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Updated: 2 months 1 week ago

Décès de SAWADOGO/OUEDRAOGO Gompalioussédé Georgette : Remerciements et faire part

Fri, 09/04/2021 - 08:30

 La grande famille SAWADOGO à Sabcé, Pitenga (BAM), Ouagadougou, au Ghana, aux Etats-Unis, au Canada et en France.

 Pegueyilba, Ali, Basga Roger, Kouka Emmanuel, Professeur Ram Christophe, Naroungba, Sylvain, Ousséni, Marceline, Victorine, Laurentine, Béatrice Missi, Jonas, Julienne, Jacqueline, Jean, à Goungla, Ouagadougou, Sabcé, Kongoussi, Vallée du Kou.

 Les grandes familles NASSA, BOENA, OUEDRAOGO et SAWADOGO à Wédranguin, Sabcé.

 La grande famille OUEDRAOGO du Royaume de Rissiam ;

 Sa majesté Naaba KAONGA, Dima du Rissiam ;

 Le Naaba Kom, chef de Wazélé, frères et sœurs ;

 Les enfants :

 Siméon SAWADOGO, ministre de l'Environnement, de l'Economie Verte et du Changement Climatique ;
 Martin SAWADOGO, DTN de la fédération Nationale de cyclisme ;
 Désiré SAWADOGO, Associé-gérant de société CIBEXI-IC ;
 Grégoire SAWADOGO, Directeur de société ;
 Madame KONSEIM/SAWADOGO Emilienne, Directrice provinciale de l'enseignement primaire d'Oubritenga/Ziniaré ;
 Madame YAMEOGO/ SAWADOGO Agnès à Dédougou ;
 Isabelle SAWADOGO à Sabcé.

 Les neveux, nièces, cousins et cousines, petits-enfants et arrière-petits-enfants ;

Les familles alliées : SAWADOGO, OUEDRAOGO, ROUAMBA, SOMTORE, ZONGO, SOMDA, KABORE, ZIDOUEMBA, GANDEMA, KONSEIM, YAMEOGO, NIKIEMA, SAGNON, ZAGARE, DRABO, AGUIT-ABAL, BATIENE, ZAN, NANA, MADRIGAL et KIMPOSSO.

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité, d'amitié et de soutien que vous leur avez témoigné, lors du décès le 19 mars 2020 et de l'inhumation le 24 mars 2020 de leur épouse, sœur, mère, grand-mère et arrière-grand-mère, MADAME SAWADOGO/OUEDRAOGO Gompalioussédé Georgette.

Vous renouvelez leurs sincères remerciements et vous convient aux célébrations suivantes tenant lieu de funérailles chrétiennes à l'église de la paroisse de SABCE/BAM :

 Vendredi 16 avril 2021 à 17 heures, veillée de prières ;
 Samedi 17 avril 2021 à 08 heures, messe de requiem.

Que Dieu exhausse nos prières et nous comble de ses grâces.

Amen !

Categories: Afrique

In memoria : Hadja Mariétou SIRA NACOULMA

Fri, 09/04/2021 - 08:30

INNA LILLAHI MA AKHADHA WA LAHOU MA ATA, Wa KOULLOU CHAY-INE INDAHOU BI AJALIN MOUSSAMA FAL TAGBIR WAL TAHTASSIB

« Nul ne disparaît si son souvenir demeure ancré dans nos cœurs. »

10 avril 2020-10 avril 2021

Voilà déjà un (1) an que nous a quittés dans la paix du tout puissant,
Hadja Mariétou SIRA NACOULMA.

A l'occasion du 1er anniversaire de son décès,

Les grandes familles El Hadj Ousmane Sibiri Ouédraogo à Ouagadougou, à Salogo, au Bénin, en France et en Côte-D'Ivoire.

La famille du Cheick El Hadj Aboubacar Maïga 2 à Ramatoulaye et à Ouagadougou.
Les familles Nacoulma à Ouagadougou à Ouagadougou et à Manga.
Sa majesté le Mogho Naaba Baongo.

Son excellence Monsieur Roch Marc Christian Kabore, président du Faso.
Sa majesté le Naaba Boulga de Salogo.

Les familles alliées Congo, Touré, Faivre, Marien et Gouzit.

Renouvellent leurs sincères remerciements aux parents, amis et connaissances pour le soutien qu'ils leur ont apporté lors de ce douloureux évènement. Qu'Allah le miséricordieux dans son infinie bonté vous rende au centuple, vos bienfaits.
Ils vous invitent à vous joindre à eux pour un doua le dimanche 11 avril à 08h à la maison sise côté ouest de la grande mosquée de Ouagadougou.

Union de prière.

INNA LILLAHI WA INNA ILAYI RAJI-ÔUNE

Categories: Afrique

Décès de NACOULMA Audrey Emeraude Benewendé : Remerciements

Fri, 09/04/2021 - 08:00

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » Jean 11,25

Le Kossodo Naba-Sanem,

Les grandes familles NACOULMA, ILBOUDO, OUEDRAOGO, KOUKOUMZIMBO, BOUGOUMA et NIKIEMA, à Ouagadougou, Dakar, Cote d'ivoire et France,

Le Samand-Naba de Koupela,

Les grandes familles YOUGBARE et KOURAOGO à Ouagadougou, Koupela, Italie et France,

Les familles alliées et amies : YAMEOGO, ILBOUDO, NIKIEMA, ZONGO, OUEDRAOGO, COMPAORE, BAMBARA à Palogo-Koudougou, Congo-Brazza, Doulgou, Guirgo, Gouangin, Pabré, Duo, Rayongo, Ouagadougou,

Ses frères NACOULMA Vital Emeric, Onésime Cédric, Boris Aurèle, et sa belle-sœur Elisabeth Arielle

Le docteur Marius NACOULMA au CMA de Pissy et son épouse NACOULMA/YOUGBARE Marie Aline à la SONABEL,

Remercient du fond du cœur les parents, amis et connaissances qui ont compati à leur douleur lors de la perte brutale de leur fille : NACOULMA Audrey Emeraude Benewendé, élève en classe de 1ère G2 au Lycée Technique Charles Lavigerie, décès survenu le 30 Mars 2021 suivi de l'absoute et de l'enterrement le 31 Mars 2021.

Ils remercient particulièrement :

les Abbés Ernest Marie ILBOUDO, Anatole TIENDREBEOGO,

le Père Célestin POUYA, le Frère Emmanuel KIENTEGA,

la sœur supérieure de la congrégation des Filles du Cœur Immaculé de Marie (FCIM),

le Directeur Général de la SONABEL et l'ensemble du personnel,

le personnel du CMA de Pissy,

la sœur Directrice du Lycée Technique Charles Lavigerie, son personnel et les élèves,

la sœur Directrice du collège Notre Dame de Kologh-Naba,

Le frère Directeur du Collège Saint Jean Baptiste de La Salle et les élèves,

les étudiants de l'ISGE

les voisins de Ouaga 2000, Somgande, Nonsin et Bilbalogo.

Des messes pour le repos de son âme seront dites selon le calendrier sous-dessous.

Puisse le Dieu de miséricorde récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.



Categories: Afrique

Décès de BAMBARA Paul : Remerciements

Fri, 09/04/2021 - 08:00

Le Naaba Koom de Garango,
La grande famille BAMBARA à Garango, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso,
La grande famille YODA à Komtoèga et Ouagadougou,
La grande famille ZABSONRE à Ouagadougou, Tenkodogo, Koupela et Fada N Gourma,

La grande famille SAMANDOULGOU à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Tenkodogo,

BAMBARA Issouf, ancien combattant à Ouagadougou,

Veuve BAMBARA née ZABSONRE Zoanan à Ouagadougou,

Les enfants
BAMBARA Gisèle épouse OUELLET au Canada,
BAMBARA Alec à Ouagadougou,
BAMBARA Andie en France,
BAMBARA Chérita épouse OUEDRAOGO à Ouagadougou,
BAMBARA Sindy épouse MOSSI au Togo,

Les petits enfants
Jedidja, Abigael et Adriel

Les familles alliées
ZIGANI à Garango et Ouagadougou,
OUELLET au Canada,
GALISSON en France,
KAM à Ouagadougou, Ziniaré, Bobo-Dioulasso,
OUEDRAOGO à Ouagadougou,
MOSSI à Lomé,
La Promotion 1959 du Petit Séminaire de Pabré,

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion ainsi que la grande mobilisation que vous leur avez témoignées depuis le décès le 31 mars 2021 et l'inhumation le 06 avril 2021 à Ouagadougou de leur Grand-père, Frère, Epoux, Père, Beau-père et Promotionnaire
BAMBARA Paul, Professeur d'Anglais à la retraite,

Expriment leurs très sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin leur ont apporté un soutien multiforme, en particulier les autorités administratives, coutumières et religieuses, lors de ce douloureux évènement.

Ils s'abstiennent de citer des noms, de peur d'en oublier.

Paix à son âme

Categories: Afrique

Décès de Joanna OUEDRAOGO née ROUAMBA : Remerciements et faire part

Fri, 09/04/2021 - 08:00

« Nul ne vit pour soi-même comme nul ne meurt pour soi-même… Dans la vie comme dans la mort nous appartenons au Seigneur » (Rom 14, 7-9)

Les grandes familles OUEDRAOGO, ILBOUDO, NONG-KOUNI, NAKULMA au Burkina Faso, aux Etats-Unis et en Côte d'Ivoire,

Les chefs coutumiers de WIIDI, ZAGTOULI, TAMPOUY,
OUEDRAOGO Michel, doyen de la famille à ZAGTOULI,
OUEDRAOGO Noaaga André doyen de la famille à TAMPOUY, Abbé ILBOUDO Robert, OUEDRAOGO Jean Bernard (Burkina-Clé), leurs frères et sœurs et familles,

Les familles alliées à YTOUNI,
TAPSOBA Jean Baptiste, NASSA Jean, leurs frères et sœurs et familles,

Les familles alliées DAKOURE et ROUAMBA à TAMPOUY,
ROUAMBA Benjamin, Mme OUEDRAOGO née DAKOURE Angélique, DAKOURE Jacques, DAKOURE Pierre, DAKOURE Dieudonné, leurs frères et sœurs et familles,

La famille de feu OUEDRAOGO Albert à TAMPOUY,

OUEDRAOGO Benoît à KOLOGH NAABA,
Les enfants : Josiane, Armand, Roland, Patricia et Théodore,
Les belles filles : Habiba Esther, Gladys, Lynne ainsi que les familles alliées YANABA, GUISSOU et BAZIE,
Les petits enfants : Gilles-Christ, Djidi, Yohan, Lilian, Donatienne, Andy, Harvey, Stella et Ariel,

Très touchés par vos marques de compassion, de soutien et de solidarité lors du rappel à Dieu le jeudi 7 mars 2019 suivi de l'inhumation le lundi 11 mars 2019 de leur épouse, fille, belle-fille, sœur, tante, mère, belle-mère, grand-mère,
Joanna OUEDRAOGO née ROUAMBA, ancienne Directrice Générale de la CNSS,

Vous réitèrent du fond du cœur, leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude.
Ils vous invitent par ailleurs à vous unir à eux pour la célébration des funérailles chrétiennes à KOLOGH NAABA selon le programme suivant :

• Vendredi 16 avril 2021 à 20h30 : Veillée de prière en l'église de la paroisse Notre Dame du Rosaire de KOLOGH NAABA,
• Samedi 17 avril 2021 à 8h : Messe de requiem en l'église de la paroisse Notre Dame du Rosaire de KOLOGH NAABA.

La famille serait heureuse de vous recevoir après la messe pour un rafraichissement, au domicile familial à KOLOGH NAABA.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix !
« O Jésus Roi d'Amour, j'ai confiance en ta Miséricordieuse Bonté »
Union de prière !

Categories: Afrique

Décès de Adjima Jean Etienne OUOBA : Faire part

Fri, 09/04/2021 - 07:00

La grande famille OUOBA à Ouagadougou et Fada N'Gourma ;

Sa Majesté NABA BAONGO de Gourcy, la grande famille OUEDRAOGO de Tensableogo à Gourcy et Ouagadougou ;

Les familles NABA, PALO, YARA, IDANI,

Les familles alliées ONADIA à Fada N'Gourma et Ouagadougou ; ILBOUDO à Ouagadougou, MERINDOL et ROBERT en France ; KINDE à Ouagadougou et en France ; NKALA GUEMBO à Londres, Congo Brazzaville et Ouagadougou,
DEMBELE à Ouagadougou, SANA à Ouagadougou, SIMPORE à Ouagadougou, DIASSO à Ouagadougou ;

La veuve, Madame Clémentine OUOBA née OUEDRAOGO ;

Les enfants, Clarisse MERINDOL OUOBA, Félicité Odile KINDE OUOBA, Irène Ivette OUOBA, Joseph Désiré OUOBA, Philippe Anselme OUOBA et Clément Stéphane OUOBA ;

Les petits-enfants : Aurélie Mansora, Faouzi Hamdane, Jesse Ariel, Amine Oumar, Chris Melvin, Mathéo Etienne, Hicham Damir, Daryl Nathael, Darel Barak, Nathen Orlann, Emmeline Janelle, Chrisma Jordyn Ethan Baptist, Chaïda Kayla ;

Ont la très profonde douleur de vous annoncer le décès, de suite de maladie, de leur très cher fils, époux, père, grand-père, beau-père,

Monsieur Adjima Jean Etienne OUOBA,
Instituteur Principal à la retraite,
le lundi 05 avril 2021
à Ouagadougou (BURKINA FASO).

Le programme des Obsèques se déroulera comme suit à Ouagadougou :

Jeudi 08 avril 2021 à 16h00, levée de corps à la morgue de l'hôpital Tengandogo pour le domicile familial à la Patte d'Oie suivie d'une veillée de prière à 20h ;

Vendredi 09 avril 2021 à 08h00, absoute à l'Eglise Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie suivie de l'inhumation au Cimetière de Gounghin.

2 Timothée 4 : 7

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. »

Categories: Afrique

Ouagadougou : La nouvelle gare « Ouagarinter » inaugurée

Fri, 09/04/2021 - 01:27

La nouvelle gare routière internationale de Ouagadougou, communément appelée « Ouagarinter », est désormais ouverte. L'inauguration est intervenue ce jeudi 8 avril 2021 en présence de plusieurs membres du gouvernement et les partenaires techniques et financiers.

Pour les transporteurs et riverains, cette inauguration est « un grand jour ». N'ayant pas voulu se faire conter l'événement, ils étaient nombreux à effectuer le déplacement, surtout que ça chuchotait que le président du Faso sera là. C'est le cas de Hamadoum Diandé qui est venu de la gare de Tampouy pour « partager la joie avec ses collègues » de la Patte d'oie, quartier où se trouve la gare Ouagarinter.
En ce premier jour, la Police municipale a, sans doute, compris qu'elle aura du pain sur la planche.

La population a envahi les locaux de la gare dès son inauguration.

En effet, malgré les panneaux de signalisation au tour de cette gare, plusieurs usagers étaient sommés de rebrousser chemin lorsqu'ils sont face à un sens interdit. Il faut noter que dans plusieurs axes, la voie est à un sens unique.
Malgré l'absence du président du Faso, les spectateurs du jour ont bravé le soleil et la poussière pour être témoins de la scène. Installés sous les tentes et arrêtés hors du champ de la cérémonie, ils attendaient de découvrir ce joyau qui a coûté 4 362 695 409 francs CFA hors taxe et hors droit.

Ouagarinter dispose de plusieurs commodités telles que ce kiosque à café.

Sur une superficie aménagée de 1,7 hectare, la gare routière internationale de Ouagadougou communément appelée « Ouagarinter » fait peau neuve. Elle est constituée de plusieurs commodités. Il s'agit : de guérites ; trois parkings (deux roues longue durée, deux roues courtes durée et quatre pour l'administration) ; une station-service ; un stationnement bus et minus ; des toilettes hommes et femmes ; un local technique ; un hangar SOTRACO (Société de transport en commun) ; de quais d'enregistrement et débarquement ; un centre de collecte des ordures ; d'un bloc de dix boutiques ; d'un restaurant, et d'un bâtiment administration.

Par cette coupure de ruban, Ouagarinter est désormais ouverte.

« L'adaptation de la poule dépend d'elle-même »

L'objectif principal du projet d'aménagement de cette gare est d'améliorer les conditions de travail des transporteurs et des acteurs associés, a rappelé le ministre en charge des Transports et de la Mobilité urbaine, Vincent Dabilgou. Du côté des bénéficiaires, c'est une victoire à célébrer, car « aujourd'hui efface nos vieux souvenirs d'exercices de plus de deux décennies dans des infrastructures précaires, pitoyables, vétustes et insalubres inondées à chaque saison de pluie », a déclaré Issouf Maïga, le représentant des transporteurs. Pour lui, « le fardeau des transporteurs et voyageurs de cette gare routière est enterré à jamais ».

A l'exemple de Mahamadi Ouédraogo, les bénéficiaires se sont engagés à préserver la qualité des installations.

Le second objectif de la gare, c'est l'amélioration des conditions d'accès intégrant l'assainissement. Ainsi, le premier responsable de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, a exhorté les usagers à préserver la qualité des installations. Cette exhortation, Mahamadi Ouédraogo, le deuxième vice-président de Ouagarinter, l'a bien comprise. « Jeter une poule dans une maison relève de la responsabilité du propriétaire, mais l'adaptation de la poule dépend d'elle-même », a-t-il personnifié.

« Plus de 350 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects »

Dans son discours inaugural, le ministre Vincent Dabilgou a indiqué que cette gare s'inscrit dans une dimension urbaine. Comme preuve, il a brandi la valorisation de l'énergie solaire. En effet, les toitures de cette gare, sur une superficie de 1000m², des trois halls sont couvertes de 1513 panneaux solaires de type 240 Watts.

Selon le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, cette gare lutte contre l'occupation anarchique sur la voie publique.

L'impact de la gare a retenu l'attention du maire de Ouagadougou, Armand Béouindé. « Nous pouvons déjà comptabiliser plus de 350 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects découlant de Ouagarinter. Les revenus des transporteurs se verront automatiquement augmenter de 25% comparativement à leur niveau d'avant la mise en service de cette nouvelle gare », a indiqué le bourgmestre, qui a ajouté que les finances locales seront stimulées avec environ 150 000 000 francs CFA par an de revenus générés en taxes.

Ce projet d'aménagement de cette gare, il faut le rappeler, s'inscrit dans le cadre de la Valorisation du transport en commun relative au Projet mobilité urbaine.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

G5-Sahel : La force conjointe dément les accusations « d'exactions contre les civils »

Fri, 09/04/2021 - 01:25

La force conjointe du G5-Sahel, à travers ce communiqué en date du 8 avril 2021, rejette les accusations d'exactions commises contre les civils sur le terrain des opérations.

Des rumeurs sur les réseaux sociaux font état de plusieurs allégations accusant une unité en opération de la Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) d'exactions commises lors de son action sur le terrain.

Suivant ces rumeurs, le 8e bataillon de la Force conjointe se serait rendu coupable d'arrestations arbitraires de civils dans les localités de BAKAL et KAYGOUROU et d'exécution sommaire d'un civil dénommé SIDI EL MOCTAR dans les environs de la localité de BAKAL. Ledit bataillon aurait également affronté des éléments terroristes de l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) au cours de leur progression, affrontement à l'issue duquel au moins vingt (20) terroristes auraient été neutralisés.

La Force conjointe du G5-Sahel porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale que, concernant ses unités, ces allégations sont infondées. Ni le bataillon tchadien, ni aucune autre unité de la Force conjointe, jusqu'à preuve de contraire, ne pourraient être tenus pour auteurs de ces allégations.

Par contre, onze (11) individus sont détenus par les services de prévôté de la FC-G5S. Il s'agit de trois (03) combattants de l'EIGS et huit (08) présumés terroristes. En respect des procédures en vigueur, ces individus seront mis à la disposition des services compétents de leur pays d'origine pour la suite des procédures judiciaires.

La Force conjointe du G5-Sahel condamne ce genre d'allégations infondées faites à son encontre et visant uniquement à ternir son image. Elle rappelle qu'elle a, entre autres missions, celle de la protection des populations et dans toutes ses actions, applique une politique de tolérance zéro en matière de violation des droits de l'Homme.

Cellule de communication de la FC G5-Sahel

Categories: Afrique

Burkina Faso : Un colloque sur la vie et l'œuvre du Cardinal Paul Zoungrana

Fri, 09/04/2021 - 01:24

En hommage au Cardinal Paul Zoungrana, premier archevêque africain de Ouagadougou, l'Archidiocèse de Ouagadougou organise du 29 avril au 2 mai 2021, un colloque sur sa vie et ses œuvres. Le comité d'organisation était face aux hommes de médias, ce jeudi 8 avril 2021, pour donner les grandes lignes de cet évènement.

« Le Cardinal Paul Zoungrana : sa vie et son œuvre », c'est sous ce thème que se tiendra du 29 avril au 2 mai 2021, le colloque en l'honneur du Cardinal Paul Zoungrana. Initiée par l'Archidiocèse de Ouagadougou, cette conférence s'inscrit dans la dynamique de la redécouverte des grandes figures (des Missionnaires, des laïcs, des Religieux et Religieuses, des Catéchistes, des Prêtres et des Evêques) dont la vie et l'œuvre dans la foi ont tissé au fil d'or la trame de son histoire.

Il s'agit, pour l'Archidiocèse de Ouagadougou, d'une démarche d'appropriation de son passé et de son patrimoine. Ainsi après l'inauguration du musée diocésain Mgr Thevenoud en octobre 2020, ce colloque est organisé en mémoire de celui qui fut l'un des trois premiers prêtres de la Haute-Volta actuel Burkina Faso et le premier archevêque africain de Ouagadougou. Selon le Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou, ce colloque vise à cerner comment sa réflexion de Pasteur a toujours pris en compte les préoccupations sociales qui défiaient -et défient encore- le continent africain et particulièrement la Haute-Volta (Burkina Faso). « A n'en point douter, ce colloque constituera un vibrant hommage et une gratitude envers tous les missionnaires qui se sont dévoués sans compter pour transmettre la foi chrétienne », a-t-il déclaré.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou

Cinq principaux axes

A en croire le coordonnateur du colloque, Abbé Modeste Tapsoba, pour mettre en lumière toutes les richesses de sa vie et de son action, ce colloque s'articulera autour de cinq principaux axes à savoir les célébrations liturgiques, des communications scientifiques, des témoignages, des expositions et des manifestations culturelles (soirées culturelles, visites, baptêmes de lieux…).

Plusieurs thèmes seront abordés, notamment ses origines et sa vie familiale ; sa formation académique ; son ministère de Pasteur (prêtre, évêque, archevêque, cardinal) ; sa vie de foi et de prière ; le temps de sa retraite et de sa mort ; sa mémoire post-mortem ; sa figure et son œuvre dans l'église locale et régionale (Burkina Faso, Afrique et Madagascar) ; son investissement dans l'élaboration et la mise en œuvre de la pastorale sociale de l'Eglise ; l'engagement du Cardinal Paul Zoungrana pour l'émergence d'une église locale ; sa sollicitude pour l'émergence d'un laïcat engagé et responsable au triple niveau ecclésial, social et politique.

Les hommes de médias présents à la rencontre

Ces thèmes seront abordés par des évêques, des prêtres, des religieux, des religieuses, des universitaires… « Toutes ces investigations permettront de mesurer l'impact de son engagement pour la maturation de l'Eglise post-missionnaire et l'ancrage social de la pastorale », a confié le responsable du colloque, Abbé Justin Zangré. Sont attendus à ce rendez-vous, les agents pastoraux, des fidèles chrétiens de l'Archidiocèse de Ouagadougou et d'ailleurs, des universitaires, des décideurs politiques, des chefs traditionnels et de leaders religieux, des élèves et des étudiants.

Pour l'occasion, l'ordinaire des lieux, le Cardinal Philippe Ouédraogo, a lancé un appel à tous pour une fervente participation par la prière d'une part, et d'autre part par l'apport des ressources matérielles et financières suffisantes pour pouvoir couvrir les charges afin que ce colloque soit le lieu d'un succès ecclésial et national en l'honneur de l'illustre cardinal.

Judith Sanou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Entreprenariat agricole : Portrait de trois jeunes qui ont cru en la terre

Fri, 09/04/2021 - 01:20

A Bagré, le travail de la terre nourrit son homme. Et si vous doutez, faites un tour dans les champs de Sawadogo Pegdwindé Romaric, de Guébré Abdou et dans la ferme avicole de Dédoui Kirakouri. Avec de modestes moyens, ils ont su, chacun à son niveau, tirer leur épingle du jeu dans une localité où partir à l'aventure est la règle et rester est l'exception. Portrait.

A 26 ans, Sawadogo Pegdwendé Romaric peut bien rendre grâce à Dieu. A écouter son parcours, il n'a rien à envier à un salarié. Après avoir décroché de l'école, il fait son entrée en 2015 à l'Institut de Formation en Développement rural (IFODER) où après deux années de formation, il sort avec de solides connaissances en agriculture et en élevage. Mais comme tout novice, il faudra plus que de la volonté pour voler de ses propres ailes. Avec 25 000 F CFA en poche – les économies de son stage d'études – il commence à exploiter un terrain reçu de Bagrepôle. Il y produira cinq tonnes de maïs à l'hectare. Grâce au bénéfice obtenu, il s'achète une nouvelle moto.

Sawadogo Romaric, producteur de riz, d'oignons, de maïs et éleveur

« Il n'y a rien de plus rentable que l'agriculture »

Outre le maïs, le jeune Romaric fait de l'embouche bovine avec un cheptel de sept bœufs, produit de l'oignon sur un demi-hectare et du riz sur deux hectares. La production de riz lui permet de gagner au moins 1 500 000 F CFA par campagne soit 3 millions de francs CFA par an. Sa production est appréciée de l'IFODER qui n'hésite pas à s'approvisionner chez lui pour sa cantine. Pour l'accompagner dans ses activités, la Maison de l'entreprise lui a remis 1 520 000 F CFA. Cette somme a servi à l'achat de matériel agricole et d'un tricycle.

« Si c'était à refaire, je n'irai pas à l'école. Je préfèrerais faire des formations de courte durée pour me perfectionner en agriculture et en élevage […] Aujourd'hui, mes anciens camarades d'école me considèrent comme un grand (Rires !!!). Pourtant, je ne suis qu'à mes débuts », explique le jeune entrepreneur qui ne manque de dire à qui veut l'entendre : « Il ne faut pas avoir peur de l'agriculture. Il n'y a rien de plus rentable que l'agriculture ».

Dédoui Kirakouri, aviculteur

Se former avant tout

Dédoui Kirakouri, lui, est l'ainé de Romaric, car il fait partie de la toute première promotion 2013-2015 de l'IFODER. En 2019, il ouvre une ferme avicole, grâce au soutien de son frère ainé. Avec seize têtes de poules locales au départ, il commande au bout de quelques semaines 100 poussins de race améliorée « Poulet du Faso ». Lors de notre passage à Bagré, le 11 mars 2021, sa ferme comptait plus de 500 poulets.

« L'activité marche et il n'y a aucun problème », rassure Dédoui Kirakouri. Même s'il n'est qu'à ses premiers pas, le jeune aviculteur reçoit par moments la visite de jeunes éleveurs qui veulent emboiter ses pas. « Ils viennent prendre des conseils avec moi. Mais je leur recommande toujours d'aller se faire former », précise-t-il.
Les poulets, Dédoui Kirakouri les vend à un prix négociable de 3 000 F CFA l'unité. A Bagré, le Centre écotouristique demeure son plus gros client avec des commandes avoisinant parfois la centaine de poulets.

La ferme compte plus de 500 poulets

L'alimentation, principale difficulté

L'arbre ne doit cependant pas cacher la forêt. Le jeune aviculteur rencontre des difficultés liées principalement au coût élevé de l'alimentation de la volaille. A l'en croire, le sac de 50 kg coûte 12 500 F CFA. A cela s'ajoute les frais de transport depuis Ouagadougou. Pour pallier ce problème, il a décidé de produire lui-même les aliments à base de soja, de maïs, du son de riz et d'arêtes de poissons.

« L'homme doit manger à la sueur de son front »

Aujourd'hui en location, le fermier n'a qu'une doléance. Avoir un terrain ne serait-ce qu'un demi hectare, pour mieux développer son élevage. « Ici au Burkina, la terre ne ment pas. La Bible dit que l'homme doit manger à la sueur de son front. Grâce à cette activité, j'arrive à subvenir à mes besoins. Je ne demande plus les billets de 1000 FCFA à mon frère pour mes besoins. Si vous voulez vous lancer dans cette activité, n'hésitez pas. Formez-vous d'abord », conseille Dédoui Kirakouri.

Guébré Abdou travaillant dans sa rizière

Le périple angolais

Le troisième jeune qui gagne bien sa vie se nomme Guébré Abdou. Il s'agit d'un producteur de riz, ancien aventurier. « Je suis parti de Bagré en 2010 pour l'Angola et je suis rentré en 2019. Je me suis retrouvé en Angola par voie clandestine en passant par les deux Congo. J'ai marché pendant 21 jours avant d'arriver en Angola », relate l'homme.

Il passera des semaines à la frontière avant que les services de migration ne mettent le grappin sur lui et ses compagnons d'infortune. Mais en contrepartie, il fallait débourser la somme de 350 000 F CFA pour atteindre la capitale Luanda. Au total, il dépensera 1 250 000 F CFA pour atteindre « l'Eldorado ». Là, il y fera le commerce de produits. Non sans difficultés.

« On avait toujours les services de migration à nos trousses. Et c'est la peur au ventre qu'on sortait de la maison. Je n'ai jamais connu la prison ici au Burkina. Mais là-bas, j'ai été mis en prison au moins une dizaine de fois. Dans ma première prison, j'ai été torturé mais pour les prochains cas, on remettait aux gardes nos gains. Même si l'aventure n'a pas marché pour moi, je suis rentré en bonne santé pour bâtir ma terre natale. Et c'est le principal. », répond Guébré Abdou.

D'un superficie de un hectare, le champ a un rendement de trois à quatre tonnes par campagne

Le retour gagnant

Quelle était la réaction de ses proches ? A cette question, le producteur répond en émettant quelques soupirs. « Mes proches n'étaient pas contents. Ils ont dit que je n'ai rien foutu à l'aventure. Je leur ai répondu que ce n'était pas le cas et que chacun avait sa chance. Mon bonheur ne se trouvait pas à l'extérieur mais au Burkina dans la rizière. A mon retour, au bout de deux ans, j'ai gagné plus que ce que j'ai obtenu en Angola ».

De retour donc au bercail, Guébré Abdou se remet vite dans la production du riz, son ancien boulot qui lui avait permis de financer son voyage en Angola. Il produit trois à quatre tonnes de riz par an sur une superficie d'un hectare qu'il exploite. Grâce à cette production, il a réussi à construire une maison.

« Tout ce qu'on cherche à l'aventure se trouve ici au Burkina. Pour réussir ici, il suffit d'abord d'avoir la mentalité du travail et s'armer de courage. Rien ne s'acquiert facilement. Il faut travailler dur », se convainc le jeune producteur de riz.

HFB
Lefaso.net

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Oudalan : Deux morts, un porté disparu et trois blessés dans une attaque

Fri, 09/04/2021 - 01:15

Gorom-Gorom, 8 avril 2021(AIB)-Deux personnes ont été tuées jeudi, une portée disparue et trois autres blessées, près de la frontière avec le Niger, au cours d'une attaque terroriste.

Deux véhicules de transport en commun de Markoye en partance pour le marché de Dolbèl, un village nigérien situé à 25 km, ont été attaqués par des hommes armés non identifiés (HANI) dans la matinée du 8 avril 2021, après 11km de parcours (Tandriad).

De sources concordantes, le bilan à l'heure actuelle fait état de deux morts et de trois blessés graves dont un enfant.

Les blessés ont été évacués au CMA de Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l'Oudalan.

Un porté disparu a été signalé et un véhicule a été incendié par les HANI.

La commune de Markoye, située à 35km de Gorom-Gorom dans le Sahel burkinabé, estaussi confrontée aux attaques terroristes comme plusieurs autres localités burkinabè.

Le 16 février dernier, une attaque de même nature a eu lieu sur le même axe routier.

Agence d'information du Burkina

(https://www.aib.media/2021/04/08/oudalan-deux-morts-un-porte-disparu-et-trois-blesses-dans-une-attaque/)

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Pas de libido pour les pauvres ?

Fri, 09/04/2021 - 01:10

Tantôt c'est une malheureuse vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et qui met en vedette nul autre que Monsieur le Président du Faso lui-même, en train d'insinuer que le chômage des diplômés est dû au fait que ceux-ci trient les emplois. Ils se permettent ce type de confort grâce (et visiblement à regret) à la solidarité communautaire qui existe (hélas ?) encore chez nous. Et d'illustrer son propos par l'exemple en Inde, d'un docteur en Informatique qui lui a ciré les chaussures…

Une autre fois, c'est Madame la Ministre en charge de l'Action sociale qui s'en prend aux maîtres coraniques. Sur le même sujet, c'est encore Madame la Ministre qui fait des confidences à un animateur de radio sans scrupule et dont les audio se retrouvent dans les réseaux sociaux, avec des termes qui ne sont pas de son rang. Elle y menace des musulmans relativement au décès d'un élève coranique… C'est toujours Madame la Ministre qui donne des leçons selon ce que M. Sayouba Traoré, Journaliste-écrivain a rapporté dans un article sur Lefaso.net. Il estime exprimer la vérité. Une vérité qui viendrait en appui à celle de Madame la Ministre. Il y a comme une volonté de choquer. J'aimerais profiter de cette série de vérités pour proposer une série de questions qui pourraient aller au-delà du message de M. Traoré et pourraient aussi… choquer.

A qui est destinée la vérité dont il est question ? Il serait fort surprenant qu'un seul lecteur de M. Traoré ait besoin d'attendre de lire un article pour se résoudre à planifier sa famille. A qui s'adresse donc le message de M. Traoré ? Je parie qu'aucun parent de ces enfants victimes de trafic ne lira, ni ne pourra lire ce que sieur Traoré a écrit. Alors on parle de quoi... ? Car au fond, bien sûr que Mme la Ministre et M. Traoré nieront cela, mais la maxime de ce type de propos revient à dire que seuls les instruits, nantis ou fortunés ont le droit de procréer. Choquant n'est-ce pas ?

Eh bien ça ne l'est pas plus que de voir l'Etat s'inviter inopportunément dans les draps des citoyens. N'est-ce-pas trop facile d'accuser les autres, surtout les plus vulnérables ? Que ceux qui ont encore leurs parents vivants, essaient de savoir si leur propre conception avait été planifiée et programmée ? Mieux, ceux qui sont instruits, les hommes, combien d'entre nous ont programmé, crayon à la main, le jour de l'ovulation de leur conjointe pour faire un enfant ? Personnellement je suis à 1 programmation sur 4 enfants. Là encore, le calcul a été fait par la future mère. Bravo à tous ceux qui ont mieux fait !

Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes. Combien d'entre nous avons subi ou prévoyons de subir une vasectomie pour limiter les naissances ? Que mes sœurs et tantes m'excusent ; qui a demandé la ligature de ses trompes après 2 ou 3 maternités ? "Quand on fait des enfants, c'est qu'on peut s'en occuper". Vraiment ? Qui a jamais consulté son compte bancaire ou fait une revue de son patrimoine avant d'aller au lit ? Les analphabètes et les pauvres n'ont-ils pas le droit de faire l'amour comme tout le monde ? Parce que tu ne comprends rien à la fécondation, parce que tu ne possèdes pas grand-chose, la libido, tu n'y as pas droit. Trop luxueux pour toi. Mais au nom de quelle éthique ? Qui croit qu'ils le font uniquement ou toujours avec le seul but de faire des bébés ? La pauvreté matérielle et la misère intellectuelle sont-elles des réalités ou non dans ce pays ?

Soyons clairs. Il faut une éducation adaptée à l'époque pour tous les enfants du Faso. Il faut lutter contre les trafics et tous les traitements qui mettent en péril les droits de chacun et surtout ceux des enfants. Le propos ici n'est pas dire qu'il ne faut pas que l'Etat agisse. Loin s'en faut. L'action doit cependant être plus soucieuse de toutes les victimes sous peine d'avoir peu ou pas d'effet escompté.

N'avons-nous pas connu dans nos écoles des enfants de cadres, d'intellectuels, de personnalités publiques qui étaient simplement nuls à l'école ? Certains derniers de la classe alors qu'ils avaient été renvoyés des écoles plus huppées ? Ils vont quand même s'en sortir dans la vie. En tout cas ils finissent par avoir les sésames qu'il faut. N'avons-nous pas connu aussi des élèves brillants, enfants de pauvres qui ont dû quitter l'école sans aucune qualification ? Défaut de paiement de scolarité.

J'ai toujours en mémoire, cette fille qui était la première de ma classe et qui n'est pas revenue à la rentrée suivante car étant tombée enceinte avant ou pendant les vacances scolaires… Pendant ce temps, combien d'élèves de parents instruits ont pu avorter et poursuivre tranquillement leurs scolarisations ? Le souvenir de cette camarade de classe est douloureux car il me rappelle qu'il y a de la chance dans l'histoire de plusieurs d'entre nous. N'eût-il pas fallu que l'on naisse dans une autre famille pour que les choses se passèrent autrement pour nous ? Plus intelligents et plus vaillants que nous sont restés en chemin à cause de la pauvreté matérielle ou intellectuelle de leur environnement familial. Qui ignore cela ?

Une fois de plus à qui est destinée cette soi-disant vérité ? Il n'y a-t-il pas là des propos trop faciles sur des sujets très complexes Quel est le profil sociologique des enfants des écoles coraniques ou victimes de trafic ? Feint-on d'oublier que le pays réel est majoritairement rural, illettré et très pauvre ? Même sans instruction, Oumarou Kanazoé, Salif Ouédraogo, dit « Salif Déeré » et bien d'autres richissimes de ce pays ont fait l'école coranique. Qui peut citer un seul de leurs enfants qui soit allé dans ces écoles ? Qui envoie son enfant à l'école coranique de nos jours ? A-t-on d'ailleurs fait la preuve que dans l'absolu ceux qui sortent de ces écoles coraniques sont de moins bons citoyens que les autres des écoles conventionnelles ? Qui sont les parents des diplômés qui profitent de la nourriture de leurs oncles et qui trient les emplois à Ouaga ? Qui sont les parents des enfants qui sont envoyés aux études en Occident, qui sont diplômés ou non et dont certains s'adonnent à la consommation de stupéfiants et/ou à la prostitution ? Celle-ci est une digression. ?

Ne finirions-nous pas par y voir une sorte d'entre soi qui donne l'impression que certaines classes sociales se mettent en hauteur pour regarder une certaine couche de la société qui se trouve être la plus vulnérable ? Je suis très tenté par l'affirmative quand je me remémore la déclaration du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de SOUZA en 2017 : « Notre cousin qui est au village, […] lorsqu'il revient du champ […] il va dire […] Je n'ai pas d'autres loisirs que d'attraper ma femme. […] Lorsqu'il n'y en a pas de politiques de loisir, créer des salles de spectacles, la télévision, football, awalé, … pour occuper les hommes ; sinon ils n'ont que leurs femmes, puis ça produit des enfants et ça nous crée des dégâts ! » Le prototype parfait de l'élite africaine dégénérée. Apte à tomber dans les lieux communs assortis de déclarations gratuites sans jamais nous brandir la moindre étude sérieuse à l'appui. Combien de fois un rural fait l'amour par semaine comparé à un citadin ? Même question de l'instruit par rapport à l'illettré. Du fortuné par rapport au pauvre. Qui lui a dit que l'ennui ou la promiscuité stimulent le désir sexuel ? …

Et si on cessait de stigmatiser les plus vulnérables d'entre nous ? Il y a comme quelque chose de malsain qui consiste à s'acharner encore et toujours sur les plus vulnérables. Le contrôle des naissances est fonctionnel seulement là où il y a une large scolarisation, une éducation sexuelle généralisée, avec des méthodes et des ressources contraceptives accessibles et les avortements autorisés. Avons-nous cet arsenal au Burkina ? Tout ceci peut être mis en place en une génération ! Je connais une dame qui a 2 filles. Elle-même est l'ainée d'une fratrie de 14. Je connais un monsieur qui a un fils unique. Lui-même est le benjamin de sa mère. Il est le 19e enfant et le fruit de la 21e grossesse. Aujourd'hui leur pays mise sur l'immigration pour maintenir sa vitalité économique dans un futur proche.

Qui dit que c'est simple ? Personne bien sûr ! N'est-ce pas une raison pour questionner aussi les causes et ne pas toujours pointer les effets qui se trouvent souvent à être les actes de désespoir des victimes ? Cherchons donc les solutions pour notre peuple avec lui tel qu'il est et pas comme il aurait pu être selon nos fantasmes. Essayons d'accompagner sans stigmatiser ceux qui sont déjà dans des difficultés structurelles.

Peut-être que ce n'est pas l'intention, mais le résultat est là. Il y a une montée de rancœur dans certaines communautés musulmanes notamment qu'il ne serait pas sage d'ignorer. Faisons un peu plus attention dans la parole publique car à force, « Trop de marchandage rend le marchand lucide ! » dit-on en mooré. En attendant peut-être devrions-nous, surtout les autorités, à défaut d'une compassion ou d'une affection explicite du peuple tel qu'il est, faire preuve de retenu ou d'un simple respect ? Cela ne sera-t-il pas plus digne ?

Patinnema

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Utilisation du gaz butane dans les taxis : « L'essence est plus dangereuse que le gaz », se défend le président des jeunes taximen du Burkina

Fri, 09/04/2021 - 00:21

L'Association des jeunes taximen du Burkina nie en bloc la dangerosité de l'utilisation du gaz butane dans les taxis. Pour elle, il est au contraire moins dangereux que l'essence. Au lieu de l'interdire, le président de l'association, Moumouni Ouédraogo, suggère aux autorités une formation poussée pour améliorer leur technologie.

« Avec l'utilisation des bouteilles de gaz par les taximen, le risque de danger est très élevé », déclarait le directeur de la police municipale de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, lors d'une opération inopinée de saisie de taxis utilisant le gaz butane, le 1er décembre 2020. Cette opération, a précisé en son temps le commandant Coulibaly, visait à sensibiliser les taximen aux dangers de l'utilisation des bouteilles de gaz. Mais les chauffeurs de taxi utilisant le gaz butane battent en brèche ce point de vue.

Selon Moumouni Ouédraogo, les véhicules fonctionnant avec de l'essence sont plus dangereux que ceux utilisant le gaz.

« L'utilisation de l'essence est plus dangereuse que le gaz butane », a lancé d'entrée Moumouni Ouédraogo, président des jeunes taximen du Burkina. En effet, selon son explication, une fois le gaz monté dans le taxi, il passe par plusieurs mécanismes avant de pouvoir démarrer le véhicule. A l'en croire, à la dernière étape, le butane qui sort, même si on allume du feu à coté, il ne s'enflammera pas. « C'est une quantité infime qui sort pour alimenter le taxi », a-t-il expliqué. Et d'ajouter que si le butane sort en grande quantité, le véhicule ne démarre même pas. Le président des jeunes taximen du Burkina a aussi clamé qu'en cas d'incendie, il est plus facile déteindre un véhicule qui fonctionne avec du gaz butane qu'un autre fonctionnant avec de l'essence.

Accompagner les taximen

Comme alternative, Moumouni Ouédraogo propose qu'au lieu de placer à la fourrière les taxis utilisant le gaz butane, les autorités accompagnent les taximen à travers des formations plus poussées, afin d'améliorer leur technologie. De son point de vue, mettre les taxis à gaz en fourrière, c'est augmenter le taux de chômage dans un pays qui suffoque déjà. « Pour mon expérience, au Togo, au Ghana, on utilise le gaz butane dans les taxis. Pourquoi les autorités ne sont pas à leurs trousses ? », s'est-il interrogé, avant de répondre : « C'est parce qu'elles ont accompagné ces jeunes avec des formations ».

« Avec la bouteille de 12 kg, on peut faire la semaine et faire de bonnes recettes », explique Moumouni Ouédraogo.

« La vie devient de plus en plus chère au Burkina »

« Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous avons basculé vers le gaz butane. Vous convenez avec moi que la vie devient de plus en plus chère au Burkina », a-t-il expliqué pour justifier leur basculement vers le gaz butane. Car l'utilisation du gaz butane, a-t-il poursuivi, détruit nos moteurs. D'après Moumouni Ouédraogo, avec une bouteille de gaz de 12 kg, un taxi, en fonction de ses courses, peut rouler une semaine et faire de bonnes recettes. Mais avec 10 000 francs CFA d'essence, a-t-il dit, c'est à peine si on peut faire la semaine. « Nous n'avons pas le choix vu que nous avons des familles à gérer. Avec l'augmentation quasi-trimestrielle du prix du carburant, il nous fallait trouver une alternative sinon nos enfants risquent d'abandonner l'école », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
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Palais de Kosyam : Les présidents de conseil d'administration du CBC et de la CORAB chez Roch Kaboré

Fri, 09/04/2021 - 00:17

Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience, ce jeudi 8 avril 2021 au palais de Kosyam, le président du conseil d'administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Al Hassane Sienou, et celui de la Coalition des réseaux et associations burkinabè de lutte contre le VIH/Sida et de la promotion de la santé (CORAB), Edouard Diapa.

Pour le président du conseil d'administration (PCA) du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), la visite au président du Faso avait pour but de présenter les difficultés vécues par sa structure, avec la longue absence de fonctionnement statutaire du conseil d'administration. Il s'est également agi d'informer Roch Kaboré que les choses sont rentrées dans l'ordre avec l'organisation de l'assemblée générale le 7 juillet 2020.

Le PCA du Conseil burkinabè des chargeurs et son équipe, à la sortie d'audience.

Le CBC se porte mieux, et la mise en place des futurs chantiers est en marche, a présenté Al Hassane Sienou, avant d'ajouter que son équipe s'attèlera à la rénovation, à la digitalisation et à la recherche d'une gestion efficiente du CBC.
L'épineuse question de la gestion du fret a été également au centre des échanges avec le président du Faso. En effet, pour Al Hassane Sienou, les nombreuses crises dans le secteur du transport impactent l'économie nationale. Le CBC, dans son rôle de servir le Burkina Faso, ne pourra agir qu'en fonction de la feuille de route que le gouvernement lui a transmise.

Le président du bureau du conseil d'administration de la CORAB, faisant le point de l'audience.

En un mot, le CBC se battra pour que le pays des hommes intègres soit desservi. Evoquant le conflit entre les différentes faîtières, le PCA a exhorté les parties prenantes au dialogue pour une sortie de crise définitive.
Avec le PCA de la Coalition des réseaux et associations burkinabè de lutte contre le VIH/Sida et de la promotion de la santé (CORAB), il a été question de la mutualisation des forces et des actions pour parvenir à l'éradication du Sida à l'horizon 2030. A en croire Edouard Diapa, le président du Faso a marqué sa disponibilité à accompagner toutes les initiatives allant dans ce sens, notamment le partage de données qui fait des gorges chaudes.

La mise en place d'un fonds commun sous la tutelle du Secrétariat permanent pour permettre aux partenaires financiers d'avoir la traçabilité des subventions, a été également évoquée avec le président du Faso. La suggestion, selon Edouard Diapa, a été très appréciée par Roch Kaboré qui a pris l'engagement d'accompagner la structure.

J.E.Z
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Musique : Reine Akoandambou adresse ses « Bénédictions » aux Burkinabè

Fri, 09/04/2021 - 00:15

L'artiste musicienne Reine Akoandambou a dédicacé le jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou, son 4e album. Il est intitulé « Bénédictions ». C'est un opus de 12 titres chanté en français et en kassena. Il est porteur d'espoir, d'interpellation, d'engagement et d'invite au mieux vivre.

La production musicale burkinabè s'est agrandie le jeudi 8 avril 2021. La raison, c'est ce jour que l'artiste Reine Akoandambou a choisi pour présenter son nouvel album aux mélomanes. C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet. L'opus de 12 titres est dénommé « Bénédictions ». Pour elle, tout être humain est une bénédiction de Dieu du fait d'être fait à son image. Elle poursuit en expliquant que tout enfant a besoin des bénédictions des parents pour réussir dans la vie. C'est pourquoi selon elle, chacun doit œuvrer à avoir des bénédictions.

Reine Akoandambou, artiste musicienne

L'artiste s'inscrit dans le genre musical « Djongo ». C'est le style culturel propre aux Kasséna, son ethnie située dans la province du Nahouri. Toutefois dans ce présent album, elle s'est essayée au reggae. L'artiste dans sa quatrième sortie discographique continue de sensibiliser la société. Elle milite pour l'abandon de l'excision. Avec le titre « vaccination », c'est une invitation à l'endroit des parents à respecter le calendrier vaccinal de leurs enfants. Elle reste persuadée qu'à sa naissance si elle avait reçu le vaccin contre la poliomyélite, elle ne serait pas une personne en situation de handicap.

La dédicace de l'album a connu la présence de plusieurs invités

L'artiste s'interroge sur le milieu dans lequel elle vit. Elle veut bien savoir pourquoi l'homme un est loup pour l'homme. Reine Akoandambou fait aussi un clin d'œil à son village natal qui est Kampala. Elle invite les uns et les autres à y faire un tour.
C'est surtout pour découvrir son authenticité et son exemplarité sur le vivre-ensemble. « Bénédictions » est tout simplement un album qui s'écoute facilement.

La dédicace de l'œuvre a connu la présence de plusieurs invités dont ses collègues artistes. Son premier CD a été vendu à 500 000 F CFA pour soutenir la réalisation de l'orphelinat de Kampala.

Dimitri OUEDRAOGO
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Economie : Coris Bank International réalise un bénéfice de 34,4 milliards de francs CFA en 2020

Thu, 08/04/2021 - 21:30

Les actionnaires de Coris Bank International ont tenu, ce jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou, une Assemblée générale extraordinaire. Il ressort de ce conclave que la banque a réalisé un bénéfice de 34,4 milliards de francs CFA en 2020, ce qui est satisfaisant malgré la situation sanitaire et sécuritaire difficile que connaît le Burkina Faso.

Coris Bank International se porte mieux qu'en 2019. C'est ce qu'on peut retenir de l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la banque tenue ce jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou. C'est un exercice habituel pour les actionnaires qui se réunissent chaque année pour faire le point des acquis et des prévisions de la structure bancaire.

Des membres de la direction de Coris bank International

Le bilan de l'exercice 2020 fait ressortir des avancées malgré les difficultés enregistrées sur les plans sanitaire et sécuritaire. « Au plan national, du fait de la pandémie du Covid-19, l'économie nationale devrait se contracter de 2,8% en 2020 contre une estimation initiale de 6% de croissance », a relevé Idrissa Nassa, président du Conseil d'administration de Coris Bank International.

En dépit de cela, la banque a enregistré des acquis. Elle s'est plus rapprochée de la population en ouvrant trois nouvelles agences portant à 56 le nombre total des agences existant au Burkina Faso. Le fonds de commerce était constitué à la date du 31 décembre 2020 de 358 450 clients contre 331 666 en 2019. La banque a pu mobiliser des dépôts supplémentaires auprès de la clientèle de 302,3 milliards en une année, soit un taux de progression de 42,6%, portant l'encours à 1 011,6 milliards au 31 décembre 2020.

Idrissa Nassa, président du Conseil d'administration de Coris Bank International

La stratégie de digitalisation des activités s'est aussi poursuivie avec la création de 558 113 porte-monnaies sur électroniques. Sur le marché des titres, Coris Bank International a accompagné des pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine avec un encours de 476,2 milliards de francs CFA. Le Produit net bancaire (PNB) a également progressé de 26,9% pour s'établir à 74,0 milliards de nos francs. « Le Résultat net au terme de l'exercice 2020 ressort bénéficiaire de 34,4 milliards, en dépassement des objectifs de la période », s'est satisfait Idrissa Nassa.

Vue partielle des actionnaires

Des récompenses pour saluer les efforts de la banque

Dans ses efforts de développement et d'amélioration de sa gouvernance, la banque a procédé à la cooptation d'un Administrateur indépendant et à la nomination d'un Directeur général adjoint chargé du Pôle support.

Ces performances de Coris Bank International ne sont pas passées inaperçues auprès de certaines structures qui ont tenu à saluer cela. Ainsi le prix de la « Meilleure banque de l'Afrique de l'Ouest » lui a été décerné par African Banker Award et celui de la « Banque partenaire à la croissance la plus rapide en Afrique » par la Société Financière Internationale (SFI).

« Ce bilan, plus que satisfaisant en période de crise, traduit la résilience, la proactivité ainsi que l'agilité de votre institution qui confirme ainsi son rôle d'acteur majeur dans l'échiquier national et sous régional. Cette performance reflète également la force de la synergie Groupe ainsi que le professionnalisme et l'engagement de son personnel », a reconnu le président du Conseil d'administration, Idrissa Nassa.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Commune de Saaba : Le village de Tanghin plaide pour la reprise des travaux de réhabilitation du barrage

Thu, 08/04/2021 - 19:01

Au regard du statu quo qui prévaut suite à l'arrêt des travaux de réhabilitation du barrage de Tanghin, la population dudit village a décidé de donner de la voix. Pour ce faire, elle a animé, ce jeudi 8 avril 2021 à Tanghin, une conférence de presse pour attirer l'attention des autorités sur la situation. Les habitants plaident pour la reprise des travaux afin de sortir le village du calvaire avant la saison des pluies.

Après plusieurs démarches vaines, la population de Tanghin, village relevant de la commune de Saaba (province du Kadiogo), utilise le seul recours qui lui reste, précise-t-on, le canal des médias pour trouver une solution à la situation à laquelle elle est confrontée. Les habitants disent avoir organisé la conférence de presse afin d'attirer l'attention des autorités sur le statu quo qui règne depuis l'arrêt des travaux de réhabilitation de leur barrage commun, le barrage de Tanghin.

Selon le porte-parole de la population, Rasmané Rouamba, après le démarrage des travaux de réhabilitation dudit barrage qui est intervenu en 2018 avec un délai d'exécution de six mois, l'entreprise ETC qui exécute les travaux les a arrêtés, depuis août 2020, sans fournir d'explications à la population. Et face à une telle situation, dit M. Rouamba, la population a entrepris des démarches auprès des autorités communales et de l'entreprise mais sans aucune issue favorable.

Le porte-parole de la population du village de Tanghin, Rasmané Rouamba, expliquant leur ras-le-bol

« C'est la raison pour laquelle, nous attirons l'attention des autorités compétentes à travers cette conférence de presse pour qu'elles nous viennent en aide afin de nous soulager », lance-t-il tout doucement. Il explique leur ras-le-bol : « Nous ne disons pas que la mairie ne fait rien mais nous trouvons que ce n'est pas assez et nous sommes fatigués de cette situation qui dure depuis plus de 19 ans maintenant. Nous avons été satisfaits lorsque les travaux ont été lancés et malheureusement cette joie fut brève vu que les travaux ont été arrêtés et que bientôt nous rentrerons encore dans une saison des pluies avec tous les dégâts que cela peut causer. Nous demandons que les autorités aient pitié de nous, parce qu'à chaque saison des pluies, notre village est coupé du reste du monde, créant ainsi beaucoup de désagréments pour la population ».

Vue du chantier en arrêt

Quant aux autorités communales que nous avons contactées, elles disent avoir adressé une correspondance au ministère en charge de l'Eau, qui est l'attributaire du marché, pour trouver une issue à ce problème. Une note qui a été déposée depuis le 11 mars 2021, selon le secrétaire général de la mairie de Saaba, Boureima Sawadogo, mais jusqu'à présent aucun accusé de réception n'a encore été reçu. Mais n'étant pas attributaire du marché, la commune ne peut rien faire d'autre que cette note. Les autorités communales disent attendre comme les villageois, la réponse du ministère.

Nous avons également contacté l'entreprise par le biais de son responsable des travaux. Ce dernier dit ne pas pouvoir répondre sans consulter sa hiérarchie.
En attendant une issue favorable à cette situation, la population du village de Tanghin, l'un des 27 villages de la commune rurale de Saaba, province du Kadiogo, région du Centre, attend impatiemment le redémarrage des travaux et la fin de la réhabilitation du barrage.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Décès de SAM Patindsaongo Robert : Remerciements et faire part

Thu, 08/04/2021 - 19:00

Les grandes familles SAM, NIKIEMA et KABORE à Sané, Tengandogo, Goalla, Boulkoudougo, Tanghin Dassouri et Ouagadougou ;

Le Naba Kiba, Chef du Canton de Bazoulé ;
Le Tengsoaba de Sané ;

Le Tengsoaba de Boulkoudougo ;
Le Chef de Goalla ;

Le Chef de Kilwin.
SAM Tiga Joseph, Hamidou Rag Naba, Maurice, Dominique, Lucien, Simon, Mathias à Sané ;

SAM Wendpanga, Dénis Wamtiga, El Hadj Ousmane, Prosper, Jean Paul, Yabré Patrice, Moussa, et El Hadj NACOULMA Hamado à Ouagadougou ;
SAM Kuilbila Bernard et Epouse à Kilwin Ouagadougou ;

SAM Moustapha et famille à Vienne en Autriche
Profondément touchés par les marques de sympathie manifestées à leur égard, lors de l'hospitalisation, du rappel à Dieu le jeudi 25 février 2021 et de l'inhumation le samedi 27 février 2021 de leur fils, petit fils, beau fils, frère et neveu

SAM Patindsaongo Robert
Précédemment Commissaire principal de Police en service à la Direction Générale des Transmissions et de l'Informatique

Remercient du fond du cœur, les parents, amis et connaissances pour leur forte mobilisation et expriment leur reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin, les ont assistés matériellement, financièrement, moralement et spirituellement lors de cette douloureuse épreuve.

Leurs remerciements vont particulièrement :

• A Monsieur le Président du Conseil Economique et Social, l'ensemble des Conseillers et du Personnel administratif ;

• A Monsieur le Ministre de la sécurité et l'ensemble du Personnel de son Cabinet ;

• A Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale, son Adjoint et l'ensemble de son personnel ;

• A Monsieur le Directeur Général des Transmissions et de I 'Informatique, ses directeurs centraux et l'ensemble de son personnel ;

• A Monsieur le Secrétaire Permanent du Comité National de Lutte contre la Drogue ;

• A Monsieur le Directeur de l'Académie de Police, l'ensemble de son personnel et des élèves ;

• A Mesdames et Messieurs les Directeurs centraux du Ministère de la Sécurité et leurs personnels ;

• A Monsieur le Directeur Régional de la Police Nationale du Centre ;

• A Monsieur le Directeur des unités d'intervention de la Police Nationale et son personnel ;

• A Monsieur le Commissaire central de la Police de la ville de Ouagadougou et son personnel ;

• A Monsieur le Chef de la Division des Services sociaux de la Police Nationale et l'ensemble de son Personnel ;

• A L'ensemble du personnel du service régional de la circulation routière du centre ;

• A la 43ème promotion de l'Ecole Nationale de Police ;

• Aux 42ème et 44ème promotions de l'Ecole Nationale de Police ;

• A L'ensemble du personnel de la Direction Générale de la police Municipale ;

• Au Président de la Fédération Burkinabè de Judo et sa délégation ;

• Aux membres de l'Association Sportive de la Police (AS Police), section Judo ;

• A L'ensemble du personnel de l'Etat-major de la Gendarmerie Nationale ;

• A L'ensemble du personnel de la Direction Générale des Douanes ;

• A L'ensemble du personnel de la Direction Générale de la Garde de Sécurité Pénitentiaire ;

• A Monsieur le Chef du bureau des Douanes Ouaga-Aéroport et l'ensemble de son personnel

• A Monsieur le Directeur Général de la Recherche en Education et des Innovations Pédagogiques ;

• A Madame la Directrice Générale de l'Encadrement Pédagogique et de la Formation Initiale et Continue, ses prédécesseurs et l'ensemble de son Personnel ;

• A Monsieur le Directeur Régional des Enseignements Post-primaire et Secondaire du Centre et l'ensemble de son Personnel ;

• A Madame la Directrice Régionale des Enseignements Post-primaire et Secondaire du centre-Ouest et l'ensemble de son Personnel ;

• A Monsieur le Directeur Général de la Poste Burkina et l'ensemble du personnel des différents services ;

• A Monsieur le Directeur Général de la compagnie d'Assurances CIF ;

• A Monsieur le Directeur Régional des caisses populaires de l'EST ;

• A L'ensemble du personnel du service des urgences du CHU de TINGANDOGO ;

• Au personnel du Comité ministériel de lutte contre le Sida du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l'action Humanitaire ;

• Au personnel de HUWAEI Technologies Burkina ;

• A Monsieur le Maire de la commune rurale de KOMKI-IPALA ;

• A Monsieur Adama ZONGO, ancien maire de la commune de Tanghin-Dassouri ;

• A la délégation des conseillers de la Commune rurale de Tanghin-Dassouri ;

• A la délégation du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou ;

• A la délégation de l'Office Nationale d'Identification ;

• Au personnel du Lycée Privé NAWAMTAORE sis à Tanghin Dassouri ;

• Au personnel du service de la chirurgie dentaire du CHU/BOGODOGO ;

• Au personnel soignant du dispensaire de Bissighin ;

• Aux anciennes du Cours Normal des Jeunes Filles de Ouagadougou ;

• Aux femmes de l'Eglise « Montagne de l'Eternel » ;

• Au personnel de l'Ecole Primaire Gougogo de Kampala ;

• Au personnel de l'école primaire Kilwin C de Ouagadougou ;

• Au Directeur du CEG de Sané et son personnel ;

• Au chef de Bigtogo et sa délégation ;

• A la famille Sacrée de Ouagadougou ;

• Aux membres de l'Initiative Mathématiques et Sciences pour l'Afrique Sub-Saharienne (MS4SSA) ;

• Aux amis de Samandin de Ouagadougou ;

• Aux membres de la CCB Saint Joseph de Kilwin ;

• A toute la population de Kilwin et environnant ;

• Aux populations de Silmiyiri .

Que le Tout Puissant les bénisse et leur rende au centuple leurs bienfaits.

Categories: Afrique

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