L’Organisation britannique de solidarité avec la Palestine, Palestine solitarity Campagn (PSC) a affirmé son opposition aux « tentatives de restrictions » du gouvernement à la campagne qu’elle mène au Royaume-Uni pour le boycott des produits israéliens et de l’investissement dans des entreprises israéliennes.
Des membres de PSC ont indiqué lundi à l’APS que l’organisation a envoyé, la semaine dernière, une pétition portant près de 9000 signatures, au gouvernement britannique, afin qu’il « cesse d’imposer des restrictions » à la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).
« La semaine dernière, un message a été adressé au ministre auprès du cabinet du premier ministère britannique, Ben Gummer, avec la pétition signée par 8759 solidaires avec la Palestine et soutenant la campagne mondiale BDS », a-t-on souligné.
Le gouvernement britannique avait esté en justice trois conseils municipaux qui ont adopté cette campagne, mais le 28 juin dernier la justice britannique avait jugé qu’il n’était pas de son droit d’empêcher un conseil d’adopter sa propre politique d’approvisionnement et d’investissement. Une décision considérée comme une « victoire » par l’organisation.
« Par la Carte Postale de la Palestine, (nom donnée à la pétition-ndlr), nous voulons exprimé au gouvernement notre position contre les mesures gouvernementales visant à restreindre notre droit de boycotter », précise-t-on au sein de PSC.
Les craintes de voir le gouvernement prendre des mesures contre cette campagne au Royaume-Uni interviennent suite à la visite du prédécesseur du destinataire de la pétition, Matthew Hancock, en Israël et sa déclaration que « le gouvernement britannique va prendre des mesures à même d’empêcher les conseils de prendre des décisions sur les questions d’éthique », est-il précisé.
« Les autorités locales devraient être en mesure de choisir les entreprises de leur approvisionnement, et les entreprises dans lesquelles elles veulent investir. Cette ingérence du gouvernement est contraire à l’esprit de la démocratie et de la décentralisation », affirme PSC.
L’organisation ajoute que le boycott est l’outil que les défenseurs des droits de l’homme ont utilisé à travers l’histoire, affirmant que c’est un moyen « pacifique » de lutte et de protestation que PSC prône, pour amener l’occupant des territoires palestiniens à respecter le droit international.
« Israël prouve tous les jours qu’elle n’a pas choisi la paix et continue de construire des colonies illégales au détriment des terres volées aux Palestiniens, poursuit sa violence et son agression contre les civils palestiniens, y compris les enfants, qu’elle considère des citoyens de seconde classe », s’indigne PSC.
L’organisation insiste qu’elle continuera à appeler au boycott de « tout ce qui est israélien », jusqu’à ce que cet occupant accorde aux réfugiés palestiniens leur droit de retourner à leur pays, et se décide enfin à respecter le droit international, regrettant que le gouvernement britannique « ne fasse rien pour demander des comptes à Israël ».
PSC estime que la campagne mondiale BDS « n’est pas seulement un droit mais un devoir », et que la pétition envoyée au gouvernement britannique, est « un message fort » de sa persévérance à défendre ce droit.
L’entreprise publique spécialisée dans l’industrie du papier, de l’emballage et des arts graphiques, Tonic Industrie, qui déverse ses déchets industriels en mer a jusqu’à la fin de l’année en cours pour installer les équipements nécessaires pour le traitement des déchets industriels, faute de quoi, l’État prendra des mesures coercitives à son encontre. C’est une mise en demeure sous-forme d’ultimatum.
Pour réduire l’impact de ces rejets industriels sur l’environnement, le ministre des Ressources en eau Abdelkader Ouali a demandé aux responsables de Tonic Industrie de fermer les unités polluantes du 15 juillet au 15 août de l’année en cours. Cette mesure permettra, a-t-il expliqué, aux estivants de profiter du Front de mer de Bousmaïl (Tipaza) sans s’exposer à un quelconque risque pour leur santé. Interrogé sur ce sujet en marge de la rencontre internationale sur «l’actualisation des plans nationaux de mise en œuvre de la Convention de Stockholm », qui s’est tenue, hier, à l’hôtel Sofitel d’Alger et à laquelle ont pris part les représentants de la Tunisie, Maroc, Lybie, Mauritanie, l’Egypte, Mali et le Niger, Abdelkader Ouali a rappelé l’arsenal juridique exigeant la mise en place des systèmes de traitement des déchets et autres rejets industriels au sein des usines, qu’elles soient publiques ou privées. Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a promis de désigner très prochainement ses représentants au niveau des usines industrielles conformément à la législation en vigueur. Ces délégués de l’environnement auront la charge de veiller au respect de la législation en matière de protection de l’environnement. Abdelkader Ouali s’est réjoui de voir certaines usines dans la wilaya de Sétif où il a effectué récemment une visite de travail se doter des équipements de gestion de rejets industriels. Le ministre compte sur l’apport des associations activant dans le domaine de l’environnement afin de sensibiliser l’opinion publique sur les questions de l’environnement. Il a rappelé les investissements consentis par l’Etat dans le domaine de la protection de l’environnement qui sont de l’ordre de 2 milliards de dollars pour la réalisation de centres d’enfouissement technique, de centre de tri, de déchetteries, de la prise en charge du passif environnemental industriel, l’augmentation des espaces verts urbains, le classement de plusieurs zones humides et la protection des aires protégées d’importance nationale et internationale ainsi que la formation des cadres des collectivités locales et des unités industrielles dans le domaine de la protection de l’environnement. Par ailleurs, Abdelkader Ouali est revenu sur l’utilisation des produits chimiques de synthèse dans l’agriculture et l’industrie, un thème objet de la rencontre d’hier. Il a rappelé que la signature par l’Algérie de la convention de Stockholm le 05/09/2001 et sa ratification par décret présidentiel le 07/06/2006 après avoir été adoptée le 22 mai 2001 en Suède, et entrée en vigueur le 17 mai 2004. Dans ce contexte, l’Algérie a ciblé en priorité les PCB (huiles à askarels) dans le cadre du premier Plan national de mise en œuvre, une opération d’élimination de ces produits organiques persistants a été réalisée et a porté sur l’élimination de 440 000 tonnes d’huiles à base de PCB (askarels); l’élimination de 605 000 tonnes de terres contaminées par les askarels et l’élimination 34.000 tonnes de déchets souillés par les PCB. à noter qu’a ce jour, la Convention de Stockholm a interdit aux parties signataires la production et l’utilisation de 26 produits chimiques ayant le caractère de polluants organiques et persistants, sauf dérogation spécifique pour certains produits dont les substituants ne donnent pas le même résultat lors de leur utilisation.
Hacène Nait Amara
Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a affirmé lundi à Alger que les locaux commerciaux situés au niveau des aéroports étaient soumis au contrôle des agents du ministère du Commerce, sans exclusive aucune, à l’instar des autres commerces à travers le territoire national.
Belaïb a indiqué que les services de son Département accordent une grande importance au contrôle des locaux commerciaux situés au niveau des aéroports, car étant la vitrine de notre pays, et ce, en réponse à une question écrite d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur les mesures prises par le ministère, en matière de contrôle des locaux commerciaux au niveau des aéroports. Pour lui, ’il est inconcevable d’exclure une catégorie de locaux commerciaux, quel qu’en soit le prétexte, du contrôle périodique effectué par nos équipes sur le marché national », a-t-il affirmé. Citant à ce titre le bilan des contrôles des locaux commerciaux situés dans certains grands aéroports, dont l’aéroport international Houari-Boumediene (Alger), ayant enregistré 36 interventions lors du premier semestre 2016, contre 92 en 2015, lors desquels 19 locaux commerciaux et 25 quais ont été contrôlés. Des infractions ont été relevées lors de ces contrôles, mais qui ne nécessitaient pas le lancement de poursuites judiciaires ou la fermeture du local, a-t-il ajouté. À l’aéroport d’Oran, « Ahmed-Ben-Bella, » qui compte 16 locaux commerciaux, 153 kg de sucre ont été saisis en 2015, en raison de l’absence de l’étiquetage, ainsi que 5 procès-verbaux ont été dressés à l’encontre des commerçants contrevenants, outre la fermeture provisoire d’un fast-food en 2014, car ne remplissant pas les conditions d’hygiène et de santé, a-t-il précisé. Des marchandises d’une valeur de 2 500 DA ont été saisies en 2015, en plus de l’établissement de 6 procès-verbaux contre les commerçants contrevenants à l’aéroport « Mohamed-Boudiaf » (Constantine) qui dispose de 10 locaux commerciaux.
Le premier semestre 2016 a été marqué, au niveau du même aéroport, par 12 interventions ayant entraîné la saisie de produits d’un montant de 3 000 DA, et l’établissement de 5 procès-verbaux. Mis en service en mars dernier, l’aéroport « Rabah-Bitat » (Annaba) a connu 22 interventions au niveau des 11 locaux, dont il dispose, entraînant la saisie de 40 kg de marchandises et l’établissement d’un (1) procès-verbal. Les prix appliqués par ces locaux répondent, selon le ministre, au principe de la liberté des prix consacré par les dispositions de l’ordonnance 03-03 amendée et complétée du 19 juillet 2003, relative à la concurrence. Belaïb a fait observer que les prix, relativement élevés de certains produits au niveau des locaux des aéroports, s’expliquent par plusieurs facteurs, dont principalement les tarifs de la location et les charges supplémentaires liées à la spécificité du lieu. Pour le ministre, ces efforts visent à protéger le consommateur, et à lui assurer le droit à l’information sur les produits exposés à travers le respect des conditions légales de la labellisation des produits. Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché, en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse. De ce fait, appliquer, à l’égard de partenaires commerciaux, des conditions inégales à des prestations équivalentes en leur infligeant de ce fait un désavantage dans la concurrence. Sont prohibées les offres de prix ou pratiques de prix de vente aux consommateurs abusivement bas par rapport aux coûts de production, de transformation et de commercialisation. Par ailleurs, tout marché des biens ou services concernés par une pratique restrictive, ainsi que ceux que le consommateur considère comme identiques ou substituables, en raison notamment de leurs caractéristiques, de leurs prix et de l’usage auquel ils sont destinés, et la zone géographique dans laquelle sont engagées.
Peuvent être également prises, des mesures exceptionnelles de limitation de hausse des prix ou de fixation des prix en cas de hausses excessives des prix provoquées par une grave perturbation du marché, une calamité, des difficultés durables d’approvisionnement dans un secteur d’activité ou une zone géographique déterminée, ou par des situations de monopoles naturels. D’autre part, les contrôles sont effectués pour éviter des dépassements dans les prix fixés par la règlementation en vigueur principalement dans les aéroports, où les prix affichés doivent être scrupuleusement respectés.
La 27e session ordinaire du Sommet de la Ligue des États arabes, qui vient de s’achever à Nouakchott, la capitale mauritanienne, n’a pas dérogé à la règle qui caractérise, ces dernières années, les réunions du genre : beaucoup de déclarations pompeuses et aucune décision concrète susceptible d’être rapidement traduite en actes.
Le Sommet de Nouakchott, pompeusement –et à la limite, cyniquement– qualifié de «Sommet de l’Espoir» s’est achevé sur des résultats des plus décevants. Au regard du moment historique, dans le sens où il est porteur de tous les périls pour son devenir, que traverse le Monde arabe. Des résultats qui révèlent la mainmise, plus voyante depuis l’avènement du sinistre et mal-nommé «Printemps arabe», paralysante des pétromonarchies du Golfe sur la Ligue arabe. Une lecture rapide du Communiqué final qui a sanctionné ses travaux confirme, en effet et largement, ce constat : les dirigeants arabes présents à cette Rencontre ayant reproduit leur «péché mignon», mais néanmoins fortement préjudiciable aux intérêts bien compris de leurs États et peuples, de «ponte» de déclarations pompeuses qu’ils savent sans lendemain. Et ce n’est pas le rappel de «leur engagement à adopter les meilleurs moyens pratiques pour faire face aux menaces et dangers qui pèsent sur la sécurité» du Monde arabe, qui pourrait inciter les moins acerbes de leurs critiques à travers le monde à changer d’opinion à leur égard. Surtout que sur un plan plus concret, en clair sur tous les graves sujets inscrits à l’ordre du jour de leur Rencontre de Nouakchott, ils se sont contentés de généralités et d’appels à la communauté internationale à participer à leur résolution. Cette attitude, copie conforme de celle qu’ont toujours adoptée les pétromonarchies du Golfe et les États arabes dits modérés, qui frise le défaitisme, transparaît nettement dans les passages du Communiqué final en question consacrés à la Question palestinienne. Rien dans le contenu de ces derniers, comme tout un chacun peut le constater, au demeurant, n’est au diapason des menaces qui pèsent sur le devenir de la Cause palestinienne, pourtant présentée à chaque Sommet arabe, y compris à celui qui vient de se tenir dans la capitale mauritanienne, «de Cause centrale» du Monde arabe. Et encore moins de la dramatique situation que vit, présentement, le peuple palestinien, et ce, au double plan de la sécurité physique de ses membres et de la préservation de ce –très peu– qui reste encore entre ses mains du territoire de la Palestine historique. D’où le sentiment de malaise, face à l’hypocrisie qui ressort de leur formulation, ressenti à la lecture des passages précités. Notamment à la lecture de celui où les dirigeants arabes, feignant en cela d’ignorer que la France, à l’instar, d’ailleurs, de tous les pays occidentaux, demeure un des soutiens les plus fermes à l’Entité sioniste, de «leur accueil favorable à l’initiative française (appelant) à la tenue d’une conférence internationale de paix» qui serait, summum de la duplicité française et de l’hypocrisie desdits dirigeants, «le prélude à l’arrêt de toutes les activités israéliennes de colonisation». Traduit en termes plus clairs, le dernier terme de l’initiative française accueillie favorablement par les dirigeants arabes réunis à Nouakchott, signifie que l’Entité sioniste peut, jusqu’à la tenue de la conférence envisagée, poursuivre allègrement son programme illicite, parce que’en violation de toutes les Résolutions onusiennes sur la Question, de réalisation de colonies de peuplement ; un programme, faut-il le préciser, qui présuppose la confiscation tout aussi illicite des terres palestiniennes. Le choix du recours aux généralités est également patent dans les passages consacrés aux autres points traités, à Nouakchott, par les dirigeants arabes ; un choix imposé également par les divergences existantes au sein de la Ligue arabe à leur propos. Que ce soit à propos des dossiers syrien, libyen, yéménite, irakien et soudanais, les dirigeants présents se sont contentés d’une formulation dans laquelle tout le monde trouve son compte. Mais sans qu’elle n’indique un chemin concret vers une résolution définitive des problèmes traités, qui préserverait l’unité des pays concernés, et la cohésion de leurs peuples respectifs. Cette situation abracadabrante dans laquelle se meut depuis quelques années la Ligue des États arabes, que la teneur du Communiqué final du Sommet de Nouakchott n’a fait que confirmer, était toutefois, pour tous les observateurs avertis de la scène arabe, parfaitement prévisible. Pas uniquement en raison, sommairement, de la division de fait de l’Organisation panarabe en deux groupes antagoniques : les pétromonarchies du Golfe et les pays qui acceptent leur diktat sur la Ligue (arabe), d’un côté, et ceux, dont l’Algérie, qui rejettent ce diktat. Mais du fait de l’attitude adoptée par les monarchies en question, principalement par leur chef de file, l’Arabie saoudite, dans les conflits constituant les dossiers traités; une attitude qui est loin d’être neutre puisque dans au moins deux de ces conflits, ceux syrien et yéménite, ces pétromonarchies ont fini par y devenir partie prenante: elles font, en effet, partie des Coalitions, internationale, dans le cas de la Syrie, et islamique, dans celui du Yémen, qui y interviennent militairement, directement. Cette absence de neutralité des pétromonarchies du Golfe, dans les conflits qui ensanglantent nombre de pays arabes, est ouvertement revendiquée par leurs responsables. Comble du cynisme, c’est à la veille même de l’ouverture du Sommet de Nouakchott que le ministre des Affaires étrangères du royaume des Al Saoud a cru bon de défendre les positions interventionnistes de son pays dans les conflits syrien, où il est allé jusqu’à exiger, comme préalable à toute ouverture d’un dialogue inter-syrien, la mise hors jeu politique du président Bachar al-Assad, et yéménite. Des positions qui s’inscrivent en porte-à-faux avec les résolutions, pourtant, «généralistes» de la Rencontre de la capitale mauritanienne. Et qui, de ce fait, confirment, on ne peut mieux, le double jeu des États du Golfe et de ceux qui, grâce aux vertus des pétrodollars qu’ils reçoivent en contrepartie, leur sont totalement inféodés, sur la scène arabe : en apparence, ils se font les chantres de l’unité du Monde arabe, de son développement et de la cohésion de ses peuples alors que, dans les faits, ils agissent dans un sens totalement opposé ; un sens qui cadre parfaitement avec les objectifs avoués et cachés du plan américano-sioniste de reconfiguration de la carte politique du Grand Moyen-Orient ; dans la terminologie politique étasunienne, toute l’espace qui couvre le Monde arabe, la Turquie, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan. C’est par le même procédé de l’utilisation d’une formulation «généraliste», dans le sens où elle permet d’éviter d’aller à la précision des voies et mesures devant y mener, que les «pays forts» du moment de la Ligue arabe ont vidé de son sens la revendication récurrente de l’Algérie d’une réforme en profondeur, synonyme de sa démocratisation, du mode de fonctionnement de l’Organisation panarabe ; une réforme dont l’urgence a été une nouvelle fois soulignée, la veille de la tenue du Sommet de Nouakchott, par Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, et, à son ouverture, par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la Nation, qui y représentait le président Bouteflika. Cette dérive dangereuse que connaît la Ligue arabe vient d’être dénoncée par une personnalité politique tunisienne ; une dénonciation dont l’importance réside dans le fait que son auteur appartienne politiquement à la Mouvance islamiste que l’on dit proche des pétromonarchies du Golfe. Membre du mouvement En-Nahda, Rafik Abdessalam, c’est son nom, qui a été ministre des Affaires étrangères dans les gouvernements qui ont suivi la victoire électorale de son parti aux premières élections législatives la fin du régime de Ben Ali, a, en effet, qualifié la Ligue arabe «d’organisation défaillante». Et ce, pour son incapacité –mais est-ce vraiment le cas ?– à régler les conflits et les crises qui affectent nombre de ses membres. Mais également pour la désignation à sa tête, au poste de secrétaire général –mais est-ce vraiment innocent, là aussi ?– de Ahmed Abou el-Gheit, ancien ministre des Affaires étrangères de Moubarak ; un homme, a-t-il déclaré, «inapte à occuper un tel poste (parce que) lié à des agendas étrangers sans rapports avec les intérêts arabes». Des critiques qui donnent plus de poids, en soulignant la nécessité urgente de sa concrétisation, à la récurrente revendication précitée de l’Algérie d’aller, non moins urgemment, vers une réforme de la Ligue arabe.
Mourad Bendris
Ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles, à Bourouba (Alger) : les habitants de Haouch-Nedjma crient à l’oubli !
Bien qu’un vaste programme de relogement ait été entamé par les autorités pour la lutte contre l’habitat précaire, certains points noirs dans la Capitale semblent être oubliés et mis à l’écart. C’est le cas de Haouch-Nedjma dans la commune de Bourouba dans lequel vit une vingtaine de familles dans des conditions, le moins que l’on puisse dire, pénibles.
Il suffit de mettre les pieds dans le Haouch-Nedjma pour voir à quel point la souffrance de ses habitants est immense. Pas besoin de témoignages, ou que l’on vous dise que la vie y est carrément insupportable puisque les images parlent d’elles-mêmes. Le Haouch, situé entre des habitations de la cité Ammar-Kerchich, est séparé de la grande rue par un portail sur lequel est écrit (haï kasdiri) c’est-à-dire bidonville. à l’entrée, on s’aperçoit très vite que la misère s’est ancrée au milieu des habitants qui ne trouvent pas d’oreille attentive à leur cri de détresse. La plupart d’entre eux s’étant installés dans le Haouch avant l’Indépendance, s’interrogent sur les raisons du mépris et de l’indifférence des responsables à leur encontre. «Nous sommes ici depuis des années et personne n’a daigné regarder vers nous», déplore une sexagénaire dont les traits n’ont pas été ménagés par les conditions de vie lamentables. Notre interlocutrice n’a pas manqué l’occasion de nous inviter à s’enquérir de visu de ce qui devait ressembler à une maison, mais qui n’en est pas une, malheureusement. Ayant aménagé deux chambres et une minuscule cuisine, elle a tenté tant bien que mal de nous raconter le calvaire quotidien qu’elle affronte, elle et ses trois enfants, dont l’un d’entre eux est marié. Mais il n’y a pas que le logement qui pose problème, poursuit notre interlocutrice, puisque, dit-elle, un malheur ne vient jamais seul. Il se trouve que pas seulement ses enfants mais tous les hommes du Haouch sont au chômage et n’arrivent pas à trouver du travail pour subvenir aux besoins de leurs familles. «C’est pour seulement vous mettre dans l’image, et vous montrer que le bonheur ne nous a jamais souri», nous dit-elle, avant de nous confier que ses enfants lui reprochent de les avoir mis au monde pour les faire vivre dans des conditions pareilles. En ce qui concerne par ailleurs le terrain sur lequel les habitations précaires ont été construites, notre source indique qu’il s’agit d’une propriété privée et non pas d’un terrain appartenant à l’État. Seulement, la justice a tranché en faveur des habitants, précise-t-elle. Il convient de mentionner qu’un recensement avait été effectué en 2007 par les autorités locales afin que le bidonville soit éradiqué, et ses occupants recasés dans des habitations décentes, mais ces derniers n’ont jusqu’au jour d’aujourd’hui bénéficié de rien malgré les promesses et les assurances des responsables de la commune de Bourouba.
Ce qui irrite davantage les habitants, faut-il le souligner, c’est le fait que plusieurs habitations précaires ayant été installées bien après eux soient éradiquées, alors que ceux du Haouch attendent toujours.
à rappeler que la Capitale a connu depuis quelque temps plusieurs opérations de relogements. La wilaya compte arriver avant la fin de l’année 2016 vers l’éradication totale de l’habitat précaire. Ces opérations ont concerné les bidonvilles, les terrasses et des immeubles menaçant ruine, ainsi que les occupants des établissements scolaires. Près de
46 000 familles ont jusqu’à ce jour été recasées dans de nouvelles cités, alors que d’autres attendent leur tour pour mettre fin à leur calvaire.
Ania Nait Chalal
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé mardi que la position de l’Algérie en faveur de la lutte du peuple sahraoui « émane des principes immuables de sa politique extérieur, basée sur le soutien aux causes justes ».
« La position de l’Algérie en faveur de la lutte du peuple sahraoui émane des principes immuables de sa politique extérieure, basée sur le soutien aux causes justes », a souligné M. Ould Khelifa qui a reçu une délégation sahraouie conduite par le wali d’El Ayoun, Mohamed Yeslem Beïssat, précisant que la cause du Sahara Occidental « est une question de décolonisation, conformément aux résolutions onusiennes et décisions internationales ».
« L’Algérie qui a souffert des affres du colonialisme soutient le droit des peuples à l’autodétermination », a rappelé M. Ould Khelifa, soulignant que cette position ferme « repose sur la déclaration du 1er novembre qui consacre la libération des peules du joug colonial ».
Il a réaffirmé « l’appui des dirigeants algériens, notamment président de la République, Abdelaziz Bouteflika et toutes les formations politiques à la cause sahraouie et son soutien lors des fora internationaux et régionaux ».
M. Ould Khelifa a félicité Ibrahim Ghali à l’occasion de son élection au poste de Secrétaire général du front Polisario et président de la République sahraouie et « le succès du congrès extraordinaire du front Polisario » qui s’est déroulé, selon lui, dans « une ambiance sereine et dans un cadre démocratique qui a prouvé au monde entier la cohésion du peuple sahraoui ».
Après avoir salué la « lutte du peuple sahraoui, M. Ould Khelifa a mis l’accent sur l' »importance de son unité nationale qui fait la force de sa résistance ».
Il a de ce fait exprimé son soutien à l’initiative de la commune d’Alger centre qui vise le renforcement des liens fraternels entre les représentants des deux peuples et l’échange d’expériences et de points de vues en matière de gestion local ».
Pour sa part, le wali d’El-Ayoun a souligné que « le soutien permanent de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne est source de fierté pour le peuple sahraoui », exprimant la reconnaissance du peuple et du gouvernement sahraouis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Les développements politiques et diplomatiques décisifs de la cause sahraouie au double plan africain et international ainsi que les résultats de la réunion d’aujourd’hui du Conseil de Sécurité concernant la reprise de la composante politique de la Minurso de ses fonctions, sont le résultat de la lutte continue du peuple sahraoui pour la reconnaissance internationale de son droit à l’autodétermination, a-t-il indiqué.
La rencontre a été marquée par la présence de la présidente du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara Occidental, Saida Ibrahim Bounab, et l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Hamoudi Bouchraya Beyoun.
Plus de 90% de la population algérienne couverte en 3G dans les 48 wilayas
Ooredoo parachève l’extension de son réseau de téléphonie mobile de 3ème génération (3G) dans les délais et annonce la couverture totale de 48 wilayas d’Algérie avec la nouvelle extension du réseau aux wilayas de Tissemssilt, Khenchela et Tindouf.
Ooredoo assure désormais une couverture 3G pour plus de 90% de la population algérienne à travers 48 wilayas.
Ainsi, partout en Algérie, les Algériens peuvent profiter des meilleurs services 3G mis à leur disposition par Ooredoo et vivre une expérience unique de l’Internet haut débit en mobilité.
Avec cet élargissement de son réseau, Ooredoo assure ainsi la couverture 3G de 48 wilayas à savoir : Alger, Constantine, Oran, Ouargla, Sétif, Djelfa, Béjaia, Chlef, Bouira, Ghardaïa, Boumerdès, Blida, Tipasa, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Aïn Defla, Biskra, El Oued, Médéa, Annaba, Aïn Témouchent, Batna, El Bayedh, Guelma, Laghouat, Naâma, El Tarf, Tizi-Ouzou, Mascara, Oum El Bouaghi, Tiaret, Relizane, Bordj Bou Arreridj, Jijel, Tébessa, Adrar, Illizi, Tamanrasset, Mila, M’sila, Skikda, Souk-Ahras, Béchar, Mostaganem, Saïda, Tissemssilt, Khenchela et Tindouf.
Depuis l’avènement de la 3G, Ooredoo a contribué fortement à la démocratisation de l’Internet haut débit mobile en Algérie au travers d’offres Internet inédites, pratiques et adaptées aux besoins du consommateur algérien. Ooredoo s’est engagé, en outre, dans le développement du contenu mobile « Made in Algeria » qui est un point important dans l’essor du secteur de la téléphonie mobile.
Après l’attribution provisoire de sa licence 4G et la réussite de tous les tests réalisés, Ooredoo est également prêt à offrir rapidement le meilleur de la 4G sur tout le territoire national.
Le Kremlin a démenti hier toute implication dans le piratage informatique des comptes de responsables du Parti démocrate américain et fustigé l’utilisation « maniaque » de la Russie comme repoussoir dans la campagne électorale américaine.
Le démenti ferme du Kremlin intervient alors que la Russie, et plus spécifiquement la question de la communauté de vues entre Vladimir Poutine et le candidat républicain Donald Trump, ont fait irruption dans la campagne présidentielle américaine.
Interrogé sur les accusations de piratage par des hackers pilotés par Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a parlé d’« informations absurdes » et fustigé les « tentatives maniaques d’utiliser la Russie dans la campagne électorale aux Etats-Unis ».
Vendredi, trois jours avant l’ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks a publié près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du parti démocrate, et échangés de janvier 2015 à mai 2016.
Après leur publication, Moscou a été accusé par des responsables du parti d’avoir cherché à influencer la campagne électorale américaine en faveur de Donald Trump en orchestrant cette fuite.
« Malheureusement, on utilise la Russie dans la campagne électorale. Malheureusement, de telles farces continuent.
Nous pensons que ce n’est pas très bon pour nos relations bilatérales mais nous comprenons qu’il faut en passer par cette mauvaise période », a souligné Dmitri Peskov.
Comme exemple, le porte-parole a évoqué une rencontre entre Carter Page, un conseiller de Donald Trump, et le chef de l’administration présidentielle Sergueï Ivanov, évoquée par la presse mais qui n’a pas eu lieu selon lui.
Auparavant, en visite à Vientiane, au Laos, où il a rencontré son homologue américain John Kerry, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait déjà semblé excédé en balayant les accusations du Parti démocrate.
« Je ne veux pas employer les mots à quatre lettres », a déclaré Sergueï Lavrov en anglais au moment de serrer la main de John Kerry, en marge des réunions annuelles de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) élargies aux grandes puissances.
Ce n’est pas la première fois que Moscou est accusé de chercher à influencer la politique intérieure de pays occidentaux. En juin, lors de la campagne pour le référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, l’ancien Premier ministre britannique David Cameron avait ainsi estimé que Vladimir Poutine « serait content » d’une victoire du Brexit.
Le président russe avait plus tard répliqué en expliquant que le Brexit était « le choix des citoyens britanniques » et que la Russie « n’a pas à interférer et n’interférera pas dans ce choix ».
Le Kremlin est également régulièrement accusé de financer ou de soutenir des partis politiques populistes ou d’extrême-droite en Europe, généralement favorables à la politique de Vladimir Poutine en opposition à ce qu’ils décrivent souvent comme l’impérialisme américain.
Les courriels publiés vendredi par WikiLeaks montrent notamment la méfiance et le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, l’ex-rival de Mme Clinton pour la primaire démocrate.
Furieuse de cette publication qui jette une ombre sur le début de la convention démocrate à Philadelphie, l’équipe Clinton avait contre-attaqué en laissant entendre que la Russie pourrait être à l’origine de ces fuites de courriels volés par des pirates soupçonnés d’être liés aux autorités russes. But de la manœuvre, selon le clan Clinton : favoriser la campagne de Donald Trump, plus critique vis-à-vis de l’Otan que sa rivale démocrate.
A l’appui des accusations de l’équipe Clinton, le fait que le parti démocrate a été victime d’un piratage informatique mené par deux groupes de hackers réputés proches des autorités russes, « Cozy Bear » et « Fancy Bear ».
Mais « il n’y a aucune preuve à l’appui » de ces accusations, a par ailleurs assuré le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, dans une interview diffusée par la chaîne américaine NBC, dénonçant une « manœuvre de diversion de l’équipe Clinton ».
Le FBI a annoncé avant-hier enquêter sur ce piratage, sans donner de précisions sur l’identité présumée des pirates, ni sur un éventuel lien avec la publication d’emails par WikiLeaks.
Le comité national des adjoints et superviseurs de l’éducation nationale, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), a appelé Nouria Benghebrit à permettre à tous les adjoints de l’éducation de participer à l’examen professionnel qui aura lieu prochainement.
Les adjoints et les superviseurs de l’éducation nationale qui dénoncent la marginalisation dont ils font l’objet, ont déploré « la lenteur » et « l’indifférence » du ministère de tutelle quant à la prise en charge de leurs revendications.
Dans un communiqué rendu public, hier, le comité national des adjoints et superviseurs de l’éducation nationale regrette « la politique de bricolage exercée par le ministère de l’Education nationale ».
Ledit comité déplore le fait que le ministère de l’Education s’engage à mettre fin aux postes en voie de distinction, mais en revanche « sur le terrain, il a mis plusieurs obstacles », a ajouté le même document. La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, faut-t-il le souligner, a estimé à maintes reprises que le dossier des adjoints de l’éducation est « clos », après avoir pris une série de décisions qualifiées de « positives » par la tutelle.
Les adjoints de l’éducation, pour leur part, estiment que la réponse de Mme Benghebrit, est « insuffisante ». Face à cet état de fait, ledit comité s’est dit attaché à sa plate-forme de revendications. « Nous sommes prêts à prendre toutes les procédures légales pour faire aboutir nos revendications », a-t-il assuré.
Ladite organisation syndicale demande au département de Benghebrit de permettre à tous les adjoints de l’éducation de participer à l’examen professionnel qui aura lieu prochainement, « pour supprimer définitivement les postes en voie de distinction », a indiqué la même source. Les revendications des adjoints de l’éduction s’articulent autour de plusieurs points.
Il s’agit, entre autres, de la régularisation de la situation des adjoints, ainsi que des adjoints principaux de l’éducation à travers leurs promotions de grades de base à superviseur de l’éducation en laissant le soin au ministère de trouver la meilleure formule, et ce dans le but de mettre fin définitivement au système actuel de grades.
L’organisation a soulevé, également, la nécessité d’annuler le contenu de la circulaire 003 qui concerne le grade de superviseur de l’éducation, et ce en revalorisant l’expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans afin de prétendre au grade de conseiller de l’éducation.
Ils réclament également le calcul de 10 ans d’expérience dans la promotion au poste de conseiller principal de l’éducation et la promotion des adjoints de l’éducation qui sont actuellement dans les catégories 7 et 8 à la 11e catégorie, la valorisation de l’ancienneté professionnelle des adjoints de l’éducation et son introduction dans la comptabilité des années de la retraite.
En cette fin de mois de juillet 2016, on enregistre une abondance de produits agricoles dans les plaines de Souamâa, notamment sur des terres que certains ont voulu destiner à l’implantation d’une zone industrielle.
D’une superficie totale de 350 ha, ces terres renferment des cultures de blé dur, d’orge, de pomme de terre, de sorgho et d’avoine.
Pas le moindre centimètre carré n’est laissé en jachère par les propriétaires dont l’activité agricole se pratique de génération en génération. Selon le porte-parole de l’Association des propriétaires des terres agricoles d’Aït Zellal (Souamâa), Akli Bousnadji, 50 à 60 ha ont été consacrés à la culture de blé dur et autant à celle de l’orge, soit une production d’environ 1 800 quintaux de blé dur et autant d’orge.
Selon Sid-Ali Chebah, cadre dirigeant à la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Tizi Ouzou, la moyenne de production est de 25 à 30 quintaux de céréales à l’hectare.
Le reste des terres a été consacré, à la culture de la pastèque, de la pomme de terre, du sorgho et de l’avoine. Ces terres, que certains sous prétexte d’encourager l’industrie ont voulu s’approprier, sont en cette saison agricole – comme les précédentes d’ailleurs – très rentables.
Au-delà de l’intérêt économique, la vue de ces vastes plaines où le jaune brun du blé et de l’orge côtoie le vert de la pastèque, mais aussi la pomme de terre et le sorgho, est un paysage sublime.
Pour un amoureux de la nature, il suffit juste d’emprunter le chemin non encore classé reliant Boubhir à partir de la RN 12 à Illoula Oumalou. Dans les pays développés, des terres agricoles comme celles de Souamâa auraient même encouragé l’ »agritourisme », c’est-à-dire l’activité touristique en rapport avec l’agriculture.
Autrement dit, deux activités à essence économique dans un seul secteur. Il convient de noter que l’ »agritourisme » ne nécessite pas d’énormes investissements. Il suffit juste d’une réflexion relevant du rationnel.
L’avant-projet de loi « rétablissant l’obligation d’un âge minimal » de retraite à 60 ans pour les hommes et 55 pour les femmes, prévoit des départs anticipés pour les travailleurs « en poste de haute pénibilité », et différés de cinq ans sous conditions pour certaines catégories à haute expertise ou déficitaires.
Le texte adopté mardi par le Conseil des ministres, dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2017, énonce notamment le « rétablissement de l’obligation d’un âge de départ en retraite de 60 ans (55 pour les femmes) avec un minimum de 15 ans de travail » et la « possibilité » pour le travailleur d' »exercer cinq années supplémentaires avec l’accord de l’employeur ».
Le texte donne aussi la possibilité aux « travailleurs exerçant dans des métiers hautement qualifiés ou déficitaires (qui seront définis par voie réglementaire) d’exercer au-delà de l’âge de la retraite », précise le communiqué publié au terme de la réunion du conseil, présidée par le Président Abdelaziz Bouteflika.
Il énonce aussi la possibilité pour les travailleurs en poste de haute pénibilité (qui seront définis par voie réglementaire) de bénéficier d’une retraite avant l’âge de 60 ans.
Cet avant-projet vise également à « préserve également l’avenir de la Caisse nationale des retraites (CNR) et les intérêts des retraités » et « tient compte » aussi des préoccupations exprimées par les représentants des travailleurs.
Pour ce qui est du départ à la retraite sans condition d’âge, l’ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 reste en vigueur jusqu’à la fin de l’année en cours.
La CNR continue, de ce fait, de recevoir et de traiter les dossiers liés à la demande de départ à la retraite proportionnelle et sans conditions d’âge, avait-on précisé auprès de la Caisse.
Préserver le système national de retraite
Cette révision est destinée à « sauvegarder la Caisse nationale des retraites (CNR) qui fait face à une forte augmentation des départs en retraite sans conditions d’âge ou en retraite proportionnelle, deux dispositifs mis en place dans les années quatre-vingt dix, à titre exceptionnel et transitoire, alors que le pays était confronté à d’importantes vagues de dissolutions d’entreprises et de compression des salariés », a noté le communiqué du Conseil des ministres.
La décision de rétablir le départ à la retraite à 60 ans a fait l’objet de concertation lors de la réunion de la tripartite de juin dernier dans « le souci de préserver et consolider le système national de retraite, d’autant plus que les conditions actuelles ne permettent plus le maintien du dispositif de départ à la retraite sans condition d’âge ».
L’ordonnance de 1997 donnait la possibilité aux travailleurs de faire valoir leurs droits à la retraite à partir de l’âge de 50 ans et après 32 années de cotisations cumulées.
Le maintien actuel de ce dispositif entraîne « des conséquences dommageables » aussi bien aux équilibres financiers de la CNR qu’à l’outil de production qui enregistre chaque année d’importantes déperditions au niveau de ses ressources humaines, notamment les plus qualifiées « dans un dispositif qui s’est avéré souvent inégalitaire », a-t-on précisé lors de la dernière tripartite.
Une étude du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), avait révélé qu’un grand nombre de postulants à la retraite sans conditions d’âge pouvaient encore être très utiles à leurs entreprises grâce à leur savoir-faire et leur expérience.
Pour les pouvoirs publics, le départ à la retraite sans condition d’âge a favorisé le départ en masse de cadres compétents et d’une main d’£uvre qualifiée des entreprises nationales vers les sociétés étrangères.
Le départ à la retraite sans condition d’âge est une mesure transitoire qui était destinée à atténuer les effets du Plan d’ajustement structurel (PAS) de 1994, mais qu’il n’est plus possible aujourd’hui de maintenir sous peine de porter préjudice aux équilibres financiers de la CNR.
Il s’agissait pour les pouvoirs publics, dans le sillage de la mise en œuvre du PAS, d’atténuer les effets induits par les fermetures d’entreprises et les compressions d’effectifs.
L’Algérie s’était engagée à appliquer le PAS dans le cadre d’un accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI) pour le rééchelonnement de sa dette extérieure dont le service avait atteint le taux record de 86% des recettes d’exportations en 1993.
L’objectif était également de libérer des postes de travail pour les jeunes arrivant sur le marché du travail.
Toutefois, ce dispositif s’est révélé, dans la durée, doublement pénalisant pour la CNR : elle verse des pensions à des travailleurs partis en retraite avant l’âge légal, c’est-à-dire 60 ans, tout en ne percevant plus leurs cotisations.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé mardi les autorités concernées, centrales ou locales, à la nécessité de veiller au strict respect de l’ensemble des règles relatives à l’urbanisme, à la construction ainsi qu’à la sécurité des immeubles, y compris contre les incendies et les séismes.
Intervenant lors de la réunion du Conseil des ministres qui a examiné et approuvé un avant-projet de loi relatif aux règles générales de prévention des risques d’incendie et de panique, le chef de l’Etat a rappelé les efforts « colossaux » investis par l’Etat en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens dans les campagnes et dans les villes, y compris par l’éradication des bidonvilles et de l’habitat précaire.
Le président de la République a relevé qu' »il serait irresponsable de laisser ces efforts et leurs fruits remis en cause par des violations des lois et règlements relatifs à l’habitat, à l’urbanisme ou aux normes de sécurité sismiques ou contre les incendies ».
Le texte approuvé par le Conseil des ministres « vient mettre à jour les normes en vigueur en matière de prévention et de sécurité contre les risques d’incendie, dans les locaux accueillant le public ainsi que dans les bâtiments à usage d’habitation ».
Il édicte également « des obligations aux personnes physiques et morales concernées pour la vérification des installations de détection et de lutte contre les incendies, ainsi que de la mise en place de facilités d’évacuation des occupants en cas de sinistres ».
Par ailleurs, le projet de loi propose d’octroyer aux officiers de la Protection civile la qualité d’agents de police judiciaire pour les constats des infractions.
Il propose également « des sanctions plus sévères pour les contrevenants aux dispositions de cette législation et fixe enfin, un délai pour la mise en conformité des établissements et immeubles existants ».
Pour rappel, l’Algérie, qui se situe dans une région à forte activité sismiqie, a été touchée ces 15 dernières années par plusieurs tremblements de terres dont le plus important avait ébranlé la wilaya de Boumerdès le 21 mai 2003 avec 6,8 degrès sur l’échelle de Richter ayant fait plus de 3.000 morts et causant de nombreux dégâts matériels.
Rien que depuis janvier 2016, de nombreux séismes se situant entre 3 et 5,5 degrès ont été enregistrés notamment dans les régions de Boumerdès, Bouira, Médéa et Alger.
Un avant-projet de loi relatif à l’état civil, visant à faciliter aux citoyens les démarches auprès des juridictions pour la rectification, le remplacement ou l’annulation d’actes d’état civil, a été adopté mardi en Conseil des ministres.
Cette modification permettra aux citoyens résidant en Algérie ou établi à l’étranger d’introduire leurs demandes de correction des actes d’état civil auprès de toute juridiction à travers le territoire, sans considération du lieu d’établissement ou de transcription de l’acte d’état civil objet de la démarche, selon le communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.
Les demandes de correction pourront être introduites par voie électronique aussi, en vertu de cette modification de l’ordonnance n°70-20 du 19 février 1970, qui participe de la réforme de la justice.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait annoncé en juin 2015, un amendement des dispositions du code de l’état civil relatives aux rectifications administratives des erreurs des actes d’état civil.
Il avait expliqué que les dispositions relatives aux rectifications des actes contenant des erreurs remontaient à 1970, « d’où la nécessité de les amender ».
Ces dispositions constituent une contrainte pour le citoyen, avait relevé le ministre qui avait annoncé l’installation d’une commission ayant pour mission d’examiner l’amendement des dispositions suscitées en vue d’élargir l’opération de rectification des erreurs administratives des actes d’état civil à toutes les régions du pays.
L’amendement concernera également la signature électronique, avait ajouté le ministre, précisant que « cela permettra d’adresser des demandes de rectification aux représentations diplomatiques et consulaires et fera bénéficier les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger de cette mesure qui leur évitera le déplacement ».
Près d’un (1) million de demandes de rectification d’erreurs matérielles sur des actes d’état civil ont été enregistrées en 2015, selon le ministère de la Justice.
La stratégie du gouvernement repose sur le traitement des facteurs à l’origine de l’accumulation des erreurs administratives avant d’envisager la procédure de rectification par la justice, avait soutenu M. Louh, rappelant les mesures adoptées pour la modernisation du secteur de la justice, notamment en matière de retrait de certains documents par voie électronique, de lutte contre la bureaucratie et de promotion du service public.
Le Conseil des ministres a approuvé mardi la conclusion d’un marché en « gré à gré » pour la première tranche de dédoublement de la voie ferrée minière de 177 kms à l’Est du pays d’un montant de 50,6 milliards de DA, confié à un groupement d’entreprises publiques.
Il s’agit d’un accord conclu entre l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) et un Groupement d’entreprises publiques nationales conduit par la société Cosider.
Ce projet, qui sera réalisé dans un délai de 48 mois, porte sur les travaux de dédoublement et de modernisation d’un tronçon de 177 kms de voie ferrée reliant Oued Kebir, Tébessa et Djebel Onk.
A l’horizon 2020, la voie ferrée minière de l’Est assurera le transport de près de 26 millions de tonnes de minerai de phosphates et dérivés ainsi que de minerai de fer.
La mise à niveau de cette voie ferrée sera effectuée parallèlement à la réalisation d’autres investissements en partenariat que l’Algérie a conclus récemment pour une plus grande valorisation des gisements de phosphates dans cette région du pays.
Pour rappel, trois accords d’investissements algéro-indonésiens d’un montant global de 4,5 milliards de dollars ont été signés, la semaine dernière, entre deux entreprises publiques nationales (Asmidal et Manal) et le groupe indonésien industriel Indorama Corporation, portant sur le développement et l’exploitation de la nouvelle mine de phosphate de Bled EL Hadba (Tebessa), sur la transformation des phosphates pour la production de l’acide phosphorique et de diammonium phosphate à Souk Ahras et sur la transformation du gaz naturel pour la production d’ammoniac, de nitrate d’ammonium technique et du calcium ammonium nitrate à Skikda.
La production issue de ces plates-formes industrielles devra couvrir les besoins du secteur agricole en différents produits fertilisants et permettra l’exportation de l’excédent qui sera dégagé vers les marchés internationaux.
A travers ces investissements, il s’agira d’assurer la transformation de cinq (5) millions de tonnes de phosphates marchands en engrais phosphatés et la production d’un (1) million de tonnes d’ammoniac et de 800.000 tonnes de calcium ammonium nitrate.
Ces projets permettront la création de près de 16.000 emplois avec 12.000 en phase de construction et 4.000 en exploitation.
A travers ce genre de partenariats, l’Algérie entend exploiter pleinement son potentiel minier dans le cadre de la volonté du gouvernement de transformer toute la région Est du pays en un hub minier régional pour l’Afrique et le pourtour méditerranéen.
Par ailleurs, sur le plan de transport de minerais par voie ferroviaire, d’autres projets sont en cours d’élaboration à l’instar des études pour le raccordement, par voie ferroviaire, du site de fer de Gara-Djebilet (Tindouf) vers Abadla (Bechar) sur un tracé de 950 kms.
Ces études menées prévoient le transport des minerais extraits de ce gisement vers un port minier, à concrétiser concomitamment avec le projet de la voie ferrée, avant leur acheminement vers les complexes sidérurgiques d’Oran, de Jijel et d’Annaba à des fins de transformation industrielle.
La législation régissant la circulation routière marquée par le « fléau des accidents » mortels, sera renforcée en amont par des mesures préventives et en aval par le durcissement des sanctions, selon les termes d’un avant-projet de loi adopté mardi lors du Conseil des ministres.
Ainsi, au titre des mesures préventives, il est, notamment proposé « le renforcement de la formation et de la qualification des conducteurs, en particulier les conducteurs professionnels, l’amélioration du contrôle technique et de sécurité routière, et la mise en place d’Organes nationaux de prévention et de coordination dans le domaine de la sécurité routière », note le communiqué du Conseil des ministres.
Au titre des mesures répressives des délits et contraventions liées à la circulation routière, il est proposé « le durcissement des classifications et des sanctions des délits et contraventions, ainsi que l’introduction du système de permis de conduire à points permettant le traitement instantané des infractions ».
« La persistance d’un grand nombre d’accidents de la route avec leur lourd bilan notamment en vies humaines est à l’origine de cette proposition de révision de la législation organisant la sécurité routière », précise la même source.
Le président Bouteflika, intervenant après l’adoption de ce texte, a notamment enjoint les services de sécurité routière à « redoubler d’efforts notamment durant cette saison estivale, pour appliquer avec rigueur la législation pertinente, dans le but de faire reculer le fléau des accidents de la route ».
Le chef de l’Etat a, également, « appelé l’ensemble de autorités concernées à diligenter l’application de ce projet de loi dès son adoption par le Parlement ».
Durant le seul premier semestre 2016, rappelle-t-on, les accidents de la route ont fait 1.919 morts et 21.290 blessés, selon le Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR).
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui avait indiqué que les accidents de la route coûtaient à l’Etat 100 milliards de dinars (un milliard de dollars environ) par an et que les nouvelles dispositions adoptées dans le cadre de la révision du code de la route visaient essentiellement à réduire l’intervention humaine dans le processus de constat des infractions.
Pour ce faire, il avait souligné l’importance de « l’introduction de nouvelles dispositions dans le code de la route, notamment l’augmentation des amendes forfaitaires aux infractions de la route à l’origine des accidents de la circulation et la mise en place du permis à points ».
Le projet de loi prévoit des augmentations de la valeur des amendes aux infractions à l’origine des accidents, notamment celles classées au 4ème degré. L’amende est fixée entre 5.000 DA et 7.000 DA.
Une nouvelle mesure a également été adoptée. Il s’agit du système de permis à points qui permettra d’une part de réduire l’intervention de l’élément humain dans le processus de constat des infractions et d’autre part de mettre un terme à toutes formes d’indulgence à l’égard des contrevenants.
Dans le même cadre, la Délégation nationale à la sécurité routière qui sera mise en place en remplacement du Centre national de prévention et la sécurité routière (CNPSR), d’ici fin 2016, aura pour mission d’appliquer les décisions du gouvernement pour endiguer le « terrorisme routier ».
Cette délégation, composée de spécialistes des différents secteurs concernés, aura pour mission la « mise en oeuvre des orientations stratégiques du gouvernement dans le domaine de la sécurité routière », avait précisé le président du CNPSR, Ahmed Naït El Hocine.
L’objectif est aussi de « garantir l’efficacité de la politique routière à travers l’implication de l’ensemble acteurs concernés par la sécurité sur les routes », a relevé M. Naït El Hocine, précisant que la délégation « sera généralisée au niveau local pour activer la politique de sécurité routière dans les différentes régions du pays ».
Les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront, aux termes d’un avant-projet de loi adopté mardi en Conseil des ministres, d’un « soutien modulé » notamment dans les filières prioritaires, ainsi que d’un appui aux investissements dans les domaines de la recherche, de l’innovation et de la sous-traitance.
Cet avant-projet de loi d’orientation sur le développement des PME encourage également « l’émergence d’associations et de groupements professionnels des PME, ce qui favorisera le développement des synergies de filières ».
L’avant-projet, selon le communiqué publié au terme du Conseil des ministres présidé par le Président Abdelaziz Bouteflika, propose aussi « un dispositif public rénové pour le suivi et l’encouragement des PME, à travers l’Agence nationale de développement de la PME (Andpme) et ses démembrements locaux ».
Cette mise à jour législative « reflète l’importance grandissante des PME pour réaliser, dans notre pays, la croissance, la création d’emplois et la diversification de l’économie nationale », ajoute-t-on de même source.
Renforcer la mise à niveau et réduire le taux de mortalité des PME
Ce projet de texte, deuxième grand dossier législatif après celui du code des investissements adopté récemment par le Parlement, vient modifier et compléter la loi de 2001.
L’élaboration de cette nouvelle loi intervient après les résultats « mitigés » de l’opération de mise à niveau des PME, lancée effectivement en 2012 mais qui n’a pas atteint tous ses objectifs.
Dotée d’une enveloppe financière de près 386 milliards de DA, l’opération de mise à niveau visait 20.000 PME jusqu’à fin 2014.
Cependant, seulement 5.000 PME avaient adhéré à ce programme, soit 25% du programme, selon les chiffes de l’ANDPME.
Dans ce cadre, le nouveau texte prévoit une réforme du dispositif de soutien des PME sur les plans législatif et institutionnel ainsi que des institutions qui auront à mettre en place ce dispositif.
A travers la nouvelle loi, chaque entreprise sera soutenue selon ses propres besoins au lieu d’une démarche standard, et ce, pour prendre en charge es besoins différents et spécifiques de chaque entreprise.
Elle prévoit, entre autres, la création d’un Fonds d’amorçage destiné à accompagner financièrement les jeunes entreprises dans leurs premiers pas. Il s’agit aussi de protéger les PME et de réduire leur taux de mortalité estimé actuellement à 8%.
Selon les chiffres du ministère de l’Industrie et des mines, un peu plus de 900.000 PME opèrent actuellement en Algérie, un chiffre qualifié de « très faible » par rapport au potentiel du pays et aux objectifs du secteur.
Dans cette optique, le plan d’action du gouvernement vise la création d’un (1) million de nouvelles PME durant le quinquennat 2015-2019.
Outre la loi d’orientation pour le développement des PME, le dispositif de soutien aux entreprises sera également renforcé par d’autres textes de lois comme ceux de la normalisation, adopté récemment par le Parlement, et de la métrologie actuellement en cours d’élaboration.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exprimé mardi la condamnation par l’Algérie de l’attaque terroriste perpétrée dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray et sa solidarité avec la France en cette tragique circonstance, dans un message adressé au président François Hollande.
« C’est avec une vive émotion que j’ai appris l’horrible nouvelle de l’attaque terroriste perpétrée dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray au cours de laquelle un homme de culte a perdu la vie de la manière la plus atroce alors qu’une autre personne a été blessée », a écrit le Président Bouteflika dans son message.
« En cette douloureuse circonstance et devant un acte aussi inadmissible commis dans un lieu sacré, je vous exprime, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos condoléances les plus attristées et nos sentiments de compassion », a affirmé le chef de l’Etat.
« L’Algérie, profondément choquée, condamne dans les termes les plus forts cet acte qu’aucune cause ne peut justifier. L’Islam qui sacralise la vie humaine et anoblit les autres religions du livre ne peut aucunement être souillé par un tel crime barbare », a souligné le président de la République.
« En vous réitérant l’assurance de ma pleine communion dans votre endurance personnelle et celle de votre peuple face aux épreuves affectant la quiétude publique dans votre pays, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président et cher ami, l’expression de ma très haute considération et de mon estime cordiale », a conclu le chef de l’Etat.
Le Conseil des ministres a approuvé mardi la conclusion d’un marché de gré à gré au profit de l’Office de promotion et de gestion de l’immobilier (OPGI) de la wilaya de Blida pour la réalisation de 4.400 logements sociaux dans la commune de Meftah (Blida).
Le coût du marché conclu entre l’OPGI de la wilaya de Blida et l’entreprise « Atlas génie civil Company », un groupement spécialisé dans les études et réalisations dans le BTPH, est de 12 milliards de dinars et le délai de réalisation est arrêté à quatre (4) années, selon le communiqué publié à l’issue du Conseil.
Le lancement de ce projet, à l’arrêt depuis près de 10 ans, est prévu au cours du second semestre 2016.
Le retard accusé par ce projet s’explique notamment par le problème de rareté du foncier, considéré comme l’une des principales entraves dans le programme de logement de la wilaya de Blida.
Ce projet figurait parmi ceux programmés dans 15 communes de cette wilaya mais mis à l’arrêt pendant des années pour manque d’assiettes foncières conformes.
Pour rappel, les logements sociaux s’inscrivent dans la poursuite du programme sectoriel de l’Habitat qui vise globalement à réaliser 1.787.139 logements publics, toutes formules confondues.
Ce programme important comprend 724.090 logements de type public locatif (LPL), connu sous l’appellation de logement social, soit une part de 40% du volume global des réalisations prévues par le secteur.
Cette formule, destinée aux catégories sociales défavorisées et dépourvues de logement ou logeant dans des conditions précaires ou insalubres, a enregistré une consommation financière de près de 42,23 milliards de dinars durant le premier trimestre 2016, selon les chiffres du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme.
Ces efforts permettent d’améliorer le cadre de vie des citoyens et d’éradiquer progressivement l’habitat précaire en Algérie qui ambitionne de devenir un pays exempt de bidonvilles.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé mardi un message de condoléances à l’Empereur du Japon Akihito, dans lequel il a condamné « avec force » l’attaque « barbare » qui a ciblé un centre pour handicapés mentaux à Sagamihara (Kanagawa), faisant 19 morts et 25 blessés.
« J’ai reçu avec une profonde affliction la nouvelle de l’attaque barbare qui a ciblé un centre pour handicapés mentaux à Sagamihara (Kanagawa), faisant 19 morts et 25 blessés », a écrit le président de la République dans son message.
« Tout en condamnant avec force cet acte vil, je vous présente au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel mes condoléances les plus attristées et adresse aux familles des victimes l’expression de ma profonde compassion en cette douloureuse épreuve, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés », a conclu le Chef de l’Etat.
Les Algériens étaient plus grands avant. Littéralement. La taille moyenne des Algériens a poursuivi un déclin enclenché il y a près de 30 ans, dû à des facteurs alimentaires et environnementaux, selon une étude publiée mardi 26 juillet.
L’étude a été effectuée par des chercheurs de l’université britannique Imperial College London en analysant la taille moyenne des jeunes adultes entre 1914 et 2014 dans plus de 200 pays et territoires. Elle démontre que, à l’inverse de la tendance mondiale, la stature moyenne a baissé dans de nombreux pays de l’Afrique du Nord, de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.
En Algérie, la taille des hommes adultes est passée de 172,3 centimètres en 1987 à 170,1 cm en 2014, soit une baisse de 2,2 cm. Bien que moins importante, cette baisse a également touché les femmes algériennes dont la taille moyenne a atteint 159,1 cm en 2014 alors qu’elle était de 159,7 cm en 1987.
Dans certains des pays les plus pauvres au monde, comme la Sierra Leone, l’Ouganda ou le Rwanda, la baisse de la hauteur moyenne des habitants a atteint jusqu’à 5 cm sur les décennies récentes.
« Cette recherche nous donne une idée sur la santé des populations au cours du siècle précédent. Elle révèle que la hauteur de certaines populations a même baissé tandis que d’autres continuent d’augmenter », a indiqué Majid Ezzati, professeur à l’école de santé publique du Imperial College London.
« Elle confirme que nous devons en urgence améliorer l’environnement et la nutrition des enfants et des adolescents sur une échelle mondiale, et nous assurer de donner le meilleur départ dans la vie aux enfants du monde », a-t-il ajouté.
L’étude a par ailleurs trouvé que les hommes aux Pays-Bas (182.5 cm en moyenne) et les femmes en Lettonie (170 cm) étaient les plus grands au monde en 2014.
Les dix populations les plus grandes se trouvent toutes en Europe.
Les hommes du Timor oriental sont par ailleurs les plus petits au monde avec 160 centimètres en moyenne, alors que les femmes au Guatemala, avec 149 cm, sont les plus petites.
Les femmes sud-coréennes ainsi les hommes iraniens ont enregistré la plus grande progression sur 100 ans, respectivement 16,5 et 20,2 cm, a aussi indiqué cette étude.