Peu après 9h30 du matin (heure de New York), une grue de chantier s’est effondrée dans le quartier de Tribeca situé dans le coeur de Manhattan, aux Etats-Unis.
Plusieurs témoins présents sur place partagent sur les réseaux sociaux les photos impressionnantes de la structure métallique couchée sur le sol.
Lors de sa chute, la grue a écrasé des dizaines de véhicules garés sur le côté de la chaussée. Les causes de cet accident ne sont pas encore connues.
Selon plusieurs médias locaux, un premier bilan fait état de 1 mort et de plusieurs blessés. Les équipes de secours sont sur place. Plus d’informations dans quelques instants.
ÉNERGIES RENOUVELABLES – C’est un cap majeur que vient de franchir la centrale solaire Noor I. Le complexe a été officiellement inauguré aujourd’hui par le roi Mohammed VI à Ouarzazate, devant un parterre de personnalités politiques marocaines et étrangères, selon un journaliste du HuffPost Maroc présent sur place.
C’est donc une première phase qui s’achève, illustrant la détermination du pays à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à utiliser davantage les énergies renouvelables.
Gérée par l’Agence marocaine d’énergie solaire (MASEN), la centrale qui s’étend sur plus de 450 hectares devrait générer autour de 160 mégawatts. Le complexe est composé de 500 plaques réfléchissantes incurvées sur 800 rangées.
« La construction de la centrale Noor I s’est faite dans un délai de 30 mois et a mobilisé plus de 2.000 employés, dont 85% de Marocains », a indiqué Mustapha Bakkoury, président du directoire de MASEN.
En tout, quatre centrales – trois thermo-solaires et une photovoltaïque – sont prévues dans le complexe de Ouarzazate, le plus grand au monde, pour une capacité de plus de 500 MW au total sur 2.500 hectares et une production de 1.150 GWh/an. Le complexe vise à fournir de l’énergie à 1,1 million de Marocains d’ici 2018.
A terme, d’autres parcs solaires devraient voir le jour dans le royaume, à quelques centaines de kilomètres de Ouarzazate, notamment sur les sites de Midelt et Tata, pour une production totale de 2.000 MW dans cinq ans.
Ce complexe vise à réduire la dépendance du pays au pétrole de 2,5 millions de tonnes et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 760.000 tonnes par an.
« Grâce à cette étape importante vers un avenir alimenté par les énergies propres, le Maroc ouvre la voie à une croissance plus verte et développe une technologie de pointe », a déclaré Marie Francoise Marie-Nelly, directrice pour la région Maghreb de la Banque mondiale.
« Les retours sur investissements seront importants pour le pays et ses habitants en renforçant la sécurité énergétique, en créant un environnement plus propre et en encourageant de nouvelles industries et la création d’emplois. »
L’inauguration de cette première centrale intervient quelques mois avant l’organisation de la prochaine conférence sur le climat à Marrakech, la COP22, en novembre prochain.
L’islamologue suisse aspire à être binational pour contrecarrer les propos « nauséabonds » du discours sur la déchéance de nationalité.
L’islamologue suisse Tariq Ramadan a déclaré vendredi qu’il entreprendrait rapidement les démarches pour obtenir la nationalité française et devenir ainsi franco-suisse afin de contrecarrer, dit-il, les propos « nauséabonds » sur la déchéance de nationalité pour les seuls binationaux condamnés pour terrorisme. « J’aspire à être binational, franco-suisse, avec un vrai discours, pour sortir des discours d’enfermement, de peur » sur la déchéance de nationalité, a-t-il déclaré, confirmant un message qu’il avait posté jeudi soir sur sa page Facebook.
« Après des années de réflexion, j’ai pris la décision de prendre la nationalité française », car « il est bon de donner un exemple concret et positif d’adhésion aux valeurs de la République », a écrit ce professeur d’études islamiques contemporaines à l’université d’Oxford. « C’est donc officiel, je vais déposer ma demande et mon dossier ces prochains jours », a-t-il annoncé.
Sa décision est une « réponse sensée, raisonnable »Marié à une Française convertie, avec qui il a eu quatre enfants « français », depuis « bien plus longtemps » que les quatre ans d’union requis par la loi pour prétendre à la naturalisation par mariage, Tariq Ramadan a une « activité permanente en France », un pays qu’il a « visité de partout » et un bureau à Paris. Autant de critères qui lui auraient permis de devenir français bien avant, ce qu’il avait refusé pour « ne pas envoyer un faux message », celui d’« avoir une sorte de représentation ».
Sa décision aujourd’hui est une « réponse sensée, raisonnable », une « démarche plutôt noble » face aux « propos nauséabonds » inclus dans le « discours sur la déchéance », a-t-il argumenté. Tariq Ramadan, qui jouit d’un prestige certain parmi les étudiants musulmans européens qui se pressent à ses conférences, est accusé par ses détracteurs de se présenter comme un réformiste en français et de verser dans la radicalité en arabe.
« La surdité qui accompagne mon propos en France est à l’image de ce qu’on voit aujourd’hui », s’est-il défendu, critiquant le « communautarisme de salon » de certains « cercles politiques ou intellectuels », qui « voient le nous comme un cercle très restreint » et « parlent des banlieues comme si elles ne faisaient pas partie de la France ».
Devant un parterre de 2.000 personnes, la diva a clamé son amour pour son époux défunt.
Céline Dion est revenue sur la scène du Colosseum du Caesars Palace, à Las Vegas, mais cette fois, elle n’a pas chanté. L’événement, qui a eu lieu mercredi soir, s’appelait « Celebration of Life » et rendait hommage à l’époux de la diva décédé d’un cancer de la gorge le 14 janvier dernier. Une nouvelle – la dernière ? – cérémonie devant un parterre de 2.000 personnes, mais que les fans ont pu suivre en direct sur internet, via le lien que Céline Dion leur avait donné sur son compte Twitter. Lien qui, d’ailleurs, permet encore de revoir cette soirée.
Si vous n’avez pas pu vous joindre à la « Célébration de la vie » de René Angélil, revoyez-la ici https://t.co/JQPU7CWq46 -ÉC
— Celine Dion (@celinedion) 4 Février 2016
Un adieu orchestré comme un show, symboles à l’appui, comme cette main, sculptée dans l’or, qui trônait au milieu de la scène. Souvenir du rituel du couple qui se donnait systématiquement la main avant que Céline commence son spectacle.
Les éloges, des partenaires de showbiz et/ou amis de l’imprésario ont plu. Mais aussi sous forme de musique, avec « The Color of my Love » (hymne du mariage Angélil-Dion en 1994), interprété au piano par David Foster ou encore avec un quatuor à cordes qui a joué notamment « Because you love me ».
L’amour, on l’a compris, était au coeur du discours de Céline Dion qui a dit être encore imprégnée de l’affection de son mari défunt :
Je ressens son amour dans cette salle, je sens sa force, sa chaleur humaine se refléter en chacun de vous René m’a toujours entouré des meilleures personnes qui croyaient en nous… »
Vêtue d’une robe noire, Céline Dion a aussi voulu souligner, entre émotion et pointe d’humour, un trait de caractère particulier de son mentor :
René ne détestait jamais personne ou n’avait pas d’opinions négatives vis-à-vis des autres. Est-ce possible que quelqu’un aime tout le monde ? Je ne le pense pas. Mais il ne m’a jamais dit ce qu’il n’aimait pas, ou parlé des personnes qu’il n’aimait pas […]. Et il ne me permettait pas d’émettre des opinions négatives, il pouvait même me donner des coups de pied sous la table […]. J’ai tout appris de lui. »
Après avoir ajouté « il m’a toujours protégée », elle conclura : « René, je t’aime tellement. Merci. » Un discours ponctué d’anecdotes qui ont arraché quelques rires au public qui a aussi remarqué la présence de René-Charles, fils du couple, mais aussi d’Anne-Marie et de Jean-Pierre, deux autres enfants de René Angélil.
Quant à Céline Dion, elle reviendra sur cette scène. Ce sera le 23 février. Et cette fois, elle chantera… jusqu’en 2019. The show must go on.
Un Algérien figure parmi les quatre terroristes neutralisés, mardi dernier, par les forces de sécurité tunisiennes au cours d’une opération dans la région de Matmata relevant du gouvernorat de Gabès (406 km au Sud Est de Tunis).
Selon des sources sécuritaires tunisiennes citées par la presse locale, contrairement à ses trois acolytes qui ont été abattus lui a été blessé puis capturé vivant. Il aurait même fourni aux éléments des unités de la Garde nationale tunisienne de précieux renseignements sur ses acolytes en activité dans cette zone.
L’ambassade de France à Alger a indiqué, vendredi, dans un communiqué que Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris, effectuera une visite à Alger les 7 et 8 février 2016 à l’invitation d’Abdelkader Zoukh, Wali d’Alger.
Durant son séjour à Alger, Mme Anne Hidalgo sera reçue par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Mme Hidalgo sera accompagnée à Alger de Patrick Klugman, son adjoint en charge des relations internationales et de la Francophonie.
L’échange entre Paris et Alger entre dans le cadre du pacte d’amitié signé en 2003 et depuis des projets de coopération entre les deux villes ont été engagés notamment à travers la mobilisation de l’expertise des services municipaux de la Ville de Paris pour la réhabilitation du Jardin d’Essai du Hamma. Paris a également accompagné la création de l’Ecole de la Propreté à Alger, inaugurée en 2007.
La visite de Mme Hidalgo sera mise à profit pour étudier les moyens d’intensifier encore la coopération entre les deux capitales, notamment en matière de réhabilitation urbaine – dans le cadre de la mise en œuvre du plan Alger 2030 – mais aussi dans les domaines de la culture, du tourisme et de l’innovation.
Le nouveau barrage de Souk Tlata (Tizi Ouzou), dont les travaux de réalisation sont en cours, a connu 27 mois d’arrêt de son chantier en l’espace de moins de trois ans en raison des oppositions des propriétaires terriens, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale des ressources en eau (DRE).
Cette perturbation dans la réalisation du nouveau barrage, situé sur l’oued Bouguedoura à 8 km au sud de la ville de Drâa Ben Khedda, a considérablement retardé la concrétisation de ce projet destiné à l’alimentation en eau potable de la partie sud-ouest de la wilaya, souligne un rapport de situation de la DRE.
« Depuis le 15 mai 2012, date de notification de l’ordre de service de commencer les travaux au groupement d’entreprises turque NUROL-OZALTIN, auquel a été confié la réalisation du barrage de Souk Tlata, le chantier a connu 32 arrêts des travaux d’une durée totale de 27 mois », précise le même document.
Ces arrêts sont liés à la « persistance des expropriés à exiger à chaque fois la révision du montant des indemnisations », note le rapport, précisant qu’une fois ce problème pris en charge, « c’était, alors, au tour des célibataires d’exiger d’être relogés ».
Ces derniers ont été pris en charge dans le cadre d’un programme d’aide à l’habitat rural et ont également bénéficié d’une aide de 500 000 DA, attribuée aux bénéficiaires par l’Assemblée populaire de wilaya (APW), rappelle-t-on.
« Le montant global de l’indemnisation des expropriés a atteint un montant de 5 milliards DA. A cette enveloppe s’ajoutent un montant de 3 milliards DA mobilisés pour la construction de 271 logements au profit des expropriés, ce qui donne une enveloppe qui dépasse le coût de construction du barrage de Souk Tlata dont le montant du marché est de 5,8 milliards de DA », déplore le directeur local de l’hydraulique.
De son côté le wali Brahim Merad a révélé, fin novembre dernier, à l’occasion de l’une de ses visites de travail dans les daïras de la wilaya qu’une « enveloppe de 10 millions DA était versé au groupement d’entreprise turque pour chaque journée d’arrêt de travaux ».
Le chef de l’exécutif avait déclaré à propos des oppositions qui retardent et bloquent le lancement des projets, qu’elles « ne seront plus tolérées » n’écartant pas un recours à la justice et à la force publique pour l’installation des chantiers, en cas d’échec d’un règlement à l’amiable.
M. Merad a fait savoir que le groupement chargé de la réalisation de ce projet, pour un délai contractuel de 40 mois, a été officiellement invité à reprendre les travaux le 13 décembre dernier.
Le barrage de Souk Tlata, d’un volume annuel régularisé de 98 millions de m3, est destiné à renforcer l’alimentation en eau potable et industrielle du couloir Tizi-Ouzou/Boumerdes. il permettra à son achèvement d’alimenter 188 villages pour une population estimée à 240.000 habitants répartis sur les communes de Tirmitine, Sidi Naamane,
Tadmaït, Maatkas, Mkira, Ait Yahia Moussa et le pôle d’excellence de Oued Fali (commune de Tizi-Ouzou).
Les prix du pétrole cherchaient une direction vendredi en cours d’échanges européens, dans un marché particulièrement volatil.
Vers 11H05 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,42 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 4 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars gagnait 8 cents à 31,80 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus la semaine dernière à nettement rebondir après avoir signé de nouveaux plus bas depuis 2003, ont évolué en dents de scie cette semaine.
S’ils sont d’abord repartis à la baisse en début de semaine, alors que la perspective d’une réunion extraordinaire entre pays producteurs semblait s’éloigner, les prix sont ensuite parvenus à se reprendre à la faveur notamment de l’affaiblissement du dollar, et tentaient depuis de se stabiliser.
« La volatilité a été élevée depuis le début de l’année mais elle s’est accentuée cette semaine à la faveur de la baisse du dollar et de pourparlers éventuels entre les pays exportateurs de pétrole. (Jeudi) encore, l’Iran a semblé disposé à participer à de telles discussions », relevait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Les cours du brut ont en effet bénéficié depuis mercredi de la dépréciation du dollar – qui a atteint jeudi un nouveau plus bas depuis fin octobre -, ce qui a relégué au second plan la forte hausse hebdomadaire des stocks américains de brut rapportée par le département américain de l’Energie (DoE).
« La faiblesse du dollar a retiré une partie de la pression à la baisse s’exerçant sur les prix », notait un analyste chez FXTM, puisque les achats d’or noir, libellés en billets verts, sont rendus moins onéreux pour les acheteurs munis d’autres devises.
ALGER – Le Directeur général de la sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a appelé, dimanche à Alger, à garantir une meilleure protection du citoyen et des biens publics, soulignant la nécessité de faire des lois de la République une « référence essentielle » dans l’action de la police administrative, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Dans une allocution d’ouverture d’un séminaire national sur le rôle de la police administrative dans la protection du citoyen et des biens publics, le général major Abdelghani Hamel a appelé les participants à « déployer tous leurs efforts en vue d’assurer la protection du citoyen et des biens publics et à faire des lois de la République « une référence essentielle » dans l’action de la police administrative tout en tenant compte de la dimension humaine dans l’exécution de la loi.
Il a souligné à ce propos l’importance de « former les agents de la police administrative en dotant celle-ci d’applications intelligentes et des nouvelles technologies en uniformisant les méthodes de travail en coordination avec les différents secteurs ».
La rencontre à laquelle ont assisté les chefs de sûreté des wilayas du centre et des représentants des services de la police administrative des 48 sûretés de wilaya traitera des moyens modernes visant à promouvoir l’action de la police administrative à la lumière des mutations réglementaires au double plan national et international, a précisé le communiqué.
L’action de la police administrative englobe toutes les interventions et les activités de l’administration de la sûreté nationale qui visent, à travers des mesures réglementaires et individuelles et la préservation de l’ordre public.
L’importance du séminaire réside également dans « la recherche de moyens idoines » en fonction des amendements apportés à de nombreux textes juridiques et réglementations en vue d’améliorer le service public qui constitue un « défi permanent » pour la sûreté nationale.
Les travaux de cette rencontre qui se déroulent à l’école de police de Dar El Beida (Alger) s’étaleront sur quatre jours, selon la même source.
Un « important » réseau de trafiquants de véhicules volés écumant Jijel et des wilayas limitrophes vient d’être démantelé à Jijel, a-t-on appris samedi auprès de la sûreté de wilaya.
Trois membres présumés de ce réseau ont été interpellés au terme d’une enquête menée par la brigade de recherches et d’investigations relevant de la Sûreté nationale. Présentés devant la justice, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Les malfaiteurs (34, 56 et 63 ans) sont poursuivis pour faux et usage de faux, falsification de documents administratifs (cartes grises, certificats de résidence, permis de conduire… ) et de revente de véhicules appartenant à une agence de location de voitures basée à Alger.
Au cours de l’opération, les éléments de la BRI ont récupéré quatre voitures et saisi divers matériels, des documents falsifiés, des cachets humides et des cartes SIM ayant servi à ce trafic, a-t-on précisé de même source.
ALGER – Un dispositif de soutien aux cultures fourragères a été mis en place pour améliorer les performances des élevages afin de parvenir à l’augmentation de la production laitière et à la réduction de l’importation de la poudre de lait, ont indiqué dimanche des responsables du secteur.
Le grand déficit en alimentation des élevages, principale contrainte de la filière lait, a poussé les pouvoirs publics à réorienter leur soutien aux cultures fourragères, a expliqué Mme Sabah Yousri, la représentante de la direction de la régulation et du développement de la production agricole auprès du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Mme Yousri s’exprimait lors d’un atelier national sur le développement des cultures fourragères dans le cadre du programme de la filière lait, qui a regroupé des techniciens et spécialistes des cultures céréalières et fourragère ainsi que des producteurs, afin de discuter de ce dispositif.
« Ce soutien concerne l’utilisation et l’acquisition des semences fourragères, la production de l’ensilage et les fourrages enrubannés », a-t-elle précisé.
Pour les semences fourragères (semences à petits et grands grains, celles des légumineuses fourragères, graminées fourragers…), le seuil de soutien peut atteindre jusqu’à 50% de leur prix de référence.
La production de l’ensilage est soutenu à hauteur de 1.000 DA/m3 et le fourrage enrubanné à 30% du prix de référence.
« Tout exploitant agricole intégrant les cultures fourragères dans le système de production ouvre droit à ces subventions », a-t-elle indiqué soulignant que les conditions d’éligibilité à ce soutien sur le Fonds national de développement agricole (FNDA) et les modalités de paiement de ces subventions ont été fixées par une décision ministérielle signée récemment.
Le projet de relance de la filière lait dont l’objectif est de réduire le recours aux importations de la poudre de lait dans les trois prochaines années, « exige la mobilisation des ressources disponibles (terres, eau et semences) », a indiqué à l’APS un conseiller du ministre de l’Agriculture, Chérif Omari, en marge de cette rencontre.
L’accompagnement des pouvoirs publics à cette filière est en cours de mise en oeuvre, selon lui.
Un déficit des fourrages de 60%
Les spécialistes de la filière lait estiment le déficit en fourrage à 60% par rapport à l’élevage qui est de l’ordre d’un (1) million de vaches laitières dont 300.000 seulement sont élevées dans des conditions performantes.
« Ce n’est pas suffisant si nous voulons nous inscrire dans une ambition de réduction des importations », note M. Omari.
Pour remédier à cette situation, les spécialistes recommandent de développer le potentiel existant et d’adopter un nouveau système d’élevage plus performant intégrant la méthode intensive.
C’est dans cette optique que s’inscrit la démarche du ministère concernant l’élargissement du soutien aux cultures fourragères pour encourager les agriculteurs dans le cadre de la résorption de la jachère.
Pour ce faire, les pouvoirs publics ont impliqué, pour la première fois, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) dans la production du fourrage vert.
« Notre mission est de mobiliser les semences fourragères. Un grand programme d’importation de semences fourragères (luzerne, pois fourrager, la fèverole, le triticale…) a été arrêté », a indiqué à l’APS le directeur général de cet office, Mohamed Belabdi.
L’OAIC est aussi chargé de faire la rotation céréales-légumineuses fourragère afin de réduire la superficie laissée en jachère chaque année, soit environ 3 millions d’hectares.
Selon les chiffres avancés par l’Institut des grandes cultures lors de cet atelier, l’objectif étant de résorber 500.000 ha de jachère d’ici à 2019 dont 375.000 ha par les fourrages.
Mais les techniciens ont relevé, lors de cette rencontre, plusieurs contraintes au développement des cultures fourragères.
Ils ont ainsi cité une production de semences pratiquement absente (les besoins étant couverts par l’importation), un système de vulgarisation défaillant, l’utilisation d’un matériel végétal de faible performance, une carence en techniques d’ensilage et un soutien non encourageant.
A rappeler que la production laitière nationale est estimée à 3,54 milliards de litres dont 2,5 milliards litres de lait de vache, alors que les besoins sont de 5,5 milliards litres en équivalent lait.
Quant à la facture des importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, elle s’est établie à 1,04 milliard de dollars en 2015.
L’affichage de la liste des bénéficiaires de 80 logements sociaux à Khabouzia a engendré une réaction qui a semé le trouble dans cette paisible localité au nord d’Aïn Bessem. Les nombreux mécontents dont les noms ne figuraient pas sur cette liste ont dès la matinée d’hier occupé le siège de la daïra pour exprimer leur refus et contester la liste des heureux élus. C’est en des termes virulents et accusateurs que les manifestants ont accueilli les correspondants de la presse. «Les autorités nous ont trahis! Où sont les promesses d’impartialité? Où est la justice sociale?», ont scandé les manifestants. «Dans cette liste figurent des noms de bénéficiaires auparavant», ajoutera un participant à la manifestation. Les mécontents en plus de rejeter cette liste ont exigé une commission d’enquête. Suite à l’intervention des éléments de la sécurité pour ouvrir l’accès au siège de la daïra, des échanges virulents ont été enregistrés et un jeune a été arrêté par les forces de police. Au chef-lieu de wilaya, ce sont les étudiants du département des langue et culture amazighes qui sont montés au créneau pour revendiquer leurs primes de stage. Les concernés ont boycotté les examens et exigent la régularisation de leur situation qui n’a que trop duré, selon un participant. «Depuis le mois de novembre dernier nous attendons ce dû surtout que l’ensemble des étudiants des autres départements ont reçu leurs primes et bourses», ajoutera notre interlocuteur.
RAN – La lutte contre les infections associées aux soins (IAS) est un vaste chantier, a affirmé, samedi soir à Oran, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
« La lutte contre ces infections est un vaste chantier qui interpelle tous les acteurs de la santé », a déclaré le ministre à la clôture de la première conférence internationale d’infectiologie d’Oran, organisée par le Centre Hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran.
« C’est dans le cadre de cette approche globale que le programme national d’hygiène hospitalière, dont l’acte fondateur s’était déroulé à Oran en 2014, a été mis en place et trace les lignes directrices devant guider le travail des comités locaux de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) au niveau de tous les établissements hospitaliers du pays », a encore souligné M. Boudiaf.
« Ce programme n’apporte pas de solution miracle. Il trace le cadre méthodologique et constitue une sorte de guide pour les personnels en charge de l’hygiène hospitalière », a-t-il ajouté.
Afin de lutter contre ces infections liées aux soins, le ministre a rappelé que le personnel doit commencer par se protéger en respectant les normes et en se faisant vacciner contre les maladies évitables comme l’hépatite B.
Le sang utilisé doit être sécurisé. Les sites opératoires doivent être surveillés de manière permanente et les équipements et autres consommables doivent obéir à un protocole strict pour s’assurer de leur parfaite stérilisation, en plus de l’utilisation rationnelle des antibiotiques, a encore recommandé le ministre insistant sur la mise en place, part les praticiens, de réseaux permanents pour rester en contact et développer des approches intégrées.
S’exprimant à la presse en marge de cette rencontre, M. Boudiaf a annoncé que la nouvelle loi sur la santé sera présentée au mois de mars prochain devant le Conseil des ministres, puis l’Assemblée populaire nationale (APN).
Cette loi apporte beaucoup de bonnes choses à même d’améliorer qualitativement le secteur, à l’instar de la création des secteurs sanitaires, l’intégration du secteur privé et renforcement de l’industrie pharmaceutique, entre autres, a assuré le ministre qualifiant ce nouveau texte de « consensuel », qui profitera largement à tous les praticiens de la santé.
Au sujet du Registre national du cancer, M. Boudiaf a estimé « qu’il a enregistré d’excellents résultats permettant de régler le problème de chimiothérapie et de radiothérapie à l’échelle nationale et de savoir le nombre exact de personnes atteintes de cancer chaque année, en plus d’avoir une évaluation exacte de la facture de prise en charge du malade.
La première conférence internationale d’infectiologie d’Oran, qui s’inscrit dans le cadre de l’application de la stratégie élaborée par la tutelle en vue d’améliorer la prise en charge des patients, a regroupé, deux jours durant, près de 200 spécialistes de différents établissements sanitaires nationaux en plus de spécialistes français, marocains et tunisiens.
Plusieurs interventions ont été programmées lors de cette rencontre abordant, entre autres, les infections nosocomiales en réanimation, les infections urinaires associées, les bactéries multi-résistantes et hautement résistantes, les risques de maladies nosocomiales, les incidences et les facteurs de risques et les facteurs de transmission.
Un enfant de 11 ans a été tué et neuf membres de sa famille blessés lorsqu’une roquette tirée depuis le Yémen s’est abattue sur leur maison de la province frontalière de Najran, dans le sud de l’Arabie saoudite, a annoncé la Défense civile.
Le bombardement s’est produit dimanche en fin d’après-midi et l’enfant a été tué sur le coup, tandis que le reste de sa famille a été hospitalisé, a précisé un porte-parole, le lieutenant-colonel Ali ben Omair Al-Shahrani, cité par l’agence officielle SPA.
Plus de 90 civils et soldats ont péri en Arabie saoudite dans des bombardements et escarmouches à la frontière du Yémen depuis le début en mars 2015 d’une opération arabe sous commandement saoudien contre des rebelles chiites yéménites accusés de liens avec l’Iran.
La coalition commandée par Riyad soutient des forces progouvernementales yéménites qui cherchent depuis 10 mois à reprendre le contrôle du pays, notamment de la capitale Sanaa.
Le conflit a fait au total quelque 6.000 morts, dont environ la moitié de civils, selon des estimations des Nations unies.(Afp)
L’aéroport de Dubaï a confirmé lundi sa position de numéro un mondial en terme de passagers internationaux, ravie en 2014 à l’aéroport londonien de Heathrow.
Plus de 78 millions de passagers internationaux sont passés par Dubaï en 2015, soit 10,7% de plus qu’en 2014, selon un communiqué de cet aéroport. Quelque 100 compagnies aériennes desservent à partir de Dubaï plus de 240 destinations à travers le monde.
Les passagers indiens ayant emprunté l’aéroport international de Dubaï sont arrivés en tête (près de 10,4 millions, +17% par rapport à 2014), suivis par les Britanniques (près de 5,7 millions, +6%) et les Saoudiens (près de 5,5 millions, +12%).
Début 2015, l’aéroport de Dubaï avait annoncé avoir surclassé l’aéroport londonien de Heathrow pour devenir le numéro un mondial en terme de passagers internationaux.
Il avait totalisé plus de 70,4 millions de passagers de vols internationaux en 2014, en progression de 6,1% par rapport à 2013. Pour 2014, Heathrow avait indiqué avoir totalisé 68,1 millions de passagers de vols internationaux. Mais cet aéroport avait été emprunté au total par 73,4 millions de passagers en tenant compte des vols intérieurs.
L’aéroport de Dubaï est la plateforme d’Emirates, la plus grosse compagnie aérienne du Moyen-Orient qui, avec Etihad d’Abou Dhabi et Qatar Airways, monopolise une bonne partie du trafic de passagers entre l’Occident, l’Asie et l’Australie.
Dubaï a un deuxième aéroport, Al-Maktoum International, ouvert en 2013 au trafic passagers et qui pourrait atteindre une capacité de 120 millions de passagers une fois achevé.(Afp)
Les participants à une journée d’étude sur l’enlèvement d’enfants en Algérie et sur les mécanismes de lutte contre ce phénomène ont considéré, samedi à Biskra, que « l’exagération médiatique de ces affaires est hautement nuisible pour la société et pour la santé publique ».
Le traitement exagéré, par les médias, des cas d’enlèvement d’enfants « diffuse un sentiment collectif de confusion et de peur, nuisible à la cohésion de la société et peut laisser penser que les kidnappeurs sont partout », a estimé Kamel Debla, psychopédagogue, au cours de cette rencontre qui a réuni des sociologues, des psychologues, des médecins et des juristes. Pour Amine Cheni, chirurgien néphrologue, la diffusion de scènes d’extrême violence contre les enfants « peut même entraîner chez certains des troubles somatiques ».
Les participants à la rencontre ont préconisé, pour mieux aborder médiatiquement les affaires d’enlèvement, une « communication rapide et des informations correctes de sorte à éviter l’exagération et de couper court aux rumeurs ». Ils ont également appelé à mettre en garde les enfants contre les comportements suspects, notamment de personnes étrangères, en associant les établissements scolaires et les centres de formation.
L’accent a été mis sur l’importance du dispositif juridique mis en place en Algérie pour la protection des enfants contre les crimes, dont l’enlèvement, et la célérité des services de sécurité dans la répression de ce type de criminalité. Le président de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, Mokhtar Bensaïd, a considéré que les médias ont « un rôle éminent » dans la sensibilisation et peuvent constituer un des mécanismes pouvant « contrer ces crimes étrangers à la société algérienne ».
Cette rencontre, organisée à la salle de réunions de la wilaya, a été initiée conjointement par la Ligue algérienne des droits de l’Homme et la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme.
Des supporters de l’équipe du MC Oran, en déplacement à bord d’un autocar de marque Isuzu vers la wilaya de Béjaia, pour assister au match de football devant opposer leur équipe à celle du MOB de Béjaia, au stade de cette dernière localité, ont agressé à l’aide d’armes blanches (sabres, couteaux et aérosol lacrymogène) des revendeurs de poterie traditionnelle lors d’une halte observée sur la RN.12, dans la circonscription communale de Yakourène, le week-end dernier, indique un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Les artisans de poterie en argile qui étalent leurs produits au bord de la route se sont vu saccager leurs étals, avant que les « supporters » en question s’emparent de six (06) fusils en bois (factices) en exposition et des articles de cuisine en argile, pour prendre ensuite la fuite en direction de Béjaia. Selon la gendarmerie, arrivés à hauteur du barrage fixe dressé par les gendarmes de la brigade de Zekri, sur la route reliant Zekri à Yakourène, dans la circonscription communale de Zekri, les mis en cause ont pris la fuite à pied vers une forêt mitoyenne où ils se sont réfugiés. Alertés, les gendarmes des brigades de la compagnie territoriale d’Azzazga et ceux de la section de sécurité et d’intervention du groupement territorial se sont aussitôt déplacés sur les lieux, où ils ont interpellé douze (12) parmi eux. La gendarmerie à pu saisir un (01) sabre, un (01) couteau et deux (02) fumigènes ainsi que les objets volés. Par ailleurs, à 23 heures, de retour de Béjaia à l’issue de la rencontre, près de cent (100) autres supporters de l’équipe de MC Oran, à bord de trois (03) autocars de marque Coaster, ont tenté d’agresser des vendeurs qui étalaient leurs marchandises en bordure de la RN.12, à hauteur du village de Tadhghit, commune de Yakourène, ce qui a dégénéré en rixe avec les habitants dudit village, avant de se disperser une demi-heure plus tard, suite à l’intervention des gendarmes des brigades de la compagnie territoriale d’Azzazga renforcés par deux (02) sections de sécurité et d’intervention du groupement territorial. Avisé, le procureur de la République près le tribunal d’Azzazga, a ordonné la présentation des mis en cause devant le parquet.
Une enquête est ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Yakourène.
En matière de régularisation des travailleurs volontairement par leurs employeurs, il a été procédé à la déclaration de 3 000 employés pour 9 000 demandes d’échéanciers de paiement.
Les Algériens contribuent à hauteur de 65 milliards de dinars annuellement, à la santé publique. C’est précisément leurs cotisations à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, qui se transforment en forfaits hôpitaux, lors de leurs versement par la Cnas.
Par ailleurs, affiliations volontaires, recouvrement des cotisations, prise en charge et carte Chifa, ont été les principaux axes débattus lors du Forum d’Echaâb dont l’invité n’etait autre que le DG de la Cnas, le Dr Tidjani Hassan Haddam.
D’emblée, M.Haddam attire l’attention sur les grands changements intervenus dans ce secteur depuis quelques années, notamment sur les services des centres payeurs, où l’on n’enregistre plus le même désagrément dû aux files d’attente interminables. Et pour cause, forte de 49 agences, 800 centres de paiement, et 33 centres de dépistage, le tout relié et placé sous la vigilance de la direction générale via Internet, la Cnas a considérablement développé son réseau de conventions pour mieux prendre en charge les préoccupations des assurés.
A cet effet, 10 000 conventions ont été concrétisées avec les pharmacies et 3 000 établies avec les médecins, soit 500 000 malades qui ont en bénéficié, selon le DG. A cela il faut ajouter les différentes conventions signées avec les cliniques privées, qui ont le mérite de prendre en charge tous les soins des malades en cardiologie et en hémodialyse. A ce sujet, le DG de la Cnas précise que pour la prise en charge de l’hémodialyse, le problème est définitivement réglé.
Sur un autre plan, le DG précise que la décision de prise en charge des malades pour les transferts à l’étranger, dépend exclusivement du ministère de la Santé, et qu’à ce titre la Cnas reste un élément payeur et ne vient qu’en fin de chaîne. Justement, interrogé sur les dettes de la Cnas à l’étranger, M.Haddam explique qu’il ne s’agit nullement de prise en charge restée impayée, ce qui reste à ses yeux complètement inconcevable. Par contre, il explique que ces ardoises sont le résultat de dépassements sur la durée de la prise en charge ou une utilisation prolongée de la prise en charge pour les contrôles médicaux. En outre, en matière de régularisation des travailleurs volontairement par leurs employeurs, il a été procédé à la déclaration de 3000 employés pour 9000 demandes d’échéanciers de paiement, qui ont généré une annulation de pénalités de l’ordre de 29 milliards de dinars. A ce sujet, le DG de la Cnas réitère son appel aux employeurs et précise qu’il leur reste jusqu’au 31 mars pour se rapprocher et demander leurs échéanciers, à ce titre ils ne paieront que l’encours de leur dette. Par ailleurs, pour les citoyens activant de façon informelle, ils peuvent accéder aux services de la carte Chifa, pour peu qu’ils s’acquittent d’une cotisation de 2 160 DA, et ce durant trois ans. D’un autre côté, M.Haddam insiste fortement sur l’importance du recouvrement des cotisations sans lesquelles la Cnas n’existerait pas. Dans cette optique, elle prévoit une armée de contrôleurs qui, sur le terrain, se chargeront de vérifier la véracité des déclarations faites par les employeurs et leur régularité. En somme, le DG de la Cnas a tenu à revenir sur les principales orientations retenues pour améliorer, moderniser et augmenter le volume des services de la Cnas, en vue d’optimiser la prise en charge des malades et des assurés. A ce sujet, il précise que la pérennité de la Cnas demeure tributaire, en plus des cotisations, de son équilibre financier. «La sécurité sociale est l’affaire de tous les Algériens, il s’agit de solidarité nationale et intergénérationnelle» précise-t-il.
Les services des douanes ont saisi, au port d’Oran, quelque 159 tonnes de déchets de cuivre, dissimulées dans 11 conteneurs devant être frauduleusement exportées, a-t-on appris, hier, de la responsable de la communication de la direction régionale des douanes d’Oran.
C’est suite au refus de l’exportateur de répondre aux convocations des services concernés que les douaniers ont procédé, samedi dernier, à l’ouverture et au contrôle de la nature des marchandises dissimulées dans ces conteneurs pour découvrir cette quantité de déchets de cuivre. L’exportateur avait déclaré aux services des douanes cette marchandise comme étant des déchets de plastique.D’autre part, la responsable a indiqué que les douaniers d’Oran ont découvert, hier, deux conteneurs de 40 pieds chacun contenant des pétards et autres produits pyrotechniques, marchandise provenant de Chine. Une enquête a été ouverte pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire, a précisé la même source.
L’article 51 du règlement intérieur de l’APN stipule qu’aucun parti n’a le droit d’avoir deux groupes parlementaires.
La cabale politique visant le Parti des travailleurs se poursuit. A travers leur communiqué, parvenu à notre rédaction, les redresseurs du PT annoncent la création d’un groupe parlementaire parallèle. La campagne visant la déstabilisation du PT semble prendre de l’ampleur, a-t-on affirmé hier, et qu’ «il n’existe aucun groupe parallèle comme autoproclamé par le mercenaire Labatcha».
Selon Djoudi, ce groupe est composé de deux députés exclus du parti à savoir Salim Labatcha et Salim Sidi Moussa, de deux autres ayant déjà rejoint le FLN et l’un deux est un membre du comité central, deux autres députés ont quitté le PT, il y a longtemps, pour rejoindre l’ ANR, une députée élue sur la liste du Parti des jeunes à Médéa, et un autre député du TAJ, élu sur la liste du FNA.Si on se fie à ses déclarations, Salim Labatcha, le chef de file des redresseurs, a affirmé hier, que «leur demande de création d’un groupe parlementaire introduite à l’ordre du jour du bureau de l’APN a été acceptée». Et à cet effet, «le groupe parlementaire du mouvement de redressement a été autorisé à disposer d’un bureau au sein de l’hémicycle». Cela est-il possible? d’après les responsables du PT, le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, leur a affirmé qu’une représentation offerte aux redresseurs sera en contradiction totale avec les dispositions des lois organiques et releverait de la fiction. Pas seulement, car il affirme que le ministère de l’ Intérieur a rétabli dans leur qualité de membres du conseil national, les six cadres exclus. Cela est intervenu suite à une requête introduite après la validation de leur exclusion par le même département.
Selon les redresseurs, «un communiqué émanant du ministère de l’Intérieur, revient sur sa décision suite, à un recours introduit par les concernés». A titre de rappel, le 26 janvier dernier, le ministère de l’Intérieur avait validé l’exclusion de Salim Labatcha en annonçant la validation de la décision du comité central du PT d’exclure les membres du mouvement de redressement du Parti des travailleurs (Salim Labatcha et Salim Sidi Moussa).
Le Parti des travailleurs qualifie cette décision de «manoeuvre maffieuse qui vise la déstabilisation du parti, coupable d’avoir dénoncé la mafiotisation des institutions de l’Etat et le pillage des richesses et du patrimoine du pays». Sur ce point, le président du groupe parlementaire du PT, Djeloul Djoudi a fait savoir que «s’il s’avère vrai que l’administration de l’Assemblée populaire nationale a octroyé un bureau à ce groupe de mercenaires, il faut en conclure que l’administration est complice et de ce fait, elle porte non seulement atteinte à la démocratie et au multipartisme, elle viole le règlement intérieur de l’APN, dont l’article 51 stipule, qu’aucun parti n’a le droit d’avoir deux groupes parlementaires», a-t-il expliqué. Pis encore, des tentatives d’agressions physiques et menaces de mort ont ciblé les responsables, cadres et militants de parti lors de leur meeting organisé récemment à Mostaganem. Selon Mme Hanoune, ce mouvement qui s’inscrit dans le cadre de la cabale lancée contre son parti, ses cadres et les membres de sa famille, est fomenté par une clique mafieuse qui constitue le noyau du pouvoir parallèle.
Lors d’une conférence de presse tenue récemment, Mme Hanoune affirmait que «Salim Labatcha agit sous les ordres du vice-président de l’APN, Baha Eddine Tliba, du patron du FLN, Amar Saâdani, ainsi que d’autres cadres du FLN, dirigeants au sein des structures de l’Ugta et trois ministres en exercice». Les responsables cités par les redresseurs, comme faisant partie de leurs appuis ont été invités à se démarquer des propos de ce groupe.
Parmi eux, le ministre de la Santé, M. Abdelmalek Boudiaf, lequel s’est démarqué de toute cette opération», affirme le PT.