Le nouveau projet de loi relatif à la santé, approuvé mardi par le conseil des ministres, prévoit la fin du système de temps complémentaire pour les médecins. C’est ce qu’a révélé hier le directeur des études au ministère de la Santé, Saïd Mekkaoui. S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, l’invité a confirmé que la loi qui, selon lui, devrait être adoptée vers la fin de l’année, met définitivement fin au «temps complémentaire», un système par l’entremise duquel des praticiens relevant du service public proposaient leurs services à des établissements de statut privé. «Le temps complémentaire, c’est fini. Où l’on est dans le secteur public, ou dans le secteur privé», a-t-il dit. Le représentant du ministère de la Santé motive cette nouvelle mesure par «une insuffisance» de rendement et une «présence diminuée» chez les médecins concernés au niveau des établissements publics de santé ainsi que le détournement de malades admis dans ces derniers vers des établissements privés. L’autre nouveauté introduite par la nouvelle loi a trait à l’option de recours accordé désormais à toute personne dont un droit a été violé. Ces personnes peuvent s’adresser à la commission de conciliation et de médiation mise en place dans chaque établissement de santé.
Il a, dans ce sens, cité des aspects majeurs introduits dans la nouvelle loi, dont il assure qu’elle consacre et élargit les droits des usagers de la santé et annonce, à ce titre, la création d’une Commission de médiation et de conciliation, auprès de laquelle les citoyens pourront introduire un recours par suite de carences dont ils pourraient avoir été victimes, avec la possibilité d’en appeler à la justice. Il signale, en outre, que ladite loi, dans sa nouvelle mouture, rétablit la planification sanitaire «oubliée en chemin», un des moyens, souligne-t-il, d’asseoir une répartition rigoureuse des ressources humaines et des équipements et de prévoir la création d’établissements de santé, là où il y a nécessité.
Concernant l’organisation sanitaire, M. Mekkaoui a assuré que là aussi, «beaucoup de choses vont changer», notamment pour ce qui a trait à la priorité dont bénéficiera la santé de proximité à travers la création de circonscriptions sanitaires, mutualisant les soins et rétablissant la continuité et de la hiérarchisation de ces derniers. L’intervenant a précisé, d’autre part, que cette loi considère, désormais, les établissements de soins privés comme partie intégrante du système national de santé, en leur concédant le statut de service public, afin, dit-il, qu’ils participent de manière complémentaire à son renforcement, particulièrement dans les zones dépourvues de couverture sanitaire. Parmi les fondamentaux qui y ont été reconduits, le cadre du ministère de la Santé a cité ceux relatifs à la prévention, la promotion et la protection sanitaire, la confirmation de la gratuité des soins et la prédominance du service public de santé.
Après l’APN, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a présenté un exposé devant la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l’Homme sur le texte de loi relatif au Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’un des principaux grands chantiers du ministre de la justice.
Inscrit dans le cadre des réformes apportées dans la nouvelle constitution, la nouvelle institution aura pour mission de donner à la société civile un cadre d’expression privilégié.
Lors de la réunion présidée par Amine Cheriet, président de la commission, en présence de Mme Ghania Eddalia, ministre en charge des relations avec le Parlement, le ministre a présenté un exposé sur le texte de loi fixant la composition du Conseil national des droits de l’Homme et les modalités de désignation des membres ainsi que les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement. Le ministre de la Justice a évoqué d’abord les différentes dispositions contenues dans le texte et les objectifs attendus avant de donner la parole aux membres de la commission pour poser leurs questions et soulever leurs préoccupations sur le texte en question. La commission procèdera à l’élaboration d’un rapport préliminaire sur le texte de loi qui sera présenté lors de la prochaine séance plénière.
Ce projet de loi qui sera bientôt présenté devant le Sénat, note que la révision de la loi fondamentale le 7 février 2016 a élevé l’Organe national en charge des droits de l’homme au statut d’institution constitutionnelle «en lui conférant une mission de surveillance, d’alerte précoce et d’évaluation en matière de droits de l’homme, tout en lui donnant une visibilité accrue ainsi qu’un rôle plus conforme aux engagements internationaux de l’Etat ainsi qu’à sa politique résolument engagée en faveur de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance».
Le Conseil est doté de larges prérogatives en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme, avec pour mission notamment d’émettre au gouvernement ou au Parlement, des avis, recommandations, propositions et rapports sur toutes questions se rapportant aux droits de l’homme.
Il prévoit également de contribuer à l’élaboration des rapports présentés périodiquement par l’Algérie devant les mécanismes et instances des Nations unies et institutions régionales et suivre la mise en œuvre des observations et recommandations de celles-ci.
Dans le domaine de la protection des droits de l’homme et sans préjudice des prérogatives de l’autorité judiciaire, le Conseil est chargé en particulier de l’alerte précoce dans les situations de tension ou de crise pouvant entraîner des violations des droits de l’homme et de prendre, en coordination avec les autorités compétentes, les mesures préventives nécessaires.
Il s’agit aussi de détecter et d’entreprendre des investigations sur les violations des droits de l’homme et les signaler aux autorités compétentes, en émettant des avis et des propositions appropriés, de recevoir des requêtes sur toute atteinte aux droits de l’homme, de les étudier et d’en saisir les autorités administratives concernées, en formulant toute recommandation utile.
Le Conseil a pour mission aussi de visiter les lieux de détention et de garde à vue, ainsi que les structures destinées à l’accueil des personnes ayant des besoins spécifiques, d’assurer, dans le cadre de son mandat, la médiation pour améliorer les relations entre les administrations publiques et le citoyen. Par ailleurs, le Conseil adresse au président de la République, au Premier ministre et au Parlement, un rapport annuel relatif à la situation des droits de l’homme, assure la diffusion de ce rapport et en informe l’opinion publique de son contenu.
Le projet prévoit que le président et les membres du Conseil «jouissent de toutes les garanties qui leur assurent l’exercice de leurs missions en toute indépendance, intégrité et neutralité».
Le projet de loi prévoit, dans ce cadre, que la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme continue à exercer ses missions jusqu’à l’installation du Conseil national des droits de l’Homme.
La croissance économique demeure «une priorité et un objectif permanent du gouvernement», a souligné le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une publication parue à Washington et consacrée à l’investissement en Algérie. «Notre stratégie est simple : la croissance comme priorité et objectif permanent, et les entreprises comme un moyen pour y parvenir», a déclaré le Premier ministre, cité dans cette publication distribuée à l’occasion des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
Intitulée Algeria Investment Report, la publication de 28 pages a pour objectif de promouvoir le marché algérien auprès de la communauté d’affaires américaine.
Le chef de l’exécutif a ajouté que «tout est fait pour encourager l’investissement, la création d’entreprises et l’amélioration du climat des affaires». «Depuis plus d’une décennie nos revenus pétroliers sont orientés vers la création des programmes structurels et les grands projets d’infrastructures de base pour rattraper le retard économique dont nous avons souffert pendant la période du terrorisme», a enchaîné M. Sellal.
«Nous sommes en train de préparer l’économie pour l’après-pétrole», a-t-il résumé en réponse à une question sur le nouveau modèle de croissance lancé par le gouvernement pour relancer la productivité dans un contexte baissier des cours du pétrole.
Patriotisme économique ouvert sur l’étranger
Mais le projet le plus ambitieux, selon lui, est celui de mettre «le pays sur la voie du développement et de la prospérité et de changer avec succès certaines mentalités et habitudes» de la société algérienne.
Dans ce cadre, le Premier ministre a expliqué que la politique économique du gouvernement était basée sur un patriotisme économique qui n’exclut cependant pas le recours à l’expertise et à l’investissement étrangers.
Il a expliqué que le nouveau code de l’investissement consacrait la liberté d’investir en Algérie et subordonnait l’octroi automatique des avantages tout en réorganisant les entités en charge de l’investissement.
«Nous avons aussi mis en place une procédure simplifiée pour superviser la gestion des terrains industriels, qui est maintenant ouvert à l’investissement privé et peut être contrôlé localement», a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a souligné que le savoir-faire des hommes d’affaires américains est bien établi, relevant les nombreux domaines de coopération possibles entre les deux pays tels que la pétrochimie, l’énergie, l’industrie pharmaceutique et l’agriculture.
«Les opportunités pour les investisseurs américains pour faire de bonnes affaires sont là et elles sont nombreuses», a-t-il dit.
Ils ont en commun une somme de singularités/ressemblances: ils avaient fait le même lycée (Guillemin/Okba à mi-chemin entre Bab El Oued et la Casbah).
ils étaient de modestes enfants du peuple, ils vouaient une passion pour le métier d’informer et avaient choisi l’agence APS pour l’accomplir.
Ils ont payé de leur vie leur passion professionnelle. Journalistes promis à un avenir professionnel brillant et fécond, Ils avaient disparu dans des conditions tragiques.
Non sans avoir fait parler d’eux dans le registre non-écrit des grands mérites journalistiques. À gauche, Mouloud Aït-Kaci, mort, le 3 mai 1982, dans la tragédie du Grumann G II de la Présidence de la République qui transportait le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, et une brochette des meilleurs cadres de l’Algérie.
À droite, Sid Ali Benmechiche, fils de Chahid, enfant de Climat de France (Oued Koriche), tombé dans la fusillade qui a éclaté le 10 octobre 1988 devant le siège de la DGSN à l’issue de la marche dirigée par Ali Benhadj depuis la mosquée de « Kaboul » jusqu’à Bab El Oued. Ils étaient des nôtres et leurs silhouettes scintillent -pour la postérité- comme deux mémoires vivante de la mémoire de l’APS. J’ai récupéré ces deux clichés auprès d’un collègue de l’agence.
Le prix Nobel d’économie 2016 a été décerné aux économistes Oliver Hart, un Américain d’origine britannique, et au Finlandais Bengt Holomètre, pour « leurs contributions à la théorie des contrats », a annoncé lundi l’Académie royale des Sciences de Suède. Oliver Hart, né à Londres en 1948, enseigne l’économie à l’université de Harvard, dans le Massachusetts. Bengt Holmstrom, né à Helsinki en 1949, est professeur d’économie et de management au Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Les économies modernes sont unies par d’innombrables contrats. Les nouveaux outils théoriques créés par Hart et Holomètre sont précieux pour la compréhension de ces contrats et institutions, ainsi que pour les pièges potentiels dans la conception des contrats », note l’Académie.
Dans ce quartier, une vingtaine de familles vivent à la limite du soutenable.
D’importantes pluies se sont abattues sur la ville de Constantine, provoquant des dégâts et rendant les routes impraticables. Cela n’a pas été aussi sans conséquences sur les familles qui occupent d’anciennes constru tions, notamment au niveau du quatrième Kilomètre situé sur l’axe Constantine-El Khroub. L’on note l’effondrement de trois maisons au moins, alors que plusieurs autres sont gravement atteintes et risquent l’affaissement à n’importe quel moment. Dans ce quartier, une vingtaine de familles vivent à la limite du soutenable. Une catastrophe n’est pas à écarter pour ainsi dire.
Ces familles dorment à tour de rôle en attendant un geste des autorités locales qui tardent à concrétiser leurs promesses. Pourtant, certaines ont été portées sur la liste des familles bénéficiaires d’un logement social après une opération de recensement. Cependant leurs doléances sont restées lettre morte. Au total, elles sont au moins 120 familles devant être conduites vers de nouvelles demeures. Mais rien à l’horizon.
Ce drame comme qualifié par les victimes intervient au moment où les autorités locales gèlent l’opération des relogements comme rapporté, hier, dans notre édition.
Les raisons de ces retards répétitifs restent inconnues, les retombées sont encaissées par ces seules familles lesquelles espèrent un minimum d’attention. Elles comptent sur le nouveau wali pour prendre en considération leur situation et répondre enfin à leurs revendications datant de plusieurs années. Les habitants du 4e KM ne sont pas les seuls à vivre ce cauchemar, beaucoup vivent avec la peur au ventre, à l’image de ceux qui occupent encore des maisons au niveau de la vieille ville, ceux du lieu appelé «Chalet Ben Chergui» ou encore la cité «El Bir». Dire qu’à Constantine, le problème des bidonvilles n’a pas encore été résolu en dépit du nombre de logements construits dans le cadre du programme du président de la République. Certains projets traînent, alors que les chantiers accusent d’importants retards. La daïra de Constantine est souvent prise d’assaut par des souscripteurs dont beaucoup attendent depuis 15 ans et plus. Le phénomène de la crise de logements à Constantine a été accentué aussi par les promoteurs qui traînent le pas, sans jamais prendre en considération les instructions du gouvernement, encore moins des responsables locaux. Le manque de sérieux et l’incompétence de ces derniers reflètent à l’évidence une mauvaise image des responsables, mais aussi de l’Etat.
Les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé le week-end dernier au démantèlement d’une bande criminelle composée de sept (7) individus, spécialisée dans le trafic de drogue, et à la saisie de plus de 2 kg de résine de cannabis, a indiqué lundi un communiqué de la Sûreté de la wilaya d’Alger. L’opération a permis la saisie de 2,390 kg de résine de cannabis , une somme de 131 millions de centimes, 5 téléphones portables, ainsi qu’un véhicule touristique utilisé pour le transport de la drogue, ajoute la même source. Agissant sur renseignements, les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation d’un trafiquant de drogue en possession d’une quantité de drogue et d’une somme d’argent importante.
Les prix du pétrole progressaient nettement lundi en fin d’échanges européens, après les propos du président russe Vladimir Poutine, qui s’est montré favorable à une limitation de la production mondiale d’or noir. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 53,22 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,29 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance prenait 1,48 dollar à 51,29 dollars. Durant la journée, le Brent a atteint 53,73 dollars, son plus haut niveau depuis un an, tandis que le WTI s’échangeait pour 51,60 dollars, à son plus haut depuis juin.
Au design moderne ces nouveaux bijoux mécaniques sont aussi spacieux, confortables, plus capacitaires, ergonomiques et performants.
Depuis juillet 2016, l’entreprise gestionnaire déléguée au transport urbain par bus à Ghardaïa a lancé une opération de renforcement de son parc roulant en mettant en circulation neuf nouveaux bus. Une nouvelle génération de véhicules offrant une multitude d’avantages.
La ville de Ghardaïa vient de se lancer dans le renforcement de sa flotte de bus. Soucieuse de créer de nouvelles dessertes, d’accroître la qualité de service pour ses clients et d’améliorer son efficacité opérationnelle, la société en question (ETUG), gestionnaire du transport urbain dans Ghardaïa, vient ainsi de passer à l’action en lançant, depuis juillet 2016, une nouvelle génération de véhicules offrant une multitude d’avantages.
S’appuyant sur l’augmentation de la fréquentation et la nécessité d’étendre l’offre kilométrique, la société gestionnaire du transport entend, par cette initiative, répondre aux problèmes de capacité rencontrés, anticiper la mise en place de nouvelles lignes à l’exemple de celles de Sidi-Abaz/Ben-S’Mara, avec 02 bus, et El-Korti / Sidi-Abaz, avec 01 bus, et mettre en service des bus moins polluants et respectueux de l’environnement.
Selon le responsable de cette unité de transport, cette initiative rentre dans le cadre de la dotation de Ghardaïa d’une flotte d’autobus de nouvelle génération, totalisant 23 bus, caractérisés par une forte fréquence de service avec un coût moins élevé au kilomètre et un itinéraire en site propre. La même source indique que le renforcement du parc du transport urbain se fera par étape.
Quatre nouveaux bus sont déjà en circulation et cinq autres arriveront dans un proche avenir. Ainsi, l’amélioration de la mobilité et l’intégration urbaine, la promotion de la bonne gouvernance voulue par le wali, Azzedine Mechri, et la préservation de l’environnement ont pour but d’améliorer le confort des passagers.
Ces véhicules de nouvelle génération portent incontestablement les couleurs du changement en redonnant une image de transport propre aux bus. Nonobstant certaines localités à l’image de la petite bourgade de Mélika-Haut qui n’est pas encore desservie .
Les habitants du village Bouzerouel, dans la commune d’Akbou, ont bloqué hier le passage aux camions qui approvisionnent les chantiers de la pénétrante autoroutière situés dans la région et qui s’approvisionnent en graviers depuis les carrières situées aux alentours de leur village.
Les mécontents ont exigé des autorités le revêtement de ce chemin communal débouchant sur la commune d’Aït R’zine pour mettre fin aux nuages de poussière qui envahissent leurs maisons au passage des camions.
Ils réclament aussi « l’installation de l’éclairage public et de ralentisseurs pour forcer les automobilistes et les camionneurs à rouler à des vitesses réduites ». Pour les habitants de cette bourgade, « les autorités locales ont marginalisé le village ».
Le Général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), s’est entretenu hier à Alger, avec le Général de corps d’armée, Ghanem Ben Chahin Al-Ghanem, Chef d’état-major des Forces armées qataries, en visite officielle en Algérie à la tête d’une importante délégation.
Après la cérémonie d’accueil, les deux parties ont tenu des entretiens bilatéraux en présence d’officiers généraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, ainsi que de l’ambassadeur de l’état du Qatar à Alger et des membres de la délégation accompagnant le Chef d’Etat-major des Forces armées qataries.
Les deux parties ont examiné « l’état de la coopération militaire bilatérale et les moyens permettant son élargissement à d’autres domaines d’intérêt mutuellement bénéfiques pour les deux pays ». Cette coopération observe « un plein essor grâce à l’intérêt particulier que lui confèrent les chefs d’Etat des deux pays en veillant communément à sa promotion permanente ».
Par ailleurs, les deux parties se sont également attelées à échanger les analyses et points de vue autour des questions d’actualité. A l’issue de ces entretiens, l’hôte de l’Algérie a paraphé le livre d’or de l’état-major de l’ANP avant de procéder à l’échange de présents symboliques.
La visite officielle du Général de corps d’armée qatari arrivé dimanche en Algérie intervient suite à l’invitation du général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et s’inscrit dans « le sillage du renforcement des relations de fraternité et de coopération établies entre les forces armées des deux pays ».
La quasi-majorité des partis de l’opposition a émis des réserves de fond sur la nomination par le président Bouteflika de l’ex-député d’Ennahda, Abdelouahab Derbal, au poste de président de la Haute instance de surveillance des élections (HIISE), sans pour autant remettre en cause sa participation au scrutin législatif d’avril 2017.
La HIISE a été créée en application de l’article 194 de la Constitution amendée en février dernier. L’article 194 stipule qu’« il est créé une Haute instance indépendante de surveillance des élections. Elle est présidée par une personnalité nationale nommée par le président de la République, après consultation des partis politiques.
La Haute instance dispose d’un comité permanent et déploie ses autres membres dès la convocation du corps électoral ». Cette nouvelle instance « veille à la transparence et à la probité des élections présidentielles, législatives et locales et du référendum, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à la proclamation des résultats provisoires du scrutin », explique le même article de la Loi fondamentale du pays.
Quant au comité permanent de la Haute instance, il veille notamment à la supervision des opérations de révision des listes électorales par l’administration, à la formulation de recommandations pour l’amélioration du dispositif législatif et réglementaire régissant les opérations électorales, et à l’organisation de cycles de formation civique au bénéfice des formations politiques, la surveillance des scrutins et la formulation des recours, relève ledit article.
La nomination de Derbal à la tête de l’instance ne devrait pas, sur le plan du principe, incommoder les partis de l’opposition. Si cette dernière n’a rien à lui reprocher sur le plan personnel ou politique, elle dénonce, en revanche, la manière unilatérale avec laquelle elle a été créée et ceci sans l’aval de la classe politique.
Le président du MSP, Abderazak Mokri, le souligne. « Nous sommes contre même si c’est un islamiste à sa tête », dit-il, en expliquant que Abdelouahab Derbal « est une personne respectable et nous n’avons aucune objection contre lui en tant qu’individu ».
« Nous avons parlé de la création d’une instance indépendante de gestion des élections. Pour nous, cette instance ne peut être remplacée par une instance de surveillance des élections. Donc le problème est dans cette instance, sa constitution, ses prérogatives et non dans la personne qui sera à sa tête.
Le problème réside dans la politique adoptée. En plus, comment surveiller dans la transparence et l’impartialité en l’absence des partis politiques, qui sont les premiers concernés, dans cette instance ? », indique le secrétaire général du mouvement En Nahda, Mohamed Douibi.
Pour le RCD, Atmane Mazouz, chargé de communication du parti, il partage le même constat : « La position du RCD est connue de tous : nous sommes pour une instance permanente de gestion des élections, institutionnellement indépendante du gouvernement, chargée d’organiser, de gérer et de superviser tous les processus électoraux ainsi que les étapes qui conditionnent leur préparation. Sa composante doit émaner de propositions conjointes des partis représentatifs », dit-il encore.
La Constitution contient plusieurs mesures spécifiques sur le processus électoral, notamment la création d’une nouvelle commission électorale nommée de manière « indépendante » composée de juges, de représentants de la société civile et de partis politiques chargés d’arbitrer tout litige lié à une élection. Mais ces réformes institutionnelles pourront-elles réellement permettre une amélioration du déroulement du scrutin ?
L’absence de commissions électorales indépendantes est susceptible de mener à des élections douteuses, mais l’établissement d’une commission électorale indépendante ne suffit pas à elle seule assurer des élections crédibles. Pratiquement, partout dans le monde l’abandon de l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur est aujourd’hui consommé. Les législateurs entendent dépolitiser l’administration électorale pour lever les soupçons.
La solution réside, peut-être, dans le choix d’un mode de désignation consensualiste, reposant sur l’accord de l’ensemble de la classe politique. Le chef de l’État, qui a sollicité l’avis des partis politiques sur cette nomination envisagée devrait connaître la réponse le 31 octobre prochain.
Pour la première fois, un ministre en poste reconnaît l’échec du système LMD qui a pourtant été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement.
Invité hier à la rencontre des étudiants du FLN, Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et néanmoins membre du comité central de l’ex-parti unique, a mis les pieds dans le plat en déclarant que le «système LMD a provoqué un chaos dans l’université algérienne». «Le système LMD a été conçu pour plus de rigueur et de lisibilité dans nos universités, mais c’est le contraire qui s’est produit. Il a provoqué un chaos. Il existe plusieurs diplômes dans la même filière. On avait 3000 licences et nous en sommes à présent à 6 000. Notre système universitaire n’est plus lisible et il génère des problèmes d »’employabilité » énormes», a-t-il indiqué en appelant à la mobilisation de tous en vue de gagner «la bataille de la qualité» qu’il a dit avoir engagée depuis son installation à la tête de l’enseignement supérieur. Poursuivant son propos et se voulant cohérent avec lui-même, Tahar Hadjar a même osé un discours de «rupture». «Nous ne pouvons plus continuer comme ça», a-t-il ajouté..
En faisant une pareille déclaration, Tahar Hadjar se présente comme étant un homme résolu à faire tomber les masques et affronter la réalité. Il est en effet le premier officiel en poste à reconnaître l’échec du système LMD et ses effets néfastes sur l’université, lequel système a été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement. Cette déclaration ne tardera certainement pas à faire réagir les partisans du LMD qui lui ont prêté toutes les vertus du monde malgré l’opposition effrénée de centaines de milliers d’étudiants.
Tahar Hadjar a par ailleurs, plaidé pour une réforme profonde du système universitaire tout en mettant l’accent sur l’insuffisance des réalisations enregistrées. «Nous avons beaucoup investi dans ce secteur et avons remporté la bataille en termes de réalisations d’infrastructures à travers le pays, tout comme nous avons réussi à mettre à la disposition de nos étudiants les moyens de l’encadrement. Nous avons aujourd’hui plus de 60.000 enseignants et nous avons recruté pour cette année plus de 3000. Les moyens humains et matériels, nous en avons. Il est question désormais de se concen-trer sur la qualité, c’est pourquoi nous projetons d’engager des réformes qui vont s’articuler aussi bien sur le volet pédagogique, la formation aux métiers d’enseignement que sur le volet social lié aux oeu-vres universitaires», a-t-il déclaré en soulignant que, pour lui, «le meilleur système est celui qui s’améliore continuellement et s’adapte aux nouvelles données et exigences».
Evoquant le déséquilibre régional de la carte universitaire nationale, l’inadéquation de certaines formations avec l’ambiance régnant dans les endroits où elles sont effectuées, a parlé d’une reconfiguration profonde du système en privilégiant, d’une part, l’adéquation des formations avec le climat social en vigueur dans les wilayas où elles sont dispensées et, d’autre part, la mobilité des étudiants. «Les programmes doivent être en phase avec le milieu social. Enseigner les sciences politiques dans une région déconnectée du monde n’a pas de sens. Il faut oeu-vrer à créer une synergie entre la nature des formations et le milieu social et politique où évoluent les étudiants. De plus, les universités étant des institutions non pas locales, mais nationales, il est nécessaire d’encourager la mobilité des étudiants», a-t-il lancé en promettant de lancer des réformes visant à mettre fin à la situation de «chaos» dans laquelle se débat l’université algérienne.
Dans la foulée, faisant un travail de «pédagogie envers les militants de son parti, particulièrement les étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur a comparé le fLN historique au parti géré présentement par Amar Saâdani en insistant sur l’importance qu’il accorde à la formation et au savoir d’une façon générale. «Notre parti accorde une importance stratégique aux secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation. C’est une tradition dans notre parti. L’histoire de la révolution est là pour attester de tout le travail accompli par le FLN qui a envoyé plusieurs étudiants se former dans les quatre coins du monde, notamment dans les pays amis, pour les préparer à diriger l’Algérie indépendante», a-t-il déclaré en précisant que les «valeurs de l’Etat algérien sont celles du FLN et qu’elles le resteront».
La Fédération Algérienne de Football aurait résilié à l’amiable le contrat de L’entraîneur serbe Milovan Rajevac. La faf se sépare du sélectionneur nommé le 26 juin dernier à la tête de la barre technique de l’équipe nationale, suite au faux pas enregistré dimanche soir face au Cameroun au stade Mustapha Tchaker de Blida.
L’on connaît pas pour le moment le nom du successeur de Rajevac à un mois d’un match capital des verts face au Nigeria à Uyo pour le compte de la deuxième journée des qualifications de la coupe du monde Russie 2018.
Mohamed Adel Hadji
« Condor Electronics », le leader algérien des produits électroniques, électroménagers et IT annonce ce Dimanche 09 Octobre 2016, l’ouverture de son Showroom principal de la commune d’Oued Smar, Showroom central de la direction Régionale centre de la société.
Ce showroom, des plus anciens, a été inauguré en 2006 ; il rouvre ses portes aujourd’hui après trois mois de rénovation, suite à un Relooking complétement en adéquation avec la charte mise en place par la marque, basée sur l’accessibilité et la proximité du consommateur.
S’étalant sur une surface de près de 200 m², le showroom, entièrement rafraichi et adapté, permettra aux clients de découvrir toutes les gammes de la maison, dans un cadre novateur haut standing et favorisant l’expérience client, en plus du service d’accueil et de conseil fournis par une équipe dédiée, formée et hautement qualifiée.
Suivant sa stratégie d’expansion et dans un souci de proximité, les showrooms de Condor Electronics, aujourd’hui au nombre de 138; couvrent les 48 Wilayas, avec le support de 272 points SAV en 2016 sur tout le territoire national, un numéro vert « 3075 » est disponible 7/7 pour répondre à toutes demandes d’information relatives à la marque, aux produits et au service après ventes.
Dans ce même cadre ; Condor Electronics lance une application mobile « Condor Passeport», téléchargeable gratuitement et permettant d’entrer directement en contact avec les web conseillers via messagerie instantanée, l’application permettra aussi de récolter des points et d’acheter des produits et des services digitaux (Apps, Thèmes, Jeux…) en plus de sauvegarder les contacts et SMS des utilisateurs de smartphones Condor.
Le nouveau showroom, abritera toutes les nouveautés de la maison sur ses différentes gammes, notamment le OLED TV 55’’et 65’’, premier téléviseur Algérien doté de la technologie OLED, lancé début Septembre dernier.
Le téléviseur sera exposé entre autres aux côtés du climatiseur CROWN, lancé cette saison sur le marché. Doté d’un système d’économie d’énergie, d’un compresseur tropical, d’un réfrigérant écologique et d’un stabilisateur de voltage intégré, le climatiseur CROWN vient consolider la démarche de développement durable et d’éco-consommation de Condor Electronics.
La gamme petits et moyens électroménagers comptera elle aussi des nouveaux venus, tels que le pétrin 1200w munis d’un couvercle anti éclaboussure, d’un bol inoxydable, et d’un système de verrouillage et sécurité, se caractérisant par son excellent rapport Qualité/prix.
S’ajouteront au rang des nouveautés de la saison disponibles au showroom : le lave-linge PISA 13Kg au tambour STAR DRUM (forme diamants) et les smartphones des séries Griffe, Allure et Plume dont (pour rappel) plusieurs modèles sont compatibles 4G : Plume P4 PRO, Plume P5, Plume P7, Plume P8, Allure A9 Plus, Allure A55, Allure A55 Slim, Allure A100, Allure A100 Lite.
La réouverture du showroom principal de Oued Smar s’est tenu Dimanche 09 Octobre à 10h30, en présence de partenaires, clients et hauts responsables du Groupe, dont Monsieur M. Bouderbala , Directeur Régional Centre qui a déclaré « Dans une démarche de proximité, nous continuons de nous démarquer par nos produits de qualité, notre avancée technologiques mais aussi par les services que nous offrons aux consommateurs, entre autres : la proximité » au groupe de journalistes, conviés eux aussi à l’occasion.
A propos de Condor Electronics :
SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, la filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédias ainsi que des panneaux photovoltaïques.
Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale et santé et sécurité́, respectivement, la compagnie tend à entre un modelé de sérieux et de compétence. Condor Electronics est l’une des premières entreprises à être certifiée « BASMA DJAZAIRIA », un label délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l’origine algérienne les produits.
Misant sur l’innovation et la disponibilité́, Condor Electronics œuvre pour maintenir son leadership en proposant des produits à la fois performants, d’excellente qualité́ et à un prix très abordable avec une présence sur tout le territoire algérien.
Condor Electronics n’est pas juste un exemple de réussite et de succès, à travers ses réalisations et ses performances, elle est aussi le modelé par excellence de la compagnie qui marque son époque par son innovation et son avant-gardisme. Avec des articles à la pointe de la technologie, certifiés aux normes de qualité́ et de sécurité́ les plus strictes, le produit Made In Algeria devient une référence dans le marché́.
Avec les différentes gammes des produits proposées Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présente dans 90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques, Condor Electronics s’inscrit dans son temps mais aussi dans la pérennité́.
Condor Electronics n’est pas seulement un label marchand mais un opérateur et un compagnon du quotidien de chaque algérien qui propose concrètement plus de confort et d’accessibilité́. L’enseigne amie inspire par son succès et sa fidélité́ ; c’est précisément cette proximité́ et la détermination d’élargir les horizons et d’anticiper sur les innovations qui permet à Condor Electronics d’entre un leader. Au fil des années, Condor Electronics a construit une histoire, un parcours où toutes les mutations reflètent aussi l’attachement à nos valeurs et nos aspirations à l’excellence.
Un imam d’une mosquée de Aïn Taya a refusé de diriger la prière du mort pour une moudjahida d’origine française reconvertie à l’islam.
Malgré toutes les explications des citoyens, cet imam n’a rien voulu savoir. Le corps de la défunte a été finalement transporté vers une autre mosquée de Aïn Taya.
Les citoyens ont saisi la presse pour dénoncer le comportement de cet imam.
Dans le cadre de la prévention contre les maladies des végétaux en général et de l’olivier en particulier, la Direction des services agricoles de la wilaya de Bouira a organisé hier au profit des oléiculteurs de la wilaya de Bouira, une journée de sensibilisation contre certains insectes ravageurs dont la mouche d’olive et la teigne.
En présence des responsables de l’Institut national pour la protection des végétaux (INPV) venus d’Alger, et à l’aide d’un data show, la première responsable du service de protection des végétaux de la Direction des services agricoles de la wilaya de Bouira a, pendant plus de trois heures, expliqué avec un langage accessible à tout le monde pour permettre aux agriculteurs venus du monde rural et dont le niveau d’instruction est limité de comprendre les enjeux de l’heure et surtout les avantages qu’ils auront à tirer en faisant dans la prévention, c’est-à-dire l’alerte durant les premiers stades de l’apparition de ces maladies, au lieu d’attendre le stade terminal et l’utilisation des insecticides.
Aussi, que ce soit pour la mouche d’olive , cette maladie qui ravage les oliviers et qui s’attaque aux olives, baissant les rendements d’une manière drastique et surtout, rendant la qualité de l’huile finale très médiocre avec un taux d’acide très élevé, ou pour la teigne qui ravage les vergers oléicoles durant tout le cycle de formation de l’olive depuis la floraison jusqu’à la formation du noyau et enfin, les feuilles.
Face à ces deux fléaux, la responsable du service de protection des végétaux insiste sur la prévention pour sauvegarder la qualité du produit, c’est-à-dire l’olive pour les oléiculteurs versés dans la culture de l’olive de table ou de l’huile pour les oléiculteurs. Selon elle, au lieu d’utiliser les insecticides, des méthodes naturelles peuvent être menées pour lutter contre ces maladies avec d’abord l’entretien du verger et le labourage de fond dès la fin de la collecte d’olive, vers fin février ; ensuite l’installation des pièges alimentaires, à défaut de phéromones lorsque l’agriculteur se trouve dans l’impossibilité de se permettre leur achat.
L’oratrice, devant une cinquantaine d’oléiculteurs, expliquera la méthode naturelle de piégeage des mouches et de la teigne avec ces bouteilles en plastique sur lesquelles on met une bande adhésive de couleur jaune attirante pour les mouches ; ensuite on les remplit à deux tiers d’eau avant d’y mettre un morceau de sardine et du sucre et laisser fermenter.
L’odeur qui s’y dégagera ; le sulfure d’ammoniaque attirera des milliers de mouches qui vont essayer de pénétrer à travers des petits trous préalablement percés en haut de la bouteille dont le bouchon doit être fermé. Une fois à l’intérieur et ne pouvant plus sortir, ces mouches finiront par se noyer dans la solution préparée…
Durant toute la matinée et tout en expliquant ces méthodes, l’oratrice insistera sur les méthodes préventives pour éviter toute utilisation de produits chimiques dans les vergers, lesquels seront classés bio et auront une saveur et un prix concurrentiels même à l’échelle internationale ; surtout pour l’huile d’olive dont l’Algérie possède l’une des plus cotées à l’échelle internationale si les pouvoirs publics souhaitent sa valorisation.
Des produits naturels loin de tout contact avec les produits chimiques et les insecticides face auxquels le consommateur algérien ne fait aucune attention mais, dont les conséquences, rappellera la responsable du service protection des végétaux, sont largement visibles dans notre société avec ces milliers de personnes qui meurent du cancer.
Selon elle, il suffit d’avaler à chaque fois, à travers les légumes ou les fruits, une toute petite partie d’insecticide, laquelle n’affectera plus le corps sur le moment, en ne lui causant même pas une petite intoxication pour aboutir, au bout d’une vingtaine d’années, à l’apparition de tumeurs cancéreuses qui surviennent le plus souvent sans que l’on sache leur origine et qui sont malheureusement mortelles. Cela étant, lorsque ces maladies qui touchent les vergers oléicoles se généralisent dans un périmètre donné, une opération de désinsectisation globale pourra être menée par l’Institut national de protection des végétaux.
Par ailleurs, lors de cette journée, un autre fléau qui affecte les oliviers a été cité ; il s’agit de la tuberculose contre laquelle aucun remède n’existe. Selon les responsables de l’INPV présents sur place, pour lutter contre cette maladie, des échantillons du sol ainsi que des plants sont effectués, avant toute plantation d’un nouveau verger ; mais pour les anciens vergers dans lesquels peut apparaître cette maladie, pour le moment la méthode radicale, à savoir l’arrachage des oliviers contaminés, est la solution préconisée afin que la maladie ne se propage pas vers d’autres oliviers sains. Signalons à la fin qu’outre ces journées de sensibilisation effectuées à longueur d’année par le service protection des végétaux de la DSA, des programmes de formation destinés aux agriculteurs sont également organisés.
Les professionnels qui opèrent dans le domaine des énergies renouvelables se donnent rendez-vous au Centre de conventions d’Oran, du 24 au 26 octobre 2016, à l’occasion du Salon international Era.
Ce salon majeur, qui en est à sa 7e édition, offre aux différents acteurs dans le domaine un cadre propice qui «répond à leurs besoins de communication sur leurs activités et leur savoir-faire, et de prospection d’opportunités de partenariats avantageux qui renforcent leurs capacités», souligne l’organisateur.
Organisé par Myriade Communication, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Era 2016, 7e Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, bénéficie du contexte favorable «créé par l’impulsion donnée au programme des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, par le chef de l’Etat qui en a souligné le caractère de priorité nationale».
Era 2016 «s’inscrit dans l’alternative incontournable qui consiste à construire une économie nationale diversifiée et plus compétitive, impliquant une transition énergétique qui intègre l’émergence d’une filière des énergies renouvelables», note Linda Oulounis, commissaire du salon. Selon elle, le Salon Era est devenu le meilleur «repère» pour les professionnels dans ce domaine. Dans la mesure où il leur permet de connaître, à la fois, l’état des lieux et les perspectives ouvertes par le programme national de développement des énergies renouvelables.
Selon l’organisatrice, le salon remplit également une fonction de catalyseur «de la synergie des actions mises en œuvre dans ce créneau par les institutions officielles et organismes qui en relèvent, et par les opérateurs économiques». Cette 7e édition qui verra la participation très active du secteur de l’énergie à travers la présence des deux grands groupes Sonatrach et Sonelgaz avec leurs filiales, du secteur des ressources en eau et de l’environnement, avec ses agences et entreprises, du ministère de l’Industrie et des Mines, directement concerné par le thème de cette année – l’industrie des énergies renouvelables au service d’une économie diversifiée et compétitive -, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, à côté des acteurs économiques majeurs de la filière, également présents en force.
Le salon est également ouvert sur les autres dimensions du développement durable, à savoir la préservation des ressources naturelles, l’économie d’énergie, la gestion de l’eau, la réutilisation des eaux usées, la valorisation des déchets … Un cycle de conférences avec des communications présentées par des spécialistes, experts et chercheurs, algériens et étrangers, portant sur des thématiques liées aux énergies renouvelables et au développement durable, auront lieu à l’occasion.
Les cadres de l’Onec (Office national des examens et concours) poursuivis dans l’affaire du scandale de la fuite des sujets du bac de juin dernier seront appelés aujourd’hui à répondre de leurs chefs d’inculpation devant le magistrat du pôle judiciaire spécialisé du centre.
Au nombre de quatre personnes, les mis en cause actuellement en détention provisoire verront leur défense assurée par une dizaine d’avocats. Ces derniers se sont d’ailleurs déclarés optimistes quant à l’issue du procès. L’avocat de Nadjib Yaïche, inspecteur de l’éducation nationale avait soutenu il y a un mois «qu’il n’y a aucune preuve matérielle qui établit l’implication des cadres de l’Onec et que ces cadres n’ont pas le mobile pour commettre un tel forfait». Et d’ajouter : «Les enquêteurs n’ont fait que des constatations mais, ils ne les ont pas accusés directement». Les cadres de l’Onec, faut-il le rappeler, sont poursuivis pour abus de fonction, divulgation de secrets et délit de coalition.
«Nous n’avons pas voulu intervenir dans le débat au mois de juin pour laisser cette session extraordinaire se dérouler dans le calme justement », a déclaré Me Mostefa Bouchachi. Mais, a-t-il souligné, «nous ne pouvons pas continuer à admettre cette détention qui ne se base sur aucune preuve».
Lors d’une conférence de presse tenue en septembre dernier, il dira que Nadjib Yaïche et ses trois autres collègues n’étaient que des «boucs émissaires» pour «calmer l’opinion publique et lui redonner confiance». «La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit a déclaré, cela fait trois jours que l’Onec n’avait aucune relation avec les fuites. En fait, il existe plus de 300 centres à travers le pays.
Ces fuites pouvaient provenir de plusieurs endroits», a argumenté Me Mostefa Bouchachi qui estime que les poursuites ont été faites «dans la précipitation ». Et de déplorer : «Ces cadres sont des responsables au sein de cet organisme et leur inculpation donne un mauvais signal aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le fait de les présenter comme des traîtres ne manquerait pas d’ébranler la confiance dans les institutions du pays.
En tout cas, c’est injuste pour des cadres qui ont fait preuve d’intégrité et de loyauté durant de longues années passées au service de l’éducation nationale.»
Les ministres de l’Energie de l’Opep et les pays non Opep, à l’instar de la Russie, se rencontrent en marge d’une conférence sur l’énergie à Istanbul (du 9 au 13 octobre) pour des discussions informelles. Aucune décision ne devrait émerger de la réunion, selon des sources proches du Cartel. Toutefois, elle sera l’occasion de discuter de la marche à suivre après que l’Opep eut décidé, à la fin du mois de septembre à Alger, de limiter sa production.
L’accord doit en principe être mis en application cette année et le Cartel va s’employer à obtenir le soutien des producteurs extérieurs à lui, comme c’est le cas de la Russie, à la suite de l’accord d’Alger, le 29 septembre dernier. Au terme de plusieurs semaines de tractations et d’une réunion de près de six heures, l’Opep a décidé de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj) contre 33,47 mbj en août. Il s’agit de la plus «grosse réduction» de production depuis celle décidée après la chute des cours durant la crise de 2008.
Les modalités de mise en œuvre de cet accord seront discutées lors du sommet de l’Opep à Vienne, le 30 novembre. L’annonce d’Alger a donné du tonus aux cours du pétrole, qui se sont, depuis, maintenus à un niveau de 50 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait en fin de semaine 51,76 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Le Brent est monté jusqu’à 52,84 dollars et le WTI à 50,74 dollars, s’approchant de leurs plus hauts niveaux de l’année atteints en juin, à respectivement 52,86 dollars et à 51,67 dollars.
Discussion sur l’avenir du secteur énergétique
Le Congrès mondial de l’énergie, reconnu comme étant le premier événement multiénergétique mondial, se tient tous les trois ans et rassemble environ 5 000 participants venus des différentes régions du monde : des membres du Conseil mondial de l’énergie (CME), des leaders et des spécialistes de l’exploitation du secteur énergétique, des ministres, des dirigeants d’organisations internationales, des chercheurs, des dirigeants et décideurs politiques, les personnes concernées par le développement énergétique durable.
Cette manifestation, qui se déroule sur 5 jours, présente une importante exposition sur l’énergie, des contributions majeures par des leaders reconnus du monde de la politique et des affaires, des tables rondes sur des thèmes et des questions énergétiques essentiels et des centaines de présentations de rapports techniques. Elle offre de surcroît aux participants une occasion unique de se rencontrer pour discuter de l’avenir du secteur énergétique.
La 23e édition du Congrès mondial de l’énergie permettra le dialogue entre les ministres de l’Énergie et les leaders du monde des affaires, des finances et des universités des quatre coins du monde qui débattront, lors des sessions spéciales, sur les différentes options de système pour une fourniture durable d’énergies au niveau national, régional et mondial ; les sessions vont notamment comprendre les sommets des leaders mondiaux de l’énergie, des leaders futurs de l’énergie, et le sommet du trilemme d’énergie.