Jeudi dernier au niveau de la route nationale entre Mascara et Tiaret un accident spectaculaire à eu lieu quant un véhicule de marque Renault Chamade R 19 à son bord toute une famille, deux femmes, trois enfants et le conducteur, qui a perdu le contrôle du véhicule, est allé en collision frontale avec un véhicule de marque KIA Sorento.
La violence du choc a provoqué la mort sur le coup les occupants de la Renault chamade et blessant grièvement le conducteur du KIA.
Encore une fois l’inobservation du code de la route, notamment l’excès de vitesse favorisent les hécatombes qui ne font que progresser.
Après Tébessa, où il avait délivré des messages forts, Amar Saâdani a mis le cap sur l’ouest du pays, précisément la localité de Maghnia pour un meeting dans la salle polyvalente devant plus d’un millier de militants.
Dans une ambiance festive, avec fantasia et Karkabou, le patron du FLN donne le ton des prochaines échéances politiques, en particulier les législatives de l’année prochaine dans lesquelles le FLN compte tirer son épingle du jeu. A ce propos, il invitera les Mouhafedhs et responsables des kasmas à « ouvrir grandes les portes du partis pour toutes les potentialités qui veulent se mettre au service de l’Algérie ».
Evitant soigneusement les sujets polémiques qui alimentent actuellement la scène politique, certainement à cause de la proximité de Maghnia avec le Maroc, Saâdani commencera par un hommage aux figures historiques de la ville comme l’ex président Ahmed Benbella, comme Ahmed Khémisti, le plus jeune ministre des affaires étrangères de l’Algérie indépendante. Comme également Messali Hadj le père du nationalisme algérien.
Le chef du FLN insistera dans son intervention, qui aura duré une vingtaine de minutes, sur « la nécessité de mobilisation des algériens face aux dangers qui guettent le pays ». « Le FLN, première force politique du pays est à l’avant garde pour mettre en œuvre cette démarche qui vise à neutraliser toute tentative de déstabilisation » a encore ajouté le patron du parti.
Dans un message subliminal, qui semble s’adresser au voisin de l’Ouest, le chef du FLN assène que « l’Algérie est une citadelle inexpugnable défendue de mains de fer par une armée puissamment équipée veillant à la stabilité du pays à la pérennité des institutions de l’Etat ».
Saâdani évoquera aussi le phénomène de la contrebande, dont Maghnia est une des plaques tournantes. Pour lui, ce phénomène n’est pas moins dangereux que le terrorisme, dés lors qu’il vise à affaiblir économiquement le pays. D’où les récentes décisions prises par les autorités, à savoir un meilleur verrouillage des frontières qui, selon lui, « commence à donner ses fruits, comme tout le monde peut le constater ».
Amar Saâdani rendra encore un hommage au président Bouteflika « un homme de stature internationale » qui a permis , selon lui à l’Algérie de retrouver son poids sur la scène internationale et d’être devenue un force régionale qui dérange, par ses positions de principe sur les grandes questions internationales.
Pas moins de 484 patients ont bénéficié tout récemment de soins et consultation médicales en neurologie au niveau de l’Etablissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf à Ouargla, au titre du jumelage inter-hôpitaux.
Encadrée par des équipes médicales spécialisées du CHU Mustapha Pacha, cette action a été effectuée, durant la période allant du mois d’avril dernier à la deuxième quinzaine de mai courant, dans le cadre de 2 missions médicales, auxquelles ont contribué aussi des praticiens relevant de l’EPH d’Ouargla, a précisé M.Ismaïl Salah.
Toutes les mesures nécessaires, notamment en matière de bonne préparation des dossiers des patients concernés, ont été prises pour assurer la réussite de cette action qui intervient en application du programme du jumelage inter-hôpitaux, entre les établissements hospitaliers du Nord et du Sud du pays, initié par le ministère de tutelle, a-t-il ajouté.
Une session de formation par télémédecine sur la neurologie sera organisée en juin prochain entre les deux établissements hospitaliers, dans le but de renforcer la formation continue de la ressource humaine médicale et paramédicale, a fait savoir le même responsable.
S’étalant sur un mois, cette opération qui entre dans le cadre du télé-enseignement est appelée à améliorer les connaissances scientifiques et les aptitudes professionnelles chez les praticiens de l’EPH Mohamed Boudiaf à Ouargla, a-t-il conclu.
La JS Saoura a réussi une qualification historique pour la prochaine Ligue des Champions en terminant à la 2e place de la Ligue 1 Mobilis de football à l’issue de la 30e et dernière journée disputée vendredi, au moment où l’USM Blida a accompagné l’ASM Oran et le RC Arbaâ en Ligue 2, malgré une victoire symbolique contre le leader, l’USM Alger (1-0).
Confrontée à une rude concurrence de la part de la JS Kabylie, le MO Béjaïa, le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad pour cette 2e place qualificative directement pour la plus prestigieuse des compétitions inter-clubs du continent, la JSS a su garder le cap dans la dernière ligne droite du parcours, terminant par une victoire en déplacement chez l’ASM Oran (0-1), qui lui permet de coiffer tous ses adversaires au poteau. Une première historique pour ce jeune club du Sud, créé en 2008, et qui fut assurée par Zaïdi dès la 4e minute.
Un grand exploit, ayant généré une joie immense chez les Bécharois, et qui contraste avec la terrible déception de l’USM Blida, relégué en Ligue 2 Mobilis malgré sa victoire contre l’USM Alger (1-0) et avec le même nombre de points que le premier club non relégable, le RC Relizane.
Le RC Relizane, a en effet obtenu un résultat nul au goût de victoire chez l’USM El Harrach, grâce auquel il assure définitivement son maintien parmi l’élite. Un but en or, inscrit par Manucho dès la première minute de jeu alors que Boucherit avait nivelé la marque pour les Harrachis à la 12e, (1-1).
Le RCR et l’USMB terminent ex-aequo à la 13e place, avec 36 points chacun, mais disposant d’un meilleur goal-average particulier (5-1, 0-1), ce sont les Relizanais qui sauvent leur peau. Autre grande déception, celle de la JS Kabylie, qui se contente finalement de la 3e place après son nul vierge à domicile contre le MC Oran, alors qu’elle avait caressé de très près le rêve de se qualifier pour la Ligue des champions.
Le MC Alger et le NA Hussein-Dey ont été également tenus en échec à domicile, respectivement par l’ES Sétif (2-2) et le MO Béjaïa (0-0), au moment où le CR Belouizdad et le CS Constantine ont terminé sur une bonne note, en s’imposant en déplacement, respectivement chez le DRB Tadjenanet (1-0) et le RC Arbaâ (2-1).
Spécialiste de l’étude des violences en situation coloniale et plus spécifiquement en Algérie, l’auteure Raphaëlle Branche fait partie aujourd’hui des historiennes les plus reconnues en France dans le domaine colonial.
« La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) » de Raphaëlle Branche, est un nouveau livre qui vient de paraître et qui vient s’ajouter à d’autres qui décrivent plus ou moins le système de la torture érigé en mode opératoire par l’armée française durant la période de la guerre de libération (1954-1962) et même durant toute la période de la colonisation, qui a commencé en 1832.
Les horreurs, les crimes monstrueux, les tortures horribles et inhumaines commises par la France sur la population algérienne, sur ses combattants, sur des femmes et des enfants au cours de ces huit années de guerre, tortures et crimes commis par des généraux, des colonels, et notamment par les parachutistes, tortures et crimes connus et couverts par les gouvernements successifs français, n’ont jamais été portés à la connaissance de l’opinion nationale et internationale par l’Etat français, de droite ou de gauche, qui refuse jusqu’à aujourd’hui de présenter des excuses au peuple algérien. Tous les moyens les plus ignobles sont mobilisés pour exécuter les pires tortures.
Courant de magnéto sur parties intimes et les oreilles, coups de bâton et de nerfs de bœufs, maintien de la tête dans l’eau jusqu’à l’asphyxie, brûlures au plus haut degré, station au soleil brûlant dans une cage grillagée, coup de la porte : on coince la main et on appuie au maximum, et enfin station nu, à cheval sur un bâton, pieds et poings liés.
Pourtant, les deux militaires français qui symbolisent au mieux cette torture, Massu et Bigeard, ont longtemps persisté à nier, après 1962, que l’armée française ait pu employer la torture lors du conflit. Le premier, celui-là même qui a décidé puis encouragé cette pratique, ne l’a finalement reconnue du bout des lèvres que longtemps après, juste avant sa mort, il y a plus de dix ans.
Le second n’a jamais voulu l’admettre jusqu’à sa disparition, en 2010. Plus d’un demi-siècle après les faits, la guerre d’Algérie continue de susciter d’intenses débats.
La thèse centrale de l’ouvrage est énoncée clairement : la torture n’est pas un « dérapage » imputable à quelques « militaires isolés » qui auraient outrepassé les ordres, mais bien un système érigé par l’armée française. Il est tout d’abord le produit direct de la situation coloniale : les Algériens n’ont jamais été considérés comme les égaux des Français métropolitains et la violence est au cœur des pratiques coloniales depuis la conquête initiée en 1830.
Au nom de la guerre révolutionnaire
La torture découle également directement de la vision des « événements d’Algérie » développée par les principaux commandants de l’armée française : la France est ainsi confrontée, d’après le général Salan, à une « guerre révolutionnaire » qui appelle à des méthodes spécifiques. Les combattants algériens étant cachés au cœur de la population civile, le principal objectif de l’armée est d’obtenir des renseignements.
Or, chez les militaires, la confusion entre Algérien et suspect puis entre suspect et coupable est vite faite, justifiant pour eux le recours à la torture.
L’auteure du livre va plus loin et montre qu’il s’agit par ces violences au moins autant de dissuader les rebelles par la terreur et de marquer la domination de la France dans les corps des colonisés, que d’obtenir simplement des renseignements.
Si l’idée que la torture était une pratique courante et acceptée par la grande majorité de la hiérarchie militaire et politique pendant la guerre fait sans doute moins débat aujourd’hui qu’au début des années 2000, la démonstration n’en demeure pas moins magistrale.
L’auteure s’intéresse à tous les aspects de la torture, traitant à la fois des sévices commis lors des interrogatoires et des emprisonnements illégaux, des déplacements de population ou encore des « corvées de bois » au cours desquelles les suspects sont exécutés.
Elle dresse un panorama aussi exhaustif que possible des acteurs impliqués dans la torture en soulignant les rapports, parfois ambigus, qu’ils entretiennent les uns avec les autres et en décrivant précisément les lieux dans lesquels ils agissent. Ce travail repose sur les sources écrites (archives, correspondances, articles de journaux, ouvrages militants, etc.).
L’auteure montre par exemple que les condamnations verbales croissantes des violences par le pouvoir politique à partir de 1960 sont davantage dictées par des impératifs politiques que par des préoccupations morales ou humanistes. Enfin le livre montre que le recours à la torture est bien plus caractérisé par la continuité que par de véritables ruptures.
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé samedi à Alger que l’attachement des Algériens à leur référent religieux est un facteur susceptible de les préserver des idées étrangères à la société algérienne.
Dans une conférence de presse à l’ouverture d’une formation au profit des imams concernés par l’encadrement du Hadj 2016, M. Aissa a indiqué que « des milieux étrangers malveillants tentent de semer la confusion en Algérie à travers la propagation d’idées sectaires en particulier au niveau des wilayas frontalières est et ouest du pays ».
Cependant, a-t-il affirmé, l’attachement des Algériens à leur référent religieux et leurs traditions ancestrales, ainsi que la formation de haut niveau des imams sont à même de « préserver le pays de ces idées étrangères à la société algérienne visant à la déstabiliser ».
Il souligné dans ce contexte que le secteur des Affaires religieuses avait pris toutes les mesures pour lutter contre la propagation d’idées étrangères à notre société à travers la création d’un dispositif de lutte contre de telles idées en coordination avec les organes spécialisés.
S’agissant des mesures prises pour le hadj 2016, M. Aissa a indiqué, par ailleurs, que « l’Algérie mettra en application pour la première fois en coordination avec les autorités saoudiennes la mesure visant à doter les hadji d’un bracelet électronique portant des renseignements sur le hadji permettant de l’identifier », précisant que le premier vol vers les Lieux saints de l’islam es prévu le 17 août prochain.
Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour permettre aux hadji d’accomplir les rites du hadj dans de bonnes conditions a ajouté M. Aissa soulignant dans ce sens que son département planche sur le choix de 100 imams pour l’encadrement du hadj 2016 à la faveur d’un concours qui sanctionnera la session de formation à laquelle participent 200 imams.
A une question sur les critères définis pour le choix des imams chargés d’encadrer la prière d’el Tarawih (surérogatoire) dans certains pays européens, M. Aissa a indiqué que la « compétence est le plus important facteur dans ce choix » précisant que le ministère organise à cet effet des concours pour l’établissement des listes des encadreurs.
Par ailleurs, M. Aissa a indiqué que « l’imam est seul habilité à fixer la durée de la prière d’el Tarawih » réfutant « toute intervention du ministère à ce sujet ».
Le Groument sportif des pétroliers a réussi à conserver son titre de champion d’Algérie de basketball en s’imposant face au CRB Dar El Beida (87-71) dans la 3e manche (belle) de la finale de la Super Division A disputée ce samedi 28 mai à la salle Abdelaziz Bentifour de Hydra (Alger).
Le GS Pétroliers est vraiment trop fort. Les coéquipiers de Mohamed Harrat se sont offerts dans leur salle fétiche un troisième titre de champion d’Algérie de suite, le 18e dans l’histoire de la formation algéroise (ex-MCA), le 6e sous la nouvelle appellation.
Après avoir réussi, vendredi, à égaliser à un manche partout à l’issue d’une large victoire (80-55), le GSP n’a eu qu’a porté le coup de grâce dans une belle, à sens unique, marquée par une domination totale des Pétroliers qui s’est démontrée dès le premier quart temps.
Cap sur la finale de la Coupe
Les joueurs de Faid Bilel doivent patienter un peu pour fêter comme il se doit ce nouveau sacre. En effet, et afin de pouvoir faire aussi bien que la saison dernière, les Pétroliers doivent relever un dernier challenge qui consiste à gagner la finale de la Coupe d’Algérie.
Pour cette confrontation, les Algérois auront comme adversaire la formation de l’Union de Sétif dans une affiche alléchante prévue le vendredi 03 juin prochain à la salle Harcha Hassen (Alger).
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé samedi à Alger les entreprises algériennes publiques et privées à adopter une politique plus audacieuse en matière d’exportation, en souhaitant que l’année 2017 soit « l’année de l’exportation ».
Inaugurant la 49ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), M. Sellal a mis l’accent sur la priorité que les opérateurs nationaux doivent accorder à l’exportation surtout vers le marché africain mais aussi au partenariat international dans les secteurs hors hydrocarbures.
En sillonnant des stands de plusieurs entreprises nationales, il a exhorté des représentants de l’Entreprise Nationale des Peintures (ENP) à s’orienter vers l’export, mais surtout à former et à accompagner les jeunes de l’Ansej (Agence nationale de soutien de à l’emploi de jeunes) dans le domaine des métiers de la peinture.
La même recommandation a été adressée à un producteur privé de pâtes alimentaires que le Premier ministre a salué pour voir diversifié sa gamme de produits, en l’appelant à « se baser sur la réussite réalisée sur le marché local pour aller sur d’autres marchés à l’étranger ».
Devant le stand d’une entreprise privée spécialisée dans les équipements électriques, et qui exporte déjà vers neuf pays africains, M. Sellal s’est réjoui de cette avancée en incitant l’entreprise à profiter de la prochaine rencontre d’affaires Algérie-Afrique, prévue à Alger fin novembre prochain, pour élargir ses parts de marchés en Afrique.
« Il ne faut plus compter sur le pétrole comme unique ressource », a-t-il dit cette fois-ci à l’adresse des représentants du Crédit populaire d’Algérie (CPA) incitant cette banque publique à diversifier ses financements aux secteurs hors hydrocarbures.
Le même message est adressé à la Banque extérieure d’Algérie (BEA): « il faut intensifier encore plus les crédits à l’investissement pour aider à encourager l’exportation en Algérie », a insisté M. Sellal en appelant la première banque en Algérie à réduire les délais d’octroi des crédits aux investisseurs.
« Il faut que la réponse pour ce type de crédits soit donnée dans un délai qui n’excède pas un mois », a-t-il recommandé.
Au stand de l’ANEP (L’Entreprise nationale d’édition et de publicité), il a appelé ses responsables à « soutenir la presse » tout en invitant cette entreprise à souscrire à l’emprunt national pour la croissance économique.
M. Sellal a invité plusieurs entreprises à aller vers le partenariat et à rationaliser, d’autre part, leur consommation d’énergie.
Il s’est engagé au nom du Gouvernement, à la fin de sa visite au pavillon national, à faciliter l’investissement et l’accès au financement ainsi qu’au foncier et à réduire les contraintes bureaucratiques.
Arrivé aux stands dédiés aux entreprises étrangères, il a notamment appelé les représentants des compagnies turques, françaises et américaines à « investir en Algérie », à « y créer de la valeur ajoutée et à encourager l’intégration industrielle ».
Au stand d’une entreprise iranienne d’engineering et de construction, M. Sellal a souhaité voir « se concrétiser sur le terrain le projet de fabrication de voitures iraniennes en Algérie » dont les accords ont été signés récemment à Téhéran.
La FIA, qui se poursuit jusqu’au 2 juin prochain au Palais des expositions, enregistre la participation de 810 exposants, dont 405 entreprises étrangères en provenance de 33 pays.
Par ailleurs, le Premier ministre a inauguré la 5ème édition su salon Djazair-export qui se tient en marge de la FIA, où il a réitéré l’engagement du Gouvernement à faciliter l’acte d’exporter.
Présent au salon, le directeur général de la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA) a, de son côté, assuré de la détermination de l’institution financière à accompagner les investisseurs en Algérie mais surtout les exportateurs.
« La BADEA va mettre des ressources à la disposition des institutions financières chargées de l’exportation », a-t-il promis.
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé samedi à Antalaya (Turquie), que la sécurité et la stabilité étaient la condition sine qua non pour la relance du développement, soulignant la contribution de l’Algérie dans la conception de la sécurité en Afrique et l’établissement des règles et mécanismes de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
« L’Algérie considère que la sécurité et la stabilité sont la condition sine qua non pour la relance du développement », a indiqué M. Ould Khelifa dans une allocution lors de la réunion parlementaire internationale tenue à Antalya en parallèle avec les travaux de la conférence de haut niveau de l’ONU pour l’examen de la mise en œuvre du programme d’action d’Istanbul sur les pays les moins avancés.
Il a précisé que partant de cette optique, l’Algérie « contribue à la conception de la sécurité en Afrique et à l’établissement des règles et mécanismes de lutte contre le terrorisme et le crime liés au développement de la Convention africaine de prévention et de lutte contre le terrorisme, le Centre africain d’études et recherche sur le terrorisme (CAERT) et l’Initiative des pays du Sahel africain ».
L’Algérie prône toujours le règlement des crises par voie pacifique
M. Ould Khelifa a souligné que l’Algérie ne cesse de prôner le règlement pacifique des crises comme c’était le cas pour l’Ethiopie et l’Erythrée » à travers une médiation efficace qui permet de cristalliser une approche de règlement de la crise au Mali.
Il a rappelé que l’Algérie « a de tout temps défendu son droit et celui des pays nouvellement indépendants en matière de développement, tout en invitant à une réforme pour un système économique mondial plus équitable ».
Cette démarche, a-t-il dit, tend à « permettre à tous les pays notamment les moins avancés, de prémunir leur souveraineté économique et de renforcer leurs capacités nationales matérielles et humaines dans le cadre d’une solidarité internationale et humaine loin de toute ingérence dans les affaires internes et de tentative visant à imposer une tutelle ».
M. Ould Khelifa a estimé en outre, que « l’Algérie qui avait tablé depuis les années 60 sur le développement intégré par la valorisation des potentialités nationales, œuvre aujourd’hui encore au développement de sa coopération avec les pays africains notamment à travers la formation de milliers de cadres de ces pays soit par l’octroi de bourses universitaires à long terme ou la formation résidentielle à court terme ».
L’Algérie « a apporté une aide financière et matérielle à ces pays outre l’effacement de la dette de 14 d’entre eux soit, un milliard de dollars durant ces dernières années afin de leur permettre d’améliorer leurs situations financières et économiques et de renforcer leur stabilité sociale et politique », a-t-il poursuivi.
D’autre part, le président de l’APN a indiqué que l’Algérie œuvrait à la réalisation d’un continent sécurisé et développé à travers la proposition portant Initiative du NEPAD pour la réalisation d’un partenariat régional et international à même de concrétiser la complémentarité économique africaine ».
L’Algérie a initié également la « création du réseau africain de télécommunications à fibre optique en vue d’établir une connexion entre les pays du Sahel et d’Afrique de l’ouest à la région méditerranéenne et le monde, le développement de l’autoroute Algérie-Nigéria outre l’entame de la construction de ports en méditerranée pour permettre aux pays africains éloignés de développer leur commerce extérieur », a-t-il ajouté.
33 pays les moins avancés se trouvent en Afrique-
M. Ould Khelifa a évoqué à cet effet, le développement dans le continent noir, rappelant que ce dernier « compte le plus grand nombre des pays les moins développés à savoir 33 sur les 49 classés mondialement en dépit de la richesse de continent (ressources naturelles, énergétiques et terres fertiles…).
« Il est impossible de comprendre cette situation sans un retour à l’histoire coloniale de ces pays et celle d’après », a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que ces pays « sont encore dans un état de dépendance au de plan production et de commerce extérieur ».
Il a mis en garde toutefois, que le continent africain « connait plusieurs crises et menaces qui constituent tous des facteurs supplémentaires dans le maintien du sous-développement pouvant entraver les processus de développement et même hypothéquer la stabilité des pays à de leur voisinage géopolitique ».
Dans ce cadre, M. Ould Khelifa a indiqué que » certains pays les moins avancés de la région du Sahel sont confrontés à des crises multidimensionnelles (politique et économique) et à des menaces telles le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains ».
» Face à cette situation difficile, l’Union Africaine a adopté une approche globale de développement à l’horizon 2063 qui associe dimensions politique, institutionnelle, sociale, économique et environnementale et de coopération constructive entre les pays africains », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Ould Khelifa a précisé que le monde connait » des paradoxes flagrants induits par la mondialisation qui a élargi le fossé entre les pays les moins avances et les économies les plus développés en dépit des multiples initiatives internationales et régionales pour réunir les conditions a même de permettre l’amélioration du niveau de croissance dans ces pays vulnérables ».
« La plupart de ces pays connaissent des niveaux très faibles en matière d’indicateurs de développement humain qui reflètent la pauvreté et le faible accès au droit d’une vie digne (soins, nourriture et éducation) », a-t-il conclu.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a examiné samedi à Alger avec le directeur général de la société chinoise de réalisation « China State Construction Engineering Corporation »(CSCEC), Guan Qing les « moyens d’échange d’expertises, de suivi et de concertation » dans le cadre des projets d’habitat et d’équipements publics attribués à la société en Algérie.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et des liens historiques existant entre les deux peuples en vue de développer la coopération bilatérale dans tous les domaines, a indiqué un communiqué du ministère.
M. Qing a affirmé dans ce sens que les travaux de réalisation des projets confiés à la société chinoise en Algérie avancent à un rythme accéléré ajoutant que le projet de la grande mosquée d’Alger sera livré dans les délais fixés.
M. Tebboune s’est dit pour sa part « satisfait du partenariat fort et de la coopération fructueuse avec la partie chinoise dans le secteur de l’habitat, de l’urbanisme, de la ville et des équipements publics », a ajouté le communiqué.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué, samedi à Alger, qu’une augmentation des taxes pour les climatiseurs énergétivores sera introduite dans la loi de finances 2017.
Cette augmentation des taxes sera appliquée sur les climatiseurs à forte consommation d’énergie, qu’ils soient importés ou fabriqués localement, a indiqué le Premier ministre lors de sa visite des stands d’entreprises des produits électromenagers participant à la 49ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), qui se tient du 28 mai au 2 juin au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger).
Par contre, a-t-il précisé, une baisse des taxes sera prévue par la loi de finances 2017 pour les climatiseurs à faible consommation d’énergie.
Par ailleurs, en visitant le stand de Naftal, M. Sellal a exprimé son « incompréhension » quant à l’augmentation de la consommation des carburants en dépit de l’augmentation de leurs prix suite à la loi de finances 2016.
La volonté du gouvernement « d’assainir » le secteur de l’audiovisuel qu’il a laissé se développer dans l’informel répond à un agenda politique du pouvoir qui veut empêcher les « contestations » de se fédérer et « verrouiller » le paysage médiatique afin de préparer la « succession » estime l’analyse Abed Charef dans un article intitulé « Un Rebrab averti vaut trois Khalifa ».
L’organisaton Reporters Sans Frontières (RSF) s’est inquiétée jeudi 26 mai 2016 de la décision annoncée par M.Abdelmalek Sellal de confier au ministre de la Communication, M. Hamid Grine, la mission d’“assainir” le secteur de l’audiovisuel.
Pour l’ONG ce « blanc-seing donné à l’exécutif pour l’octroi des licences” est un pouvoir « exorbitant » alors que l’autorité de régulation de l’audiovisuel, indépendante, selon le Code de l’information algérien de 2012 n’a pas été encore mise en place.
Ces « mesures draconiennes pour interdire les chaînes de télévision non-agréées » annoncées par M.Sellal comprennent notamment la mise en place d’un agrément sur la base d’un cahier des charges fixant les droits et obligations de ces chaînes.
Le fait que le Ministre de la communication soit en charge de l’application de ces mesures » en attendant la mise en place de l’autorité de régulation de audiovisuel » n’a rien de rassurant aux yeux de RSF.
“Cette démarche du gouvernement algérien est préoccupante puisqu’elle donne à l’exécutif tout pouvoir pour octroyer ou non les licences aux chaînes », a déclaré Yasmine Kacha, responsable du bureau Afrique du nord de RSF.
« Il serait plus judicieux dans un premier temps de donner sa pleine dimension à l’autorité indépendante chargée selon l’article 55 de la Loi de 2014 sur l’audiovisuel, d’instruire les demandes de création de services de communication audiovisuels », poursuit-elle.
« Bien que cette instance ne soit pas chargée d’attribuer les licences, elle constituerait jusqu’à un certain degré une garantie pour une presse libre et indépendante du pouvoir politique » ajoute Yasmine Kacha. Pour rappel, seules 4 chaînes sur les 58 qui activent sont « légalement » autorisées à exercer en Algérie avec un statut étranger: Dzair TV, Ennahar TV, El Djazairia et Echourouk TV.
M.Abdelmalek Sellal s’est livré lundi 23 mai à une vive diatribe contre les chaînes de télévision « offshore » accusées de rapacité, de pratiquer du chantage. Il a annoncé que le ministre de la communication Hamid Grine est chargé par le gouvernement d’assainir la « situation dans les plus brefs délais », l’appelant à prendre des mesures contre les chaînes TV non agréées.
Un message aux « anciens amis »
Dans une chronique publiée sur Le Quotidien d’Oran, le journaliste et politologue Abed Charef évoque le background politique du bras de fer entre le pouvoir et le milliardaire Issad Rebrab.
Il considère que la décision du gouvernement « d’assainir le secteur de l’audiovisuel » vise clairement à signifier à M.Rebrab que même dans le cas où la justice statuerait en sa faveur dans l’affaire du rachat d’El Khabar il se retrouvera avec un groupe de presse sans la chaîne de télévision.
« Le pouvoir ne lésine pas sur les moyens. Pour empêcher Issaad Rebrab de mettre la main sur une télé offshore, il va interdire 35 chaînes » note Abed Charef qui voit dans le soudain durcissement du gouvernement à l’égard des TV offshore un message adressé « à tous les « anciens amis » qui auraient la velléité de se découvrir un statut d’opposant. »
Pour lui, le gouvernement a décidé de sévir car dans le contexte économique et social difficile actuel, il n’entend pas « permettre à des pôles contestataires de se fédérer. »
La seconde raison de ce durcissement est la préparation de la succession du président Bouteflika. Les groupes les plus influents au pouvoir veulent « se préparer suffisamment à l’avance pour mieux organiser les choses. Ils veulent donc verrouiller le jeu dès maintenant pour éviter tout risque de dérapage. »
L’aéroport de Beauvais tisse sa toile hors de l’Europe. Pour la première fois la plate-forme aéroportuaire va desservir l’Algérie. A compter du 28 juin, la compagnie aérienne française Atlas Atlantique Airlines proposera un vol hebdomadaire en direction d’Oran, la deuxième ville économique et culturelle du pays.
La présence d’Atlas Atlantique Airlines est pour l’instant provisoire puisqu’elle s’achèvera le 20 septembre, après la période estivale. Mais elle n’exclut pas de pérenniser sa présence, voire de la développer. Après le Maroc, l’Algérie devient le deuxième pays du Maghreb à être desservi. Vol les mardis : Beauvais-Oran à 13 h 15 ; Oran-Beauvais à 8 h 45. Renseignements sur http://atlasatlantiqueairlines.com/Les clés du premier lot de logements du programme AADL 2001-2002 à Alger seront remises à leurs bénéficiaires lundi prochain, a révélé jeudi le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Abdelmadjid Tebboune.
Lors d’une visite aux sites « AADL » à Alger, M. Tebboune a indiqué qu’une cérémonie sera organisée lundi prochain pour la remise des clés du premier lot de logements du programme AADL 2001-2002 à leurs bénéficiaires.
Sur un total de 11.600 unités au niveau national, 8.000 logements seront distribués à Alger, dont 2.500 logements à Ain Malha, 2.200 à Ouled Fayet, 1.800 à Sidi Abdellah, 1000 à Bouinane et 500 logements à Reghaïa,
A l’Est, 1.000 logements seront distribués à Khenchela et 350 à Batna.
Pour ce qui est de l’ouest, 700 logements seront remis à leurs propriétaires à Ain Timouchent, 600 à Mostaganem, 600 à Sidi Bel Abbès et 350 à Béchar.
Pour ce qui est de l’ouest, 700 logements seront remis à leurs propriétaires à Ain Timouchent, 600 à Mostaganem, 600 à Sidi Bel Abbès et 350 à Béchar.
M. Tebboune a en outre affirmé que « les cités seront dotées de toutes les commodités (voieries et réseaux divers) ».
Les fans de l’univers bollywoodien pourront bientôt s’immerger dans le tout premier parc à thème consacré au cinéma indien.
Dans un décor tout droit sorti des studios de Bollywood, des attractions en 3D et en 4D seront proposées. Au programme : danse, comédie, action, cascades mais aussi restaurants et boutiques, le tout inspiré de la plus grande industrie de cinéma au monde, en terme de nombre de films réalisés par an.
Bollywood ParksCe nouveau parc « Bollywood » sera situé à l’intérieur du Dubaï Parks and Resort Project, juste à côté du Motiongate Dubaï, consacré à son confrère hollywoodien. « Cela a été conçu pour les milliards de fans de Bollywood qui vivent près de Dubaï », a affirmé le président du parc immobilier, Raed Kajoor Al Nuaimi.
Si ce nouveau parc cible bien évidemment les fans du cinéma du genre, il entend également attirer davantage de touristes indiens à Dubaï. Car avec 1,6 millions de ressortissants indiens venus en visite aux Émirats en 2015, l’Inde est de loin la plus importante source de revenus touristiques pour les Émirats.
Bollywood ParksLe Bollywood Parks sera divisé en cinq secteurs, dont un Studio de Film Bollywood qui permettra de revivre les plus grands films vus des coulisses, et une zone d’attractions en 4D avec show en live basé sur l’intrigue du film « Zindagi Na Milegi Dobara ». Une réplique de la station de Bombay, Victoria Terminus, et un théâtre de 850 places, le Rajmahal, seront aussi intégrés au parc. Le théâtre Rajmahal offrira des performances à mi-chemin entre Broadway et Bollywood, avec des artistes venus de Bombay.
Bollywood Parks« Chaque attraction du Bollywood Parks Dubaï a été analysé et décidé avec l’aide des plus grands noms de Bollywood », assure le communiqué de presse.
Le tunnel immersif 3D Don sera inspiré du blockbuster du même nom, tandis que sera reconstituée la place du village avec un terrain de cricket de « Laggaan ». Un spectacle d’acrobaties et de cascades basés sur les scènes de « Dabangg », ou encore un jeu de laser made in « Sholay », seront également à l’affiche.
Le Rajmahal Theatre accueillera des performances musicales et artistiques. Bollywood ParksLe Rajmahal Theatre accueillera aussi 30 shows en live sur 6 étages, et six restaurants indiens et huit boutiques de souvenirs devraient également voir le jour. En bref, tout pour faire rêver les fans de la culture Bollywood.
L’ancien international français Eric Cantona a laissé entendre que le sélectionneur de l’équipe de France de football, Didier Deschamps, n’avait pas retenu Benzema et Ben Arfa pour l’Euro 2016 en raison de leurs origines.
« Benzema est un grand joueur, Ben Arfa est un grand joueur, mais Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n’est mélangé avec quelqu’un, vous savez », a déclaré Cantona dans une interview au Guardian.
Benzema (Real Madrid) et Ben Arfa (Nice) ne figurent pas dans la liste des 23 convoqués par Deschamps pour disputer l’Euro 2016 prévu du 10 juin au 10 juillet en France.
« Je ne suis pas surpris qu’il ait utilisé la situation de Benzema pour ne pas le prendre. Surtout après que (Manuel) Valls ait dit qu’il ne devrait pas jouer pour la France. Ben Arfa est peut-être le meilleur joueur en France aujourd’hui, mais il a des origines. Je suis autorisé à m’interroger à propos de ça », a poursuivi l’ancien attaquant de Manchester United.
Cantona, qui compte 45 sélections en équipe de France, décrit Deschamps, avec qui il a joué, comme « une marionnette ». Relancé par le journal suite à son allusion sur de supposés choix racistes du sélectionneur, Cantona a continué avec le même ton : « Peut-être non, peut-être oui. Pourquoi pas ? Une chose est sûre, Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et pour être sûr aussi, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines. Donc le débat est ouvert ». (Agences)
Autant Sidi H’lal est adoré et choyé par ces longs défilés de ziarate (visites) d’anonymes citoyennes et citoyens lambda, autant il est resté à l’écart durant toutes ces festivités folkloriques de ce mois du patrimoine. S’il en est une preuve d’un abandon de la part de ceux-là même qui sont en charge de la gestion des biens culturels protégés, celle-ci est à chercher dans la rouillure d’une chaîne rongée et lovée autour d’un cadenas, qui interdit l’accès au mausolée du saint Sidi H’lal.
Situé au fin fond de la rue Tamar-Chafaî (ex-Fonderie), perpendiculaire à la rue Mahfoud-Baraba (ex-rue de Bab El-Oued) et attenante à la façade latérale du lycée Emir-Abdelkader (ex-Bugeaud), le mausolée du saint Sidi H’lal est établi à l’angle droit de l’impasse Lalahoum, où il ne subsiste rien au souvenir de la guérisseuse de fièvre dite Lalla Heuma, a-t-on su de M. Babaci Belkacem, chercheur en histoire. Du reste, les ruines de douerate et la poussière des vestiges, ont concouru à l’ouverture d’un immense parking, où l’offrande d’une poignée de sel que jettent les visiteurs ici et là au pied de la palissade, atteste de l’existence du mausolée d’un saint. Seulement et vu à travers l’interstice du portail hermétiquement clos, il n’y a nulle présence d’un préposé à l’entretien du dahir et du mausolée, a-t-on su de B. B., le “parkingueur” de l’îlot Lalahoum, sinon attendre qu’un voisin consente à vous ouvrir la porte. Ou alors, vous ne pouvez pas avoir accès au mausolée de Sidi H’lal, étant donné que ce mur de clôture fut édifié à l’initiative personnelle des riverains de l’immeuble récemment construit à proximité du mausolée de Sidi H’lal, afin de dissuader les cortèges de visiteurs accusés de faire dans la sorcellerie.
Alors, ne pouvant avoir accès au mausolée, c’est au pied du mur de clôture que les visiteurs jettent leur sel et en reprennent un peu, comme le veut la tradition, mais sans pour autant allumer un cierge à la mémoire du saint. Au demeurant et quand bien même nous étions munis d’un ordre de mission, “se recueillir” au chevet du monument funéraire de Sidi H’lal demeure donc subordonné au bon vouloir du voisinage, alors qu’il aurait été judicieux de procéder à la nomination d’un préposé au gardiennage du dahir, comme il y en a tant au mausolée de Sidi Abderrahmane Ethâalibi à la rue Bencheneb (ex-Marengo) : “La dame qui s’occupait de l’entretien du dahir depuis 1964 est aujourd’hui décédée, sans qu’elle fut remplacée”, nous a dit ce sympathique forgeron très au fait de l’actualité de l’îlot Lalahoum. Bien sûr et sans que l’on porte préjudice à la quiétude du voisinage, les services du ministère de la Culture auraient gagné en sympathie et en baraka, s’ils venaient à mettre en place un système de gardiennage à même de perpétuer le rituel de Sidi H’lal qui fait partie intégrante de notre patrimoine immatériel.
L’OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) d’Oran a entamé une campagne de recouvrement des loyers impayés à Oran, des créances globales qui s’élèvent à plus de 75 milliards de centimes.
À l’heure actuelle, 30%, soit près de 20 milliards de centimes, ont été recouvrés.
C’est à la lumière de la crise économique que l’OPGI a décidé de changer d’attitude en actionnant la machine judiciaire contre les réfractaires redevables des factures cumulées pendant de longues années. Aussi, cela se passe au moment où ledit office se met au diapason des recommandations du ministère de l’Habitat sommant ses représentations locales de rentabiliser les biens publics. Dans un passé récent, plusieurs centaines de ces mauvais payeurs, au motif de non-paiement des factures d’occupation des biens qu’ils gère,nt, ont fait l’objet des mêmes poursuites judiciaires.
Le recours à la justice constitue l’ultime voie et commence par l’intervention de l’huissier de justice en passant par la dernière mise en demeure.
Les locataires ne répondant pas aux injonctions de l’OPGI sont aussitôt traduits en justice qui leur fixe des délais pour régler les loyers impayés. Dans le cas contraire, ils risquent de se voir expulsés des logements qu’ils occupent. Le recouvrement de ces créances permettra à l’OPGI d’entreprendre la réalisation de plus de 2500 unités de logements sur ses propres fonds, sans aucun apport de la wilaya. À travers ses 12 unités, l’OPGI gère un parc de plus de 35 000 logements et près de 1800 locaux commerciaux, selon un bilan dressé en janvier 2015.
Le consulat général du Mali à Tamanrasset a été fermé, mardi, par des centaines de ressortissants qui se sont fait arnaquer par un employé consulaire. Plus de 300 migrants, qui se disent victimes d’une escroquerie, se sont rassemblés devant cette institution diplomatique en arborant de larges banderoles où l’on pouvait lire “On veut notre argent”, “Non à la hogra, ça suffit !” Selon les protestataires, les migrants qui habitent des maisons non sûres se sont entendus avec un employé du consulat pour déposer leurs fonds en contrepartie d’un reçu de versement. Un service consulaire qui s’est érigé informellement en bureau de change a ainsi pris l’affaire en main en délégant une personne pour se charger de toutes les opérations de versement et de retrait d’argent des ressortissants maliens. Cependant, l’employé s’est évaporé dans la nature avec tout l’argent déposé. Selon une source auprès du CG, le mis en cause aurait détourné 23,96 millions DA, 12.03 francs CFA et 3350 euros.
“Ces responsables doivent tous partir, on n’a pas besoin d’eux. Ils sont tous des voleurs et des corrompus. Il est temps de savoir ce qui se trame dans les coulisses de ce consulat”, fulminent les manifestants en brocardant le consul général pour son mutisme. Plus loin, les protestataires l’accuse de complicité avec l’employé qui aurait dû rendre des comptes avant de regagner le pays. Toutefois, la version livrée par le consul général, Abderrahmane Galla, accable en premier lieu les victimes qui n’ont pas jugé opportun d’avertir l’administration de ces pratiques douteuses. “L’employé mis en cause utilisait le cachet du consulat à notre insu. Une fois l’esclandre éclaté, je lui ai adressé un questionnaire en demandant des explications sur la situation. Tout en reconnaissant avoir détourné les fonds placés dans le coffre du consulat, l’accusé, toute honte bue, m’a demandé un congé pour pouvoir assainir la situation et rembourser l’argent dans un délai de 3 mois, à compter du mois d’avril écoulé. Des victimes ont été même prises à témoin. J’ai décidé de remettre le dossier entre les mains de la justice algérienne, cependant les représentants de ces mêmes victimes se sont opposés à cette procédure par crainte d’empirer les choses”, explique M. Galla. Et de poursuivre : “J’ai laissé l’employé partir sur Bamako où il devait amasser l’argent dont le montant a été détaillé dans une lettre d’engagement qu’il avait lui-même signée. Cela fait plus d’un mois qu’il est parti sans donner signe de vie. J’ai chargé un missionnaire de tout expliquer aux autorités maliennes qui se réservent le droit de poursuivre en justice l’employé en question.”
Dublin (Irlande) – Le long métrage de fiction « Les terrasses » du réalisateur algérien Merzak Allouache sera projeté à la 9e édition du festival du film africain de Galway (Irlande) prévu du 27 au 29 mai 2016, selon les organisateurs.
Le film évoque en 91 minutes « l’histoire de Aicha, mère célibataire, qui vit sur une terrasse dans un quartier populaire d’Alger ».
Tourné en 2013 à Bab El Oued (Alger), le film a remporté en 2014 le Prix spécial du jury au 3e Festival du cinéma africain de Louxor (Egypte) et l’Amayas d’Or au Festival d’Alger du cinéma maghrébin. Il a été également au compétition pour le prix du Lion d’or à la 70e édition de la Mostra de Venise (Italie) en 2013.
15 films (longs et courts métrages) de 20 pays d’Afrique, d’Europe et des Amériques sont à l’affiche de cette manifestation cinématographique dont « Soko Sonko » (Tanzanie/ 2014), « Shield & Spear » (L’Afrique du sud- USA/ 2014), « The Summer of Gods » (Brésil/ 2014), et « Timbuktu » (Mauritanie-Mali-France/2014).
Institué en 2008 à Galway (ouest de l’Irlande), le festival du film africain de Galway, organisé annuellement par un collectif d’associations à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique, vise à « faire connaître la richesse et la diversification des cultures africaines à travers le cinéma », selon ses organisateurs.