite de la population en Syrie ; au cœur de la guerre d’influence entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite wahhabite (sunnite), enfin, dans une série de conflits entre la mouvance djihadiste et les pouvoirs en place, du Mali à l’Egypte.

Iran – le régime chiite de l’ayatollah Ali Khamenei soutien ses homologues au Moyen-Orient (Bachar al-Assad en Syrie depuis 2000 et Nouri al-Maliki en Irak depuis 2006) dans le cadre d’une stratégie d’influence, fortement soutenue par Moscou depuis les années 1990 (« axe Moscou-Téhéran »). Le jihadisme sunnite incarné par l’EI représente donc un ennemi « naturel ». Son soutien politique, matériel et financier à Bachar el-Assad participe aussi d’une stratégie pour briser le « cordon sanitaire sunnite » soutenu par l’Arabie Saoudite et les occidentaux. S’immiscer dans le conflit syrien correspond enfin à ses ambitions de devenir un « gendarme du Moyen-Orient ». Un renforcement de son rôle dans la région déjà confirmé par la reprise des discussions avec les États-Unis.

Pays du Golfe (Bahreïn, Qatar, Émirats arabes unis, Koweït) – ils assurent un soutien logistique, autant aux rebelles modérés qu’aux islamistes sunnites, afin d’obtenir le départ du dictateur syrien. La proximité géographique avec l’EI menace directement leur intégrité territoriale, mais menace aussi el-Assad à leur avantage. Pour s’assurer de leur soutien dans la lutte contre l’EI (mieux contrôler les flux financier de la région), les occidentaux devront donc garantir en contrepartie le départ d’el-Assad. Toutefois, des accusations de financement du terrorisme sunnite (y compris l’EI), ou à défaut de laxisme, ont entamé la confiance des occidentaux.

Arabie Saoudite – ce pays souhaite avant tout lutter contre l’extension de l’influence de l’Iran (régime chiite) au Moyen-Orient, surtout depuis la fin de l’isolement international de Téhéran (signature de l’accord de non-prolifération nucléaire avec l’UE, accompagnée de la levée des sanctions économiques et financières). Ainsi, elle dirige actuellement une coalition arabe sunnite contre la rébellion houthiste dans l’ouest du Yémen, en faveur de laquelle elle soupçonne une aide indirecte de Téhéran. Rechercher la destitution de Bachar el-Assad (banche du chiisme) poursuit le même objectif. Dans ce contexte, l’EI est une priorité secondaire, mais bien réelle. Abou Bakr al-Baghdadi, « calife » de l’EI, concurrence directement la monarchie spirituelle saoudienne. Il entend renverser son roi, qu’il dénonce comme un « usurpateur ». De plus, la proximité idéologique entre les deux régimes sunnites rend la jeunesse saoudienne plus vulnérable à la propagande de l’EI. Riyad a bien conscience de cette menace, et entend désormais s’opposer à l’expansion de l’EI. Toutefois, habituée des méthodes discrètes, l’Arabie Saoudite préfère agir en fournissant armes et argent aux groupes rebelles menacés autant par l’EI que par el-Assad (modérés pro-occidentaux comme islamistes radicaux).

Il est probable que le conflit syrien ne pourra être résolu qu’avec une solution diplomatique globale aux différents conflits au Moyen-Orient (Yémen, Irak, Syrie) à travers lesquels l’Iran et l’Arabie Saoudite ne cessent de s’opposer

Quid d’une intervention terrestre ? – Les européens, les américains et les russes, qui possèdent tous des intérêts dans la région, ne peuvent pas se permettre une intervention terrestre. Les leçons des précédentes interventions dans la région (Irak, Afghanistan, Lybie) sont claires : ce serait fournir à Daesh un excellent prétexte pour dénoncer les « croisés occidentaux ». Au contraire, des troupes au sol sunnites (kurdes, turques, saoudiennes, …) permettraient de marquer la rupture au sein de l’Islam entre l’idéologie sunnite radicale de l’EI et celle des musulmans modérés (à l’exclusion peut-être du wahhabisme saoudien). Prudence toutefois, le résultat pourrait être inverse : brouiller les lignes et aggraver le chaos. De plus, il ne suffit pas de vaincre les forces de l’opposition pour installer un climat politique favorable à la reconstruction de l’État et à l’enracinement de la démocratie. Une occupation militaire du territoire pendant encore plusieurs années sera nécessaire, le temps de pacifier la société et former les fonctionnaires. Or, une occupation par une force étrangère sur le long-terme a tendance, au contraire, à nourrir les tensions. Le nécessité de rallier les pays du Golfe et de la Turquie est particulièrement importante à cet égard.

Les « grandes puissances » mondiales : acteurs déterminés aux vues antagonistes

Béligh Nabli (IRIS) indique que la Méditerranée demeure un espace géopolitique important au 21e siècle pour plusieurs raisons : il s’agit d’un espace à la jonction de trois continents, de diverses cultures et civilisations, et un espace au cœur du commerce mondial, y compris des produits aussi primordiaux que les hydrocarbures. C’est pourquoi elle est au cœur de la politique extérieure des États-Unis et de la Russie. La Chine elle-même tend à repenser sa présence militaire au Moyen-Orient du fait de sa dépendance, qui ne pourra que s’aggraver avec un développement économique exponentiel, aux importations d’hydrocarbures.

« Souvent désigné comme une guerre civile, le conflit syrien a pourtant une dimension internationale plus que significative. Au-delà des combattants djihadistes étrangers omniprésents dans les rangs insurgés, nombre de puissances étrangères tentent de tirer profit géopolitiquement des hostilités. Sur le dos, sans doute, des Syriens eux-mêmes » (Erin Cunningham)

Russie – la Russie s’avère un adversaire diplomatique redoutable. Combattre l’EI, c’est protéger le pouvoir de Bach el-Assad. Protéger Bachar el-Assad, c’est placer les européens dans une situation insoutenable et potentiellement paralysante : l’Ukraine ou la Syrie, les européens seront forcément perdants sur un tableau. C’est pourquoi V. Poutine n’a pas hésité à exiger la levée des sanctions européennes contre Moscou dans le contexte de la crise ukrainienne pour cesser les frappes contre les forces d’oppositions syriennes. Par ailleurs, le soutien indéfectible de la Russie à Bachar el-Assad doit permettre d’affaiblir la Turquie, État avec lequel elle est en rivalité depuis des siècles. Cette dernière soutient les musulmans sunnites dans le Caucase pour affaiblir la Russie et réduire sa sphère d’influence orthodoxe. Or, Ankara se trouve aujourd’hui rejointe sur le plan des intérêts par l’EI : dans une vidéo de septembre 2014, ce dernier menaçait de « libérer la Tchétchénie et le Caucase par la grâce d’Allah ». Combattre l’EI et soutenir Bachar el-Assad, c’est donc aussi éviter la résurgence des mouvements djihadistes sunnite dans le Caucase, aux revendications indépendantistes affirmées. Ou comment faire d’une pierre deux coups. Ceci bien considéré, un premier terrain d’entente a pu être trouvé entre les États-Unis, la France et la Russie dans la lutte contre Daesh : couper les ressources financières que l’EI tire du pétrole et accroître l’échange d’information. En échange, la Russie épargne les forces luttant contre Daesh. Il est probable que V. Poutine négociera le maintien de Bachar el-Assad lorsque vainqueurs et vaincus se retrouveront à la table des négociations. Autrement dit, si la lutte contre Daesh est la grande priorité, c’est que le changement de régime de Bachar el-Assad peut être différé. Il n’est pas exclu non plus que la Russie abandonne el-Assad si les occidentaux lui présentent un successeur favorable à ses intérêts. De la realpolitik dans toute sa splendeur.

Chine – La connivence entre la Chine et la Russie n’est pas un secret. Leurs relations diplomatiques se sont particulièrement renforcées depuis le début de la crise ukrainienne, et la Chine a, jusqu’à présent, toujours appuyer le veto de la Russie au Conseil de Sécurité de l’ONU. Soutenir la stratégie de V. Poutine en Syrie représente une occasion de plus pour la Chine de s’ériger en partenaire de confiance. Un « front de refus » russo-chinois solide pour résister aux pressions occidentales, et particulièrement américaines. Malgré tout, la Syrie, en tant que telle, est un sujet secondaire pour les chinois. Leur principal intérêt reste de s’opposer à toute logique d’ingérence : ne pas se mêler des affaires des autres pour qu’ils en fassent autant.

États-Unis – les États-Unis disposent de la meilleure armée de l’OTAN, et d’une des meilleures au monde. Ils peuvent assurer la surveillance de masse des communications locales des djihadistes de l’EI et disposent d’images satellitaires et aériennes de la zone irako-syrienne indispensables pour assurer des bombardements précis. Ils sont donc essentiels à la coalition. Mais plus que la Syrie, l’élément qui pèse de tout son poids dans les décisions américaines, c’est la sécurité d’Israël. Ceci étant dit, la « guerre contre le terrorisme » de G. W. Bush a profondément décrédibilisé la possibilité d’envoyer les boys sur le sol arabe et a rendu l’opinion publique américaine particulièrement réticente à toute implication directe dans le conflit syrien. Bien que la région reste stratégique de plusieurs points de vue (hydrocarbures, commerce international), les américains ne souhaitent plus être en première ligne. Et même un soutien indirect aux rebelles est un sujet sensible : dans les années 1980, en armant les rebelles afghans qui luttaient contre les soviétiques, les décideurs américains contribuaient à la naissance d’Al-Qaïda. D’où la très grande prudence de B. Obama.

Lauriane Lizé-Galabbé

 

Pour en savoir plus

Pour visionner l’interview de Béligh Nabli, spécialiste de la Méditerranée  et directeur de recherche à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) (19 novembre 2015)
(FR)
http://www.iris-france.org/66746-geopolitique-de-la-mediterranee-2/

Pour en savoir plus sur les avantages et les limites de la lutte armée contre Daesh, consulter l’article de Telos intitulé « Faut-il parler de guerre contre le terrorisme ? » (24 novembre 2015)
(FR )
http://www.telos-eu.com/fr/vie-politique/faut-il-parler-de-guerre-contre-le-terrorisme.html

Pour mieux comprendre la position turque, consulter l’article du Temps intitulé « Ankara, allié nécessaire mais réticent de la « grande coalition » » (24 novembre 2015)
(FR)
http://www.letemps.ch/2015/11/24/ankara-allie-necessaire-reticent-grande-coalition

Pour en savoir plus sur la position e la Turquie vis-à-vis de ses alliés occidentaux, consulter l’article de l’IRIS intitulé « Turquie : quelle stratégie face à l’État islamique ? » (20 novembre 2015)
(FR)
http://www.iris-france.org/66929-turquie-quelle-strategie-face-a-letat-islamique/

Pour en savoir plus sur la position de l’Iran vis-à-vis de la coalition internationale et les intérêts occidentaux à son égard, écouter l’interview de Thierry Coville, spécialiste de l’Iran et chercheur à l’IRIS (23 novembre 2015)
(FR)
http://fr.radiovaticana.va/news/2015/11/23/la_russie_et_liran_alli%C3%A9s_de_circonstances_dans_le_conflit_syrien/1189020

Pour en savoir plus sur la dimension internationale du conflit syrien et ses enjeux géopolitiques (citation), consulter l’article intitulé de JolPress « Un conflit international, pas une guerre civile » (17 août 2012)
(FR)
http://www.jolpress.com/article/syrie-etats-unis-iran-bachar-al-assad-conflit-international-pas-une-guerre-civile-812692.html

Pour en savoir plus sur la stratégie de Poutine au Moyen-Orient, et le retournement de situation géopolitique avant-après le 13 novembre, consulter l’article de Telos intitulé « Passions impériales » (25 novembre 2015)
(FR)
http://www.telos-eu.com/fr/globalisation/politique-internationale/passions-imperiales.html

Pour en savoir plus sur les intérêts de la Chine dans le conflit syrien, consulter l’article du RFI intitulé « Syrie : le pragmatisme de la diplomatie chinoise » (6 septembre 2013)
(FR)
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130906-syrie-diplomatie-chine-pragmatisme/


Classé dans:RELATIONS EXTERIEURES Tagged: attentats, Chine, Hollande, Iran, Russie, Syrie, Turquie
Categories: Union européenne

Pour le maire de Thessalonique, "une catastrophe humanitaire" se prépare à la frontière macédonienne

Coulisses de Bruxelles - Fri, 04/12/2015 - 16:58

REUTERS/Yannis Behrakis

De passage à Thessalonique, pour une conférence autour de mon documentaire «Grèce, le jour d’après», j’ai rencontré son maire, Yiannis Boutaris. Il tenait à avertir les Européens de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les migrants bloqués à la frontière macédonienne. Mon récit est ici (et c’est gratuit, enjoy).

Categories: Union européenne

COP21 Conference in Paris

Foreign Policy Blogs - Fri, 04/12/2015 - 16:52

Photo: Arc2020

As the 21st Conference of Parties begins this week in Paris, for the first time in years, the prospect for serious, substantive international progress on climate issues is not bleak.

China and the U.S., the world’s two biggest carbon emitters, are more or less on the same page, looking to reduce emissions, if for very divergent reasons.

In my latest video, I take a look at what’s going on at COP21.

 

Federica Mogherini főképviselőnek az Európai Unió nevében tett nyilatkozata a ruandai alkotmány módosításáról

Európai Tanács hírei - Fri, 04/12/2015 - 16:50

Az alkotmányos reform olyan átalakulási folyamat, amelyben valamennyi társadalmi érdeket képviselni kell. A cél a normák és a szabályok módosítása annak érdekében, hogy az intézmények napjaink kihívásaira megerősödve és felkészültebben tudjanak reagálni.  A nép részéről jogos elvárás, hogy változtathasson a kormányzáson.

Ugyanakkor ha olyan rendelkezéseket fogadnak el, amelyek csak egyetlen személyre vonatkoztathatók, azzal gyengítik az alkotmányos reformfolyamat hitelességét. Ez ugyanis aláássa a demokráciáról, a választásokról és a kormányzásról szóló afrikai charta 23. cikkében meghatározott, demokratikus kormányváltás elvét. A ruandai alkotmánynak a parlament által nemrég jóváhagyott módosításai ilyen helyzetet idéznének elő, amennyiben azokat népszavazás útján is megerősítik.  

Az EU határozattan támogatja a demokratikus átmenet elvét, ha az átmenet az afrikai chartában foglaltak szerint átlátható, inkluzív és elszámoltatható folyamatokra épül.  Azokban az országokban, amelyek következetesen tiszteletben tartották a hivatali időkre vonatkozó korlátozásokat, és lehetőséget adtak a változásra, megerősödött a társadalom rezilienciája, az intézmények pedig hitelesebbek lettek.  Számos példát hozhatunk erre az afrikai kontinensen.  

Az EU ezzel összefüggésben továbbra is elkötelezetten támogatja a Nagy-tavak régiójában a békét és a jólétet, és várakozással tekint a ruandai hatóságokkal való párbeszéd folytatása elé.

Wohin steuert die G20-Entwicklungsgruppe?

Bonn, 07.12.2015. Seit dem 1. Dezember führt China die Gruppe der zwanzig wichtigsten Industrie- und Schwellenländer (G20) an. Die Regierung des Landes, das sich trotz großer wirtschaftlicher Erfolge weiterhin als Entwicklungsland begreift, will sich besonders für die Interessen aller Entwicklungsländer stark machen. Im Anschluss an die chinesische Präsidentschaft kann Deutschland seinen G20-Vorsitz 2017 nutzen, um die Umsetzung der Agenda 2030 für nachhaltige Entwicklung voranzutreiben. Diffuses entwicklungspolitisches Profil Das entwicklungspolitische Engagement der G20 leidet unter unklaren Zuständigkeiten und mangelnder Kohärenz. Seit 2010 setzt sich die G20-Entwicklungsgruppe (Development Working Group) für die Unterstützung der ärmeren Länder ein, etwa bei Ernährungssicherung, finanzieller Teilhabe und Infrastruktur. Parallel dazu existieren Gremien der G20, beispielsweise zu Handel, Landwirtschaft und Beschäftigung, deren entwicklungspolitisch relevante Aktivitäten nicht systematisch mit der Entwicklungsgruppe verknüpft werden. Die daraus resultierende Fragmentierung der G20-Entwicklungspolitik wird durch getrennte Zuständigkeiten bei den beteiligten Regierungen verstärkt. In der Entwicklungsgruppe geben entwicklungspolitische Fachleute den Ton an. Federführend ist hier auf deutscher Seite das Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ). Für andere G20-Gremien sind die jeweiligen Fachressorts, wie Finanz-, Landwirtschafts- und Arbeitsministerien, verantwortlich. G20-Entwicklungsgruppe am „Katzentisch“? Die begrenzte Durchsetzungskraft der G20-Entwicklungsgruppe zeigt sich beispielhaft bei dem Schlüsselbereich für Entwicklungsprozesse, der Infrastrukturfinanzierung. Zentraler Akteur hierfür ist die G20-Arbeitsgruppe „Investitionen und Infrastruktur“, die von den Finanzministerien der Mitgliedsländer gesteuert wird, während die G20-Entwicklungsgruppe nur eine Nebenrolle spielt. Die zunehmende Ausdifferenzierung und Duplizierung von Arbeitssträngen in der G20 erweisen sich als strukturelle Hindernisse für einen größeren Einfluss der Entwicklungsgruppe. Eine ähnliche Dynamik vollzieht sich im nationalen Kontext. Das wachsende Engagement von Fachministerien, z. B. für Umwelt, Bildung, Wirtschaft und Finanzen, auf internationaler Ebene reduziert die Handlungsspielräume der traditionellen Entwicklungsakteure. Weitere Schwachpunkte der G20-Entwicklungsgruppe sind ihr überambitioniertes Arbeitsprogramm sowie der Mangel an systematischer Einbeziehung dritter Parteien, wie etwa der ärmeren Länder, der Zivilgesellschaft und der Wirtschaft. Bedauerlich ist, dass sich die G20-Entwicklungsgruppe bislang kaum mit den Aktivitäten der Mitgliedsländer in der praktischen Entwicklungszusammenarbeit befasst hat. Dabei wäre der Erfahrungsaustausch zwischen Nord-Süd- und Süd-Süd-Kooperation besonders notwendig und fruchtbar. Trotz dieser Einschränkungen konnte die G20-Entwicklungsgruppe Wirkung erzielen, weil sie die öffentliche Aufmerksamkeit auf wichtige Themen gelenkt hat, etwa berufliche Qualifizierung, Rücküberweisungen von Migrantinnen und Migranten und Marktzugang für Exportprodukte. Positiv zu werten ist auch, dass die Entwicklungsgruppe über Umsetzungserfolge im Abstand von drei Jahren berichtet. Nicht zu unterschätzen ist der Wert einer kontinuierlichen Vertiefung von Vertrauen und wechselseitigem Lernen bei den beteiligten staatlichen Akteuren in der Entwicklungszusammenarbeit. Agenda 2030 im Mittelpunkt Zentrale Aufgabe der G20-Entwicklungsgruppe ist es jetzt, sich bei der Umsetzung der Agenda 2030 für nachhaltige Entwicklung zu positionieren. Die G20-Mitglieder, wie alle übrigen Staaten, sind aufgefordert, ihre Politikkonzepte auf drei Ebenen am neuen Leitbild einer globalen Transformation auszurichten. Zum einen steht die Umsetzung der Agenda im eigenen Land ebenso auf der Tagesordnung wie zum anderen die Mitwirkung an globalen Regelwerken und an der Bereitstellung globaler öffentlicher Güter. Es ist die dritte Handlungsebene, die für die G20-Entwicklungsgruppe von herausgehobener Bedeutung ist: Unterstützung der Entwicklungsländer bei Umsetzung der Agenda 2030 durch Finanzmittel, Wissen und Technologien. Ein notwendiger Schritt, um die Wirksamkeit externer Hilfe zu steigern, ist die Verständigung innerhalb der G20-Entwicklungsgruppe darüber, wie sich Nord-Süd- und Süd-Süd-Kooperation ergänzen und dadurch wechselseitig verstärken können. Entscheidende Herausforderung für die Entwicklungsgruppe ist, dass sie gegenüber anderen Arbeitssträngen der G20 erfolgreich für entwicklungspolitische Kohärenz eintritt. Zum Beispiel sollte die G20-Entwicklungsgruppe darauf bestehen, dass die von der chinesischen Präsidentschaft angestrebte Kapitalaufstockung der multilateralen Banken für Infrastrukturvorhaben mit entwicklungspolitischen Vorgaben verknüpft wird. Als Mitglied der  Troika, die die Regierungen der aktuellen mit der vorangegangenen und künftigen G20-Präsidentschaft zusammenführt, trägt Deutschland schon heute Mitverantwortung und sollte –  gemeinsam mit China und der Türkei – das Arbeitsprogramm der G20-Entwicklungsgruppe konsequent an der Agenda 2030 ausrichten.

Újjáéledő török imperializmus? Erdogan katonai bázist létesítene Katarban

Hídfő.ru / Biztonságpolitika - Fri, 04/12/2015 - 16:20

Recep Tayyip Erdogan török elnök Dohában tett látogatása során kijelentette, hogy országa katonai bázist létesítene Katar területén. A török terjeszkedés azonban a térség gazdaságában is intenzívebbé válik.

Tovább olvasom

Categories: Biztonságpolitika

Megvan a politikai megállapodás a légiutas-nyilvántartásról

Bruxinfo - Fri, 04/12/2015 - 16:19
Az EU-belügyminiszterek pénteki tanácsülésén véglegesítették az EU-intézmények közötti egyeztetésben körvonalazódott kompromisszumot a légiutas-nyilvántartási irányelvről (PNR). A majdani jogszabály az EU-külső és belső járatokra egyaránt vonatkozni fog, az adatokat pedig titkosítás nélkül fél évig teszik elérhetővé a hatóságok számára.

Ethiopia profile

BBC Africa - Fri, 04/12/2015 - 16:11
Provides an overview of Ethiopia, including key events and facts about this ancient former Christian empire in northeast Africa.
Categories: Africa

Let’s have a look at the Russian Air Force Il-80 Maxdome, Putin’s “doomsday plane”

The Aviationist Blog - Fri, 04/12/2015 - 16:07
The next generation Il-80 airborne command post is about to enter active service with the Russian Air Force. The Russian Air Force will soon operate an upgraded Il-80 Maxdome airborne command post. In fact, according to the Russian Defense Ministry, a “new” version of the Russian “doomsday plane” has recently successfully completed the testing campaign […]
Categories: Defence`s Feeds

Terrorisme islamiste : les lenteurs de Hollande

Le Figaro / Politique - Fri, 04/12/2015 - 16:07
ENQUÊTE - Devenu un chef de guerre impitoyable, François Hollande veut détruire Daech et les djihadistes qui ont frappé Paris. Mais, concentré sur les opérations au Sahel, il a commis ces derniers mois des faux pas en France et des erreurs en Syrie, qui expliquent en partie la surprise des attentats du 13 novembre. Enquête sur les failles et les coulisses de la lutte contre le terrorisme.
Categories: France

Elindult a bírósági eljárás a menekültkvóták ellen

Eurológus - Fri, 04/12/2015 - 16:03
Az EU bírósága fel is függesztheti a menekült-áthelyezést az ítélethozatalig, a szlovák és a magyar kormány által indított eljárásban.

Varacskosdisznólesen

Air Power Blog - Fri, 04/12/2015 - 15:54

Egy plusz kettő A-10-es pápai mozgását sikerült ma obszerválnia az AirPowerWatchBloggernek :-)

Ritkán parádés géppár-bejövetelhez lehetett ma szerencsénk. Vaszar felől jöttek be long final-en a 16-osra, az időjárás nem engedett volna VFR-patternt.

Vegyes géppár: az egyik a 74-es, a másik a 75-ös századtól.

Gurulás a starthoz. ~45 fokos oldalszél.

Ez a szóló gép első, impasszos bejövetelekor készült. A pilótán jól látható a JHMCS-sisak, a törzs oldalán pedig a Pave Penny lézerrel megjelölt célok észlelését lehetővé tevő berendezés hűlt helye (négy rögzítési csomópont). A többfunkciós célzókonténerek alkalmazása lényegében feleslegessé tette.  

Pályavégi vasúti kereszteződés.

Valószínűsíthető útvonal az FR24-ről egy kedves ismerősnek hála.

Zord


Categories: Biztonságpolitika

Pages