Le Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale disposera d'un budget de 55,29 milliards de FCFA en 2026. Le ministre Raphaël Akotègnon a présenté le projet devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale la semaine dernière. L'enveloppe progresse de 1,30% par rapport à 2025.
Le budget 2026 du Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale s'établit à 55,29 milliards de FCFA. Il est prévu 30,67 milliards FCFA pour les dépenses ordinaires. Dans ce volet, 22,61 milliards FCFA, soit 73,72%, iront au FADeC-fonctionnement. Cette dotation doit couvrir les charges courantes des communes et assurer la continuité des services publics locaux.
Les dépenses en capital atteignent 24,63 milliards FCFA. Là encore, la priorité va aux communes : 21,17 milliards FCFA, soit 85,95%, sont réservés au FADeC-investissement.
Au total, le FADeC représente 82,81% du budget du ministère, hors salaires et ressources extérieures. Le gouvernement confirme ainsi que le développement communal reste au cœur de son action.
L'évolution du budget 2026 tient surtout au dynamisme de l'investissement local. Le FADeC-investissement bondit de 44,74%, passant de 14,62 milliards FCFA en 2025 à 21,17 milliards FCFA en 2026. L'État dit vouloir intensifier les projets structurants dans les communes.
Le budget prévoit aussi 3,20 milliards FCFA pour lancer la construction du Centre de Formation pour l'Administration Locale (CeFAL). Cette structure doit renforcer les compétences des cadres communaux et professionnaliser la gestion locale.
M. M.
La Police républicaine a renforcé les connaissances des journalistes et acteurs culturels sur la police communautaire, la prévention de l'extrémisme violent et la lutte contre la désinformation. L'atelier s'est tenu les 26 et 27 novembre 2025 à Dassa-Zoumè.
25 journalistes et acteurs culturels ont été outillés pour une pratique médiatique plus responsable. L'objectif de la formation de deux journées, organisée par la Police républicaine avec l'appui de la coopération belge Enabel, est de faire des participants des relais d'information fiables et des acteurs de cohésion sociale.
Les échanges tenus les 26 et 27 novembre 2025 à Dassa-Zoumè ont tourné autour de quatre communications.
Le commissaire Ambroise Hounhouédo a ouvert les travaux avec un rappel historique et conceptuel sur la police communautaire.
Le commissaire Jérémie Avadji a ensuite présenté les missions de la Police républicaine et ses relations avec la presse.
Deux interventions ont suivi : l'une sur l'intégrité de l'information, assurée par Romuald Vissoh, l'autre sur le rôle des médias dans la prévention de l'extrémisme violent, conduite par le commissaire major Jacques Singbo.
Former pour prévenir
Selon les participants, ces sessions ont permis d'affiner leur compréhension des enjeux sécuritaires et de mieux mesurer leur responsabilité face aux risques de radicalisation. L'initiative a également mis en avant l'importance d'une collaboration étroite entre médias, acteurs culturels et forces de sécurité.
Pour la Police républicaine, cette démarche s'inscrit dans une stratégie plus large de prévention et de rapprochement avec les communautés. L'information fiable et la vigilance citoyenne restent des piliers essentiels pour contenir les menaces d'extrémisme violent au Bénin, selon la Police.
M. M.
La fintech panafricaine Zazu annonce une levée de fonds pré-seed de 1 million de dollars. L'opération réunit plusieurs investisseurs africains et européens.
Zazu accèlère son déploiement en Afrique du Sud et au Maroc avant une expansion continentale en 2026. La startup veut devenir la première plateforme bancaire panafricaine dédiée aux entrepreneurs et aux PME. Elle a annoncé, ce 1er décembre 2025, la levée de fonds pré-seed de 1 million de dollars auprès dʼinvestisseurs africains et européens de premier.
« Nous construisons l'OS financier des entreprises africaines », affirment les fondateurs de Zazu.
La levée rassemble Plug and Play Ventures et un groupe d'anges investisseurs reconnus de l'écosystème fintech. On y retrouve notamment Zachariah George (Launch Africa Ventures), Axel Peyriere (AUTO24.africa), Akshay Patel (Paymentology), Ismael Belkhayat (Chari) ou encore Sophie Guibaud (Fiat Republic). Plusieurs membres fondateurs de Qonto et Solarisbank complètent le tour. Zazu revendique ainsi « l'un des cap tables les plus expérimentés de la fintech africaine ».
Fondée par Germain Bahri et Rinse Jacobs, anciens dirigeants de Solarisbank, Zazu veut offrir une expérience bancaire professionnelle moderne, inspirée de Mercury mais « adaptée aux réalités africaines ». La plateforme est déjà testée par plus de 50 PME, tandis que 1 000 entreprises figurent sur la liste d'attente.
Zazu entend servir les 50 millions de PME sous-bancarisées du continent. Les fondateurs misent sur une combinaison d'expertise européenne et de connaissance fine des marchés locaux.
La solution est déjà opérationnelle en Afrique du Sud et au Maroc. Elle s'appuie sur des intégrations avec Paystack, Shopstar ou Ozow. La startup revendique plus de 20 partenariats avec l'écosystème local. Elle a rejoint le Visa Accelerator Program, été élue KPMG Enterprise Innovator of the Year 2025, et figure dans les PwC Fintechs to Watch 2025.
Le choix de l'Afrique du Sud et du Maroc n'est pas fortuit. Les deux pays disposent de marchés entrepreneuriaux dynamiques et d'infrastructures fintech avancées. Ensemble, ils concentrent plus de 5 millions de PME et un marché B2B de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Deux « portes d'entrée naturelles » vers le sud et le nord du continent, selon Zazu.
Forte de ses premiers résultats, la startup prévoit d'ouvrir un Seed Round début 2026, réservé à des investisseurs stratégiques. Ce tour doit permettre d'accélérer l'acquisition clients, d'enrichir la plateforme et d'étendre la solution à d'autres marchés africains.
À quatre mois de la présidentielle, Léon Basile Ahossi député du parti d'opposition Les Démocrates et vice-président de l'Assemblée nationale a officiellement levé le voile sur son choix politique. Devant plusieurs centaines de personnes rassemblées au stade d'Athiémé, samedi 29 novembre dernier, il annoncé un soutien « assumé » à la candidature de Romuald Wadagni.
Le meeting a réuni élus locaux, autorités administratives et figures du mouvement Les Ambassadeurs, dont le coordonnateur, Gilbert Bossou, a défendu un engagement fondé sur « l'analyse des politiques publiques » et la volonté de « redonner une place au dialogue citoyen ».
Les interventions se sont succédé pour appeler à élargir la mobilisation au-delà du Mono. Une minute de recueillement a également été observée en mémoire d'un militant récemment disparu.
Devant un public acquis, Ahossi a justifié sa décision au nom de la cohérence personnelle. « J'ai choisi d'être en accord avec ma conscience », a-t-il lancé, avant d'exprimer des regrets pour les « blessures » provoquées par sa prise de distance avec son ancien camp. Il a dénoncé un climat politique « marqué par l'exclusion », plaidant pour « une rupture qui rassemble ».
Répondant aux critiques sur son rapprochement avec un membre du gouvernement sortant, il a tenu à distinguer le candidat de l'actuel chef de l'État : « Wadagni n'est pas Talon. Wadagni n'a jamais été Président de la République ».
Un appel à “diriger en écoutant”
Selon Ahossi, son adhésion s'appuie aussi sur un échange direct avec Wadagni, au cours duquel il affirme avoir posé une exigence : « Diriger, c'est écouter ». Il a encouragé militants et indécis à soutenir le ticket Wadagni–Talata, présenté comme une option capable de renouer avec « humilité » et « proximité ».
Plusieurs députés ayant récemment quitté le parti d'opposition Les Démocrates étaient également présents au meeting d'Athiémé.
M. M.
Le gouvernement béninois a lancé depuis plusieurs mois un vaste programme d'ouverture de nouvelles infrastructures marchandes à travers le pays. Dans cette dynamique, le marché moderne de Houndjro, situé à Abomey, a été officiellement inauguré le samedi 29 novembre dernier. Depuis son ouverture, il séduit marchands et usagers par sa propreté, sa bonne organisation et le cadre harmonieux qu'il offre au quotidien.
Le marché moderne de Houndjro s'impose comme une référence en matière d'infrastructures marchandes propres et bien organisées à Abomey. Dès l'entrée, le visiteur est frappé par l'ordre et l'hygiène qui y règnent. Tout est mis en œuvre pour offrir aux usagers un cadre agréable et sain. C'est le résultat d'une gestion quotidienne rigoureuse du site.
L'entretien du marché est assuré par l'entreprise ATALYS. Spécialisée dans le nettoyage, elle mobilise chaque jour ses agents pour maintenir la propreté des lieux. Leur présence constante contribue à garantir un haut niveau d'hygiène, essentiel dans le nouveau marché moderne de Houndjro. Ces efforts, particulièrement appréciés, participent à la préservation de la santé publique et à l'amélioration de la qualité de vie urbaine.
Les marchands eux-mêmes se réjouissent d'exercer leurs activités dans ces conditions. « Le marché est propre et quand les clients viennent, ils ne sont pas pressés de partir. On ne peut pas comparer à là où on était. Chacun jetait ses ordures où il veut », souligne dame Odette, vendeuse de fruits depuis plus de 10 ans. Selon elle, le marché de Houndjro garde sa propreté depuis son ouverture. « C'est bon pour nous et les clients aussi », a-t-elle ajouté.
Pour dame Léonie, les agents d'entretien font bien leur travail. « Ils viennent chaque jour nettoyer les lieux. Nous aussi, nous sommes tenus de maintenir nos étals propres », indique la revendeuse de produits divers.
La discipline instaurée incite également les usagers à améliorer leurs comportements en matière de gestion des déchets. « Tu ne peux pas venir dans ce marché et jeter les ordures au sol parce que c'est bien propre par ici. Honnêtement, je suis impressionnée. Les coins sont entretenus. Cela donne envie de revenir faire ses courses », confie Viviane Nounagnon, usagère du marché Houndjro.
Selon Julien Fernando, ces efforts doivent continuer pour maintenir la propreté au sein du marché. « Il ne faut pas s'arrêter quelques temps après. Nous voulons toujours voir ce lieu propre. C'est avant tout une question de santé », indique ce client.
Akpédjé Ayosso
Les meilleurs candidats à l'examen du Baccalauréat session de juin 2025, ont été officiellement récompensés le vendredi 28 novembre dernier au Palais des congrès de Cotonou. C'était à l'occasion d'une cérémonie présidée par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, assistée de la ministre conseillère, Sèdami Mèdégan Fagla, la présidente de la Haute cour de justice, le préfet du Littoral et plusieurs autres personnalités.
Un ordinateur portable neuf, "Made in Bénin", fabriqué par l'entreprise Asuka Spirit de l'entrepreneur Richard ODJRADO, c'est le cadeau offert aux meilleurs candidats à l'examen du Baccalauréat session de juin 2025 au Bénin. En plus de cette récompense, des bourses d'études ont été attribuées à chaque lauréat afin de lui permettre de poursuivre en toute sérénité, les études supérieures.
Outre ces prix, les deux premiers, une jeune fille et un jeune homme, ont reçu chacun une parcelle à Abomey-Calavi, et un chèque de 500 000 francs CFA.
Après avoir félicité les lauréats pour leurs performances remarquables, le ministre de l'enseignement supérieur les a invités à maintenir le cap de l'effort, de la persévérance et de l'excellence afin de concrétiser pleinement leurs objectifs académiques et professionnels.
Autorités à divers niveaux, chefs d'entreprises, parents et amis présents à la cérémonie de remise de prix, ont salué le courage et l'effort des lauréats.
F. A. A.
Le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique lance un appel à candidature pour le recrutement des cadres à d'importants postes de responsabilité. Il s'agit de : Secrétaire Général de Ministère (SGM), Directeur des Bourses et Aides Universitaires (DBAU) ; Directeur de la Coopération Universitaire et Scientifique (DCUS) ; Directeur des Examens et Concours (DEC). Le dépôt des dossiers de candidature se déroulera du mercredi 19 novembre au mardi 02 décembre 2025. Voici les conditions et pièces à fournir...
Les rumeurs faisant état du lancement d'un téléphone mobile conçu par Tesla et son dirigeant Elon Musk, n'ont aucun fondement officiel. Cette infirmation relayée ces derniers jours sur divers canaux digitaux relève du faux.
L'information relative à la commercialisation d'un téléphone, nommé le Pi Phone, fabriqué par Tesla et jouissant d'une connexion satellite via le réseau Starlink, pour la somme de 789 dollars américains relève du faux.
https://www.noovo.info/nouvelle/le-pere-delon-musk-a-ete-accuse-dagression-sexuelle-sur-des-enfants-rapporte-le-new-york-times.html
Le site de vérification des faits Snopes s'est penché sur ces allégations et a confirmé jeudi qu'elles étaient infondées. Malgré cela, des comptes Facebook ainsi que certaines chaînes YouTube ont diffusé une prétendue annonce officielle évoquant l'arrivée prochaine de l'appareil.
Les déclarations d'Elon Musk au fil des années ont contribué à entretenir les spéculations quant à un éventuel développement d'un téléphone par Tesla. Dans une publication sur X datant du 10 juin 2024, le dirigeant avait d'ailleurs affirmé qu'une collaboration avec Samsung pour la création d'un tel produit n'était « pas hors de question ».
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a enregistré dans le cadre des élections législatives de 2026, les dossiers de candidatures de 6 partis politiques. Il s'agit des partis Union progressiste le renouveau (UP-R), Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Mouvement des élites engagés pour l'émancipation du Bénin (MOELE-Bénin), Les Démocrates (LD), Bloc républicain (BR), et GSR.
L'opération d'enregistrement de candidatures lancée par la CENA samedi 15 novembre dernier dans le cadre des législatives de 2026, s'achève ce mercredi 19 novembre à zéro heure.
A quelques minutes de la fin du délai imparti, 6 partis politiques ont pu déposer leurs dossiers. Il s'agit de l'Union progressiste le renouveau (UP-R) de Joseph Djogbénou ; de la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de Paul Hounkpè ; du Mouvement des élites engagés pour l'émancipation du Bénin (MOELE-Bénin) de Jacques Ayadji, de Les Démocrates (LD) de Boni Yayi ; du Bloc républicain (BR) de Abdoulaye Tchané ; et de la Grande Solidarité Républicaine (GSR) de Antoine Guédou Vissétogbé.
Après cette étape importante du processus électoral, les dossiers soumis par les différents partis feront l'objet d'étude approfondie par la CENA.
Contrairement aux communales, aucune rallonge ne sera accordée, avait averti Sacca Lafia, président de la CENA lors de la conférence de presse de lancement.
F. A. A.
L'international marocain, Achraf Hakimi a remporté le Ballon d'or 2025 à l'occasion des CAF Awards, dans la soirée de ce mercredi 19 novembre 2025, à Rabat.
Achraf Hakimi, international marocain et latéral droit du Paris Saint-Germain ravit la vedette aux autres concurrents et remporte le titre de Ballon d'or africain 2025. Son sacre a été acté dans la soirée de ce mercredi 19 novembre 2025, à Rabat, l'occasion des CAF Awards, grande soirée destinée à récompenser les célébrités du football africain.
Le nouveau roi du football africain
Le marocain avait face à lui, Mohamed Salah, légende du football égyptien, plusieurs fois couronné, et Victor Osimhen, l'une des plus grandes forces offensives du Nigeria, évoluant à Galatasaray.
Achraf Hakimi est auteur d'une saison exceptionnelle, tant en club qu'en sélection. Il s'est imposé comme l'un des défenseurs les plus influents du football Africa et mondial.
Le Ballon d'or africain 2025, est un joueur très polyvalent, doté d'une capacité très offensive.
Achraf Hakimi est couronné roi du football africain.
F. A. A.
Les vainqueurs des CAF Awards 2025
Joueur Africain de l'Année : Achraf Hakimi
Joueuse Africaine de l'Année : Ghizlaine Chebbak
Gardien de but Africain de l'Année : Yassine Bounou
Gardienne de but Africaine de l'Année : Chiamaka Nnadozie
Joueur Interclubs de l'Année : Fiston Mayele
Entraîneur pour le Football Masculin de l'Année : Bubista
Jeune Joueur de l'Année : Othmane Maamma
Jeune Joueuse de l'Année : Doha El MadaniClub Masculin de l'Année : Pyramids FCÉquipe Masculine Nationale de l'Année : Maroc U20
Équipe Féminine Nationale de l'Année : Nigeria
But de l'Année : Clement Mzize
Joueuse Interclubs de l'Année : remis ultérieurement en raison de la tenue en cours de la Ligue des champions féminine de la CAF
Club Féminin de l'année : remis ultérieurement en raison de la tenue en cours de la Ligue des champions féminine de la CAF
Entraîneur pour le Football Féminin de l'Année : remis ultérieurement en raison de la tenue en cours de la Ligue des champions féminine de la CAF
Une délégation du parti Union progressiste le renouveau (UP-R) s'est rendue ce mercredi au siège de la Commission électorale nationale autonome (CENA), pour le dépôt des dossiers de candidature du parti, dans le cadre des législatives 2026. La délégation conduite par le secrétaire général, Gérard Gbénonchi, est arrivée au siège de l'institution vers 20h.
La CENA enregistre les dossiers de candidature du parti Union progressiste le renouveau, plus grande formation politique soutenant les actions du chef de l'Etat Patrice Talon. Il sonnait 20h 04 quand la délégation conduite par Gérard Gbénonchi, secrétaire général du parti, a fait son entrée au siège de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin. Les dossiers de candidature de l'UP-R est le deuxième lot que la CENA enregistre après celui du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), qui a fait ses formalités dans la matinée de ce mercredi.
La clôture de cette étape importante du processus électoral s'achève ce 19 novembre à minuit.
Sont encore attendus à la CENA, les dossiers des partis Bloc républicain (BR) et Les Démocrates (LD).
F. A. A.
L'édition 2025 de la Semaine du Numérique a démarré ce mercredi 19 novembre au Palais des Congrès de Cotonou. Sous le thème « IA, Médias et Numérique : entreprendre pour façonner notre avenir commun », les jeunes présents expriment des attentes claires et ambitieuses.
1. Accéder à de vraies opportunités pour entreprendre
• « Je suis venue pour savoir comment transformer mon idée en projet réel », confie Prisca Ahouansou, étudiante en informatique.
• « Apprendre plus sur le numérique, les opportunités, les avantages et tout ce que le numérique apporte », Mathilde Kpohihoun, exerçant dans le domaine de la technologie alimentaire.
• “Cette semaine du numérique, pour moi je vois une opportunité pour les jeunes de savoir ce qui se fait actuellement avec la technologie. Je vois également une prise de conscience de l'ampleur de la technologie et de son impact dans notre quotidien “ Participante.
2. Comprendre comment l'IA va influencer leurs métiers
• « J'attends des ateliers pratiques pour savoir utiliser l'IA sans crainte », Maxime H, journaliste béninois.
• « J'aimerais savoir quels sont les moyens que le numérique a mis à notre disposition pour pouvoir aider à mieux développer mon secteur », Foly Deborah, étudiante en comptabilité.
3. Découvrir les innovations locales
• « Je suis là pour voir les innovations qui sont faites dans le domaine de l'eau en termes de remédiation lorsqu'il y a peut-être des interruptions de nos systèmes de canalisations », Jean-Baptiste Ahissou, ingénieur en sciences et techniques de l'eau.
• « Je veux voir ce que les entreprises locales ont vraiment développé dans le domaine », Sandra Nounagnon, étudiante en informatique.
• “Au Bénin on a connu une évolution fulgurante du numérique sur ces dix dernières années. La plupart des jeunes sont assez informés sur le numérique. Pleins de personnes aujourd'hui utilisent l'IA soit à l'école ou dans leurs petites activités du quotidien”. Participant
La Semaine du Numérique, c'est 3 jours de panels, masterclass et expositions autour des sujets liés à l'intelligence artificielle, la place des médias dans l'écosystème numérique, l'entrepreneuriat digital, ou encore l'innovation des startups. Les jeunes sont invités à participer massivement à ce grand rendez-vous du numérique.
Akpédjé Ayosso (24 Heures au Bénin) & Moussa Tahir (Toumaï Web Médias — Tchad)
Production réalisée dans le cadre d'une rédaction éphémère de MEDIAOS (menée par CFI)
L'Armée béninoise à travers la Direction de la participation des armées au développement et aux tâches d'intérêt public (DPADTIP) mène une vaste opération d'assistance vétérinaire gratuite au profit des communautés peulh de Guéné et ses environs à Malanville, dans le département de l'Alibori. Des équipes de la DPADTIP sont déployées dans plusieurs campements pour des traitements préventifs et curatifs, notamment contre la trypanosomose.
Joie et satisfaction pour les éleveurs peulh de Guéné et environs à Malanville. La Direction de la participation des armées au développement et aux tâches d'intérêt public initie depuis ce mardi 18 novembre 2025, une vaste opération de traitement de bétail. Des milliers de têtes de bœufs ont été présentées aux équipes de la DPADTIP, pour recevoir des soins préventifs et curatifs, notamment contre la trypanosomose. Les animaux traités dans le cadre de cette opération ont également bénéficié de vitaminothérapie et d'une déparasitation assurant leur protection pour plusieurs mois.
Cette initiative de l'armée est hautement saluée par les éleveurs peuhls. « La présence des militaires nous réjouit et nous rassure », a déclaré MOHAMADOU Aboubacar, chef de campement aux services de communication du gouvernement. Voir les militaires soigner les animaux pour lui, relève de l'inédit. « Qu'ils soient nos porte-parole pour que nous ne soyons plus pris pour cible », exhorte-t-il.
Cette opération selon le chef d'escadron Acquilas AGOSSOUKPE, représentant du Colonel IDJOUOLA Tétédé, directeur de la DPADTIP, vise avant tout à renforcer les liens armée-nation dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Une lutte collective qui nécessite la coopération de toutes les couches sociales.
L'opération d'assistance vétérinaire gratuite s'achève ce jeudi 20 novembre 2025.
F. A. A.
La Police a interpellé au petit matin du mardi 18 Novembre 2025 à Bassila, dans le département de la Donga, un couple de trafiquants de chanvre indien. Les mis en cause entretiennent un réseau de vente et de consommation de produits psychotropes.
Dans la commune de Bassila, précisément au quartier Kokoyè, la Police républicaine a, mardi 18 novembre 2025, mené une enquête qui a abouti à l'interpellation d'un couple. Les mis en cause ont transformé leur domicile en un entrepôt de chanvre indien. La perquisition effectuée par le commissariat de Bassila a permis de découvrir une plaquette de chanvre indien et quelques boulettes déjà conditionnées pour la consommation.
L'interpellation du couple fait suite à l'arrestation d'un individu en plein marché de Frignon pour détention de chanvre indien. Le commissariat de police poursuit les investigations pour démanteler d'autres réseaux criminels. De quoi assurer la quiétude de la population à l'approche des fêtes de fin d'année.
Marina HOUENOU (Stag)
Le gouvernement a décidé d'actualiser les études techniques, environnementales, sociales et de sécurité liées à la passerelle de Tchonvi, dans la commune de Sèmè-Podji. La mesure a été annoncée, mercredi 19 novembre 2025, en Conseil des ministres.
Prévue dans le cadre du Programme d'adaptation des villes aux changements climatiques, la passerelle de Tchonvi-Sèkandji doit accompagner les travaux de pavage et d'assainissement de la voie Sèkandji-Tchonvi-Èkpè. Une route qui traverse « des zones humides sensibles » de Sèmè-Podji, et l'ouvrage est jugé indispensable pour sécuriser la mobilité dans cette partie de la commune. Tenant compte de la nature du site, des études avaient été réalisées en 2020.
Mais « compte tenu du niveau d'avancement du chantier d'aménagement des voies d'accès qui désenclavent la localité », le gouvernement estime nécessaire d'actulaliser les études. L'objectif est que la construction se réalise « conformément aux standards requis », selon le Conseil des ministres du 19 novembre dernier.
Pour mener cette mise à jour, le Conseil a autorisé « la contractualisation avec un cabinet » spécialisé, chargé de conduire la mission « dans les plus brefs délais ».
Le Programme d'adaptation des villes aux changements climatiques concerne quatre communes (Bohicon, Comè, Cotonou, Sèmè-Podji), exposées aux « risques d'inondation ». Il vise des infrastructures « aux standards modernes » capables de renforcer la résilience des zones vulnérables.
M. M.
Le gouvernement a autorisé ce mercredi 19 novembre 2025 en Conseil des ministres, des travaux d'entretien sur la section de route Échangeur Godomey-Akassato. Les travaux à réaliser tiennent compte également des contre-allées du carrefour Arconville à Akassato.
Bonne nouvelle pour les usagers de l'axe Echangeur Godomey-Akassato, dans la commune d'Aomey-Calavi. Des travaux d'entretien ont été autorisés ce mercredi 19 novembre 2025 en Conseil des ministres sur cet axe, longue de 15,640 Km. Les aménagements à réaliser tiennent compte également des contre-allées du carrefour Arconville à Akassato (5,300 km).
Ces travaux selon le communiqué du gouvernement, ont été autorisés en raison des dégradations superficielles de chaussée, et de l'état de la route qui ne serait plus compatible avec la densité de la circulation au niveau du carrefour Arconville à Akassato.
Au terme d'une évaluation, il est retenu dans un premier temps, le renouvellement de la couche de roulement avec un béton bitumineux pour l'adapter aux normes actuelles et favoriser le confort de circulation aux usagers, détaille le communiqué du gouvernement. Il précise qu'il sera procédé par la suite, à l'aménagement des contre-allées du carrefour Arconville à la sortie d'Akassato afin de réduire les accidents de la circulation tout en apportant une solution à la discontinuité du trafic local sur le tronçon Godomey-Allada. « Cet aménagement permettra la parfaite connexion avec la section Akassato-Allada, en cours de construction suivant le même schéma », renseigne le communiqué du gouvernement.
F. A. A.