You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 2 weeks ago

Les gendarmes sur les traces de plusieurs pistes Découvertes de plusieurs corps en trois jours

Mon, 01/08/2016 - 23:38

En l’espace de trois jours, les gendarmes de différentes brigades territoriales ont découvert, au moins, quatre corps, tous en états de décomposition très avancée.

Certaines personnes dont on a découvert leurs corps portées disparues depuis des mois, a signalé la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Plusieurs pistes ne sont pas écartées, dont celles du meurtre, sont envisagées. Les enquêtes des gendarmes, déjà lancées, détermineront les circonstances de leur mort.
Avant-hier, le corps du nommé (K.C.), âgé de 63 ans, porté disparu depuis deux mois, a été découvert dans un état de décomposition avancée dans un puits à la commune de Stidia (Mostaganem). La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital de Mostaganem. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale de Stidia, a affirmé la Gendarmerie nationale.

Par ailleurs, un autre corps, cette fois celui d’une personne de sexe masculin, a été découvert dans un état de décomposition avancée flottant à la surface au large de la plage de Bouzedjar près de l’île Habibes (Ain-Temouchent). La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital d’Aïn-Témouchent. Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Bouzedjar pour déterminer l’origine de la mort de la personne.
A Biskra, et durant la journée d’avant-hier, ici le corps d’un quadragénaire a été découvert par les gendarmes à environ
1 km au Sud de la ville de Ouled-Djellal (Biskra). La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’établissement sanitaire d’Ouled-Djellal. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale d’Ouled-Djellal pour diligenter cette énième découverte.

A Alger, les gendarmes de la brigade d’El-Achour ont présenté devant M. le procureur de la République près le tribunal de Cheraga, le nommé (A.Y) âgé de 23 ans, pour homicide volontaire avec préméditation, dont a été victime un jeune de 22 ans, ayant demeuré à El-Achour. Il a été placé sous mandat de dépôt.Suite à un différend survenu au boulevard principal de la localité d’El-Achour, le mis en cause a asséné à la victime un coup de couteau mortel au thorax, avant de prendre la fuite. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital de Douéra. Les recherches entreprises par les gendarmes de la dite brigade ont abouti à l’interpellation de l’auteur du crime, au centre-ville de Draria.

Elle a tué son époux durant son sommeil

Une femme âgée de 41 ans, s’est présentée à la brigade de la Gendarmerie nationale d’El-Ghomri, pour aviser avoir assassiné son époux, âgé de 40 ans, le même jour à 3 heures du matin, lorsqu’il était endormi à l’intérieur du domicile conjugal à la commune de Sedjerara (Mascara).

Elle a précisé qu’elle a agi de la sorte suite à un différend l’ayant opposé à son époux dans la soirée du 29 juillet 2016 et profitant de son sommeil elle lui a asséné dix coups de couteau mortel au thorax, avant de prendre la fuite, en l’abandonnant sur les lieux. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital de Mohammedia. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale d’El-Ghomri.

Categories: Afrique

Khemis El-Khechna Un chauffeur de taxi agressé et son véhicule volé

Mon, 01/08/2016 - 23:32

Un chauffeur de taxi demeurant à Mohammedia (Alger) a été sollicité avant-hier par deux individus non identifiés pour les conduire de la gare ferroviaire d’Alger à la ville de Boumerdès.

Arrivés à hauteur de la cité Belaadia, commune de Khemis El-Khechna (Boumerdès), le conducteur a été agressé par ses clients qui l’ont menacé au moyen d’une arme blanche (couteau), pour ensuite le déposséder de son moyen de transport et prendre la fuite vers une destination indéterminée.

Les recherches entamées par les gendarmes de ladite brigade avec ceux de la section de sécurité et d’intervention de Khemis El-Khechna ont abouti à la récupération du véhicule volé, retrouvé renversé en bordure de la rocade reliant Boudouaou à Tipasa, à hauteur de la cité Benyamina, commune de Boudouaou, tandis que les mis en cause ont pris la fuite avant l’arrivée des gendarmes.

Par ailleurs, en complément de l’enquête relative à l’agression de deux ouvriers d’une société (lire nos éditions précédentes) chargée de l’installation de canalisations entre Hassi-R’Mel (Laghouat) et la zone de Gassi Touil, commune de Hassi Messaoud (Oaurgla), suivie du vol de leur véhicule de marque Nissan Patrol, commise le 21 juillet passé sur le chemin menant à la RN.49, zone de Hassi Sayeh (30 km au sud-est d’Aïn-Beida), par trois individus cagoulés circulant à bord d’un véhicule de marque Toyota, les investigations entreprises par les gendarmes du groupement territorial de Ouargla ont abouti à l’interpellation de l’un des malfaiteurs et à la récupération du véhicule vol, retrouvé à l’intérieur de son garage à Rouisset. L’enquête est toujours en cours.

Categories: Afrique

Entre 3 000 et 5 000 cas enregistrés chaque année Intoxication alimentaire : la vigilance des consommateurs est primordiale

Mon, 01/08/2016 - 23:28

La saison estivale et les grandes chaleurs riment généralement avec la multiplication des cas d’intoxication alimentaire. En Algérie, entre 3 000 et 5 000 cas d’intoxication sont enregistrés annuellement, dont 60% surviennent lors des fêtes de mariage et de rassemblements familiaux.

Un chiffre qui donne froid au dos, d’où la nécessité de redoubler d’efforts en termes de sensibilisation pour minimiser les dégâts. A Alger, 11 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés par les services de la wilaya d’Alger durant le premier semestre 2016, a indiqué samedi un responsable de la direction du commerce. Bien que ce chiffre soit infime au vu du nombre de commerces existants dans la capitale, le phénomène a tendance à s’amplifier, notamment pendant la période estivale et des grandes chaleurs.
Les conditions d’hygiène dans la grande majorité des établissements de restauration publics ou privés ne sont en effet pas très rassurantes. D’ailleurs, elles sont responsables de la majorité des cas d’intoxication enregistrés (78%), sans oublier bien sûr les fêtes familiales, selon les bilans établis annuellement par la direction de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce.

L’une des raisons évoquées serait le non-respect des mesures de salubrité et d’hygiène lors de la préparation, de la conservation, du stockage et de la manipulation des aliments. Les produits alimentaires incriminés seraient des denrées animales et générales (30%), des pâtisseries (12%), des pizzas, des œufs et des produits laitiers. La consommation des produits périssables exposés sur la voie publique, notamment dans la restauration rapide, a aussi été évoquée.

1 166 cas d’intoxication au premier semestre 2016

Selon les dernières statistiques de la direction de la prévention
socio-environnementale au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, 1 166 cas d’intoxication alimentaire ayant causé la mort de deux personnes ont été enregistrés au premier semestre 2016.

Les principaux produits responsables de ces intoxications alimentaires sont la pâtisserie, la viande hachée et les denrées alimentaires, dont la chaîne de froid n’a pas été respectée, est-il précisé. Oum El-Bouaghi, Constantine et Médéa sont les wilayas qui ont recensé le plus grand nombre de cas d’intoxication alimentaire en 2016, selon la même direction.

Le ministère de la Santé prévoit chaque année, en collaboration avec le ministère du Commerce et les collectivités locales, un programme de prévention pour la saison estivale et le mois sacré à travers, notamment, des campagnes de sensibilisation, et ce grâce au médias, à l’organisation de séminaires nationaux et régionaux pour la sensibilisation de proximité et surtout au contrôle des marchés et autres commerces.

Le ministère appelle les citoyens à suivre les recommandations afin d’éviter d’éventuelles infections d’ordre alimentaire, à savoir bien se laver les mains avant de toucher des aliments, laver les fruits et légumes, désinfecter les surfaces et le matériel en contact avec les aliments et tenir les insectes, les rongeurs et les autres animaux à l’écart des aliments et de la cuisine.

Le ministère a en outre recommandé la conservation des aliments cuits dans des récipients fermés pour éviter tout contact entre les aliments crus et les aliments prêts à être consommés. Le ministère a souligné également la nécessité de vérifier les dates d’expiration des produits, notamment les conserves, et de consommer les aliments produits par des marques qui respectent les normes.
Le ministère a enfin mis en garde contre la consommation des produits exposés sur les trottoirs, notamment ceux contenant des œufs, de la mayonnaise et de la crème chantilly. Il recommande également de bien faire cuire les aliments et de bien les réchauffer avant de les servir.

Categories: Afrique

Avec l’accord de ses employés La CNAS contribue avec 50 milliards de da à l’emprunt obligataire

Mon, 01/08/2016 - 23:22

Les 23 000 employés de la Caisse nationale d’assurances sociales (CNAS) comptent contribuer avec une partie de leur salaire à l’opération de l’emprunt obligataire pour le soutien à l’investissement, lancé par le gouvernement en avril dernier, selon le directeur général de la CNAS Hassen Tidjani Hadam.

« Avec l’aval de ses employés, la CNAS a décidé de placer 50 milliards de dinars dans l’emprunt obligataire en leur retirant une partie de leur salaire », a-t-il annoncé hier lors d’une conférence de presse au forum du quotidien El Mouadjahd. L’hôte du forum a assuré par ailleurs que son établissement est financièrement équilibré, et œuvre à améliorer ses prestations. Il a ajouté dans ce contexte que la Cnas, à travers ses 49 agences et 826 structures de payement prend en charge l’ensemble des risques et des congés couverts par le système des assurances à savoir , la maladie , la maternité ,l’invalidité, à travers la couverture des soins de santé et l’allocation de ressources en remplacement des revenus perdus en raison d’invalidité, de décès ou d’accident du travail et de maladie professionnelle .En matière de soins de santé, il a assuré que l’essentiel est réalisé par la prise en charge intégrale dans le cadre de la convention avec les officines privées et publiques. « Cette prise en charge des soins de santé est aussi assurée par l’élargissement du dispositif du tiers payant aux cliniques spécialisées en cardio-vasculaire et en hémodialyse », a-t-il annoncé.

En matière de recouvrement des cotisations, volet qui revêt une importance particulière pour la préservation et la pérennité du système et auquel la Cnas accorde toute l’attention requise, Tidjani a indiqué que cet objectif de la Cnas a été consacré par l’adoption, dans la loi de finances complémentaire 2015, de mesures incitatives exceptionnelles en direction des employeurs pour le règlement de leurs cotisations de sécurité sociale et la formalisation de leur situation administrative vis-à-vis de la Cnas. Parmi ces mesures incitatives, le premier responsable de la Caisse a cité, à titre d’exemple, l’annulation des majorations et pénalités de retard pour 141 166 employeurs qui se sont acquittés de la totalité de leurs dettes vis-à-vis de la Cnas, ainsi que l’affiliation volontaire pour plus de 16 280 personnes activant dans la sphère de l’économie informelle. « Ces mesures se sont répercutées de manière positive sur le niveau des recettes, qui a augmenté de 7 % par rapport a l’année 2014 et 11 % par rapport à 2013 », a-t-il souligné. Concernant le bilan du premier semestre 2016, il a indiqué que les recettes ont augmenté de 10 % par rapport à celles enregistrées à la même période de 2015.

En outre, Tidjani a mis en relief les perspectives de la Cnas pour assurer sa pérennité, citant entre autres, l’utilisation des TIC dans le processus de payement des cotisations de sécurité sociale. Il a rappelé dans ce contexte une série de mesures tendant au renforcement du contrôle notamment en matière des arrêts de travail, afin d’éliminer toute velléité de recours aux arrêts de travail de complaisance. Ces mesures consistent, selon l’orateur, à la soumission systématique au contrôle médical de tous les arrêts de travail déposés, quelle que soit leur durée, et au renforcement des contrôles administratifs à domicile pour s’assurer du respect des malades de leurs obligations telles que fixées par la réglementation en vigueur

Categories: Afrique

Bagdad: l’attentat de début juillet a fait 323 morts

Mon, 01/08/2016 - 22:56

L’attentat qui a frappé Bagdad début juillet, l’un des plus meurtriers de l’histoire de l’Irak, a fait 323 morts dont les deux-tiers doivent encore être identifiés, a indiqué le ministère de la Santé selon un nouveau bilan.

Le 3 juillet, une attaque suicide au minibus piégé, revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), avait secoué le quartier majoritairement chiite et animé de Karrada, dans le centre de la capitale, détruisant des bâtiments et provoquant d’énormes incendies peu avant la fin du ramadan.

Le ministère de la Santé avait alors fait état d’un bilan de 292 morts.

Lors d’une conférence de presse, la ministre de la Santé Adila Hamoud a affirmé qu’il s’élevait désormais à 323 morts.
« Cent-quinze martyrs ont été identifiés par leurs familles juste après l’explosion », a-t-elle dit.

Mais l’identification de 208 autres victimes, dont les corps ont été brûlés, n’a pas pu être réalisée et nécessite des analyses ADN, a-t-elle ajouté.

L’attentat a provoqué la colère des Irakiens face aux délais d’identification et à l’incapacité du gouvernement à protéger les populations civiles.

L’EI s’est emparé en 2014 de larges pans du territoire irakien mais a depuis perdu du terrain au profit des forces gouvernementales, soutenues par les frappes de la coalition internationale sous commandement américain.

Malgré ses revers, le groupe ultraradical sunnite a continué à commettre des attentats sanglants visant notamment la communauté chiite, majoritaire en Irak, qu’il considère comme hérétique.

Categories: Afrique

Clinton et Trump s’écharpent sur la Russie et les musulmans

Mon, 01/08/2016 - 22:40

Les rivaux à l’élection présidentielle américaine, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, se sont écharpés dimanche à propos de l’influence supposée de la Russie sur la campagne électorale et de la place des musulmans aux Etats-Unis.

Des accusations de liens entre le milliardaire et Moscou et ses propos à l’emporte-pièce sur les musulmans alimentent ces derniers jours une polémique, depuis que Mme Clinton et M. Trump ont été investis par les conventions de leurs partis pour l’élection du 8 novembre.

L’ancienne chef de la diplomatie américaine sous le premier mandat de Barack Obama (2009-2013) a accusé dimanche son adversaire républicain d’avoir prêté « allégeance absolue aux objectifs de la politique étrangère russe ».

Des propos de M. Trump la semaine dernière sur la Russie et sur des emails de Mme Clinton et de responsables démocrates – déclarations qu’il a qualifiées ensuite de « sarcastiques » – nourrissent un procès en incompétence.

Les démocrates ont même accusé le candidat républicain d’avoir encouragé « une puissance étrangère à espionner son opposant politique ».

Moscou est soupçonnée à Washington d’avoir cherché à peser sur la campagne en faveur de Donald Trump en orchestrant une fuite de 20.000 messages de cadres du parti démocrate.

Ces courriels, publiés par WikiLeaks avant la convention démocrate, mettent au jour la méfiance et le mépris de démocrates à l’égard de Bernie Sanders, l’ancien concurrent de Mme Clinton pour la primaire.

‘Eloge de Poutine’

Sur Fox News, Mme Clinton a jugé M. Trump coupable d’avoir « encouragé les Russes à pirater les comptes emails » et de faire « l’éloge de manière très excessive du (président Vladimir) Poutine ».

Elle s’est interrogée sur « l »influence russe sur notre élection ». La semaine dernière, M. Obama n’avait pas écarté cette possibilité. Le Kremlin avait catégoriquement démenti toute ingérence dans la politique américaine.

La polémique a en particulier porté dimanche sur la question de la Crimée, dont l’annexion par la Russie en 2014 à la suite d’un référendum non reconnu internationalement a entraîné une forte dégradation des relations entre Moscou et les Occidentaux.

« Le peuple de Crimée, d’après ce que j’ai entendu, préfère être avec la Russie », a déclaré M. Trump. Cette question de la reconnaissance ou de la non-reconnaissance de l’annexion a fait l’objet d’un échange pendant une interview du candidat républicain sur ABC.

Commentant des accusations occidentales selon lesquelles M. Poutine pourrait menacer l’Ukraine, M. Trump a déclaré: « Il ne va pas entrer en Ukraine, OK ? Vous pouvez être sûr de ça ». « Eh bien, il y est déjà, non ? », a rétorqué l’interviewer. « Il y est, d’une certaine manière », a dit M. Trump.

Un conseiller de Mme Clinton pour la politique étrangère a jugé les propos de M. Trump « effrayants ». « Si Trump ne maîtrise pas les faits de base sur le monde, il maîtrise les éléments de langage de Poutine sur la Crimée », a déclaré ce conseiller, Jake Sullivan.

Lorsqu’elle pilotait la diplomatie américaine, Hillary Clinton avait mené le « Reset » (« redémarrage ») des relations Washington-Moscou. Mais les rapports entre les deux puissances s’étaient de nouveau dégradées par la suite.

John Kerry, l’actuel secrétaire d’Etat, milite depuis des mois pour coopérer avec les Russes sur la Syrie. M. Trump, lui aussi, voudrait que les anciens ennemis de la Guerre froide se réconcilient.

‘Trump est un génie’

Il s’est d’ailleurs vanté sur ABC que le président Poutine le « traite avec un grand respect ». L’homme d’affaires a cependant déclaré n’avoir « jamais rencontré » le chef de l’Etat russe.

Mais « si notre pays s’entendait bien avec la Russie, ce serait une bonne chose », a-t-il dit, évoquant en particulier la lutte contre le groupe Etat islamique.

C’est d’ailleurs une nouvelle fois à propos de l’islam et de la place des musulmans aux Etats-Unis (1% de la population) que M. Trump et Mme Clinton se sont affrontés dimanche.

M. Trump a multiplié ces derniers mois les déclarations provocatrices sur les musulmans, lesquels seraient interdits d’entrer aux Etats-Unis.

Il s’en est pris ce week-end au père d’un soldat américain musulman tué en Irak en 2004 qui l’avait durement critiqué lors de la convention démocrate. En réponse, Khizr Khan, un Américain originaire du Pakistan, a accusé sur CNN M. Trump d’avoir une « âme noire » et de manquer d' »empathie ».

En campagne dans l’Ohio, Mme Clinton a renchéri: M. Khan « a fait le plus grand des sacrifices. Et qu’entendons-nous de Donald Trump? Rien d’autre que des insultes et des commentaires désobligeants sur les musulmans ».

Elle a été soutenue par le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, qui, sans condamner nommément Donald Trump, l’a clairement désavoué: « Interdire à l’ensemble des fidèles d’une religion de voyager est simplement contraire aux valeurs de l’Amérique ».

Categories: Afrique

Libye: les Etats-Unis ont frappé l’EI à Syrte à la demande du gouvernementfrappes syrte

Mon, 01/08/2016 - 22:26

Les Etats-Unis ont annoncé lundi avoir mené leurs premières frappes contre le groupe Etat islamique (EI) dans son bastion de Syrte, en Libye, précisant que ces raids avaient été conduits à la demande du gouvernement d’union libyen et qu’il n’y aura aucun soldat américain au sol.

A la demande du gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, les forces armées des Etats-Unis ont conduit des frappes précises contre des cibles de l’EI à Syrte en Libye, a confirmé dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, quelques minutes après que le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, eut annoncé à la télévision ces premiers bombardements américains.

Le dirigeant libyen avait affirmé que ces opérations avaient infligé de lourdes pertes aux jihadistes.

Les frappes sur le fief des islamistes armés à Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli, vont se poursuivre, a ajouté le porte-parole de la Défense américaine.

De son côté, un responsable de la Maison Blanche a expliqué que le président Barack Obama avait autorisé les forces armées américaines à effectuer des frappes en appui aux forces du gouvernement d’union nationale et à la demande du Premier ministre Fayez al-Sarraj.

L’aide des Etats-Unis au pouvoir libyen dans sa lutte contre l’EI se limitera aux frappes et au partage de renseignements et aucun soldat américain ne participera aux opérations terrestres du GNA, a tenu à souligner ce responsable.

Les forces du GNA libyen soutenu par l’ONU tentent de reprendre la totalité de Syrte dans laquelle elles sont entrées le 9 juin et où elles assiègent depuis les jihadistes. Les pro-GNA ont toutefois été ralentis par la forte résistance de l’EI qui mène des contre-attaques, notamment en perpétrant des attentats suicide à la voiture piégée.

Depuis le début des opérations, environ 280 membres des forces gouvernementales ont été tués et plus de 1.500 blessés, selon des sources médicales à Misrata (200 km à l’est de Tripoli), siège du commandement de l’opération militaire.

L’EI avait profité du chaos dans lequel était plongée la Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi pour s’emparer de Syrte en juin 2015.

Categories: Afrique

Au Brésil, les détritus des restaurants alimentent leurs propres potagers

Mon, 01/08/2016 - 22:20

Au milieu des gratte-ciels de Sao Paulo, tomates cerises, citrons et plants de lavande poussent sur le toit du restaurant français Le Bilboquet.

Ses détritus alimentent le potager, à l’instar d’une vingtaine d’autres établissements de la riche mégalopole. Des pionniers dans un Brésil où le tri et le recyclage des déchets sont loin d’être la norme.

Le chef Julien Mercier, 34 ans, participe depuis six mois au projet de l’Institut Guandu, qui a mis en place tout un circuit : la collecte des déchets à la porte des restaurants, le traitement du processus de compostage et, enfin, la livraison du compost.

« Ceci ne suffit par à approvisionner tout le restaurant, mais ce qui est important c’est de comprendre le processus. Nous avons ce qui pousse ici et nous pouvons dire que nous recyclons une tonne et demie de déchets organiques tous les mois », raconte-t-il à l’AFP, tandis qu’il inspecte ses légumes et ses herbes aromatiques.

Derrière ce projet se trouve Fernanda Danelon, une ex-journaliste de 43 ans qui s’est reconvertie en créant l’Institut Guandu il y a deux ans. Outre la gestion des détritus, Guandu prodigue des conseils pour monter et entretenir les potagers.

« On a commencé il y a deux ans avec un seul (établissement) et maintenant nous avons déjà 17 restaurants associés. Et nous sommes en discussion avec une dizaine d’autres » tous situés à Sao Paulo, explique Fernanda, une pelle à la main au fond du jardin de sa maison.

Entre trois et quatre mois

Dans deux petits bacs, les déchets organiques de la famille se dégradent lentement. Un échantillon de ce qui se passe sur une plus grande échelle à une cinquantaine de kilomètres de cette vile où les détritus de ces établissements sont transformés en terreau.

C’est une « technique traditionnelle de compostage » qui ne recourt pas aux enzymes ou autres accélérateurs, comme des vers de terre, dit Fernanda. Mais un suivi est nécessaire pour mélanger la matière organique avec la terre et oxygéner l’ensemble. Le processus prend entre trois et quatre mois.

« Au début, je ramassais moi-même les poubelles dans ma voiture », se souvient cette femme en riant. « Mais nous avons grandi et aujourd’hui, nous recyclons entre 30 et 40 tonnes de déchets par mois », raconte-t-elle.

Pour ce service, qui comprend la collecte des déchets et l’entretien du potager, un restaurant de 50 couverts paye en moyenne à l’Institut Guandu 900 reais par mois (250 euros au taux actuel).

Un prix équivalent au coût du ramassage classique des poubelles, relève le chef Julien Mercier.

En 2014, les Brésiliens ont produit 78,6 millions de tonnes d’ordures ménagères (déchets organiques, plastique, verre, papier et carton), en hausse de 2,9% en un an, selon les chiffres les plus récents de l’Association brésilienne des entreprises des services de nettoyage (Abrelpe).

C’est un tiers du volume de celles produites chaque année aux Etats-Unis.

Le riche Etat de Sao Paulo, moteur économique du géant sud-américain et où habitent plus de 40 millions de personnes, est de loin celui où l’on collecte le plus de ces déchets. D’après le ministère de l’Environnement, la matière organique représente la moitié du total.

« Un regard neuf »

En 2012, le Brésil a adopté un nouveau plan de traitement des ordures ménagères qui prévoyait deux ans plus tard la disparition des décharges informelles et le tri des déchets non-recyclables. Mais cet objectif semble encore très éloigné.

L’Abrelpe note que seules 3% des ordures sont recyclées au Brésil.

« Nous devons regarder en face nos déchets, leur donner de la valeur et savoir ce qui peut être réutilisé », insiste Fernanda, qui reconnaît que la portée des activités de l’Institut Guandu reste très limitée.

Mais il existe des lueurs d’espoir : outre les kits pour faire son propre compost à domicile, elle dit avoir été contactée par des particuliers qui veulent mettre en place des potagers collectifs au sommet de leurs immeubles.

Chez Mesa III, une rôtisserie située dans un quartier populaire, le recyclage est entré dans les mœurs depuis que le personnel a été formé par Guandu.

A l’entrée, des plants de basilic, de sauge et de romarin accueillent les clients.

« Si, au niveau de la société, nous nous rendons compte de la quantité de poubelles que nous produisons, nous verrons que c’est une ineptie », assure la patronne Ana Soares, 63 ans, une ancienne architecte.

Son restaurant a mis en place un système de recyclage du verre et favorise les emballages en carton, afin de réduire au maximum l’utilisation du plastique.

« C’est pour ça que nous avons adhéré à ce projet. Il faut encourager ce regard neuf », conclut-elle.

Categories: Afrique

Déficit de 10 mdrs de dollars de la balance commerciale

Mon, 01/08/2016 - 22:13

La balance commerciale algérienne a enregistré au premier semestre 2016 un déficit de l’ordre de  10,83 milliards de dollars, selon les chiffres de la direction générale des douanes algérienne présentés aujourd’hui à son siège.

En dépit d’une embellie côté importations durant le premier semestre 2016, marqué par un volume global de 23,51 milliards de dollars, en repli de près de 14,34% par rapport aux résultats de la même période de 2015, la balance commerciale du pays demeure déficitaire. En cause, la baisse de la facture des exportations estimée au premier semestre de l’année en cours à 12,68 milliards de dollars, affichant ainsi une baisse importante de 33,02%  en comparaison avec les résultats du premier semestre 2015.

« Ces résultats dégagent un taux de couverture des importations par les exportations de 54% durant  le  premier semestre 2016, contre 69%   pour la même période de l’année 2015 », selon le bilan des Douanes. Pour rattraper ce déficit, l’Algérie doit promouvoir son commerce extérieur afin d’arriver à équilibrer entre sa structure des importations et des exportations où les hydrocarbures continuent à représenter l’essentiel des ventes à l’étranger. Durant les premiers six mois 2016, les hydrocarbures représente 93,55% du volume global des  exportations, affichant ainsi une baisse de  33,62% par rapport à  la même période 2015. Tandis que le volume des exportations hors hydrocarbures demeure dérisoire avec seulement 6,45% du volume  global  des exportations soit une valeur de 818  millions  de  dollars.En baisse de 22,83% par rapport au premier semestre  2015. Ce qui s’explique par le ralentissement des investissements en raison de la chute des cours du pétrole sur le marché mondial et la chute des devises.

Baisse de taux des importations de l’UE de 15,10%

Le groupe des « demi-produits » participe avec une part de 4,92% du volume global des exportations soit l’équivalent  de  624 millions de dollars, figurant ainsi en tête de la liste des produits exporté. En deuxième position vient le groupe des «biens alimentaires» avec une part de 1,02%  soit  129 millions de dollars suivi par le groupe des « produits bruts » avec la part de 0,27% soit en valeur absolue 34 millions de dollars, et en dernier les groupes« biens d’équipement industriels» et «biens de consommations non alimentaires » avec les parts respectives de  0, 17% et 0,07%. La baisse des exportations s’explique aussi par la faiblesse des produits hydrocarbures financés par la Cash de 16,78% au premier semestre 2016 en comparaison avec la même période de 2015.

Par ailleurs, la baisse de la facture des importations a été soutenue par la diminution des biens alimentaires importés de 21,09%, des biens destinés à l’outil de production 11,65%, des biens d’équipements 15,28% et des biens de consommation non alimentaires  9,7%. Même tendance baissière est constatée pour le groupe des « biens de consommation non  alimentaires » qui ont participé à la baisse des importations durant le premier semestre 2016 avec 4,11 milliards de dollars, soit une proportion de 17,47% du volume global. La promotion du produit national s’est soldée par la baisse des biens  alimentaires importés qui se classe en bas de classement de la liste des produits importés. Leur quote-part est évaluée à 17,19%  pour un volume de 4,04 milliards de dollars. En baisse de plus de   21%, soit 1,08  milliard  de dollars. Le financement des produits importés par les lignes de crédit au premier semestre 2016 est de37,93% du volume global des importations. Il a été réduit de 13,7% par rapport aux six premiers mois de 2015.

Ces pays restent le partenaire commercial historique de l’Algérie.  Le volume global des échanges commerciaux avec l’Algérie durant ce premier semestre 2016 sont de 48,67% pour les importations et 60,23% pour les exportations. Les importations en provenance de l’UE ont diminué de 15,10% passant de 13,48 milliards de dollars au premier semestre 2015 à 11,44 milliards de dollars  pour la même période 2016. Les exportations de l’Algérie vers ces pays ont baissé aussi de 4,75 milliards de dollars, soit plus de  38%. Même constat pour les pays de l’OCDE (hors UE) dont le volume des importations est de 12,65% en provenance de ces pays et celui des exportations de l’Algérie vers ces pays est de 19,85%. Pour les pays Arabes (hors U.M.A) ont affiché une légère baisse de 0,9% par rapport au premier semestre 2015.

Categories: Afrique

Sahara occidental: appel à l’arrêt de l’occupation marocaine, à la tenue d’un référendum d’autodétermination

Mon, 01/08/2016 - 21:59

Des associations des femmes africaines du sud du continent (PAWO- SARO-sigle en anglais) ont appelé, dans une pétition adressée au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, à l’arrêt de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc et les violations des droits de l’homme commises par l’occupant, exigeant la tenue en février prochain d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir.

L’organisation panafricaine des associations des femmes qui a organisé une manifestation devant les bureaux de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à Windhoek pour remettre au représentant de l’ONU Kiki Gbeho la pétition, a également appelé à l' »arrêt de la complicité de certains pays de l’UE dans l’exploitation illégale et honteuse des ressources naturelles de ce territoires », rapporte l’agence de presse sahraouie lundi.

Intervenant à cette occasion, la Secrétaire exécutive de Pawo-Saro, Mildred Nontobeko Jantjies a fermement exigé « la mise à terme de l’occupation illégale par le Maroc du Sahara occidental. »

« Nous demandons l’arrêt immédiat des violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc au Sahara occidental et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis, en particulier le groupe de Gdeim Izik », a déclaré Mme Jantjies.

Elle a également condamné le mépris flagrant du Maroc à la décision de la Cour internationale de justice et aux nombreuses résolutions de l’Union africaine (UA).

Mme Jantjies a, en outre, demandé la tenue en février prochain d’un référendum pour le peuple du Sahara occidental afin de permettre à ce peuple de s’exprimer sur son propre avenir, conformément aux résolutions de l’OUA/UA et la résolution 690 du Conseil de sécurité des Nations Unies de 1991.

Elle a rappelé dans ce contexte que « plusieurs résolutions, dont 690 de 1991, ont décidé qu’un référendum d’autodétermination devrait être organisé en 1992 ».

« Le monde et certains membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont choisi d’ignorer les appels désespérés du peuple sahraoui qui est colonisé et opprimé », a-t-elle déploré.

Elle a affirmé que la coopération entre l’Union européenne (UE) et l’UA peut accélérer la résolution de ce conflit et contribuer à la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.

Le conseil de sécurité doit adopter une approche rigoureuse et stratégique pour le retour de la composante civile de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) dans ses pleines fonctions, dont la gestion efficace des ressources de ce territoire dans l’attente de sa  décolonisation par le biais d’un référendum juste et impartial sous les auspices de l’ONU et l’UA, a-t-elle souligné.

Categories: Afrique

Une étude apporte un nouvel éclairage génétique sur la dépression

Mon, 01/08/2016 - 21:54

Une vaste étude confirme l’influence des gènes sur le risque de dépression chez les personnes d’origine européenne, un pas pour mieux comprendre la composante biologique de cette maladie et aider au développement de nouveaux traitements.

Réalisée par des chercheurs américains, cette nouvelle étude, publiée lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, a identifié 17 variations génétiques potentiellement à risque, réparties dans quinze régions du génome.

Elle décrit « les premières associations génétiques significatives avec le risque de trouble dépressif majeur (TDM) chez les individus d’origine européenne », souligne la revue.

Cette vaste étude, dite « pangénomique », englobe plus de 121.000 personnes qui ont déclaré avoir été diagnostiquées comme atteintes de dépression ou être traitées pour la maladie. Sont aussi incluses 338.000 personnes se déclarant sans antécédents de dépression.

« L’identification des gènes qui influent sur le risque pour une maladie est une première étape vers la compréhension de la biologie de la maladie elle-même », explique Roy Perlis, du Massachusetts General Hospital (Etats-Unis), coauteur de ce travail.

« Nous espérons que la découverte de ces gènes va nous orienter vers de nouvelles stratégies de traitement », ajoute ce spécialiste, également professeur agrégé de psychiatrie à la Harvard Medical School.

Une étude récente avait identifié deux variations génétiques (ou mutations) pouvant contribuer au risque de développer cette maladie chez les femmes chinoises, mais elles sont extrêmement rares dans d’autres populations.

Cette analyse a notamment identifié des gènes du système nerveux et des gènes impliqués dans le développement du cerveau, ainsi qu’un gène préalablement associé à l’épilepsie et la déficience intellectuelle.

Plus généralement, le Dr Roy Perlis estime que « trouver des gènes associés à la dépression devrait aider à dire clairement qu’il s’agit d’une maladie du cerveau », en espérant ainsi « diminuer la stigmatisation » des malades.

La dépression touche plus de 350 millions de personnes dans le monde, selon l’OMS.

Categories: Afrique

Tournoi ITF de Valladolid: Ibbou face à l’Espagnole Alvarez Guerrero

Mon, 01/08/2016 - 21:51

L’Algérienne Ines Ibbou affrontera l’Espagnole Alvarez Guerrero, au premier tour du tournoi ITF de Valladolid (2-7 août), prévu mardi dans la ville espagnol.

Ibbou 867e au classement WTA, est également engagée dans le tableau double, où elle est associée à l’Australienne Seone Mendez. Les deux joueuses ont été exemptées du premier tour.

Le tournoi de Valladolid, doté d’un prize money de 10.000 dollars, se joue sur une surface dure à l’extérieur.

Categories: Afrique

JO-2016: « Il n’y a aucun problème au sein de la délégation algérienne »

Mon, 01/08/2016 - 21:46

Le chef de mission de la délégation algérienne aux Jeux Olympiques 2016, Amar Brahmia, a affirmé lundi à Rio de Janeiro que le séjour des athlètes dans le village olympique est des plus agréables par rapport à plusieurs pays et qu’il n’existe aucun problème interne.

« Il n’y a aucun problème au sein de la délégation algérienne que ce soit en football, athlétisme ou tout autre discipline. Tout se passe très bien dieu merci.  Les athlètes sont logés dans de bonnes conditions et se préparent sereinement pour aborder la compétition dans les meilleures dispositions. », a déclaré Brahmia lors d’une conférence de presse animée au Village olympique.

A pied d’œuvre à Rio depuis jeudi, les athlètes algériens se préparent le plus normalement du monde en vue de la compétition qui débutera jeudi avec la première sortie de la sélection algérienne de football contre le Honduras.

« Je peux vous assurer que nous sommes mieux lotis par rapport à plusieurs autres délégations présentes  au village. Toutes les demandes des athlètes ont été satisfaites. Nous sommes ici pour apporter le soutien nécessaire à toutes les fédérations et tout le monde est content. », a-t-il ajouté.

Le responsable de la commission de préparation des  athlètes algériens pour les Jeux Olympiques  a abordé  lors de sa première sortie médiatique, la situation du champion olympique du 1500 m Makhloufi sur lequel beaucoup d’encres a coulé ses derniers jours.

« Makhloufi sera parmi nous au village olympique le 5 ou le 8 août. Tout dépendra de la distance sur laquelle il sera aligné. Il se prépare avec son entraîneur en France. Sa chambre est prête, elle correspond à son statut de champion. Il faut savoir que Makhloufi n’a rien demandé d’exorbitant par rapport à ce qui exigent les autres champions mondiaux de leurs comités. », a tenu à préciser Brahmia.

« La seule chose qu’il a demandé c’est d’être accompagné par son kiné marocain. Nous avons répondu favorablement à sa requête, il n’y a aucun problème, comme tous les champions, il doit avoir à sa disposition son kiné personnel. On a pris attache avec les responsables pour lui obtenir son visa d’entrée au Brésil », a-t-il souligné.

D’autre part, Amar Brahmia a assuré que l’erreur commise à Londres  en 2012 quand Makhloufi avait été engagé sur deux distances le 800 et le 1500m ce qui lui a failli lui coûter la disqualification de la part du CIO, ne se reproduira plus.

« Pour le moment, il est engagé sur le 800 et le 1500 m mais il doit choisir sa distance de prédilection avant le début de la compétition. L’erreur de Londres ne se reproduira pas. », a-t-il affirmé.

Interrogé sur les objectifs et les chances de médailles  des athlètes algériens à Rio, l’ancien champion d’athlétisme s’est refusé d’avancer le moindre pronostic tout en affichant son optimisme.

« En tant qu’ancien athlète, je connais la valeur d’une médaille, c’est le rêve de tout un athlète. Nous restons sur ce qui a été avancé par les fédérations avant notre déplacement à Rio. Personnellement, je suis confiant à l’instar des athlètes. Nous avons des sportifs qui ont le potentiel  à faire valoir le jour  de la compétition. Flissi, Makhloufi ou Sintes possèdent les qualités pour se mêler à la bataille pour une médaille. Le décathlonien Bourrada lui aussi est un grand athlète, le Comité Olympique et sportif algérien l’a aidé dans sa préparation.  Nous allons attendre sereinement le début des jeux », a-il-dit.

L’Algérie participera aux jeux Olympiques de Rio de Janeiro avec  64 athlètes dont l’équipe de football constituée de 18 joueurs.

Categories: Afrique

JO-2016/Football: « Nous sommes concentrés sur le Honduras »

Mon, 01/08/2016 - 20:56

L’entraîneur de la sélection olympique algérienne de football, Pierre-André Schurmann, a indiqué lundi à Rio de Janeiro que son groupe est totalement concentré sur le premier match contre le Honduras, prévu jeudi prochain au stade Olympique à 15H00 locale (19H00 algérienne), avec la ferme détermination de réussir un bon début.

« Nous sommes en pleine préparation de notre première sortie. Les joueurs et le staff technique sont concentrés sur la rencontre contre le Honduras que nous allons aborder avec toute la volonté nécessaire pour réaliser un résultat positif. », a déclaré Schurmann lors d’un point de presse tenu au village olympique.

Lors du tournoi olympique de Rio, l’équipe algérienne évoluera dans le groupe D avec le Honduras, l’Argentine et le Portugal. Les coéquipiers du capitaine Riyad Kenniche entameront la compétition contre le Honduras avant d’enchaîner contre respectivement l’Argentine le 7 et le Portugal le 10 août.

Les deux premiers se qualifieront pour le second tour.

A pied d’œuvre depuis jeudi à Rio, les protégés du technicien suisse ont effectué plusieurs séances d’entraînement dont la dernière dimanche au stade annexe de Botafogo.

« Nous nous préparons dans les meilleurs conditions possibles. L’Algérie retrouve les Jeux après plus de 30 ans d’absence. Maintenant, il  faut être à la hauteur de l’événement sans mettre pour autant de la pression sur les joueurs. Il nous reste trois jours de préparation, il y aura des choix à faire. », a-t-il souligné.

Interrogé par l’APS sur l’importance du premier match pour la suite du parcours de l’équipe dans le tournoi, le coach de l’équipe  olympique a estimé que toutes les rencontres sont importantes et qu’il faudrait les prendre match par match.

« Il faut négocier tous les matchs avec la même détermination et  abnégation. Nous allons aborder la compétition dans la peau d’un outsider qui défendra crânement ses chances. Nous avons bien préparé le rendez-vous brésilien en disputant plusieurs matchs amicaux contre l’Irak à deux reprises et face à Valence et Grenade, des tests bénéfiques pour l’équipe avant de débuter le tournoi. »

Concernant le premier adversaire des verts,  Pierre-André Schurmann a estimé que le Honduras est une équipe qui a beaucoup évolué ces derniers temps et qu’il faudra le prendre très au sérieux.

« Le Honduras a beaucoup progressé depuis le tirage au sort. Il renferme dans ses rangs quatre à cinq joueurs qui évoluent dans l’équipe A, mais nous on se concentre beaucoup plus sur nos qualités et nos possibilités que sur celles de l’équipe adverse, c’est ma devise dans le travail. », a-t-il conclut.

Categories: Afrique

Oran: rapatriement de 343 ressortissants nigériens entrés illégalement en Algérie

Mon, 01/08/2016 - 20:33

Pas moins de 343 ressortissants nigériens qui résidaient clandestinement à Oran et à Tlemcen ont été conduits, lundi à partir d’Oran, vers le Centre de transit de Tamanrasset en vue de leur rapatriement dans leur pays.

« Cette opération, menée en coordination avec différents secteurs partenaires, s’est déroulée dans des conditions normales et dans le respect de la dignité humaine », a indiqué à l’APS le président du comité d’Oran du Croissant rouge algérien (CRA), Larbi Benmoussa.

Les ressortissants nigériens ont été d’abord conduits au centre de transit de Bir El-Djir, situé à l’est de la ville d’Oran, offrant d’excellentes conditions d’accueil, a-t-il rappelé.

Des kits alimentaires ont été distribués aux migrants qui ont également bénéficié de consultations médicales, a souligné M. Bensmoussa, ajoutant que plusieurs équipes ont été mobilisées par les corps partenaires à l’instar de la Direction de l’action sociale (DAS), des services de sécurité, de la Protection civile et de la Direction de la santé et de la population (DSP).

Des bus confortables ont été réservés pour le transfert des ressortissants nigériens au Centre d’accueil de Tamanrasset d’où ils seront rapatriés vers leur pays, fait-on savoir de même source.

Le gouvernement du Niger avait présenté une demande de rapatriement de ses ressortissants entrés illégalement en Algérie, qui avait été acceptée par les autorités algériennes, rappelle-t-on.

Categories: Afrique

Tunisie : le gouvernement Habib Essid tombe

Mon, 01/08/2016 - 19:52

La Tunisie entre dans une nouvelle phase, dans le sillage des crises politiques cycliques dans lesquelles elle est plongée, après notamment les évènements vécus par ce pays, dans ce qu’on appelle «le Printemps arabe».

Même si le retrait de confiance au gouvernement d’Habib Essid était prévisible, dès l’annonce, début juin dernier, par le président tunisien, Beji Gaïd-Essebsi, de son initiative d’aller vers la formation d’un gouvernement d’union nationale, depuis samedi, journée qui a vu les parlementaires voter par une très large majorité pour le départ de l’exécutif d’Essid, marque le début de cette crise, laquelle coïncide avec le retour de la majorité parlementaire, au parti islamiste de Rachid Ghennouchi, après avoir été du parti de Gaïd-Essebsi, Nidaa Tounes, qui a connu une crise, et non des moindres. Si, pour la formation politique Ennahda, la Tunisie, traverse «en ce moment une étape délicate», selon son porte-parole Imad Hammami, indiquant, samedi, que son pays «nécessite un chef de gouvernement courageux et doté de qualités spéciales», il s’agit, en cette période, de nommer un chef de gouvernement ayant «la capacité de faire face aux situations difficiles auxquelles est confronté le pays», a-t-il expliqué, notamment par la prise «des décisions courageuses». Il est à noter que le pays n’est pas à sa première crise politique, depuis qu’il a connu les évènements appelés «Printemps arabe», depuis lesquels, et à ce jour, le mouvement de Rachid Ghennouchi, outre qu’il a été aux commandes du pays, a été aussi au cœur des décisions prises par les gouvernements successifs de Tunisie, ces cinq dernières années.

LE PROFESSEUR AHMED KATEB SUR LA CHUTE DU GOUVERNEMENT ESSID :
« Le pays entre dans une phase d’incertitudes »
Pour l’expert et professeur en relations internationales et de l’information, Ahmed Kateb, le retrait de confiance au gouvernement d’Habib Essid, par les députés tunisiens, enseigne sur une donne essentielle, à savoir «la fragilité politique de la Tunisie», nous a-t-il déclaré, lors de l’entretien qu’il nous a accordé, hier. Plus explicite, il dira que la fragilité politique, la conséquence directe, du fait que la vie politique en Tunisie, notamment depuis les dernières législatives et les présidentielles, est en «ballottage» entre deux formations politiques, Ennahda et Nidaa Tounes, respectivement, de Rachid Ghennouchi et Gaïd-Essebsi. Tout au long de l’entretien qui suit avec le professeur Kateb, celui-ci apporte des éclairages outre sur les conséquences des crises politiques cycliques que vit le pays, depuis plus de cinq ans, dont l’actuelle, notamment sur l’économie du pays qui peine à retrouver le rythme de la croissance, mais aussi sur les questions sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme. Concluant que le pays entame une étape de turbulences, non des moindres, à court terme.

Le Courrier d’Algérie : – Après le vote du retrait de confiance des députés au gouvernement d’Essid, la Tunisie entre-t-elle dans une nouvelle crise, ou bien s’agit-il d’une crise dans le sillage des crises cycliques que connaît le pays, depuis les évènements appelés «Printemps arabe» ?
Ahmed Kateb : – Le retrait de confiance du gouvernement d’Habib Essid, par la majorité parlementaire, enseigne une chose essentielle, la fragilité politique en Tunisie, d’abord, à cause d’une vie politique qui est essentiellement entre Ennahda et Nidaa Tounes, deux formations politiques importantes, qui sont en ballotage dans la vie politique dans ce pays. En second, l’exécutif d’Essid a été, en fin de compte piégé par son bilan critiqué, il n’a pas su, ou bien pu, lutter notamment contre la corruption et le chômage, en plus que le gouvernement sortant a été attendu aussi sur la donne sécuritaire, il ne faut pas oublier que durant son exercice, la Tunisie a été frappée par plusieurs attentas, dont celui contre Le Musée Bardo, et aussi l’attentat sanglant contre une station balnéaire. Maintenant si l’on prend ces deux donnes, économique et sécuritaire, l’on comprend pourquoi la Tunisie fait du surplace. Constitution consensuelle, la vie politique est le modèle le plus abouti de ce qui a été appelé «le Printemps arabe», maintenant, le pays reste piégé dans des contradictions intrinsèques et la vie politique est plus au moins dominée, je l’ai dit, auparavant, par les deux formations et les choses sont ainsi ballottées, si ce n’est tantôt dans ce sens et tantôt dans un autre, et le pays n’avance pas, c’est pourquoi, je vous ai dit, que la Tunisie fait du surplace.

– Déjà que le pays peine à relancer son économie et mène une lutte contre le terrorisme, la crise aura-t-elle un impact considérable ?
Le pays va passer, maintenant par une phase d’incertitudes. Le temps de nommer un nouveau chef de gouvernement, d’ici un mois, en principe, et donc avant la fin de l’été, et là, il s’agit d’une période de flottement pour la Tunisie. Cela dit, le président Gaïd-Essebsi avait espéré, dans discours, du 2 juin dernier, arriver à la formation d’un cabinet, soit un gouvernement d’union nationale, en vue de relever les défis et apporter les réponses pertinentes aux questions qui se posent avec acuité aux Tunisiens et au pays; maintenant, est-ce que les Tunisiens arriveront-ils à s’entendre pour dégager les personnes devant composer ce gouvernement d’union ? C’est la grande question, verront-ils de nouveaux courants politiques, dans le futur gouvernement, pour ne citer comme exemple que celui de gauche, Afak Tounes, siéger aux côtés, d’Ennahda lequel domine la vie politique avec Nidaa Tounes, comme je l’ai dit auparavant ? Pourront-ils s’entendre sur, si puis-je le dire, «un minimum syndical» pour pouvoir former le gouvernement d’union nationale, tel est l’enjeu principal. Et, par la formation de cabinet d’union en Tunisie découlera, en principe, deux grandes problématiques, le règlement de la fragilité politique dans le pays et la question sécuritaire, ainsi que la relance de la machine économique tunisienne.

Pourquoi, à votre avis, cette crise au moment de la reprise d’Ennahda des règnes du Parlement tunisien et les rapports qui font état du retour des terroristes tunisiens, en grand nombre, notamment en Syrie, suite aux défaites successives occasionnées par l’armée de la République arabe syrienne et des frappes aériennes russes contre les terroristes, notamment en Syrie, et en politique, il n’y pas place au hasard ou aux coïncidences ?
C’est vrai qu’en politique il n’y pas de coïncidences, mais j’avancerais plus des explications d’ordre politique que sécuritaire. Par ce qu’il y avait des pressions au sein de Nidaa Tounes de la part de Hafed Caïd-Essibsi, qui a poussé, du moins au «pourrissement» de la situation de cette formation politique.

Situation profitant au parti d’Ennahda de Rachid Guennouchi, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr. Et maintenant va-t-on revenir à des tentations bourguebistes, et l’on sait que le modèle politique pour Essebsi, c’est celui de l’ex-président tunisien, Habib Bourguiba, alors l’actuel président aura-t-il cette tentation de revenir à ce modèle, dans son côté obscure, à l’exemple des interférences de son fils Hafid. Et lors du congrès de Nidaa Tounes, on a vu Gaïd-Essebsi tenir un discours contre la religion en politique et lors du congrès d’Ennahda, il a assisté et a tenu un discours rassembleur, et là l’on est devant deux personnage, de cheikh, dont le cheik religieux, Rachid Ghennouchi. Et le parti Ennahda a été à l’épreuve de l’exercice du pouvoir et a été sanctionné, et les tunisiens le savent, là, revenu majoritaire au sein du parlement, et on verra dans un avenir proche, la composante du gouvernement d’union nationale, il sera comptable, devant les Tunisiens, qui ne sont pas dûpes et attentifs, ils savent qu’Ennahda n’affiche q’un masque quand elle prône la modernité. La tâche pour les Tunisiens sera, faut-il le souligner, très rude.
Entretien réalisé par Karima Bennour

Categories: Afrique

Lutte antiterroriste: destruction de caches contenant des armes à Tizi-Ouzou et Skikda (MDN)

Mon, 01/08/2016 - 19:43

Des caches contenant notamment des projectiles et des outils de confection d’explosifs ont été détruites dimanche à Tizi-Ouzou et Skikda par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP ont découvert et détruit à Azazga, dans la wilaya de Tizi-Ouzou (1ère Région militaire) et Skikda (5ème Région militaire), le 31 juillet 2016, des caches contenant deux mines, une bombe, quatre projectiles de confection artisanale, un obus pour mortier, une grenade, un groupe électrogène et des outils de confection d’explosifs », précise le communiqué.

Par ailleurs, « dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP a arrêté à Rélizane (2ème Région militaire), quatre narcotrafiquants et saisi onze quintaux de kif traité, un véhicule touristique et un camion, tandis que les éléments des Gardes-frontières ont saisi près de la localité frontalière de Menabha, dans la wilaya de Bechar (3ème Région militaire), une autre quantité de dix quintaux et trente kilogrammes ».

A In Guezzam (6e Région militaire), « un détachement de l’ANP a intercepté quatre contrebandiers à bord d’un camion en provenance du territoire libyen et transitant par le Niger, chargé d’une importante quantité de carburant s’élevant à 42.000 litres ».

En outre, « d’autres détachements ont arrêté cinquante immigrants clandestins de différentes nationalités et saisi trois véhicules tout-terrain et 3,25 tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande », note la même source.

Categories: Afrique

Ensemencement de 400.000 alevins de carpe dans les barrages de Mila

Mon, 01/08/2016 - 19:38

Quelque 400.000 alevins de carpe argentée ont été ensemencés lundi dans les barrages de la wilaya de Mila, a-t-on appris auprès des responsables de la station locale de la pêche et des ressources halieutiques.

Trois cent mille (300.000) alevins ont été ensemencés dans le barrage de Béni Haroun, et cent mille (100.000) autres ont été ensemencés au barrage-réservoir d’Oued El Athmania, a souligné Larbi Bakhouche, responsable à cette station.

L’opération de reproduction artificielle de ces alevins a eu lieu à l’écloserie Ouricia de Sétif, a-t-on souligné de même source, faisant part de l’importance de l’ensemencement dans le renouvellement du stock en poissons dans les barrages.

15 pêcheurs ont été agréés à activer au barrage de Béni Haroun (d’une capacité de stockage de 1 milliard m3). Aucune autorisation d’exploitation n’a été jusque-là délivrée pour les pêcheurs désirant s’investir sur le plan d’eau d’Oued El Athmania (d’une capacité de 32 millions m3), a-t-on indiqué.

Les responsables concernés prévoient la production cette année de 300 tonnes de poissons à Béni Haroun, a-t-on souligné de même source, précisant que la production de poisson avait avoisiné en 2012 les 600 tonnes.

Depuis 2006, cinq (05) opérations d’ensemencement d’alevins de carpe argentée et royale ont été réalisées au barrage de Béni Haroun, a-t-on rappelé, mettant l’accent sur l’importance de multiplier et de diversifier l’ensemencement pour une meilleure production.

Des démarches sont en cours à Mila pour développer les métiers de la pêche continentale dans les exploitations agricoles, a-t-on souligné, précisant que 22 agriculteurs ont été récemment initiés dans ce domaine.

Categories: Afrique

EL Bayadh : découverte d’un cadavre d’une jeune fille au sud de Bougtob (protection civile)

Mon, 01/08/2016 - 19:23

Le corps sans vie d’une jeune fille (23 ans) a été découvert lundi par les services de la protection civile de la wilaya d’El Bayadh dans une khaima (tente) dans la région de Sayada, à 52 km au sud de la commune de Bougtob, a-t-on appris auprès de ce corps constitué.

La victime qui a été découverte pendue dans la khaima à l’aide d’un foulard a été transféré à la morgue de l’établissement public hospitalier (EPH) de la commune de Bougtob (110 km au nord d’El Bayadh), a-t-on ajouté à la protection civile.

Une enquête a été diligentée par les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de ce drame.

Categories: Afrique

L’Algérie déploie des efforts considérables en matière de lutte préventive antiacridienne

Mon, 01/08/2016 - 19:07

Le secrétaire exécutif de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO), relevant de la FAO, a indiqué, lundi à Oran, que l’Algérie fait des efforts considérables en matière de lutte préventive contre le criquet pèlerin.

S’exprimant à l’APS, en marge d’une formation régionale à la communication de crise organisée par la commission citée, en collaboration avec le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la Pêche, Hamouny Mohamed Lemine a souligné que « l’Algérie joue un rôle important dans la lutte préventive contre le criquet pèlerin ».

Il a expliqué que le criquet dans cette zone se reproduit deux fois par an, durant les saisons d’hiver et d’été, contrairement à d’autres pays ou il ne se reproduit qu’une seule fois. « L’Algérie, de ce fait, se trouve en face de deux périodes charnières à confronter », a-t-il ajouté.

La CLCPRO comprend dix pays,  l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Sept de ces membres sont des pays de confrontation directe avec ce fléau comportant des foyers de reproduction du criquet pèlerin. « Toutefois, la charge de lutte est menée par des pays ayant les moyens nécessaires, principalement sur l’Algérie et le Maroc », a-t-on précisé.

« Grâce à cette lutte préventive menée par certains pays faisant face à ce fléau, comme l’Algérie, nous avons  réussi à traiter plus de 65.000 hectares et réduire la propagation de criquet pèlerin », a précisé M. Hamouny.

S’agissant de la session de formation, ouverte dimanche et assurée par un consultant américain, spécialiste en la matière, le responsable a souligné qu’elle intervenait  dans le cadre de la formation des responsables en charge de la lutte antiacridienne des dix pays membres de cette instance basé en Algérie.

« Les responsables chargés de la lutte antiacridienne sont des techniciens et des ingénieurs agronomes de formation, sans aucune relation ni expérience avec les médias. Nous leur avons organisé cette formation pour leur donner les moyens nécessaires pour communiquer avec les médias et les acteurs dans le domaine en période de crise », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Khaled Moumen, directeur de la protection des végétaux et du contrôle technique au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche, a souligné que cette session de formation, devant prendre fin mercredi, intervient dans le cadre de la gestion de la lutte contre le criquet pèlerin, caractérisée par un manque de communication.

« Durant la grande invasion du criquet pèlerin de l’année 2005, nous avons constaté un grand manque d’informations à ce sujet. La mission d’évaluation de la gestion de cette crise a relevé, entre autres, le manque de communication. C’est pour pallier à cette défaillance que cette session a été organisée aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Plusieurs problématiques sont abordées lors de cette session comme comment communiquer en période de crise, comment faire passer les messages, les messages les plus importants à faire passer. Des scénarios propres à chaque pays ont été préparés pour voir les réactions des acteurs concernés et dégager les recommandations nécessaires en matière de communication de crise.

Categories: Afrique

Pages