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"C'est un gros pipeau du FN qui perpétue la vieille tradition d'extrême droite de la dénonciation", dénonce Corbière. Quatre ex-collaborateurs sont visés.

Il est désormais possible de se baigner en eau vive à Paris. La maire de Paris Anne Hidaldo a donné, mardi, le top départ de la baignade gratuite dans les bassins de La Villette. Le succès est déjà au rendez-vous.

C'était le 2 mars, à l'occasion de la présentation de son programme, devant une foule de plus de 300 journalistes réunis dans le VIIIe arrondissement de Paris. «Il y a une cause nationale que je porterai,...

C’est une mauvaise habitude prise depuis des années. Le ministère des Armées dépense plus que ce qu’il prévoit en opérations extérieures (Opex). Concrètement, pour 450 millions d'euros budgétés en début...

(B2) La menace de Rome de fermer ses ports aux navires fait des vagues. Même si elle ne concerne pas les navires militaires participant aux opérations de sauvetage en mer dans le cadre de l'opération Sophia, elle a suscité des réactions jusqu'en Belgique, où la frégate Louise-Marie est actuellement en mer. Le premier à réagir […]

Két turnusban, kilencvenhárom tanuló vett részt a nyár első hónapjaiban a kecskeméti repülőbázison szervezett honvédelmi táborokban. Többen közülük ismerősként üdvözölték a kiképzőiket – ők már tavaly is táboroztak a bázison.

Le week-end dernier en Turquie, des commémorations ont été organisées pour célébrer l’échec du coup d’État de l’an dernier. Le point de vue de Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, sur la situation du pays.

Un an après la tentative ratée de coup d’État, quelle est la situation politique en Turquie ?

Rappelons tout d’abord qu’il s’agissait d’une véritable tentative de coup d’État puisque près de 250 personnes sont mortes lors de la nuit du 15 au 16 juillet 2016 et que le Parlement turc a été bombardé. Dans un premier temps, le pouvoir a riposté en organisant une vague d’arrestations dans les semaines qui ont suivi la tentative de coup d’État. Le problème, c’est que ces arrestations – qui dans un premier temps pouvaient être justifiées et légitimes – se sont poursuivies sans interruption. Actuellement, 45 000 personnes sont en prison et la grande majorité d’entre elles attendent toujours de connaître les actes précis d’accusations. Outre ces arrestations, un peu plus de 140 000 fonctionnaires ont été limogés, surtout sous le coup d’accusation de « complicité avec les terroristes ». Cette dénomination reste assez vague et laisse une marge d’interprétation problématique du point de vue de la justice.

Dans les mois qui ont suivi les événements du 15 et 16 juillet 2016, on a donc assisté à un contre coup d’État civil qui a pris une ampleur telle que l’État de droit n’a pas été respecté. Il est également inquiétant d’assister à une sorte de reformatage de l’État turc, qui devient de plus en plus un « État AKP », le parti majoritaire dirigé par Recep Tayyip Erdoğan. La concentration des pouvoirs a de plus été codifiée lors du référendum constitutionnel du 16 avril dernier.

La Turquie traverse ainsi depuis un an une intense polarisation politique, ainsi qu’une fuite en avant dans le tout répressif. Cette stratégie de la tension est utilisée par le pouvoir comme un moyen de se maintenir et de justifier qu’Erdoğan et son parti soient les seuls capables de maintenir la « démocratie » et de défendre les intérêts fondamentaux de la Turquie. C’est le narratif utilisé par le pouvoir.

Les droits démocratiques sont aujourd’hui en danger en Turquie, même si l’on ne peut encore parler de dictature, ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, lors des semaines précédant le référendum du 16 avril, le pouvoir avait massivement et abusivement utilisé les médias en faveur du « oui ». Or, il ne l’a emporté que d’une courte majorité (51,4%), ce qui signifie qu’une grande partie de la population s’est servie du scrutin pour manifester sa réprobation. Ce fut un échec politique pour Erdoğan qui visait au minium les 60%. Le deuxième élément est la « marche pour la justice » d’Ankara à Istanbul organisée ces dernières semaines par le principal parti de l’opposition, le Parti républicain du peuple. Celle-ci fut un succès ayant réuni des dizaines de milliers de personnes et ayant permis la tenue d’un immense meeting politique à Istanbul.

Des formes de résistance d’une partie de la société s’expriment donc au grand jour et sont des éléments porteurs d’optimisme pour l’avenir.

Quel message Erdoğan a-t-il cherché à délivrer lors des commémorations patriotiques organisées ce week-end ?

Le message d’Erdoğan est violent, ainsi lorsqu’il déclare vouloir « arracher les têtes » des responsables de la tentative de coup d’État. Ce genre de formulation n’est pas très responsable dans la bouche d’un dirigeant qui se veut être un homme d’État de premier plan.

Ces journées de commémoration des 249 victimes sont certes légitimes mais elles font l’objet d’une instrumentalisation politique de la part du pouvoir. Celui-ci s’en sert en effet pour délivrer le message suivant : « la Turquie et son régime démocratique ont été menacés ; heureusement que les citoyens sont descendus dans la rue pour soutenir Erdoğan, les responsables politiques turcs actuels sont les seuls capables de préserver le pays et son avenir ». Ces commémorations représentaient donc un enjeu de communication politique pour le pouvoir (cela reste le propre de toute célébration de ce genre). Elles interviennent toutefois dans un climat très tendu car rappelons que des dizaines de journalistes, d’intellectuels et de responsables de partis politiques sont en prison.

Quelles sont les perspectives futures pour la Turquie alors que sa société est profondément divisée ?

Il est important de distinguer la conjoncture de la période. La première n’est clairement pas bonne pour toutes les raisons déjà évoquées et il y a clairement une perte de temps et le gâchis de fortes opportunités pour la Turquie. En effet, rappelons que du début des années 2000 aux années 2008-2009, on a assisté à un élargissement du champ des libertés démocratiques individuelles et collectives. Or, nous sommes aujourd’hui dans une phase de régression problématique. De même au niveau économique puisque la Turquie avait atteint des taux de croissance de presque deux chiffres dans les années 2009-2010, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Pour autant, si l’on raisonne au niveau de la période, la Turquie n’est pas à genoux. Elle continue d’être un pays incontournable pour la région et ses équilibres d’un point de vue démographique, géographique, géopolitique et économique. Ce serait une erreur de l’isoler et une vision à court terme alors qu’il faut plutôt raisonner sur le moyen terme, tout en restant exigeant sur les atteintes aux libertés démocratiques. Rien ne serait pire que de geler officiellement les relations avec la Turquie, comme le préconise un vote récent du Parlement européen. Au contraire, il faut maintenir un dialogue exigeant et ferme. Rappelons que les Européens ont eux aussi besoin de la Turquie pour nombre de défis, notamment celui des questions migratoires et des réfugiés.

Enfin, la question kurde reste le défi numéro un de la société turque. Aujourd’hui, celle-ci est presque exclusivement traitée d’un point de vue militaire, ce qui est une erreur. Il est nécessaire que les dirigeants turcs aient la volonté de reprendre un contact politique avec le PKK. Il faut reprendre le chemin de la négociation telle que menée dans les années 2012-2015 ;  le plus tôt cela se réalisera, le mieux ce sera pour la stabilisation de la Turquie.

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Collaborateur de Cesaria Evora, Lenine ou I Muvrini, l’accordéonniste et chanteur est mort le 16 juillet, à 58 ans.

Escape the baking heat and explore some of Serbia’s beautiful rivers by attending one of several summer regattas - either in the countryside or in the capital.

DRAFT REPORT containing a motion for a non-legislative resolution on the draft Council decision on the conclusion, on behalf of the Union, of the Enhanced Partnership and Cooperation Agreement between the European Union and its Member States, of the one part, and the Republic of Kazakhstan, of the other part
Committee on Foreign Affairs
Liisa Jaakonsaari

Source : © European Union, 2017 - EP

DRAFT REPORT containing a motion for a non-legislative resolution on the draft Council decision on the conclusion, on behalf of the Union, of the Enhanced Partnership and Cooperation Agreement between the European Union and its Member States, of the one part, and the Republic of Kazakhstan, of the other part
Committee on Foreign Affairs
Liisa Jaakonsaari

Source : © European Union, 2017 - EP

Joint Statement by the EU High Representative Federica Mogherini and by the Minister of Foreign Affairs of Lebanon, Gebran Bassil, following the 8th EU-Lebanon Association Council 

The eighth session of the Association Council of the European Union and Lebanon took place in Brussels on 18 July 2017. The session was formally chaired by Gebran Bassil, the Minister of Foreign Affairs and Emigrants of Lebanon. Federica Mogherini, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, led the EU delegation. 

The session confirmed the strong partnership between the EU and Lebanon and the solid diplomatic relationship that has been established over the years. The EU underscored the importance of promoting Lebanon's example of a pluralistic and democratic society based on the values of freedom of belief and opinion.   The European Union and Lebanon see mutual benefit in working together to address global challenges such as the fight against terrorism and climate change. The Association Council confirmed that the European Union and Lebanon share similar views on many key regional issues and agree on the need to find political solutions to the crises affecting the region. A just, comprehensive and lasting peace in the Middle East remains a priority for the EU and Lebanon, as well as finding political solutions to the different crises in the region, particularly in Syria. 

The EU commended Lebanon for the important recent achievements including the election of President Aoun in October 2016, the formation of a new government led by Prime Minister Hariri in December 2016 and the endorsement of a new electoral law by parliament on 16 June 2016 on the basis of which parliamentary elections will take place by May 2018. The Association Council confirmed the EU's readiness to support Lebanon in preparing and holding fair, transparent and inclusive elections, including through the deployment of an EU Election Observation Mission once officially requested. 

The EU and Lebanon reviewed the outcome of the Brussels Conference on Supporting the Future of Syria and the Region of 5 April. They reiterated their full support to UN initiatives in view of a political solution to the Syria conflict as the only way ahead. The EU and Lebanon also reviewed the mutual commitments agreed and contained in the Lebanon Output Document agreed at the Brussels Conference, and the EU reiterated its support for the Lebanese vision for stabilization and development expressed in the conference. 

The EU fully acknowledged Lebanon's role in contributing to global public welfare in hosting around 1.5 million refugees. Recognising the impact of the Syria crisis on Lebanon and the country's extraordinary and exceptional effort in hosting more than 1 million Syrian refugees registered by UNHCR, which makes Lebanon the country with the highest number of refugees per square km and per capita in the world, the EU confirmed its willingness to maintain the level of support allocated for 2016-17 in 2018 and committed to a similar level for 2019. 

The EU and Lebanon agreed that the only sustainable long term solution for refugees and displaced from Syria into Lebanon is their safe return to their country of origin, as conditions for such a return are met. In this regard, both sides are however mindful to the imperative of building conditions for the safe return of refugees from Syria and displaced Syrians, including during the transition, in accordance with all norms of international humanitarian law and taking into account the interests of the host countries. 

The EU indicated that it has allocated more than EUR 1.2 billion in Lebanon since the start of the Syria crisis, across different instruments. The support includes bilateral aid to Lebanon as well as assistance addressing the impact of the Syrian crisis and which has benefited both host communities and the refugee population, for instance in the areas of healthcare, education and infrastructure. The EU confirmed that it will continue to apply the different tools at its disposal in support of Lebanon's economic development plans, and where appropriate consider new tools as the Government of Lebanon elaborates its vision presented at the Brussels conference last April, and presents its comprehensive multi-annual capital investment program addressing development needs in all sectors. Lebanon confirmed it would continue in its efforts, with EU and International Community support, to ensure better living conditions for refugees and displaced from Syria, and in particular in upholding the principle of "non-refoulement" and access to livelihoods, while underscoring that enhancing their living conditions during their temporary stay in Lebanon should come in the broader context of improving the economic resilience of the country as a whole through foreign and local investments in job creation projects, infrastructure and local economic development. 

While addressing the most urgent challenges, including migration and terrorism, Lebanon and the EU agreed to continue to pursue the core objectives of their long term partnership, which is working towards sustainable Lebanese and regional stability, where the EU will engage actively with the Lebanese authorities and uphold dialogue with all political parties, sustaining economic growth through strong state institutions and the revitalisation of the Lebanese economy, also by leveraging the potential of the Lebanese private sector and civil society. 

The EU and Lebanon discussed the implementation of the Partnership Priorities and EU-Lebanon Compact adopted in November 2016 and confirmed their ambition to intensify dialogue on issues of mutual interest and cooperate across inter-related areas from counter-terrorism to fostering growth and job creation, in particular for women and youth, strengthening the rule of law and democratic governance and working on migration and mobility. 

The Association Council recognised the challenging impact of the Syrian crisis on the Lebanese economy. The EU and Lebanon agreed to identify efficient and concrete ways of boosting EU-Lebanon trade - including through helping Lebanon exploiting preferential access to EU markets, and to work on viable options for improving that access. In this regard, Lebanon submitted concrete requests aiming at enhancing market access for a preliminary list of Lebanese products, which the EU will consider thoroughly, and Lebanon will continue to feed in the list, including new requests in the area of services. Lebanon also agreed to support the EU compromise package aiming to update the Pan-Euromed Convention on Rules of Origin. In order to provide faster assistance to the Lebanese economy in particular in the context of the Syria conflict, the EU will examine with Member States an early bilateral application of these updated rules with Lebanon on a reciprocal basis. If agreed, this should give Lebanese exporters a more immediate relaxation on all products. The Association Council was updated on the work of the Joint Working Group on trade and investment (JWG) established between the two sides, and expressed its full support for its objectives, called on the JWG to intensify its efforts, and expressed its readiness to provide needed assistance in this regard. The Association Council also agreed that the use of innovative financial vehicles, notably through concessional funding mechanisms, such as the European External Investment Plan, should be made efficiently and coherently with Lebanon's national investment plan once adopted. Lebanon confirmed its willingness to implement structural reforms to instigate growth, improve the business climate, attract more investment and modernise the economy. The Association Council also welcomed Lebanon becoming an EBRD member. 

The Association Council welcomed the constructive counterterrorism dialogue and the progress made in the implementation of initiatives in this field, especially the high-level meetings to develop a national counterterrorism strategy. The EU reaffirmed its commitment to provide further support to the Lebanese Armed Forces and other state security and justice institutions, as the sole providers of stability, order and security in the country while stressing the importance of abiding by international human rights law. 

The EU expressed its strong commitment to the sovereignty, territorial integrity and stability of Lebanon, the EU and Lebanon reiterated their full support to the United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL), including its maritime component, whose deployment is crucial to maintain stability and security in southern Lebanon. The EU also commended the deployment of the Lebanese Armed Forces across Lebanon, and called for continued assistance to LAF to allow it to continue performing its mandate and commended the crucial role of LAF in fighting terrorism, maintaining security across the country and cooperating with UNIFIL. 

The Association Council also noted the importance of student, staff and researcher exchanges, including through the Erasmus+ programme and the eTwinning scheme. The Association Council welcomed the forthcoming participation of Lebanon in the Partnership on Research and Innovation in the Mediterranean Area (PRIMA).This partnership is an example of how research and innovation can contribute to tackling issues (such as food production and water management) of shared concern in the Mediterranean area by joining different stakeholders and leveraging national budgets. The EU also welcomed the signature by Lebanon of the Paris Agreement on climate change in April 2016. 

The EU and Lebanon exchanged views on ways of enhancing the protection of human rights and promoting good governance; they agreed to pursue regular dialogue. The EU warmly welcomed the progress made in the setting up of a National Commission on Human Rights and the establishment of a National Preventive Mechanism to fight torture as well as the creation of specific ministries for human rights, women's affairs and anti-corruption within the government and offered support to ensure the new bodies and ministries can fulfil their functions in line with their mandates and the expectations of the Lebanese people.

The Association Council also agreed to pursue the discussions towards the signature of a Mobility Partnership.

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