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Burkina / Faits divers : Le corps d'une travailleuse de la Brigade verte retrouvé au quartier Tanghin de Ouagadougou

Tue, 25/07/2023 - 17:18

Le corps sans vie d'une travailleuse de la Brigade verte a été retrouvé ce mardi 25 juillet 2023 au quartier Tanghin de Ouagadougou.

A notre arrivée sur les lieux du drame, les sapeurs-pompiers et la police étaient déjà sur place. La police est venue faire le constat. Le corps de la victime se trouvait dans un champ de maïs, juste à côté du barrage de Tanghin. A l'arrivée du médecin légiste, nous avons pu observer de loin les premières analyses qu'il a eu à faire. Les proches de la victime se sont également rendus sur les lieux pour vérifier s'il s'agit bien d'elle.

Nous avons préféré ne pas prendre d'image de la victime

Elle est âgée d'une cinquantaine d'années et travaille à la Brigade verte, a-t-on appris d'une source anonyme. Elle est mère de famille. L'un de ses fils était aussi présent pour voir le corps de sa défunte mère. La famille a préféré ne pas s'exprimer sur le sujet. Du côté de la police et du médecin légiste, c'est aussi l'omerta. On préfère tirer la carte de la prudence. « Nous souhaitons ne pas nous exprimer, nous allons faire le constat à qui de droit », a déclaré l'un des policiers. Pendant que les membres de la famille échangent avec la police, les passants ne font qu'affluer pour « s'affairer ».

Les plus curieux venaient se renseigner

« C'est un accident ? Que s'est-il passé ? Y a un problème non ? » peut-on entendre. Cette situation a même créé un embouteillage. Les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers s'efforcent de réguler la circulation. Mais les plus curieux ne se découragent pas. Ils garent leurs motos ou voitures pour venir se renseigner. Les rumeurs vont bon train, chacun explique sa version de l'histoire. Le médecin légiste refuse de s'entretenir avec nous au nom du protocole de confidentialité.

Une source nous révélera qu'il est évident que la mort de la victime n'est pas naturelle. Elle semble avoir été agressée, mais par qui ? Pour l'heure, la police investigue. Un climat de tristesse règne, les policiers présents ont du mal à camoufler leurs émotions. Leurs visages les trahissent, après avoir vu le corps, tous semblent horrifiés. Au moment où nous quittions les lieux du drame au environ de 13h30 passé, les passants continuaient d'affluer.

Dans la foule, quelqu'un a affirmé qu'il s'agit du balai de la victime

Il faut rappeler que la Brigade verte, composée essentiellement de femmes, est en charge d'assurer la propreté dans la ville de Ouagadougou. Ces femmes travaillent généralement très tôt le matin.

SB
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Categories: Afrique

Finance : BOA-BURKINA FASO dit au revoir à ses directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi

Tue, 25/07/2023 - 17:00

BANK OF AFRICA-BURKINA FASO a organisé la cérémonie d'au-revoir aux directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi, au cours d'un cocktail dînatoire, le vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou.

Après plusieurs années passées au sein de la BANK OF AFRICA-BURKINA FASO, les directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi quittent la boîte. A cet effet, le personnel a organisé une soirée en guise de témoignage de sa reconnaissance.

Khalid Lyoubi, le directeur général adjoint, en charge de l'exploitation, a indiqué que la cérémonie de ce soir, au lieu d'un cocktail d'au revoir, « c'est une belle célébration de cette famille mixte, composée de mes valeureux collaborateurs et de nos chers et sympathiques clients. »

Durant ses cinq années passées au Burkina Faso, il a reconnu avoir œuvré ensemble avec ses collègues « à maintenir et à ériger plus haut » le flambeau victorieux de la BOA-BURKINA FASO. « Chacun d'entre vous, m'a appris quelque chose de moi-même et m'a permis de l'améliorer. Je me considère chanceux d'avoir travaillé avec des collègues aussi engagés et attentionnés que vous », a-t-il confié.

A l'image de Khalid Lyoubi (à droite), le personnel a remis des présents aux directeurs généraux adjoints sortants

Une expertise au-delà du Burkina Faso

« BOA, c'est ma vie », a déclaré Marcel Bassolé, le directeur général adjoint en charge du support. Il a passé plus de 25 ans à BOA-BURKINA FASO.

« Nommé directeur général adjoint en charge du support en décembre 2012, mon premier grand chantier a été la certification de Bank of Africa-Burkina Faso à la norme ISO9001 suivi du passage à la version 2015 », a-t-il indiqué. Et d'ajouter : « Sur le plan organisationnel, ce fut un total d'environ 306 procédures écrites et mises en application ».

Plusieurs clients de la BOA Burkina Faso…

« Aujourd'hui, nous pouvons être fiers d'avoir contribué à implanter Bank of Africa dans l'espace économique burkinabè. Je suis particulièrement fier que la relève soit assurée, fier de la formation et de l'esprit BOA que nous avons contribué à cultiver, et également fier que notre expertise s'exporte au-delà de nos frontières », a conclu Marcel Bassolé.

Reconnaissance du PCA

Selon Lassiné Diawara, le Président du conseil d'administration (PCA) de BOA-BURKINA FASO, les changements constituent un levier important d'innovation stratégique pour garantir la valeur ajoutée à l'expérience client. Tout en félicitant et remerciant les deux directeurs sortants, il a rappelé que Khalid Lyoubi et Marcel Bassolé ont « contribué activement à hisser la banque comme la deuxième banque du pays et la première banque du groupe ».

« Le moment est venu de faire profiter à d'autres filiales de l'expérience des deux travailleurs appliqués et professionnels. C'est l'occasion pour eux de changer de défis », a-t-il affirmé.

...et les premiers responsables de la banque et représentant du gouvernement ont pris part à cette cérémonie

« C'est avec un pincement au cœur que nous les voyons partir »

Ce cocktail d'au revoir a été ouvert également aux clients afin qu'ils rendent un hommage aux directeurs sortants. « Ils nous ont vraiment accompagné pour qu'on puisse vraiment décoller et pour cela, nous sommes très reconnaissants à la BOA. Tout le personnel a été à notre disposition et cela a été d'un grand apport pour nous en termes d'accompagnement », a laissé entendre Abdoulaye Drabo, gérant de base sécurité.

Au sein de l'institution, les éloges envers les deux directeurs sortants étaient au rendez-vous. « Nos deux DGA qui s'en vont sont de grands hommes avec plein d'expérience avec qui nous avons eu du plaisir à travailler. C'est avec un pincement au cœur que nous les voyons partir. Avec les nouveaux qui sont là nous sommes réconfortés aussi parce que la dynamique sera préservée », Solange Yaméogo de la BOA-BURKINA FASO, directrice pour l'engagement.

Les directeurs généraux adjoints entrants Assiata Sondo/Ouédraogo et L. K. Christian Zongo ont été présentés au public

Au cours de cette cérémonie, les remplaçants de Khalid Lyoubi et Marcel Bassolé ont été présentés aux clients de la BOA Burkina Faso, conviés à ce cocktail d'au revoir. Il s'agit de Aïssata Sondo/Ouédraogo, qui va succéder à Marcel Bassolé, et Christian Zongo, qui va remplacer Khalid Lyoubi.

Les directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi sont appelés à d'autres fonctions au niveau du groupe bancaire.

Cryspin Laoundiki
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Burkina/Juristes conseils des entreprises : Une association pour répondre aux besoins

Tue, 25/07/2023 - 16:00

L'Association des juristes conseils du Burkina Faso (AJUCO-BF), créée en juin 2022, a officiellement lancé, ce 22 juillet 2023 à Ouagadougou, ses activités. Une activité présidée par le parrain, le Pr Souleymane Toé, aux côtés du président de l'AJUCO-BF, Laurent Zongo.

Le lancement officiel de ces activités s'est tenu sous le thème « Restructuration des sociétés en période de crise sécuritaire : stratégies et opportunités » qui sera sous-tendu par plusieurs autres sous-thèmes.

Un thème central qui a été sous-tendu par d'autres thématiques que sont : « Le juriste conseil, levier dans la sécurisation juridique des entreprises », et « L' impact de la crise sécuritaire sur les sociétés d'État ».

La cérémonie d'ouverture a été présidée par le parrain, le Pr Souleymane Toé et le président de l'AJUCO-BF, Laurent Zongo, à ces côtés. En présidant ainsi cette cérémonie d'ouverture, le parrain a souligné qu'il reviendra à l'AJUCO-BF de se faire connaître et de montrer l'importance du juriste conseil d'entreprise en temps de crise, comme en temps normal. Car comme les gens peuvent l'ignorer, le juriste conseil d'entreprise est partie intégrante de l'organigramme d'une entreprise et il est important pour avoir des entreprises viables et résilientes.

Vue partielle des participants

Pour le président de l'association, cette activité vise, entre autres, à mettre en exergue les praticiens peu connus du monde économique, des acteurs du droit, des justiciables et du grand public.

L'autre objectif, selon lui, c'est qu'il s'agit d'un cadre d'échanges et de partage d'expériences entre tous les professionnels du droit. Ce dans le but de mettre en exergue la contribution du juriste conseil à l'éclosion de solutions résilientes au profit du monde économique face au défi sécuritaire.

Le Pr Souleymane Toé, parrain de l'AJUCO-BF

C'est une activité qui vise aussi, il faut le rappeler, à susciter de nouvelles adhésions de membres, établir des partenariats avec les organisations et organismes partageant les mêmes objectifs, ainsi que faire mieux connaître la profession de juriste conseil d'entreprise au Burkina. Ce sont des objectifs visés dans le cadre de cette activité du fait que, dit-il, la culture du conseil juridique semble être le parent pauvre des représentations sociétales. Et de renchérir en enseignant que la fonction de juriste conseil est limitée aux professions judiciaires qui elles, se situent souvent dans la phase contentieuse sauf à exclure les auxiliaires de justice intervenant dans le conseil et la rédaction des actes non juridictionnels et non contentieux. Autres faits qu'il a également soulignés, c'est que les entreprises n'ont pas encore pris la mesure du rôle majeur du juriste conseil et le recours à lui a encore du mal à entrer dans les habitudes des entreprises. En somme, l'AJUCO-BF a été donc créée pour répondre à ce besoin des entreprises et leur montrer le bien fondé du juriste conseil d'entreprise.

Laurent Zongo, président de l'association AJUCO-BF

L'AJUCO-BF, il faut le rappeler, a été créée en 2019, mais a obtenu son récépissé le 22 juin 2022.

YZ
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Burkina Faso : L'Observatoire national du riz officiellement installé

Tue, 25/07/2023 - 16:00

L'Observatoire national du riz du Burkina Faso (ONAR-BF) a été officiellement mis en place ce 25 juillet 2023 à Ouagadougou. Cadre fédérateur des initiatives en faveur de la promotion du riz, l'ONAR-BF vise à accompagner les acteurs du secteur rizicole à mieux coordonner les politiques, le financement et la recherche, afin de renforcer les synergies pour une meilleure compétitivité du riz local.

Le riz est une céréale très prisée et consommée en Afrique de l'Ouest et particulièrement au Burkina Faso. Avec une production locale estimée à environ 500 000 tonnes de riz par an, le pays importe également environ 600 000 tonnes pour satisfaire la consommation nationale. C'est en vue de travailler avec les différents acteurs à atteindre l'auto-suffisance nationale en production de riz que l'ONAR-BF a été mis en place.

Gaoussou Sanou, secrétaire général du ministère de l'Agriculture

Il regroupe l'ensemble des parties prenantes impliquées dans la filière riz que sont les pouvoirs publics, le secteur privé, les partenaires au développement. C'est une déclinaison de l'observatoire de riz de la CEDEAO (ERO). La mise en place de l'ONAR-BF est soutenue par des partenaires stratégiques de la filière riz tels AGRA (sustainably growing africas's food systems) et la GIZ.

De façon concrète, l'ONAR-BF devrait permettre à en croire Gaoussou Sanou, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, d'aligner les priorités de développement du secteur rizicole burkinabè. Et les priorités précise-t-il, portent essentiellement sur l'accroissement durable de la production, l'amélioration de la compétitivité et de la qualité du riz ainsi que le renforcement des capacités des acteurs nationaux, afin qu'ils soient à la hauteur des enjeux de la filière riz.

Jules Somé, représentant pays de AGRA

La production nationale de riz, n'arrive pas à couvrir la demande. Ce qui conduit inéluctablement à une forte importation de cette denrée céréalière. Selon Jules Somé, représentant pays de AGRA, plusieurs défis auxquels le secteur est confronté pourraient expliquer la limitation de la production du riz. Ce sont les espaces aménagés en maîtrise totale d'eau qui étaient en nombre restreint et la faible dynamisation de la filière par des intrants de qualité. Il rassure que ce sont des défis qui sont en train d'être surmontés, puisque le gouvernement a déployé des efforts pour augmenter le nombre de bas-fonds irrigués. Des variétés de riz répondant à la demande des consommateurs locaux ont aussi été développées par des chercheurs burkinabè.

Vue des participants

Tous ces efforts mis ensemble, le Burkina Faso ambitionne produire d'ici à 2025, au moins 1,5 millions de tonnes de riz par an, et trois millions de tonnes d'ici 2030. La priorité des acteurs du secteur, étant de pouvoir satisfaire la consommation locale. L'exportation est même envisagée, si la production satisfait la demande nationale et répond aux normes du marché international.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Burkina/Autonomisation des femmes : Leur capital humain amélioré, selon les résultats de recherches du CEDRES

Tue, 25/07/2023 - 16:00

Le Centre d'études, de documentation, et de recherches économiques et sociales (CEDRES) de l'université Thomas Sankara, en collaboration avec le Centre de recherches anglophones (CREA), a organisé, ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, un atelier pour présenter les résultats de recherche qu'il a eu à mener sur différents sujets de société. La cérémonie d'ouverture de cet atelier de dissémination a été présidée par le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba, aux côtés du représentant du directeur exécutif du CREA, John Gitari.

Ces résultats interviennent dans le cadre d'une recherche collaborative entre le CEDRES et le CREA et ont porté sur le développement du capital humain, la prospérité de l'éducation, les inégalités sociales, et l'autonomisation économique des femmes au Burkina Faso.

Vue des participants présents à l'atelier de dissémination des résultats de recherche du CEDRES

Ainsi, ces recherches ont été menées par plusieurs équipes d'enseignants-chercheurs des deux centres de recherche. Pour l'équipe d'Aïcha Tiendrébéogo, dont le travail a porté sur le niveau d'éducation des femmes, de leur autonomisation économique et de la mortalité infantile, il ressort qu'il y a une amélioration du niveau d'éducation des femmes au Burkina. Un fait qui se traduit par leur accès à l'éducation et leur alphabétisation. Et cela améliore leur autonomisation économique et par la même occasion réduit le taux de la mortalité infantile, a souligné l'enseignante-chercheuse, Aïcha Tiendrébéogo.

Aïcha Tiendrébéogo, enseignante-chercheuse et membre de l'équipe qui a mené la recherche sur l'autonomisation des femmes, la mortalité infantile et le niveau d'éducation des femmes

Cependant, cela ne semble pas avoir un impact sur leur pouvoir de décision sur le revenu du ménage, explique-t-elle, parce que le niveau d'éducation des femmes, surtout au niveau du secondaire, reste très faible avec 36 %, et moins de 10 % au supérieur.

Au vu de ces résultats, les chercheurs ont fait des recommandations en proposant de sensibiliser et de booster beaucoup plus la conscience des femmes. Ils ont également recommandé la continuité dans les politiques en faveur de l'éducation des filles et des femmes. Ce, dans le but d'améliorer leur autonomisation économique en leur permettant d'avoir accès à des activités génératrices de revenus.

Le Pr Youmanli Ouoba, directeur exécutif du CEDRES, exprimant sa satisfaction pour l'aboutissement de ces recherches et souhaite leur prise en compte dans les politiques publiques

Quant à la recherche sur les investissements directs étrangers et le développement du capital humain au Burkina, il ressort, selon Dr Bazié et son équipe, qu'ils sont un vecteur de mobilisation de recettes fiscales et sont utilisés pour financer l'éducation qui est en majeure partie laissée à l'Etat. Alors que l'on voit qu'il y a des obstacles de financement de l'éducation, mais à travers la responsabilité sociale des entreprises, les investissements directs étrangers contribuent énormément à accroître l'offre d'éducation au Burkina Faso, a-t-il précisé, tout en soulignant que le capital humain est très important. Car la connaissance qu'a un individu le rend productif et lorsqu'il est productif, il peut améliorer ses résultats sur le terrain et accroître le niveau du revenu national.

Une photo de famille entre les deux équipes du CEDRES et du CREA

Par ailleurs, ces résultats, selon le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba qui a présidé l'ouverture de cet atelier, montrent la collaboration fructueuse entre les deux centres (CEDRES et CREA). L'atelier vise, selon lui, à partager avec le public les résultats de ces recherches sur le capital humain qui constitue l'arme la plus puissante pour changer le monde, comme le disait Nelson Mandela.

Il faut rappeler que ces recherches, menées courant 2021-2022 et qui ont pris fin en mars 2023, sont entièrement financées par le Centre de recherches anglophones.

YZ
Lefaso.net

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Burkina/Commerce : Les entreprises burkinabè sensibilisées à l'établissement et à la gestion des relations d'affaires à l'international

Tue, 25/07/2023 - 16:00

La Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso organise une série de journées d'échanges et de sensibilisation sur l'établissement et la gestion des relations d'affaires à l'international. Le lancement officiel de ces séances de sensibilisation est intervenu ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou en présence du secrétaire général du ministère en charge du commerce.

Les entreprises burkinabè sont de plus en plus nombreuses à entretenir des relations économiques et commerciales avec des partenaires d'affaires de divers pays. Ces relations se concrétisent à travers des opérations d'achat ou de vente de marchandises donnant lieu à des transactions financières. Transactions qui sont plus ou moins encadrées par des contrats formels.

Les hommes d'affaires ont pris d'assaut la salle de conférence de la CCI-BF pour prendre part à cette journée de sensibilisation sur l'établissement et la gestion des relations d'affaires à l'étranger

Malheureusement, malgré ces précautions, fort est de constater ces dernières années une augmentation des cas de litiges commerciaux entre entreprises ou commerçants burkinabè et leurs partenaires étrangers. Ces litiges, comme le souligne Emmanuel Yoda, qui a représenté le président de la Chambre de commerce et d'industrie à la cérémonie d'ouverture, mettent en péril les intérêts des hommes d'affaires burkinabè qui se retrouvent la plupart du temps en situation de faiblesse au regard de la complexité des procédures et des coûts de justice souvent exorbitants.

Emmanuel Yoda, représentant le président de la CCI-BF souligne que lors des litiges commerciaux, les hommes d'affaires burkinabè sont souvent en position de faiblesse

Même constat de Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce qui souligne que ces dernières années, le département du Commerce est régulièrement saisi sur des cas de conflits commerciaux opposant des entreprises burkinabè et leurs partenaires étrangers. « Ces litiges commerciaux prennent de nombreuses formes et découlent le plus souvent de l'interprétation des clauses contractuelles ou l'exploitation subversive de certains partenaires des faiblesses dans la formulation des contrats et des modalités de paiement. Les conséquences évidentes de ces litiges lorsqu'ils sont mal gérés se soldent par d'énormes pertes d'argent, compromettant parfois la continuité de l'activité de la victime », a indiqué Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce.

Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce souligne que son département est régulièrement saisi pour des conflits opposants les entreprises burkinabè à leurs partenaires étrangers

Face à cette situation, la Chambre de commerce et d'industrie a décidé d'agir en tant que structure d'encadrement des opérateurs économiques. Et c'est ce à quoi répond cette série de sensibilisation qui va permettre de renforcer les capacités et mieux outiller les hommes d'affaires sur les procédures contractuelles et les mécanismes de prévention et de règlement des litiges qui pourraient survenir lors de leurs opérations commerciales.

Photo de famille

« Dans la conduite des relations d'affaires, les désaccords et différends commerciaux sont de l'ordre normal des choses. Ils ne doivent donc pas être nécessairement considérés comme des freins et obstacles insurmontables, mais plutôt comme des aléas inhérents au monde des affaires qu'il faudrait gérer convenablement », a laissé entendre le secrétaire général. A l'issue de cette journée d'échanges et de sensibilisation, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso fonde ainsi l'espoir que les participants soient suffisamment outillés pour gérer convenablement ces litiges.

Outre Ouagadougou, la Chambre de commerce et d'industrie prévoit des séances de sensibilisation également à Bobo-Dioulasso et à Koudougou sur la même thématique.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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2e Sommet « Russie-Afrique » : Le Président de la Transition Ibrahim Traoré à Saint Pétersbourg

Tue, 25/07/2023 - 13:35

(Ouagadougou, 25 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a quitté ce jour Ouagadougou pour Saint Pétersbourg au nord-est de la Russie où se tiendront du 27 au 28 juillet prochain le 2e sommet et le Forum économique et humanitaire « Russie-Afrique ».

Placé sous le thème : « pour la paix, la sécurité et le développement », le sommet va regrouper une cinquantaine de Chefs d'Etat et de gouvernement du continent africain autour du Président russe Vladimir POUTINE dans le but d'instaurer un nouveau partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et le continent.

La participation du Chef de l'Etat à cette rencontre s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération voulue et affirmée entre notre pays et la Fédération de Russie dans la perspective de trouver des solutions à la double crise sécuritaire et humanitaire à laquelle notre pays fait face depuis plus de sept ans.

Le sommet et le forum économique et humanitaire de Saint Pétersbourg se veulent alors des tremplins pour explorer tous les domaines de coopération, notamment la politique, la sécurité, les relations économiques, la science et la technologie, ainsi que les sphères culturelles et humanitaires.

Outre sa participation au sommet, le Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE aura des échanges bilatéraux et accordera des audiences, toujours dans le cadre de la recherche des solutions pour la sécurisation et le développement du Burkina Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Soutenance de mémoire : Chérifatou Dao analyse les relations publiques de Lefaso.net

Tue, 25/07/2023 - 13:30

Ce lundi 24 juillet 2023 s'est tenue à l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC), la soutenance de Chérifatou Dao, étudiante en année de master. Pour son mémoire de fin de cycle, la candidate a développé le thème suivant : « Analyse des pratiques de relations publiques dans une entreprise de presse privée : cas de Lefaso.net ». Le jury était présidé par Dr Régis Balima. Etaient à ses côtés pour évaluer le travail de la postulante, Dr Emile Bazyémo et Dr Cyriaque Paré.

« Lefaso.net est une entreprise qui est appréciée et très bien connue. Il y a une confiance particulière des internautes à s'informer sur ce site. Seulement, ces derniers ont tendance à le comparer à d'autres médias qui font dans l'investigation. Aussi, on reproche à l'entreprise de ne pas souvent être très instantanée comme les activistes, ce que d'ailleurs elle ne peut faire car devant vérifier plusieurs fois l'information, s'assurer qu'elle est vraie, avant de la publier », dira-t-elle d'entrée de jeu.

L'étudiante Cherifatou Dao, écoutant les remarques faites par le jury

Pour ce qui est des relations publiques de l'entreprise, elle estime qu'il y a matière à revoir car n'étant pas assez prises en compte. Et pour ce faire, la candidate a fait des recommandations. A l'externe par exemple, elle estime que Lefaso.net devrait mieux communiquer avec ses clients. Pareil à l'interne mais cette fois-ci, avec ses employés.

Dr Émile Bazyémo félicitant la candidate après la délibération

Pour Dr Emile Bazyémo, le thème choisi est pertinent car les médias, dans leur travail, oublient souvent de communiquer sur leurs propres entreprises. « C'est un volet qui est quelques fois oublié alors que c'est très important », dira-t-il à ce propos, avant de relever les bémols dans le document. « Dans la forme, il y a un problème de référencement. Lorsque vous faites des affirmations, il faudrait dire le nom de l'auteur qui a affirmé cela. Dans le fond, vous avez eu du mal à poser votre problème », dira-t-il.

De la gauche vers la droite, on a Dr Émile Bazyémo, rapporteur, Dr Régis Balima, président du jury et Dr Cyriaque Paré, directeur de mémoire de l'étudiante

Après avoir prêté oreille attentive à son travail, le jury lui a attribué la note de 14/20 avec la mention bien. Une moyenne qui vient combler de joie la candidate, qui voit enfin tant d'efforts couronnés de succès. « Je suis contente d'avoir terminé mon travail », s'est-elle réjouit avant de conclure en ces termes : « j'espère que les remarques et les suggestions que j'ai faites seront prises en considération par l'entreprise ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Mali : Les FAMa déjouent une attaque complexe à deux véhicules piégés et neutralisent dix terroristes

Tue, 25/07/2023 - 11:30

Les Forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé dix terroristes après avoir déjoué une attaque complexe à deux véhicules piégés à Molodo, cercle de Niono, région de Ségou. C'est l'information véhiculée par le communiqué ci-dessous, en date du 24 juillet 2023. L'État-major Général des Armées précise que tous les membres du groupe terroriste ont été neutralisés de même que le second véhicule utilisé après l'explosion du premier véhicule kamikaze.

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Burkina/Téléphonie mobile : Une campagne « Mode déconnecté » de 7h à 12h à partir du 8 août 2023 pour dénoncer les coûts des prestations

Thu, 20/07/2023 - 19:21

La plateforme des associations de défense des droits de l'homme a animé une conférence de presse, ce jeudi 20 juillet 2023, pour faire le point de la situation avec l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et lancer le mot d'ordre pour les prochains mouvement d'humeur.

Cette plateforme appelle les consommateurs à se mobiliser pour le déroulement de l'acte 2 de l'opération « Vent du salut ». C'est une campagne qui consiste à déconnecter un réseau durant 5 heures, de 7 heures à 12 heures. « Nous entamons la présente campagne avec le groupe Moov Africa, le mardi 8 août 2023, suivra dans l'ordre une semaine après le boycott du groupe Orange, le mardi 15 août prochain et enfin le groupe Telecel, le mardi 22 août prochain », a dévoilé Joseph Ouédraogo, président de la Conférence de la plateforme des associations de défense de droits de l'homme.

Co-animateur de cette conférence de presse, le président du Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF), Adama Bayala, a invité la population à observer ce mouvement d'humeur afin d'obtenir gain de cause. Pour lui, la téléphonie MOOV Africa est comme « le grand frère » de Orange Burkina et Telecel. C'est ce qui justifie le premier choix.

Selon Joseph Ouédraogo, l'ARCEP, qui est leur « seul partenaire », a maintenu le fil du dialogue et a pris une décision en vue de soulager les souffrances et les douleurs des populations. « Cette décision, applicable dès la signature, avec un délai maximum de conformité de 90 jours aux opérateurs de téléphonie, porte, entre autres, sur la validité des offres, la qualité des services, l'utilisation des crédits de communication et la durée des forfaits data », a rappelé Joseph Ouédraogo.

Tout en saluant certaines avancées, les conférenciers ont jugé que « ce sont des avancées à petite semelle, suffisamment en deçà de nos attentes ». A les écouter, la décision est parsemée d'articles à caractère contraignant et elle porte essentiellement sur la qualité des services et la gestion des bonus.

Quant au gouvernement, les conférenciers pensent qu'il est resté pendant longtemps observateur. « Il ne fait pas siennes les justes dénonciations des consommateurs qu'il est censé protéger. Il s'est illustré en rendant public un décret portant contribution spéciale sur les services mobiles. A compter donc de ce jour, il y aura une augmentation de 5% sur chaque recharge », ont-ils déploré.

Et d'ajouter que « c'est une mesure, de nature à renchérir le coût des services des communications électroniques, déjà très élevé ».
Au cours de cette conférence de presse, cette plateforme a fait savoir qu'elle n'est pas associée au processus de résolution de la crise.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Gaoua : Un homme retrouvé mort dans un débit de boisson locale

Thu, 20/07/2023 - 18:38

Macabre découverte, le 18 juillet 2023 dans un « Tchapalodrome » (espace de vente de bière de mil) au quartier Tchelkan (secteur n°2) de Gaoua. Le corps sans vie d'un homme gisait au sol, inerte, avec entre les mains, un fil électrique.

« C'est aux environs de 5 heures du matin que j'ai découvert le corps sans vie quand je suis arrivée comme à l'accoutumée pour commencer la fabrication de la bière à mil », a confié la dolotière Aïcha Kambou, à nos confrères de l'Aib. Les circonstances entourant le décès de l'individu sont encore inconnues. Une enquête sera ouverte pour élucider le drame, a appris l'Aib auprès d'une source sécuritaire.

Lefaso.net

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Burkina/Contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services : Le montant est déterminé

Thu, 20/07/2023 - 18:34

La loi portant institution d'une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services a été votée le 24 juin 2023 et promulguée le 30 du même mois par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Le montant de la contribution est déterminé comme suit :

5% pour les cigarettes, cigares et cigarillos en tabac ou en succédanés de tabacs, 100 francs CFA par unité de boisson produite pour les boissons alcoolisées, 50 francs CFA par unité de boisson produite pour les boissons non alcoolisées, 5% pour les produits importés tels que les cigarettes, cigares et cigarillos en tabac ou en succédanés de tabacs, y compris les cigarettes électroniques, 160 francs par litre pour les bières et 250 francs CFA pour les vins et autres boissons fermentées.

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Burkina : 312 logements pour des déplacés internes et des communautés hôtes dans les régions du Centre-nord et du Sahel

Thu, 20/07/2023 - 18:21

Ce jeudi 20 juillet 2023 a eu lieu à Kaya, dans la région du Centre-nord, une cérémonie officielle de remise de logements aux communes de Kaya, Tougouri, Kongoussi et Dori au profit de déplacés internes et de communautés hôtes en situation de vulnérabilité. La cérémonie s'est tenue en présence du ministre de l'urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat, Mikaïlou Sidibé, et de la ministre en charge de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, Nandy Somé/ Diallo.

C'est dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des collectivités territoriales du Burkina Faso face aux déplacements massifs de populations et la pandémie du covid-19 mis en œuvre par ONU Habitat, en collaboration avec le gouvernement burkinabè, et financé par l'Union européenne à hauteur de 2,6 milliards de F CFA, qu'ont été construits 312 logements dans les régions du Centre-nord et du Sahel, soit 100 à Kaya, 100 à Tougouri, 57 à Kongoussi et 55 à Dori. Ces logements, composés chacun d'une chambre et d'un salon ainsi que de toilettes, sont destinés à environ 1800 déplacés internes et populations hôtes vulnérables.

Koumbou Sawadogo et sa famille

Le chef de coopération de l'Union européenne au Burkina Faso, Diego Escalona Paturel, souligne qu'en plus de ces logements, huit salles de classes dans des écoles primaires des quatre communes ont été construites, ainsi que trois dispensaires à Dori, Kongoussi et Tougouri et une maternité à Kaya. À cela, s'ajoutent quatre châteaux d'eau avec 19 bornes fontaines et deux sites de traitement des ordures. Le projet a aussi permis selon le chef de coopération de l'UE au Burkina, de sensibiliser les populations à la cohésion sociale, au genre et à la préservation de l'environnement.

Le logement est constitué d'une chambre, d'un salon et de toilettes

Le ministre de l'urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat, Mikaïlou Sidibé, a précisé que les logements attribués aux bénéficiaires le sont pour un droit d'usage gratuit et de manière temporaire, le temps que la situation sécuritaire s'améliore et que ces déplacés puissent retourner chez eux. « Autrement dit, les bénéficiaires des logements ne pourront pas accéder à la propriété car elle reviendra à la commune qui aura la charge de la gestion de la cité », précise-t-il. C'est pourquoi, il a exhorté les ménages bénéficiaires à en prendre soin et les différentes délégations spéciales des communes bénéficiaires à veiller au respect du cahier des charges.

Les officiels à la cérémonie

Logés dignement grâce au projet

Les bénéficiaires, représentés par Aminata Sawadogo, ont remercié le Programme des nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), ainsi que l'Union européenne et le gouvernement burkinabè pour ces logements qui leur permettent de se loger dignement.

Remise symbolique de clés à une bénéficiaire

Koumbou Sawadogo et sa famille sont aussi des bénéficiaires de ces logements. Avec sa coépouse, ses belles-filles et ses douze enfants et petits-enfants, ils ont fui Diblou, un village de Pissila situé à une vingtaine de kilomètres de Kaya. Cela fait un peu plus de quatre ans que toute la famille se retrouve à Kaya sans grandes ressources et obligée de louer des maisons pour se loger. Grâce au logement reçu dans le cadre du projet, finis les inquiétudes et le stress dû aux loyers impayés.

Le superviseur Afrique de l'Ouest de ONU-Habitat, Mathias Spaliviero

Le superviseur Afrique de l'Ouest de ONU-Habitat, Mathias Spaliviero a lui, souligné que la collaboration de cette agence de l'ONU avec le gouvernement et les collectivités territoriales du Burkina Faso dure depuis plusieurs décennies et concerne les questions de la résorption des habitats spontanés, la résilience des villes, la gestion foncière et l'accès aux services essentiels. « Nous continuerons dans notre engagement afin que les processus d'urbanisation soient au cœur du développement durable du pays, en favorisant l'économie locale, en prenant soin de l'environnement et en respectant les dynamiques socioculturelles existantes. Les zones urbaines et les établissements humains en général représentent des lieux d'opportunités et où la cohésion sociale est possible. Il s'agit d'établir des systèmes de gouvernance, de planification et de gestion adéquats, en privilégiant le dialogue, le partage d'idées et la solidarité », a-t-il laissé entendre.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Burkina/Lutte contre la corruption : Le ministre de l'économie et ses comités anti-corruption se concertent

Thu, 20/07/2023 - 18:09

Les membres des comités anti-corruption (CAC) et leur ministre de tutelle, le Dr Aboubakar Nacanabo, ont tenu, ce jeudi 20 juillet 2023 à Ouagadougou, la deuxième session de concertations. Une session au cours de laquelle trois comités sur les 25 ont reçu des lettres de félicitations pour l'atteinte des meilleurs résultats obtenus.

Cette session de concertation des comités anti-corruption du ministère en charge de l'économie et de la prospective, au cours de laquelle des orientations ont été données, est une première avec leur ministre de tutelle, Dr Aboubakar Nacanabo depuis sa nomination. Ainsi, le ministre en charge de l'économie a été clair : zéro tolérance pour la corruption dans son département. Pour l'atteinte de cet objectif qu'il a fixé, il a invité tous les acteurs à s'y mettre et à s'appliquer. Selon lui, c'est ainsi que l'on pourra arriver à lutter contre ce fléau qu'est la corruption.

Le ministre en charge de l'économie et de la prospection, le Dr Aboubakar Nacanabo, invite les gens à dénoncer en apportant les preuves

Revenant sur les dénonciations faites sur le terrain, il s'est expliqué en ces termes : « ce qui se passe, c'est que les gens dénoncent la corruption comme ça sans vraiment apporter des éléments qui permettent à l'autorité de prendre des décisions. Nous sommes très engagés dans la lutte contre la corruption, mais il faut aussi que tous les citoyens se mettent à contribution pour que nous puissions véritablement bouter hors du Burkina ce fléau ».

Le représentant des CAC, l'inspecteur général des finances, Sidi Cheik Koné

Le représentant des comités, l'inspecteur général des finances Cheick Mohamed Koné, qui a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants et aux autorités, est revenu en bref sur ces comités anti-corruption. Ces CAC ont été, selon l'inspecteur général des finances, créés par arrêté ministériel en 2012 afin de contribuer à la lutte contre la corruption. Ils sont chargés, entre autres, de recevoir les dénonciations, d'assurer le traitement préliminaire de ces dénonciations et leur transmission diligente à l'inspection technique de son ressort et aux corps de contrôle, que les présomptions soient avérées ou infirmées. Tout en soulignant que ces CAC étaient au départ composés de six comités, il précise qu'il en existe de nos jours 25 au sein des structures du ministère. Et pour l'animation de ces CAC, 95 agents volontaires, toutes catégories confondues, ont été désignés pour assurer la mission qui leur a été assignée, a-t-il dit.

Membres des comités anti-corruption et les autorités se concertent autour de la question de la lutte contre la corruption dans le département de l'économie

La cérémonie d'ouverture de cette deuxième session de concertation s'est achevée par la remise des lettres de félicitations à trois comités anti-corruption pour les meilleurs résultats obtenus. Il s'agit des comités de la Direction générale du budget, de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique et de la Direction générale de la douane.

Remise symbolique des lettres de félicitation pour les bons résultats obtenus dans le cadre de la lutte contre la corruption

En remettant ces lettres de félicitation aux trois comités qui se sont illustrés par l'élaboration de leurs programmes d'activités, des cas de concertation et la transmission des données à l'Inspection générale des finances, le ministre a souhaité que cela ne se limite pas seulement à ces éléments, mais qu'il y ait des impacts sur le terrain.

YZ
Lefaso.net

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Maladies cardio-métaboliques : L'Afrique dispose désormais d'une base de données sur les risques génétiques et environnementaux

Thu, 20/07/2023 - 18:09

L'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a procédé à la présentation des résultats de l'étude AWI-Gen (Africa Wits-INDEPTH for Genomic Research), ce jeudi 20 juillet 2023 à Ouagadougou. Il s'agit d'une étude de dix années sur les facteurs de risques génétiques et environnementaux des maladies cardio-métaboliques en Afrique.

L'étude AWI-Gen s'est intéressée aux facteurs des maladies cardio-métaboliques comme l'hypertension, le diabète, l'obésité, les maladies rénales dans quatre zones d'étude à savoir le Burkina Faso (commune rurale de Nanoro), le Ghana, l'Afrique du Sud et le Kenya. L'objectif de cette étude est d'évaluer la contribution génétique et environnementale aux maladies cardio-métaboliques chez les Africains. Elle permet également à l'Afrique de disposer désormais d'une base de données sur les facteurs génétiques pour les prochaines recherches.

12 000 individus ont fait l'objet de cette étude de dix ans. Selon les résultats de cette étude décennale, les maladies cardio-métaboliques et leurs conséquences résultent de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Toujours selon cette étude, il y a beaucoup plus de maladies cardio-métaboliques en Afrique du Sud qu'au Kenya et beaucoup moins en Afrique de l'Ouest notamment au Burkina Faso et au Ghana que ces deux autres parties du continent.

Démonstration d'extraction de l'ADN

Au Burkina Faso, cette étude a été réalisée dans la commune rurale de Nanoro, région du Centre-ouest sur 2000 personnes (dont 1000 femmes et 1000 hommes) âgées de 40 à 60 ans et a permis d'évaluer leur santé cardio-métabolique. Au cours de cet atelier de restitution des résultats de l'étude AWI-Gen, une démonstration d'extraction d'ADN a été réalisée par les différents participants.

Pour Dr Roger Zerbo, représentant le délégué général du CNRST, « cet atelier a pour objectif de faire le point d'une décennie de recherches sur un sujet d'actualité que l'on ne peut plus ignorer : la transition épidémiologique avec l'émergence des maladies non transmissibles qui vont sans doute être le prochain problème de santé publique majeur pour les pays comme le Burkina Faso ».

Dr Roger Zerbo, représentant le délégué général du CNRST

Yacouba Ouédraogo, chargé de mission, représentant le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, a indiqué que le projet de recherche sur « les facteurs de risques génomiques et environnementaux des maladies cardio-métaboliques chez les Africains », vient à point nommé. Pour lui, le Burkina Faso se saurait rester en marge de cette révolution génomique, lui qui continue de faire face à des défis majeurs en termes de santé des populations. Des défis exacerbés notamment par l'avènement de la crise sécuritaire. Il a profité de cette occasion de présentation des résultats générés par cette étude pour saluer les efforts de l'équipe de l'unité de recherche clinique de Nanoro dans la conduite de cette étude.

Yacouba Ouédraogo, chargé de mission, représentant le ministre de l'enseignement supérieur

Pour le Pr Halidou Tinto, chef de recherche de l'unité de recherche clinique de Nanoro et directeur régional de l'IRSS au Centre-ouest, cette étude permet à l'Afrique de se mettre à niveau par rapport à certains continents comme l'Europe ou l'Amérique en matière de données sur les facteurs génétiques. « Nous avons ciblé essentiellement les facteurs génétiques parce que vous savez que les gênes d'un individu peuvent porter des marqueurs qui peuvent faire que cet individu soit prédisposé à développer des maladies cardio-métaboliques comme l'hypertension, le diabète, etc. Des études étaient menées aux Etats-Unis, en Europe et on connaissait un peu quels sont les facteurs génétiques qui prédisaient ces maladies au sein de ces populations. Mais en Afrique on n'avait aucune connaissance sur ces facteurs génétiques. Un consortium s'est donc mis en place pour lever des fonds pour investiguer sur cette question et donner des précisions pour l'Afrique. Il s'agit de voir quels sont les facteurs génétiques susceptibles de développer des maladies cardio-métaboliques chez l'Africain », explique-t-il.

Pr Halidou Tinto, chef de recherche de l'unité de recherche clinique de Nanoro et directeur régional de l'IRSS au Centre-ouest

Selon le Pr Halidou Tinto, chef de recherche de l'unité de recherche clinique de Nanoro et directeur régional de l'IRSS au Centre-ouest, il ressort de cette étude que le diabète n'est pas un grand problème en milieu rural, contrairement à l'hypertension, qui y est plus développée.

Photo de famille des participants

« Cette étude nous montre qu'on a moins de diabète et beaucoup plus d'hypertension. Souvent on dit si vous avez une maman ou un papa qui a fait l'hypertension, vous pouvez vous attendre à le faire, tout simplement parce que les parents nous transmettre leurs gênes avec ces tares. Ce qui est dommage est que sur les personnes sur lesquelles cela a été détecté, elles ne savaient même pas qu'elles étaient hypertendues. L'autre facteur est que vous pouvez porter les gênes mais si vous ne prenez pas en compte les facteurs de risques ou vous les prenez suffisamment en compte, cela peut vous permettre d'éviter la maladie. Le facteur génétique est important mais cela dépend de votre comportement. Lorsque quelqu'un a un facteur de risque d'hypertension et fume, il augmente cela de 15% par rapport à un non-fumeur. La principale conclusion est qu'on ne peut pas changer son risque génétique mais on peut changer ses habitudes et son environnement pour une meilleure santé », précise-t-il.

Mamadou ZONGO
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PMNCH : La santé des femmes et des jeunes au cœur des échanges à la conférence Women Deliver

Thu, 20/07/2023 - 18:08

L'édition 2023 de la conférence Women Deliver se tient à Kigali, au Rwanda, du 16 au 20 juillet. PMNCH, la plus grande alliance mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, a organisé et coorganisé plusieurs sessions influentes en présentiel et en ligne.

Grâce à des sessions axées sur la problématique de la santé des jeunes, PMNCH a offert une plateforme de premier plan à ses membres. L'objectif est d'amplifier les voix des 1,8 milliard d'adolescents et de jeunes dont les besoins ne sont pas satisfaits.

Présent à la conférence Women Délivrer, André Ndayambaje, membre du comité de plaidoyer stratégique de PMNCH, estime que les voix des jeunes et des adolescents doivent être placées au centre des processus de prise de décision concernant leur santé, leur bien-être, leur autonomisation, leur résilience, leur éducation et leurs compétences.

En tant que la plus grande alliance mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, avec plus de 1400 organisations partenaires dans le monde, la présence de PMNCH à cette conférence mondiale est extrêmement importante et cruciale, a souligné le membre du comité de plaidoyer stratégique. Selon lui, l'événement a servi de plateforme importante pour le partenariat. Afin de faire progresser la santé, les droits et l'égalité des sexes des femmes et des filles.

« Les adolescents et les jeunes du monde entier traversent une période critique et difficile. Il y a actuellement 1,8 milliard de jeunes dans le monde, ce qui n'est jamais arrivé auparavant. Cependant, les adolescents ne reçoivent que 1,6 % de l'aide au développement. Les jeunes sont sous-représentés au niveau mondial et au niveau de la prise de décision, et il est de la responsabilité de chacun de leur offrir des opportunités de participation significative », a indiqué monsieur Ndayambaje.

Pour cette conférence 2023, PMNCH a coorganisé trois sessions axées sur les jeunes. Ces événements ont rassemblé des leaders, des activistes et des jeunes venus du monde entier. « Nous avons entendu Condolizzarice Akumawah, une adolescente camerounaise qui a souligné la nécessité d'augmenter les fonds et le financement pour relever les défis uniques auxquels sont confrontées les adolescentes, tout en insistant sur le fait que les solutions doivent être élaborées par les personnes directement concernées », a fait savoir André Ndayambaje.

Et d'ajouter : « l'une des questions clés qui a émergé au cours de nos activités à Women Deliver 2023 a été la façon dont l'intersection du changement climatique avec le bien-être des adolescentes a un impact croissant sur leur santé et leur bien-être. Les adolescentes sont touchées de manière disproportionnée par le changement climatique. Les femmes représentant 80 % des personnes déplacées et les jeunes enfants portant un fardeau important de maladies liées au climat. Les conversations ont mis l'accent sur le fait que les jeunes filles ne sont pas seulement préoccupées par l'environnement, mais qu'elles plaident activement en faveur de meilleures politiques et de solutions durables ».

Women Deliver a également permis à PMNCH et à ses partenaires de mettre en avant 1,8 milliard de jeunes pour le changement. Cela vise à amplifier les voix des jeunes et à transformer leurs demandes en changements concrets, sous l'égide des dirigeants mondiaux, a-t-il indiqué.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina/Crise sécuritaire : Interpeace lance un projet pour le renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées dans les Cascades

Thu, 20/07/2023 - 18:08

L'Organisation internationale pour la consolidation de la paix (Interpeace), a procédé ce 20 juillet 2023, au lancement officiel du projet Laafia weltaré « Renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées par la crise sécuritaire pour la résilience et une paix durable au Burkina Faso ». Financé à un peu plus de 585 millions de FCFA par l'ambassade de Suède au Burkina, Laafia weltaré sera mis en œuvre dans la région des Cascades sur une période de 24 mois, avec pour objectif de contribuer à renforcer la résilience psychosociale et économique des personnes touchées par les crises sécuritaire et humanitaire, afin de faciliter la cohésion sociale.

La crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis plusieurs années, au-delà des dommages visibles, engendre également des traumatismes psychologiques sur les populations affectées. Mais bien souvent, l'accompagnement apporté à ces populations et aux communautés qui les accueillent, occulte cet aspect qu'est la santé mentale. C'est fort de ce constat et convaincu que la guérison des traumatismes compte pour beaucoup dans la cohésion sociale et la réconciliation, que Interpeace a initié le projet Laafia weltaré « Renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées par la crise sécuritaire pour la résilience et une paix durable au Burkina Faso ».

Cheick Fayçal Traoré, représentant pays de Interpeace

A en croire Cheikh Fayçal Traoré, représentant pays de Interpeace, Laafia weltaré est une initiative dont le but est de soutenir le Burkina Faso dans la structuration de sa réponse à la crise sécuritaire et plus particulièrement à la restauration de la cohésion sociale et du vivre ensemble entre les communautés. Les principales cibles du projet sont les ex-combattants (anciennes forces de défense et de sécurité, anciens VDP, anciens combattants des groupes armées) et leurs familles, les personnes déplacées internes et les communautés hôtes.

Plusieurs actions sont prévues dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Il s'agit notamment de la production d'un rapport sur l'impact de la crise sécuritaire sur la santé mentale, de la réalisation d'un film intitulé « Mon histoire » qui va traiter de l'impact des conflits communautaires sur la santé mentale, du renforcement des capacités des praticiens de la santé mentale ainsi que du développement d'outils de prise en charge des cibles du projet. Soixante personnes seront choisies parmi les cibles, pour expérimenter les outils de prise en charge qui seront développés.

Dr Palamanga Ouoba, représentant du ministre de l'action humanitaire

Le représentant du ministre de l'action humanitaire, Dr Palamanga Ouoba, tout en reconnaissant la pertinence du présent projet, a surtout salué le choix de la zone d'intervention et des publics cibles. « La région des Cascades enregistre une incursion des groupes armés, une recrudescence des tensions intra et intercommunautaires et une stigmatisation très prégnante dans les zones affectées. Cette situation induit d'importants impacts négatifs dans la vie des populations, aussi bien celle des déplacés internes que les populations hôtes, et les personnes affectées par le conflit dont les FDS, les VDP et les groupes d'autodéfense ». Dr Palamanga Ouoba, apprécie également le choix fait par Interpeace de se pencher à travers Laafia weltaré, sur la prise en charge psychologique et psychosociale des personnes touchées par la crise, car c'est un aspect bien souvent négligé.

Maria Sargren, ambassadrice de Suède au Burkina Faso

Laafia weltaré bénéficie de l'appui financier de l'ambassade de Suède à hauteur d'un peu plus de 585 millions de FCFA. C'est conscient des enjeux de la santé mentale dans le contexte actuel marqué par la crise sécuritaire, que la Suède apporte son accompagnement financier au projet, a fait savoir Maria Sargren, ambassadrice de Suède au Burkina Faso.

Photo de famille

A terme, Laafia weltaré devrait permettre que les stratégies, les plans et actions des différents acteurs intervenant auprès des communautés touchées par la crise sécuritaire, intègrent la santé mentale, le soutien psychosocial et le développement des moyens de subsistance dans le cadre d'une approche holistique de consolidation de la paix.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
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Burkina : Le projet Smart vacances pour inciter les jeunes à s'intéresser à la technologie et aux géosciences

Thu, 20/07/2023 - 18:07

Dans le souci d'inciter les élèves et les étudiants à s'intéresser à la technologie et à la science, Larissa Nikièma a lancé ce jeudi 20 juillet 2023 à Ouagadougou, la première édition de Smart vacances en géosciences et technologies. L'événement se déroule du 20 au 23 juillet.

Le projet Smart vacances vise à soutenir l'éducation, la formation des adolescents et des jeunes à travers des ateliers de formations et d'échanges innovants et interdisciplinaires sur les géosciences et les technologies pour améliorer leurs compétences et leur faciliter l'entrée dans le monde universitaire et professionnel.

Le projet de Smart vacances est un événement extrascolaire et universitaire
organisé en faveur des adolescents et des jeunes des filières scientifiques et techniques dont l'âge est compris entre 12 et 23 ans. Mille jeunes sont attendus à cet événement.

Les objectifs sont, entre autres, de renforcer les connaissances et les capacités des jeunes dans le domaine des géosciences, des technologies et de l'environnement ; d'initier les jeunes à l'expérimentation avec le concours d'entreprises locales déjà positionnées sur le marché ; de stimuler l'esprit d'initiative et d'entrepreneuriat avec l'assistance et le partage d'expériences entre des jeunes entrepreneurs et les apprenants. Et aussi d'inciter à la diversification et la modernisation dans l'enseignement scientifique et technique.

Larissa Nikiéma, experte senior en géologie et mine et promotrice de Smart vacances en géosciences et technologies

Selon l'experte senior en géologie et mine et promotrice de Smart vacances en géosciences et technologies, Larissa Nikièma cet événement veut permettre aux élèves et aux étudiants de s'intéresser à la technologie et à la science. Ce qui va leur permettre de participer au développement. Pour elle, la technologie et la science étant des métiers d'avenir, il est nécessaire d'inciter les jeunes à s'y intéresser car elles sont la base du développement.

Pendant ces trois jours, les jeunes auront des échanges avec les experts en technologies et en sciences. Ils seront initiés à l'usage d'appareils tels les drones et autres.

Larissa Nikièma estime qu'au Burkina, le domaine des géosciences et technologies n'est pas suffisamment exploré. « Au Burkina le domaine de la technologie et de la science n'est pas beaucoup exploré. Nous avons choisi les jeunes parce que c'est la tranche qui a urgemment besoin de formation. Sinon, globalement, c'est un domaine qui n'est pas connu. Cette activité, qui permet de vulgariser le grand domaine des géosciences et la technologie, vient en renfort. C'est un ensemble profitable aux jeunes », a indiqué la promotrice.

Pour elle, le développement durable c'est avec les jeunes. D'où la nécessité de former les jeunes dans le domaine des géosciences et technologies.

La représentante du président de la chambre des mines et parain de l'activité, Lydie Ouédraogo

La représentante du président de la Chambre des mines et parrain de l'évènement, Lydie Ouédraogo, a indiqué que l'activité touche à l'éducation. Or l'éducation est un axe majeur du développement. C'est ce qui a motivé le président de la Chambre des mines à associer son image à cette activité. « Le domaine des géosciences et technologies n'est pas encore assez vulgarisé et très connu au Burkina Faso. Au niveau des industries minières, ce sont des moyens qui sont utilisés au niveau des mets industriels. Les drones et les GPS sont les moyens que nous utilisons sur pas mal de mines industrielles pour collecter des données. Nous pensons qu'il est bon que la jeunesse puisse être familier à ces moyens », a laissé entendre madame Ouédraogo.

Elle pense que Smart vacances est un bon projet pour les jeunes, parce qu'ils vont apprendre quelque chose qui leur sera utile.

Rama Diallo
Lefaso.net

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