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Softening stance? French far-left party hints at supporting NATO in case of attack

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 15:55
The French far-left La France Insoumise (LFI) would be in favour of France providing help to a NATO country attacked by Russia, its lead candidate, Manon Aubry, told national public radio on Wednesday (3 April), hinting at a softening of the party's long-lasting anti-NATO stance.
Categories: European Union

MEPs give teeth to Parliament's anti-harassment training

Euobserver.com - Wed, 03/04/2024 - 15:55
With 15 votes in favour, nine against and no abstentions, MEPs agreed to introduce concrete sanctions for any elected office-holder who fails to complete mandatory anti-harassment training within the first six months of their mandate.
Categories: European Union

Bulgaria using Turkish Stream pipeline as a geopolitical weapon, reveals Borissov

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 15:39
Bulgaria has introduced the special gas tax on the transmission of Russian gas through Turkish Stream to punish Austria for its Schengen opposition, the leader of Bulgaria's largest party GERB Boyko Borissov announced on Wednesday (3 April).
Categories: European Union

Haïti : quand la France, sous le regard bienveillant des États-Unis, obligeait les esclaves haïtiens à dédommager leurs anciens propriétaires

IRIS - Wed, 03/04/2024 - 15:33

Haïti a payé sa liberté au prix fort. Au XIXe  siècle, la France a imposé une dette colossale à son ancienne colonie. Et le pays en subit encore les conséquences aujourd’hui.

Tout au long du XIXe siècle puis du XXe siècle, les esclaves haïtiens libérés par eux-mêmes à la suite de plusieurs révoltes et leurs descendants ont été contraints de payer une dette à leurs anciens maîtres français et à leurs familles, afin de les dédommager de la perte occasionnée. Un paiement exorbitant qui a condamné dès les origines la première république noire à la pauvreté et à un sous-développement chronique.

Dans un article publié en août 2022, France culture nous propose une excellente chronologie des événements dont je reprends brièvement ici les grandes lignes :

En 1791, les esclaves de Saint-Domingue, colonie française des Antilles, se révoltent dans l’île et abolissent l’esclavage.

En 1804, les esclaves – Bonaparte venait de restaurer l’odieuse institution – repoussent les Français et proclament l’indépendance de l’île qui devient Haïti.

Le 17 avril 1825, une flotte de navires français arrive au large de Port-au-Prince. L’escadre menace l’ancienne colonie d’un blocus et d’une intervention militaire. Après de longues négociations, un accord est finalement trouvé : Haïti devra payer une somme à la France pour qu’elle tienne ses navires éloignés et ne pénètre pas dans l’île afin d’en reprendre possession et d’y rétablir l’esclavage.

Le montant fixé par la France de Charles X est astronomique : 150 millions de francs-or, soit 10 fois le budget annuel du petit État.

La jeune république n’ayant pas les moyens de payer une telle somme, est donc contrainte d’emprunter à des taux d’intérêt très élevés… et à des banques françaises. Non seulement Haïti doit s’acquitter de cette somme, mais également de taux d’intérêt prohibitifs qu’implique l’emprunt qui va avec. C’est une mise sous sujétion économique sans précédant d’une ancienne colonie qui a osé se révolter.

Pour payer cette dette, le gouvernement haïtien lève de lourds impôts. Mais l’obligation assèche rapidement les finances de l’île qui investit ce qui lui reste dans des forts militaires, pour faire face à la menace d’une potentielle invasion française en cas de non-respect des échéances… De l’argent que le gouvernement aurait pu utiliser dans des infrastructures vitales pour le développement du pays.

En 1838, Louis-Philippe, « plus généreux » que son prédécesseur Charles X, accepte de réduire la dette de 150 à 90 millions de francs-or dans un accord nommé « Traité de l’amitié ».

L’argent haïtien sert donc à dédommager les grands propriétaires français de l’ex-colonie qui ont perdu leurs esclaves, mais une partie va également dans les caisses de l’État français. Le reste est capté par des banques via des emprunts toxiques.

Haïti ne terminera de payer la dette elle-même qu’en 1888 mais les intérêts, eux, ne seront complètement remboursés que dans les années 1950 !

C’est une amie, Michaëlle Jean, ancienne gouverneure-générale du Canada et ancienne patronne de la Francophonie, elle-même d’origine haïtienne, et à qui j’ai consacré un livre axé sur son mandat à la tête de l’OIF[1], qui m’a aidé à mieux comprendre ce scandale historique, aujourd’hui en grande partie oublié des Français.

Jean qui se souvient des exécutions publiques à Port-au-Prince du temps de la dictature de François Duvalier et du visage horriblement tuméfié de son père torturé par les Tontons Macoutes, se rappelle aussi très bien les discussions de ses parents à propos de cette créance que leur génération avait eu à acquitter.

En 2001, le président Aristide évoquait un manque à gagner total de 21,6 milliards de dollars pour Haïti, soit quasiment deux fois le PIB annuel de l’île au début des années 2020.

Les États-Unis, malgré leur soutien déclaré à l’indépendance d’Haïti et en dépit de la doctrine Monroe, ne sont jamais intervenus dans cette affaire, même une fois leur puissance devenue hégémonique sur le continent américain. Le maintien d’Haïti dans une situation économique précaire, correspondant à leurs intérêts économiques et géopolitiques dans la région des Caraïbes.

Il y a quelques années, une annonce a laissé croire que le Quai d’Orsay allait restituer aux Haïtiens l’indemnité que la France leur avait recelée. Il s’agissait bien sûr d’un canular, les Français n’ayant même pas encore à ce moment-là honoré leur engagement quant au fonds mis sur pied pour la reconstruction d’Haïti par les Nations unies à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Néanmoins, ce canular a eu le mérite de relancer un minimum le débat sur une affaire qu’il faut bien qualifier d’escroquerie historique et dont la réparation demeure, aujourd’hui encore, une revendication légitime.

Bien évidemment, la crise sans précédent que connait aujourd’hui Haïti ne trouve pas uniquement sa source dans le racket imposé par la France pendant plus d’un siècle. La plupart des gouvernements qui se sont succédé ces dernières décennies à Port-au-Prince ont une lourde part de responsabilité. Leur gestion inefficace et la corruption généralisée au sein des institutions haïtiennes ont contribué de manière significative à la perpétuation de la pauvreté endémique dans le pays. Cependant, il est crucial de ne pas négliger le rôle de la France, pays des droits de l’homme, qui a persisté à tirer profit, au détriment des Haïtiens, de la compensation pour la perte de ses esclaves jusqu’à la IVe République.

Il est curieux de constater que les médias américains semblent aujourd’hui non seulement plus préoccupés par l’effondrement d’Haïti que leurs homologues français, mais également plus conscients des responsabilités occidentales dans cette situation, comme l’a récemment démontré CNN en abordant justement ce scandale des esclaves haïtiens contraints de dédommager leurs anciens maîtres.

Il est également à regretter que la plupart des intellectuels français, occupés qu’ils sont par les différentes crises internationales que nous connaissons actuellement, ne puissent trouver le temps de tourner leur regard vers les Caraïbes. Tout cela n’est sans doute pour eux que menu fretin.

Certains d’entre eux évoquent la « solitude d’Israël ». Pour ma part, j’aimerais que l’on parle un peu plus de la solitude d’Haïti.

 

[1] Romuald Sciora, Femme vaillante – Michaëlle Jean en Francophonie, (Montréal : Éditions du CIDIHCA, 2021).

 

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Romuald Sciora dirige l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l’IRIS, où il est chercheur associé. Essayiste et politologue franco-américain, il est l’auteur de nombreux ouvrages, articles et documentaires et intervient régulièrement dans les médias internationaux afin de commenter l’actualité. Il vit à New York.

Élections américaines : Donald Trump et la guerre des « deepfakes »

IRIS - Wed, 03/04/2024 - 15:27

Il y a quelques semaines, on a vu se multiplier des images de campagne de Donald Trump posant avec des groupes souriants de supportrices et supporters noirs, un électorat dans lequel il espère progresser en novembre prochain dans les Etats clés, surtout chez les hommes et chez les jeunes. Or ces photos laissaient une impression étrange. En y regardant de plus près, comme l’a fait la BBC, on s’est aperçu qu’elles étaient fausses : les collages étaient grossiers, les doigts d’un protagoniste manquaient, un autre avait trois bras. Il n’empêche : ces visuels ont été largement partagés par de (vrais) partisans de Trump et des médias ultraconservateurs acquis à l’ancien président. Avec son aval, voire à son initiative ? Nul ne le sait.

En revanche, le candidat républicain a, lui, bel et bien diffusé, fin mars, une vidéo parodique mettant en scène Joe Biden pieds et poings liés à l’arrière d’un pick-up. Et son compte Instagram publie régulièrement des montages montrant par exemple un camion-benne estampillé « Biden-Harris » en feu ou encore le président démocrate déroulant le tapis rouge à une foule de migrants en pleine course pour franchir la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Et en matière de deepfakes, il n’y a pas que les images. En janvier, des électeurs et électrices du New Hampshire ont reçu un appel téléphonique dans lequel la voix trafiquée du président en exercice leur déconseillait de voter aux primaires démocrates de l’Etat (la chaîne NBC a révélé depuis qu’un consultant politique, embauché par la campagne d’un rival de Joe Biden à l’investiture démocrate, en était à l’origine).

Il n’en reste pas moins que, depuis la campagne de 2015-2016, Donald Trump n’a cessé de propager et promouvoir de fausses images violentes ciblant ses adversaires ou celles et ceux qu’il définit comme tels : balles de golf lancées à pleine vitesse pour percuter et faire chuter Hillary Clinton ou Joe Biden, Donald Trump maniant une batte de baseball à côté de l’image du procureur de Manhattan Alvin Bragg ou encore match de catch dans lequel il frappait et mettait à terre une personne travaillant pour la chaîne CNN.

L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle donc trop loin ? En réalité, la problématique, toujours la même, est plutôt celle-ci, quelle que soit la technologie : éviter de confondre l’outil et les usages que l’on en fait. On pourrait penser que le but, avec les deepfakes, demeure celui de la parodie. Cela relèverait alors du registre de l’humour, liberté inaliénable en démocratie. Le degré de mensonge auquel le trumpisme, aidé par le modèle économique des algorithmes, a mené depuis bientôt huit ans contraint néanmoins à parler de propagande antidémocratique et à poser la question des relais de cette dernière.

Du mythe de l’élection volée de 2020 en passant par les insultes et les appels à la haine (contre les journalistes, les migrants, les juges et leur famille, les opposants politiques, les femmes qui l’accusent de violences sexuelles, etc.), Trump est passé maître dans la stratégie de brouiller tous les repères et d’induire l’électorat et les leaders d’opinion en erreur, en promouvant une fausse histoire et non des moindres : il serait au-dessus des lois et de la Constitution.

Ce qui pose la question, comme pour les campagnes de 2016 et 2020, de la régulation des logiciels et réseaux sociaux, qui ont toujours un temps d’avance dans l’usage des technologies. Les plateformes ne sont pas non plus en dehors de l’Etat de droit. Des accusations d’interférence dans le processus électoral peuvent, leurs dirigeants le savent, leur valoir de graves ennuis judiciaires.Le 13 mars, le générateur d’images Midjourney – par lequel de fausses photos du pape François en doudoune blanche, du président français Emmanuel Macron ramassant des poubelles ou de Donald Trump arrêté par des policiers sont devenues célèbres – a décidé de bloquer la fabrication de visuels de Trump et de Biden générés par l’IA dans le cadre de la campagne 2024. De leur côté, Facebook et Microsoft (pour OpenAI) viennent de déclarer qu’ils ajouteraient la mention « fabriqué avec l’IA » aux posts et aux images en lien avec la campagne. Et cependant, on apprend que Meta va supprimer, en août, le logiciel CrowdTangle qui aide les journalistes à débusquer la désinformation sur Facebook et Instagram…

Donald Trump a, pour sa part, déjà riposté : il affirme que le Lincoln Project, un groupe de républicains qui lui est opposé, publie des messages utilisant l’IA pour le mettre en défaut et le « faire passer pour aussi mauvais et pathétique que Joe Biden l’escroc ». Mais si les spots en question alignent gaffes, hésitations et confusions de l’ancien président dans ses meetings et ses interviews, toutes ont réellement eu lieu. Ce n’est pas du fake. Retourner, contre celles et ceux qui les formulent, les accusations et critiques dont il fait l’objet est une stratégie systématique de Trump. Histoire d’alimenter un peu plus le récit de sa persécution.

Par Marie-Cécile Naves pour Le Nouvel Obs.

Placement sous protection juridique : quelles sont les conséquences pour Jean-Marie le Pen ?

Le Figaro / Politique - Wed, 03/04/2024 - 15:07
FOCUS - Le fondateur du Front national fait l’objet d’un mandat de protection permettant à ses filles de passer un certain nombre d’actes au nom de leur père. Il pourrait surtout échapper à son procès dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
Categories: France

What an Effort to Hack Chatbots Says About AI Safety

Foreign Policy - Wed, 03/04/2024 - 15:01
The White House backed an AI red-teaming exercise last year. The results are in.

Gangrène des sciences sociales par le wokisme: le regard de Pascal Perrineau sur notre République

Le Figaro / Politique - Wed, 03/04/2024 - 14:30
Dans Le Goût de la politique, le politologue tente d’expliquer le malaise démocratique dans lequel la France s’enfonce.
Categories: France

EU launches subsidy probe into Chinese solar PV firms

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 14:09
The European Union has launched a probe into whether subsidies allowed Chinese firms to submit unfair bids for the construction of a Romanian solar panel park, in the second application of a new trade protection law in one week. 
Categories: European Union

Media Partnership – Shaping the future of healthcare in Europe: looking ahead to the new EU political cycle

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 13:30
As we approach the beginning of a new EU institutional cycle, marked by the election of a new European Parliament and the start of a new Commission mandate and European Council Strategic agenda for 2024-2029, the future of healthcare in Europe is at a crossroads.
Categories: European Union

The EU’s proposed cloud sovereignty bears risks for Europe and the world

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 12:28
It is critical that the European Union Cybersecurity Certification Scheme for Cloud Services (EUCS) remains technology-neutral, risk-based, and focused on concrete cybersecurity outcomes, writes Pascal Kerneis.
Categories: European Union

New French agricultural law puts food sovereignty on an equal footing with environmental protections

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 12:12
The draft law on agricultural sovereignty and the renewal of generations in agriculture, presented to the government on Wednesday (3 April), makes sovereignty a "structuring" element of public policy, on a par with the environment.
Categories: European Union

How to Get More Aid Into Gaza

Foreign Policy - Wed, 03/04/2024 - 12:00
A joint international task force could quickly mobilize an emergency system to clear shipments through the Rafah border crossing.

Who is Senegal's unlikely new president?

BBC Africa - Wed, 03/04/2024 - 11:56
Bassirou Diomaye Faye, Senegal's fifth president, has been sworn into office at a ceremony in the capital, Dakar.
Categories: Africa

Press release - Conflict and harassment in the workplace: towards mandatory training for MEPs

European Parliament (News) - Wed, 03/04/2024 - 11:35
The Committee on Constitutional Affairs endorsed changes to internal rules to tackle workplace conflicts and promote good office management.
Committee on Constitutional Affairs

Source : © European Union, 2024 - EP
Categories: European Union

Press release - Conflict and harassment in the workplace: towards mandatory training for MEPs

European Parliament - Wed, 03/04/2024 - 11:35
The Committee on Constitutional Affairs endorsed changes to internal rules to tackle workplace conflicts and promote good office management.
Committee on Constitutional Affairs

Source : © European Union, 2024 - EP
Categories: European Union

EU countries provide billions of euros in aid to agri-food sector amid farmer protests

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 11:13
European Union member states have spent billions of euros supporting agricultural and food industries over the past two years, following a temporary relaxation of the bloc's state aid rules to help businesses cope with the impact of Russia's war in Ukraine.
Categories: European Union

EU says bird flu ‘spillover’ is unlikely but stricter surveillance recommended

Euractiv.com - Wed, 03/04/2024 - 11:00
After a case of transmission from cattle to a dairy worker in the US, the risk of infection for humans remains low but vigilance must stay high, the European Commission and EU agencies on health and food safety told Euractiv.
Categories: European Union

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