Sans surprise, le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango est qualifié pour la finale du triple saut aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Dès le premier essai, il a réalisé un bond de 17,16 m et valide la qualification. Il fallait réaliser un saut de 17,10m pour obtenir le ticket qualificatif pour la finale du triple saut masculin.
Lefaso.net
Depuis quelques temps la nouvelle tendance de la jeunesse s'oriente vers la cigarette électronique. Dans plusieurs pays du monde les jeunes s'adonnent à cette pratique qui, même si elle donne l'impression d'être meilleure que la cigarette, est néfaste. Au Burkina Faso, Imelda Sawadogo du lycée Bogodogo de Ouagadougou s'inquiète des dangers de cette consommation pour ses camarades. C'est à travers un cri de cœur qu'elle espère attirer l'attention de tous sur ce phénomène dangereux en expansion.
75 pays selon l'OMS n'ont pas encore pris de décisions claires interdisant la consommation et la vente des cigarettes électroniques. Pour certaines personnes, la cigarette électronique devrait aider les fumeurs ayant décidé d'arrêter la cigarette. Malheureusement, ce n'est pas le cas puisque depuis son apparition, elle est devenue le passe-temps favori des jeunes. Pourtant, la consommation du tabac et plus précisément, l'utilisation des cigarettes électroniques chez les jeunes, est un vrai danger. La consommation de cigarette électronique est un lion dans la peau d'un agneau.
A longueur de journée, certains adolescents et jeunes se tuent à petit feu en inspirant cette nicotine. Ils ignorent sans doute les conséquences alarmantes que les cigarettes électroniques peuvent produire. Dans les établissements d'enseignement, les élèves ne se gênent plus d'apporter leurs cigarettes électroniques, encore appelées vaporisateurs. Ils se font des vidéos et n'ont aucune crainte de les poster sur les réseaux sociaux. Quoi de plus normal puisqu'ils n'existent pas de lois concrètes interdisant leur utilisation.
Les jeunes doivent participer activement au développement de leur pays et pour le faire, ils doivent être en bonne santé. Il est donc nécessaire et primordial de leur apprendre dès leur milieu familial qu'ils sont un piler important par lequel passe forcément le développement des pays, surtout ceux en développement. Il appartient donc aux parents d'apprendre à chaque enfant que tout ne se copie pas sur l'internet. Devenus aujourd'hui plus qu'une tendance, les vaporisateurs rendent les jeunes accrocs. Il est pratiquement impossible pour de nombreux jeunes de passer une journée entière sans utiliser leurs cigarettes électroniques. Elles sont faciles à emporter et tout cela est fait sans doute pour les détruire.
Les adultes devraient être beaucoup plus engagés dans cette lutte contre la consommation du tabac chez les jeunes. Malheureusement les adultes se trouvent être aussi de grands consommateurs de cigarettes. Dans les rues, force est de constater avec désolation des adultes qui détiennent des cigarettes électroniques en main et qui les consomment sans aucune vergogne. Ce n'est pas un exemple pour les jeunes. La cigarette électronique est maintenant la nouvelle épidémie. Elle est en train de toucher toutes les couches de notre société. Disponibles en de multitudes aromes et parfums, c'est ainsi qu'elle cache le mal et se propage. On pourrait aussi accuser les réseaux sociaux car c'est par ces derniers que plusieurs personnes découvrent les circuits de vente de cigarettes électroniques.
Certains jeunes sont quand mêmes conscients des conséquences grave que la cigarette électronique pourrait causer à l'avenir. “Je puff depuis deux ans. Oui, il y a des conséquences au niveau de la respiration et même du cerveau” a confié un consommateur de cigarette électronique, élève dans un lycée de Ouagadougou. Ces cigarettes électroniques coûtent largement plus chères que les cigarettes ordinaires et sont aussi une porte d'entrée vers la consommation de cigarettes ordinaires une fois que les moyens font défaut. “Lorsque j'ai commencé la cigarette électronique, à un moment, précisément pendant les vacances, je n'arrivais pas à m'en procurer. Comme je souffrais du manque, j'ai donc décidé de prendre les cigarettes simple” confesse un autre jeune lycéen de la capitale burkinabè, qui est aussi victime de ce mal. Malgré tout, certains luttent toujours pour arrêter la cigarette électronique. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Océane Imelda Pingwendé Sawadogo
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il sera mort » Jean 11 : 25
La grande famille GUELBEOGO à Koukin, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Côte d'Ivoire, Gabon, France et Etats Unis.
La grande famille SAWADOGO à Sakoumba, Guimba, Guipa, Téma-Bokin et à Ouagadougou.
Les familles alliées BIGTOGO, SOMLARE, OUEDRAOGO, SAWADOGO, DIANDA à Koukin, Garga, Mouni, Boussé, Tinm-Naoré, Boulkon et Ouagadougou
Sa majesté le Naaba Sanem, chef de Koukin, les vieux GUELBEOGO Boukaré et GUELBEOGO Simandé à Yalga/Koukin, GUELBEOGO Salam à Bobo Dioulasso, GUELBEOGO Saïdou à Ouagadougou, GUELBEOGO Moussa à Bobo Dioulasso, Imam GUELBEOGO Halidou et GUELBEOGO David à Ouagadougou.
Le Pasteur Etienne W. SAWADOGO à Ouagadougou, le Pasteur Joseph TAPSOBA à la retraite à Ouagadougou, le Pasteur Philémon BIGTOGO à Mouni, le Pasteur Philémon ILBOUDO à Koukin et l'ensemble du corps ecclésiastique de la région de Boussé.
Les enfants : Jean Pierre N. GUIELBEOGO à Ouagadougou, GUELBEOGO Kimsé Angèle à Ouagadougou, GUELBEOGO Kimbila à Lourbokin, GUELBEOGO Gueswendé, GUELBEOGO Wendinyidé et GUELBEOGO Madeleine à Ouagadougou.
Les petits enfants : Barnabé à Libreville au Gabon, Wendemi Etienne, Hélène, Guetéwindé Florent, Justine, Brigitte, Emilienne, Alice, Salif, Adama, Edmond, Ali, Issouf, Rahim, Alliance, Syntiche, Aristide, Armel, Jemima Nathanaël, Othniel, Ezéchiel et leurs frères et sœurs.
Informent le corps de Christ, parents, collègues, amis et connaissances de la promotion céleste de leur épouse, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère Mme GUELBEOGO née SAWADOGO Yandé survenue le 06 Août 2024 à l'hôpital Paul VI à l'âge de 105 ans.
L'inhumation est prévue pour le Samedi 10 Août 2024 selon le chronogramme suivant :
* 06h00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo
* 7h00 : Prière à l'église des Assemblées de Dieu El-Shaddaï de Rimkièta
* 08h00 : départ pour le village de Koukin
* 10h00 : Arrivée à Koukin et exposition du corps à domicile.
* 11h : inhumation
Union Générale des Etudiants Burkinabé (UGEB)
Association Nationale des Etudiants Burkinabé (ANEB)
Section de Dédougou
Dédougou, le 07 août 2024
Dans la matinée du jeudi 1er août 2024, l'UDOC a été investi par une armada de CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) qui n'a pas tardé avec zèle à gazer les étudiants. Le bilan de cette barbarie fait état de trois (03) étudiants blessés et trois autres arrêtés qui seront libérés par la suite. Comment sommes-nous arrivés à cette situation ?
Tout est parti du fameux projet du ministère de l'enseignement supérieur de résorber le retard dans les universités publiques. En déclinant cette stratégie inique de résorption, il a été imposé la confiscation des deux mois de vacances. Or, depuis le début de l'année académique 2023-2024, les étudiants de l'UDOC ont consenti à leur corps défendant de nombreux sacrifices pour rattraper le retard. A cet effet, les cours ont été programmés du lundi au dimanche, de 7h à 21h, les jours fériés et même pendant les congés. Pour autant le retard n'a pas été résorbé. Une preuve que les causes du retard sont à rechercher ailleurs notamment dans l'application aventuriste du système LMD, le manque d'enseignants et d'infrastructures, etc.
Les étudiants de l'UDOC ayant eu vent de ce projet auquel ils n'adhèrent pas ont interrogé la présidence de l'université sur la confiscation de leur vacance. En réponse, le Président de l'UDOC disait qu'il s'agissait d'une rumeur et promettait de discuter éventuellement avec les représentants des étudiants en cas de possibilité de cours. A la surprise générale des étudiants, une note signée par le Vice-président chargé des Enseignements et de l'innovation pédagogique, a été publiée annonçant les cours pendant les vacances sans aucune concertation préalable avec les représentants des étudiants.
Mieux, le 31 juillet, le président de l'université a entrepris une campagne d'intimidation à travers des passages dans les promotions de licence 3 en Sciences biologiques (SB) et en Lettres modernes (LM) pour obliger les étudiants d'accepter les cours pendant les vacances. En réaction à cette campagne, le 1er août, les étudiants ont observé un mouvement d'humeur pour dénoncer la confiscation de leurs vacances. Et c'est depuis lors que l'université est prise en otage par un nombre impressionnant de cargos de CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité), qui affirment avoir reçu carte blanche de nos autorités universitaires pour mater les étudiants.
En plus des intimidations et en complicité avec certains étudiants indics et fantoches, la présidence a procédé à des convocations individuelles d'étudiants. Parallèlement, des menaces d'enlèvement sont proférées à l'endroit des responsables de notre organisation, une liste dont figure le président de l'ANEB/Dédougou aurait été dressée à cet effet. Le samedi 3 août, de connivence avec des délégués de la promotion de SB P21, une rencontre de la promotion a été convoquée à l'ancien site avec pour motif, la réévaluation de la situation suite aux événements précédents. Cette rencontre a permis au président de l'université de faire une descente musclée pour intimider une fois de plus les étudiants.
Cependant, la promotion de SB L2 P22 qui souhaitait organiser également une rencontre le même jour à l'ancien site, s'est vu refuser l'accès du site de l'université, les contraignant à tenir leur réunion à un autre endroit dans la ville. Lors de cette rencontre, un élément de la CRS en uniforme a débarqué et filmé les visages de certains étudiants présents. Est-il bon de rappeler que cette imposition des cours se tient à un moment où les étudiants doivent préparer la composition des concours de la fonction publique.
L'analyse du comportement des autorités et les mesures proposées pour la résorption des retards montrent que le projet est loin de normaliser les années académiques. Tous les universitaires sérieux et honnêtes sont conscients que derrière cette mesure se cache une volonté réelle de chasser les étudiants de l'université. Il est illusoire de vouloir rattraper le retard en faisant fi de ses causes.
Dans le fond, il s'agit d'une mesure sournoise pour satisfaire les institutions impérialistes de Bretton Woods que sont la Banque Mondiale et le FMI. Elles qui n'ont jamais fait mystère de leur plan de chasser en masse les étudiants de nos universités publiques depuis l'imposition des Programmes d'ajustements structurels (PAS) dans les années 1990. Au regard de la mise en œuvre de ces politiques liées aux PAS notre université souffre par exemple d'un manque criard d'infrastructures (citée universitaire, amphithéâtre, etc.).
Ainsi, l'UDOC manque de salles pour réaliser les activités académiques au point qu'on retrouve des groupes de travaux dirigés (TD) de plus 800 étudiants. C'est pourquoi il est bon de comprendre l'attitude du président de l'UDOC, Abdouramane GUIRO qui n'est qu'un instrument pour les plus hautes autorités politiques qui se bat pour maintenir sa place au prix de la répression et de l'avenir des étudiants.
Nous tenons à féliciter les promotions et les camarades, qui, malgré l'arbitraire, tiennent sur des positions de lutte. Il est inadmissible d'accepter la confiscation de nos vacances pour soit disant résorber le retard pendant que l'administration de l'UFR-LSH par exemple est dans l'incapacité depuis cinq (05) mois de délivrer des relevés de notes aux étudiants et finaliser des listes définitives des promotions.
L'ANEB/Dédougou condamne la violation des franchises et libertés académiques et la répression des étudiants par les autorités universitaires avec en tête le désormais tristement célèbre Abdouramane GUIRO, il répondra de cet acte tôt ou tard. Elle dénonce le zèle de certains éléments des FDS qui ont trouvé dans la répression des étudiants aux mains nues l'occasion pour bander leurs muscles qui auraient été plus utiles face aux terroristes qui sèment la horde et la désolation à quelques kilomètres de la ville de Dédougou. Quant aux étudiants fantoches, indics qui ont pris position pour le camp des autorités au détriment de leurs intérêts d'étudiants et ceux de leurs camarades, ils seront dénoncés publiquement et rendront compte de leur traîtrise à leurs camarades au moment opportun.
Le Comité Exécutif invite les étudiants à poursuivre la résistance en refusant de faire les cours pendant les vacances. Il appelle à la solidarité à l'endroit des camarades blessés et leur souhaite prompt rétablissement.
Vive l'UGEB !
Vive l'ANEB Dédougou !
Pain et liberté pour le Peuple.
Le Comité Exécutif
Ouagadougou abrite du 7 au 9 août 2024, l'atelier de formation du Forum des administrations fiscales ouest-africaines (FAFOA) sous le thème « Promotion de la santé et durabilité de la mobilisation des recettes intérieures au moyen des taxes sur la santé en Afrique de l'Ouest ». Cet atelier est une occasion de partage d'expérience des administrations fiscales ouest-africaines sur les mécanismes de taxation des produits nocifs pour la santé.
Ils viennent de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest pour prendre part à cet atelier du Forum des administrations fiscales ouest-africaines (FAFOA). Cette rencontre, selon Saïdou Diallo, conseiller technique du ministre de l'économie et des finances, sera l'occasion pour les administrations fiscales, d'explorer les avantages potentiels des taxes sur la santé, de partager les meilleures pratiques et de développer des stratégies efficaces pour leur mise en œuvre.
Les participants bénéficieront de partage d'expérience sur la taxation des produits nocifs pour la santé.M. Diallo souligne que les taxes sur la santé concernent les produits nocifs tels que l'alcool, les émissions de dioxyde de carbone, le tabac, etc. Collecter des taxes sur ces produits, permet selon le conseiller technique, de non seulement protéger la santé des populations, mais également de disposer de ressources pour financer le développement. « Ces taxes se sont révélées être un outil puissant non seulement pour la mobilisation des ressources publiques, mais également pour l'amélioration de la santé publique et de la protection de notre environnement. A travers ces taxes, nous pouvons simultanément répondre à des préoccupations de santé publique, réduire notre empreinte écologique et fournir une source de revenus fiable pour nos gouvernements afin de financer les chantiers de développement », a-t-il laissé entendre.
Saïdou Diallo, conseiller technique du ministre de l'économie et des finances souligne que les taxes sur la santé concernent les produits nocifs tels que l'alcool, les émissions de dioxyde de carbone, le tabac, etc.Babatunde Oladapo, secrétaire exécutif du FAFOA souligne que la plupart des pays ouest-africains dépense moins de 10% de leur budget pour la santé. Dans certains pays, le budget alloué à la santé ne dépasserait pas 4%. Une situation qui selon M. Oladapo peut s'expliquer par la difficulté à mobiliser des ressources. Collecter des taxes sur la santé, peut s'avérer donc une solution, tout en contribuant à améliorer la santé des populations. Il souligne en effet, qu'au Nigéria, les taxes sur les boissons gazeuses, en plus de fournir des ressources au pays, ont un impact certain sur la santé des populations.
Photo de familleEt en Afrique du sud, l'augmentation de la taxe sur la cigarette a réduit de 10% la consommation de tabac dans le pays, selon le secrétaire exécutif du FAFOA soulignant que l'OMS recommande que 60% du prix du tabac soit des taxes. « La fiscalité sur la santé est d'un avantage certain pour les économies de l'Afrique de l'Ouest. Dans la situation actuelle, nous sommes loin des objectifs que nous avions envisagés. On devra continuer à faire des efforts pour aller plus loin et collecter des ressources substantielles sur les produits nocifs à la santé tel que l'alcool, etc. », a indiqué M. Oladapo.
Il formule le vœu, qu'au sortir de cet atelier, qui se veut une occasion d'apprentissage et de partage d'expérience, les participants de retour chez eux, fassent usage des compétences acquises pour améliorer la collecte de taxes sur la santé.
Justine Bonkoungou
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Pour permettre aux Burkinabè vivant à l'étranger, notamment en Europe, de bénéficier de logements décents chez eux au Burkina, la Société Ilboudo immobilière et foncière (SIIF) a lancé les travaux de construction du « Village de rêves », le samedi 3 août 2024. Il s'agit de la construction de 600 logements à Goghin, commune rurale de Saaba. C'est le ministre en charge de l'urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat, Mikaïlou Sidibé, qui a procédé à la pose de la première pierre.
Pour le directeur général de la Société Ilboudo immobilière et foncière (SIIF), Rasmané Ilboudo, c'est un rêve et une vision en passe de devenir réalité après 15 ans de maturation. Les 600 logements devant sortir de terre devraient, au terme du projet, pouvoir loger au moins 12 000 personnes.
« C'est un projet très important qui cadre bien avec la vision du gouvernement », ministre Mikaïlou Sidibé« Cet espace va réunir au bas mot 12 000 ménages dans cinq ans. C'est ça le grand rêve. La cité est appelée cité communale, et à l'intérieur de la cité communale, on a déjà la diaspora burkinabè vivant en Europe », se réjouit d'avance M. Ilboudo. Il précise qu'initialement, le projet s'étend sur 320 hectares subdivisés en deux zones. « La première zone, c'est 200 hectares, là où ceux qui ont cédé leur site sont dédommagés. La superficie là où nous sommes arrêtés, c'est une superficie qui s'étend sur 120 hectares, sera érigée la cité communale », a annoncé Rasmané Ilboudo.
Pour le directeur général de la SIIF, Rasmané Ilboudo, c'est un rêve et une vision en passe de devenir réalité« Il y a ce qu'on appelle F3, deux chambres plus salon en termes simples. Il y a ces bâtiments que nous allons ériger ici en mode économique, bien faits avec des commodités de la derrière génération. Ensuite, il y a les F4, c'est-à-dire trois chambres plus salon, en économique et en standing. Il y aura aussi des duplex, un rez-de-chaussée plus hauteur. La grande innovation réservée pour ce site, ce sont les HLM (habitations à loyers modérés). Un bâtiment « qui va prendre en bas et en hauteur, des appartements », a-t-il révélé.
Pour Rachid Bancé, cette cité permettra aux Burkinabè de la diaspora de disposer d'un toit au bercailCe projet immobilier est porté par l'association « Village de rêve », dont le président Rachid Bancé, réside en Italie. Créée en 2018, l'association regroupe en son sein des étudiants, des retraités, des travailleurs… Elle a pour ambition d'offrir des logements décents et des opportunités d'investissements structurants aux Burkinabè vivant en Europe et qui souhaitent investir au pays. Pour Rachid Bancé, cette cité permettra aux Burkinabè de la diaspora de disposer d'un toit au bercail et sera aussi bénéfique pour l'économie locale. « Ce projet que nous lançons, ce jour 3 août 2024, permettra à terme à 600 ménages burkinabè de la diaspora de disposer de logements décents, dans la commune de Saaba et de contribuer significativement à l'accroissement de l'économie locale à travers le paiement des taxes et impôts, les investissements structurants et les échanges sociaux », dit-il. Rachid Bancé espère l'accompagnement des autorités politiques et administratives afin de permettre aux Burkinabè de la diaspora de mieux accompagner leur pays.
Les 600 logements devraient pouvoir loger 12 000 personnesLe projet est soutenu par la commune de Saaba et supervisé par le ministère en charge de l'habitat. Le ministre de l'urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat, Mikaïlou Sidibé, était présent à la cérémonie de lancement. M. Sidibé a dit tout le bien qu'il pensait de cette initiative. « C'est un projet très important qui cadre bien avec la vision du gouvernement. Nous avons, dans un premier temps, assaini le secteur de la promotion immobilière au Burkina Faso pour le recentrer autour de la production de logements et en prônant la densification, c'est-à-dire la construction en hauteur, pour limiter l'étalement urbain. Ce projet que nous avons lancé aujourd'hui cadre bien avec cette vision-là. Non seulement il y a des villas pavillonnaires mais également des immeubles en hauteur qui sont prévus. Au niveau du ministère, nous sommes très engagés à accompagner ce projet qui entre dans le cadre de notre programme de production de 50 000 logements dans les cinq prochaines années », a-t-il confié. Il a dit la disponibilité des autorités à accompagner la commune de Saaba et les autres communes qui vont initier des programmes cadrant avec la vision du gouvernement.
Lefaso.net
Les missions de formation des membres des conseils d'administration des sociétés d'États, des établissements publics de prévoyance sociale et des sociétés mixtes à participation majoritaire de l'État à l'extérieur du pays sont désormais interdites, sauf dérogation expresse du Premier ministre.
Ainsi en à décidé le Premier ministre dans une note en date du 7 août 2024. Ceci pour réduire le train de vie de l'État car ces missions de formations étaient organisées de façon récurrente, selon la note.
Lefaso.net
Communiqué
Dans le cadre du renforcement des capacités des membres des Conseils d'Administration des Sociétés d'Etat, des Etablissements Publics de Prévoyance Sociale et des Sociétés d'Economie Mixte à participation majoritaire de l'Etat, il m'a été donné de constater des missions de formation à l'extérieur du pays organisées
de manière récurrente.
A cet effet et conformément aux orientations du Gouvernement relatives à la réduction du train de vie de l'Etat, je porte à votre connaissance que les missions de formation des membres des Conseils d'Administration des structures concernées à l'extérieur du pays sont désormais interdites, sauf dérogation expresse du Premier ministre.
Aussi, je vous invite au respect strict des orientations du Gouvernement et à recourir à l'expertise interne et aux services compétents de l'Etat dans le cadre de la réalisation des sessions de formations au profit des membres des Conseils d'Administration de vos structures.
J'attache du prix au respect des termes de la présente circulaire et tout contrevenant s'expose à des sanctions.
Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla
Premier ministre
Etienne Bamogo, alias Bam'ss Grace est un gendarme de profession, artiste musicien par passion. Après avoir survécu à une attaque un certain 16/02/2023, à Partiaga, dans la région de l'Est, le soldat prête sa voix pour rendre hommage à tous les FDS et VDP tombés sur les champs de batailles. Aux « immortels » tombés à ses cotés à Partiaga, il promet que leur sacrifice ne sera pas vain. Dans son album de huit titres baptisé « Plus que vainqueur », Bam'ss Grace véhicule un message de consolation et d'espoir.
Lefaso.net : Pourquoi Bam'ss Grace comme nom d'artiste ?
Bonjour. Je m'appelle Etienne Bamogo. Bam'ss c'est diminutif de mon nom de famille et Grace, que je préfère qu'on lice en anglais, c'est la grâce en français. Je fais allusion à la grâce de Dieu qui nous permet de vivre.
Quels sont les messages que Bam'ss Grace véhicules dans ses chansons ?
Déjà, je dis merci à Lefaso.net pour l'accueil. Merci à toute son administration. Que la grâce de Dieu, qui surpasse toute chose, soit le partage de tout un chacun. Et surtout que Dieu étendent vos limites. Je dis aussi merci à ma hiérarchie qui me permet d'être dans vos locaux, grâce à ces autorisations. Je dis également merci à la culture à travers les hommes et femmes qui la font. Bam's Grace a commencé la musique juste après sa formation. J'ai sorti mon album et dans cet opus, je véhicule ce message de consolation, d'espoir, de réconfort envers mes collègues, les veuves, etc.
Pourquoi avez-vous décidé de vous investir dans la musique malgré le fait que vous soyez un FDS ?
Je suis né d'une famille de musiciens. Mes frères et mes sœurs sont des chantres. Ma vocation est venue comme ça. C'est pourquoi, juste après ma formation, j'ai usé de mon talent, ma vocation, pour utiliser ma voix pour consoler, soulagé et guérir.
Parlez-nous de l'attaque de Partiaga le 16 février 2024 dont vous avez été un témoin privilégié ?
Le 16 février 2024 est un jour qui reste inoubliable. J'étais dans une zone nommée Partiaga, dans l'Est du pays. On a vécu des expériences qu'on ne peut pas relater ici. L'expérience, d'après un l'adage, se vit et ne se raconte pas. Ce n'était vraiment pas la joie. Mais Dieu nous a permis de vivre. On a perdu des proches, des amis, des collègues. Nous qui avons survécu, nous sommes là pour apporter notre soutien à ces femmes et enfants de soldats qui sont restés sur les champs de batailles.
Quel est le message contenu dans le titre « Plus fort que la peur » dont le clip vient de sortir ?
Nous avons lancé notre album à travers la dédicace le 26 juin 2023 au Mess des officiers. La chaine de commandement de la gendarmerie était présente, de même que le ministre en charge de la culture. Juste après avoir écouté les titres, le ministre était ému et nous a accordé la réalisation de deux clips. Nous avons choisi donc de cliper « Plus fort que la peur » pour essayer relater nos vécus et nos expériences sur le terrain. Afin que de galvaniser nos frères sur les différents champs de bataille. Parce qu'il y a des moments où ce n'est vraiment pas facile. Beaucoup perdent le moral. Mais par nos voix, la chanson, on peut aussi contribuer à les remotiver.
Un deuxième album de 12 titres est presque prêt, selon l'artisteLefaso.net : Dans cette chanson, vous parlez aussi aux soldats blessés sur les théâtres d'Operations ?
Le clip dit aussi aux soldats rendu inoperationnel de fait de blessure, que ce n'est pas encore fini. Même dans ta blessure, tu peux toujours donner ta contribution à l'effort de paix ou à la reconquête du territoire national. Vous savez, quelqu'un qui a une jambe ou une main empotée qui se sent abandonner, peut avoir des remords et tout ce qui va avec. A ces derniers, on leur dit, ce n'est pas encore fini, essuie tes larmes. La victoire n'est plus loin.
Lefaso.net : C'est une carrière musicale qui vient d'être lancée ou c'est juste pour rendre hommage à tes collègues FDS ?
En plus d'encourager les soldats, c'est aussi ma carrière musicale que j'ai lancé avec mon premier album. Je profite vous informer qu'on a déjà finalisé un album de 12 titres. On a aussi un autre clip du premier album qu'on va réaliser. On a ferme conviction d'y parvenir.
Lefaso.net : Quelle est la suite pour Bam'ss Grace ?
La suite, c'est de ne pas abandonner. On compte faire des tournées dans les provinces du Burkina Faso, dans les pays voisins et pourquoi pas à l'extérieur, pour véhiculer le message. Puisqu'en plus du message d'encouragement, il y a d'autres messages que je transmets et qui pourraient intéresser tout le monde. On va s'accrocher aux anciens pour pouvoir aller loin.
Lefaso.net : Cela n'entravera pas votre mission première ?
Toute suite j'ai dit que je suis là grâce à ma hiérarchie. Parce que ma profession prime sur ma passion. Je pense que pour pouvoir réaliser mes projets dans le cadre de ma passion, qui est la musique, on va toujours demander des autorisations. Je ne pense pas que cela va jouer sur mon métier qui est la priorité.
Lefaso.net : Est-ce qu'il y a des collaborations en vue avec les autres artistes qui sont dans les rangs ?
Oui bien sûr. J'ai des collaborations avec des acteurs, des doyens de la musique qui sont des FDS comme les Kezi, les Whé-wé, les Privat, etc. On a prévu une collaboration de clip ensemble. Parce qu'un l'adage dit que seul on est faible et ensemble on est plus fort.
Lefaso.net : Un dernier mot ou un appel à lancer ?
Je lance un appel à toute la population du Burkina Faso de collaborer avec les FDS, de collaborer avec le gouvernement, afin qu'ensemble, cette paix que l'on recherche tous, soit de retour. Car la paix c'est le bonheur de tous. Avec ce gouvernement, beaucoup de défis sont relevés. Je demande seulement une cohésion pour pouvoir mener à bien toutes les activités. Je dis encore merci à Lefaso.net pour m'avoir reçu.
Interview réalisée par Obissa Juste Mien
Lefaso.net
L'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL/BF), dans une déclaration rendue publique, ce 6 août 2024, réitère son soutien à l'équipe de Target Malaria. Elle demande également à la population d'en faire autant en faisant confiance aux travaux de Target Malaria.
(Ouagadougou, 07 août 2024). Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO est arrivé, ce mercredi matin à Ouagadougou, pour une visite de travail et d'amitié.
Il a été accueilli à sa descente d'avion par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Après les honneurs militaires et un tête-à-tête entre les deux Hommes d'Etat au salon d'honneur de l'aéroport international de Ouagadougou, le cortège a mis le cap sur le palais présidentiel de Koulouba.
Les deux Chefs d'Etat auront une séance de travail élargie à leurs délégations, suivie d'un huis-clos entre les Présidents TRAORE et BIO. Ils passeront en revue plusieurs questions d'intérêt commun liées à l'unité africaine et à la situation internationale.
La visite sera aussi une occasion pour les deux Chefs d'Etat d'échanger autour des axes de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République de Sierra Leone.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Pour la rentrée de septembre 2024, l'Institut 2iE met en route son parcours de formation d'ingénieur en informatique, intelligence artificielle et applications pour répondre aux défis en matière d'offre de solutions et innovations technologiques pour les entreprises, les collectivités et les Etats du continent africain.
L'objectif est de former des Ingénieurs en Informatique, Intelligence artificielle et applications qui seront des cadres de haut niveau (bac+5). Le parcours permettra aux apprenants d'acquérir l'ensemble des compétences de base communes aux métiers du numérique et permettra de répondre aux besoins du monde socioprofessionnel en ingénieurs 2iE dotés de compétences spécifiques en Intelligence Artificielle et ses applications dans des secteurs clés du développement socio-économique de l'Afrique :
Intelligence Artificielle et Data Science pour l'Innovation, Intelligence Artificielle et Cybersécurité/ Cyberdéfense (et maintenance des systèmes), Intelligence Artificielle et Ingénierie des Applications Mobiles, des objets connectés et Systèmes Embarqués, Intelligence Artificielle et Architecture de Big Data et Analytics pour la Prise de Décision stratégique, Intelligence Artificielle et Technologies Blockchain pour les FinTech, Intelligence Artificielle et Ingénierie des Smart Cities & Smart Tech..
CONDITIONS D'ADMISSION
Cette formation est ouverte aux étudiants et aux professionnels titulaires d'un des diplômes ci-dessous :
• Baccalauréat scientifique ou technique (parcours en 5 ans)
• Attestation de validation de 02 années de classes préparatoires aux grandes écoles (Parcours en 3 ans)
• Licence en Informatique et/ou Mathématiques, Sciences de Technologies et Sciences de l'ingénieur avec de solides connaissances en mathématiques, algorithmique et programmation (Parcours en 3 ans).
ORGANISATION DES ETUDES
La formation se déroule en présentiel à 2iE. Elle est organisée en deux cycles :
• Cycle préparatoire : Le cycle préparatoire d'une durée de deux années (L1 et L2) initie les étudiants aux fondamentaux de base en mathématiques, en sciences physiques et chimiques, en informatique, en humanités nécessaires à l'acquisition d'une solide culture scientifique et technique ainsi que des méthodes d'apprentissage indispensables à la formation d'ingénieur.
• Cycle d'ingénieur avec grade de Master d'une durée de 3 années (L3, M1 et M2) permet aux étudiants d'acquérir les compétences de l'ingénieur 2iE en informatique, intelligence artificielle et ses applications
COMPETENCES COMMUNES DE BASE ET DEBOUCHES ASSOCIES
A l'issue de sa formation, en situation professionnelle, tout ingénieur 2iE en Informatique, Intelligence Artificielle et Applications devra être capable de :
• Résoudre des problèmes complexes et créer de la valeur de manière éthique et responsable
• S'adapter et se perfectionner dans un environnement international et évolutif
• Piloter des projets et des activités et manager en leader transformationnel
• Développer des logiciels : concepts de base approfondis en programmation, algorithmique et structures de données, et sécurité informatique.
• Concevoir et développer des applications web modernes : intégrant les concepts avancés en IA, en machine learning, en gestion et traitement des Big Data.
• Concevoir et optimiser des applications mobiles et des systèmes Big Data : techniques avancées de Data Science et d'Analytics, de développement mobile, et d'entrepreneuriat digital.
• Développer des applications utilisant l'IA générative, les systèmes d'information géographiques, le cloud computing et la gestion de projets informatiques, et tout en respectant les réglementations éthiques et légales.
DEBOUCHES
Les débouchés communs à tous les ingénieurs en Informatique, IA et applications quel que soit leurs spécialités sont : Développeur d'Applications (Web/Mobile/Desktop), Administrateur de Bases de Données, Ingénieur IT, Analyst (Big Data, Machine Learning), Consultant en Transformation Digitale, AI Engineer, Spécialiste en Cloud Computing, Chef de Projet IT, Consultant SIG, Expert / consultant en Éthique et Réglementation Technologique, Recherche & Développement : Ingénieur de recherche
COMPETENCES, DEBOUCHES DES INGENIEURS EN INFORMATIQUE, IA ET APPLICATIONS SELON LES SPECIALITES/OPTIONS
En dernière année de formation, les étudiants peuvent choisir l'une des options suivantes :
• Intelligence Artificielle et Data Science pour l'Innovation
• Intelligence Artificielle, Cybersécurité et Cyberdéfense (et maintenance des systèmes)
• Intelligence Artificielle, Ingénierie des Applications Mobiles, des objets connectés et Systèmes Embarqués
• Intelligence Artificielle, Architecture de Big Data et Analytics pour la Prise de Décision stratégique
INSCRIPTIONS ET DEBUT DES COURS
Sur étude de dossier
Début des cours en septembre 2024
Les candidatures se font exclusivement en ligne sur la plateforme https://academie.2ie-edu.org/kairos_2ie/candidat/accueil
CONTACTS
Institut 2iE
Rue de la Science
Ouagadougou – Burkina Faso
Tél. : +226 25 49 28 00 / +226 78 75 81 02 / +226 78 00 77 52
Email : admission@2ie-edu.org
Site web : www.2ie-edu.org
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Chers parents ! Recherchez-vous un environnement éducatif d'excellence et valorisant pour vos filles ?
Inscrivez-les au Collège Scientifique et Bilingue Belemtiise (CS2B) situé à Nioko II sur la route de Loumbila ; en régime d'internat ou externat demi-pension
Le CS2B offre :
• Un programme national avec un accent particulier sur l'informatique, l'anglais ;
• Des cours de sciences physiques (PC) dès la 6ème ;
• Une culture africaine et des séances de débats constructifs.
CONDITIONS D'INSCRIPTION :
Pour la 6ème :
• Une demande manuscrite adressée au Complexe Scolaire Belemtiise SARL ;
• Un acte de naissance ;
• Des relevés de notes de la classe de CM2.
Pour les autres classes :
• Une demande manuscrite également ;
• Les bulletins de notes.
Quelques soit la classe, l'admission s'effectue sur étude de dossiers.
Pour la rentrée 2024-2025, les classes disponibles sont les suivantes : la 6ème, la 5ème ; la 4ème, la 3ème, la 2nde C, la 1ère D et la Terminale D.
CS2B est désormais sous la direction de la congrégation religieuse des filles du cœur immaculé de Marie.
Pour toute information complémentaire appeler au (00226) 65 85 77 53.
CS2B – Former les leaders de demain